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Diplomacy & Defense Think Tank News

Le sport ne peut se passer de l’évaluation

IRIS - mer, 12/12/2018 - 16:01

En France, l’évaluation a mauvaise presse. Souvent mal comprise, associée à une sanction politique, à une rigidité bureaucratique ou à une suite de chiffres abscons, elle est cependant indispensable pour que les décideurs publics et privés ajustent leurs investissements et leurs dépenses, et rendent des comptes aux citoyens.

Face aux défis que nous partageons avec nos voisins européens – creusement des inégalités, vieillissement de la population, transformation des modes de vie, éducation et formation tout au long de la vie, détérioration des écosystèmes, pour n’en citer que quelques-uns –, l’évaluation permet, parmi d’autres outils, de garantir un équilibre entre universalisme et ciblage en fonction des besoins des populations et des territoires.

Or, évaluer, ce n’est ni sonder l’air du temps, ni se contenter d’un sondage d’opinion à des fins de marketing. C’est, en s’appuyant sur une méthode scientifique rigoureuse et interdisciplinaire, fournir un état des lieux, une mesure d’impacts – quantitatifs et qualitatifs – qui tiennent compte des complexités sociales.

La science doit en effet être davantage utilisée comme un outil d’aide à la décision publique et privée afin, notamment, de passer des normes implicites aux normes explicites, et de garantir l’égalité réelle des droits et de l’accès aux ressources.

Alors que prospèrent les désordres de l’information, la société aspire à l’élévation du niveau des connaissances et la recherche, l’expertise, validées par les pairs, sont des atouts précieux mais insuffisamment exploités. Sans rien céder sur l’exigence intellectuelle, les résultats de la recherche doivent être valorisés, explicités, rendus accessibles au citoyen. C’est particulièrement vrai de l’évaluation des politiques publiques et des investissements privés.

Le sport, terrain privilégié de la rencontre entre science et politique

À l’instar d’autres champs comme la culture, le sport est un laboratoire de transformation du social qui est sous-utilisé. Les liens entre recherche et décision restant largement à construire, le sport – omniprésent dans la vie quotidienne, bénéficiant d’une immense couverture médiatique – a tous les atouts pour devenir un instrument d’innovation au service des acteurs politiques, associatifs et fédéraux, mais aussi pour appréhender d’autres items de l’agenda de manière nouvelle.

Les enseignements qu’il apporte peuvent en effet infuser dans le reste de la société car une innovation qui fonctionne, c’est une innovation dont l’impact dépasse sa seule sphère d’influence. Envisagé de manière transversale, le sport pourrait mieux nourrir des evidence-based policies et aider à élaborer des dispositifs plus efficaces et plus efficients en matière de santé, d’éducation et de formation, d’emploi, de lutte contre les discriminations, d’inclusion sociale, de protection de l’environnement, entre autres, tout ceci faisant du reste souvent système.

Sans évaluation, pas d’héritage tangible des GESI

L’organisation de grands événements sportifs internationaux (GESI) en France dans les prochains mois et les prochaines années – France 2019 (Coupe du monde féminine de football), France 2023 (Coupe du monde masculine de rugby) et Paris 2024 (Jeux olympiques et paralympiques), pour ne prendre que trois exemples – constitue une occasion unique pour mettre cette proposition en pratique.

Jusqu’ici, les grandes compétitions sportives internationales qui se sont tenues dans notre pays n’ont pas répondu aux engagements pris, ni sur le plan de l’héritage, ni sur celui de son évaluation sociétale – ce qui a accentué la défiance populaire et médiatique. Le cas de l’Euro 2016 est emblématique : les espoirs déçus de la Seine-Saint-Denis ont laissé des traces. Il est, en outre, regrettable que l’absence d’indicateurs et de véritable stratégie politique globale ne permette pas, pour l’heure, de capitaliser sur une victoire en Coupe du monde masculine de football pour construire un agenda émancipateur.

S’ils veulent laisser un legs durable et objectivable, les GESI ne pourront donc plus faire l’économie d’un travail d’évaluation des retombées de leur événement, en matière non seulement économique, mais aussi sociétale et ce, sans oublier que ces deux aspects sont indissociables.

Comment, par exemple, mesurer l’effet sur le chômage d’une politique sportive transversale sans s’atteler à la lutte contre les discriminations fondées sur le genre, l’origine, le territoire de vie, etc., et aux coûts humain et financier que ces discriminations occasionnent ? Ce travail ne peut être laissé aux seuls économistes. Sociologues, politistes, historiens, géographes ont un savoir-faire précieux dont les décideurs ne peuvent plus se passer. Le « mouvement » des gilets jaunes serait, aujourd’hui, incompréhensible par le pouvoir politique sans les travaux, passés et en cours, de la recherche interdisciplinaire. La même exigence doit être de mise dans le sport.

Le sport au service de tous et toutes

Par ailleurs, on ne trouvera pas de manière magique « trois millions de nouveaux pratiquants d’ici 2024 » : pour y parvenir, il faut partir des besoins des individus et des groupes et viser des objectifs de santé et de bien-être – avec des moyens et accompagnements adaptés à chacun.e –, de solidarité intergénérationnelle, d’accessibilité, de lutte contre l’isolement, etc.. Les villes-hôtes des GESI, témoins de la diversité du territoire, fournissent un formidable terrain d’étude et d’expérimentation qu’il s’agira de documenter scientifiquement.

Valoriser les résultats de la recherche dans l’espace public et médiatique de débats, expliquer et porter, auprès des décideurs, les enjeux démocratiques et citoyens du sport sont une tâche indispensable mais complexe parce que ces différents univers sont largement cloisonnés.

Réussir ce dialogue suppose de produire et de diffuser une expertise au service de l’intérêt général et non d’intérêts particuliers marchands ou non marchands, pour, enfin, agir. Produire des rapports ne suffit pas : le courage politique s’incarne dans la mise en place de dispositifs concrets dont les retombées doivent être évaluées scientifiquement, en amont et en aval, et de manière indépendante. Il s’agit, avant tout, de mettre le sport au service de la société, autrement dit de tous et de toutes.

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Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

« Nous entrons dans une routine terroriste »

IRIS - mer, 12/12/2018 - 15:51

Que révèle l’attaque de Strasbourg sur l’état de la menace ?

Nous entrons dans un processus de routine terroriste : à intervalles réguliers, un assaillant prend la décision soudaine de frapper au hasard, par tous les moyens possibles, sans véritable préparation. Ce n’est pas une attaque «sophistiquée», il y a eu une grande part d’improvisation chez le tueur présumé.

Pourquoi attaquer le marché de Noël de Strasbourg ?

D’abord, pour la simple raison que c’est la ville où habitait l’assaillant : c’est presque du terrorisme «de voisinage». Mais aussi et surtout parce que frapper un événement réputé dans le monde entier, c’est l’assurance de faire de nombreuses victimes et d’avoir un écho médiatique important, notamment à l’étranger.

L’arsenal antiterroriste français serait-il insuffisant ?

Pas forcément. Tout dispositif préventif a des failles, et l’effectif humain n’est jamais parfait. D’autant que le terrorisme actuel est plus imprévisible qu’avant : un loup solitaire est capable de tuer avec un simple couteau, et choisir n’importe quelle cible, n’importe où, n’importe quand. C’est quasi insoluble. Une piste serait d’investir davantage dans le renseignement humain, et qualitatif plutôt que quantitatif.

Im Interview - Markus Ferber, MdEP: Europa vor den Wahlen

Hanns-Seidel-Stiftung - mer, 12/12/2018 - 14:56
Ein knappes halbes Jahr vor den Europawahlen steht die Union unter Druck von allen Seiten: Die nationalen Wirtschaften driften auseinander, Grundwerte werden in Frage gestellt, ein harter Brexit droht. Der alte Kontinent sucht nach Antworten und seinem Platz in einer in Unordnung geratenen Welt. Im HSS-Interview bezieht Markus Ferber, MdEP, Stellung.

Jahrestagung der ausländischen Stipendiat(inn)en: Die Europäische Union - ein halbes Jahr vor der Wahl

Hanns-Seidel-Stiftung - mer, 12/12/2018 - 13:38
Europa steht unter Druck. Wirtschaftliches Ungleichgewicht im gemeinsamen Euroraum, offene Herausforderung der liberalen Grundwerte durch einzelne Staaten, Populismus, der um sich greift und der Brexit, der in zwei Versionen vor der Tür steht: hart oder härter. Schwierige Voraussetzungen für die anstehenden Europawahlen im Mai. Im Kloster Banz haben HSS- Stipendiat(inn)en aus 58 Ländern die chaotische Gegenwart des alten Kontinents analysiert.

Inscription Journée d’études « Regards croisés sur l’augmentation des performances du soldat  » – 15 janvier 2019

Fondapol / Général - mer, 12/12/2018 - 13:09

La Fondation pour l’innovation politique, en partenariat avec les Écoles de Saint-Cyr Coëtquidan, son centre de recherche le CREC Saint-Cyr et la DGA, ont le plaisir de vous inviter à la journée d’études, le mardi 15 janvier 2018 après-midi (13h30-18h45) à l’école militaire de Paris, amphithéâtre des Vallières. Inscription gratuite mais obligatoire, avant le jeudi 10 janvier […]

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Verfassungsreform in Kuba

Konrad Adenauer Stiftung - mer, 12/12/2018 - 12:01
Saskia Gamradt 2018-12-12T11:01:00Z

PLFSS 2019 : transformer et pérenniser le système de santé

Institut Montaigne - mer, 12/12/2018 - 10:41

Les députés français ont voté définitivement le 3 décembre dernier le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour l’année 2019. Article 51, Plan Ma Santé 2022, réduction du déficit : quels en sont les enjeux majeurs ? Claude Le Pen répond à nos trois questions pour y voir plus clair sur ce nouveau PLFSS

Le PLFSS 2019 vient d'être adopté et a vocation à mettre en pratique le plan Ma…

LA FRANCE ET LES CHRÉTIENS D’ORIENT, DERNIÈRE CHANCE

Fondapol / Général - mer, 12/12/2018 - 10:22

Le christianisme va-t-il mourir sur les lieux qui l’ont vu naître ? Les chrétiens d’Orient sont-ils condamnés à disparaître ? Mais qui sont-ils vraiment ? Pourquoi leur situation immémoriale est-elle devenue subitement intenable ? Pourquoi leur cause n’est-elle pas particulariste mais universelle ? Pourquoi faut-il la préserver des pulsions émotionnelles et des récupérations identitaires ? […]

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Réformes des retraites : Jean Paul Delevoye sur BFMTV

Fondapol / Général - mer, 12/12/2018 - 09:50

Jean Paul Delevoye, Haut-commissaire à la réforme des retraites, était invité ce mercredi 12 décembre afin de discuter du projet de loi pour la réforme des retraites. Il a partagé certains enseignements de l’enquête de la Fondation pour l’innovation politique, Les Français jugent leur système de retraite, dont les résultats sont disponibles ici.     […]

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Interview: Frauen in Indien - zwischen Emanzipation und Tradition

Hanns-Seidel-Stiftung - mer, 12/12/2018 - 09:30
Die Rolle der Frauen in Indien im 21. Jahrhundert ist noch immer von Kontroversen und Konflikten dominiert. Im wachsenden Diskurs zur Rolle der Frau sehen sich indische Frauen zwischen Stärkung und Tradition, Gleichberechtigung und Diskriminierung. Brutale Fälle von Vergewaltigungen bestimmen oft die Außenwirkung des Landes und führen zu hitzigen Debatten im Land. Wir haben mit Volker Plän, Auslandsmitarbeiter der Hanns-Seidel-Stiftung für Indien, über die Situation der indischen Frauen gesprochen.

Las amenazas de nueva generación para las empresas

Real Instituto Elcano - mer, 12/12/2018 - 05:52
Félix Arteaga. Comentario Elcano 55/2018 - 13/12/2018

Las empresas e industrias se enfrentan a un mercado que se va llenando de nubarrones en forma de competencia geoeconómica, proliferación de ciberataques, falta de regulación, desinformación y disrupción tecnológica.

Amenazas híbridas: nuevas herramientas para viejas aspiraciones

Real Instituto Elcano - mer, 12/12/2018 - 05:38
Carlos Galán. DT 20/2018 - 13/12/2018

Las amenazas híbridas, en cualquiera de sus variantes y pese a no constituir en sí mismas realidades nuevas, sí que poseen componentes novedosos asociados a las tácticas que vienen utilizándose para su despliegue. La más importante de todas ellas es el uso del ciberespacio.

Fondapol se penche sur le rapport entre le christianisme et la modernité

Fondapol / Général - mar, 11/12/2018 - 18:27

Dans une note pour la Fondation pour l’innovation politique (Fondapol), « think tank libéral, progressiste et européen », Philippe Portier et Jean-Paul Willaime analysent les apports du christianisme dans la modernité européenne. Après plusieurs notes et travaux consacrés à l’islam, la Fondation pour l’innovation politique (Fondapol) s’intéresse au christianisme. Philippe Portier et Jean-Paul Willaime, directeurs d’études à […]

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Calling Attention to the Tradeoffs for Delivering on UN Mandates in High-Risk Contexts

European Peace Institute / News - mar, 11/12/2018 - 17:49
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On December 11th, IPI and the Permanent Mission of Sweden to the United Nations held a policy forum to explore the many unremarked upon but necessary functions required to place and enable UN missions in the field.

IPI Vice President Adam Lupel opened the conversation by pointing out that while these activities were under-explained and under-appreciated, they were nevertheless essential. He called them the “forgotten parents of success.”

Marc Jacquand, Adviser in the Executive Office of the Secretary-General, listed some of the functions as security, risk management, logistics/operations, access, staff welfare and medical care, and coordination.

“The reality is, we haven’t been very good at explaining all of these enabling functions, what they cost, and why they’re needed,” he said. “Because it’s complex. If you look at the security side, the way the UN funds its security architecture is very complex, most people within the UN don’t understand it, so we need to be a lot better at explaining how these things work, how they’re funded. I think also some people don’t want to bother knowing these issues, because this is the engine room—this is deep in the engine room. They’d rather sit somewhere and think grand strategy. But if we define strategy as aligning means to the ends, we’ve got to factor in that data.”

Irina Schoulgin Nyoni, the Deputy Permanent Representative of Sweden, which is completing its current two-year term on the Security Council this month, said it was important to communicate the centrality of these little known functions to the highest level of the UN where they are not broadly understood. “Sometimes this becomes very technical and complex, but that is what the reality looks like. It is complex and it has to be technical, and I think that sometimes it is difficult to explain,” she said, “But I would plead with you to try to find ways to explain these things, especially to the members of the Security Council who are sitting with the mandate formulations, but also to colleagues in the Fifth Committee who are then juggling dollars in a way that I think sometimes is very unrealistic.”

Nannette Ahmed, Director and Team Leader of the Central Africa Integrated Operational Team, UN Department of Peacekeeping Operations (DPKO), noted that peacekeepers were operating in increasingly volatile and dangerous environments that inhibited their performance and undercut their effectiveness. “We deploy in very challenging post-conflict situations, sometimes in continuing conflict situations, and more and more, we’re deploying into contexts that are extremely inhospitable, whether logistically- or security-wise, very dangerous, complex, where political process is non-existent, stalled, stalling, which makes it all the more complicated for us to achieve our objectives.”

In these circumstances, “risk management is a daily, if not an hourly endeavor,” she said. Illustrating the dilemma, she asked, “Do they go out of a camp to protect some civilians that are being attacked, when they are themselves being attacked?” Other such questions she suggested were how many people do you deploy in order to protect civilians, how do you decide which pockets of population to save when you know you can’t reach them all, and how do you divide up your available resources in the most efficient and least costly manner.

“If you are going to operate and deliver on your mandate in high-risk environments, it comes at a cost,” she said. “You can’t nickel and dime it. I know that sometimes you look at these operations, and you’re going, ‘My God, they’re expensive,’ but if you look at actually what they’re paying for and really go down deep, I think you can see that a lot of these areas are the ones you need in order to even be there in the first place, and to be effective. Because just being somewhere without being able to be effective is not achieving anyone’s goal or objective.”

Often the necessary ingredient was a tradeoff, she said, citing an example from her work, where roads were a supply line for peacekeepers, “Repairing roads is not a responsibility of a peacekeeping operation; it is a responsibility of a government, but if we don’t have good roads, for example, like the supply line, we can’t use the roads to supply our troops. So whose responsibility is it? And at what timeline do you need it by? There are a lot of tradeoffs…Some of the great success stories are when we work together.”

Aurelien Buffler, Chief of the Policy Advice and Planning Section of the UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA), said that his office had to take into account that operating in insecure environments was “the norm” for today’s humanitarians and their ability to gain access. “Access, first, is having the right understanding of what is the situation and understanding of what is the situation and just understanding the context in which you operate. It means having staff dedicated to actually leading analysis of the context in which you want to respond, and communicate with the communities involved and parties to conflict, including armed groups. This takes time, this takes skills and, of course, this takes money, money, but it is absolutely necessary.”

Working in what he called “messy environments” in places like the Central African Republic, Somalia, South Sudan, Syria, and Yemen, there are particular concerns about safety, mobility, and making sure that resources aren’t diverted and fueling corruption.

He acknowledged that tradeoffs in this environment were of “suboptimal options,” but he said the UN must push forward even if the final objective seems distant and unattainable. “In some cases, just delivering the minimum assistance needed to a community can be a success,” he said, mentioning a food airdrop in Syria that reached a community that had not received supplies for months and where the issue had become one of sheer survival.

Mr. Jacquand said that weighing the value of tradeoffs often came down to examining the details. “If you don’t define what you’re talking about, it can remain at the level of theology,” he said. “This matters to people, to our colleagues in the field, to our colleagues in the UN, in the NGO world, in the delegations, this matters. Getting inside these details, understanding the cost, understanding these things.” This attentiveness to management detail, while sometimes tedious in execution, was essential to the fulfillment of a mission, he argued. “The words that are uttered here, the words that are written in a mandate, or in a budget, a report, they matter, they have implications on people’s lives. Obviously the populations in these countries, but also our colleagues, who are out there and expect us to keep that in mind when we attend meetings and write reports. So we would really encourage continuation of this dialogue because it’s not academic. It matters to our colleagues and friends in the field.”

Intronisation d’Andrés Manuel López Obrador : une nouvelle ère pour le Mexique ?

Institut Montaigne - mar, 11/12/2018 - 10:58

Le 2 décembre dernier à México, Andrés Manuel López Obrador a été officiellement intronisé président de la République, alors qu’il avait remporté une victoire historique pour la gauche mexicaine le 1er juillet. Candidat hors-norme aux propositions fracassantes, que peut-on attendre de la présidence de M. López Obrador ? Saura-t-il satisfaire la population, qui l’a majoritairement soutenu durant la campagne électorale, par des mesures concrètes ? Laurence Pantin…

Adam Kadia Presents First Edition of New Book, 17 SDGs, at the International Peace Institute

European Peace Institute / News - mar, 11/12/2018 - 01:08

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IPI-MENA received 12-year old Adam Jade Kadia, who presented the first edition of his second book entitled 17 SDGs to IPI-MENA Director Nejib Friji.

Mr. Kadia stated that the reason behind authoring his new book on the 17 Sustainable Development Goals (SDGs) is to urge youth and the global community to cooperate, as “everybody is in it together, we do not have multiple earths, we only have this one.”

He emphasized that the SDGs are tools to help “make the world a better place for us, the future generations.”

Elaborating on the original narrative of the book, Adam highlighted core principles touched upon by his characters in the book, such as gender equity and education. He cited Malala Yousafazi as an inspiration and example.

In 2016, Mr. Kadia presented his first book, Hakeem, the Adventurer at IPI-MENA to an audience comprising of his peers and students across schools in the Kingdom of Bahrain. His latest book cemented his devotion to peace and sustainable development. 17 SDGS will top bookshelves in early 2019.

New Connectivity in the Bay of Bengal

SWP - mar, 11/12/2018 - 00:00

Owing to the increased commitment from India, the Bay of Bengal Initiative for Multi-Sectoral Technical and Economic Cooperation (BIMSTEC) has experienced a revival since 2016. Firstly, India is hoping to be able to develop better the country’s hard-to-reach northeast by intensifying regional cooperation. Secondly, given the Chinese Belt and Road Initiative (BRI) investments in neighbouring countries, it aims to reinforce its claim to leadership in the region. From an international perspective, BIMSTEC is an essential building block in India’s Act East policy in the context of the renewed importance of the Indo-Pacific region. With the support of BIMSTEC, Ger­many and the European Union (EU) can deepen their strategic partnership with India whilst simultaneously increasing their visibility in the Bay of Bengal.

EU und Afrika: Investitionen, Handel, Entwicklung

SWP - mar, 11/12/2018 - 00:00

Derzeit verhandelt die EU mit den Staaten Afrikas, der Karibik und des Pazifiks (AKP) über ein Nachfolgeabkommen des seit 2000 geltenden Cotonou-Abkommens. Seither haben sich die politischen und ökonomischen Rahmenbedingungen sehr verändert. Die Handelsbeziehungen zwischen der EU und den weiter entwickelten AKP-Ländern werden überwiegend durch bilaterale und regionale Wirtschaftspartnerschafts­abkom­men geregelt. Seit 2015 müssen gemäß den internationalen Nachhaltigkeits­zielen Sozial- und Umweltaspekte auch in internationalen Verträgen berücksichtigt werden. 2018 wurde im Rahmen der Afrikanischen Union (AU) die Afrikanische Freihandelszone beschlossen, die einen freien Markt innerhalb Afrikas schaffen soll. Ein Cotonou-Folge­abkommen bietet die Chance für moderne Regelungen zu Themen wie Investi­tionen, Dienstleistungen und Migration. Dies könnte auch in Deutschland mehr Interesse an den Verhandlungen wecken. Allerdings müsste die Zusammenarbeit auf ein neues Fundament gestellt werden und die afrikanischen Staaten müs­sen sich entscheiden, ob sie gemeinsam, das heißt als Kontinent, verhandeln möchten.

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