Anlässlich des 70. Gründungsjubiläums der nationalen Marine findet am 23. April 2019 vor der Küste von Qingdao eine Flottenparade mit mehr als dreißig chinesischen Schiffen statt. Chinas Marine hat sich – auch dank jahrzehntelanger russischer Rüstungshilfe – zur größten Asiens entwickelt; Moskau hat »den Drachen gefüttert«. Aus Sicht Pekings haben die chinesischen Streitkräfte aber ein schwerwiegendes Manko: mangelnde Einsatzerfahrung. Auch hier unterstützt der Kreml. Seit dem ersten gemeinsamen Manöver im Jahr 2005 hat die Zusammenarbeit auf vielen Ebenen zugenommen. Sino-russische Seemanöver dienen inzwischen auch als Drohkulisse für Chinas Besitzansprüche im Südchinesischen Meer oder bei den sino-japanischen Streitigkeiten im Ostchinesischen Meer. Moskau und Peking nutzen die gemeinsamen Marineübungen, um geopolitische Signale zu setzen. Allem Misstrauen zum Trotz scheint die Kooperation auf einem relativ stabilen Fundament partnerschaftlicher Beziehungen zu ruhen. Aber handelt es sich deshalb schon um eine Allianz?
When the African Union Mission in Somalia (AMISOM) deployed in 2007, the AU and the UN Security Council expected that the United Nations would eventually take over from the AU force. But while a UN peacekeeping operation remains a theoretical option for the council, its prospects have diminished. Instead, the focus of Somali and international efforts has shifted to planning for AMISOM to transition directly Somali security forces without an interim UN mission.
This issue brief outlines the factors behind this shift in intentions, including the new Somali administration’s commitment to assuming responsibility for security, a general agreement that the time had come for an exit strategy, and the Security Council’s reduced appetite for peace operations. It also lays out the objectives, approaches, and status of implementation of the Somali Transition Plan.
Despite steady progress, there is still a long way to go in implementing this plan. Reforms are encountering resistance from vested interests, and al-Shabab poses an ongoing threat. Any sustainable transition from AMISOM must be a long-term project that includes not just a military handover but also political decisions on security and the structure of the state. It also depends on aligning national priorities and international efforts and the willingness of all security actors in Somalia to work together in a pragmatic, transparent, and coordinated way.
Le 28 avril 2019, les Espagnols sont appelés aux urnes pour désigner leurs 350 députés. Et qui sait, permettre la formation d’un gouvernement disposant d’une majorité, introuvable depuis la dernière consultation. Le président sortant, le socialiste Pedro Sanchez, avait réussi le 1er juin 2018 à renverser le populaire Mariano Rajoy, fragile vainqueur des législatives du 26 juin 2016. Il a dû, faute de périmètre parlementaire suffisant, ne disposant que de 85 députés sur 350, jeter l’éponge huit mois plus tard.
Cette instabilité est inattendue dans une Espagne où pendant plusieurs années droite et gauche ont alterné sans problème. Les raisons objectives ont sans doute joué. L’insubordination constitutionnelle catalane « gèle » une part importante des électeurs catalans espagnols de droite et de gauche. L’afflux de migrants dans un pays ayant envoyé les siens pendant longtemps aux Amériques et en Europe l’a déstabilisé. La longue crise économique et le chômage de masse ont dilué bien des allégeances partisanes. Le culte du futur – des artistes de la « movida » au parti Ciudadanos – a opacifié le passé en l’instrumentalisant.
La transition espagnole de la dictature franquiste à la démocratie faisait figure de modèle il y a encore quelques années. Avec la crise économique de 2008, les certitudes sont tombées. D’indignations juvéniles en nostalgies médiévales, le passé antérieur a repris des couleurs. L’Espagne serait sortie de la transition. Pour entrer en transit, un transit pour l’instant réduit à la salle des pas perdus, décorée de symboles franquistes, de bannières républicaines et de senyeras catalanes.
Au point d’égarer dans un nouveau labyrinthe les « amis » étrangers de l’Espagne. 41 sénateurs français, de toutes obédiences, ont dénoncé le retour du franquisme, l’existence de prisonniers politiques. Le président mexicain, Andrés Manuel Lopez Obrador, a de son côté réactualisé une Espagne de la « légende noire ». Donald Trump, en mettant les firmes espagnoles ayant investi à Cuba sur le banc des accusés aux États-Unis, a complété le tableau.
La monarchie, l’une des clefs de voûte de la transition, est interpellée de divers côtés. Par les indépendantistes catalans, mais aussi par le parti de gauche Podemos. La loi de mémoire historique, visant à réhabiliter les vaincus républicains de la guerre d’Espagne, est ignorée par la droite espagnole. L’Espagne fait débat en Catalogne en ordre dispersé, chez les indépendantistes, et ailleurs au sein des droites nationales, Parti populaire, Ciudadanos et Vox. Le féminisme, valeur phare de la modernité démocratique espagnole, est remis en question par la droite espagnole.
Difficile de faire table rase du passé. Le défaut de la cuirasse démocratique fabriquée par les acteurs de la transition est sans doute là. On a recyclé les franquistes, on a ajouté les anciens exclus démocrates de tout poil. Puis ensemble on a tourné la page solennellement avec une loi d’amnistie, une Constitution et l’État des autonomies régionales. Le vaisseau a été regardé comme un modèle de sortie de dictature, en Amérique latine et en Europe de l’Est.
Cette transition qui a mal digéré son histoire récente peut-elle paradoxalement faciliter le transit vers un équilibre consensuel ?
À première vue c’est mal engagé. Pedro Sanchez, a tenté, sans succès, de déménager le corps du dictateur. Le caudillo, Francisco Franco, repose en effet dans un sanctuaire, subventionné par l’État de la transition. Pablo Casado, jeune taureau du Parti populaire, diffuse rumeurs, attaques personnelles et fantômes de la défunte ETA, en guise de campagne. Le Centre a basculé à droite toute. En acceptant les votes d’un tout nouveau parti d’extrême-droite, Vox qui a fait irruption le 2 décembre 2018 aux régionales andalouses. Les indépendantistes catalans avec la compréhension de Podemos, de la droite flamande, et d’un cocktail de sénateurs français vendent l’image d’une Espagne définitivement marquée par ses antécédents franquistes.
L’espoir d’une seconde transition, réhabilitant l’esprit de la transition – le dialogue et le sens du compromis – ne doit pas être exclu. Le socialiste Pedro Sanchez a imposé ses vues aux secteurs de troisième voie. La défaite du PSOE en Andalousie a quelque part sanctionné les tenants d’une alliance centriste et validé un retour aux valeurs social-démocrates. Toutes choses pouvant faciliter un rapprochement ultérieur, à défaut d’un pacte en bonne et due forme avec Podemos, affaibli par de multiples scissions. La démarche indépendantiste catalane a généré des querelles de clocher et embourbé la relation avec Madrid dans une voie sans issue démocratique et constitutionnelle. À la différence du Parti nationaliste basque, qui a mis en forme une efficace stratégie d’élargissement des compétences basques respectueuse de la loi, Iñigo Urkullu, président du gouvernement basque, a incité, sans succès, les indépendantistes catalans à sortir de l’unilatéralité, et à dialoguer dans le cadre institutionnel. Parce que « parler de l’indépendantisme au XXIe siècle, c’est tenter de redonner des couleurs à des images du XIXe siècle ».
Au soir du 28 avril, la page de la transition va être définitivement tournée. Mais qui va en écrire les premiers mots ? La coalition des droites (Parti populaire ; Ciudadanos ; Vox) ou les forces motrices d’un renouveau raisonné (PSOE ; PNV et Podemos) ?
Christophe Ventura, directeur de recherche à l’IRIS, répond à nos questions :
– Washington vient d’annoncer l’autorisation de poursuites judiciaires envers les sociétés étrangères soupçonnées de profiter de biens confisqués à des Américains lors des nationalisations de 1959 à Cuba. Comment comprendre une telle décision ?
– Les pays impactés par cette mesure sont notamment ceux de l’UE et le Canada. Comment peuvent-ils répliquer face à la justice extraterritoriale américaine ?
– Cette décision suit la politique de rupture de Donald Trump, qui souhaite restreindre les relations entre Washington et La Havane. Quels sont ses intérêts à isoler Cuba ?
À l’occasion de la parution de la dernière édition de son ouvrage « Comprendre le monde », aux éditions Armand Colin, Pascal Boniface, directeur de l’IRIS, nous parle de la mondialisation.
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne n'envisage sa sécurité que par l'intermédiaire de l'Otan. À l'heure de Trump et du Brexit, elle doit au contraire privilégier une vision européenne de la défense.
"Le problème de l'Europe aujourd'hui, c'est l'Allemagne." L'ancien ministre des Affaires…
On April 18th, IPI together with Monash University and Griffith University cohosted an event entitled “Policy, Promise, and Pitfalls: Women, Peace and Security in 2020.”
In October 2020, the global community will mark the 20th anniversary of the adoption of UNSCR 1325, the UN Security Council’s first resolution dedicated to Women, Peace and Security (WPS). This penultimate year before the anniversary is an important time to take stock and engage with what the international community has achieved toward the WPS agenda and where further action should be taken. It is a time to be creative in assessment and analysis of the issues, institutions, and locations where WPS implementation could improve international peace and security.
The evening’s discussion brought together the WPS community to discuss the intersection of policy and promise toward achieving the transformational potential of the WPS agenda. This includes the collective obligations of civil society, governments, and the UN.
Opening remarks:
H.E. Mr. Olof Skoog, Permanent Representative of Sweden to the UN
Dr. Jacqui True, Professor of Politics & International Relations and an Australian Research Council Future Fellow, Monash University
Speakers:
Ms. Nahla Valji, Senior Gender Adviser, Executive Office of the Secretary-General
Ms. Ray Acheson, Director, Reaching Critical Will
Moderator:
Dr. Sarah Taylor, IPI Senior Fellow