Ein Zwischenfall im Südchinesischen Meer hat schon vor der Amtseinführung von US-Präsident Donald Trump zu einer ersten Belastungsprobe der neu auszutarierenden sino-amerikanischen Beziehungen geführt: China hatte im Dezember 2016 nahe dem Scarborough-Riff eine Unterwasserdrohne der US-Marine beschlagnahmt. Der designierte US-Außenminister Rex Tillerson versprach daraufhin bei seiner Anhörung im Senat, Pekings Machtansprüchen mit »klaren Signalen« entgegenzutreten. Damit drohte sich ein Konflikt zu verschärfen, in dem die Obama-Administration vorsichtig und zurückhaltend agiert hatte. Aber noch lässt sich keine Strategie für den asiatisch-pazifischen Raum erkennen. Statt grundlegendem Wandel gilt im Rahmen maritimer Sicherheit offenbar eher Kontinuität. Die Streitkräfteplanung ist von der einfachen Politik des »more of the same« geprägt. Während vieles unklar bleibt, erweist sich lediglich der auf China gerichtete Fokus der US-Außenpolitik als beständig.
Dans le cadre d’une série d’auditions des représentants des candidats à l’élection présidentielle, la Fondation pour l’innovation politique a reçu Gérard Collomb, soutien d’Emmanuel Macron, mercredi 29 mars.
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Lundi 27 mars s’est ouverte la Conférence d’entente nationale à Bamako, au nom de la paix et de l’unité de la nation malienne, alors que le conflit dans le pays dure déjà depuis cinq années. Décryptage de Philippe Hugon, directeur de recherche à l’IRIS.
Après cinq ans de conflit, quelle est la situation au Mali ? L’accord de paix d’Alger signé en 2015 a-t-il été suivi d’effets concrets ?
On peut effectivement considérer qu’il y a eu certaines avancées puisqu’après l’intervention de l’opération Serval française, soutenue par les Nations unies et par un certain nombre d’armées africaines, les djihadistes qui menaçaient Bamako ont été repoussés. Cela a ainsi rendu possible d’organiser des élections, notamment celle du président IBK, qui se sont déroulées correctement. De ce point de vue-là, il y a donc eu une avancée politique.
Ceci étant, ni la réconciliation nationale, ni la pacification du territoire n’ont été réalisées. Sur ce plan, l’accord d’Alger ne s’est donc pas traduit par des résultats très concrets. Pourquoi ? D’une part parce qu’il n’existe pas de pouvoir fort, capable de véritablement prendre en main les grands enjeux d’une réconciliation nationale. On observe donc une faillite de la classe politique malienne. D’autre part, se pose le problème de la sécurisation du territoire. Il faut cependant noter que l’insécurité ne se résume pas simplement aux djihadistes au nord, ni à la possibilité d’attentats à Bamako ou ailleurs. En réalité, le problème d’insécurité est fondamentalement dû au fait de la persistance des conflits entre communautés, entre les éleveurs peuls et les agriculteurs, entre les autochtones ayant des droits – ou ceux qui se définissent comme tels – et les étrangers halogènes, etc. Ces oppositions sont à la base des conflits. Or, comme l’État malien n’est pas capable ni d’assurer ses fonctions régaliennes, ni de contrôler le territoire pour garantir la sécurité des biens et des personnes, on assiste à une montée de l’insécurité dans le pays.
Enfin, demeure le problème de l’Azawad, avec évidemment la question de sa désignation. Cette région est également en proie avec des conflits entre différentes communautés. L’Azawad est en effet non seulement très différente du monde bambara au sud du Mali, mais elle est également composée de très nombreuses communautés : peuls, songhaïs, arabes, etc. Il n’existe donc aucune unité socioculturelle au sein même de l’Azawad.
Que peut-on attendre de la Conférence d’entente nationale ? Comment interpréter le boycott de l’opposition et des ex-rebelles ?
La réconciliation nationale du Mali est une nécessité. Cette Conférence d’entente nationale, qui regroupe environ 300 personnes, représente un élément de dialogue entre les différentes forces existantes, qu’il s’agisse des forces politiques, des représentants de la société civile ou des différents acteurs qui essayent d’intervenir dans la crise malienne. Il faut toutefois noter que cette conférence n’a pas de pouvoir de décision, elle représente seulement une possibilité de dialogue, de rencontre et de consultation. Ceci étant, cette réunion ne peut réussir qu’à condition que toutes les parties présentes puissent dialoguer. De ce point de vue, on observe l’existence de divisions extrêmement importantes au sein des mouvements, notamment touareg. Un homme comme Iyad Ag Ghali, qui est lui-même un Touareg soutenu en partie par l’Algérie, joue un rôle très important. Et cela d’autant plus que le conflit a aussi pris une dimension djihadiste à travers l’opposition entre les groupes rattachés à AQMI et ceux qui envisagent éventuellement des liens avec Daech. Ainsi, ces différents groupes, opposés soit pour des raisons socioculturelles et ethno régionales, soit pour des questions de stratégie djihadiste, ne veulent absolument pas d’une conférence de réconciliation.
Il faut donc espérer qu’un consensus et qu’une réconciliation nationale suffisante naissent, et qu’une solution d’autonomie relative pour l’Azawad soit trouvée, afin de permettre aux forces voulant assurer la paix, la sécurité et la réconciliation de l’emporter.
Concernant l’armée française et la communauté internationale, les opérations Barkhane et Minusma sont-elles enlisées sur le terrain ?
Grâce à ces opérations, les forces djihadistes ont pu être endiguées et le territoire malien a pu être sécurisé a minima. Ceci étant, si des batailles ont certes été remportées, la guerre, elle, est loin d’être gagnée. Tout le monde est conscient que la force Barkhane risque ainsi de s’embourber. Il existe en effet toujours des risques d’enlisement dans le temps parce qu’hélas, aucun substitut rapide ne se dégage, notamment de la part des forces de l’ordre nationales.
Demeure également le risque que les forces d’intervention étrangères commettent quelques bavures. À ce moment-là, ces armées peuvent apparaître auprès des populations locales comme des forces d’occupation, même si elles sont évidemment intervenues à la demande des autorités nationales et avec l’aval du Conseil de sécurité. Il est donc prioritaire et urgent que les forces maliennes et régionales africaines prennent le relai par rapport à la force Barkhane. La force française peut certes intervenir en appui logistique et en appui de renseignements mais il est évident qu’il faudrait trouver une meilleure réponse. Or, pour l’instant, cette réponse n’existe pas. Certes, quelques armées européennes, notamment allemandes, sont maintenant également présentes sur le territoire malien mais il n’existe aucune intervention qui soit adaptée à l’enjeu de la situation.
01.04.1957 vor 60 Jahren
Einberufung der ersten Wehrpflichtigen
11.04.1967 vor 50 Jahren
Eintragung der Hanns-Seidel-Stiftung in das Vereinsregister beim Amtsgericht München.
12.04.1997 vor 20 Jahren
Joachim Herrmann wird zum stellvertretenden Generalsekretär der CSU berufen. Bis zur Bundestagswahl 1998 werden die Aufgaben des Generalsekretärs faktisch nach Bundespolitik und Landespolitik geteilt.
16.04.1867 vor 150 Jahren
Verfassung des Norddeutschen Bundes
26.04.1947 vor 70 Jahren
Gründung der Arbeitnehmer-Union (CSA)
05.04.1987
30. Todestag Gottfried Hart
07.04.1887
130. Geburtstag Lorenz Sedlmayr
09.04.1927
90. Geburtstag Peter Höffkes
11.04.1997
20. Todestag Hans Raß
16.04.1927
90. Geburtstag Papst Benedikt XVI.
17.04.1947
70. Geburtstag Albert Deß
17.04.1897
120. Geburtstag Adam Nüssel
21.04.1892
125. Geburtstag Emil Muhler
30.04.1947
70. Geburtstag Thomas Goppel
El tránsito del portaaviones ruso Almirante Kuznetsov desde el mar de Barents hasta las costas sirias, atravesando el estrecho de Gibraltar, provocó una tormenta político-estratégica que afectó a España directamente.
The High Level Group on Own Resources (HLGOR) chaired by Mario Monti presented its final report on 17 January 2017. It contains recommendations for reform of the European Union’s own resources system. In October 2016, as part of its mid-term review of the EU’s Multiannual Financial Framework (MFF 2014-2020), the European Commission marked starting points for reforms on the expenditure side of the EU budget. Now, the EU is turning its attention to the revenue side. The European Commission must draw up its proposals for the next MFF, applicable after 2020, by the end of 2017. The debate on a comprehensive reorganisation of European budget policy will then begin to gather speed.
Alors que réformer « l’Obamacare » était une promesse phare de la campagne de Donald Trump, ce dernier a finalement dû renoncer à ce projet de loi faute de voix nécessaires au sein de son propre parti. L’analyse de Marie-Cécile Naves, chercheuse associée à l’IRIS.
Comment expliquer que Donald Trump n’ait pas réussi à mener à bien cette réforme alors que depuis sa création, l’Obamacare était farouchement critiqué par les républicains ?
Depuis l’entrée en vigueur de l’Affordable Care Act (« Obamacare ») en 2010, les Républicains n’ont cessé de réaffirmer leur volonté de remplacer cette loi. Leurs critiques s’étaient atténuées au fil des années mais elles ont connu un regain depuis l’élection de Trump. Mais comment être sûr d’avoir un système moins coûteux (pour les entreprises comme les particuliers), sans fragiliser la protection-santé des classes moyennes ? Comment éviter que des millions d’individus et de ménages ne se retrouvent sans assurance ? En réalité, le projet de Trump – décidé à la va-vite, sans concertation et avec pour principal moteur la baisse des dépenses publiques et des taxes -, aurait fait perdre leur assurance-santé à 25 millions d’Américains.
La veille du vote, un sondage de la Quinnipiac University estimait que seuls 17 % des personnes interrogées soutenaient le projet de loi, 56 % étant contre. Le projet a du reste été retiré, faute de majorité à la Chambre des représentants. Cela signifie que les élus républicains sont fortement divisés sur ce sujet et que l’opposition ne se limite pas aux ultras versus les modérés. Ainsi, une partie de l’aile droite des Républicains, regroupée au sein du « Freedom Caucus », trouvait que le texte ne rompait pas assez avec l’Obamacare. À l’opposé, des groupes de pression comme l’Americans for Tax Reform, autrefois proche du Tea Party, poussaient pour l’adoption de la nouvelle loi. Quant aux élus modérés, ils étaient contre le projet.
D’une manière générale, remplacer l’Obamacare est compliqué pour les membres du Congrès. Et cela à la fois du côté des représentants – qui ont des comptes à rendre à leurs électeurs à court terme puisqu’ils remettent leur mandat en jeu tous les deux ans – et des sénateurs, qui ont sous leur responsabilité des circonscriptions plus vastes et donc des administrés à la sociologie plus diverse et complexe en matière de santé.
Après l’échec des deux décrets présidentiels sur l’immigration, ainsi que les gages donnés par Trump aux ultra-conservateurs sur la dérégulation environnementale et sur la remise en cause de l’accès à l’avortement, ce projet de loi était un test relatif à l’unité du camp républicain. Autant dire que c’est un double échec. D’une part, de la stratégie de Trump de faire fi du fonctionnement institutionnel et de tout traiter par le « deal », comme en affaires. D’autre part, des élus conservateurs qui, dans la continuité des huit années de présidence Obama – comme je l’explique dans mes deux derniers livres* -, pâtissent d’oppositions très fortes, que l’élection de Trump n’a certainement pas levées.
Cet échec fragilise donc le président (de même que le vice-président Pence, politicien aguerri, qui doit aussi prendre sa part de responsabilité) et affaiblit sa crédibilité auprès des parlementaires et des mouvements ultraconservateurs. De nombreux médias et une partie croissante de l’opinion le voient de plus en plus comme incompétent, alors qu’il s’est fait élire sur une image d’autorité et de détermination face aux institutions. En réalité, Trump paie son populisme, ainsi que son mépris du fonctionnement de la démocratie. « Oubliez les petits détails à la con », aurait-il dit la semaine dernière à des élus de la Chambre, selon CNN. Il a beau jeu d’accuser les Démocrates d’avoir refusé tout compromis. N’a-t-il pas reconnu publiquement, en février dernier, que la réforme de la santé « c’est plus compliqué » qu’il ne « l’aurait cru » ? Ces propos sont pour le moins stupéfiants.
De quelle marge de manœuvre Trump dispose-t-il pour gouverner face à cette division des républicains ? Dans ce contexte, comment se profile son projet de réforme fiscale, autre dossier majeur de son agenda ?
Donald Trump est contraint de s’entendre avec le speaker de la Chambre. S’il entrait, comme le lui suggèrent ses partisans, dans une opposition frontale avec Paul Ryan, ce serait vraiment très risqué pour la suite des réformes qu’il veut mener à bien.
Le président semble du reste désireux de passer à autre chose (un nouveau projet de loi santé verra-t-il le jour ? Quand ? Nul ne le sait pas) pour se concentrer sur la réforme fiscale, qui fait aussi partie de son projet. Le style de communication ne change pas, Trump restant dans le registre performatif : « Nous allons probablement commencer à y aller très, très fort avec les grosses coupes d’impôts », a-t-il déclaré. Pendant la campagne, il a en effet promis une diminution de l’impôt sur les sociétés de 35 à 15%, mais qui devait notamment être financée par… les économies liées à la réforme de la santé. Le déficit fédéral pourrait alors être la solution de repli, ce qui ne plaira pas à l’aile droite conservatrice.
La santé n’est donc pas le seul sujet de discorde : outre la fiscalité, la réforme des lois sur l’immigration et la gestion de la dette fédérale occasionneront sans nul doute de très vifs débats.
Le FBI vient de confirmer l’existence d’une enquête sur les liens entretenus durant la campagne présidentielle par l’équipe Trump avec la Russie. Quelles pourraient-être les répercussions d’une telle enquête sur le président ?
Le FBI mène en effet une enquête pour déterminer quel rôle l’équipe présidentielle en place a joué dans l’ingérence probable de la Russie dans la campagne présidentielle de 2016. Parallèlement, l’Intelligence Committee du Sénat prévoit d’auditionner Jared Kushner, gendre du président, à propos notamment de rencontres qu’il aurait eues avec l’ambassadeur russe, Sergey Kislyak, pendant la période de transition à la Maison-Blanche – aux côtés de Michael Flynn, conseiller ayant depuis démissionné -, ainsi qu’avec une banque nationale russe de développement. Ces rencontres ont-elles eu lieu pour le compte de Donald Trump, pour l’intérêt des entreprises Kushner, ou pour les deux à la fois ? Quant au ministre de la Justice, Jeff Sessions, il a reconnu avoir menti lors de ses déclarations sous serment au cours de son audition au Sénat préalable à sa confirmation, à propos de rencontres en juillet et septembre 2016 avec le même Kislyak.
Du côté de Trump, on tente de minimiser et de détourner l’attention en dénonçant une « chasse aux sorcières » de la part de ceux qui n’acceptent toujours pas son succès du 8 novembre dernier. En réalité, le risque est grand pour le président, ainsi que pour son entourage professionnel et familial – la frontière entre les deux n’existant pas –, de perdre encore en crédibilité.
S’il est avéré que Trump ou ses proches ont participé à un trucage de l’élection avec la complicité de la Russie, ce serait extrêmement grave. Si rien n’est prouvé, le soupçon demeurera néanmoins, renforçant encore un peu plus une opposition qui, notamment dans la société civile (mouvements de défense des immigrés, de protection de l’environnement, des droits des femmes, etc.), considère le président élu comme un imposteur incompétent et dangereux pour la démocratie. Mais sa crédibilité est aussi mise à mal dans son propre camp. Trump est aujourd’hui dans une dynamique négative et il va être intéressant de voir si, et comment, il pourra rebondir.
*Marie-Cécile Naves est notamment auteure de « Le nouveau visage des droites américaines. Les obsessions morales, raciales et fiscales des Etats-Unis » (FYP, 2015) et de « Trump, l’onde de choc populiste » (FYP, 2016).
Dans le cadre d’une série d’auditions des représentants des candidats à l’élection présidentielle, la Fondation pour l’innovation politique a reçu Henri de Castries, soutien de François Fillon, lundi 27 mars.
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While the threat of weapons of mass destruction (WMD) may seem antiquated and unlikely to materialize, the mere existence of WMD remains one of the paramount threats to mankind. Nuclear weapons present not only the biggest existential threat, but also the biggest gap in the multilateral disarmament and non-proliferation architecture. In this context, on March 27, 2017, more than 100 countries launched the first UN talks on a global nuclear weapons ban.
This policy paper explores key challenges and developments in the field of non-proliferation and disarmament of WMD, with an emphasis on nuclear arms. Based on extensive consultations with representatives of states, various UN entities, and civil society, as well as subject-matter experts, this paper details recommendations laid out in the ICM’s final report, published in September 2016. To revitalize the UN disarmament and non-proliferation machinery, it offers a number of recommendations for a secretary-general willing to lead this effort:
To stand with those who are committed to working multilaterally and reforming the international community, we are asking people to use the hashtag #MultilateralismMatters. For more, including sample tweets and graphics, read IPI’s Social Media Toolkit here. For other IPI news, events, and publications about weapons of mass destruction, see here.
La 29e promotion de la Session européenne des responsables d’armement (Sera), conduite par l’ingénieur général de l’armement Daniel Argenson, ...
Transformer une victoire présidentielle en majorité parlementaire ne va pas de soi pour Emmanuel Macron ni pour Marine Le Pen. Les législatives s’annoncent en effet délicates pour ces deux favoris des sondages qui aspirent l’un et l’autre à une recomposition politique. François Fillon en a fait un de ses principaux arguments : « Je suis […]
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