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Diplomacy & Defense Think Tank News

La Seguridad Nacional y el reto de la Cuarta Revolución Industrial

Real Instituto Elcano - Fri, 20/07/2018 - 04:06
Comentario Elcano 40/2018 - 20/7/2018
Félix Arteaga

El enfoque de Seguridad Nacional traslada a la Presidencia del Gobierno la responsabilidad del liderazgo para adaptar la economía y la sociedad española al nuevo entorno disruptivo de la cuarta revolución industrial y que abre las decisiones a nuevos ecosistemas de participación.

20. Juli 1944: Attentat auf Adolf Hitler

Konrad Adenauer Stiftung - Fri, 20/07/2018 - 00:00
Das Attentat wird zum zentralen Bezugspunkt für die Erinnerung an den Widerstand gegen die nationalsozialistische Gewaltherrschaft.

Viktor Orban - Premier ministre de Hongrie

Institut Montaigne - Thu, 19/07/2018 - 17:12

Victor Orban est l’homme politique européen qui a le plus fait pour promouvoir la notion de "démocratie illibérale", que Fareed Zakaria explorait déjà dans un article de Foreign Affairs en 1997. Selon ce concept, les droits et les libertés, les contre-pouvoirs et les corps intermédiaires, ne doivent pas faire obstacle à la "volonté populaire", bien entendu captée par un leader fort. Dans le cas d’Orban, qui est l’homme derrière la doctrine ?…

Au Pakistan, la démocratie à l’épreuve

IRIS - Thu, 19/07/2018 - 14:39

Fin juillet, dans la fournaise estivale enveloppant le sous-continent indien, le Pakistan, voisin contrarié de la « plus grande démocratie du monde » (Inde), conviera aux urnes les 106 millions d’individus inscrits sur les listes électorales pour renouveler le Parlement et désigner le prochain chef de gouvernement.

Ce dernier succédera au discret S. K. Abbasi pour devenir le 19e Premier ministre d’une République islamique davantage accablée par les maux (militantisme radical, violence interconfessionnelle, terrorisme – quarante incidents et 200 victimes au premier semestre 2018 -, tensions avec l’Inde) et les carences (mauvaise gouvernance, crise énergétique, omnipotence de l’armée) que bercée par la sérénité.

Violences préélectorales

Dans ce pays en développement abritant la 5e population mondiale, un historique de violence préélectorale et de contestations de l’issue des scrutins invitera l’électeur et l’observateur à la prudence. Ce, d’autant plus que ce rendez-vous politique ne se déroulera pas dans une atmosphère exempte de tension ; une trame bien familière dans cette partie du sous-continent indien…

Sous le regard de la très influente institution militaire (Pakistan Army) – qui, depuis l’indépendance du pays à l’été 1947, accapara le pouvoir une quarantaine d’années par une succession de coups d’Etat -, les électeurs devraient renouveler leur confiance à la Pakistan Muslim League (PML-N) de l’ancien Premier ministre Nawaz Sharif. Peu importe le fait que ce prospère industriel du Punjab ait été – une nouvelle fois – démis de ses fonctions avant le terme de son mandat, en juillet 2017, pour des faits de corruption.

Ancienne gloire du cricket

Une hypothèse qui pourrait néanmoins indisposer les généraux. Discrets sur le sujet, les austères hommes en uniforme préféreraient un succès électoral du Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI ; Mouvement du Pakistan pour la Justice), la formation du flamboyant Imran Khan, ancienne gloire nationale de cricket reconverti en politique deux décennies plus tôt.

Un personnage charismatique disposant d’une certaine audience (20 % des intentions de vote) et d’une relative bienveillance de l’armée. En 2018, cette dernière est notoirement moins à son aise avec la PML-N de la famille Sharif ou encore avec le parti de la dynastie Bhutto (Pakistan People Party – PPP), peu en cour aujourd’hui auprès des électeurs.

Peu représentées jusqu’alors dans les enceintes parlementaires (une quinzaine de sièges sur 342 à l’assemblée nationale), les formations politico-religieuses ne paraissent pas en mesure d’infléchir la donne ; d’autant que certaines appellent au boycott des élections du 25 juillet.

Scrutin sous haute tension

A scrutin sensible et issue incertaine, protocole sécuritaire adapté : la police et les forces armées seront déployées en nombre (350.000 hommes selon la Commission électorale) pour garantir aux citoyens, dans la mesure du possible, des conditions de sécurité satisfaisantes le jour du scrutin ; une entreprise qui, comme pour les élections générales précédentes, n’ira pas nécessairement de soi.

Vingt ans après le dernier coup d’Etat militaire (1999), l’omnipotente caste des généraux se posera une fois encore en hypothèque du fragile édifice démocratique pakistanais. La susceptibilité de la fière institution martiale pourrait mal s’accommoder du soutien dont dispose la PML-N auprès de l’électorat.

Une configuration partisane et comptable susceptible de diviser l’opinion, de nuire à l’ordre public et d’alimenter le courroux de la Pakistan Army ; des augures peu favorables dont se passeraient pourtant le « pays des purs », déjà exposé à un quotidien ténu. Sa périphérie également, certaines capitales régionales (New Delhi, Afghanistan) souffrant plus souvent qu’à leur tour des soubresauts domestiques divers éreintant ce fébrile voisin pakistanais.

Elecciones y seguridad en México: las propuestas electorales para afrontar la delincuencia organizada y el narcotráfico

Real Instituto Elcano - Thu, 19/07/2018 - 13:44
Yadira Gálvez Salvador. ARI 90/2018 - 19/7/2018

Durante la campaña electoral de México, los candidatos presentaron propuestas para hacer frente a la delincuencia organizada y el narcotráfico, adquiriendo en algunos momentos centralidad en un contexto caracterizado por la crisis de inseguridad y derechos humanos.

Elecciones y seguridad en México: las propuestas electorales para afrontar la delincuencia organizada y el narcotráfico

Real Instituto Elcano - Thu, 19/07/2018 - 13:44
ARI 90/2018 - 19/7/2018
Yadira Gálvez Salvador

Durante la campaña electoral de México, los candidatos presentaron propuestas para hacer frente a la delincuencia organizada y el narcotráfico, adquiriendo en algunos momentos centralidad en un contexto caracterizado por la crisis de inseguridad y derechos humanos.

Le retour du risque-politique : comment les entreprises peuvent-elles l’anticiper et le gérer ?

IRIS - Thu, 19/07/2018 - 11:38

La gestion du risque politique à l’international dans la plupart des entreprises donne souvent l’impression d’une certaine impréparation, le foisonnement des informations disponibles sur Internet créant l’illusion qu’il est facile de s’informer sur le risque politique dans n’importe quel pays. Dans les grands groupes, à part quelques exceptions, l’analyse du risque politique est pratiquée au coup par coup au gré des évènements. Dans certains groupes une procédure existe, mais quand le risque politique s’élève, une vision top-down prévaut et un haut dirigeant fait sa propre analyse et prend des décisions lourdes (comme le retrait d’un marché), sans qu’il y ait eu d’échanges avec l’équipe chargée du risque politique. Dans les PME, le manque de moyens humains et financiers fait qu’il n’y a pas ou rarement de procédure d’analyse du risque politique en interne. Cette situation est préoccupante, car le risque politique tend à devenir un risque majeur du 21e siècle. Ceci signifie que les entreprises qui ne prennent pas les mesures nécessaires pour mieux analyser et maîtriser ces risques devraient s’exposer à de nombreux déboires.

Un monde marqué par la montée des risques politiques …

Certains avaient pourtant cru, suite à la chute de l’URSS, que le monde allait rentrer dans une phase de paix où domineraient des systèmes politiques basés sur la démocratie et l’économie de marché[1]. La réalité montre que les tensions politiques, qu’elles soient de nature interne, ou issues de conflits entre pays, sont de plus en plus importantes. En effet, au sein des pays riches, on assiste à une montée significative du populisme. Pour de nombreux pays en développement ou émergents, ce sont de violentes secousses politiques comme les printemps arabes en 2011 ou les manifestations de masse au Brésil en 2013-2014, qui ont rythmé leurs récents développements. En fait, on assiste sur toute la planète à l’apparition d’inégalités économiques, sources d’instabilité politique.

Dans les pays riches, certains groupes sociaux estiment qu’ils ne « contrôlent » plus vraiment leurs destins et sont les perdants des politiques de mondialisation. Dans les pays émergents et moins développés, le risque politique est généré par un environnement social, complexe et volatil, dans lequel des classes moyennes, plus urbaines et éduquées, ont des exigences en matière de redistribution de la croissance. En effet, en dépit d’un recul spectaculaire de la pauvreté absolue dans des pays comme la Chine et l’Inde, la question de la pauvreté relative prend de l’ampleur. Les inégalités « travaillent » les sociétés qui considèrent que le système économique est injuste, car favorisant certains « initiés ». D’après la Banque mondiale, les causes du soulèvement du monde arabe en 2011 étaient le fait que la classe moyenne était mécontente de l’absence de politique économique bénéficiant à tous, de la piètre qualité des services publics et de la corruption des pouvoirs publics[2]. Au Brésil en 2013-2014, la classe moyenne qui a massivement participé aux manifestations, avait également le sentiment que l’État ne répondait pas à ses demandes en matière de services publics tout en accordant des largesses financières à certains groupes sociaux en échange de leur soutien politique[3]. Le risque politique est donc difficile à appréhender, car ces mouvements de l’opinion publique sont souvent liés à des questions de perceptions. Par exemple, à la fin des années 2000, la région de l’Afrique du Nord et Moyen-Orient était la seule au monde à enregistrer une chute brutale du sentiment de bien-être alors que les indicateurs macro-économiques, notamment en Tunisie, étaient bien orientés[4].

Dans le domaine des relations internationales, l’apparition de conflits opposant État et groupes terroristes (comme en Irak et en Syrie) crée de nouveaux risques politiques pour les entreprises qui doivent à la fois protéger ses opérations et leurs salariés tout en prenant en compte les dimensions géopolitiques du conflit. De plus, le retour d’une logique de puissance dans un pays comme les États-Unis accroît les tensions, notamment avec l’Europe.

… qui conduit à une montée des risques d’internationalisation pour les entreprises

Dans les pays riches, les entreprises ont pris conscience des risques induits par la hausse du populisme à travers notamment la montée du protectionnisme. Dans les pays plus pauvres, les risques d’explosion populaire peuvent conduire à des crises politiques graves qui peuvent entraîner un quasi-arrêt des activités économiques pendant des mois, ce qui pèse sur les exportations ou le rendement des investissements à l’étranger. En outre, le risque politique peut même monter d’un cran si ces manifestations dégénèrent en guerre civile. Au total, sur l’ensemble de la planète, la perception est que ces risques politiques induits par ces questions d’inégalités vont devenir à long terme, pour les entreprises, une composante essentielle du risque[5] dans leur stratégie d’internationalisation.

Parallèlement, le risque terroriste et les conflits induits par des logiques de puissances nationalistes vont rester des éléments centraux de l’environnement international. Le risque terroriste semble se mondialiser et se régénérer partout où il y a des zones de conflit et des États défaillants. Le cas de l’entreprise Lafarge confrontée à la question de la gestion d’un risque induit par la présence sur un de ses marchés d’un groupe terroriste pourrait donc se reproduire dans d’autres zones. Les logiques de puissance nationalistes vont également se développer tant le sentiment général est que le nouveau logiciel politique américain est le populisme en interne et l’ultranationalisme à l’extérieur. Le cas des entreprises françaises confrontées au risque de sanction américaine du fait de leurs activités en Iran et en Russie pourrait donc se poser sur d’autres marchés. En effet, un arsenal extrêmement complet de sanctions a été mis au point par les États-Unis via l’Office of Foreign Assets Control (OFAC) qui dépend du Trésor américain, arsenal qui sera sûrement utilisé vis-à-vis d’autres pays

1/ Il faut donc que les entreprises puissent s’adapter face à la montée de ces risques politiques

Face à la multiplication à terme des risques politiques, il faut armer les entreprises par un certain nombre de mesures. Tout d’abord, toutes les entreprises travaillant à l’international, quelle que soit leur taille, doivent mettre en place un processus interne d’analyse du risque politique.

Le pire des scénarios est qu’une entreprise fasse trop confiance à un expert « qui connaît le pays ». Le suivisme aveugle dans ce cas peut conduire à des erreurs coûteuses[6]. Pilotée par les cadres de l’entreprise, l’analyse en interne est la meilleure approche pour une véritable gestion des risques politiques au regard des spécificités liées aux projets d’internationalisation de l’entreprise, qui pourra prendre la forme de scenarii. Ce processus d’analyse du risque politique devra être effectué de manière régulière et concerner tous les marchés de l’entreprise, sans exception même (et surtout !) en cas de crise grave. La pratique régulière de cet exercice permettra à l’entreprise d’accumuler un savoir « endogène » propre à ses spécificités, contraintes et enjeux, afin de préparer les stratégies adéquates face au risque politique (évitement, contournement, acceptation, réduction, transfert). Il est également très important que les PME, en dépit de leurs manques de moyens, mettent en place ce processus d’analyse interne en réunissant les cadres concernés et en travaillant sur les scenarii possibles.

2/ Elles doivent également diversifier les outils d’analyse du risque politique :

Il faut diversifier les outils d’analyse pour donner la possibilité à l’entreprise de mieux anticiper le risque politique et de l’intégrer très tôt dans les stratégies. Pourquoi ? Car les instruments classiques d’analyse trop souvent basés sur des indicateurs macroéconomiques sont insuffisants. Ainsi, l’indicateur de Gini, qui mesure le niveau d’inégalités en matière de répartition des revenus ne dit rien sur la perception des inégalités dans le pays concerné. À titre d’exemple, les entreprises doivent dorénavant utiliser des instruments démographiques. Certains analystes[7] avaient ainsi prévu l’explosion des printemps arabes du fait des contradictions générées par le passage dans ces pays d’une famille « traditionnelle » avec au moins 5 enfants à des familles « modernes » avec 2 à 3 enfants. Cette évolution, liée notamment à une hausse du niveau d’éducation, s’est accompagnée d’une évolution des mentalités dans la famille (rapports d’autorité plus équilibrés dans la famille entre homme et femme, entre parents et enfants) qui forcément un jour aurait un impact politique. De même, les entreprises doivent utiliser les enquêtes d’opinion pour évaluer le sentiment de bien-être la population locale. Dans certains pays en voie de développement ou émergents, il existe des sociétés qui réalisent régulièrement ce type d’enquête, mais les entreprises peuvent aussi utiliser les enquêtes du World Value Survey[8], un réseau international d’experts, spécialisé dans des enquêtes dans le monde et notamment dans la construction d’indicateurs mesurant le sentiment de bien-être. Enfin, l’entreprise doit également adopter une grille de lecture géopolitique des problèmes posés. Par exemple, si un groupe terroriste développe des activités sur un des marchés de l’entreprise, il est important que cette dernière définisse les acteurs et les enjeux induits par cette action terroriste (on pense évidemment au cas de Lafarge en Syrie).

3/ Enfin, les entreprises doivent adopter un comportement proactif dans leurs stratégies d’internationalisation face aux risques de sanction existants et à venir.

L’actualité récente dans la mise en place de sanctions par les États-Unis pour les entreprises ayant des activités en Iran fait naître le sentiment que les entreprises, notamment françaises, sont dans l’obligation de satisfaire les injonctions américaines sous peine d’être privées de l’accès au marché américain. Or, face à cette escalade, l’instrument des sanctions américaines extraterritoriales risquant d’être utilisé à l’avenir sur d’autres marchés, il semble important que les entreprises hexagonales réfléchissent à des stratégies plus proactives et de facto plus adaptées pour gérer au mieux les risques générés par ces décisions politiques. Cette stratégie pourrait être basée sur les éléments suivants :

> Prévoir un accompagnement juridique. L’incertitude créée par les sanctions américaines est l’un des facteurs de leur efficacité pour écarter les entreprises des marchés concernés. Dans le cas de la Russie, les sanctions peuvent toucher les entreprises qui effectuent des transactions d’un niveau « significatif » avec des personnalités placées sur une liste noire, sans que l’on sache ce que « significatif » veuille dire réellement. Dans le cas de l’Iran, la complexité des sanctions tant au niveau de leurs identifications que de leurs conséquences, conduit les entreprises à opter pour un seul choix stratégique qualifié de retrait global, et par conséquent d’arrêter toute relation avec les acteurs du marché iranien et ainsi de les priver d’opportunités commerciales non négligeables. Or, le recours à un conseil juridique avisé permet d’éviter cela en précisant le champ légal des sanctions. En Iran, l’agriculture, l’industrie alimentaire et le secteur de la santé sont en dehors du champ des sanctions américaines : ce sont donc des secteurs dans lesquels le risque politique est absent pour les entreprises.

> Travailler en euros. Travailler en dollars peut être source de risque important, l’amende payée par BNP-Paribas en 2014 en témoigne[9]. Adopter le comportement des entreprises françaises qui ont pris l’habitude de travailler en euros avec l’Iran peut s’avérer une véritable stratégie de réduction des risques politiques pour d’autres marchés menacés par des sanctions américaines.

> Prévoir une alliance avec des entreprises peu sensibles aux sanctions américaines. L’un des éléments de l’efficacité des sanctions américaines contre l’Iran est le fait que l’entreprise menacée risque de voir ses sous-traitants, ses actionnaires, ses sources de financement américains se détourner d’elle si elle travaille avec l’Iran. Dans le cas de marchés importants pour les entreprises françaises, on pourrait penser, à l’avenir, à la mise en place de groupes franco-chinois dont la chaîne de valeur serait moins affectée par le risque de sanctions américaines. Ce choix stratégique de contournement du risque via de nouvelles alliances avec des groupes chinois, qui n’ont pas d’intérêt aux États-Unis et sont financés par des banques publiques chinoises, éviterait ainsi la mainmise par les entreprises chinoises des parts de marchés laissées vacantes en Iran par les entreprises françaises.

> Prévoir un accompagnement politique. Les entreprises françaises ne doivent pas être seules face à un État qui les menace de sanctions. Si l’État français considère qu’une opération commerciale ou d’investissement est possible, il doit assumer ses responsabilités et préparer avec l’entreprise une stratégie visant à limiter autant qu’il se peut le risque de sanction américaine[10]. Il est aussi souhaitable qu’il y ait une réponse politique au niveau européen avec notamment la nécessaire création d’un équivalent de l’OFAC sur le vieux continent.

Face à un environnement international marqué par un risque politique plus prégnant, les entreprises françaises doivent donc institutionnaliser un processus d’analyse de ce risque en interne, renouveler leurs instruments d’analyse et réfléchir à des stratégies, notamment partenariales, visant à gérer le risque induit par les sanctions unilatérales américaines.

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[1] Francis Fukuyama, « The End of History? », The National Interest, N° 16 (Summer 1989), pp. 3-18.

[2] Banque mondiale, « Le mécontentement de la classe moyenne à l’origine du printemps arabe », 21 octobre 2015 (http://www.banquemondiale.org/fr/news/feature/2015/10/21/middle-class-frustration-that-fueled-the-arab-spring)

[3] Paulo Prada, « Special Report : why Brazil middle-class is seething », Reuters, 3 juillet 2013 (https://www.reuters.com/article/us-brazil-middle-specialreport-idUSBRE9620DT20130703)

[4] Banque mondiale (2015), ibid.

[5] Voir à ce sujet, Tania Sollogoub, « Le bel avenir du risque politique », Éclairages émergents, le Crédit Agricole, n° 19, juin 2012.

[6] L’entreprise peut faire appel à des « experts-pays » à condition que l’entreprise reste maitresse de ce processus. L’intervention d’un expert permet ainsi l’intégration d’un regard extérieur à l’entreprise, ce qui est le meilleur antidote pour les problèmes de « groupthink ».

[7] Emmanuel Todd (Allah n’y est pour rien ! Arrêt sur images.net, 2011) donne beaucoup d’arguments très convaincants sur les liens entre transition démographique et soulèvements politiques lors des printemps arabes.

[8] http://www.worldvaluessurvey.org/wvs.jsp

[9] Cette amende imposée par le Ministère de la Justice américain résultait du fait que la banque française avait notamment effectué des transactions en dollars avec l’Iran.

[10] Thierry Coville, Sylvie Matelly, « Pourquoi est-il toujours compliqué de commercer avec l’Iran ?, IRIS, 23 janvier 2018. (http://www.iris-france.org/106372-pourquoi-est-il-toujours-aussi-complique-de-commercer-avec-liran/)

Comment fonctionne un éthylotest ?

RMES - Thu, 19/07/2018 - 11:16

Si vous conduisez suivant, alors il vous déjà sûrement arrivé de subir un alcootest. De plus, la loi en vigueur impose la présence d’au moins un éthylotest dans une voiture. En générale, il existe deux types de d’éthylotests : l’alcotest chimique et l’alcotest électronique. Tous les deux peuvent être utilisés lors d’un alcootest. Aujourd’hui, nous allons voir un à un le mode de fonctionnement de ces deux appareils. Dans un premier temps, nous allons nous concentrer sur l’éthylotest chimique, ensuite, nous parlerons de l’éthylotest électronique.

Si vous cherchiez un ethylotest electronique norme française, alors venez voir celui-ci : https://ethylo-alcool.com/test-de-lethylotest-electronique-certifie-nf-ethylec/

Comment fonctionne l’éthylotest chimique ?

L’éthylotest chimique est le premier appareil d’alcootest qui a été inventé. Le premier alcootest chimique a été élaboré aux Etats-Unis par le docteur Robert F. Borkenstein en 1958. A usage unique, cet appareil est constitué d’un sac et d’un embout par lequel on souffle pour faire gonfler le ballon. L’éthylotest chimique, comme son nom l’indique contient une substance chimique qu’on appelle dichromate de potassium. Cette substance possède une coloration jaune orangée. L’éthanol qui va être introduit par la personne qui subit le test dans l’appareil va réagir avec cette substance par un processus chimique qu’on appelle l’oxydoréduction. En termes techniques, les ions chromates présents dans l’appareil sont oxydés par l’éthanol. Cette réaction produit un changement de couleur (l’embout devient bleu). Afin de permettre à cette réaction de se dérouler correctement, la présence du nitrate d’argent est indispensable. Celui-ci joue le rôle de catalyseurs. Celui-ci accélère la réaction chimique. Ce qui permet l’oxydation complète de l’éthanol présent dans le ballon en moins de 90 secondes. Par ailleurs, notons aussi la présence d’acides sulfuriques qui se charge de capter les molécules d’eau qui se trouvent dans l’air expiré. Donc, si le test est positif, l’embout devient bleu-vert. Si le test est négatif, il garde sa couleur jaune orangé.

Toutefois, notez que l’éthylotest chimique n’est pas fiable à 100%. Il n’est pas rare de voir l’embout changer de couleur alors que la personne n’a même pas consommé d’alcool. C’est dû notamment au fait que nous avons naturellement de l’alcool présent dans notre haleine. Ce qui explique ce phénomène. Pour éviter ce problème, il est préférable d’utiliser un éthylotest électronique qui sera plus fiable et plus précis.

Consultez aussi : Créer facilement une société sur internet avec le site Legalstart

Comment fonctionne un éthylotest électronique ?

Celui-ci est le modèle le plus moderne et le plus efficace. Equipé d’un capteur électrochimique, celui-ci permet d’avoir un excellent niveau de précision. Mais avant d’en acheter un, vérifiez d’abord que celui-ci soit homologué NF. Le premier avantage avec ce type d’éthylotest c’est qu’on peut l’utiliser à nombreuse reprises. Son mode de fonctionnement est très simple. Il vous suffit de souffler dans l’appareil par l’intermédiaire d’un embout, qui lui est utilisable une seule fois. Dès que vous soufflez, le taux d’alcool présent dans l’air que vous avez expiré s’affiche directement sur le petit écran. Ce taux s’affiche en milligramme par litre d’air. Ce taux sera ensuite converti en gramme d’alcool par litre de sang. Pour rappel, sachez que le taux maximal autorisé est de 0,5 gramme par litre de sang. Celui-ci équivaut à 0,25 milligramme d’alcool par litre d’air expiré.

Consultez aussi : legipermis

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À l’aube de la Coupe du monde de football féminine, le sport et son pouvoir émancipateur

IRIS - Thu, 19/07/2018 - 11:04

Le 21e mondial, organisé en Russie du 14 juin au 15 juillet se sera donc terminé de la plus admirable des façons pour l’équipe de France masculine de football. Cette victoire finale contre la Croatie, au-delà de l’exploit sportif et de l’engouement national qu’elle a pu susciter, est importante à plusieurs égards.

En effet, au-delà de la victoire de ces 23 joueurs et du staff technique et médical, cette deuxième étoile représente également la réussite du système de formation, de détection, du travail de qualité des entraîneurs, formateurs, animateurs, bénévoles, femmes et hommes de l’ombre, qui ont eu un effort de tous les instants pour permettre à ce groupe d’être dans les meilleures conditions pour décrocher cette deuxième étoile, et à d’autres d’être performant. Forte de ces cinq finales en compétitions internationales (dont trois en Coupe du monde) sur ces 20 dernières années, la France confirme la qualité de sa formation qui doit donc désormais continuer de profiter aux jeunes footballeurs et footballeuses. Contrairement au Brésil, à l’Angleterre ou encore à l’Italie, la France n’est pas, encore, une nation de football. Cette deuxième étoile sur le maillot va sans aucun doute participer à le devenir, et à aider à considérer le football et le sport en général, peu importe ses pratiquants, comme un sujet de société.

Car si, avec cette victoire, se ferme la parenthèse dorée de la Coupe du monde masculine de football de 2018, il s’en ouvre une nouvelle avec la Coupe du monde féminine, organisée en France, du 7 juin au 7 juillet 2019. Cette huitième édition permettra de mettre à l’honneur 24 équipes nationales, dans 9 villes françaises. Au-delà de l’évènement purement sportif, cette compétition sera l’occasion de mettre en avant le football féminin, trop peu médiatisé et valorisé, en dépit d’efforts récents de la part des différents protagonistes (journalistes, politiques, centres de recherche).

À cette occasion, l’UNESCO, l’UNFP et l’IRIS publieront un rapport portant sur le développement et la promotion du football féminin dans le monde. Parce que le football, et le sport de façon générale sont des vecteurs d’émancipation qu’ils soient pratiqués par des hommes comme par des femmes. Il est ainsi important de réfléchir à son développement. Il n’est ici pas question d’une simple démarche numérique, qui viserait à accroître les chiffres des licencié(e)s, mais bien au contraire, d’identifier les freins qui subsistent encore au sein de différents pays, afin de proposer des axes d’amélioration issus des bonnes pratiques éprouvées par des fédérations, des associations ou encore la société civile. Pour être complète, cette réflexion devra être menée au-delà des terrains et évidemment questionner la place des femmes dans le football au sens large, passant par les arbitres, les dirigeantes, les anciennes joueuses, mais également les médias. Comme l’ont démontré depuis longtemps les athlètes, les handballeuses, les volleyeuses ou plus récemment, les rugbywomen, le sport ne se conjugue plus seulement au masculin. Et c’est tant mieux.

Alors que le mythe de l’apolitisme du sport est toujours aussi répandu et continue d’être défendu par certains, il semble essentiel au contraire de comprendre à quel point le sport de masse, comme de haut niveau, par l’importance de sa place dans notre société, est éminemment politique et doit donc, plus que jamais, être l’objet de politiques publiques.

Bien qu’il puisse refléter la société dans laquelle nous vivons, le sport apparait plus comme un miroir déformant, accentuant certains traits à l’extrême, mais le sport, et le football a fortiori peuvent être utiles pour mesurer certains progrès, mais surtout constater de flagrants retards ; le cas du football féminin est un criant exemple. Le reconnaître serait donc donner au sport une place centrale, en matière d’éducation, de santé, d’inclusion sociale, de lutte contre les discriminations. L’accueil de grandes compétitions sportives (Euro féminin de handball, Coupe du monde féminine de football, Ryder Cup, Coupe du monde masculine de rugby, Jeux olympiques et paralympiques pour ne citer qu’eux) sont autant d’occasions que l’on doit saisir afin de faire bouger les lignes et montrer que le sport a un réel rôle sociétal à avoir.

Il ne s’agit pas, en aucun cas, de donner au football et au sport de façon générale, un rôle, une place, un pouvoir qui le dépasse, et de le propulser comme solution à tous les maux. Il s’agit plutôt de voir la prochaine Coupe du monde féminine de football comme une formidable opportunité de promouvoir le sport au féminin, un levier pour l’émancipation des femmes dans la société. L’enjeu est de taille, raison de plus pour ne pas rater ce rendez-vous.

Russlands Staatshaushalt unter Druck

SWP - Thu, 19/07/2018 - 00:00

Die wirtschaftliche Stagnation und der demografische Wandel in Russland setzen den Staatshaushalt des Landes unter Druck. Seit Ende der 2000er Jahre befinden sich die Steuereinnahmen in einem Abwärtstrend. Die Ölabhängigkeit der Haushalte hat zugenommen und ist mit dem Fall der Ölpreise ab 2014 deutlich sichtbar geworden. Zuletzt stiegen die Energieeinnahmen zwar wieder. Die Reserven des Finanzministeriums sind aber deutlich geschrumpft.

Der russische Staat muss seinen Bürgerinnen und Bürgern in Zukunft höhere Steuern und längere Lebensarbeitszeiten abverlangen, um die Stabilität der öffentlichen Kassen zu wahren. Für die paternalistische Sozialpolitik der vergangenen Jahre stehen weniger Mittel zur Verfügung, was dem russischen Regime die Legitimierung erschwert. Auch die künftige Finanzierung von Militär und Rüstungsgütern ist ungewiss. Gleichzeitig wirkt der Wettkampf um die Kontrolle der öffentlichen Ressourcen destabilisierend – gerade vor dem Hintergrund des drängender werdenden Problems der Nachfolge im Kreml.

Bis zur Präsidentschaftswahl 2018 hat die russische Führung auf harte Einschnitte bei wichtigen Klientelgruppen wie Rentnerinnen und Rentnern sowie dem Militär verzichtet. Stattdessen wurden über viele kleinere Stellschrauben zusätzliche Einkünfte generiert. Größtenteils gingen diese Maßnahmen allerdings auf Kosten zukünftiger Einnahmen. Die Haushaltsmittel wurden stärker in Moskau zentralisiert, während die öffentliche Kontrolle über das Budget schwächer geworden ist. Deutlich wird dies an der zunehmenden Intransparenz und Geheimhaltung in der Haushaltsplanung. Auch Schattenhaushalte außerhalb der Reichweite der Finanzverwaltung sind angewachsen. In diesem Spannungsfeld entzünden sich zunehmend Elitenkonflikte, die Risiken für Putins vierte Amtszeit mit sich bringen.

Yes, He Can: Trump Provokes a Trade War

SWP - Thu, 19/07/2018 - 00:00

The transatlantic trade dispute is escalating: After the United States (US) introduced additional tariffs on steel and aluminium, hectic negotiations began with the European Union (EU). First, the EU obtained a temporary derogation before increasing tariffs on a long list of particularly symbolic and politically sensitive products, such as orange juice and Harley-Davidson motorcycles. At the same time, the EU, in concert with other states, made the first move in a possible World Trade Organization (WTO) dispute procedure against the US. The US, in the meantime, has signalled the next round by deciding to examine options for tariffs on cars. Existing multinational rules leave only a limited scope for tariff increases, all of which bear the risk of further escalation. It would therefore be wise for the EU not to exhaust this leeway but to keep cool and stay liberal in its approach to trade.

Die Türkei nach den Wahlen: Alles wie gehabt und doch tiefgreifend anders

SWP - Thu, 19/07/2018 - 00:00

Die Gerechtigkeits- und Entwicklungspartei (AKP) von Staatspräsident Recep Tayyip Erdogan hat 2002 in der Türkei das Ruder übernommen. Seitdem war sie bei allen weiteren Urnengängen von vornherein als Sieger gesetzt. Doch vor dem letzten Wahltermin am 24. Juni 2018 glaubten Erdogans Konkurrenten erstmals, dass sie zumindest eine Chance hätten. Doch bei der Staatspräsidentenwahl war Erdogan bereits in der ersten Runde erneut erfolgreich. In der gleichzeitig stattfindenden Wahl zum Parlament gewann das von ihm angeführte Parteienbündnis die absolute Mehrheit.

Trotzdem ist nicht einfach alles wie gehabt. Langfristig wird sich auswirken, dass die Opposition einen Achtungserfolg errungen hat und künftig mit viel mehr Selbstvertrauen auftreten wird. Kurzfristig jedoch erleben wir die Gründung einer neuen Republik, die darauf ausgerichtet ist, die Türkei vom Westen unabhängig zu machen. Erschwerend kommt hinzu, dass die AKP jetzt ihre Macht in Parlament und Bürokratie mit der extremen Rechten teilen muss. In der Innenpolitik ist daher eine neue Stufe der Polarisierung und Radikalisierung wahrscheinlich. In der Außenpolitik ist mit einer Verhärtung von Ankaras Positionen zu rechnen: der EU und der Nato gegenüber, auf Zypern sowie im Streit mit Griechenland in der Ägäis. Gleichzeitig jedoch wird die Türkei bemüht sein, einen vollständigen Bruch zu vermeiden. Sie braucht den Westen, um sich gegen ihn zu stärken.

Israel kodifiziert den jüdischen Charakter des Staates

SWP - Thu, 19/07/2018 - 00:00
Das israelische Nationalstaatsgesetz ist nach langer Diskussion in vielen Punkten abgemildert worden. Mit der Stärkung des jüdischen Nationalstaatscharakters gegenüber grundlegenden demokratischen Prinzipien haben die Initiatoren ihr Ziel dennoch erreicht, meint Peter Lintl.

Brexit : un Royaume-Uni plus fort ou plus divisé ?

Institut Montaigne - Wed, 18/07/2018 - 18:51

En pleine négociation du Brexit, les ministres britanniques se sont finalement entendus pour signer un document précisant les intentions du pays face concernant le futur partenariat entre le Royaume-Uni et l’Union européenne. Trois jours après la publication de ce White Paper, le Secrétaire d’État pour la sortie de l’Union européenne (David Davis) et le Secrétaire d’État aux Affaires étrangères (Boris Johnson) démissionnaient. Georgina Wright, research…

L’équipe de France, «une équipe «africaine»? Non. Une source d’inspiration»

IRIS - Wed, 18/07/2018 - 14:54

Ainsi donc, l’équipe de Mbappé, Loris et Pogba ne serait pas française, mais «africaine»… Ce genre de remarques vous choque?

Il fallait s’y attendre. Le débat sur la présence de joueurs noirs au sein de l’équipe de France est assez ancien. Le tournant a eu lieu dans les 1970-1980, lorsqu’on est passé d’une ou deux individualités – comme le défenseur central Marius Trésor – à un bon tiers, voire la moitié de l’équipe d’origine africaine comme c’est le cas pour le onze victorieux de Moscou.

D’où viennent les critiques et les remarques acerbes? D’abord de la presse sportive italienne, toujours aussi imperméable à l’idée d’une équipe multiculturelle. Ensuite des médias des anciens pays communistes. Je me souviens d’un match joué en mars 2007 à Kaunas, en Lituanie. L’équipe de France y avait été accueillie par des supporters lituaniens criant «Bienvenue en Afrique», ce qui avait entraîné des sanctions de l’UEFA.

Souvenez-vous aussi des remarques faites, en 1998, par le leader du Front national, Jean-Marie Le Pen. Ce dernier avait alors jugé «artificiel de faire venir des joueurs de l’étranger et de les baptiser équipe de France», estimant qu’«on pourrait les appeler autre chose».

Cette équipe «Blanc-Black» est une spécificité française ?

Non. Depuis que Gerhard Schröder a introduit, en 1999, le droit du sol dans le Code de la nationalité en Allemagne, la Mannschaft s’est aussi ouverte aux joueurs issus de l’immigration. On a bien vu que le métissage était aussi de rigueur, lors de ce Mondial, pour l’Angleterre, la Belgique, le Portugal et… la Suisse, avec ces joueurs originaires du Kosovo. Les joueurs issus du Surinam ont aussi fait le bonheur des Pays-Bas.

Cette équipe de France «africaine» est celle d’un pays qui a eu un empire colonial sur le continent africain, et qui a gardé des liens étroits avec les ex-pays colonisés. Elle est le reflet d’une histoire avant d’être aujourd’hui le miroir des banlieues et des cités, comme on l’a beaucoup écrit.

L’Italie, terre d’émigration devenue terre d’immigration, n’a pas du tout vécu cela. Sa seule colonie africaine était l’Ethiopie. Idem pour l’Espagne, présente en Afrique dans le Sahara occidental. Le racisme sportif y reste donc beaucoup plus répandu. En Italie, Mario Balotelli s’est fait plusieurs fois traiter de singe sous le maillot national. Sans parler des refrains racistes en Europe centrale, où les opinions publiques sont chauffées à blanc sur la question des migrants.

Pour la France, ce métissage footballistique est une chance ?

Pour toute une partie du pays, à savoir celle issue de l’immigration, c’est un formidable motif de fierté. Je pense évidemment à ces villes de banlieue dont plusieurs joueurs sont originaires, et qui sont d’ordinaire méprisées, considérées comme des problèmes ou des abcès. Pour les jeunes de ces cités, voir les visages de leurs anciens copains de stade Kylian Mbappé ou Samuel Umtiti projetés sur l’Arc de triomphe, c’est une sacrée raison de retrouver confiance. C’est aussi la magie unique du foot. On s’identifie à une équipe, à une nation. C’est une source d’inspiration, et c’est très bien comme ça. C’est quand même très différent d’un pilote de formule 1 originaire des beaux quartiers.

«Blanc-Black» plutôt que «Black-Blanc-Beur»: n’est-ce pas la grande différence avec l’équipe championne du monde en 1998 ? Pourquoi les «beurs» ont-ils disparu? On a aussi noté qu’en entrant ou en sortant du stade, plusieurs joueurs noirs font le signe de croix…

L’équipe de 1998 n’était pas «Black-Blanc-Beur». Le seul beur était Zinédine Zidane! Les joueurs d’origine africaine étaient bien plus nombreux. J’ai même retrouvé une autre statistique: en 2002, l’équipe de France brièvement entraînée par Jacques Santini comptait neuf joueurs «africains» sur onze! Donc l’appellation «Blanc-Black» correspond bien plus à la réalité.

Sur la démonstration des signes religieux, vous avez raison: elle est devenue plus visible. Mais tout, dans le football, est devenu plus démonstratif, à commencer par la célébration des buts! L’équipe victorieuse à Moscou compte plusieurs musulmans: Paul Pogba, Adil Rami, N’Golo Kanté. On n’est donc pas face à une équipe chrétienne évangéliste, comme certains voudraient l’affirmer. Sur ce plan, l’équipe brésilienne est bien plus «typée».

Sauf que Karim Benzema n’a pas été sélectionné. Et que ses fans crient à la discrimination ethnique, voire religieuse.

Si Benzema avait joué en Russie, tous ses faits et gestes auraient à coup sûr été épiés. Mais ceux qui attribuent la non-sélection de Benzema à du racisme ont complètement tort. Didier Deschamps ne l’a pas retenu pour une question d’équilibre du groupe. Tout comme Aimé Jacquet avait, en 1996, renoncé à sélectionner Eric Cantona, qui n’est pas musulman.

Marine Le Pen a chaudement félicité l’équipe de France, sans la moindre référence aux origines des joueurs. L’extrême droite française ne joue plus la carte raciale ?

Une partie de l’extrême droite, sa frange la plus identitaire, fulmine en cachette. Logique. En plus de ne pas lui plaire, cette équipe multiculturelle est une très mauvaise nouvelle politique tant elle démontre la capacité de la France à dépasser ses clivages. L’équipe «africaine» est le reflet d’une France rejetée par ces électeurs-là, même lorsqu’elle gagne.

L'Europe ne doit pas se montrer naïve avec la Chine

Institut Montaigne - Wed, 18/07/2018 - 12:23

Pékin ne cesse d'affirmer sa puissance, sur les plans diplomatique, économique et militaires. L'Europe doit en tenir compte.

Alors que l'Union européenne et la Chine se sont rencontrées à la mi-juillet à Pékin sur fond de guerre commerciale sino-américaine, quelques commentaires surprenants ont parsemé la presse française, ces dernières semaines, sur le thème des alliances : selon certains commentateurs, ce serait…

Sommet d’Helsinki : un tournant pour les relations russo-américaines ?

IRIS - Wed, 18/07/2018 - 11:19

Donald Trump et Vladimir Poutine se sont rencontrés lundi dernier pour leur premier sommet bilatéral à Helsinki en Finlande. L’événement était fortement attendu afin de renouer les relations entre les États-Unis et la Russie, « au plus bas niveau historique » selon le président américain. Du dossier ukrainien au projet russe Nord Stream 2, en passant par les sanctions commerciales américaines, de nombreux dossiers attisent les tensions entre les deux pays. L’analyse de Jean de Gliniasty, ancien ambassadeur en Russie et directeur de recherche à l’IRIS.

Que doit-on retenir de la rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump ? Était-elle historique ?

L’avenir dira si cette rencontre peut être jugée historique. La volonté de Donald Trump de se donner une marge de manœuvre afin de relancer les relations avec la Russie a permis la tenue de leur premier sommet bilatéral. Depuis l’affaire des accusations d’ingérences russes dans les élections présidentielles américaines, les relations entre les deux pays étaient dans une impasse totale sur une grande partie des dossiers. Le contexte intérieur ne permettait pas à l’administration américaine d’entamer une reprise de dialogue, et sa capacité de négocier était fortement réduite.

Cette relation, malgré la méfiance réciproque, est indispensable pour la stabilité du monde. La question est de savoir si cette rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine donnera des résultats, il est encore trop tôt pour le dire, surtout que l’essentiel de la rencontre a eu lieu en tête à tête. Il n’est en tous cas pas certain que le président américain ait obtenu l’espace de manœuvre qu’il souhaitait dans sa relation avec la Russie. En effet, les prises de position de Donald Trump lors du sommet ont suscité des réactions hostiles du côté américain, y compris de la part de ses alliés républicains, ce qui pourrait ralentir une reprise saine du dialogue avec Moscou.

Quels ont été les principaux sujets discutés durant la rencontre ? Qu’en est-il de la question militaire ?

À la veille du sommet à Helsinki, les deux pays s’étaient accordés pour aborder l’ensemble des sujets les concernant, de la sécurité à la politique extérieure en passant par les sanctions commerciales. Dans un contexte où les relations américano-russes sont dans l’impasse, les discussions entamées durant le somment nécessiteront d’être poursuivies.

La politique étrangère des deux États a été l’une des thématiques discutées durant la rencontre. Concernant l’Ukraine, les possibilités de manœuvre sont réduites, la position russe étant focalisée depuis de nombreuses années sur l’annexion de la Crimée. Toutefois, un point de rencontre s’est établi sur le dossier syrien, concernant la sécurité d’Israël à laquelle tant les Américains que les Russes sont attachés. Cela pourrait donner lieu à une sorte d’accord avec l’objectif d’écarter les forces iraniennes positionnées aux frontières israéliennes. Concernant l’Iran et l’accord nucléaire, la possibilité de négociation est très limitée. Le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov, avait déclaré à la veille de la rencontre que ce dossier serait l’un des plus difficiles, l’Iran étant un important partenaire de la Russie en matière de coopération économique et politique, ce qui n’est pas le cas des États-Unis.

La question primordiale des sanctions commerciales a vraisemblablement été également à l’ordre du jour. En effet, la précarité instaurée par la loi CAATSA (« contre les adversaires de l’Amérique ») par le gouvernement Trump – visant à punir la Russie pour ses interventions militaires extérieures – impacte les relations commerciales avec Moscou. De plus, l’executive order du mois d’avril 2018 permet au pouvoir exécutif américain de décider si une transaction commerciale en lien avec la Russie, dans n’importe quel endroit dans le monde, avec n’importe quel citoyen et entreprise, peut être considérée comme nuisible aux intérêts des États-Unis. Cette décision a introduit un tel élément de fragilité dans le commerce extérieur russe, notamment sur le commerce de l’acier, que le Kremlin a dû souhaiter négocier une sorte de modus vivendi sur le régime et l’application des sanctions américaines.

Enfin, la question militaire a été au centre de la rencontre. Des accusations réciproques entre les deux camps sont source de tensions depuis de nombreux mois et renforcent la méfiance. Ces accusations concernent les manœuvres et les déploiements des forces de l’OTAN dans les pays baltes, et éventuellement en Pologne, qui les rapprochent de la Russie, réponse à la présence de plus en plus forte des forces russes dans la Baltique. Il y a aussi la question de la prolongation des Accords Start, des mesures de confiance en Europe, des forces nucléaires de portée intermédiaire et du déploiement des missiles russes Iskander à Kaliningrad. Il semble bien que les chefs d’État-Major aient commencé à travailler sur ces sujets.

Le président russe a suggéré une coopération avec les États-Unis dans le domaine du pétrole et du gaz. Cela vous semble-t-il envisageable ? Qu’en est-il du transit du gaz russe par l’Ukraine ?

La question énergétique est un élément nouveau dans le cadre des relations américano-russes, et pourrait être une des avancées de ce sommet. Ce sont des questions à la fois commerciales et politiques. Le principal enjeu est la construction de Nord Stream 2 (le doublement de Nord Stream 1) qui conduirait à court-circuiter complètement le transit du gaz à travers l’Ukraine, projet auquel les États-Unis sont opposés, car il impacterait négativement les intérêts ukrainiens. Or, une partie de l’économie du pays est basée sur ces droits de transit. Afin de trouver une solution à ce dossier, Vladimir Poutine a repris une idée mise en avant par la chancelière Angela Merkel, qui consisterait à maintenir la construction de Nord Stream 2, tout en s’engageant de garder un transit résiduel du gaz de l’Ukraine vers l’Europe afin de préserver l’économie ukrainienne. Le fait que Vladimir Poutine tienne compte de ce projet montre qu’une voix d’accord reste possible pour la construction de Nord Stream 2.

Dans les faits, il y a une réelle concurrence directe entre Moscou et Washington sur la question du gaz. Les États-Unis sont dorénavant les premiers producteurs de gaz mondial, et cela grâce au développement du gaz de schiste. Les Américains commencent à exporter leur gaz sous forme de gaz naturel liquéfié, légèrement plus cher que le gaz naturel, mais qui ne nécessite pas la construction de gazoducs coûteux. Le gaz liquéfié commence à être un concurrent direct du gaz naturel russe. Dès lors, il pourrait y avoir une sorte de répartition du marché européen du gaz entre les États-Unis et la Russie, voire la reconnaissance d’une certaine complémentarité, qui permettrait peut-être d’apaiser les tensions entre ces deux puissances énergétiques.

Quel est le prix moyen d’un disque dur externe 1To ?

RMES - Wed, 18/07/2018 - 10:33

Comme vous le savez sans doute, un disque dur externe est un dispositif électronique qui vous permet de stocker plus de données, afin de ne pas les perdre. Les disques durs externes présentent plusieurs avantages. Ils sont amovibles, légers et ils ont la faculté d’emmagasiner une quantité importante de données.

Cependant, tous les disques durs externes n’ont pas la même taille. On distingue donc les disques de 500Go, 1To et 2To. Parfois, la taille peut aller jusqu’à 8To. Pour ce qui nous intéresse ici, ce sont les disques durs externes de 1To. En effet, les prix de ces périphériques varient en fonction de la marque. Néanmoins, pour déterminer le prix, nous allons nous baser sur la taille. Suivez donc !

Les prix des disques durs 500Go

On ne peut pas dire que les disques durs externes de 500Go, sont les plus petits disques durs externes qui existent, et ce, en matière de capacité ou de taille. En effet, on note bien l’existence des disques durs externes de 256Go, 100Go ou encore 60Go. Pour ces petites tailles, le prix varie entre 20 et 50 €.

Cependant, il est assez rare de trouver des disques durs externes d’une telle capacité. On peut donc considérer les disques durs externes de 500Go, comme les disques durs externes ayant une capacité convenable. Leur prix, bien entendu, varie en fonction de la marque, et de la qualité.

Malgré ces critères, ont dénote quand même, qu’ils coûtent plus de 50 €. Ainsi, pour vous procurer un disque dur externe de 500Go, il va falloir prévoir en moyenne 70 €.

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Les prix des disques durs 2To

Il faut admettre qu’un disque dur de 2To, est un disque d’une grande capacité, par conséquent le prix est assez élevé. Cependant, rassurez-vous, un tel disque dur vaut sont prix. Pour ce qui est des marques, vous pouvez opter pour un WD ou un Seagate. Une telle capacité, vous permet en général, de stocker des fichiers assez lourds, tels que les vidéos en HD, ou en version Blu-Ray.

De plus, si vous désirez posséder des disques durs externes, que vous aurez la possibilité d’utiliser sur le long terme, il est conseillé d’y mettre le prix. Ils coûtent en moyenne 150 €. Néanmoins faites attention ! Il s’agit là, en effet, des prix des disques durs externes normaux. En réalité, les disques durs externes SSD coûtent considérablement plus cher que ceux-là.

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Le prix moyen d’un disque dur 1To

Les disques durs externes de 1024Go, sont des disques d’une capacité relativement grande, par rapport aux disques durs externes de 500Go. Par conséquent, il est tout à fait naturel qu’ils soient beaucoup plus chers que ces derniers. En plus, ils ont la capacité de vous aider à transporter vos données, où que vous le désirez.

Pour ce qui est du prix, il faut prévoir au moins 100 €. Cependant, il n’est pas rare de voir des disques durs externes de 1To, qui coûtent dans les 120 €. De plus, un tel prix vous garantit une bonne qualité d’utilisation. Vous devriez donc faire attention aux disques durs externes qui ont un prix inférieur à ceux-là.

Crédits : dd-externe.com

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