@MINUSCA
(B2) Le Comité International de la Croix rouge (CICR) a appelé vendredi (6 novembre) au « respect de la vie et de la dignité humaine ». Face à une situation qui se détériore, le CICR a voulu tirer la sonnette d’alarme. Depuis la fin du mois de septembre, Bangui, la capitale de la République Centrafricaine est à nouveau en proie aux violences. C’est l’assassinat , fin septembre, d’un chauffeur de moto-taxi musulman qui avait mis le feu aux poudres. L’escalade de la violence n’a cessé depuis.
La situation humanitaire se détériore.
« Les confrontations entre groupes armés, les violences intercommunautaires et la multiplication des actes criminels touchent tous les segments de la population centrafricaine, et la situation humanitaire se détériore inexorablement » s’alarme Patricia Danzi, directrice régionale du CICR en Afrique. La situation de la population civile est critique et « depuis fin septembre, des dizaines de personnes ont été tuées et des centaines d’autres blessées à Bangui » souligne le CICR. Au début du mois d’octobre, un nouvel afflux de déplacés a été notifié dans la ville de Bambari. La population fuyait les affrontement entre les Seleka et les anti Balaka « pour le contrôle des routes qui mènent à Bambari » écrivaient alors nos confrères de RFI. D’après le Haut Commissariat pour le réfugiés c’est aujourd’hui près de 300 000 personnes qui sont déplacées au sein d’un pays.
Le CICR n’arrive plus à travailler.
La situation est telle que « le personnel du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge n’est pas toujours en mesure de venir en aide aux blessés et aux personnes en détresse », stipule le communiqué de la Croix rouge. Par ailleurs « Les personnels de santé doivent être protégés, et le travail des humanitaires doit être facilité en toutes circonstances ». Mais les regains de violence ne permettent ni aux civils de rejoindre les antennes du CICR ni au CICR de s’assurer un accès sécurisé aux zones les plus critiques.
NB : Un contexte délétère qui pourrait compliquer davantage la tenue des élections prévues à la fin de l’année 2015 et qui inquiète également du côté de l’Union européenne. Un diplomate européenne a souligné à B2, le « soutien européen aux autorités de transition » et a rappelé « il n’y a pas d’alternative à l’organisation d’élections pour restaurer l’ordre constitutionnel ». Il insiste « tous les efforts doivent maintenant être concentrés sur une stabilisation de la situation sécuritaire et sur les préparatifs du processus électoral ». Dès le début, l’UE avait appelé à ce que les violences à l’encontre des populations civiles mais aussi du personnel humanitaire « cessent immédiatement » en République centrafricaine. (Lire Carnet (30.9.2015).).
(Johanna Bouquet)
Télécharger le communiqué du CICR ici).
Pour aller plus loin :
Sur RFI ici
Données chiffrées sur la République Centrafricaine ici
Dossier du HCR ici
Christophe Jocktane-Lawson, le directeur général d'EBI, est bien décidé à mieux positionner la filiale française d'Ecobank sur les flux de capitaux entre l'Europe et l'Afrique.
Cet article À Paris, Ecobank veut passer à la vitesse supérieure est apparu en premier sur JeuneAfrique.com.
Cette garantie couvre une partie de l'eurobond de 1,5 milliard de dollars que s'apprête à lever le gouvernement camerounais.
Cet article La BAD accorde une garantie de 500 millions d’euros au Cameroun est apparu en premier sur JeuneAfrique.com.
Des élections législatives vont se tenir ce dimanche 8 novembre en Birmanie. Quels sont les enjeux de ce scrutin historique ? Peut-on s’attendre à des élections libres et équitables ?
En premier lieu, nul doute qu’il s’agit d’un scrutin particulier dans l’atypique paysage politique birman. Il s’agit des premières élections générales depuis un quart de siècle (1990), le scrutin de 2010, boycotté par l’opposition et sensiblement ‘’arrangé’’ par la main experte de l’ancienne junte, n’ayant pas valeur de référence en la matière. De la sorte, ce rendez-vous électoral s’inscrit dans une dimension effectivement historique.
Le Président Thein Sein, le chef des armées Min Aung Hlaing ou encore le Président de la Commission électorale n’ont eu de cesse de répéter ces dernières semaines leur volonté d’organiser un scrutin aux atours ‘’libres et honnêtes’’. Les 32 millions d’électeurs birmans, une communauté internationale vigilante et impliquée (notamment par le déploiement d’observateurs étrangers, une grande première là encore), ne demandent rien de plus.
Cependant, placer trop haut les attentes sur le sujet apparait quelque peu décalé avec la réalité d’une scène politique birmane toujours retorse, laquelle demeure encore offerte aux irrégularités diverses et variées (cf. listes électorales incomplètes ; erreurs ou aberrations signalées), notamment dans l’hypothèse où le parti actuellement au pouvoir (USDP, pro-militaire) subirait un revers électoral ébranlant trop durement la proverbiale sensibilité des hommes en uniforme…
Aung San Suu Kyi a affirmé sa volonté de vouloir diriger le pays en cas de victoire de son parti. Une victoire de la Ligue Nationale pour la Démocratie (LND) est-elle possible ?
Les électeurs birmans éliront dimanche non le Président mais les parlementaires (Chambre haute ; chambre basse ; parlement régionaux). La Constitution en vigueur réserve avant tout scrutin un quart des sièges dans les diverses assemblées aux militaires. Ce texte constitutionnel façonné par et pour les militaires, dans une Birmanie officiellement post-junte depuis 2011, réserve également au chef des armées le privilège (fort) de nommer sans en référer à qui que ce soit le ministre de l’Intérieur, celui de la Défense, celui enfin des Questions frontalières. Des prérogatives majeures à maints égards.
Si la Ligue Nationale pour la Démocratie – la principale formation pro-démocratie de l’opposition – d’Aung San Suu Kyi veut avoir les coudées assez franches pour être en mesure de peser sur la nomination post-scrutin du prochain chef de l’Etat (en l’état, cela ne sera pas La Dame de Rangoun, une disposition sur mesure de la Constitution l’empêchant de briguer ces fonctions), elle doit a minima remporter 67% des sièges dans la chambres haute et basse du Parlement. Ainsi, il n’est pas certain que le parti au pouvoir (USDP), ainsi que les partis ethniques, lui en laissent la possibilité.
La Banque mondiale prédit une croissance en forte augmentation pour la Birmanie, après avoir été ruinée par 50 ans de junte militaire. Dans quel contexte économique et social se tiennent ces élections ?
Ces trois dernières années, la croissance du PIB brut birman a été très convenable (PIB + 7,6% en moyenne annuelle). Lorsque l’on se déplace en 2015 dans la désormais très active et dynamique ancienne capitale Rangoun (premier centre urbain du pays et capitale économique de la nation birmane), ce, après l’avoir connu assoupie si ce n’est léthargique il y a quelques années encore à peine, on mesure à l’œil nu combien la transition démocratique (toute insuffisante et loin de la perfection soit-elle), ainsi que la mise en œuvre des réformes et d’une relative ouverture, ont mécaniquement fait naître très rapidement un appel d’air évident sur l’économie.
Cependant, si ce cadre nouveau profite de toute évidence à certains segments – ‘’privilégiés’’ et urbains en priorité -, il demeure encore fort loin d’être ressenti par la majorité de la population pour qui les bénéfices socio-économiques concrets de la croissance restent très marginaux ; il n’est qu’à se déplacer dans les campagnes, vers les Etats frontaliers ‘’ethniques’’, où perdurent les conflits entre guérillas ethniques armées et forces régulières, pour s’en convaincre.
A l’avant-veille de ce scrutin particulier à maints égards, les aspirations primaires des 55 millions de citoyens birmans ne sont pas uniquement politiques, partisanes, mais également très pragmatiques : en 2015, le revenu annuel par habitant est en Birmanie inférieur à 1000 euros, soit un des plus bas de toute la région Asie-Pacifique.
(crédit : ONU)
(B2) L’envoyé spécial de l’ONU pour la Libye, l’Espagnol Bernardino Leòn, a arrêté ses fonctions ce vendredi. Il devrait prendre le poste de responsable de l’académie diplomatique des Emirats Arabes Unis. Un institut chargé de former les diplomates arabes et de promouvoir la politique étrangère de Abu Dhabi et des autres émirats de la fédération.
Une décision qui remonte à juin dernier
On ne peut pas donc dire que l’Espagnol aura perdu beaucoup de temps ni laissé un intervalle « sanitaire » entre ces deux fonctions. La décision aurait été prise en juin dernier, révèle The Guardian qui donne de nombreux détails sur la transaction. Bernardino Leon toucherait sur place un salaire de 35.000 £ (env. 50.000 $) par mois. Difficile à refuser… A cela il faut ajouter une indemnité de logement de 360.000 Dirhams (63.000 £). Un peu trop juste selon Leon qui souhaitait le double.
Un curieux mélange des genres
Dans la négociation, l’Espagnol a argumenté de sa compétence aux Emiratis, se vantant dans un mail envoyé en août d’être aussi en ligne pour un poste prestigieux à l’ONU : « une sorte de haute conseiller pour toutes les médiations de l’ONU ». Ce qui aiderait les « futurs diplomates des Emirats à dialoguer avec les médiateurs les plus éminents au monde ». Mais « bien sûr, si vous préférez que je me concentre exclusivement sur [l’Académie diplomatique], il n’y a pas de problème et je ne vais pas accepter (cette) proposition » ajoute-t-il. On frôle de près, là, le mélange des genres…
Une stratégie visant à délégitimer le GNC ?
Mais il y aurait pire, si on en croit le quotidien britannique. Un autre mail a été envoyé en décembre 2014, au ministre des Affaires étrangères des Emirats, Cheikh Abdullah bin Zayed, à partir du compte personnel de Bernardino Leon où celui-ci décrit sa stratégie. Il affirme ainsi de façon claire « ne pas travaille(r) sur un plan politique qui inclura tout le monde » mais plutôt d’aune stratégie visant à « délégitimer complètement » le GNC (le Congrès national général, de Tripoli). Il admet également que « tous mes mouvements et des propositions ont été consultés (et dans de nombreux cas, conçus) par l’HOR (la Chambre des représentants de Torbouk), Aref Nayed (l’ambassadeur de Libye aux Emirats Arabes Unis) et Mahmoud Jibril (l’ancien Premier ministre libyen qui réside aux Emirats) ».
L’option d’une conférence de paix
Dans cet échange épistolaire électronique, Bernardino Leon décrit aussi ses difficultés et ses craintes. « En raison de la lenteur des progrès des pourparlers de paix, l’Europe et les Etats-Unis demandaient un «plan B (sous forme) d’une conférence de la paix classique … C’est, à mon avis, une option pire qu’un dialogue politique … car il va traiter les deux côtés comme des acteurs égaux ».
Je suis resté impartial se défend Bernardino Leon
Comment garder une certaine impartialité dans les négociations en Libye alors qu’on sait être employé par un Etat qui soutient une des parties à la négociation ? Bernardino s’en défend dans un mail adressé à la rédaction du quotidien britannique. Il nie tout conflit d’intérêts. « La seule défense contre ces attaques, c’est mon travail. (…) Lisez mes propositions, l’accord et la proposition du gouvernement. C’est considéré par les Libyens des deux camps est une proposition équitable. »
“The only defence I have against these attacks is my work. As I said before, read my proposals, the agreement and the government proposal. It has been considered by the Libyans from both camps as a fair proposal.
Un autre job plus tôt
L’envoyé spécial de l’ONU voulait en fait quitter ses fonctions en janvier dernier, en prenant un «poste universitaire en Amérique. « C’est seulement plusieurs mois après, quand mon contrat de l’ONU était sur le point d’expirer, que j’ai, à nouveau, commencé des discussions sur mon futur travail » assure-t-il.
Commentaire : cette pratique suscite néanmoins quelques doutes. Si l’intégrité de B. Leon ne peut être mise en doute, cette prise de fonction pour une des parties indirectes au conflit — les Emirats arabes unis comme l’Egypte soutenaient le gouvernement de Tobrouk — jette un voile, inutile, sur l’impartialité de l’envoyé spécial. Si B. Leon avait travaillé ensuite pour une des diplomaties européennes, cela aurait sans doute été plus « naturel ». Cela pose aussi question sur les règles en la matière au niveau des Nations-Unies. N’y-a-t-il pas un délai minimal à respecter pour prendre certaines fonctions qui peuvent être controversées ? Malheureusement, cette pratique ne semble pas isolée. Il semble exister chez les hauts responsables européens (*), un certain flou sur la distance nécessaire à garder vis-à-vis de certaines fonctions qui interpelle. Sous le prétexte que ce n’est pas (totalement) illégal, certains n’hésitent pas à franchir la limite interdite au minimum par une certaine règle de bon sens. Du pantouflage entre amis au conflit d’intérêt concret, les exemples sont trop nombreux pour ne pas susciter une réelle interrogation sur la limite entre l’acceptable et le non acceptable. Un dossier à suivre…
(NGV)
(*) Avant de prendre son poste comme envoyé spécial de l’ONU pour la Libye, B. Leon était Représentant spécial de l’UE (RSUE) pour le Sud de la Méditerranée.
Helyi munkaerőpiacot bővítő és a foglalkoztatást növelő projektet valósított meg 105,18 millió forint európai uniós támogatással a Tradenet Global Nonprofit Kft. által vezetett konzorcium.
A Tradenet Global Nonprofit Kft. és partnerei – a Roma Integrációért Egyesület, a VE-PANNON Kft., Széchenyi István egyéni vállalkozó és a KŐRIS NONPROFIT Kft. – a Győr-Moson-Sopron Megyei Kormányhivatal Munkaügyi Központjával együttműködve a „Tranzitfoglalkoztatás az építőiparban” című pályázati kiíráson nyertek el vissza nem térítendő támogatást.
A program célja a hátrányos helyzetű munkanélküliek munkaerő-piacra való be-, és visszavezetésének elősegítése, a résztvevők munkaerő-piaci kompetenciájának jelentős növelése volt.
A program keretein belül Győr-Moson-Sopron megyében élő 20 hátrányos helyzetű munkanélküli munkához jutásának elősegítése valósult meg képzésekkel, tanácsadással, a helyi vállalkozások támogatásával.
A programban résztvevő álláskeresők térítésmentes munkaerő-piaci szolgáltatásokon, valamint kőműves és hidegburkoló OKJ képzésen vettek részt. 8 fő sikeresen vizsgát tett a tanfolyam végén, így OKJ szakképzettséget szerzett. A képzésen résztvevők számára a képzéssel egy időben foglalkoztatást biztosított a program.
A „TranzÉp2 – Hátrányos helyzetű emberek tranzitfoglalkoztatása az építőiparban” című projekt 2014. szeptember 1-én vette kezdetét és 2015. október 31-én fejeződött be.
Research Fellow of ELIAMEP and Assistant Professor at the Department of Political Science, Bilkent University, Dr. Ioannis N. Grigoriadis, represented ELIAMEP in the Annual Plenary Meeting and the Tenth Anniversary Conference of the Arab Reform Initiative (ARI), which took place in Tunis on 31 October and 1 November 2015.
A Litván Légierő C-27J személyzete jóvoltából ma a LégierőBloggernek lehetősége adódott a levegőből is lencsevégre kapnia a baltikumi készültségi szolgálatot ellátó magyar (BAP 39) és német (VAPB) kontingens gyakorlatozó géppárjait (csgn: MA01 és EI03).
A légifotózásra két felhőréteg között ugyan, de sor került. Itt a Gripenek láthatók a Spartan mögött...
...itt pedig a Luftwaffe JG31-es ezredének Eurofighterjei, a szárnyak alatt két IRIS-T-vel a törzs alatt pedig átlósan két B AMRAAM-mal.
Balra kifordul a 31-es pilótája.
Akárcsak a magyar Gripenek, a német Wunderwaffék is most hordoznak először éles AMRAAM-ot QRA-n.
Együtt a balti légtér aktuális őrei a Spartan nyitott raktere mögött.
A légifotózás résztvevői a kék 06-os oldalszámú C-27J előtt.
Felszálláshoz gurul a 35-ös. Jól láthatók az éles rakétákat jelző sárga és barna gyűrűk.
Felszállóban a 39-es, háttérben a reptér civil oldalán veszteglő An-12-es.
Leszállás géppárban a gyakorló feladat végén.
A készültségi hangár környékét szögesdróttal védik.
Éjszakai csendélet a siauliai keszi hangárjáról. A kép elkészítéséért a műszaki állomány türelme mellett köszönet a kontingens sajtótisztjének példás rugalmasságáért.
Elszomorító látványt nyújt ez a szovjet időkben a bázis bejáratánál "karóba húzva" kiállított Szu-7-es, különös tekintettel arra, hogy már hosszú évek óta vesztegel így, a hasára dobva...ahelyett, hogy az egyik fedezékben látványos kiállítást rendeznének be vele...
A saját légierő egykori L-39-ese ezzel szemben már megtalálta a méltó helyét.
BAP mementó 1.: patch-gyűjtemény a készültségi épületben. Hat misszióval a lengyelek vezetnek, őket a németek követik öt településsel.
BAP-mementó 2.: a kontingensek által a készültségi épület előterében "ültetett", javarészt repülőgép sziluetteket mintázó "emléktábla-erdő".
Boelcke vs Pokriskin
Mit ad Isten, a Luftwaffe éppen ma hozott nyilvánosságra számos fényképet a utóbbi Alpháikról. Úgy látszik, ők egy másik szövetségben vannak és más klasszifikációs szabályok vonatkoznak rájuk, mint a magyarokra :-)
Ez a Szuhoj, a piros 45-ös oldalszámú Szu-27P is nagy valószínűséggel a Pokriskin gárdaezredből való. (Fotó: Luftwaffe/VAPB PAO)
Zord
Chinese President Xi Jinping (left) and Vietnamese Communist Party General Secretary Nguyen Phu Trong (right) wave as they leave the Presidential Palace for the Headquarters of the Vietnam Communist Party for official talks in Hanoi on November 5, 2015. Photo: Hoang Dinh Nam/Reuters
Chinese President Xi Jinping’s state visit to Vietnam this week, the first by a Chinese president in ten years, drew mixed reaction among the Vietnamese. Beijing has come under criticism in recent months by Hanoi for its dredging of sand to create approximately 3,000 acres (1,200 hectares) of land on submerged reefs in the South China Sea over the last 18 months. China’s island building and other efforts to assert its control over the disputed South China Sea—in the face of competing claims from Vietnam, as well as Brunei, Malaysia, the Philippines, and Taiwan—have resulted in Beijing coming under fire for perceived violations of international law, including the UN Convention on the Law of the Sea (UNCLOS) and a declaration of conduct reached in 2002 by members of the Association of Southeast Asian Nations (ASEAN).
Vietnam and other Southeast Asian nations not only challenge China’s claims of sovereignty, they fear the militarization of these islands, as Chinese companies busy themselves constructing airstrips, radar systems and other potential military facilities on the reclaimed islands. The Chinese now control two airstrips on Fiery Cross Reef and Subi Reef and are reportedly constructing a third airstrip on Mischief Reef, all of which belong to the Spratly island chain of the South China Sea.
While the international press focus on the paranoia of the U.S. and many Southeast Asian countries over China’s island-building and aggressive actions in the disputed South China Sea, here in Vietnam the paranoia runs deeper. Prior to Xi’s visit, Vietnamese President Truong Tan Sang stated, “as Mr. Xi Jinping claims that the islands have belonged to China since ancient times, we would like to counter-argue that statement. The Spratlys and Paracels have always belonged to Vietnam, and we have all historical and legal evidence to support our sovereignty.
Hanoi reacted angrily last month to news of a Chinese ceremony held to mark the completion of lighthouses constructed on Cuateron Reef and Johnson South Reef in the Spratly islands. Vietnamese Foreign Ministry spokesman Le Hai Binh said the construction of lighthouses “seriously violates Vietnam’s sovereignty … complicates the situation and escalates tensions.” Beijing claims the lighthouses were constructed to assist all seafaring nations with navigation while Hanoi believes the construction of lighthouses is merely an attempt to assert sovereignty.
Hanoi has also disputed Beijing’s adoption of a national marine zoning plan, as reported by Chinese media on August 21. The 380,000 square kilometers zone includes the disputed maritime territories of the Paracel and Spratly archipelagos, and sets aside maritime zones for exploitation and development, while leaving aside some wholly-protected areas. The prioritized zone for exploitation and development includes waters adjacent to the China’s Hainan Province and the Gulf of Tonkin near Vietnam.
Similarly, the paranoia over China’s claims of sovereignty have extended to the Vietnamese mainland. According to recent issues of two English-language newspapers, Thanh Nien and Tuoi Tre, Chinese buyers are suspected of using locals to purchase prime waterfront properties in the central Vietnamese city of Da Nang. According to the municipal authorities in Da Nang, 13 coastal land plots appear to have been sold to local Vietnamese-run businesses—with mostly Chinese suspected of providing the cash. A new Vietnamese housing law came into effect July 1, prohibiting the purchase of land by foreigners, and allowing only the lease of apartments or houses for a 50-year period.
While some of the land apparently has been used to build seaside hotels and restaurants catering to Chinese tourists, others fear an alternative agenda. At a recent meeting among the city’s leaders, department director Nguyen Dieu warned that the purchase of land by foreigners, mostly Chinese, “poses huge risks” while the secretary of the city’s Party Committee, Tran Tho, called the land purchases “very dangerous.” Le Cao, a local attorney, warned “we have to remain cautious as foreign ownership of coastal land plots can affect the national defense and security.” Authorities in Da Nang are now looking into the purchases in an effort to trace the origin of the cash.
The central coastal city of Da Nang is particularly sensitive to Chinese investment—last December two construction projects were suspended, and yet another has been refused to be licensed as their locations were deemed sensitive areas in terms of national defense. One of the suspended projects in Da Nang was for the cultivation of vegetables, another project was to offer tours of coral reefs in glass-bottomed submarines, while a third project involved the construction of a wharf complex for cruise boats and paragliding. In each case, Vietnam’s Command of Military Zone 5 rejected the investments, citing potential threats to national defense and security.
Vietnamese authorities certainly have the right to uphold their own sovereignty on the undisputed mainland, although these hidden purchases probably have more to do with economic and monetary considerations rather than covert military planning. Rather, the rejection of Chinese investment can be better understood as a reflection upon the deeply-ingrained paranoia the Vietnamese feel when it comes to the Chinese. Vietnamese paranoia has grown and morphed in the wake of centuries of living under the suzerainty of Chinese dynasties, the 1974 clash over the Paracel Islands, the brief and bloody invasion of 1979 (Chinese leader Deng Xiaoping said he wanted to teach the Vietnamese “a lesson”), and finally, reflected in the angry protests of May 2014—triggered by the deployment of a Chinese oil rig into Vietnam’s economic exclusive zone.
While Chinese President Xi was welcomed to Hanoi on Thursday with a rare 21-gun salute and warm handshakes, outside the Chinese Embassy in Hanoi about 30 people protested briefly and a larger anti-China protest took place on the streets of Ho Chi Minh City. Despite the warm rhetoric between politicians, and the pledges of cooperation between Communist brothers, fear, paranoia and anger still linger.
5, 6 milliárd forintos keretösszeggel hamarosan megjelenik a mezőgazdasági termelőket támogató VP-4.1.1.6 Trágyatároló építése című pályázati felhívás.
Ranya Gnaba, analyste du cabinet AlphaMena, revient pour "Jeune Afrique" sur la dernière recapitalisation de la Société tunisienne de banque, conclue fin octobre.
Cet article Ranya Gnaba : « Une nouvelle recapitalisation de la Société tunisienne de banque n’est pas exclue » est apparu en premier sur JeuneAfrique.com.