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Mis à jour : il y a 2 mois 1 semaine

JO Paris 2024 : Marthe Koala qualifiée pour la finale du saut en longueur

mar, 06/08/2024 - 13:29

Marthe Koala s'est qualifiée pour la finale du saut en longueur, ce 6 août 2024, avec la performance de 6,59m.

Classée 6e dans la poule B, l'étalon valide sa qualification pour la finale prévue le 8 août 2024.

En rappel, elle a remporté la médaille d'or de la Diamond league 2024, en Chine lors du meeting de Suzhou, ce samedi 27 avril 2024.

L'exploit sensationnel de Marthe Koala a illuminé la Diamond League de Suzhou 2024, où elle a décroché la médaille d'or au saut en longueur.

Avec une performance remarquable de 6,68m, Koala a démontré une maîtrise exceptionnelle de son art athlétique.

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Catégories: Afrique

Appel conjoint du Fonds de Contrepartie de l'Observatoire de la CEDEAO sur le riz (ERO) et du projet MOVE-CARI de la GIZ

mar, 06/08/2024 - 12:30

AVIS D'APPEL À PROPOSITION DE PROJETS
Appel conjoint du Fonds de Contrepartie de l'Observatoire de la CEDEAO sur le riz (ERO) et du projet MOVE-CARI de la GIZ

L'Observatoire de la CEDEAO sur le Riz et MOVE-CARI de la coopération allemande / GIZ lancent un avis à manifestation d'intérêt pour le Fonds de Contrepartie du riz. Le Fonds de Contrepartie est un mécanisme de cofinancement qui cherche à inciter les entreprises du secteur privé à co-investir dans des activités visant à consolider et à développer la chaîne de valeur du riz en Afrique de l'Ouest.

Il existe deux sources de financement différentes, celui de l'ERO et celui de la coopération allemande / GIZ MOVE-CARI, et les postulants potentiels ne pourront en solliciter qu'une seule dans le cadre de cet avis à manifestation d'intérêt. Ainsi, toutes les entreprises des chapitres nationaux de l'Observatoire de la CEDEAO sur le riz (ERO) sont invitées à postuler pour le financement de l'ERO et les entreprises privées du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, du Ghana, du Nigeria, de la Sierra Léone et du Sénégal seront invitées à postuler pour le financement de MOVE-CARI de la coopération allemande / GIZ. Les entreprises pourront par ailleurs postuler soit individuellement ou en consortium.

Les organisations et entreprises éligibles de la chaîne de valeur riz peuvent candidater pour bénéficier de la subvention susmentionnée et avoir un grand intérêt dans la vision de progresser vers l'autosuffisance en riz compétitif, rentable, durable et nutritif en Afrique de l'Ouest par le biais de :

• L'augmentation de la productivité et de la qualité du paddy ;

• L'amélioration de l'efficacité de l'approvisionnement en riz local, de sa transformation et de son marketing ;

• L'amélioration de la commercialisation du riz et de ses sous-produits.

Cet appel de Fonds de Contrepartie est axé sur la chaîne de valeur du riz dont la transformation passe par l'établissement de liens commerciaux solides et compétitifs à chaque segment de la chaîne...

Il s'agit également d'une procédure de candidature à plusieurs étapes et que les propositions de tous les pays seront examinées en même temps. Dans un premier temps, tous les candidats doivent soumettre une note conceptuelle (modèle fourni et téléchargeable sur le site de www.araa.org ; www.cari-project.org et, pour les candidats faisant partie d'un consortium, une lettre d'intention (modèle fourni et téléchargeable en utilisant ces liens www.araa.org ; www.cari-project.org) signée par tous les membres.

Tous les candidats doivent postuler en soumettant leurs documents à move@giz.de ou à l'adresse électronique de l'ERO (mgf-ero@araa.org). Tous les documents requis doivent être soumis au plus tard le 23 aout 2024. Les demandes reçues après cette date limite ne seront pas prises en compte pour bénéficier du soutien du Fonds de contrepartie.

Si vous avez des questions concernant le Fonds de contrepartie ou le processus de candidature, veuillez contacter l'équipe ERO à l'adresse mgf-ero@araa.org et l'équipe CARI à l'adresse move@giz.de .

Consultez aussi le guide sur le Fonds de Contrepartie pour de plus amples informations sur l'appui disponible, les critères d'éligibilité et le processus de candidature.

Catégories: Afrique

Avis d'Appel d'offres ouvert pour le recrutement d'une entreprise de gardiennage des bureaux SNV au Burkina Faso

mar, 06/08/2024 - 11:00

Réf. : N° BFVK-AOO-SNV-COUNTRY-2024-002
SNV est une organisation partenaire du développement global investie d'une mission, qui est ancrée dans les contextes et les sociétés où nous travaillons. En nous inspirant des principes transformationnels et des objectifs fixés par les ODD, nous nous engageons à développer des systèmes agroalimentaires résilients qui garantissent la sécurité alimentaire et une nutrition appropriée ; à accroître la fiabilité et la disponibilité des systèmes d'approvisionnement en eau et d'assainissement ; et à améliorer l'accès aux énergies durables à un coût abordable pour tous et toutes.

Le présent Appel d'Offre est ouvert à égalité de conditions à toutes les entreprises de gardiennage régulièrement installés au Burkina Faso ayant les capacités juridiques, techniques et financières requises, pour autant qu'elles ne soient pas sous le coup d'interdiction ou de suspension en règle vis-à-vis de l'administration, des services fiscaux et para – fiscaux.
Les offres (techniques et financières en trois (03) exemplaires dont un (01) original et deux (02) copies marquées comme telles) devront être remises physiquement et sous pli fermé, au secrétariat de SNV Burkina Faso à l'adresse suivante : SNV Burkina Faso, sise Ouaga 2000, Sect.54 Av. SARE Elie, Porte 437 | 01 BP 625 Ouagadougou 01 ; Email : burkina-faso@snv.org avec la mention « Offre pour le recrutement d'une entreprise de gardiennage des bureaux SNV au Burkina Faso »

La date limite de dépôt des offres est fixée au 23 août 2024 à 12h00mn
Les soumissionnaires intéressés peuvent télécharger le dossier en ligne à l'adresse suivante : https://urlz.fr/rwDu

Les offres resteront valables pendant une durée de quatre-vingt-dix (90) jours pour compter de la date limite ci-dessus fixée pour leur remise. SNV Burkina Faso se réserve le droit de ne donner aucune suite à tout ou à une partie du présent appel d'offres ou, de changer la quantité. Dans tous les cas, les soumissionnaires seront informés de tout changement.

Pour tout besoin de renseignements complémentaires, veuillez envoyer un mail à syonli@snv.org en gardant en copie pminougouguire@snv.org

Catégories: Afrique

The U.S. Mission in Ouagadougou, Burkina Faso is seeking eligible and qualified applicants for the position of Work Control Clerk in the Facilities Management Section.

mar, 06/08/2024 - 11:00

U.S. EMBASSY OUAGADOUGOU

VACANCY ANNOUNCEMENT # Ouaga-2024-016

WORK CONTROL CLERK
The U.S. Mission in Ouagadougou, Burkina Faso is seeking eligible and qualified applicants for the position of Work Control Clerk in the Facilities Management Section.

Opening Date : July 29, 2024
Closing Date : August 13, 2024
Open to : All Interested Applicants/ All Sources
Work Schedule : Full-time (40 hours/week)
SALARY : *Ordinarily Resident (OR) : CFA 9,559,368
p. a. (Starting Salary)
(Position Grade : FSN-06)

ALL ORDINARILY RESIDENT (OR) APPLICANTS (See Appendix for definition) MUST HAVE THE REQUIRED WORK AND/OR RESIDENCY PERMITS TO BE ELIGIBLE FOR CONSIDERATION.

BASIC FUNCTION OF POSITION :

The incumbent reports to the Facility Manager and the Building Engineer Supervisor, working under their direction to determine work priorities. The incumbent is a primary point of contact for all routine, emergency and preventive maintenance work orders and requests for services and assures distribution to the appropriate shop for action. The incumbent is the customer service representative for the Facility Management section, communicating with personnel from all levels within the Embassy.

QUALIFICATIONS REQUIRED :

1. EDUCATION : Completion of secondary school is required.
2. EXPERIENCE : A minimum of two (2) years of office administrative/ clerical experience in a customer-service office is required.
3. LANGUAGE : Good working, Written/Speaking/Reading knowledge is required. French Level III : Good working, Written/Speaking/Reading knowledge is required. This will may be tested.

4. SKILLS AND ABILITIES : Must be a visionary, forward thinker, and quick understudy with an aptitude to learn so he/she can anticipate the needs of the office and those individuals he/she supports. Must have excellent interpersonal skills and be able to handle a large workload and multiple tasks simultaneously. Must be organized, methodical, decisive, and have professional telephone skills. Must have strong computer skills, able to use the Microsoft Office Software Suite (Word, Excel, Power Point, etc.). Must have good typing skills to write memos, populate spread sheets, and perform data entry. Ability to translate documents from host country language into English or English to host country language. Must have excellent filing skills to keep track of current and historical information, including documents that must be kept in the maintenance library. Must have a keen aptitude to work independently, have impeccable integrity, strong initiative, good judgment and must maintain confidentiality. This may be tested.

5. JOB KNOWLEDGE : Must have a good working knowledge of an active office environment ; be thoroughly familiar with reporting structures and the standard office hierarchy ; must know how to support multiple persons simultaneously including maintaining an adequate stock of office supplies ; must know basic math, capable of handling currency and working a balance sheet ; must know how to set up and maintain a filing system. Must be customer service oriented, able to handle difficult customers with tact.

HOW TO APPLY : Applicants must complete the following application process to be considered :
• Create an account on the Electronic Recruitment Application (ERA) Website at https://erajobs.state.gov/dos-era/bfa/vacancysearch/searchVacancies.hms
• Choose Announcement Number Ouaga-2024-016 Work Control Clerk and complete the online application.
• Upload any additional documentation that supports or addresses the requirements listed above (e.g. Copies of Attestations/Certificates of Work, degrees certificates, wok permits & SF 50 if applicable) into the Electronic Recruitment Application system. click on the "Apply to This Vacancy" to submit your application.
• For more information on how to apply, visit the Mission internet site : https://bf.usembassy.gov/jobs/

Required Documents : Please provide the required documentation listed below with your application :
All Applicants :
• Residency and/or Work Permit (If applicable)
• Completion of secondary school education
• Work Attestations/Certificates
• Other relevant documents
Eligible Family Member Applicants :
• Copy of Sponsor's Orders/Assignment Notification (or equivalent)
• Passport copy
• DD-214 - Member Copy 4, Letter from Veterans' Affairs, or other supporting documentation (if applicable)
• SF-50 (if applicable)

What to Expect Next : Applicants who are invited to take a language or skills test, or who are selected for an interview will be contacted via telephone calls and email.
FOR FURTHER INFORMATION : Contact the Human Resources Office at 25 49 53 00.

Note :
• All applications must be for an open/advertised position.
• Only shortlisted applicants will be contacted by phone call or email.

EQUAL EMPLOYMENT OPPORTUNITY : The U.S. Mission provides equal opportunity and fair and equitable treatment in employment to all people without regard to race, color, religion, sex, national origin, age, disability, political affiliation, marital status, or sexual orientation. The Department of State also strives to achieve equal employment opportunity in all personnel operations through continuing diversity enhancement programs. The EEO complaint procedure is not available to individuals who believe they have been denied equal opportunity based upon marital status or political affiliation. Individuals with such complaints should avail themselves of the appropriate grievance procedures, remedies for prohibited personnel practices, and/or courts for relief.

Catégories: Afrique

Résilience au Burkina : Quand un système de production réunit les PDI et leurs hôtes à Fada N'Gourma

ven, 02/08/2024 - 00:20

La situation sécuritaire au Burkina Faso a causé le déplacement de plusieurs centaines de milliers de personnes à l'intérieur du pays. En plus du gouvernement, des associations, ONG et personnes de bonne volonté apportent leurs aides aux Personnes déplacées internes (PDI). Au sein de l'Association pour le développement des communautés villageoises (ADCV) de Fada N'Gourma, un projet initié permet à ces personnes déplacées et à leurs hôtes de travailler dans le même jardin.

Le soleil est au zénith ce lundi 22 juillet 2024. Au secteur 9 de la ville de Fada N'Gourma, se dresse un champ où on aperçoit plusieurs personnes en train de labourer. Il s'agit d'un jardin qui est le fruit d'un projet coordonné par l'Association pour le développement des communautés villageoises (ADCV).
Selon le directeur général de l'ADCV, Dramane Ludovic Thiombiano, c'est depuis 2023 qu'avec leur partenaire, le PAM (Programme alimentaire mondial), ils ont initié ce projet. « La condition est d'accueillir 120 personnes dont 60 personnes hôtes et 60 PDI (Personnes déplacées internes) », nous confie-t-il.
Cependant, il tient à préciser que c'est l'action sociale qui dresse la liste des PDI car au Burkina Faso, c'est le ministère en charge de l'action sociale, seul qui est habilité à désigner qui est PDI.

Dramane Ludovic Thiombiano explique que l'ADCV n'opte plus pour l'assistance des personnes vulnérables ; elle préfère les aider à s'épanouir par le travail

Ce projet vise à rendre autonomes les personnes vulnérables. « En plus d'aider tout de suite et maintenant ces personnes, on se soucie de ce qu'ils deviendront dans un mois, six mois, un an ou deux ans. Les mettre dans les systèmes de production, c'est encore meilleur », dévoile le premier responsable de cette association, qui vise, par ailleurs, l'autosuffisance alimentaire des populations les plus vulnérables.

« Il y a beaucoup de gens qui cherchent à manger »

À l'instar de plusieurs œuvres, les premiers pas n'ont pas eu l'approbation de tous. « Au départ, ce n'était pas simple parce qu'il y a des gens qui s'étaient opposés à donner une partie de leur terre aux PDI », se remémore Dramane Ludovic Thiombiano.

Lamonia Thiombiano est un propriétaire terrien. Selon son témoignage, il n'a pas hésité à donner une partie de son terrain pour ce projet qu'il a jugé noble. « Donner le terrain a été une décision personnelle, il n'y a pas eu de négociation. J'ai donné ça de plein gré. J'ai compris que c'est difficile. Il y a beaucoup de gens qui cherchent à manger », indique celui qui a légué ses deux hectares.

Lamonia Thiombiano se félicite d'avoir cédé son terrain pour le bien-être de tous

Désormais, les PDI et les autochtones travaillent ensemble dans ce jardin. David Diakouna a quitté son Matiakoali natal, une commune rurale de la province du Gourma. Actuellement, il réside au secteur 12 de la ville de Fada N'Gourma. Il est l'un des bénéficiaires du projet de l'association. Pour lui, c'est une réponse face à la situation difficile dans laquelle il vivait. « Nous sommes contents parce que ADCV nous a aidés. Grâce à ADCV, on travaille, on gagne l'argent et on mange », se réjouit le désormais maraîcher.

David Diakouna en train de défricher son champ de maïs

Plus de problème d'eau

Cette harmonie qui règne dans ce jardin est le fruit d'un travail de coordination des initiateurs du projet. Nestor Thiombiano siège au comité de plaintes depuis une année. Il nous explique le rôle qu'il joue : « Notre travail consiste à réunir les gens pour qu'on puisse parler le même langage, s'entendre et faire le travail ensemble ». Il se souvient qu'au début, les plaintes sont axées essentiellement sur la disponibilité de l'eau. Mais en cette saison pluvieuse, il n'y a plus ce genre de plainte, nous rassure-t-il.

Nestor Thiombiano indique que les bénéficiaires travaillent dans une bonne ambiance

L'ADCV est une association à but non lucratif de droit burkinabè, ayant son siège social à Tambiga et son siège administratif à Fada N'Gourma, province du Gourma, dans la région de l'Est du Burkina Faso.
Créée en 1997 et reconnue officiellement en 2002, cette association s'est fixée pour mission de mobiliser les ressources pour contribuer au développement des communautés villageoises et améliorer les conditions de vie des personnes défavorisées.

Depuis plusieurs années, l'ADCV collabore avec les ONG et le gouvernement du Burkina Faso pour améliorer les conditions de vie des personnes défavorisées

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina/ Remaniement ministériel : Voici la liste des membres du gouvernement

ven, 02/08/2024 - 00:15

Le Secrétaire général du Gouvernement, Mathias Traoré a donné la liste des membres du gouvernement à la télévision nationale, RTB , ce 1er août 2024.
On constate que plusieurs des ministres ont été reconduits à leurs postes. Il faut noter que certains d'entre eux vont occuper d'autres fonctions dans le gouvernement.

Voir le communiqué annonçant le remaniement ministériel ici :

Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina/Santé : « Le diabète de type 2 est celui qui peut être évité en luttant surtout contre le gros ventre », Dr Yempabou Sagna

ven, 02/08/2024 - 00:10

Le diabète est une maladie en constante progression au Burkina Faso. Véritable problème de santé publique, il constitue de plus en plus un motif de consultation dans les formations sanitaires. Dans cet entretien qu'il nous a accordé, Dr Yempabou Sagna, médecin endocrinologue au CHU Souro Sanou de Bobo-Dioulasso et enseignant à l'INSSA de l'université Nazi Boni revient, entre autres, sur les différents types de diabète, les principales causes de cette maladie et prodigue des conseils pour l'éviter. Lisez plutôt !

Lefaso.net : Peut-on avoir une idée de l'ampleur du diabète au Burkina ?

Dr Sagna : Le diabète sucré est un ensemble de maladies qui ont en commun une augmentation chronique de la glycémie (taux de glucose ou de sucre dans le sang). Au Burkina Faso, 7,6% des adultes de plus de 20 ans souffrent de diabète, selon les données de la dernière enquête STEPS OMS conduite par le ministère de la Santé et de l'hygiène publique en 2021. On dit que le diabète sucré est un ensemble de maladies car il en existe quatre types. Il y a le diabète de type 2 qui est le plus fréquent partout dans le monde (90% des cas de diabète) et qui touche surtout les personnes âgées de plus de 40 ans ; le diabète de type 1 qui touche les moins de 35 ans mais plus fréquemment les enfants et adolescents. Au Burkina Faso, nous recensons environ 400 enfants et adolescents qui sont suivis pour un diabète de type 1. J'ouvre une parenthèse pour dire que ces jeunes bénéficient gratuitement du traitement par insuline dans la plupart des services de médecine interne au Burkina jusqu'à l'âge de 30 ans. Nous avons aussi le diabète gestationnel. C'est quand on découvre un diabète chez une femme enceinte alors qu'elle ne savait pas qu'elle a un diabète. Au Burkina Faso et selon les études du Pr Joseph Drabo et du Pr Macaire Ouédraogo, 9,1% des femmes enceintes sont concernées. Le dernier type de diabète est beaucoup plus rare et relève du spécialiste.

Quelles sont les causes principales ?

Avant de parler de causes il faut rappeler que les glucides (sucre) sont la principale source d'énergie du corps humain, on en a besoin pour vivre. On retrouve ces glucides dans notre alimentation de base (mil, maïs, riz, fonio, pâtes alimentaires, lait, fruits...). Quand on mange ces repas, ils se retrouvent dans le sang sous forme de sucre qui est utilisé essentiellement par nos muscles et notre cerveau puis l'excès est stocké dans le foie et les graisses. Mais pour que ces organes utilisent ce sucre il faut l'aide du pancréas qui est un organe du ventre qui fabrique une substance appelée insuline. C'est cette insuline qui aide les organes à utiliser le sucre et quand il y a trop de sucre ça stocke le surplus dans le foie et les graisses pour maintenir la glycémie (taux de glucose ou de sucre dans le sang) normale.

Le diabète sucré est un ensemble de maladies qui ont en commun une augmentation chronique de la glycémie et cette augmentation est due soit au fait que le pancréas dont on a parlé ne fabrique plus suffisamment d'insuline, soit parce que l'insuline sécrétée n'arrive pas à agir, ou encore les deux mécanismes ensemble. Dans le diabète de type 2 le facteur principal est que l'insuline sécrétée n'arrive pas à bien agir. Plusieurs causes sont possibles mais la principale est l'obésité surtout abdominale (le gros ventre) qui est responsable de la moitié des cas de ce type de diabète. Dans le diabète de type 1, le pancréas n'est plus capable de fabriquer l'insuline. Dans le diabète gestationnel, ce sont les hormones de la femme qui font que l'insuline n'arrive plus à bien agir. Cela arrive fréquemment chez les femmes qui sont déjà en surpoids ou obèses.

Peut-on éviter le diabète ?

Le diabète de type 2 est celui qui peut être évité en luttant surtout contre le gros ventre. Pour le diabète de type 1, des études sont toujours en cours.

Quelles sont les principaux conseils que vous pouvez donner dans ce sens ?

Pour lutter contre le diabète de type 2 il faut pratiquer régulièrement au moins 30 min de sport par jour ; ne pas rester assis plus de 7 heures au total par jour, que ce soit d'affilée ou non. Ne pas manger ni trop gras, ni trop sucré ni trop salé : manger trois repas par jour et si possible à heures régulières, ne pas faire des fast-foods une habitude (hamburger et autres burgers, chawarma, kebab, glaces…), éviter de grignoter, éviter l'alcool et les boissons sucrées en dehors des fêtes, manger au moins cinq portions de fruits et légumes par jour, boire suffisamment d'eau. Faire contrôler sa glycémie et sa tension artérielle au moins une fois tous les ans ou tous les deux ans dès qu'on atteint l'âge de 40 ans. Les services de santé sont habilités à donner des conseils pour la prévention et les soins du diabète y compris pour la diététique et l'activité physique pour la santé.

En matière de régime alimentaire particulièrement, que faudrait-il faire ?

Cela dépend de son poids. Pour ceux qui sont de poids normal, ils gardent un régime normal. Ceux qui sont en surpoids ou obèses devraient fournir un effort pour surtout éviter les excès dont on a parlé plus haut et réduire les quantités si l'évaluation nutritionnelle en trouve la nécessité. Il faut fixer un objectif de poids et tendre progressivement vers ce poids. Nous déconseillons les régimes trop restrictifs car ce sont des régimes qui, non seulement sont sources de carences nutritionnelles, mais aussi ceux qui les essayent ne peuvent pas les maintenir sur le long terme et quand ils arrêtent ils reprennent plus de poids que ce qui est perdu.

Il ne faut pas perdre brutalement le poids, il faut perdre environ 10% du poids en un an. Par exemple quelqu'un qui a 100kg aujourd'hui, il devrait être autour 95 kg dans six mois, puis 90kg dans un an avec le régime et ainsi de suite, c'est de cette façon qu'on ne reprend pas du poids. Mais beaucoup veulent passer de 100 à 90kg en quelques mois par le régime et après ils se retrouvent à 105 ou 110 kg. Dans tous les cas, ce régime doit être équilibré.

Comment peut-on définir le régime alimentaire qui nous convient ?

Le régime alimentaire qui nous convient est celui qu'on peut maintenir sur le long terme ou, idéalement, toute sa vie en fonction de nos moyens, de nos habitudes alimentaires et de ce qu'on a à disposition comme aliments. Il doit être équilibré. Un plat équilibré est un plat dont la moitié est constituée de glucides (to, riz, pâtes alimentaires, fonio, couscous, igname, pomme de terre...), le quart constitué de légumes (salades, concombre, feuilles, haricot vert...) et le dernier quart des protéines (viande non grasse, poisson, haricot blanc, œuf… du lait ou fromage et une tranche de fruit).

Lefaso.net

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Remaniement ministériel au Burkina : Mahamoudou Sana désormais ministre de la Sécurité

ven, 02/08/2024 - 00:09

Le Secrétaire général du Gouvernement, Mathias Traoré, a dévoilé la liste des membres du gouvernement, ce jeudi 1er août 2024 au cours du Journal télévisé (JT) de la RTB.
Il faut noter que plusieurs ministères ont de nouvelles appellations.

Le ministère de l'Administration territoriale de la Mobilité sera désormais sous le leadership de Emilie Zerbo, précédemment ministre de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité.

Son ministre délégué à la sécurité, le Commissaire divisionnaire de Police, Mahamoudou Sana, devient désormais ministre de la Sécurité.

Roland Somda est le nouveau ministre des Sports, de la Jeunesse et de l'Emploi, en remplacement de Boubacar Sawadogo, qui est désormais le ministre de l'Enseignement secondaire, de la Formation professionnelle et Technique.

Il faut noter que le ministre de l'Éducation nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Jacques Sosthène Dingara, garde son poste mais son portefeuille change. Désormais, il est le ministre de l'Enseignement de base, de l'Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales.

Le ministère de la Santé et de l'Hygiène publique devient tout simplement le ministère de la Santé. Le Dr Robert Lucien Kargougou est toujours à la tête de ce ministère.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Championnat mondial de Vo Viet nam au Vietnam : Baba Ayoub Diarra veut offrir l'or à son pays

ven, 02/08/2024 - 00:05

Baba Ayoub Diarra représentera le Burkina Faso, du 1er au 7 août 2024, au championnat du monde de Vo Vietnam, au Vietnam. L'athlète s'est préparé comme il peut pour être à niveau afin de représenter dignement son pays. Pour assurer son billet d'avion, l'hébergement et de quoi se nourrir, Baba Ayoub Diarra n'a bénéficié que du soutien de bonnes volontés. Il compte ne pas les décevoir en ramenant la médaille d'or au pays.

Pour cette compétition mondiale, Baba Ayoub Diarra s'est préparé avec les moyens de bord. A la veille de son départ pour la compétition qui se déroule du 1er au 6 août 2024 au Vietnam, nous avons rencontré l'athlète sur le plateau CENOU en plein entraînement. Le compétiteur enchaînait les katas à mains nues, la technique du Vo Vietnam avec le sabre, etc. A ce championnat, il faut dire que Baba Ayoub Diarra doit compétir dans quatre épreuves. Il y aura d'abord la démonstration à mains nues ; il y a le « Phõng Hôa Daõ », la technique libre avec le sabre. Il y a enfin le combat corps à corps.

« Il faut savoir que j'ai préparé ces championnats depuis plusieurs mois afin de me mettre à niveau pour pouvoir lever haut le drapeau de mon pays. On ne finit jamais d'apprendre et on ne peut pas non plus dire qu'on est à 100% prêt. Mais je pense avoir fait le maximum pour être à niveau. Aujourd'hui, je pense être à mesure de représenter valablement mon pays », a-t-il déclaré. Ce n'est pas la détermination qui manque à Baba Ayoub Diarra. Car sans accompagnement de sa fédération ni du ministère, le représentant burkinabè, avec l'aide de bonnes volontés, a pu réunir de quoi prendre en charge son billet d'avion aller et retour, son hébergement et de quoi mettre sous la dent pour avoir un peu d'énergie pour compétir. « Côté financier, c'est un peu difficile. J'ai écrit pour lancer un cri de cœur pour demander un accompagnement afin de pouvoir prendre part à cette compétition. Le ministère, à travers son SG m'a répondu qu'il avait déjà répondu à la fédération. La fédération aussi me demande de chercher des financements pour pouvoir rallier le Vietnam », a-t-il décrié avant d'ajouter qu'il y a eu des bonnes volontés qui ont accepté de l'accompagner. « Je ferais de mon mieux pour ne pas les décevoir », a-t-il promis.

Ayoub Diarra en pleine démonstration avec le sabre

Palmarès de Baba Ayoub Diarra

Lors de sa dernière compétition internationale en Algérie, en 2022, Baba Ayoub Diarra a été vice-champion du monde. Cette fois-ci, il compte tout faire pour ramener la médaille d'or. « Parce que, c'est un défi que je me suis lancé depuis. J'ai l'ambition de donner au Burkina Faso la toute première médaille d'or en Vo Vietnam catégorie masculin », se lance-t-il comme défi avant de terminer : « Une médaille d'or vaut tout pour la carrière de n'importe quel athlète. Et c'est ce qui importe vraiment pour moi au regard du contexte socio-sécuritaire très difficile du pays. Ramener une médaille d'or cela donne un peu de joie et montrer la résilience du peuple ».

Baba Ayoub Diarra est déterminé et compte ramener la médaille d'or au Burkina Faso

Avant son sacre en 2022 en Algérie, Baba Ayoub Diarra a été médaillé d'argent au championnat national en technique en 2018 ; médaillé d'or au championnat national en technique en 2019. Il a représenté le Burkina Faso en Côte d'Ivoire la même année à la coupe d'Afrique du Vo Co Truyen à Abidjan. Il est sorti double médaillé d'argent en technique et au combat des moins de 65kg. En 2020-2021, il est encore double médaillé (or en argent) au championnat national en technique et en combat. En 2022, au championnat national senior, il a tout raflé. En effet, il a été triple médaillé d'or en combat et en technique. En 2023, il a été quadruple médaillé (deux en or et deux en argent) au championnat d'Afrique Vo Vietnam à Ouagadougou en technique et au combat. C'est d'ailleurs la meilleure performance masculine de la compétition.

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina/Lutte contre le terrorisme : Le ministre de la défense, Kassoum Coulibaly, fait le point opérations en cours à la montée hebdomadaire des couleurs

ven, 02/08/2024 - 00:00

Le ministre de la défense, Kassoum Coulibaly a assisté à la montée des couleurs à l'Institut supérieur d'études de protection civile (ISEPC). C'était ce jeudi 1er août 2024, à Ouagadougou. Le ministre était présent pour faire le point des activités de la semaine et donner les messages principaux à ses hommes.

Dès 6h du matin, les militaires et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) se mettaient déjà en place pour accueillir le ministre en charge de la défense, le général Kassoum Coulibaly, pour la montée des couleurs. Le ministre arrive autour de 6h50. Ce sont les salutations d'usage, puis le drapeau est hissé sur son mât. La presse est ensuite priée de se retirer afin de laisser les militaires discuter entre eux.

La montée des couleurs

Ce n'est qu'après le départ du ministre que le directeur de la communication et des relations publiques des armées, le commandant Abdoul Aziz Ouédraogo, leur fait le point de la rencontre.

L'officier explique que la montée des couleurs a réuni 600 militaires et des VDP de toutes les composantes des forces armées. Il indique que le ministre Kassoum Coulibaly a rendu hommage à toutes les unités qui se battent jour et nuit pour ravitailler les populations.

Il révèle que le général Coulibaly a également fait le point des opérations en cours sur toute l'étendue du territoire et dans l'espace de l'Alliance des États du Sahel (AES).

Rama Diallo
LeFaso.net

Catégories: Afrique

Lutte contre les occupations anarchiques des terrains et la vente illégale de parcelles : L'ONC-AC échange avec les PDS du Grand Ouaga pour définir une feuille de route

jeu, 01/08/2024 - 23:55

L'Office national du contrôle des aménagements et des constructions (ONC-AC) a organisé une rencontre d'échange avec les Présidents des délégations spéciales (PDS) du Grand Ouaga (Saaba, Pabré, Komsilga, Komki-Ipala, Tanghin-Dassouri et Loumbila), le mercredi 31 juillet 2024, à Ouagadougou, sur les occupations anarchiques dans ladite zone.

L'Office national du contrôle des aménagements et des constructions (ONC-AC) est résolument engagé à lutter contre les occupations anarchiques dans le Grand Ouaga qui comprend selon le schéma directeur d'aménagement, les communes de Saaba, Pabré, Komsilga, Komki-Ipala, Tanghin-Dassouri et Loumbila. Pour ce faire, l'ONC-AC a rencontré les Présidents de délégations spéciales desdites communes pour échanger sur les occupations de terrains qui sont en cours, et qui ne répondent à aucun schéma d'aménagement.

Ces pratiques, selon le Directeur Général de l'ONC-AC, Yacouba Siko, mettent en péril tous les efforts du gouvernement pour assurer un développement territorial qui répond aux aspirations des Burkinabè. À l'entendre, les occupations anarchiques des terrains et la vente illégale de parcelles sur la voie de contournement de la ville de Ouagadougou rendent difficile la réalisation du projet du Grand Ouaga. Des dires du DG Siko, il est ressorti que dans le plan d'aménagement du Grand Ouaga, il y a des zones déterminées pour des activités agricoles et économiques, ainsi que des habitations en vue de créer un équilibre au niveau du développement territorial.

Le Directeur Général de l'ONC-AC, Yacouba Siko a fait savoir que les occupations anarchiques, en cours sur les sites du Grand Ouaga, mettent en péril tous les efforts du gouvernement en termes d'aménagement territ

Pourtant, a-t-il dit, le constat actuel est que la plupart des zones occupées par les populations ne sont pas définies pour des habitations dans le plan directeur et rendent difficile sa concrétisation. « Les occupations anarchiques, en cours sur ces sites, mettent en péril tous les efforts du gouvernement en termes d'aménagement territorial », a soutenu le Directeur Général de l'ONC-AC. C'est pourquoi, il a espéré que la rencontre d'échange permette de définir une feuille de route afin d'agir sur le terrain à l'encontre des contrevenants. « La feuille de route est un programme clair avec des actions précises à mettre en place. Elle sera soumise au ministre en charge de l'urbanisme, avant que nous nous déployions sur le terrain », a déclaré sans ambages M. Siko.

Dans la foulée, il a interpellé les acheteurs des terrains et parcelles au niveau des sites concernés à éviter d'investir leur argent dans du faux. « Il ne faut pas acheter des parcelles qui vous mettent vous-même en insécurité, n'investissez pas votre argent dans des choses qui ne sont pas certaines », a prévenu le premier responsable de l'ONC-AC. Il a par ailleurs souligné que la feuille de route va permettre d'investiguer pour dénicher ceux qui pratiquent ces activités afin de les sanctionner conformément aux dispositions de la nouvelle loi en vigueur. « La mission assignée à l'ONC-AC, étant de s'assurer que les décisions que les pouvoirs publics prennent sont mises en œuvre conformément aux différents documents, elle va continuer à agir sur le terrain », a-t-il argué.

Le PDS de la commune de Komsilga, Antarest Batiana a salué cette initiative qui devra permettre de tourver une solution aux occupations anarchiques.

Le PDS de la commune de Komsilga, Antarest Batiana, a fait savoir pour sa part que cette rencontre vient à point nommé et vise à trouver les moyens pour contrer les aménagements illégaux qui se passent dans leurs différentes communes. « L'engagement pris par l'ONC-AC va permettre aux délégations spéciales des communes du Grand Ouaga de travailler, d'autant plus que nous jouons ce rôle de sensibilisation depuis belle lurette, sur ces formes d'aménagements qui ne profitent à personne », a souligné M. Batiana.

Sosthène NIKIEMA

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Burkina/ Justice : Me Guy Hervé Kam en garde à vue

jeu, 01/08/2024 - 23:50

Nouveau rebondissement dans l'affaire Guy Hervé Kam. Après avoir été en liberté conditionnelle depuis le 10 juillet 2024, il a été finalement placé en garde à vue par le Tribunal militaire, ce jeudi 1 Août 2024, a appris Lefaso.net de sources proches du concerné.

En rappel, Me Guy Hervé Kam est poursuivi pour « une affaire d'attentat à la sûreté de l'Etat ».

Lefaso.net

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Course cycliste à l'occasion de la troisième semaine communale de Dédougou : Une sexagénaire dans le peloton pour gagner sa pitance

jeu, 01/08/2024 - 23:40

Les femmes et les personnes handicapées étaient à la une de la troisième édition de la semaine communale de Dédougou (SECOD), le mercredi 31 juillet 2024. Elles ont, en effet, disputé une course cycliste dans les artères de la ville. Pour la municipalité, l'activité vise à promouvoir l'inclusion sociale et la pratique du sport tandis qu'elle apparaît pour la cycliste Fatoumata Zerbo, la soixantaine bien sonnée, une occasion de remporter le meilleur prix afin de garantir le pain quotidien.

« Nous ne marginalisons personne. C'est pour cela que nous avons voulu organiser cette course cycliste handisport pour tenir compte des personnes vivant avec un handicap. Il y a eu aussi la course cycliste des femmes de la ville de Dédougou », a laissé entendre le président de la délégation spéciale de la commune. Dieudonné Tougfo justifiait l'organisation de l'activité cycliste à laquelle se sont livrées 53 personnes dont 13 en situation de handicap.

Ici, on assiste à l'arrivée de Nathalie Sankara

Ainsi 4,8 km, c'est la distance totale parcourue par les personnes handicapées. Emile Kiénou chez les hommes et Nathalie Sankara au niveau des dames sont les premiers à franchir la ligne d'arrivée. Ils ont reçu chacun un vélo, la somme de 25 000 FCFA et un carton de spaghetti. Des primes ont été également remises jusqu'au dixième coureur au classement. Les trois autres se sont contentés chacun de 5 000 de nos francs en guise d'encouragement.

Dieudonné Tougfo, président de la délégation spéciale de la commune de Dédougou

Sur leurs vélos ordinaires, les femmes cyclistes sont parties, comme les premiers, de la place Melongare située au centre-ville de Dédougou pour deux tours du circuit fermé de 4,5 km. A l'arrivée, c'est Bertine Kondé qui s'est imposée. La gagnante de cette édition aura bouclé les 9 km en 19 mn 25 s avec une vitesse moyenne de 27,563 km/h. Elle reçoit un vélo, la somme de 25 000 FCFA plus trois cartons de spaghetti. Là aussi les 10 meilleures cyclistes sont primées et les autres ont reçu chacun la somme de 5 000 FCFA à titre d'encouragement. Mais il faudra attendre le samedi 3 août prochain pour voir les gagnants recevoir effectivement leurs différents prix à l'occasion de la nuit des lauréats prévue dans le cadre de cette semaine communale de Dédougou (SECOD).

Le directeur provincial en charge des sports du Mouhoun, Oumarou Zongo.

Les objectifs poursuivis par la course cycliste sont nobles, a déclaré le directeur provincial en charge des sports du Mouhoun, Oumarou Zongo. Ce dernier a tiré son chapeau à la mairie de Dédougou pour l'initiative de la semaine communale qui intègre des activités sportives au profit des différentes couches de la population locale. D'ailleurs, ces différentes activités ont pour but la promotion de l'inclusion sociale et l'incitation à la pratique du sport en vue de contribuer à l'amélioration de la santé, selon les promoteurs de la manifestation.

Bertine Kondé sur la ligne d'arrivée

Au-delà, la cycliste Fatoumata Zerbo a soufflé avoir pris part à cette compétition avec l'idée de rafler pourquoi pas le premier prix afin de « s'acheter des vivres », ne serait-ce que, pour quelques jours. La vieille dame de 65 ans tire le diable par la queue. Elle est bien populaire à Dédougou et connue sous le nom de « Maman RTB ». « Je n'ai personne pour m'aider », s'est-elle empressée de dire laconiquement avant de vouloir entrer dans des détails de son vécu quotidien très peu enviable.

Fatoumata Zerbo a terminé dernière de sa catégorie.

Sa présence dans le peloton a été distinguée et saluée par des applaudissements nourris même si c'est elle qui est arrivée en dernière position provoquant l'effondrement de son rêve de repartir avec un gros lot. Mais avec la décision des organisateurs d'offrir un prix d'encouragement à toutes et à tous, dame Zerbo devra regagner son domicile avec la somme de 5 000 FCFA en poche.

Yacouba SAMA
Lefaso.net

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Journées nationales de la jeunesse catholique : La 8e édition invite les jeunes à « marcher ensemble »

jeu, 01/08/2024 - 21:30

C'est parti pour la 8e édition des Journées nationales de la jeunesse catholique (JNJ) du Burkina Faso. Ainsi, après l'édition de 2018 à Ouagadougou, c'est la ville de Bobo-Dioulasso qui accueille cette 8e édition, du 31 juillet au 4 août 2024. La cérémonie de lancement des festivités a eu lieu dans l'après-midi du mercredi 31 juillet au stade Wobi de Bobo-Dioulasso.

Les Journées nationales de la jeunesse catholique sont de retour, six ans après la dernière édition. En effet, c'est depuis 2018 que le Conseil national de la jeunesse catholique (CNJC) n'a plus eu l'occasion de réunir toute la jeunesse catholique du Burkina Faso, au regard de la situation nationale du pays, mais aussi après l'édition manquée de Dédougou en 2021 à cause de la pandémie de covid-19.

Les pèlerins venus de divers horizons ont pris d'assaut le stade Wobi pour la cérémonie d'ouverture des JNJ

C'est pourquoi, cette édition 2024 est appelée « édition de la renaissance ». Ces journées sont dans le registre de la résilience et dans la dynamique de contribuer à accroitre le vivre-ensemble des populations. D'où le thème : « Marchons Ensemble ! ». Et c'est la province ecclésiastique de Bobo-Dioulasso, l'archidiocèse de Bobo-Dioulasso, qui abrite cette 8e édition. La ville de Sya abrite donc cet évènement majeur 21 ans après, puisque c'est en 2003 qu'elle a accueilli la deuxième édition des JNJ.

Les JNJ 2024 regroupent des jeunes issus des différents diocèses que compte le Burkina Faso. Par ailleurs, des jeunes en provenance d'autres pays d'Afrique dont la Côte d'Ivoire, le Mali, le Niger et le Togo y prennent part. Et pour que le mot « ensemble » du thème trouve son sens, le conseil a invité les jeunes des autres confessions religieuses. Selon le président du Conseil national de la jeunesse catholique, Armel Régis Nikièma, cette édition est particulière en ce sens qu'elle se déroule dans un contexte jubilaire. En effet, elle marque les 25 ans du Conseil national de la jeunesse catholique.

Selon le président du Conseil national de la jeunesse catholique, Armel Régis Nikièma, cette édition est particulière

Ces journées sont une opportunité pour les jeunes de se retrouver autour de leurs Pères-évêques et de leurs pasteurs pour approfondir leur foi et discerner leur vocation particulière : participer à la vitalité de l'église et transformer leur société en un havre de justice et de paix. Pour Armel Régis Nikièma, les JNJ se présentent comme une fête de la foi et une expérience missionnaire pour les jeunes. Ces journées seront ponctuées par plusieurs activités dont des « catéchèses rise-up », des « workshops », une soirée d'adoration et de prières pour le Burkina, des visites touristiques, un grand concert, etc.

Les responsables religieux présents à la cérémonie

Selon lui, cette édition est particulière, en ce sens qu'elle va permettre de former plusieurs jeunes sur des thématiques diverses notamment sur l'utilisation des TIC à bon escient, sur le marketing digital, etc. Il y aura également le forum des jeunes bâtisseurs qui est un grand projet de formation des jeunes sur le fonctionnement de la société, en vue de forger des « leaders éclairés ». A cela s'ajoute la campagne de sensibilisation sur la sécurité routière.

Les délégations étrangères présentes aux JNJ Bobo 2024

La cérémonie de lancement des activités a été ponctuée par divers tableaux, notamment des discours, le défilé des diocèses, des prestations d'artistes, des séances de prières, une collecte de fonds, etc. Elle a connu la présence des autorités locales, des premiers responsables de l'église catholique ainsi que celle du ministère en charge de l'administration territoriale, Émile Zerbo, représentant le président du Faso. Présent à cette cérémonie, l'archevêque de Bobo-Dioulasso, Mgr Paul Ouédraogo, a indiqué que c'est une bénédiction pour la ville de Sya d'abriter cette édition des JNJ. Pour lui, les JNJ sont un cadre du donner et du recevoir, mais aussi un rendez-vous avec Dieu.

La chorale a tenu en haleine les pèlerins à la cérémonie d'ouverture des JNJ

Il a invité les jeunes à s'approprier ces journées pour bénéficier des grâces de Dieu. A l'en croire, ces journées se tiennent tous les trois ans au Burkina Faso et ce, depuis l'an 2000 où la première édition a eu lieu à Ouagadougou. Ces Journées nationales de la jeunesse catholique sont portées par le Conseil national de la jeunesse catholique (CNJC), qui est la grande famille des jeunes de l'Eglise famille de Dieu au Burkina Faso. Il regroupe toutes les organisations de jeunes catholiques reconnues par la Conférence épiscopale et se trouvant sur le territoire national du Burkina Faso. Les participants à ces JNJ sont accompagnés par les évêques de la Conférence épiscopale Burkina-Niger, les prêtres, les religieux et religieuses qui ont en charge les enseignements et programmes spirituels.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Conseil régional du patronat burkinabè : Le président du Centre-nord est Rasmané Ouédraogo

jeu, 01/08/2024 - 21:30

C'est au cours d'une assemblée générale que le président du Conseil régional du patronat burkinabè du Centre-nord a été désigné. Seul candidat à ce poste, c'est donc sans surprise que Rasmané Ouédraogo a été élu président du bureau, composé de onze membres, et ce, à l'unanimité. La cérémonie a connu la participation de plusieurs autorités de la région, notamment le gouverneur et des représentants du Dima (roi) de Boussouma, venus apporter leur soutien au président et à son bureau, élus pour un mandat de cinq ans.

Né à Kaya, dans la « cité du cuir », Rasmané Ouédraogo a débuté le commerce depuis son bas-âge, aux côtés de son père. Très tôt, il se lancera dans la vente du Koura-koura (tourteaux d'arachide) entre Kaya et Bobo-Dioulasso. Plus tard, il fera dans la commercialisation de l'huile de consommation, avant de se lancer dans l'import-export, ajoutant à sa liste de produits, le sucre, le riz et bien d'autres produits. Élu à la majorité comme président du Conseil régional du patronat burkinabè du Centre-nord, l'homme a tenu à remercier ses pairs et demandé à ces derniers un accompagnement pour mener à bien les missions qui seront les siennes.

Une délégation du Dima (Roi) de Boussouma, venu féliciter le nouveau bureau

« Le patronat est une affaire de tous et la tâche n'est pas seulement mienne. Elle nous incombe, tous autant que nous sommes. Les membres de tous les secteurs qui composent le patronat doivent se tenir la main pour que nous puissions aller encore de l'avant. Actuellement, le Burkina Faso est en proie à l'hydre terroriste. Notre prière est que Dieu veille sur nos Forces de défense et de sécurité, ainsi que nos Volontaires pour la défense de la patrie, afin que les activités économiques puissent reprendre de plus belle », a souhaité Rasmané Ouédraogo.

« Nous devons travailler ensemble pour soutenir l'économie de notre pays »

Rappelons que l'institution du Conseil régional du patronat burkinabè est une initiative du président du Conseil national du patronat burkinabè (CNPB) Idrissa Nassa. Elle vient en premier axe stratégique de son plan de mandature et a pour objectif d'œuvrer à la redynamisation et à l'autonomisation du CNPB, par le renforcement des capacités humaines, techniques et financières. Le tout c'est de rendre l'institution utile et efficace pour ses membres. « Cette nouvelle dynamique permettra à ceux des régions de sentir qu'ils font aussi partie de ceux qui sont à Ouagadougou », a salué le gouverneur de la région, colonel-major Blaise Ouédraogo.

« La mobilisation de ce jour traduit la bonne entente entre les fils et filles du Centre-Nord », Blaise Ouédraogo

Il a en outre souhaité que le nouveau bureau œuvre à ce que le bilan de leur mandat se solde par des actions positives, posées pour le bien-être des membres du CNPB, mais aussi, pour le développement de la région. « Cette cérémonie est un signal fort du partenariat entre le public et le privé, qui sont comme les deux faces d'une même pièce, différentes mais inséparables. Je souhaite que d'ici la fin de votre mandat, nous puissions avoir, dans la région du Centre-nord, une rue qui porte le nom du patronat », a-t-il lancé aux membres du bureau.

Une vue du bureau du Conseil régional du patronat burkinabè du Centre-nord

Un défi qu'à promis de relever le président, avec l'appui et le soutien de ses pairs.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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Burkina/Don de sang : La mutuelle des agents de la Sitarail contribue avec une cinquantaine de poches

jeu, 01/08/2024 - 21:30

La mutuelle des agents de la Société internationale de transport africain par rail (SITARAIL), dans le cadre de ses activités, a organisé, ce jeudi 1er août 2024 à Bobo-Dioulasso, une opération de don de sang. Cette opération a vu la participation massive des membres de la mutuelle ainsi que des personnes de bonne volonté. Plus d'une cinquantaine de poches de sang sont attendues au terme de l'opération.

Ousseni Ganou est un cheminot à la Sitarail. Très tôt dans la matinée de ce jeudi 1er août, nous l'avons rencontré sous le hall voyageurs de la gare de train de Bobo-Dioulasso. Pour la première fois de sa vie, M. Ganou va donner un peu de son sang pour « sauver des vies ». Ce, grâce à la mutuelle des agents de la Sitarail qui organise une collecte de sang à cet effet.

Pour Ousseni Ganou, c'était une obligation pour lui de répondre à ce rendez-vous de don de sang car dans la mutuelle, il occupe le poste de secrétaire général adjoint. « En ma qualité de secrétaire général adjoint de la mutuelle, c'est un devoir pour moi de venir donner mon sang. J'ai accepté de donner mon sang également car c'est un geste qui sauve des vies », a-t-il expliqué.

Pour Ousseni Ganou, c'était une obligation pour lui de répondre à ce rendez-vous de don de sang

Au regard donc de l'importance de cette opération, ce dernier va affronter sa peur et son stress pour donner un peu de ce « liquide précieux » qu'est le sang. Et il invite la population à en faire autant car il estime que c'est un geste qui est nécessaire pour sauver des vies, surtout en cette période propice au paludisme. En effet, c'est la grande saison des pluies au Burkina Faso. Une période bien critique au plan sanitaire, car propice au paludisme. C'est une période où les besoins du pays en produits sanguins sont de plus en plus forts. Les personnes vulnérables en cette période restent les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans.

Les acteurs de la mutuelle mobilisés pour l'opération de don de sang

C'est pour apporter sa contribution à ce problème de manque de sang au niveau du Centre national de transfusion sanguine que la mutuelle des agents de la Sitarail organise cette opération de don de sang à Bobo-Dioulasso. « Cette période est propice au paludisme et le besoin de sang au niveau des centres de santé se fait ressentir. C'est au regard de la forte demande en sang au niveau du CNTS que nous avons jugé que ce don serait salvateur pour nos malades qui sont dans les hôpitaux », a indiqué le président de la mutuelle, Bousannadié Kho.

Le président de la mutuelle, Bousannadié Kho, a indiqué que cette action vise à soutenir les initiatives du CNTS

Cette action vise à soutenir les initiatives du Centre national de transfusion sanguine, dans l'optique de couvrir les besoins des populations en matière de sang, et à venir en aide aux patients qui en ont besoin. A travers donc cette opération, le CNTS pourra améliorer la couverture de ses besoins et augmenter la disponibilité en sang. Ce sont un peu plus de cinquante agents qui se sont succédé en vue de faire volontairement un don de sang. Parce que la vie est précieuse et qu'il faut la protéger, il invite toute la population au don de sang car, dit-il, c'est un geste simple qui sauve des vies.

Madame Valérie, secrétaire à la formation professionnelle à la Sitarail, une habituée du don de sang

Cette opération a bénéficié de l'accompagnement de la direction générale de la Sitarail ainsi que du CNTS. C'est pourquoi, le président de la mutuelle a saisi cette occasion pour exprimer sa gratitude, non seulement à sa hiérarchie, mais aussi aux acteurs de la banque de sang. Joseph Bazié est en service promotion du don de sang au niveau du CNTS de Bobo-Dioulasso. Pour sa part, il a salué l'initiative de la mutuelle qui, selon lui, réconforte les responsables du centre. « Nous sommes dans une période difficile et notre centre sert les trois provinces de la région, donc le besoin est énorme. Lorsque nous avons ces occasions, cela nous réjouit et nous ne pouvons que saluer cette initiative », a-t-il indiqué.

Joseph Bazié du service promotion du don de sang au niveau du CNTS de Bobo-Dioulasso a salué l'initiative de la mutuelle

Il invite également d'autres structures à emboiter le pas de la mutuelle car « le don de sang est un geste noble qui sauve beaucoup de vie. Et durant cette période difficile, si nous n'avons pas de soutien, ce n'est pas bon, beaucoup de personnes vont perde la vie », a-t-il insisté. Contrairement à M. Ganou, madame Valérie, secrétaire à la formation professionnelle à la Sitarail, est une habituée du don de sang. Pour elle, venir donner son sang à cette occasion et en cette période propice au paludisme est une nécessité pour sauver des vies.

Romuald Dofini
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Jour du dépassement de la terre : L'humanité a exploité en 7 mois toutes les ressources que la terre met 12 mois à régénérer

jeu, 01/08/2024 - 20:49

Dans un communiqué publié en ligne et exploité par plusieurs médias, l'ONG Global Footprint Network annonce que ce jeudi 1er août 2024 marque le Jour du dépassement de la terre. Ce dépassement de la terre, pour cette année 2024, intervient un jour plus tôt qu'en 2023, mais est semblable à celui de l'année 2022. En seulement sept mois, l'humanité a exploité toutes les ressources que la terre met 12 mois à régénérer.

Mais de quoi s'agit-il concrètement ? Selon les calculs de l'ONG, l'humanité a utilisé autant de ressources naturelles que les écosystèmes de la planète peuvent en renouveler durant toute l'année.

Il faudrait donc 1,75 terre pour régénérer ce que l'humanité consomme. « La persistance du dépassement, depuis plus d'un demi-siècle, a entraîné une diminution de la biodiversité, un excès de gaz à effet de serre dans l'atmosphère et une concurrence accrue pour la nourriture et l'énergie », pointe le communiqué de David Lin, directeur scientifique du Global Footprint Network. « Les symptômes sont de plus en plus évidents : vagues de chaleur inhabituelles, feux de forêt, sécheresse et inondations ».

Si la date du jour du dépassement est restée plutôt stable au cours de la dernière décennie, fluctuant entre le 1ᵉʳ et le 6 août depuis 2011, le Global Footprint Network souligne que l'humanité est en train de perdre la course en ne parvenant pas à tenir les objectifs fixés au niveau international pour protéger la planète, comme la protection de 30% de la biosphère dans le monde d'ici 2030 ou la réduction des émissions de carbone d'environ 45% par rapport à 2010. « La réduction des émissions de carbone nécessiterait à elle seule de déplacer le jour du dépassement de 22 jours par an au cours des six prochaines années », pointe ainsi l'ONG dans son communiqué. Par ailleurs, depuis 1970, la date du Jour du dépassement a été avancée de cinq mois.

YZ
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Orabank Burkina : La plateforme numérique KEAZ désormais disponible pour faciliter les opérations bancaires des clients

jeu, 01/08/2024 - 20:03

Orabank Burkina a lancé ce 1er août 2024, un nouveau produit dénommé KEAZ. C'est une plateforme numérique, qui permet aux clients d'accéder aux services de la banque à distance. Ils peuvent, grâce à cet outil digital, effectuer de nombreuses opérations telles que les virements, les ordres de virement, le règlement des factures et même disposer du solde de leur compte ou de leur relevé d'identité bancaire. L'application My KEAZ est disponible sur Playstore et App store.

Orabank Burkina veut être plus proche de sa clientèle, à travers la digitalisation de ses services. La plateforme numérique KEAZ vient ainsi répondre à cet objectif, en donnant l'occasion aux clients de pouvoir faire différentes transactions à partir du téléphone portable ou de l'ordinateur, peu importe le lieu et le moment. Selon le directeur général d'Orabank Burkina, Etienne Konan, KEAZ incarne l'engagement de la banque à innover constamment, pour mieux servir les clients et leur offrir une expérience bancaire moderne, pratique et adaptée à leurs besoins. C'est pourquoi il invite les clients à s'approprier le produit, pour vivre l'expérience de « la banque dans la main, la banque partout ».

Etienne Konan, directeur général de Orabank Burkina invite les clients à s'approprier la plateforme KEAZ

KEAZ est une plateforme digitale comprenant plusieurs solutions agrégées acquises. Il s'adresse aux clients particuliers (KEAZ particuliers), aux entreprises (KEAZ Pro) et aux partenaires sous-traitant (KEAZ Spot). A en croire Narcisse Ouédraogo, responsable banque digitale à Orabank Burkina, plusieurs types d'opérations peuvent être menées sur la plateforme. « Le client peut avoir accès à son solde, demander des RIB, payer ses factures d'électricité via la plateforme, initier des transactions interbancaires aussi bien au plan national que régional, il peut demander un chéquier, faire une opposition sur sa carte, entrer en contact avec son gestionnaire de compte pour échanger et même faire des simulations de crédit », explique-t-il. Ce qui permet au client, d'avoir la banque à portée de main, partout et à tout moment.

Narcisse Ouédraogo, responsable banque digitale à Orabank

Pour bénéficier des services de KEAZ, il faut, avant tout, être client à Orabank, et ensuite s'enrôler en téléchargeant l'application My KEAZ sur Play store ou App store. Le client renseigne ensuite les différentes informations (numéro de compte, mot de passe, code d'identification) et peut dès cet instant, utiliser l'application pour ses opérations. Mis à part les transferts internationaux, tous les autres services offerts par KEAZ sont sécurisés et entièrement gratuits.

Idrissa Sedego, client d'Orabank n'a pas hésité à télécharger et tester la plateforme

Avant la phase d'utilisation à l'échelle de la plateforme, une phase pilote a permis de réajuster les différents paramètres afin de mieux répondre aux attentes des clients. Le responsable de la banque digitale rassure qu'à ce jour, la plateforme est à 99% performante et peut être utilisée en toute confiance et sécurité. Les équipes de la banque restent disponibles, pour accompagner les clients en cas de besoin ou de difficultés rencontrées.
A peine l'application lancée, les clients ne se sont pas fait prier pour la tester. Idrissa Sedego, responsable de Rafiq vision et client d'Orabank depuis sept ans, n'a pas hésité à télécharger KEAZ et à l'installer sur son smartphone. Il confie que la plateforme est très facile d'accès et apprécie les différentes possibilités qu'elle offre et qui répondent aux besoins actuels des clients. Au regard des facilités qu'offre l'application, Idrissa Sedego compte l'utiliser désormais pour ses différentes transactions et invite tous les clients d'Orabank à en faire autant.

En rappel, Orabank est un groupe panafricain présent dans douze pays d'Afrique. La banque compte au Burkina douze agences.

Armelle Ouédraogo
Crédit photo : Bonaventure Paré
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