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Diplomacy & Defense Think Tank News

Promotionsfachtagung an einem besonderen Ort deutscher (Kultur)Geschichte: „Ein Sehnsuchtsort der Geistesfreiheit – oder wie die erste deutsche Republik nach Weimar kam“

Hanns-Seidel-Stiftung - Fri, 06/07/2018 - 09:26
"Die Verbindung einer Reisegesellschaft ist eine Art von Ehe, und man findet sich bei ihr auch leider wie bei dieser, oft mehr aus Konvenienz als aus Harmonie zusammen, und die Folgen eines leichtsinnig eingegangenen Bundes sind hier und dorten gleich", sagt Goethe. Nicht bei uns! Unsere Promotionsfachtagung führte heuer harmonisch und ganz bewusst nach Weimar, einem "Sehnsuchtsort der Geistesfreiheit".

Strohfeuer am Nil?

SWP - Fri, 06/07/2018 - 00:00

Im November 2016 einigte sich Ägypten mit dem Internationalen Währungsfonds (IWF) auf ein umfassendes Hilfsprogramm. Erklärtes Ziel war es, das Land innerhalb von drei Jahren makroökonomisch zu stabilisieren und auf einen inklusiven wirtschaftlichen Wachstumspfad zu führen. Zur Halbzeit wird deutlich: Die damals gesetzten Konditionalitäten ermöglichten zwar eine kurzfristige makroökonomische Stabilisierung, Strukturreformen haben sie aber kaum zur Folge. Vielmehr wird die Herausbildung einer funktionierenden Marktwirtschaft von dem zunehmend einflussreichen Militär verhindert. Hinzu kommt die desaströse Menschenrechtsbilanz der Regierung unter Präsident Abdel-Fatah al-Sisi, die sich ebenfalls negativ auf die wirtschaftliche Entwicklung Ägyptens auswirkt. Deutschland hatte maßgeblichen Anteil am Zustandekommen des IWF-Abkommens. Die Bundesregierung sollte daher darauf hinwirken, dass der IWF die bisherigen Reformen kritischer bewertet. Zudem sollte sie ihre Bereitschaft zur Unterstützung zukünftiger Hilfspakete an eine Verbesserung der Menschenrechtslage und eine Stärkung der Zivilgesellschaft binden.

Klares Mandat für Amlo - was folgt nun?: Mexiko hat gewählt…und wie!

Konrad Adenauer Stiftung - Fri, 06/07/2018 - 00:00
Neben Problemen wie der dramatischen sozialen Ungerechtigkeit, Korruption oder der organisierten Kriminalität stellen sich weitere strategische Fragen.

EU-Gipfel: Gemeinsame Migrations- und Asylpolitik : Wie geht es weiter?

Hanns-Seidel-Stiftung - Fri, 06/07/2018 - 00:00
EU-Gipfel in Brüssel beschließt wirksamere Sicherung der EU-Außengrenzen, Maßnahmen zur Eindämmung von Sekundärmigration und Einrichtung von „Ausschiffungsplattformen“ und zentralen Aufnahmezentren.

Pourquoi choisir d’acheter un radiateur soufflant ?

RMES - Thu, 05/07/2018 - 17:57

Le radiateur soufflant est en effet un ventilo convecteur qui augmente la température de votre pièce grâce à de l’air ambiant qu’il réchauffe et qu’il répartit ensuite de façon homogène.

Se nourrissant d’énergie électrique, composé d’une hélice, d’un minuteur et d’un thermostat pour la plupart, en plus d’une option hors-gel pour les plus sophistiqués, il fonctionne en dehors du chauffage habituel et dispose d’un système empêchant sa surchauffe.

Qu’il soit classique, à eau ou en céramique, acheté à prix d’or ou accessible à votre bourse, vous n’avez d’autre choix que de composer avec lui pendant les trois-quarts de l’année. Pourquoi donc ?

A cause de l’augmentation instantanée de la température ambiante

En effet, dès qu’il est mis sous tension, le radiateur soufflant diffuse automatiquement sa chaleur dans la pièce où vous avez choisi de le placer. Il vous est possible grâce au thermostat de régler la température. De même, vous seul décidez du nombre de minutes pendant desquelles il va rester allumer avec l’option du minuteur.

Le prix est généralement abordable

Comme tout objet vendu sur le marché, son prix se situe entre le bas de gamme et le haut de gamme en passant par le moyen de gamme. Disponible pour toutes sortes de budgets, il est très souvent compris entre 15, 40, 100 euros et parfois plus. Plus le prix augmente, plus les fonctionnalités sont diversifiées.

Des caractéristiques physiques attrayantes

A moins que vous ne préfériez un mural, le radiateur soufflant est un appareil que vous pouvez déplacer à tout moment d’une pièce à l’autre. Par ailleurs, son poids léger et sa taille généralement petite constituent des atouts pour le positionner à n’importe quel endroit et dans n’importe quelle direction. Et comme des goûts et des couleurs, on n’en discute pas, vous en trouverez sûrement un qui sera votre coup de cœur.

Une utilisation pratique dans une salle de bains

Dans la salle d’eau, il joue à lui seul trois rôles déterminants : il la réchauffe d’abord, il chauffe ensuite les serviettes et les sèche enfin. Appelés radiateurs nouvelle génération, une soufflerie vous donne la latitude d’augmenter en moins d’une dizaine de minutes la température jusqu’à 3°C. Grâce à la chaleur constante, vous disposez également à tout moment d’une salle de bains dépourvue d’humidité.

Le système de sécurité rassurant

Certains appareils électroménagers ne supportent pas une température maximale et par conséquent accélèrent eux-mêmes leur détérioration. Ceci n’est pas le cas du radiateur soufflant qui s’éteint automatiquement de lui-même lorsqu’une certaine limite est atteinte.

Lisez aussi : Comment entretenir sa table à repasser ?

Le confort et les factures d’électricité moins chères

En investissant dans un achat de qualité, vous vous donnez toute l’aisance et tout le confort sonore qu’offre un radiateur sans bruit. Lorsque vous arrivez à tenir compte de la capacité de la pièce que vous occupez et de la puissance du radiateur, qui peut se retrouver entre 500, 750 et 1000 Watts, il est capable de diminuer des factures d’électricité trop élevées. Pour cela, il vous suffira simplement de revoir les réglages.

Bref, un outil efficace ! si vous en voulez la preuve : https://radiato-soufflant.com/test-avis-radiateur-salle-de-bain-rowenta-instant-comfort/

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Responsabilités et entreprises : quel rôle pour le Medef et son nouveau président ?

IRIS - Thu, 05/07/2018 - 17:28

Dans leur nouveau rapport « Égypte : une répression made in France », quatre ONG dénoncent l’implication d’entreprises françaises dans le mouvement de répression en Égypte. Cette affaire est l’illustration que les questions tant sociétales, environnementales que politiques concernent et menacent de plus en plus les entreprises. Alors que le Medef vient d’élire son nouveau président, de quelle manière les entreprises françaises ont-elles intégré ces problématiques ? Et comment l’État français légifère-t-il sur ces points ? Le point de vue de Sylvie Matelly, directrice adjointe de l’IRIS.

Geoffroy Roux de Bézieux vient d’être élu à la tête du Medef.  Comment cette organisation, porte-parole du patronat, s’est-elle jusqu’alors positionnée sur la responsabilité sociale des entreprises dans le débat public et notamment celles œuvrant à l’international et parfois dans des zones difficiles ? Le débat est-il en train de bouger sur ces thèmes ?

Le Medef s’est pour l’instant essentiellement positionné sur les questions de RSE (responsabilité sociale des entreprises) de manière assez classique : réflexion et débats, conseils aux entreprises, questions sociales directement liées à l’activité des entreprises (conditions de travail par exemple), etc. Il est dans son rôle puisque le Medef est censé être l’organisme représentant les patrons dans les négociations sociales comme les syndicats (CFDT, CGT, etc.) représentent les salariés dans ces mêmes négociations. Et force est de constater que le Medef ne représente qu’une partie de ces « patrons » : sur les 600 000 entreprises présentes en France, seules 120 000 entreprises sont adhérentes au Medef.

Pour revenir à la notion de responsabilité des entreprises, ce concept s’est très fortement élargi ces dernières années et il dépasse la seule sphère sociale interne à l’entreprise. Cette notion de responsabilité prend de plus en plus d’importance partout dans le monde à destination des entreprises. Les entreprises françaises, sauf à avoir été sous le feu des projecteurs ou poursuivies, restent assez peu conscientes de l’ampleur de ces évolutions et des risques qu’elles font peser sur leurs activités, mais aussi leur intégrité. Le Medef aurait un rôle évident à jouer pour faire avancer la prise de conscience, mais il demeure aujourd’hui assez peu présent sur ces sujets. Il est probablement difficile de mobiliser des dirigeants d’entreprises peu au fait de ces sujets, et de trouver une position commune là où certains patrons considèrent que la finalité d’une entreprise, c’est d’abord le profit et la rentabilité alors que d’autres sont déjà très engagés dans la réflexion sur les enjeux de la responsabilité… C’est le cas pour ne citer qu’eux de Jean-Dominique Senard (Michelin), co-auteur avec Nicole Notat du rapport « Entreprise et intérêt général » remis au gouvernement en mars dernier, Franck Riboud, PDG de Danone ou encore Isabelle Kocher chez Engie.

Ces dirigeants considèrent que la question de responsabilisation de l’entreprise est une question de survie aujourd’hui, et peut même être un atout : une entreprise responsable est une entreprise respectée par ses parties prenantes, probablement moins vulnérable et plus à même d’affronter les défis complexes et multidimensionnels qui se posent aux entreprises globales (environnement, géopolitique, social et sociétal, etc.).

Le nouveau patron du Medef pourrait exploiter ces thématiques pour récréer une nouvelle dynamique au sein du MEDEF. Au vu des différentes affaires ou polémiques qui fragilisent les entreprises ces temps-ci (affaire syrienne pour Lafarge, ventes d’armes aux Saoudiens, crise humanitaire au Yémen, retrait américain du JCPOA et conséquences pour les entreprises, questions des droits de l’homme…)

Le projet de la loi “Pacte” a été présenté en Conseil des ministres le 18 juin dernier. Par cette loi, une nouvelle inflexion serait donnée à l’économie, avec une prise en compte de l’objet social et environnemental qui incombe aux entreprises. Quelle est votre analyse de cette nouvelle loi ? A-t-elle le potentiel pour responsabiliser durablement l’entreprise ? 

Ce projet introduit, entre autres mesures, la question de l’objet social de l’entreprise. On est encore loin de la notion de responsabilité et rien ne dit que cette notion ne soit pas aussi un alibi à tout le reste… On peut aussi si l’on veut être optimiste se dire que c’est un début qui traduit une évolution dans la vision de ce qu’est l’entreprise, ou dans ce que l’on voudrait qu’elle soit. C’est en effet une reconnaissance à demi-mot du lien entre les dimensions économiques et sociales. La notion de « responsabilité » va toutefois bien au-delà. Aujourd’hui, les entreprises sont critiquées, voire attaquées sur des sujets beaucoup plus graves par les ONG ou la société civile. Or, elles ne semblent pas comprendre les implications de cela. La question de la lutte contre la corruption est de ce point de vue un cas d’école. La lutte contre la corruption a démarré aux États-Unis dans les années 1970, avec une loi extrêmement sévère et il a fallu que plusieurs entreprises françaises soient condamnées aux États-Unis pour qu’une loi comparable à celle de ce pays soit votée. C’est la loi Sapin 2 (relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique) adoptée en décembre 2016, soit 40 ans après le FCPA américain. Au-delà des dates, ce qui est important à noter, c’est le retard pris tant par les autorités judiciaires que par les entreprises françaises, retard qui constitue un véritable handicap à tous les niveaux !

De plus, il y a un enjeu encore plus fort en France que dans d’autres pays lié aux spécificités françaises des entreprises : d’abord la perception plutôt négative que ces dernières ont auprès de l’opinion publique ; ensuite, l’existence de nombreux « champions nationaux » présents partout sur la planète donc très exposés.

Encore une fois, le Medef pourrait apporter des réponses afin d’aider les entreprises face à ces questions politiques et d’évolutions sociétales.

Quatre ONG viennent de publier un rapport accusant plusieurs entreprises françaises de participer à l’écrasement du peuple égyptien ces cinq dernières années, en fournissant au régime d’Al-Sissi du matériel militaire et de surveillance, et demandent une enquête parlementaire. Est-il possible de responsabiliser politiquement et moralement l’entreprise et ses choix, et est-ce leur rôle ? L’entreprise doit-elle être un vecteur de promotion des libertés et droits fondamentaux ?

L’avenir nous le dira, mais nul doute que la pression sur les entreprises est encore en train de s’amplifier ! La semaine dernière, c’était l’entreprise Lafarge accusée de « crime contre l’humanité », cette semaine ce sont les entreprises de défense… Dans l’absolu, il est évident que tout acteur doit devenir à terme un vecteur de promotion de libertés et droits fondamentaux et que cela relève de la responsabilité de chacun, cela ne fait aucun doute.

Pour autant, le fait de mettre les entreprises en première ligne sur tous ces sujets est probablement excessif et c’est ce que pensent la plupart des dirigeants de ces entreprises. C’est ce qui est en train de se passer et le balayer d’un revers de main risque d’amplifier encore le périmètre et les exigences posées aux entreprises. Il est indispensable d’y réfléchir et pour les entreprises, de démontrer qu’elles ne snobent pas le sujet. Sinon, elles seront toujours les accusées sans qu’elles soient préparées à ces difficultés et alors qu’elles n’ont pas toujours les moyens et les informations pour prévenir ces faits.

Pour illustrer ce propos, prenons le cas d’une entreprise qui exporterait des voitures à l’étranger. A priori, elle n’est pas exposée par ses activités à des violations de droits de l’homme et pourtant, rien ne lui garantit qu’à un moment donné, ce ne sera pas le cas. Elle doit donc prendre en compte ce risque, travailler avec les pouvoirs publics et les ONG pour l’identifier et le prévenir. Aujourd’hui, à la moindre alerte, une loi contraignante est mise en place qui pénalise souvent les entreprises par rapport à leurs concurrents étrangers. Il serait peut-être plus utile qu’une réflexion commune soit engagée permettant un autre dialogue social et sociétal. C’est un défi évident et essentiel pour le nouveau président du Medef !

Trump : un allié qui menace notre souveraineté

IRIS - Thu, 05/07/2018 - 17:18

Plus que l’avenir du régime iranien la décision de Donald Trump de se retirer de l’accord sur le nucléaire iranien est un défi majeur posé à la souveraineté de la France comme à celle des autres États.

La décision de Donald Trump de se retirer de l’accord sur le nucléaire iranien a de multiples causes : volonté de défaire ce qu’a réalisé Barack Obama ; détestation de l’Iran au sein de son électorat ; volonté de satisfaire Tel-Aviv et Riyad. L’importance de cette décision unilatérale est moindre par rapport à une autre qui lui est liée : sanctionner toute entreprise, quelle que soit sa nationalité, qui continuerait de commercer avec Téhéran.

En dénonçant l’accord de Vienne, les États-Unis exercent un droit souverain. Un executive order d’un président peut en annuler un autre. Les électeurs américains se sont exprimés et, sur ce point comme sur d’autres, Donald Trump avait annoncé la couleur lors de sa campagne. Cependant, s’il est dans leur droit de couper toute relation commerciale avec l’Iran, imposer, sous peine de lourdes sanctions, aux compagnies étrangères d’en faire de même est proprement hallucinant.

Ce qui est en cause est le caractère extraterritorial de la législation américaine et le rôle du dollar comme monnaie internationale. Pour des raisons liées à la géopolitique régionale, tous les signataires de l’accord ont protesté, mais la mise en cause de leur souveraineté par la menace de sanctions est bien plus grave et a une portée mondiale. C’est bien la liberté de décision des autres pays qui est ici en jeu. Après avoir indiqué qu’il trouverait les moyens de se protéger contre d’éventuelles sanctions, les Européens semblent dresser le constat amer d’un manque de moyens immédiats, pour protéger leurs entreprises. Ce ne sont pas uniquement les grands groupes qui ont des activités aux États-Unis qui se sont retirés du marché iranien, mais également des petites et moyennes entreprises.

Donald Trump pourra triompher en montrant à ses électeurs qu’il a su imposer une décision unilatérale à une grande partie de la planète qui pourtant en contestait le bien-fondé.

En France, chacun garde en mémoire l’exemple de BNP Paribas, qui, en 2015, dut payer une amende de 9 milliards de $ pour avoir contrevenu aux réglementations américaines de l’époque sur l’Iran. L’exécutif d’alors n’avait pas réagi et n’avait pas pris la mesure de cet épisode, qui ne concernait pas seulement une seule entreprise française, mais portait atteinte à la souveraineté du pays dans son ensemble.

Ce blocus imposé à l’Iran permettra-t-il de faire tomber le régime, comme le souhaite Donald Trump ? Ce n’est pas certain et la théorie du « chaos constructif » a déjà montré ses limites. Le problème majeur ne concerne pas le régime iranien, mais l’avenir de la souveraineté de nos nations. Il faut faire en sorte qu’une telle menace ne puisse plus jamais être opposée à nos pays et réfléchir en ce sens aux dispositions à prendre. Lorsque l’euro a été adopté, il fut présenté comme une alternative au dollar en tant que monnaie internationale et était le symbole d’une Europe devenant un acteur global. Il est plus que temps de faire preuve de volontarisme en ce domaine.

Ne nous payons pas de mots, la décision de D. Trump remet fondamentalement en cause notre souveraineté.

Notre incapacité à résister aux décisions aux conséquences extraterritoriales de Donald Trump constitue l’un des plus graves défis stratégiques que la France a à relever. Mais c’est peut-être dans ce genre de circonstances que nous devons réagir.

En 1956, après la désastreuse expédition de Suez, la France a été profondément humiliée. Mais elle en avait tiré une leçon : ne plus jamais dépendre des États-Unis pour sa protection. Cette dernière avait pérennisé la décision de doter le pays de l’arme nucléaire et d’une autonomie stratégique. La situation est aussi grave aujourd’hui ; il faut, face au diktat actuellement en œuvre, se doter des moyens d’assurer notre souveraineté de demain.

Face à un défi d’une telle ampleur, nous n’avons pas le droit de rester sans aucune réaction.

Il faut sortir des schémas traditionnels et du prêt-à-penser atlantiste. Certes, les États-Unis sont nos alliés, mais ils mettent en cause notre indépendance comme aucun autre État ne le fait aujourd’hui. Que signifie dès lors la notion d’alliance ? Ne faut-il pas, au contraire, avec les Européens, les émergents, le Mexique, le Canada, mais aussi la Russie et la Chine, voir comment faire pour que ceci ne se reproduise plus ? Pendant la guerre froide, les États-Unis ont protégé notre liberté. Aujourd’hui, il la menace. Il ne sert à rien, et il est même dangereux, de continuer à psalmodier de façon léthargique la litanie et la liturgie de l’alliance et des valeurs communes.

Football, éducation et jeunesse : une équation gagnante

IRIS - Thu, 05/07/2018 - 16:38

La Coupe du monde masculine de football 2018 est l’occasion de lever certains préjugés sur le plus universel des sports, adulé par beaucoup et critiqué par d’autres sans nuance. Règne de l’argent, de la corruption, symbole du sport-business et de ses dérives…

S’il n’est pas en soi vertueux, s’il n’est pas non plus censé échapper au droit commun, le football est aussi un vivier de savoir-faire, de compétences et d’expériences innovantes au service, notamment, de l’éducation et des solidarités. Or, ce vivier demeure sous-exploité par le politique et les institutions de manière plus globale.

Le football ne doit pas se limiter pas à la compétition (masculine) et à l’obsession de fabriquer des champions. Il ne doit pas non plus incarner le projet de canaliser la violence ou l’énergie, par « essence » débordante selon certaines représentations, des gamins de banlieue. Ces schémas-là ont vécu et rares sont ceux qui en ont la nostalgie.

Une génération plus sédentaire

La jeunesse d’aujourd’hui pâtit des effets d’une diminution de son activité physique au quotidien et du manque de reconnaissance, de la part de ses aînés, de sa volonté de s’impliquer dans la société. Ainsi, en Europe, la génération actuelle des enfants, filles et garçons, est plus sédentaire que ne l’était au même âge celle qui la précède. Ce constat, pour le moins contre-intuitif, est le résultat de plusieurs enquêtes récentes et convergentes, dont Physical Activity Serving Society (PASS), menée dans le cadre d’Erasmus plus.

Par ailleurs, et contrairement là encore à une idée reçue, les adolescents et jeunes adultes – quel que soit leur milieu social, leur sexe ou leur territoire de vie – s’engagent dans la vie de la cité ou sont tentés de le faire mais ne trouvent pas toujours la structure ou l’offre adaptée à leurs envies.

Dans les deux cas, le sport, et particulier le football, peuvent être un levier facilitateur. Aucun remède miracle n’existe ; dès lors, aucun angélisme ne doit être de mise. En d’autres termes, les valeurs du sport ne se décrètent pas. Il n’y a pas de formule magique pour que football rime avec intégration ou avec cohésion sociale. Ce qui compte, ce sont les innombrables dispositifs qui méritent d’être évalués et mis en valeur, qu’ils viennent du sommet ou du terrain, parce qu’ils œuvrent à faire de la pratique et de la culture du football des outils innovants d’apprentissage et de respect de soi et des autres.

Un foisonnement d’initiatives inspirantes

Il faut tout d’abord souligner le volontarisme de l’État et de la Fédération française de football (FFF) depuis plusieurs années. Le renouvellement, en mai 2018, de la convention entre la FFF, le ministère des Sports, le ministère de l’Éducation nationale et les fédérations sportives scolaires a permis de poursuivre le travail engagé depuis 2015 pour sensibiliser et former les enseignants aux apports pédagogiques de ce sport, en interdisciplinarité avec les mathématiques, l’histoire-géographie, l’enseignement moral et civique, l’éducation aux médias et à l’information ou encore les sciences de la vie et de la terre.

En outre, la Fédération a fait du développement de la pratique féminine, dès le plus jeune âge, une priorité qui porte ses fruits et diffuse le message, auprès des jeunes et de leurs familles, que la mixité et l’égalité filles-garçons dans le sport sont un vecteur indispensable de progrès social.

Au niveau local, et parfois micro-local, c’est un foisonnement d’initiatives pour promouvoir de manière indissociable, grâce au football, le partage, le plaisir du jeu, la citoyenneté, la pédagogie et la confiance en soi. L’association Tatane, par exemple, publie des ouvrages illustrés, organise des événements qui valorisent la pratique ludique et « dé-codifiée » du football chez les enfants et adolescents ou encore met en place des tournois de baby-foot dans les maisons de retraite. Parce qu’elle se veut un laboratoire de rencontre et de création artistique, sportive et universitaire, elle décloisonne les genres, comme l’illustrent les « battles » d’orchestres d’enfants, à la Philharmonie, pendant l’Euro masculin de 2016.

Dans les quartiers populaires, urbains, périurbains et ruraux, un grand nombre d’associations, de taille souvent modeste, sont parties des besoins et des nouveaux modes de vie des populations pour redonner aux jeunes le goût de l’apprentissage et de la transmission, grâce au football. Leurs actions sont aussi des leviers pour remettre en mouvement, par le plaisir du jeu, sans les contraintes des horaires et des règles des clubs et de la compétition, des enfants devenus sédentaires.

Accompagner une forme renouvelée d’éducation populaire

Il serait utile de pouvoir documenter, par la recherche et notamment la recherche participative, et évaluer ces expériences et leurs retombées afin de les valoriser et de les diffuser. Les pouvoirs publics n’ont pas nécessairement vocation à s’en emparer car le risque est grand de les dénaturer, mais plutôt à encourager et accompagner, par des moyens humains et financiers, cette forme renouvelée d’éducation populaire.

Dans le cadre des réformes législatives actuellement en débat au Parlement, une plus grande reconnaissance de l’engagement associatif, du bénévolat et des compétences qu’ils permettent d’acquérir mais pas encore de transférer dans les secteurs de la formation et de l’emploi, est une piste évidente.

Et parce que les véritables innovations ont un impact au-delà de leur sphère d’influence initiale, partager, comme des biens communs, la connaissance et l’expertise permises par ces initiatives est essentiel en démocratie. Le football, sport universel, est une ressource dont les décideurs auraient tort de se priver.

El Consejo Europeo y las migraciones: ¿se ha avanzado algo?

Real Instituto Elcano - Thu, 05/07/2018 - 14:00
ARI 85/2018 - 5/7/2018
Carmen González Enríquez

El Consejo Europeo ha producido un acuerdo impreciso, pero ha evitado una crisis política y ha hecho más visible la gravedad del desafío migratorio en la UE.

Maroc : la condamnation des militants du mouvement « Hirak », symbole d’un gouvernement à la peine ?

IRIS - Thu, 05/07/2018 - 12:34

L’indignation augmente au Maroc après la condamnation des leaders du mouvement contestataire «Hirak» qui agita la région du Rif de 2016 à 2017. Ces revendications populaires pointaient du doigt les carences de l’État dans la gestion politique, sociale et économique de la région, et plus largement du Maroc. Le gouvernement semble avoir du mal à trouver des solutions durables pour redresser la situation du Royaume, mission rendue encore plus complexe dans un contexte diplomatique marqué par la tension avec l’Algérie. Le point de vue de Brahim Oumansour, chercheur associé à l’IRIS.

Les meneurs du mouvement « Hirak » viennent d’être condamnés à de lourdes peines de prison pour « complot visant à porter atteinte à la sécurité de l’État ». De nombreuses associations de défense des droits de l’Homme ont dénoncé la répression du mouvement. Ces condamnations ne risquent-elles pas d’aggraver les tensions ? Que disent-elles des libertés individuelles et des droits de l’homme au Maroc ?

Depuis le début du mouvement Hirak Errif (mouvement du Rif), environ 400 personnes auraient été arrêtées. Les meneurs de ce mouvement de protestations, comme Nasser Zefzafi, écopent jusqu’à 20 ans de prison. Ces lourdes peines sont destinées bien sûr à briser le mouvement en le privant de ses leaders, et à servir d’exemple pour faire taire les autres militants. Les chefs d’accusation résultent d’une approche purement sécuritaire qui voilent les problèmes sociaux, économiques et politiques qui sont à l’origine de la gronde sociale. Rappelons que ce mouvement est né des manifestations déclenchées suite à la mort d’un vendeur de poissons, broyé dans une benne à ordure en octobre 2016, à Al-Hoceima (ville du Rif). Mais au-delà de cette tragédie, ce mouvement traduit un malaise social et un sentiment d’injustice très profonds. Plusieurs associations locales et internationales comme Human Rights Watch et Amnesty International condamnent ce verdict et dénoncent les arrestations abusives, et globalement la politique répressive des autorités marocaines contre le mouvement Hirak et d’autres mouvements. La répression n’exclut pas des journalistes comme Hamid Mahdaoui qui – pour avoir couvert les événements – est condamné à trois ans de prison ferme pour « non-dénonciation d’une tentative de nuire à la sécurité de l’État ».

Cet épisode souligne un net recul des droits de l’homme et des libertés au Maroc et risque de ternir l’image du pays aux yeux des instances internationales et particulièrement des partenaires européens sensibles à ces questions. De plus, contrairement aux attentes des autorités, ces condamnations disproportionnées risquent d’attiser les tensions et de susciter plus de solidarité en déplaçant la mobilisation vers d’autres villes et d’autres régions. Il faut ajouter que la mobilisation prend une forme horizontale qui la rend difficilement contrôlable par l’État.

La politique répressive du Makhzen traduit l’inquiétude des autorités face à ce genre de mouvement qui fait preuve de maturité politique et recourt à de nouvelles formes de mobilisations, facilitées par les nouvelles technologies et les réseaux sociaux, très efficaces. On peut donner pour exemple la campagne de boycott de produits de grandes marques appartenant à des dirigeants ou à leur entourage. Elle résulte aussi du spectre de la révolte de 2011, dite « Printemps arabe », qui hante encore les dirigeants marocains, comme ceux de tous les pays de la région (Maghreb et Proche-Orient).

Quelle est la situation politique et sociale du Maroc ?

Le Maroc vit une situation politique et sociale des plus instables. Malgré les réformes structurelles, politiques et économiques, visant à moderniser le pays et à booster la croissance économique, le Maroc peine à atteindre un niveau de développement capable d’améliorer les conditions socio-économiques des Marocains et d’absorber le nombre croissant de candidats sur le marché du travail. La croissance économique est à 4,1% basée sur la production agricole, caractérisée par un faible potentiel de création d’emploi. Par conséquent, le taux de chômage atteint les 10% et il est surtout très élevé chez les jeunes et les femmes – un chômage qui affecte même les tranches ayant des diplômes universitaires. La redistribution clientéliste des richesses et des marchés accentue les inégalités sociales et encourage des disparités régionales en termes de développement et de services publics – acheminement en eau, éducation, transports, hôpitaux, etc. – ce qui renforce le sentiment d’injustice qui caractérise les mobilisations sociales actuelles.

Outre le malaise social et économique, une proportion importante de jeunes issus de classes moyennes se sent écartée des décisions politiques par des partis et des dirigeants qui ne répondent pas souvent à leurs aspirations, et ce malgré la libéralisation politique entreprise par le Roi Mohamed VI, confirmée par la nouvelle Constitution adoptée en 2011 suite aux mouvements de protestations. Ces derniers déstabilisent tant l’État que les partis politiques, et accentuent les clivages internes sur le soutien de la mobilisation citoyenne ou la politique répressive des autorités. Le Roi a limogé trois ministres au mois d’octobre dernier pour apaiser les tensions, mais la pérennité de la gronde sociale risque de fragiliser le Royaume et son gouvernement.

Arrêt de ses relations diplomatiques avec l’Iran, tensions persistantes avec l’Algérie, alliance économique avec le Nigeria… Qu’est-ce qui guide la diplomatie menée ces derniers mois par le Maroc et avec quels résultats ?

Le pays évolue dans un environnement régional très instable – guerre civile en Libye, montée de la menace terroriste au Sahel, etc. – qui représente un défi sécuritaire majeur. Cela s’ajoute au conflit sur le Sahara occidental qui l’oppose au mouvement indépendantiste du Front Polisario, et ses soutiens régionaux, notamment l’Algérie et le Nigeria, ainsi qu’aux tensions régionales qui opposent l’Arabie Saoudite et l’Iran.

C’est dans ce contexte que Rabat rompt ses relations diplomatiques avec Téhéran, l’accusant d’avoir facilité la livraison d’armes au Front Polisario par le Hezbollah via son ambassade à Alger. La décision de Rabat peut s’expliquer par deux raisons : d’une part, par la pression saoudienne qui vise à isoler Téhéran par sa logique de bouclier sunnite contre le régime iranien, et gagner, en contrepartie, le soutien de Riyad et ses alliés dans sa lutte diplomatique dans le dossier du Sahara occidental. D’autre part, elle peut aussi résulter de la volonté de Rabat de discréditer le Front Polisario en affirmant la connivence de ce dernier avec le Hezbollah, parti classé comme organisation terroriste par les États-Unis et certains États européens et arabes. De telles accusations visent à affaiblir diplomatiquement les rebelles sahraouis et leurs soutiens, au moment où l’ONU presse les deux parties à revenir sur la table des négociations.

Comme le projet de l’Union du Maghreb arabe (UMA) n’offre aucune perspective de coopération, le Maroc et l’Algérie se lancent dans des partenariats bilatéraux avec les pays de l’Afrique subsaharienne et de l’Ouest. Le développement de la coopération économique avec l’Afrique de l’Ouest est donc une façon pour Rabat de compenser le faible échange commercial entre les pays de l’UMA. Cela s’inscrit dans la diplomatie économique offensive que mène Rabat depuis quelques années, facilitée aujourd’hui par sa réintégration à l’Union africaine (UA) en 2017. L’exportation du Maroc vers ces pays est en augmentation depuis 2008. Renforcer la coopération avec un pays comme le Nigeria est un enjeu de taille – pays le plus peuplé de la région, disposant de ressources naturelles et minières importantes et jouant un rôle important au sein de l’UA. Rabat renforce ainsi sa coopération économique avec le Nigeria qui se traduit notamment par un projet colossal qui consiste en l’extension du gazoduc ouest-africain (GAO) vers le Maroc, visant à assurer l’électrification et le développement économique de plusieurs pays de la région. Rabat vise ainsi à renforcer sa place sur le plan géostratégique et au sein de l’UA, et également ramener  le Nigeria – soutien important au Front Polisario – vers son camp sur la question du Sahara occidental.

Mais les ambitions marocaines risquent d’être déçues : la réalisation d’un tel projet, estimé à 20 milliards de dollars semble très compliqué pour le moment, conjuguant le problème financier à l’instabilité sécuritaire de la région. De plus, Rabat n’a aucune garantie de convaincre Abuja de renoncer au soutien de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), à moins que le Roi ne décide lui-même de faire des concessions sur ce dossier devenu un handicap majeur pour son ambition géostratégique et son intégration effective au sein de l’UA.

Enfin, les relations entre l’Algérie et le Maroc sont pour le moment au point mort, empoisonnées par le différend sur le Sahara occidental. Les frontières entre les deux pays sont fermées depuis 1994 et le projet de l’UMA reste inopérant principalement à cause de cette relation conflictuelle entre Rabat et Alger. La rivalité entre les deux États ne se limite pas au conflit sur le Sahara occidental, l’ambition de leadership régional imprégnant tout projet de partenariat par une logique concurrentielle. Ainsi les deux pays ont, depuis leur indépendance respective, pris des orientations économiques, idéologiques et géostratégiques opposées issues de la guerre froide. Reste à savoir si dans les prochaines années, les deux États feront preuve de plus de pragmatisme dans leur relation. Ces deux pays partagent plusieurs problèmes – crise migratoire, le terrorisme et l’instabilité sécuritaire qui menacent les frontières, crise économique, etc. – qui nécessiteraient une coopération étroite.

Où et comment acheter un matelas anti-escarres

RMES - Thu, 05/07/2018 - 11:13

Une escarre est une affection de la peau qui peut déboucher sur des lésions plus ou moins graves selon son stade de développement. Il existe heureusement des solutions préventives à ce mal comme les matelas anti-escarres. Voici un petit guide pour vous aider à acheter un matelas anti-escarres.

C’est quoi une escarre ?

Une escarre est une lésion cutanée qui apparaît le plus souvent chez les personnes qui sont contraintes de rester au lit pendant une longue durée. Elle est provoquée par l’ischémie (c’est-à-dire le manque d’oxygène) d’une partie du corps qui est restée en contact prolongé avec un matelas.

Il existe plusieurs stades d’évolution de cette affection cutanée. Elle se manifeste au premier stade par une simple rougeur et lorsqu’elle n’est pas vite traitée elle peut déboucher par une plaie qui peut aller en profondeur jusqu’à l’os (stade 4).

Il existe une méthode pour prévenir l’apparition d’une escarre sur la peau d’un patient à risque: l’utilisation d’un matelas anti-escarres.

Matériau de fabrication d’un matelas anti-escarres

Un matelas anti-escarres peut être un matelas à mémoire de forme (mousse viscoélastique), un matelas en mousse ou à gel ou un matelas à air dynamique. Le matelas anti-escarres permet de soulager les zones de frottement.

Comment acheter un matelas anti-escarres

Avant d’acheter un matelas anti-escarre il faut connaître le risque de contraction de cette affection par le patient. Il existe plusieurs échelles d’évaluation de risques. L’échelle de Norton est l’une des échelles les plus utilisées.

Il existe trois types de matelas anti-escarres.

  • Les matelas simples classe 0 pour les patients dont le risque de contracter une escarre est très faible voire nulle
  • Les matelas de classe I pour les patients dont le risque de contraction est moyen. Généralement ce sont des patients qui passent près de 14 heures de temps au lit et qui ont une mobilité très limitée.
  • Les matelas de classe II sont réservés aux patients dont le risque de contraction est très élevé.

Attention ! Il faut préciser que l’avis d’un professionnel de la santé est importante avant de choisir le type de matelas anti-escarres adapté aux besoins du patient.

Où acheter un matelas anti-escarres ?

Les matelas anti-escarres sont disponibles dans les magasins spécialisés dans la santé et l’hygiène. Il est possible également de l’acheter en ligne sur des plates-formes de vente en ligne ou sur des sites spécialisées.

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Elecciones en Colombia: desconfianza institucional de la ciudadanía pese a la seguridad y transparencia electoral

Real Instituto Elcano - Wed, 04/07/2018 - 14:30
Comentario Elcano 39/2018 - 4/7/2018
Sonia Alda Mejías

Tras las elecciones en Colombia en 2018, la solución no puede ser otra que persistir en fortalecer el sistema electoral y los mecanismos de transparencia hasta convencer al ciudadano de la solidez de las instituciones electorales que han logrado una destacada evolución en transparencia y funcionamiento.

G5 Sahel : quel état des lieux ?

IRIS - Wed, 04/07/2018 - 10:27

Dans le cadre de sa tournée africaine, le chef de l’État français s’est rendu en Mauritanie afin de rencontrer ses homologues du G5 Sahel. Le financement des opérations de la force du G5 a été l’enjeu principal des discussions, afin d’apporter une réponse sécuritaire unifiée face à la menace terroriste présente dans la région. Au lendemain d’une nouvelle attaque contre la force du G5 au Mali, la relance de cette force panafricaine par le président français est-elle suffisante face à la présence terroriste ? Le point de vue de Serge Michailof, chercheur associé à l’IRIS, ancien directeur des opérations de l’Agence française de développement.

Quels étaient les enjeux du sommet réunissant les chefs d’État du G5 Sahel ? La présence d’Emmanuel Macron était-elle importante ? Quel est le rôle de la France dans la région ?

Le G5 Sahel est une initiative de cinq pays africains, la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Burkina Faso et le Tchad. La présence du président français était importante pour aider à aplanir quelques divergences entre les cinq chefs d’État.

Le premier enjeu est le financement de la force G5. Le coût de cette force est estimé à environ 350 millions d’euros par an. Celui-ci a été au niveau des promesses, plus que rempli, puisqu’il y a eu plus de 400 millions d’euros de financements promis, dont 100 millions de la part de l’Union européenne (UE), le solde étant apporté par les États-Unis, l’Arabie saoudite et quelques pays du Golfe. La France ne peut envisager de contribuer à ce financement étant déjà présente matériellement et financièrement par l’opération Barkhane dont le coût est de l’ordre de 700 millions d’euros par an, ceci sans compter sa contribution financière à la force de maintien de la paix des Nations unies au Mali, la MINUSMA. Mais malgré les promesses, le fonds fiduciaire constitué pour recevoir les financements promis n’est pratiquement pas alimenté et le manque de ressources est devenu un élément majeur de préoccupation.

La constitution de cette force G5 représente le second défi. En effet, tous les militaires des pays concernés formés et entraînés sont déjà affectés soit à diverses forces de maintien de la paix des Nations unies comme la Minusma, soit sont au service des forces armées des cinq nations qui sont déjà engagées contre les groupes djihadistes. La constitution de la force du G5 suppose par conséquent des substitutions au niveau des troupes, posant des problèmes d’effectif, de recrutement et de formation pour certains pays.

Enfin, le dernier enjeu est lié à la réticence de l’Union européenne à soutenir cette initiative. L’UE avait commencé par proposer 50 millions ce qui était franchement ridicule et n’a accepté de porter sa contribution à 100 millions que sous la forte pression de la France. Or, le Sahel concerné par les risques d’insécurité couvre une superficie équivalente à celle de l’Europe occidentale. La sécurité dans cette région constitue un bien public régional et le coût de la restauration de la sécurité devrait donc être mutualisé et supporté non seulement par les pays du G5 dont les ressources sont très limitées, mais aussi par les pays de la région en particulier l’Algérie et les pays européens. L’Algérie est très réticente, car elle considère inacceptable la présence militaire française à ses frontières. Mais l’Union européenne devrait en toute logique couvrir l’essentiel du coût de cette force africaine multinationale contribuant à sécuriser une région qui est au cœur de la problématique du terrorisme et de la crise migratoire. L’insuffisante prise de conscience de nombreux pays européens qui considèrent la sécurité au Sahel comme un problème qui ne concerne que la France est préoccupante.

De multiples financements avaient été annoncés par l’Union européenne, les États-Unis et les 5 pays du G5 Sahel en ce début d’année afin de renforcer la force armée africaine au Sahel et d’intensifier la lutte contre le terrorisme dans la région. Quel est l’état actuel de cette force militaire ?

Au niveau de la force militaire, dans la mesure où l’essentiel des financements n’a pas encore été versé et que la mobilisation des troupes est encore en cours, la force du G5 Sahel n’est pas encore réellement opérationnelle. Les premiers éléments ont participé à quelques opérations avec Barkane, mais leur présence n’est pas encore significative. En effet, les 5 000 hommes prévus dans cette force peuvent certes soulager un peu Barkhane, mais on ne peut leur demander de sécuriser une zone de 4 à 5 millions de km2 comptant actuellement près de 100 millions d’habitants. Rappelons aussi le récent attentat terroriste qui a frappé leur quartier général de Sévaré au Mali.

Au-delà des problématiques sécuritaires, vous insistez régulièrement sur le fait que le problème du Sahel est aussi politique. Quelles sont les priorités ?

Le maillon faible de la chaîne des pays sahéliens est aujourd’hui le Mali, zone où l’insécurité est désormais généralisée et particulièrement préoccupante, non seulement au nord désertique, mais aussi au centre et au sud du pays dans des zones très peuplées. La principale raison est la faiblesse de l’appareil d’État malien qui est incapable d’apporter aux populations de ces régions le minimum de sécurité, de justice et d’administration que tout citoyen attend d’un État. Les écoles publiques sont en train de fermer, les dispensaires aussi ; des milices se constituent et parfois s’affrontent. Les tensions anciennes entre éleveurs peuhls et agriculteurs bambaras ou Dogons dégénèrent en règlements de comptes. L’armée malienne, indisciplinée, a récemment procédé à des exécutions sommaires de civils. Ce qui est clair, c’est que cinq ans de présidence d’Ibrahim Boubacar Keïta n’ont pas permis la construction d’une armée professionnelle efficace et respectueuse des droits de l’homme, que celle-ci se comporte aussi mal avec les populations que les groupes djihadistes, que la gendarmerie n’est pas non plus une force sur laquelle le pays peut compter. Au total, ce régime s’est révélé incapable de construire un appareil d’État et de surmonter le clientélisme qui ronge les institutions et les condamne à l’inefficacité.

Il faut espérer que sortira des urnes fin juillet un gouvernement capable de construire une armée compétente et disciplinée et en fait de reconstruire tout l’appareil d’État de ce pays, c’est-à-dire des écoles capables d’apprendre à lire, écrire et compter aux enfants, des dispensaires où les infirmiers sont présents et les médicaments n’ont pas été vendus frauduleusement, et surtout une justice présente sur tout le territoire et non corrompue. Or, le chaos qui se développe au Mali déborde désormais sur ses voisins, en particulier le Niger et le Burkina Faso.

Deutschlands zweischneidige Außenwirtschaftspolitik

SWP - Wed, 04/07/2018 - 00:00

Deutschlands anhaltend hohe Leistungsbilanzüberschüsse sorgen in Europa und in Amerika für Verdruss. Bislang ist es der Bundesregierung weder gelungen, erfolgreich Maßnahmen zum Abbau der Überschüsse einzuleiten, noch konnte sie überzeugend erklären, warum diese unproblematisch sein sollen. Durch die seit dem Jahr 2000 erwirtschafteten stetig hohen Leistungsbilanzüberschüsse gefährdet Deutschland nicht nur die Zukunft des europäischen Integrationsprozesses, sondern auch die der liberalen Handelsordnung.

Politik und Gesellschaft in Deutschland mangelt es an der Einsicht, dass die eigenen Kapitalexporte für andere Länder problematisch sein können. Die markige Rhetorik des amerikanischen Präsidenten Trump mag im Ton unangemessen sein, hat aber einen wahren Kern: Deutschland ignoriert die Folgen seiner Außenwirtschaftspolitik für andere Volkswirtschaften und fördert damit protektionistische Reflexe.

Aus volkswirtschaftlicher Perspektive hat Deutschland aber allen Grund, das eigene außenwirtschaftliche Modell zu überdenken. Die Lieferungen ans Ausland wurden – volkswirtschaftlich gesehen – häufig verschenkt. Exportiertes Kapital musste – etwa im Falle von Investitionen in US-Immobilienkredite – abgeschrieben werden. Eine solche Außenwirtschaftspolitik begünstigt zwar die unmittelbar von Exporten profitierenden Akteure, etwa Aktionäre und Beschäftigte deutscher Automobilkonzerne. Zahlreichen Bundesbürgerinnen und Bundesbürgern dagegen bürdet sie schwere finanzielle Lasten auf.

Nach Jahren der fruchtlosen Diskussion über mögliche Maßnahmen zur Dämpfung der deutschen Leistungsbilanzüberschüsse könnten nun auch radikalere Schritte erwogen werden, beispielsweise eine zeitweilige drastische Senkung der Mehrwertsteuer oder die temporäre Besteuerung von Kapitalexporten.

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