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Diplomacy & Defense Think Tank News

« La Corée du Nord » – 3 questions à Juliette Morillot et Dorian Malovic

IRIS - jeu, 04/05/2017 - 11:43

Juliette Morillot, coréanologue, spécialiste de la péninsule, a été professeur à l’université nationale de Séoul et directrice de séminaire sur les relations intercoréennes à l’École de guerre de Paris. Dorian Malovic, spécialiste de la Chine, est chef du service Asie au quotidien La Croix. Ils répondent à mes questions à l’occasion de la parution de l’ouvrage : « La Corée du Nord [en 100 questions] », aux éditions Tallandier.

La Corée du Nord est-elle un pays autosuffisant ?

L’autosuffisance économique est l’un des trois piliers de l’idéologie nord-coréenne, le juche car la Corée ne veut dépendre de personne, ni diplomatiquement, ni sur le plan de la défense, ni d’un point de vue économique. Aujourd’hui le principal partenaire commercial du pays demeure la Chine, qui a pris une place primordiale au lendemain de la grande famine des années 1990. Mais, paradoxalement, cette grande famine a transformé l’économie : face à l’effondrement du système de distribution publique à la suite de la chute du bloc de l’Est, les Nord-Coréens ont dû se débrouiller seuls pour alimenter leur famille et les femmes, notamment, sont allées en Chine chercher de la nourriture et des vêtements. Sur le tas, elles ont appris à négocier, marchander.

De ces premiers « marchands » est née une classe nouvelle que l’on appelle les « donju », les maîtres de l’argent qui aujourd’hui forment une sorte de « middle class ». Aisés, ils voyagent, font du commerce et ont transformé le visage de la Corée du Nord. Avec eux est née un embryon d’économie de marché qui a transformé le pays. Ainsi à Pyongyang, l’idée de travailler plus pour gagner plus fait son chemin. Si tout appartient à l’État, les gens ont plus d’autonomie : on peut ouvrir un restaurant, marchander au marché ses produits, embaucher un cuisinier et travailler plus tard en soirée pour gagner plus d’argent. Si le pays n’est pas auto-suffisant, l’économie s’est améliorée. Ce que j’ai pu constater lors de mon dernier séjour à Pyongyang, en novembre dernier, c’est que, contrairement à mes séjours précédents où la plupart des produits étaient importés de Chine ou d’Asie du Sud-est, tout ou presque étaient désormais fabriqués en Corée : des yaourts liquides aux sacs à dos des écoliers et aux chaussures de sport, des rames de métro aux bus, sans oublier les tracteurs, les voitures (peu nombreuses encore, certes !), les lampadaires à énergie solaire. Même les panneaux solaires, omniprésents sur tous les balcons et toits, commencent à être fabriqués sur place. Aujourd’hui l’agriculture s’est rétablie, les paysans au niveau local ont plus d’autonomie et le pays produit de plus en plus…

Les sanctions contre la Corée du Nord sont-elles efficaces ?

Non, absolument pas. Les six résolutions de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) votées depuis 2006 en faveur de sanctions ont peut-être ralenti les programmes nucléaire et balistique de la Corée du Nord mais ne les ont pas bloqués. Nous en voulons pour preuve que la Corée du Nord est aujourd’hui de facto une puissance nucléaire et que la politique de Donald Trump, militaire ou diplomatique, ne l’empêchera pas de procéder à un sixième essai nucléaire quand elle le jugera opportun. Même si – comme cela semble être le cas aujourd’hui – Trump pousse à accentuer les sanctions après des gesticulations militaires très dangereuses, elles seront toujours aussi difficiles à appliquer : l’ONU n’a pas les moyens de les contrôler, de nombreuses nations ne les respectent pas (commerce indirect à travers la Chine) et la Corée du Nord a toujours réussi à les contourner grâce à un vaste réseau de complicités dans le monde (Macao, Hong Kong, Singapour, Malaisie ou Cambodge…) ou en Afrique.

Même la Corée du Sud envoie des aides indirectes ou directes à Pyongyang. Jusqu’en 2016 Séoul finançait la Zone économique de Kaesong basée au Nord en payant des ouvriers nord-coréens à fabriquer des produits réexportés vers le Sud. Après plus de dix ans de sanction, un régime capable de survivre à une famine qui a tué un million de personnes (1995) ne va pas s’effondrer à la suite de ces sanctions très ciblées. Il faut préciser que les élites – hauts-dignitaires, savants, diplomates et l’armée – représentent une part importante de la population, laquelle sera impactée. Mais c’est bien la société civile et ses éléments les plus vulnérables qui seront touchés de plein fouet. La résilience extrême de la Corée du Nord vient d’une réalité simple : elle a si peu qu’elle n’a rien à perdre et elle s’est adaptée pour supporter les privations au point que le régime exploite ces votes de l’ONU pour cimenter toujours plus le peuple contre les « agresseurs extérieurs ». En réalité, ces sanctions sont inefficaces car personne ne souhaite vraiment qu’elles le soient.

Y-a-t-il un espoir de démocratisation ou d’ouverture de la Corée du Nord ?

Lorsque Kim Jong-un a succédé à son père, Kim Jong-il, mort en décembre 2011, certains observateurs ont imaginé que les quelques années passées en Suisse durant l’adolescence du jeune leader lui aurait donné le goût de la liberté et de la démocratie pour son pays ! Rien n‘est plus faux lorsqu’on connaît les ressorts du système politique nord-coréen fondé par le grand-père, Kim Il-sung. Parti unique, contrôle des médias et des masses sont les piliers du système autoritaire nord-coréen qui n’a rien à voir avec les anciens pays de l’Est ou de l’ex-URSS qui, en dépit du « rideau de fer », avaient des relations et des contacts avec le monde extérieur. En Corée du Nord n’existe pas de dissidence politique au sens où nous l’entendons en Occident. La population nord-coréenne dans son ensemble est restée confinée sur son territoire sans ouverture sur le monde pendant des décennies, à l’exception de ses élites et ses diplomates dont la survie est fondée sur la fidélité totale au Parti des travailleurs et au leader. Sans repères extérieurs, il lui est impossible de « comparer » ou d’évaluer le système dans lequel elle vit.

Pour autant la grande famine meurtrière de 1995 a permis, de façon étonnante, une ouverture sur la grande voisine chinoise pour y trouver à manger, des médicaments et des vêtements. Pyongyang a dû tolérer ces mouvements de population informels entre une Chine prospère et une Corée du Nord affamée. Mais cette liberté de mouvement et cette soif de découvrir n’est pas motivée par des oppositions idéologiques et politiques : nécessité fait loi, la faim, les maladies et les manques de biens manufacturés ont finalement créé un commerce « capitalistique », des échanges, une circulation monétaire et des contacts téléphoniques qui ont assoupli un vieux système centralisé et planifié pendant des décennies. Le premier « quinquennat » de Kim Jong-un indique clairement que des réformes économiques sont aujourd’hui en marche, à l’image de celle de la Chine dans les années 1980 mais que le système politique, tout comme en Chine, se maintiendra tel qu’il fonctionne depuis toujours sous sa direction.

25-jähriges Bestehen der marokkanischen Fachzeitschrift für lokale Verwaltung und Entwicklung (REMALD) : Marokkos Engagement für politische und sozioökonomische Entwicklung

Hanns-Seidel-Stiftung - jeu, 04/05/2017 - 10:46
Anlässlich des 25-jährigen Bestehens der marokkanischen Fachzeitschrift für lokale Verwaltung und Entwicklung (REMALD) reiste die Vorsitzende der Hanns-Seidel-Stiftung, Professor Ursula Männle, nach Marrakesch. Seit Beginn ihrer Aktivitäten im Jahr 1992 wird das Expertennetzwerk der akademischen Zivilgesellschaft von der Hanns-Seidel-Stiftung in Marokko unterstützt. Im Rahmen der Feierlichkeit hielt die Vorsitzende, die zugleich Honorarkonsulin des Königreichs Marokko in Bayern ist, eine Festrede über das Engagement der Stiftung für Rechtsstaat und Demokratie in Marokko. Am Rande der Veranstaltung traf sie auch mit marokkanischen Vertretern aus Politik und Zivilgesellschaft zusammen.

Enhancing the Integration of Women, Beneficiaries of International Protection by Development and Implementation of Multifaceted Integration Trainings (INTEGRA-TRAIN)

ELIAMEP - jeu, 04/05/2017 - 08:05

In the context of increasing refugee inflows in the European continent it becomes highly relevant to implement practical actions responding to existing gaps in migrant/refugee integration across the EU member states. This project aims to strengthen the integration of women beneficiaries of international protection via the development and implementation of integration training. This aim will be achieved by way of transferring knowledge and experience from member states with longer experience in refugee integration (Spain and Italy) to countries with weaker and less developed integration structures (Bulgaria, Greece and Malta) which are entry points for newcomer refugees and migrants. In view of the unforeseen high numbers of incoming migrants and asylum seekers in Europe the conduct of context-specific orientation courses to facilitate familiarization with the new social, legal, political and cultural environment of member states becomes crucial for fostering the overall integration process that takes course in the longer run.

The project has the following main objectives:

  • To foster the integration of refugee women by designing and conducting integration trainings.
  • To exchange knowledge and experience at cross national level in the sphere of integration training for refugee women.
  • To build the capacity of national NGO and GO stakeholders to offer integration courses to migrant women.
  • To increase the preparedness and familiarity of refugee women with the civic, legal, social and cultural realities of their host milieus, as facilitation tool of the longer-term process of integration.

As a result, the project will engage in the following activities:

  • Map the training needs of beneficiaries of international protection and the existing mechanisms for training provision in five EU Member States.
  • Select existing training modules and manuals from Italy and Spain to serve as example and basis for the development of equivalent material in Bulgaria, Greece and Malta. These materials will provide guidance on what topics/information/contents to include in the trainings as well as guidance on how to conduct the trainings and how to work with specific target groups.
  • Conduct two study visits to refugee institutions in Italy and Spain.
  • Develop and translate modules and information materials.
  • Conduct an international as well as national ‘train the trainer’ seminars.
  • Conduct regular trainings.

Project partners:

  • Center for the Study of Democracy (project coordinator, Bulgaria)
  • ELIAMEP (Greece)
  • Melissa: Network of Migrant Women (Greece)
  • The People for Change Foundation (Malta)
  • Comissió Catalana d’Ajuda al Refugiat (Spain)
  • Fondazione Centro Studi Investimenti Sociali (Italy)
  • Cooperation for Voluntary Service (Bulgaria)

Duration:

The duration of the project is 24 months (January 2017 – December 2018).

Funding:

The project is funded by the European Commission, Directorate-General Migration and Home Affairs.

Contact:

For further information, please contact Rosa Vasilaki

 

Mit dem Schüren von Hass und Intoleranz zum Wahlsieg

SWP - jeu, 04/05/2017 - 00:00

Jakartas Gouverneurswahlen wurden überschattet von einem außerordentlich polarisie­renden, sektiererischen Wahlkampf. Religiöse Hardliner mobilisierten Hunderttausende Menschen, die gegen den amtierenden Gouverneur Basuki Tjahaja Purnama (genannt »Ahok«) demonstrierten. Sie riefen alle Muslime dazu auf, gegen Ahok zu stimmen, weil er als Christ in einem mehrheitlich muslimischen Land keine politische Führungs­position innehaben dürfe. Außerdem wurde ihm vorgeworfen, den Koran beleidigt und sich der Blasphemie schuldig gemacht zu haben. Das Ausmaß, in dem Ahok wegen seiner Religionszugehörigkeit und in geringerem Maße auch wegen seiner chinesischen Her­kunft verunglimpft wurde, ist in der indonesischen Politik ohne Beispiel. Mehr noch: Die Verunglimpfung Ahoks sicherte seinen Gegnern den Sieg. Aus der Wahl ging über­raschend deutlich Anies Baswedan als Sieger hervor.

Haus der Europäischen Geschichte öffnet: Ort der „Idee Europa“

Konrad Adenauer Stiftung - jeu, 04/05/2017 - 00:00
In Brüssel ist das Haus Europäischen Geschichte feierlich eröffnet worden. Für Dr. Hans-Gert Pöttering geht damit ein Herzenswunsch in Erfüllung.

Die Zukunft der Wirtschafts- und Währungsunion (I) – Eine staatliche Insolvenzordnung für den Euroraum

Konrad Adenauer Stiftung - jeu, 04/05/2017 - 00:00
Für die dauerhafte Stabilität der Europäischen Wirtschafts- und Währungsunion (EWWU) ist die Glaubwürdigkeit und Durchsetzung des institutionellen Regelwerks erforderlich. Von Bedeutung sind insbesondere die No-Bailout-Regelung (Art. 125 AEUV), das Verbot der monetären Haushaltsfinanzierung (Art. 123 AEUV) und im Sekundärrecht der Stabilitäts- und Wachstumspakt, Six- & Two-Pack, Europäisches Semester und der Fiskalvertrag. Der hier vorgeschlagene „staatliche Insolvenzmechanismus“, verbunden mit einer im Ultima Ratio rechtsverbindlichen „Austrittsklausel“ wäre ein Lösungsansatz.

The Importance of Multilateralism in Sustaining Global Peace

European Peace Institute / News - mer, 03/05/2017 - 21:30

On Tuesday, May 9th, IPI together with The Elders are cohosting a policy forum event focusing on the importance of multilateralism and the role of the United Nations in sustaining peace, promoting good governance, and tackling global challenges from climate change to mass migration.

Remarks will begin at 9:00am EST.

Elders is an independent group of global leaders, founded by Nelson Mandela in 2007, that works to promote peace and human rights. The audience at the event will include UN and government officials, experts, as well as representatives from the media, academia, and civil society. After the presentations there will be a question and answer session with the audience.

Speakers:
Kofi Annan, Former UN Secretary-General, Nobel Peace Laureate, and Chair of The Elders
Lakhdar Brahimi, Former UN and Arab League Special Envoy to Syria, former Minister of Foreign Affairs of Algeria, and member of The Elders
Gro Harlem Brundtland, Former Prime Minister of Norway and former Director-General of the World Health Organization (WHO), and Deputy Chair of The Elders
Mary Robinson, First female President of Ireland, former UN High Commissioner for Human Rights, and member of The Elders.

Moderator:
Warren Hoge, Senior Adviser for External Relations, International Peace Institute

Le Hamas prêt à reconnaître Israël : une nouvelle donne ?

IRIS - mer, 03/05/2017 - 17:39

Le Hamas a déclaré pouvoir reconnaître Israël dans les frontières de 1967. S’il avait, dans le passé, déjà tenu des propos allant dans ce sens, ces derniers n’avaient jamais été inscrits au sein d’un document écrit. Or, aujourd’hui, le Hamas compte modifier sa charte.

Ce tournant est quasiment aussi important que celui opéré par Yasser Arafat, en 1989 à Paris, lorsqu’il avait déclaré caduque la charte de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) et affirmé que cette dernière était prête à reconnaître l’État d’Israël. Le Hamas rejoint donc l’OLP, les deux organisations étant pour la solution « des deux États ». Cette dernière consiste en la création d’un État palestinien, dans les frontières de 1967, la reconnaissance d’Israël et le partage de Jérusalem, capitale des deux États.

Comment interpréter ce virage stratégique du Hamas ? Peut-être, le souci de sortir d’un isolement, qui n’est cependant pas total. En effet, la Russie, la Chine et des pays émergents comme le Brésil et l’Afrique du Sud entretiennent des contacts avec le Hamas. Seuls les pays occidentaux et Israël considèrent le Hamas comme une organisation terroriste. Ainsi, pour le Hamas, cette reconnaissance indirecte d’Israël est un moyen d’ouvrir le dialogue avec les pays occidentaux, afin de sortir de son isolement relatif.

Cette déclaration du Hamas est aussi le résultat de la compétition inter-palestinienne actuelle. Élu pour 5 ans en 2006, Mahmoud Abbas n’a pas obtenu de renouvellement de son mandat depuis lors. Il est contesté, la voie qu’il avait appelée à prendre n’ayant pas été suivie d’effets ; il n’a pas non plus été en mesure d’améliorer la vie quotidienne des Palestiniens ni même de leur ouvrir la moindre perspective politique.

Par ailleurs, en prenant ses distances avec les Frères musulmans, le Hamas peut éventuellement espérer que l’Égypte mette fin, ou allège, le blocus israélo-égyptien à Gaza. Or, si Le Caire levait ce blocus, ce dernier prendrait fin. Ainsi, le Hamas espère peut-être entamer le dialogue avec le général Sissi afin de normaliser leurs relations.

Comment va réagir la communauté internationale ? Les Occidentaux vont-ils saisir la balle au bond ? Surtout, Israël va-t-il accepter d’entrer directement en contact avec le Hamas ? Dans le passé, il y a déjà eu des contacts indirects et secrets entre Israël et le Hamas, par exemple pour la libération de Gilad Shalit. Aujourd’hui, on peut craindre que le gouvernement israélien refuse d’entrer en négociation, affirmant que ce changement d’attitude du Hamas n’a pour but que de masquer des intentions guerrières par un discours pacifique. En réalité, Benjamin Netanyahou a peu envie de parler avec le Hamas, le parti des colons et l’extrême droite israélienne – importante dans la coalition -, encore moins.

Les pays occidentaux pourraient-ils se saisir du changement stratégique du Hamas pour négocier, avant que surgissent des positions plus radicales ? En 2002, les États arabes avaient déjà proposé, avec le plan Abdallah, la reconnaissance d’Israël en échange de celle de la Palestine. Mais Israël n’avait pas répondu à cette demande, affirmant qu’elle n’était pas assez complète. Aucune négociation directe n’avait eu lieu. Aujourd’hui, on peut craindre de nouveau que ce changement – pourtant important – n’ait aucune suite et que, malheureusement, les États occidentaux ne fassent pas pression sur le gouvernement israélien, pour au moins tenter de débloquer les négociations.

Il y a pourtant un espace à prendre car le gouvernement israélien n’a pas les mêmes exigences avec tous ses partenaires : il n’exige pas de la Chine, de la Russie, du Brésil ou de l’Afrique du Sud de rompre tout contact avec le Hamas ; il ne le demande qu’aux pays de l’Union européenne. Ces derniers pourraient donc très bien affirmer que, comme les pays émergents, ils souhaitent entretenir de bonnes relations avec Israël tout en ayant des contacts avec le Hamas qui a modifié sa charte. Récemment, le ministre allemand des Affaires étrangères a vu son rendez-vous avec Benyamin Netanyahou être annulé car il avait eu l’audace de rendre visite à des organisations pacifistes israéliennes. Cette réaction semble démesurée :  ces organisations pacifiques montrent un autre visage d’Israël en ne soutenant pas la guerre et prouvent la diversité de l’opinion, malgré le glissement à droite des dernières années. Les États européens vont-ils décider de se faire respecter davantage et arrêter de se laisser dicter leur conduite par le gouvernement israélien ?

Reste l’inconnue Trump. Le président états-unien avait fait, dès sa campagne, de fortes déclarations en faveur d’Israël, plus prononcées que son prédécesseur. Barack Obama ne s’était certes pas montré très chaleureux envers Netanyahou mais il a tout de même augmenté d’un milliard de dollars par an l’aide militaire accordée à Israël. Difficile dans ces conditions de le déclarer hostile à Israël… Donald Trump se montre cependant encore plus chaleureux puisqu’il a déclaré qu’il allait transférer l’ambassade états-unienne de Tel-Aviv à Jérusalem. On lui a toutefois fait remarquer que ce problème n’était pas uniquement israélo-palestinien mais qu’il concernait l’ensemble du monde arabe et musulman. Trump est donc revenu sur sa décision. L’égo démesuré du président américain va-t-il lui permettre de réussir là où ses prédécesseurs – de Carter à Clinton en passant par Obama, Reagan et Bush – ont échoué ? Selon ses propres dires, Donald Trump est meilleur négociateur. Il n’est certes pas interdit de penser qu’il tentera une telle négociation mais il se heurtera, lui aussi, au refus du gouvernement israélien.

L’opinion publique, une fantasmagorie nommée désir?

Fondapol / Général - mer, 03/05/2017 - 17:07

Editorial du n°7 de La Revue des Affaires, consacrée à « L’épreuve du pouvoir » La monarchie française n’a jamais été confrontée aux enjeux électoraux, si bien que de nombreux auteurs datent spontanément l’avènement du « marketing politique » aux années post-révolutionnaires. C’est en effet à cette période qu’un simulacre de démocratie naissante exige des gouvernants qu’ils […]

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« Diabolisation » de Marine Le Pen : l’échec d’une stratégie dépassée

Fondapol / Général - mer, 03/05/2017 - 17:04

FIGAROVOX/ANALYSE- Christophe de Voogd explique pourquoi la réactivation des ressorts de l’antifascisme primaire ne suffit plus à contrer le Front national. Ancien élève de l’École normale supérieure et agrégé d’histoire, Christophe de Voogd enseigne la rhétorique politique en Master à Sciences Po. Cette fin campagne de l’élection présidentielle est pleine de bruit et de fureur […]

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La 208e session en région en visite à Montluçon et Avord

IHEDN - mer, 03/05/2017 - 14:58

Du 25 au 28 avril 2017, la 208e session en région de l’IHEDN a été hébergée à l’École des sous-officiers de gendarmerie (ESOG) de Montluçon...

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Post-Konflikt-Gesellschaften: Chancen für den Frieden und Arten internationaler Unterstützung

Krisen und erneute Bürgerkriege in Post-Konflikt-Gesellschaften zu verhindern ist eine der zentralen Herausforderungen internationaler Politik. Was genau zeichnet Post-Konflikt-Gesellschaften aus, und welche Möglichkeiten gibt es, ein Wiederaufflammen von Gewalt zu verhindern? Was bedeutet dies für Friedensförderung und welche Arten der internationalen Unterstützung erhalten diese Länder? Basierend auf einer umfangreichen Sammlung von teilweise neu kodierten Daten im Rahmen des Projektes „Frieden nachhaltig fördern“ des Deutschen Instituts für Entwicklungspolitik (DIE) werden in dem vorliegenden Papier Arten internationaler Unterstützung für 28 Länder analysiert, in denen nach 1990 ein Bürgerkrieg beendet wurde. Außerdem beleuchtet der Beitrag die Voraussetzungen für Frieden in diesen Ländern anhand von bekannten Risikofaktoren für Wiederausbruch von Konflikt.
Erneute Gewaltausbrüche drohen vielen Ländern, die einen Bürgerkrieg erlebt haben. Selbst nachdem ein Gewaltkonflikt beendet wurde, stellt es eine immense Herausforderung dar, nachhaltigen Frieden aufzubauen. In der Tat scheitert der Frieden häufig kurze Zeit nach Friedensschluss. Ungünstige lokale Bedingungen werden durch den vorangegangenen Konflikt verstärkt und tragen dazu bei, dass diese Länder in eine Konfliktfalle geraten. Obwohl Post-Konflikt-Gesellschaften umfassende internationale Unterstützung zukommt, gibt es große Unterschiede im Umfang zwischen den Empfängern sowie bei den Themenbereichen, in denen Hilfe geleistet wird. Anhand der gesammelten Daten lassen sich insbesondere drei Erkenntnisse formulieren.
Erstens: In fünfzig Prozent der Fälle kommt es zu einem Rückfall in den Bürgerkrieg; bei der anderen Hälfte bleibt die Lage weitgehend stabil. Dort wo erneut Gewalt ausbricht, tritt diese meist sehr heftig und in den ersten fünf Nachkriegsjahren auf. Die Gefahr eines erneuten Konfliktes wird dadurch verstärkt, dass fast alle Post-Konflikt-Gesellschaften mit ungünstigen Voraussetzungen, wie zum Beispiel Konflikten in Nachbarländern, zu kämpfen haben. Chancen für Frieden bestehen, jedoch müssen sich internationale Akteure gleichzeitig auf ein mögliches Scheitern einstellen.
Zweitens: Es ist auffällig, dass diejenigen Post-Konflikt-Gesellschaften, die mehr internationale Unterstützung erhalten haben, seltener einen Rückfall in Bürgerkrieg erleben. Das trifft auch auf jeden der vier Themenbereiche der internationalen Friedensförderung einzeln zu, d.h. sozio-ökonomische Entwicklung, Sicherheit, Politik und Governance sowie gesellschaftliche Konflikttransformation. Und dies, obwohl sich die externen Akteure nicht nur in unkomplizierten Fällen mit günstigen Bedingungen engagieren. Obwohl diese Erkenntnisse noch durch weitere Analysen zu bestätigen sind, können sie als deutlicher Hinweis darauf gewertet werden, dass internationale Unterstützung in den vier Themenbereichen das Risiko eines erneuten Krieges reduziert.
Drittens besteht ein großes Potential den Bereich der gesellschaftlichen Konflikttransformation intensiver zu unterstützen. Sowohl Wissenschaft als auch Politik betonen häufig, wie wichtig die Aufarbeitung der gewaltsamen Vergangenheit sei. Unsere Datenerhebung zeigt, dass internationale Unterstützung in diesem Bereich am geringsten ausfällt; in einem Drittel der Fälle haben sich die internationalen Geber hier überhaupt nicht engagiert.


Deutschland braucht eine klare Linie in der Raketenabwehrpolitik

SWP - mer, 03/05/2017 - 00:00
In der Verteidigungsdebatte ist ein Thema weitgehend von der Agenda verschwunden: das Raketenabwehr-Projekt der NATO. Tatsächlich aber sollte Deutschland seine Strategie hinterfragen, nicht zuletzt in Hinblick auf Russland, meint Katarzyna Kubiak.

Medienfreiheit in Südosteuropa: Nominelle Verbesserungen in den Balkanländern

Konrad Adenauer Stiftung - mer, 03/05/2017 - 00:00
Rückschritte in drei, Fortschritte in sechs Ländern. Christian Spahr sieht "nach wie vor aber schlechte Rahmenbedingungen für Medien" in Südosteuropa.

Polémique Fillon, contributions comparatifs, nouveaux enjeux… Pourquoi la santé a coloré la campagne

Fondapol / Général - mar, 02/05/2017 - 17:24

Reste à charge, déserts médicaux, rôle des mutuelles… : pour la première fois, les thématiques de santé et de Sécurité sociale n’ont pas été laissées au bord de la route présidentielle. Mais beaucoup reste à faire pour approfondir… De mémoire d’électeur, on n’a jamais autant parlé de santé au cours d’une campagne présidentielle. Panier de […]

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Quelle recomposition du paysage politique ?

Fondapol / Général - mar, 02/05/2017 - 16:38

Dominique Reynié, directeur général de la Fondation pour l’innovation politique, Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès, et Brice Teinturier, directeur général délégué d’Ipsos, étaient les invités, le 28 avril, du Club de l’économie du « Monde »   LA FRANCE DES RUPTURES Brice Teinturier, Ipsos : Ce qui me frappe, c’est une France […]

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HSS-Vorlesung in Georgetown mit Manfred Weber: Europa-Prominenz in Washington

Hanns-Seidel-Stiftung - mar, 02/05/2017 - 09:48
Wirtschaftsmacht, Erfolgsgeschichte, Manfred Weber zeigte in Washington klare Kante für Europa. Vor Studenten der Georgetwon University sprach der EVP-Fraktionsvorsitzende von den Chancen eines geeinten Europa aber auch die Probleme kamen auf den Tisch.

Marshallplan mit Afrika – Wirksamkeit der Entwicklungspolitik weiterdenken

Bonn, 02.05.2017. Der „Marshallplan mit Afrika“ von Entwicklungsminister Müller beinhaltet Eckpunkte für eine neue deutsche entwicklungspolitische Afrika-Strategie. Die Vorschläge verbinden öffentliche und private Entwicklungszusammenarbeit (EZ) mit afrikanischen Ansätzen, wie zum Beispiel der Agenda 2063 der Afrikanischen Union. Daneben bestehen zwei weitere Schwerpunkte zur Friedensicherung und Governance-Förderung. Ziel ist eine nachhaltige Entwicklung auf dem afrikanischen Kontinent im Sinne der Sustainable Development Goals (SDGs). Damit dieses Ziel erreicht wird, sollte gewährleistet werden, dass entwicklungspolitische Mittel effizient und effektiv im Sinne der Agenda 2030 eingesetzt werden und Privatinvestitionen auf nachhaltige Entwicklung in Afrika ausgerichtet sind.  Daher sollte der Marshallplan klare Wirksamkeitskriterien für staatliche EZ und private Akteure von Anfang an einbinden und somit die Wirksamkeit der EZ weiterdenken. Wirksamkeit der EZ und der Marshallplan In den Eckpunkten der Afrika-Strategie werden bereits wichtige Forderungen der entwicklungspolitischen Wirksamkeitsagenda genannt, die in internationalen Verhandlungen in Paris, Accra und Busan verabschiedet wurden. So zum Beispiel Politikkohärenz, eine Ausrichtung der EZ an den Strategien der Partner und Multi-Akteurs-Partnerschaften zwischen zentralen und lokalen Regierungen, Parlamenten, Zivilgesellschaft und dem Privatsektor. Allerdings werden andere ebenso wichtige Prinzipien im Plan, wie die Nutzung nationaler Institutionen für die Planung, Durchführung und Evaluierung von EZ-Vorhaben und eine größere Transparenz und Ergebnisorientierung nicht genug gewürdigt. Um eine wirksame Afrika-Strategie zu gestalten, sollten Akteure wie die Globale Partnerschaft für Effektive Entwicklungszusammenarbeit (GPEDC) und die bei den Vereinten Nationen beheimatete Globale Partnerschaft für nachhaltige Entwicklung (SDG 17) in die Planung und Umsetzung des Marshallplans eingebunden werden. Nachhaltige Wirkung von Privatinvestitionen sicherstellen Auch bei der Förderung von Privatinvestitionen muss sichergestellt sein, dass diese eine nachhaltige Entwicklungswirkung entfalten. Dazu gilt es Investitionen zu mobilisieren und zu fördern, die langfristige, sektorübergreifende und klimafreundliche Ziele haben sowie ein breitenwirksames Potential zur Schaffung von Arbeitsplätzen und Weiterbildung der Bevölkerung. Eine nachhaltige Entwicklung durch private Investitionen bedarf der Ausdauer und Transparenz über Entscheidungen sowie der systematischen Messung positiver und auch negativer, unbeabsichtigter Wirkungen. Das sollte auch bei Privatwirtschaftsförderung im Rahmen des Compact mit Afrika der G20 beachtet werden. Kooperationsbeispiele und Erfahrungen bietet die New Alliance for Food and Nutrition Security, die auf die Förderung von privaten Investitionen durch Unterstützung von Reformen mithilfe von EZ-Mitteln ausgerichtet ist. Außerdem kann auf Erfahrungen von Organisationen wie der International Finance Corporation (IFC) der Weltbank zurückgegriffen werden, die private Investitionen für nachhaltige Entwicklung in Entwicklungsländern fördern. Darauf aufbauend sollten Wirksamkeitskriterien für die Zusammenarbeit mit dem Privatsektor als Anhaltspunkt für sinnvolle Fördermaßnahmen von den Regierungen in Zusammenarbeit mit der Wirtschaft erstellt und durch die Multi-Akteurs-Plattform GPEDC überprüft und kritisch bewertet werden. Ziel muss es sein, Reformen voranzubringen, die an den Bedürfnissen der Bevölkerung ausgerichtet sind und die zugleich Erwartungssicherheit und Investitionschancen für Unternehmen verbessern. Wirksame Afrikapolitik Entscheidend für den Erfolg und die Wirksamkeit einer Afrika-Strategie wird sein, ob das Versprechen, afrikanische Ansätze und Strukturen zu nutzen und zu fördern, eingelöst wird. In der Praxis würde dies bedeuten, dass sich die EZ an den nationalen Nachhaltigkeitsstrategien der afrikanischen Partner ausrichtet und deren Institutionen für die Planung, Durchführung und Ergebnismessung von EZ nutzt, um diese zu stärken. Es kann nicht das Ziel einer neuen Afrika-Strategie sein, allein reformorientierte Staaten, die Rechtssicherheit und politische Beteiligung unter Beweis stellen, zu fördern. Der Kontinent beheimatet eine relativ große Zahl fragiler und sehr armer afrikanischer Staaten mit schwachen Verwaltungsstrukturen, deren Institutionen kaum Kapazität für EZ-Programme haben. Es bedarf einer Flexibilisierung der Instrumente der Entwicklungspolitik und einer klugen Kombination strategischer Partnerschaften mit „Reformchampions“ mit einer Stabilisierung fragiler Staaten. Kurzfristige Reformen und schnelle wirtschaftliche Gewinne gefährden diese Entwicklung und können zur Ausbreitung von Konflikten beitragen. Im Rahmen der Agenda 2030 haben sich Geber dazu verpflichtet 15 bis 20 Prozent der öffentlichen EZ-Leistungen an fragile und gering entwickelte Länder zu geben, um diese besonders zu fördern. Die deutsche EZ sollte von diesen Beschlüssen nicht abrücken, sondern öffentliche und private EZ-Ansätze klug kombinieren. Dazu sollte der Marshallplan die Kriterien für effektive Wirksamkeit der EZ direkt benennen und auch für die Förderung von privaten Investitionen verpflichtend machen.

Le désenchantement du Brexit ou la mise en lumière des coûts de la sortie de l'Union

Fondation Robert Schuman / Publication - mar, 02/05/2017 - 02:00
Les États membres ont adopté le 29 avril des lignes directrices[1] pour mener les négociations avec le Royaume-Uni sur le Brexit[2]. La stratégie européenne définit trois temps de négociation entre l'Union européenne et le Royaume-Uni : un temps dédié à la discussion sur la sortie du...

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