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Afrique

Ituri : l’armée et la MONUSCO appelées à travailler ensemble pour protéger Komanda contre les forces négatives

Radio Okapi / RD Congo - Sat, 25/09/2021 - 19:33


Les députés nationaux de l’Ituri invitent les Forces armées de la RDC (FARDC) et la MONUSCO à travailler ensemble et à tout mettre en œuvre pour que la localité de Komanda ne tombe pas entre les mains des forces négatives. Pour l’élu de Bunia, Jackson Ausse, Komanda est une localité stratégique qui relie par route les villes de Beni au Nord-Kivu, Bunia et Kisangani en Ituri.


Il indique que la localité de Komanda est un lieu où plusieurs déplacés se réfugient.

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Éliminatoires-Mondial 2022 (F) : la RDC battue par le Cameroun à Kinshasa

Radio Okapi / RD Congo - Sat, 25/09/2021 - 19:07


Les Léopards dames U-20 de la RDC ont été battues par les Lionnes Indomptables du Cameroun U-20, samedi 25 septembre au stade des Martyrs, en match aller du second tour des éliminatoires du mondial de la spécialité prévue au Costa Rica en 2022.


Les buts des Camerounaises ont été marqués par Jennifer Blandine Aboudi Assongma (28'), Mana Lamine (45'), Thade brenda Ebika (58') et Annie Felicia Toutina Enganemben (86').


Les Congolaises qui ont été dominées toute la rencontre, seront obligées de remonter la pente dans deux semaines à Yaoundé.

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Le Pr Bertrand MBATCHI, Secrétaire général du CAMES, est décédé ce 25 septembre 2021

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sat, 25/09/2021 - 18:03

Le Professeur Bertrand MBATCHI, Secrétaire général du Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur (CAMES) est brutalement décédé ce 25 septembre 2021 à Ouagadougou (siège de l'institution) des suites de maladie. De nationalité gabonaise, le Pr MBATCHI, d'origines gabonaise, était en poste au CAMES depuis le 1ᵉʳ août 2011.

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Au Maroc, la découverte pleine de promesses d'outils de couture préhistoriques

RFI /Afrique - Sat, 25/09/2021 - 17:29
Une équipe internationale d'archéologues a découvert au Maroc des outils de couture en os préhistoriques, qui pourraient permettre de comprendre les origines des comportements modernes chez l’Homo sapiens.
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Lutte contre le Covid-19 : L'ambassade des Etats-Unis d'Amérique organise une journée de vaccination

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sat, 25/09/2021 - 17:28

L'ambassade des Etats-Unis d'Amérique au Burkina Faso organise, ce samedi 25 septembre 2021, une journée de vaccination contre le covid-19 au profit des personnes de plus de 18 ans. 2 000 doses de vaccins Johnson& Johnson Janssen sont disponibles pour cette journée et ceux qui ont plus de 18 ans peuvent s'y rendre pour se faire vacciner. Le financement de cette campagne est assurée par l'USAID à travers HP+ /Burkina Faso.

Le parking de l'ambassade des Etats-Unis d'Amérique a été transformé, ce 25 septembre 2021, en un grand centre de vaccination contre le covid-19. Plusieurs dizaines de personnes de plus de 18 ans y ont fait le déplacement pour se faire vacciner à l'occasion de la Journée de vaccination contre le covid-19 initiée par l'ambassade. Zénabou Zongo, ménagère fait partie de ceux-là.

Zénabou Zongo affirme se sentir bien après avoir reçu le vaccin

Après avoir rempli toutes les formalités, elle reçoit sa dose unique du vaccin Johnson& Johnson. Et quelques minutes plus tard, Mme Zongo affirme se sentir bien. Pourquoi s'est-elle fait vacciner ? A cette question, elle répond que c'est pour sa santé et celle de ses proches, mais aussi par conviction religieuse qu'elle a décidé de sauter le pas de la vaccination.

Elle remercie d'ailleurs l'ambassade des Etats-Unis pour l'initiative. « Je suis citoyenne burkinabè et ma conviction religieuse est que j'obéisse à la loi de mon pays et de me faire vacciner. C'est aussi pour ma santé et celle de mes proches. C'est vraiment noble que l'ambassade se soucie de la santé de la population burkinabè. C'est une initiative à saluer et nous leur disons merci pour ce qu'ils ont fait pour la population burkinabè », a-t-elle laissé entendre.

Des dizaines de personnes ont fait le déplacement à l'ambassade des Etats-Unis pour se faire vacciner contre le covid-19

Expression de la solidarité

A en croire Sandra Clark, ambassadrice des Etats-Unis au Burkina Faso, « C'est ensemble que nous pouvons vaincre la pandémie du covid-19 et que nous pouvons surmonter ce défi qui a fait tant de mal dans le monde ». C'est fort de cette conviction que cette journée de vaccination a été initiée. Elle vise à soutenir les efforts du ministère de la Santé dans la lutte contre le covid-19. Et c'est d'ailleurs dans le cadre de ce soutien que son pays a offert plus de 300 000 doses du vaccin Johnson& Johnson Janssen au Burkina Faso.

« Cette journée vise à soutenir les efforts du ministère de la Santé » a affirmé Sandra Clark, ambassadrice des Etats-Unis d'Amérique

La campagne se déroule grâce à l'appui financier de l'USAID, à travers HP+/ Burkina Faso. Elle a lieu au niveau de l'ambassade des Etats Unis d'Amérique au profit des travailleurs de l'ambassade et leur famille ainsi que les populations environnantes.
Le secrétaire général du ministère de la Santé, Dr Wilfrid Ouédraogo, représentant le ministre de la Santé, a pour sa part salué l'initiative de l'ambassade qui témoigne selon lui, de la solidarité du peuple américain à l'endroit du peuple burkinabè. « Le gouvernement américain appuie la vaccination contre le covid-19 au Burkina Faso, non seulement à travers l'initiative COVAX, mais aussi à travers un partenariat bilatéral, en témoigne les 302 000 doses du vaccin du groupe Johnson and Johnson reçues par notre pays, dont 85% ont déjà été consommés », a-t-il indiqué.

Dr Wilfrid Ouédraogo, SG du ministère de la Santé a souligné que cette journée de vaccination est l'expression de la solidarité du peuple américain à l'endroit du peuple burkinabè

Il a rappelé qu'avec 234 490 personnes vaccinées à la date du 21 septembre 2021, le Burkina Faso est loin d'avoir atteint la cible d'au moins 10% des populations les plus vulnérables vaccinées. Le nombre de personnes vaccinées pour le moment représente en effet 2,34% de la cible nationale. Il se dit donc convaincu que cette journée de vaccination à l'ambassade contribuera à l'atteinte des objectifs.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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Cabo Delgado: les présidents rwandais et mozambicain font un premier bilan de l’opération

RFI /Afrique - Sat, 25/09/2021 - 16:03
En visite au Mozambique, le président rwandais Paul Kagame a tenu ce samedi 25 septembre une conférence de presse avec son homologue et hôte, Filipe Nyusi. Cette visite, qui s'est terminée ce samedi soir, fait suite à l'envoi de plusieurs centaines de soldats rwandais qui ont appuyé avec succès l’armée mozambicaine contre l’insurrection des jihadistes d’Ansar al-Sunna dans le Cabo Delgado.
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Burkina/vie politique : « Celui qui veut partir au MPP peut y aller, le CDP n'est pas à vendre » (secrétariat des jeunes du CDP)

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sat, 25/09/2021 - 15:15

C'est dans une atmosphère tendue que s'est tenue, jeudi 23 septembre 2021 au siège national du parti, une conférence de presse des jeunes du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) sur la situation nationale.

Alors que la conférence venait de démarrer, la déclaration liminaire est interrompue par de jeunes militants qui, visiblement, ne partagent pas le contenu de cette déclaration qui était en train d'être livrée aux journalistes.

Selon les explications du responsable des jeunes de l'arrondissement N°4 de Ouagadougou, Boukary Compaoré, les conférenciers se sont retrouvés avec deux déclarations. Une déclaration rédigée par les jeunes du parti CDP et une autre reçue de la part du président du parti. C'est ainsi qu'un des groupes, qui aurait plutôt souhaité qu'on livre la déclaration du président du parti, s'est opposé à la lecture de la déclaration qu'il ne partageait pas. S'en est suivie une bagarre entre les deux groupes à maintes reprises (au moins trois fois de suite).

Boukary Compaoré, responsable des jeunes (CDP) de l'arrondissement N°4 de Ouagadougou

Dans un premier temps, il y a eu une atmosphère électrique, les deux groupes s'invectivant et se traitant de tous les noms d'oiseaux. Ensuite, les membres d'un des groupes bandent les muscles, tentant de vider l'autre groupe des lieux. Il a fallu l'intervention des éléments de la police, qui étaient positionnés à l'entrée et dans la cour du siège national, pour limiter les dégâts.

Par la suite, l'un des groupes a pu reprendre la conférence de presse. Elle a principalement porté sur la situation nationale, notamment l'actualité sécuritaire, la réconciliation nationale, etc. Selon le porte-parole de ces jeunes, Adama Tiendrébéogo, par ailleurs secrétaire national chargé des jeunes du CDP, le Burkina Faso aujourd'hui est à l'image de l'Afghanistan.

Pour lui, le pays est pris en tenaille d'est en ouest, du nord au sud, par des hommes armés non identifiés (HANI). « Cette incapacité du MPP (parti au pouvoir, NDLR) à faire face au terrorisme, endeuille de nombreuses familles chaque jour », a-t-il dénoncé.

Sur le plan de l'employabilité des jeunes, il est ressorti que le taux de chômage est alarmant ; d'où l'urgence de se demander « où sont passés les milliers d'emplois promis pendant la campagne électorale ? »

« Il n'y a pas d'accompagnement conséquent à l'égard de la jeunesse entreprenante, pas de suivi, ni de formation, et pendant ce temps, chaque année, le constat est fait sur la réduction des postes à pourvoir dans la fonction publique, alors que le nombre des diplômés augmente. Le Burkinabè se sent volé, pillé, arnaqué avec des mauvaises qualités d'exécutions des marchés publics », dénonce Adama Tiendrébéogo.

Adama Tiendrébéogo, porte-parole des jeunes (CDP)

La jeunesse du CDP exprime aussi son désaccord face à la fermeture du lycée Philippe Zinda Kaboré. Car estime-t-elle, c'en est de trop. C'est pourquoi, elle réaffirme son soutien aux élèves, aux éducateurs, aux parents d'élèves ainsi qu'aux syndicats pour la réouverture immédiate dudit lycée pour l'année académique 2021-2022.

Le président du parti CDP est-il à la solde du président Kaboré ? Avez-vous cette impression surtout qu'en tant que CFOP (Chef de file de l'opposition politique), Eddie Komboïgo ne semble pas batailler pour les exilés ? En réponse à ces questions, Abdoul Karim Bagagnan dit "Lota", quatrième secrétaire national chargé des jeunes du CDP, s'est dit frustré quand il entend partout des hommes et femmes dire qu'il n'y a plus d'opposition au Burkina Faso.

A l'en croire, Blaise Compaoré est le seul et unique président du parti CDP. « Il y a des militants qui sont CDP dans la journée et MPP la nuit. Aucun responsable du CDP ne lutte pour son retour. Aujourd'hui, Bénéwendé Stanislas Sankara lutte pour le retour de Yacouba Isaac Zida et non pas pour celui de Blaise Compaoré. Mais, nous, jeunes, nous allons nous battre pour le retour du père du CDP », a-t-il déclaré.

« Nous avons reçu l'ordre de mettre fin à la conférence et d'évacuer les lieux », a finalement interrompu un des policiers, au moment où le groupe resté pour poursuivre sa déclaration répondait aux questions des journalistes.

Pour le groupe animateur de la conférence, cet ordre émane du président Eddie Komboïgo et montre qu'il veut liquider le CDP au profit du pouvoir. Ce à quoi ces jeunes disent s'opposer. « Celui qui veut partir au MPP peut y aller, le CDP n'est pas à vendre. Jamais ! », ont conclu les mécontents.

Dofinitta Augustin Khan
Lefaso.net

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Prolongement du congé de maternité à six mois : « Les plus grandes oppositions viennent de la gent féminine », selon Salif Ouédraogo

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sat, 25/09/2021 - 14:38

Au Burkina, le congé de maternité est de trois mois, dont au plus tôt huit semaines (deux mois) et au plus tard quatre semaines (un mois) avant la date présumée de l'accouchement. Passé ce temps de repos, la femme qui vient de donner la vie repart travailler. Et ce, peu importe si l'accouchement a été traumatisant ou si l'enfant n'est pas en bonne santé. Profitant de la révision en cours du Code du travail, un groupe de jeunes militants en faveur d'une maternité paisible a lancé une pétition pour le prolongement du congé à six mois pour les femmes qui le désirent et un mois pour les hommes. Salif Ouédraogo, connu sous le pseudonyme de Ackermann Ouédraogo, est un membre actif de ce groupe. Il a invité les femmes, surtout celles qui sont réticentes, à y adhérer massivement lors d'un entretien accordé à notre média, le mercredi 23 septembre 2021 à Ouagadougou.

Lefaso.net : D'où est venue l'idée de lancer une pétition pour le prolongement du congé de maternité à six pour les femmes qui le désirent ?

Salif Ouédraogo : Cette initiative prend racine dans un constat qui est celui que la femme est toujours stressée à l'idée de repartir travailler après son congé de maternité qui dure théoriquement trois mois. Pas un stress du fait qu'elle ne veut pas retourner au travail, mais un stress du fait que le temps n'a pas suffi soit pour s'accommoder de cette nouvelle situation, soit pour s'habituer à ses nouvelles responsabilités, soit parce que la quiétude que l'enfant devrait avoir quand on n'est pas là n'est pas bien établi. Le résultat de tout cela, ce sont des femmes qui repartent au boulot mais qui ne sont pas à 100% au boulot. On a pensé qu'il serait bien que ces conditions, qui sont déjà bonnes, soient revues afin qu'elles (les femmes) puissent avoir une meilleure quiétude après une naissance qui est un évènement assez particulier dans la vie d'une femme.

Concrètement, quelles sont les causes que vous défendez ?

Notre combat se décline en trois points. Le premier point rejoint le déclenchement du congé de maternité. La loi voudrait que la femme parte obligatoirement en congé de maternité huit semaines au plus tôt et au plus tard quatre semaines avant la date probable de la délivrance. Ce qu'on aurait souhaité, c'est que ça ne soit pas systématique, parce que toutes les femmes ne sont pas logées à la même enseigne.

Elles ne portent pas leur grossesse de la même manière. Leurs organismes ne réagissent pas de la même manière. L'idéal serait que ce congé soit déclenché par un avis médical. Le second point, c'est qu'on permette à la femme d'avoir le choix entre le congé tel qu'il est appliqué présentement, qui est de trois mois, et un congé de six mois. La communication qui est passée, les gens ont cru comprendre que l'idée c'était que le congé de maternité soit prolongé à six mois. Oui, il y a cet aspect mais il y a deux volets. Il y a le volet prolongement de trois à six mois, et le volet choix. La femme, en fonction de sa condition (physique, sanitaire, professionnelle) pourra choisir entre trois ou six mois de congé. Le troisième point concerne les hommes.

L'arrivée d'un nouveau-né est une situation qui concerne les deux parents. Le premier mois de l'arrivée d'un bébé est une galère pour les parents. On a souhaité que ce qui est déjà fait, qui est une autorisation de trois jours qu'on accorde au papa pour rester auprès de sa famille afin de gérer certaines formalités administratives, soit prolongé à un mois. Cela lui permettra également de construire un lien avec l'enfant, parce que l'enfant a déjà un lien avec la maman.

Vous avez lancé une pétition pour l'allongement du congé de maternité à six mois afin de présenter le projet à l'Assemblée nationale. Est-ce que vous pouvez nous dresser le bilan à ce jour ?

Cette pétition se porte bien. Au moment où je vous parle, nous sommes à 12 865 signatures pour un objectif de 15 000.

Est-ce que vous êtes optimiste quant à l'adoption de cette initiative par l'Assemblée nationale ?

Comme dans toute chose dans laquelle on s'engage, on part du principe qu'on va réussir. Nous sommes dans cette dynamique. Le fait qu'on en parle, c'est déjà une victoire ; que des gens prennent le temps d'échanger là-dessus, cela signifie que c'est un sujet qui a de la valeur. Le défi, c'est de travailler à convaincre les gens qu'on peut le faire. Six mois, ça peut paraître beaucoup, mais si ça se fait ailleurs, nous aussi on peut le faire. C'est juste une question de volonté et de recherche du bien-être de la femme et de l'enfant. Soit on résout le problème maintenant, soit on le résout plus tard. Qu'est-ce qu'on essaie de résoudre ? Les absences répétées quand la femme reprend le travail, les maladies infantiles qui surviennent parce que l'enfant n'a pas été suffisamment allaité au sein.

Si cette initiative venait à être adoptée, ne pensez-vous pas qu'elle pourra avoir des conséquences fâcheuses surtout qu'il n'est pas simple pour un employeur de s'organiser afin de permettre une absence d'une longue durée ?

Je comprends cette préoccupation. D'ailleurs, on a réfléchi à cela. Forcément, c'est une mesure, si elle doit passer, qui va entraîner un certain nombre de choses. La pétition est une action de communication pour attirer l'attention des gens sur le sujet. La prochaine étape c'est de constituer ce groupe en un bloc associatif qui aura une existence formelle et reconnue. Après cela, il y aura une phase de sensibilisation qui va concerner et les acteurs du monde du travail et le patronat.

C'est à l'issue de tout cela qu'on aura affaire à l'Assemblée nationale pour voir comment cela pourrait être passé en loi. Ça veut dire que sur le chemin, on aura le temps de discuter et convaincre les gens, et dégager des pistes de solutions pour que les uns et les autres sortent gagnants. Lorsqu'un employé reste six mois à la maison, la responsabilité sociale voudrait que l'employeur se préoccupe de sa santé, de sa famille. Malheureusement, les gens regardent beaucoup plus les chiffres. Au-delà des chiffres, il y a des hommes qui travaillent. Ce sont les contributions de ces derniers qui permettent d'avoir des résultats satisfaisants.

Est-ce que le prolongement du congé de maternité ne va pas entraîner un coût supplémentaire pour les finances ?

Pas forcément. Il y a déjà trois mois que l'Etat prend en charge. Les trois autres mois qui restent, on peut travailler à ce qu'elles reçoivent des prestations minorées. L'employée pourra ainsi voir ses prestations diminuer de 25% par exemple. Cette charge peut être répartie entre l'Etat et l'employeur. Ce sont des questions qui pourraient être discutées si on est d'accord que c'est utile et qu'on devrait aller dans ce sens. J'ai foi qu'on trouvera un terrain d'entente.

Du constat général, il ressort que cette initiative ne fait pas l'unanimité au sein de la population. Certaines femmes estiment qu'elles seront stigmatisées avec un tel projet. Quel est votre commentaire sur la question ?

Si notre initiative passe en loi, ça sera officiel donc obligatoire. On ne pourra pas chasser une femme parce qu'elle a accouché et qu'elle doit bénéficier de six mois de congé.

Est-ce que vous avez un appel particulier à l'endroit de celles qui sont réticentes ?

Ce sont les femmes qui devraient être nos premiers soutiens. Malheureusement, les plus grandes oppositions viennent de la gent féminine. Alors que c'est une mesure qui est censée les protéger. Je comprends, parce qu'elles se disent que ça sera risqué pour elles de faire six mois à la maison. Mais, je les invite à regarder les retombées et à s'engager. Aujourd'hui, on parle de six mois, les gens sont choqués. Mais avant peut-être, au moment où on parlait des trois mois, les gens étaient choqués de la même manière.

Interview réalisée par Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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Lomami : les ministres provinciaux reçoivent un mois de salaire sur les 25 d'arriérés

Radio Okapi / RD Congo - Sat, 25/09/2021 - 13:25



Les ministres provinciaux ainsi que les agents administratifs du gouvernorat de province de Lomami touchent depuis ce jeudi 23 septembre un mois de leur prime locale.


Cette paie s’effectue après 25 mois de suspension par le gouvernement central, des fonds de retrocession destinés à la province de Lomami. 


Le directeur de cabinet du gouverneur de province, Me Solotshi Malangu, a promis de payer la prime d’un deuxieme mois la semaine prochaine sur les 25 mois exigés par les membres du gouvernorat de province :

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Kinshasa : la MONUSCO dote la prison de Ndolo d’un drone

Radio Okapi / RD Congo - Sat, 25/09/2021 - 13:16



La MONUSCO dote la prison de Ndolo d’un drone pour renforcer la sécurité et la surveillance de cet établissement pénitentiaire militaire de Kinshasa. La cheffe de l’unité correctionnelle de la mission, Patience Sai, l’a remis vendredi 24 septembre entre les mains du directeur de l’administration pénitentiaire militaire, le colonel Jonathan Mutombo, qui à son tour, l’a confié au directeur gestionnaire de cette maison carcérale, le colonel Flory Manga.

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RDC: l'ONU donne sa version sur la détention du journaliste Sosthène Kambidi

RFI /Afrique - Sat, 25/09/2021 - 12:00
En RDC, la détention du journaliste Sosthène Kambidi se prolonge. Ce correspondant de l’AFP et d’Actualite.cd et collaborateur occasionnel de RFI est accusé de « terrorisme », d’« association de malfaiteurs » et d’« insurrection » dans le cadre du double assassinat des experts de l’ONU. À New York, le porte-parole du secrétaire général de l’ONU a livré sa version des faits, car des experts mandatés par le Conseil de sécurité pour assister la justice militaire congolaise dans l'enquête sur l'assassinat des experts étaient présents pendant tous les interrogatoires du journaliste.
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Etat de siège : LUCHA condamne la persistance de l’insécurité et le « dénis » des autorités congolaises face aux violations des droits de l’homme

Radio Okapi / RD Congo - Sat, 25/09/2021 - 11:42



Le mouvement citoyen, Lutte pour le changement (LUCHA)/Beni, condamne dans un communique de presse publié vendredi 24 septembre, la persistance de l’insécurité dans les deux provinces en état de siège, l’Ituri et le Nord Kivu. Il condamne également le « denis » des autorités congolaises face aux actes de violation des droits de l’homme perpétrés dans ces régions.

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Cambriolage du domicile d’une journaliste à Beni : le CFJ dépose une plainte contre inconnu

Radio Okapi / RD Congo - Sat, 25/09/2021 - 10:52


 Le collectif des femmes journalistes, (CFJ)/Beni, a déposé une plainte contre inconnu vendredi 24 septembre à l’auditorat militaire près le tribunal militaire de garnison de Beni-Butembo. Il s’agit d’une démarche judiciaire, en solidarité avec une journaliste victime de deux cambriolages il y a quelques temps.

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Bandundu : les étudiants de l'UNIBAND protestent contre la fermeture de la faculté de médecine

Radio Okapi / RD Congo - Sat, 25/09/2021 - 10:44



Dans une déclaration faite à la presse vendredi 24 septembre, les étudiants de la faculté de médecine au sein de l’université de Bandundu (UNIBAND), indiquent que leur université regorge un corps « professoral fourni » et d’un centre hospitalier dont le conseil national de l’ordre des médecins n’a pas tenu compte dans son rapport, qui a abouti à la fermeture de cette université, au lendemain de la clôture des états généraux de l’ESU.

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Beni : prise de fonction du nouveau commandant de la Brigade d’intervention de la MONUSCO

Radio Okapi / RD Congo - Sat, 25/09/2021 - 08:44


Le nouveau commandant de la Brigade d’intervention de la MONUSCO est entré en fonction vendredi 24 septembre à Beni. Le général Steven Mnkande de la Tanzanie succède au général sud-africain Monwabisi Dyakopu qui a dirigé cette brigade pendant un peu plus d’une année.  

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Désignation des animateurs de la CENI : Félix Tshisekedi appelle les confessions religieuses à se mettre d’accord

Radio Okapi / RD Congo - Sat, 25/09/2021 - 02:59


Le Président Félix Tshisekedi a appelé vendredi 24 septembre, au cours d’une interview à la VOA/Afrique, les chefs des confessions religieuses à se mettre d’accord autour de la désignation du président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Il fait remarquer qu’il envisage déjà d’autres pistes pour décanter la situation. Les instructions ont été données au président de l’Assemblée nationale.

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Félix Tshisekedi : « Il y a eu des Congolais de père et de mère qui ont participé à la ruine de notre pays »

Radio Okapi / RD Congo - Sat, 25/09/2021 - 02:24


« L'histoire même la plus récente de notre pays nous démontre qu'il y a eu des Congolais de père et de mère qui ont participé à la ruine de notre pays », a répondu le Président Félix-Antoine Tshisekedi. Il réagissait, au cours d’une interview à la télévision VOA/Afrique, à une question relative à la proposition de loi sur la nationalité congolaise, initiée par Noel Tshiani et endossée par le député   Singi.

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Burkina : Lever de rideau sur le deuxième congrès extraordinaire du parti au pouvoir, le MPP

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sat, 25/09/2021 - 01:37

« Poursuivre le renforcement du MPP dans un Burkina Faso réconcilié, résilient et prospère ». C'est sous ce thème que s'est ouvert ce vendredi 24 septembre 2021 à Ouagadougou, le deuxième congrès extraordinaire du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP).

Ce sont des milliers de congressistes, venus du Burkina et des structures du parti à l'étranger, qui ont assisté à l'ouverture de cette instance suprême qui devra, durant trois jours, passer au peigne fin, les actions menées par le parti et dégager les perspectives.

Le moment le plus attendu reste sans doute le dévoilement du nouvel organe dirigeant, dans l'après-midi de dimanche, 26 septembre 2021.

Mais en attendant, les travaux se tiennent à travers des commissions en plénière.

Dans son discours d'ouverture, le président du parti, Simon Compaoré, a déclaré que le MPP doit s'inscrire dans la lutte des idées et se positionner en parti où règnent l'unité, la discipline, la cohésion sociale, la clairvoyance et la transparence politique.

Le parti doit également être ouvert sur tous les secteurs de la société, en promouvant une culture de la bonne gouvernance.

Simon Compaoré a souligné l'impératif d'une politique de redistribution des fruits de la croissance, d'équité et de justice sociale, économique qui implique une lutte contre le fléau de la corruption.

« Notre congrès se tient dans un contexte national marqué par deux événements majeurs, qui sont la crise sécuritaire et la pandémie à COVID-19. (…). Notre pays amorce un tournant important et décisif de son évolution marquée par l'émergence d'une jeunesse exigeante et assoiffée de progrès et de démocratie, mais parfois impatiente et radicaliste (…) à nous le devoir d'orientation, d'éducation et de responsabilisation pour en faire une jeunesse forte portée vers la créativité, l'initiative, la conscience de la nation et l'ardeur au travail », a-t-il soulevé.

Le président du parti au pouvoir a, en outre, lancé un appel à ses camarades à plus de dynamisme pour le bien des populations.

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Processus de réconciliation au Burkina : La coordinatrice-résidente du système des nations-unies et l'ambassadeur de Turquie chez Zéphirin Diabré

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sat, 25/09/2021 - 01:35

Le ministre d'Etat, ministre auprès du président du Faso, chargé de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale, Zéphirin Diabré, a reçu, jeudi 23 septembre 2021, la coordinatrice-résidente du système des nations-unies, Barbara Manzi, et l'ambassadeur de la République de Turquie au Burkina, Nilgun Erdem Ari. Au cœur des échanges, le processus de réconciliation nationale.

« En tant que coordinatrice du système des nations-unies, c'est fondamental que je puisse rencontrer les différents ministres qui ont dans leur agenda, des sujets importants, comme celui de la réconciliation nationale. Alors, j'ai félicité le ministère de la Réconciliation nationale et de la cohésion sociale pour le travail déjà abattu et j'ai réaffirmé le soutien des nations-unies » a expliqué à sa sortie, la coordinatrice-résidente du système des nations-unies, Barbara Manzi

Elle a dit observer que « beaucoup de bonnes choses sont en train d'être faites, surtout au niveau communautaire », pour la réconciliation nationale. Barbara Manzi a ensuite réaffirmé le soutien des nations-unies au processus en cours, y compris à travers des échanges d'expériences dans la région et dans le monde, pour améliorer le système de réconciliation nationale.

Le ministre avec la coordinatrice-résidente du Système des Nations-unies

Le ministre d'Etat, ministre auprès du président du Faso, chargé de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale, Zéphirin Diabré, a, lui, félicité son hôte pour la démarche et les actions du système des nations-unies au Burkina.

Il a ensuite rappelé que le Forum national de la réconciliation aura lieu du 17 au 23 janvier 2022, soulignant qu'au-delà de l'appui dont bénéficie son ministère, le Burkina a besoin de s'inspirer d'expériences réussies en la matière dans d'autres pays.

Même sujet avec l'ambassadeur de la République de Turquie au Burkina, Nilgun Erdem Ari, qui dit inscrire sa visite dans la dynamique de consolidation des relations entre son pays et le Burkina.

« Nous avons échangé sur des projets en rapport avec la sécurité, l'économie et, bien entendu, la cohésion sociale qui touchent directement la population », a-t-elle déclaré.

Zéphirin Diabré et l'ambassadeur de la Turquie

La diplomate a également annoncé le renforcement des projets turcs au Burkina, aux fins d'impacter positivement le bien-être des populations burkinabè. Sur le volet relatif à la lutte contre l'insécurité, elle a souligné la contribution de son pays dans la formation et le renforcement de capacités.

L'occasion fut également propice pour le ministre d'Etat Zéphirin Diabré de souhaiter aux deux personnalités, un bon séjour au Burkina.

O.H.L
Lefaso.net

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