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La Commission a proposé le 14 février de nouveaux objectifs de réduction des émissions pour les camions et autobus. En 2030, leurs niveaux d'émissions de CO2 devront être inférieurs de 45% à ceux de 2019, de 65% en 2035 et de 90% en 2040. Les bus urbains devront être à émissions nulles d'ici 2030.

Afin de répondre aux conséquences économiques et sociales de la pandémie de Covid-19, l'Union européenne a mis en place un fonds de relance de 672,5 milliards €. Le 17 février, la Commission a rendu une évaluation préliminaire positive de la troisième demande de paiement de l'Espagne pour un montant de 6 milliards €. La Fondation vous propose une carte interactive des plans pays par pays, pour en connaître les montants, les calendriers.

La présidente de la Commission a présenté le 15 février un projet de nouvelles sanctions contre la Russie qui interdira l'exportation de biens technologiques et industriels pour un montant de 11 milliards €. Il comporte une extension du régime de sanctions à sept entités iraniennes pour la vente de biens à usage civil et militaire, notamment les drones.

Le 16 février, les députés européens ont adopté une résolution visant à accroître le soutien militaire à l'Ukraine, notamment la livraison de munitions. Ils ont également exhorté les États membres à approuver le dixième paquet de sanctions proposé par la Commission qui interdira l'exportation de biens technologiques industriels vers la Russie. Dans une autre résolution, ils ont demandé la libération d' Alexeï Navalny et d'autres prisonniers politiques en Russie.

La Commission a proposé le 14 février d'intégrer l'Ukraine à la zone d'itinérance de l'Union européenne. Les Ukrainiens ne devront plus payer de frais supplémentaires pour utiliser leur téléphone portable lorsqu'ils se déplaceront dans l'Union, et les Européens bénéficieront des mêmes droits lorsqu'ils se rendront en Ukraine.. La mesure doit maintenant être approuvée par le Conseil.

Le FMI a conduit une mission avec les autorités ukrainiennes pour décider d'un potentiel soutien économique à l'Ukraine. " Les services du FMI et les autorités ukrainiennes sont parvenus à un accord " qui " ouvre la voie à l'ouverture de discussions sur un programme à part entière soutenu par le FMI ", a indiqué l'institution. Cet accord doit désormais être approuvé par la direction du FMI.

L'ONU estime que 5,6 milliards $ sont nécessaires pour répondre aux besoins humanitaires en Ukraine. 3,9 milliards $ sont requis pour aider 11 millions de personnes en Ukraine et l'agence de l'ONU pour les réfugiés recherche 1,7 milliard $ pour aider 4,2 millions de réfugiés.

Le 20 février, le président américain Joe Biden a effectué une visite surprise à Kiev et a affiché son soutien à Volodymyr Zelensky. Le Premier ministre suédois, Ulf Kristersson, s'est rendu à Kiev, le 15 février, afin de réaffirmer le soutien de la Suède à l'Ukraine et aborder la question de la candidature de l'Ukraine à l'Union européenne ainsi que celle de la reconstruction du pays. Le 17 février, le Premier ministre néerlandais Mark Rutte était aussi à Kiev pour notamment discuter des prochaines livraisons d'armes à l'Ukraine.

Le 14 février, le président letton, Egils Levits, s'est adressé au Parlement européen à Strasbourg. Il a appelé l'Europe à juger les crimes de la Russie et à donner un avenir européen à l'Ukraine. Il a également appelé à une "solution politique" pour les défis posés à l'État de droit en Europe qui pourraient amener à "l'affaiblissement ,voire la perte complète de la démocratie elle-même".

Les députés ont adopté e 14 février, par 340 voix, contre 279 et 21 abstentions, la législation visant à réduire de 100 % les émissions de CO2 des voitures et camionnettes neuves d'ici 2035 par la fin des moteurs thermiques. Un objectif intermédiaire de réduction des émissions est fixé à 55% pour les voitures et 50% pour les camionnettes d'ici 2030. Le texte doit être adopté par le Conseil. Ils ont aussi voté en faveur de l'intégration d'objectifs énergétiques aux plans de relance nationaux.

Les députés européens ont adopté une position le 15 février concernant le règlement sur les semi-conducteurs (Chips Act) et sont favorables à la mise en place d'un mécanisme d'intervention en cas de pénurie afin de sécuriser l'approvisionnement des semi-conducteurs. Le 16, ils ont adopté une résolution appelant la Commission à préparer des plans de réinstallation des industries en Europe particulièrement dans le domaine des technologies stratégiques.

En réponse aux allégations de corruption, les députés européens ont demandé le 16 février la mise en œuvre de réformes supplémentaires pour la transparence et l'intégrité, en particulier l'élaboratio d'un organe d'éthique indépendant. Ils ont voté en faveur de sanctions financières en cas d'infractions, d'interdiction d'activité rémunérée pouvant créer un conflit d'intérêt, de contrôle des déplacements payés par l'institution ou des réunions de travail avec des diplomates de pays tiers. Ils ont aussi confié à la commission spéciale sur l'ingérence étrangère la tâche de recenser les lacunes des règles touchant à la transparence, l'intégrité et la lutte contre la corruption.

Le 14 février, les députés européens ont approuvé la mise en place du nouveau réseau de satellites de télécommunications européens IRIS². Cette "infrastructure de résilience, d'interconnectivité et de sécurité par satellite" sera active en 2024 grâce à un budget de 2,4 milliards €. Elle devrait permettre une meilleure autonomie pour les communications gouvernementales sécurisées mais aussi pour les communications par satellites de la société civile. Le projet doit être approuvé par le Conseil.

Les députés européens ont adopté le 14 février deux propositions qui invitent à simplifier la participation aux élections européennes ou locales des citoyens européens qui résident dans un autre État membre.

Les députés ont appelé l'Union le 15 février à ratifier la Convention d'Istanbul sur la prévention et la lutte contre la violence à l'égard des femmes et ont exhorté les six Etats membres qui ne l'ont pas fait (Bulgarie, République tchèque, Hongrie, Lettonie, Lituanie et Slovaquie), à la ratifier. Ils ont adopté les priorités de l'Union pour la prochaine session de la commission de la condition de la femme des Nations unies.

Les ministres de l'Économie et des Finances, réunis le 14 février, ont discuté de l'état d'avancement des propositions législatives en matière de services financiers, de l'impact des sanctions contre la Russie. Ils ont adopté leur position en vue de la réunion ministérielle du G20 les 24 et 25 février. Par ailleurs, ils ont révisé la liste des juridictions non-coopératives en matière fiscale pour y ajouter le Costa Rica, les Îles Marshall, les Îles Vierges britanniques et la Russie, et renouvelé les mesures restrictives à l'égard du Zimbabwe jusqu'au 20 février 2024.

Les ministres des Finances de la zone euro ont discuté le 13 février des développements des marchés de l'énergie et se sont engagés à poursuivre les efforts de diversification des sources et de réduction de la consommation. Ils ont fait un point sur les évolutions du marché du travail et ont échangé au sujet des perspectives macroéconomiques et financières et de la coordination des politiques en la matière.

La Commission a envoyé au Conseil, le 17 février les projets de décisions relatives à la signature et à la conclusion d'un accord commercial entre l'Union européenne et la Nouvelle-Zélande. Il supprimera les droits de douane sur la plupart des exportations européennes en Nouvelle-Zélande et protégera plus de 2 000 produits agricoles sensibles européens.

Les députés européens ont adopté le 16 février leurs recommandations annuelles à la BCE, l'appelant à davantage coordonner les politiques budgétaires et monétaires pour lutter contre l'inflation, en insistant sur la nécessité d'intégrer les objectifs de la lutte contre le changement climatique à la politique monétaire. La présidente de la BCE, Christine Lagarde, a confirmé que l'institution relèvera à nouveau ses taux directeurs de 50 points de base en mars compte tenu des pressions sur les prix.

À l'occasion d'une conférence à Londres le 16 février, Fabio Panetta, membre du directoire de la BCE, a fait un point sur la politique monétaire après le choc énergétique, indiquant que l'inflation de l'énergie a ralenti plus que prévu en décembre. Il a plaidé en faveur d'un assouplissement de la politique monétaire et d'une hausse des taux d'intérêt par petits paliers pour lutter contre l'inflation sans freiner l'activité économique.