Les nouvelles méthodes de réforme d’Emmanuel Macron, à l’image de celle adoptée autour du statut des…
Dominique Reynié, directeur général de la Fondation pour l’Innovation Politique, était invité sur le plateau de 28 minutes diffusé sur Arte pour débattre sur la tentation identitaire en Europe, aux côtés de Bertrand Badie, professeur de relations internationales à Sciences Po Paris, et de Catherine Wihtol de Wenden, politologue et spécialiste des migrations internationales. Retrouvez l’intervention de Dominique Reynié […]
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La nouvelle poussée du parti populiste des Démocrates de Suède, lors des élections législatives dimanche, menace de paralyser le système suédois, connu pour sa méthode consensuelle de gouvernement. Comment la Suède en est-elle arrivée là ? Le politologue Dominique Reynié travaille depuis longtemps sur les populismes européens. Interview. Le parti populiste des Démocrates de Suède a […]
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La entrada en el mundo jurídico de la robótica y de la inteligencia artificial es un hecho y plantea algunos retos que han hecho aparecer una nueva rama jurídica: el Derecho de los Robots.
Las próximas elecciones legislativas en los Estados Unidos o al Parlamento Europeo han vuelto a despertar la preocupación por los ciberataques y operaciones de desinformación que afectaron a algunos procesos electorales en el pasado reciente.
La stratégie humanitaire de la République française 2018-2022 mérite de larges commentaires, mais il ne s’agit pas ici d’y contribuer. Seul l’avant-propos, qui évoque notamment le sujet des relations entre l’État français et les ONG, a retenu notre intérêt, confirmé par la parution dhttp://(1) https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/politique-etrangere-de-la-france/action-humanitaire-d-urgence/strategie-humanitaire-de-la-france-2018-2022/e l’article « Les défis de la nouvelle stratégie humanitaire française« , écrit par Benoît Miribel et d’Alain Boinet, tous deux anciens dirigeants de grandes ONG humanitaires.
A une époque pas si lointaine, les gouvernements ne voyaient pas les ONG comme des actrices fiables de la scène internationale. Parfois même des noms d’oiseau volaient bas entre État et ONG : manipulation, instrumentalisation, ingérence, organisations illégitimes et non démocratiques… Ce temps paraît révolu. En effet, le pouvoir exécutif semble vouloir s’attribuer une part du succès des équipes humanitaires qui porteraient les couleurs de la France. Est-ce la conséquence d’une posture particulièrement coopérative de certaines grandes ONG françaises ou de leurs dirigeants ? Est-ce l’aboutissement d’une histoire singulière faite de proximité, voire de sentiments ?
« Je tiens à leur rendre hommage [aux ONG] pour leur dévouement sans faille. […] Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères est fier de relever avec les ONG françaises ce défi [la réforme du système humanitaire mondial] aussi ambitieux que nécessaire. Qu’elles soient assurées que la France est et restera à leurs côtés pour protéger la vie et la dignité humaine, et conforter le droit international. » De quel plus bel éloge « sans faille » les humanitaires français pouvaient-ils rêver ? Surtout de la part d’un ministre qui, il y a peu, était celui de La Défense et qui très diplomatiquement évite l’émotion suscitée par des comportements inappropriés sur le terrain de certains humanitaires et les procédures de contrôle déontologique défaillantes de certaines grandes ONG. Il est vrai que les accusations récentes de harcèlement et d’agressions sexuelles ont d’abord touché OXFAM Great Britain. Exprimer publiquement une stratégie d’État est un acte de transparence utile. Reconnaître le travail des ONG est une chose heureuse, mais encenser les ONG dans un document à caractère normatif de l’État en est une autre, rare, qui pourrait donner le sentiment que les ONG sont sorties du champ de la critique qu’elles revendiquent pourtant, en vertu notamment de leur principe d’indépendance.
Cette observation se trouve renforcée par le fait que certains réduisent encore trop souvent le débat sur l’indépendance des ONG face à l’État à la seule analyse technique sur le ratio, l’origine, la diversification et la conditionnalité des fonds publics. À titre de récente illustration, on peut citer un extrait de l’article de Benoît Miribel et Alain Boinet : « Fières de revendiquer leur indépendance d’intervention, la plupart des ONG françaises ne boudent toutefois pas, alors, les financements du gouvernement français s’ils ne sont pas conditionnés et s’ils permettent de respecter les principes humanitaires chers aux ONG. » Pour le moins, il aurait été utile d’approfondir la question suivante : quelles formes les fonds humanitaires d’État non conditionnés peuvent-ils prendre dans un pays qui affirme que « L’action humanitaire est un des piliers de [sa] politique étrangère » ? Dans un univers où la naïveté n’a pas sa place, avons-nous affaire à deux vérités conciliables en raison de l’élasticité des principes et des intérêts ?
En parcourant plus avant l’avant-propos de la stratégie humanitaire de la République française 2018-2022, on pressent, après les embrassades d’un cousinage, une certaine tentation de fusion-absorption. En effet, à lire le document, on pourrait en déduire que l’action humanitaire c’est la France, le « N » d’ONG étant au passage un peu déboité : « La France a contribué de façon décisive à sa définition [l’action humanitaire], aux débats qui l’ont façonnée, à son développement et à son expansion, tant sur le terrain, grâce au rôle pionnier de ses [on notera le possessif] ONG, que dans les enceintes internationales. » Peut-être l’exécutif pense-t-il également, à juste titre, aux effets sur les grandes ONG de la loi 1901, du mécénat et bien sûr des millions de subventions qui soutiennent l’action des associations. Mais, ce faisant, il relativise l’importance des initiatives privées individuelles et collectives, y compris étrangères et les tensions sur le principe d’indépendance des ONG. Sans compter le fait qu’il interprète quelque peu le Bulletin officiel des finances publiques qui dans sa définition de l’humanitaire au regard du mécénat ne lie pas l’humanitaire à la politique des affaires étrangères : « Présentent un caractère humanitaire les organismes dont l’activité consiste à secourir les personnes qui se trouvent en situation de détresse et de misère, en leur venant en aide pour leurs besoins indispensables et en favorisant leur insertion et leur promotion sociales. »
L’histoire, dans laquelle même l’ONG MSF, » le cavalier seul » cher à Rony Brauman, est gratifiée malgré notamment son opposition à la politique européenne d’accueil des réfugiés, est polarisée dans la stratégie humanitaire de la République française: « Depuis la négociation des conventions de Genève en 1864, en passant par l’action des « french doctors » au Biafra, l’accueil des boat people vietnamiens et la création d’ONG aussi emblématiques que Médecins sans frontières, Handicap international – respectivement prix Nobel de la paix en 1997 et 1999 -, Action Contre la Faim ou encore Médecins du Monde, la France s’est impliquée dans ce qui est devenu au fil des décennies un domaine à part entière des relations internationales. » Exit Florence Nightingale et Henri Dunant au XIXe siècle, l’Abbé Pierre et son appel de l’hiver 54, Save the Children créée en 1919, OXFAM en 1942, CARE en 1945, les mouvements des citoyens européens au profit de la population en ex-Yougoslavie dès 1991, les ONG du Sud…
La tonalité et le séquençage historique utilisés dans la stratégie humanitaire de la République française peuvent se comprendre s’agissant d’un avant-propos qui tient notamment à saluer le travail des ONG, mais il n’est pas inutile alors de préciser certaines choses. En fixant les conventions de Genève comme point de départ de l’action humanitaire, le document mêle Droit international humanitaire (DIH) et action humanitaire, c’est-à-dire « droit de la guerre » et action humanitaire. Or, ces deux notions ne se confondent pas. S’agissant des prix Nobel de la Paix, il y a lieu d’indiquer, d’une part, que l’association Handicap international (HI) a reçu le sien en 1997 dans le cadre d’une campagne internationale pour interdire les mines antipersonnel, campagne regroupant plus de 1000 organisations dans 60 pays et, d’autre part, que son président, Philippe Chabasse, s’en prenait à l’époque à l’Hexagone : « La France s’oppose au processus de signature rapide d’un accord d’interdiction totale. » Quant à MSF, son président du conseil international, James Orbinski, avait jugé bon de rappeler en 1999 à Oslo que : « L’action humanitaire prend place lorsque l’action politique a échoué ou est en crise. Nous ne cherchons pas à nous substituer au pouvoir politique, mais avant tout à soulager les souffrances. Cette action doit être libre et indépendante de toute influence politique. Les pouvoirs politiques eux doivent garantir un cadre dans lequel elle puisse être menée. » Enfin, quant au Biafra, berceau en quelque sorte de MSF, il est vrai qu’il était également le lieu d’action de l’État français, mais pour des raisons bien différentes de celles de l’ONG si l’on en croit l’article de Rony Brauman, ancien président de MSF, article intitulé « Biafra-Cambodge : un génocide et une famine fabriqués ».
Dans leur article Benoît Miribel et Alain Boinet montrent le chemin parcouru en 10 ans, chemin dont ils revendiquent une bonne part de paternité. Ils insistent sur le fait que « rien ne bouge sans dialogue ni mobilisation » et appellent à la « responsabilité collective de suivre activement ensemble la question des moyens affectés à cette nouvelle stratégie humanitaire française. » Certes, mais cela ne peut se faire qu’à la condition de veiller, encore et toujours, à la bonne distance entre l’État français et les ONG françaises. Sauf à dire que les deux écosystèmes, État français et grandes ONG humanitaires françaises, se sont découverts un estran complètement dépolitisé.
On September 10th, IPI together with the Office of the President of the 72nd Session of the UN General Assembly cohosted an interactive discussion with members from the Team of External Advisors to the President of the General Assembly.
Session 2: A Stronger General Assembly for a Stronger United Nations
Session 1: The Future of a Rule-Based System: Multilateralism Under Threat
The Team of External Advisors to the President of the General Assembly is a pro bono group of sixteen globally respected individuals dedicated to multilateralism who have been remarkable in their service—both to their country and in the international arena. The team was formed with the aim of discussing and sharing views on strategic questions, including the scope and depth of the work and engagement of the UN, as well as the role of the General Assembly.
As the theme for the 72nd Session of the United Nations General Assembly was “Focusing on People: Striving for Peace and a Decent Life for All on a Sustainable Planet,” the Team focused on peace, conflict prevention, and mediation. At the event at IPI on September 10th, members of the Team highlighted ideas and recommendations that emerged from their discussions with the President of the General Assembly throughout his term. These discussions were summarized in the Final Report of the Team of External Advisors, which will be available at the event. The meetings covered a wide range of topics, including global political issues, multilateralism, sustaining peace, the implementation of the Sustainable Development Goals, the Paris Agreement on climate change, human rights and human dignity, and the future and reform of the United Nations.
Welcoming Remarks:
Mr. Terje Rød-Larsen, President of the International Peace Institute
Opening Remarks:
H.E. Mr. Miroslav Lajčák, President of the 72nd Session of the General Assembly and Minister of Foreign Affairs of Slovakia
Session 1: The Future of a Rule-Based System: Multilateralism Under Threat
Speakers:
H.E. Ms. Susana Malcorra, Advisor to the President of Argentina, former Foreign Minister of Argentina, former Chef de Cabinet of the UN Secretary-General
H.E. Mr. Francisco José Pereira Pinto de Balsemão, former Prime Minister of Portugal and Chairman of the Board of the group IMPRESA
Dr. Jeffrey Sachs, Director of the Earth Institute at Columbia University and Special Adviser to the UN Secretary-General on the Sustainable Development Goals
Mr. Jean-Marie Guéhenno, former President and CEO of the International Crisis Group and former Under-Secretary-General for Peacekeeping Operations
Mr. Nik Gowing, British Television Journalist and Co-author of Thinking the Unthinkable
Moderator:
Ms. Femi Oke, International Journalist and Co-founder of Moderate the Panel
Session 2: A Stronger General Assembly for a Stronger United Nations
Speakers:
H.E. Ms. Amina Mohamed, Cabinet Secretary for Education and former Cabinet Secretary for Foreign Affairs and International Trade of the Republic of Kenya, former Permanent Representative of The Permanent Mission of the Republic of Kenya to the United Nations
H.E. Mr. Antonio Patriota, Ambassador of Brazil to Italy, former Foreign Minister of Brazil, and former Permanent Representative of Brazil to the UN
Professor Carlos Lopes, Professor at the University of Cape Town and former Executive Secretary of the UN Economic Commission for Africa
Moderator:
Mr. Nik Gowing, British Television Journalist and Co-author of Thinking the Unthinkable
Les manifestations haineuses de Chemnitz sont vues par certains comme une "normalisation" de l'Allemagne, qui découvre après d'autres le discours populiste. Mais une dérive de l'Allemagne serait un séisme pour l'Europe.
En cette journée de fin octobre 1989 à Berlin, la température était douce. Assis au balcon de ma chambre d'hôtel, à l'ouest de la ville mais non loin du Mur, j'entendais distinctement le piétinement d'une foule en marche…
Plus personne désormais ne peut l’ignorer : trois millions de Syriens, dont un million d’enfants, se trouvent bloqués dans cette province d’Idlib, au Nord de la Syrie, qui jouxte la Turquie ainsi que la zone de Lattaquié, cruciale pour le régime syrien. Terre montagneuse, d’accès difficile, parsemée de champs d’oliviers mais très pauvre. Sur les trois millions d’habitants actuels, environ un million sont des déplacés de l’intérieur, qui ont trouvé…
« L’intelligence artificielle, un rêve de puissances », tel est le sujet de l’intervention du chercheur Charles Thibout, lors de la récente conférence organisée à l’IRIS intitulée : « GAFA, IA, Big Data : quels enjeux géopolitiques? ». Chronik.fr a décidé de publier cette intervention sous la forme deux textes-volets qui nous éclairent sur un phénomène majeur du XXIe siècle.
La course mondiale à l’IA embrasse un champ d’études extrêmement vaste, mais pour entamer cette discussion, j’aimerais attirer votre attention sur un aspect qui est généralement occulté quand on parle d’intelligence artificielle, d’autant plus d’un point de vue géopolitique et stratégique, et qui pourtant est fondamental. L’intelligence artificielle a en effet ceci de particulier, même si cela ne lui est pas spécifique, qu’elle fonde sa puissance d’attrait auprès d’acteurs de nature et d’importance différentes, sur un ressort essentiellement fantasmatique, voire, si l’on voulait être désagréable, fantasmagorique.
I – L’homme, l’État et la machine
L’intelligence artificielle, du moins ce que l’on réunit communément sous ce terme, n’est finalement qu’un répertoire perfectionné de procédures algorithmiques, de fonctions statistiques alliées à de puissantes capacités de calcul, qui donnent l’illusion de la reproduction de la réflexivité humaine par une machine.
Et ce n’est pas rien, car cette illusion charrie derrière elle une chaîne mythologique considérable de représentations, remontant aux fondements grecs et bibliques de nos cultures occidentales, qui mettent en scène la geste démiurgique du ou des dieux que l’homme parviendrait à imiter pour surmonter son incomplétude, abolir la distance entre la créature et son créateur, et, par suite, réaliser la synthèse primordiale et finale entre le créant et le créé. Bref, hisser l’homme à la place de Dieu ; tuer le père et s’en approprier les attributs.
Mais comme dans le schéma œdipien, le fantasme patricide a un double effet : celui de porter le fils au niveau du père, et de faire de ce fils devenu père la proie d’un nouveau fils, qui cherchera à le tuer et à s’y substituer. D’où cette peur enracinée dans la culture populaire occidentale de la créature échappant à son créateur, depuis le monstre de Frankenstein jusqu’à iRobot, en passant par HAL de 2001 l’Odyssée de l’espace et Skynet de Terminator.
Cette petite digression liminaire pourrait paraître inepte au regard du sujet qui nous occupe ce soir, mais il n’en est rien.
Au-delà du répertoire de techniques, noué autour de l’apprentissage automatique, des réseaux de neurones artificiels, ou encore de la coopération homme-machine, dont on commence tous à comprendre peu ou prou de quoi il s’agit, si l’intelligence artificielle excite tant les convoitises de tous bords, c’est que sa désirabilité s’affranchit, pour une large part, de la raison rationnelle, et qu’elle se déploie bien plus fondamentalement sur un registre passionnel extrêmement primitif.
Preuve en est, les prétentions chinoises à obtenir la maîtrise et le leadership en intelligence artificielle ont une date de naissance : mars 2016, quand AlphaGo, le programme informatique développé par Google Deepmind, triomphe du Coréen Lee Sedol, l’un des meilleurs joueurs de go au monde. Jusqu’alors, les officiels chinois s’y intéressaient, bien entendu, poussés notamment par les géants technologiques nationaux que sont Baidu, Alibaba ou Tencent. Mais c’est avec cette confrontation même que le temps s’est accéléré pour le développement de l’IA en Chine – on parle parfois de « moment Sputnik » : l’armée a multiplié les séminaires et les colloques sur le sujet, Google est en partie revenu dans les bonnes grâces de Pékin, et Xi Jinping déclare fièrement que son livre de chevet porte sur l’IA et le machine learning. Il y a eu là une sorte de choc culturel, dont on ne peut encore mesurer tous les effets.
Presque d’un seul coup, l’IA était parée des atours d’une espérance prométhéenne, très propre d’ailleurs à la Chine contemporaine, qui fait de la modernité occidentale, en particulier américaine et sur son versant technologique avant tout, un horizon d’attente nécessaire pour redonner à la Chine éternelle la place politique, pour ne pas dire cosmique, censée lui revenir de droit, comme un retour à l’ordre naturel des choses.
À ce fantasme chinois répond ce que Stanley Hoffman appelait la « pensée experte » américaine, qui considère que tout problème politique, au sens large du terme, est résoluble par la technique. L’appétence profonde et sincère de la sphère économique et politique américaine pour l’IA ressortit spécifiquement à une logique de puissance : l’IA est conçue comme un outil de multiplication des possibilités humaines et, dans le domaine des relations internationales, comme un instrument de puissance destiné à accroître la suprématie des États-Unis sur le reste du monde. Pris sous un autre angle, plus psychanalytique cette fois, on peut voir dans cet emballement pour l’IA outre-Atlantique une manifestation novatrice de la paranoïa américaine – au sens où l’historien Richard Hofstadter l’entend : c’est-à-dire un délire de persécution collectif, un sentiment de peur obsidionale vis-à-vis d’un environnement international considéré comme hostile, et auquel doit répondre la force pour assurer sa survie.
La irrupción de las nuevas tecnologías en la producción y almacenamiento eléctrico tendrá un efecto sobre la cadena de suministro de metales y materiales de apoyo, que se verá afectado por la dimensión y la velocidad en la demanda previsible de estos materiales.