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Diplomacy & Defense Think Tank News

Creatives Join IPI MENA in Advocating the Arts for Building Youth Resilience

European Peace Institute / News - jeu, 05/11/2020 - 21:47
Event Video: 

In a webinar hosted by IPI MENA on November 5th entitled “Building Youth Resilience,” young authors, filmmakers, and artists called for greater awareness of the benefits of using the arts to build peace and resilience among the Arab youth.

IPI MENA’s Director Nejib Friji and Policy Analyst, Dalya Al Alawi underlined the importance of this at a time when sentiments of hate, violence, and despair are heightened. Ms. Al Alawi highlighted the possibility of youth as being agents of peace and that schools could act as focal points to promote the culture of peace.

Reem Saleh, the Associate Director of External Relations for the Arts Center, NYU Abu Dhabi spoke about the barriers youth are facing in contributing to culture in Arab social spaces and emphasized that culture should be more tailored and aimed at the Arab youth population to foster more participation.

Tanya Shamil, an 18-year old Omani artist and filmmaker, shared the tools she used to create and disseminate her work, which helped her engage more and learn from her community and beyond.

Sara Ghannoum, the author of the “Tom Alien” series, spoke about the healing properties of reading and playing, which helps children express themselves and in turn contributes to their mental and physical wellbeing.

The two youngest panelists, Adam Kadia, author of Hakeem the Adventurer and The 17SDGs, and Yara Khazindar, a young poet, praised the platform for being a great example of how the arts can be a useful tool in building long-lasting resilience among youth.

The event concluded in a collective acknowledgment that youth are agents of peace and builders of resilience, no matter what tool they chose to accomplish this.

Tensions en Éthiopie : triste scénario, mais ô combien prévisible

IRIS - jeu, 05/11/2020 - 18:53

 

Dans la nuit du 3 au 4 novembre dernier, une base militaire fédérale éthiopienne de la région du Tegray a été attaquée, aggravant les tensions entre la région et le pouvoir central. Avec cet évènement et la déclaration de l’état d’urgence au Tegray, l’Éthiopie semble aujourd’hui au bord de la guerre civile. Le point sur la situation avec le Dr Patrick Ferras, président de l’association Stratégies africaines, enseignant à IRIS Sup’, qui vient de rentrer d’un séjour de deux mois en Éthiopie.

Quelles sont les causes des évènements violents qui viennent de se dérouler en Éthiopie, à la fois dans la région du Tegray, mais aussi dans celle d’Oromi ? Ces évènements étaient-ils prévisibles ?

Les récents événements dans différentes régions d’Éthiopie montrent que la situation sécuritaire se détériore et que le gouvernement central ne maîtrise plus ses régions-États. À la crise sécuritaire se rajoute une situation économique difficile qui n’est pas uniquement liée à la pandémie de Covid-19. Sur le plan politique, les élections ont été repoussées sans que l’on sache quand aura lieu ce rendez-vous important. Les Tegréens reprochent à ce gouvernement de ne pas avoir voulu les organiser et ils estiment que le gouvernement est non légitime. Ils ont notamment organisé leurs élections, ce qui a été sanctionné par Addis Abeba considérant cela comme une provocation.

Depuis plusieurs semaines, les tensions sont donc importantes entre les deux « camps » et la dégradation de la situation était prévisible.

Assistons-nous à une rupture entre la région du Tegray et le centre du pays ?

La rupture est actée. Le 4 novembre 2020, le Premier ministre, Abiy Ahmed, a accusé les Tegréens d’avoir attaqué une caserne de l’armée en région-État du Tegray et il estime que la ligne rouge a été franchie. Il a assigné aux Forces de défense nationale éthiopiennes (FDNE) la mission de « sauver le pays et la région de la spirale de l’instabilité ».

La situation sera très compliquée, car on peine à voir la mission réelle des FDNE dans une région très homogène où l’armée nationale risque de se retrouver en terrain ennemi. De plus, les Tegréens sont nombreux dans l’armée éthiopienne et s’il y avait des combats, il n’est pas sûr que les soldats oromo, amhara ou autres tirent sur d’autres Éthiopiens. Des risques de désertions ne sont pas à exclure.

L’escalade des tensions est-elle aujourd’hui évitable ? Des médiateurs peuvent-ils intervenir pour éviter que la situation dégénère davantage ?

Il faudra une action volontaire des deux camps pour que les tensions diminuent et que le dialogue soit ouvert. Mais, il appartient au Premier ministre de faire le premier pas. L’unité du pays ne peut se faire sans les Tegréens. Il n’est pas inutile de rappeler que l’Éthiopie ne sortit de l’ère Mengistu que grâce aux combats menés par les Tegréens (et les Érythréens) pendant 17 ans. Les élections doivent aussi se tenir rapidement malgré la pandémie de Covid-19.

La crise en Éthiopie est un problème interne au pays et il n’y aura pas de médiation possible de l’Union africaine ni de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (organisation régionale qui couvre les États de la Corne de l’Afrique). Deux États regarderont avec attention les événements : l’Égypte qui compte sur un assouplissement des positions éthiopiennes sur le Grand barrage de la renaissance et l’Érythrée toujours heureuse de voir le poids des Tegréens diminuer dans la région.

Trump restera actif et nuisible

IRIS - jeu, 05/11/2020 - 18:11

En ce jeudi 5 novembre, la victoire de Joe Biden aux élections présidentielles américaines ne semble plus guère faire de doute. La nuit dernière, il a d’ailleurs tenu un discours de réconciliation, discours traditionnel pour un vainqueur d’une élection présidentielle, aux États-Unis ou ailleurs. Il s’agissait pour lui d’affirmer qu’il sera le président de tous les Américains et pas seulement de ceux qui ont voté pour lui. Un discours que Donald Trump n’avait pas tenu ni lors de son élection ni par la suite. Preuve que pendant quatre ans, il s’est uniquement adressé à ses électeurs.

Dans le cas de ce scrutin très serré, Trump risque de ne pas du tout apprécier sa défaite et de ne pas faciliter la tâche du vainqueur, comme il est normalement d’usage dans une démocratie. Hillary Clinton, qui avait pourtant obtenu 3 millions de votes de plus que Donald Trump en 2016, avait malgré tout reconnu sa défaite. Mieux encore, en 2000, Al Gore avait accepté sa défaite alors que lui aussi avait récolté plus de voix que George Bush, qui avait obtenu la victoire grâce à une décision de la Cour Suprême qui avait suspendu le décompte des votes dans l’État clé de Floride, alors dirigé par son frère.

Contester la défaite n’est pas dans la tradition des démocraties, aux États-Unis ou ailleurs. Trump va certainement rompre avec cette tradition en contestant les résultats le plan juridique. On a vu cette nuit que certains bureaux de vote avaient été entourés par des hommes en armes par des gens en armes qui souhaitaient interrompre le décompte des votes. Ce ne sont pas des scènes dignes d’une démocratie. Il y aura des recours judiciaires, ce qui est plus admissible au regard du droit. En tout cas, l’actuel locataire de la Maison-Blanche va vouloir présenter sa défaite comme une victoire volée due à la tricherie du camp démocrate. Il va donc tenter de saboter le travail de réconciliation de Joe Biden au cours de son mandat.

Donald Trump va intégrer le club assez peu fréquenté des présidents américains qui n’ont fait qu’un seul mandat. Depuis la Seconde Guerre mondiale, il n’y eut que Jimmy Carter, battu en 1980 par Reagan – Jimmy Carter s’est ensuite consacré à des missions humanitaires et à sa fondation qui œuvre pour la paix, on n’imagine guère Trump en faire autant – et George Bush père qui avait été battu après un unique mandat par Bill Clinton, et qui a eu sa revanche avec l’élection de son fils en 2000. Que va faire Donald Trump par la suite ? Il ne se contentera pas de s’occuper de ses affaires personnelles. Son tempérament le poussera certainement à développer une capacité de nuisance maximale pour gâcher le mandat de celui qui l’a vaincu. On sait déjà qu’il avait une dent personnelle contre Obama, rancœur qui l’avait d’ailleurs en partie amené à se présenter. Il va certainement en être de même à l’égard de Biden. Trump ne risque pas de prendre sa retraite et il voudra certainement encore peser sur la politique américaine. Il a tout de même été le choix de 68 millions d’électeurs lors de ce scrutin, ce qui reste un score très impressionnant. Il a environ 90 millions d’abonnés sur Twitter et a par ailleurs emmagasiné, au cours des deux campagnes, des informations et données sur son électorat qui ne pourront que lui être utiles par la suite. Il est même question qu’il crée une chaîne de télévision, milieu dans lequel il a prospéré avant de se lancer en politique.  Et retour en télévision motivé là aussi par la rancœur qu’il entretient à l’égard de Fox News, chaîne pourtant ultra conservatrice, qu’il estime ne pas l’avoir suffisamment soutenu dans cette campagne. Il pourrait ainsi créer une chaîne de télévision qui viendrait évidemment nourrir les débats. Trump fera également tout pour peser sur la prochaine élection et sur le candidat qui portera, en 2024, les couleurs du parti républicain.

Revenons-en à l’issue de l’élection, le Sénat risque de rester à majorité républicaine et même si Joe Biden, qui a occupé un poste de sénateur pendant 38 ans et qui connaît par cœur les rouages de l’institution, pourra y disposer d’appui, il devra également faire face à une large opposition républicaine. Donald Trump va donc tout faire pour que Joe Biden puisse le moins possible réaliser son objectif de réconcilier l’Amérique avec elle-même, lui qui laisse une société fracturée, très profondément divisée. Mais il est peu probable dans tous les cas que Biden parvienne à le faire puisque pour cela il faut une volonté de réconciliation du vainqueur qui n’existait pas en 2016 et une acceptation de la réconciliation par le vaincu, qui n’existe pas plus en 2020.

[Sondage] - Les Français inquiets face à la crise économique du Covid-19

Institut Montaigne - jeu, 05/11/2020 - 16:11

Tous les mois, l'Institut Elabe interroge les Français pour Les Echos, l'Institut Montaigne et Radio Classique, ce mois-ci les Français, la crise économique et les inquiétudes sociales.

Très partagés il y a un mois, 2 Français sur 3 priorisent maintenant la lutte contre l’épidémie à la relance économique

Pour 66 % (+16 points en un mois) des Français, le…

Trump ou la tentation du coup d'État

Institut Montaigne - jeu, 05/11/2020 - 16:02

En déclarant sa propre victoire, alors que le dépouillement des votes est encore loin d'être terminé, le président sortant, Donald Trump, n'a pas seulement enfreint le processus électoral, il a ébranlé la démocratie américaine tout entière.

"Le Coup d'État permanent". C'était le titre d'un essai polémique écrit par François Mitterrand en 1964, pour dénoncer la pratique du pouvoir par le général de Gaulle.…

« L’humain qui vient », colloque du 5 et 6 novembre (visioconférence)

Fondapol / Général - jeu, 05/11/2020 - 15:36

Qu’appelons-nous aujourd’hui l’« humain » ? Le colloque L’humain qui vient, s’est tenu les 5 et 6 novembre en visioconférence, avec la participation de Dominique Reynié, directeur de la Fondation pour l’innovation politique et Elisabeth de Castex, membre du Conseil scientifique de la Fondation et responsable du blog Anthropotechnie. Le Groupe de recherche L’humain qui vient, […]

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El papel de los bancos regionales de desarrollo en América Latina en el mundo post COVID-19

Real Instituto Elcano - jeu, 05/11/2020 - 06:26
Federico I. Poli. ARI 126/2020 - 5/11/2020

Se caracteriza la relevancia del papel de los bancos regionales de desarrollo de América Latina en la actual coyuntura dominada por la pandemia, fundamentalmente en el Banco Interamericano de Desarrollo (BID), planteando una agenda de propuestas frente a las expectativas y desafíos que tiene la nueva administración.

El nuevo Pacto Europeo de Migración y Asilo: la posición española

Real Instituto Elcano - jeu, 05/11/2020 - 06:21
José Luis Pardo. ARI 125/2020 - 5/11/2020

La Comisión Europea acaba de presentar su propuesta para un nuevo Pacto Europeo de Migración y Asilo.

Russlands Arktis-Strategie bis 2035

SWP - jeu, 05/11/2020 - 00:00

Russland hat im Oktober 2020 eine bis 2035 geltende Entwicklungsstrategie für die Ark­tis beschlossen. Sie spiegelt die Hoffnungen, aber auch die Bedrohungsszenarien wider, die der Kreml mit der fortschreitenden Erwärmung der Arktis verbindet. Die reichlich vorhandenen Rohstoffe, allen voran Gas und Öl, sollen weiter erschlossen, der Bevölke­rung bessere Lebensstandards geboten werden. Moskau hofft zudem, mit der Nörd­lichen Seeroute langfristig eine neue Arterie der Weltschifffahrt etablieren und kon­trollieren zu können. Die zusehends eisfreie Arktis weckt in Russland aber auch Sor­gen, dass russisches Territorium im Norden auf neuartige Weise verwundbar werden könnte. Diesen Sorgen begegnet es mit dem Wiederaufbau seiner Militärpräsenz. Schließlich will Moskau auch das ökologische Gleichgewicht der Arktis bewahren. Vieles spricht indes dafür, dass zwar die Energiewirtschaft und das Militär in der Region zum Zuge kommen, Gelder für den Umweltschutz und die Unterstützung der Bevölkerung aber weiterhin ausbleiben.

UN Reform and Mission Planning: Too Great Expectations?

European Peace Institute / News - mer, 04/11/2020 - 21:48

Since 2017, the UN system has undergone a historic process of reform at several levels and across many entities. Several of these reforms have either directly aimed at improving the planning of UN missions or included elements that have a significant bearing on mission planning. As the focus shifts from designing to implementing these reforms, it is possible to begin reflecting on whether these aims have been met.

This paper takes stock of the various strands of UN reform and explores their impact on the planning of UN missions, drawing on the experiences of four missions that have recently started or transitioned. In addition to the peace and security, management, and development system reforms, it looks at the impact of several other recent initiatives. These include the launch of a series of independent strategic reviews of peace operations, the reinvigorated use of the secretary-general’s transition planning directives, the rollout of the Comprehensive Performance Assessment System, and the establishment of the Executive Committee.

The paper concludes by recommending that the UN consider:

  • Tying together the strands of reform related to planning to prevent fragmentation;
  • Making increased and better use of peace and security management mechanisms at the initial stages of planning to ensure that UN leaders have a unified tone and vision;
  • More formally and transparently involving the Security Council in strategic reviews;
  • Clarifying and strengthening the role of all relevant departments and the shared regional divisions in the mission budget process;
  • Repositioning DPO’s planning cell in the Office of Shared Services to move toward a shared planning capacity; and
  • Incentivizing lateral movement of personnel across departments and entities to broaden their perspectives.

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Où en est Vladimir Poutine ?

Institut Montaigne - mer, 04/11/2020 - 16:43

Moscou est l'une des capitales où le résultat des élections américaines est suivi avec le plus d'attention. Au moment où le suspens commence à se dissiper - mais où subsistent de nombreuses incertitudes - nous nous sommes posé la question : où en est M. Poutine?

En faisant le bilan des mois qui viennent de s’écouler – période difficile pour la Russie, mais c’est le cas pour tous les pays –, le Kremlin pouvait se féliciter…

"Jamais la démocratie américaine n’aura été à ce point bafouée et en danger"

Institut Montaigne - mer, 04/11/2020 - 14:22

À l’heure où nous publions cet article, les résultats du scrutin présidentiel américain n’ont pas encore révélé le gagnant de l’élection. L’élection est serrée et les résultats provisoires sont déjà contestés. Olivier Duhamel, notre contributeur sur les questions politiques et institutionnelles, fait le point.

Dans une interview, vous aviez annoncé que "Trump devrait être battu". Et le "devrait"…

The Row over Islam between Ankara and Paris: What Lies Beneath?

SWP - mer, 04/11/2020 - 00:00

Relations between Turkey and France have deteriorated since 2019. They now stand on opposing sides in Syria, Libya, the eastern Mediterranean and Nagorno-Karabakh. France is the most prominent EU member advocating a confrontational policy towards Turkey. The recent spat between President Recep Tayyip Erdoğan and President Emmanuel Macron over Islam adds a cultural dimension. On 25 October Erdoğan proclaimed that Macron needed “mental treatment” for his hostility against Islam and called for a boycott of French products. France responded by recalling its ambassador from Ankara. European leaders expressed solidarity with France, but Pakistan’s Prime Minister Imran Khan accused Macron of attacking Islam and Kuwait, Jordan and Qatar also saw calls to join a boycott. Major protests occurred in Bangladesh, Libya, Iraq and Syria. But the UAE supported Macron’s call to prevent “the ghettoisation of Muslims in the West” and accused Erdoğan of stoking religious discord.

Curbing Ankara’s Influence in the Diaspora

The immediate background to Erdoğan’s campaign against Macron is proposed French legislation to prevent “Islamic separatism”, including having imams trained in France and curtailing foreign influence on France’s Muslim populations. On 17 February, Macron announced that bilateral agreements would replace an exchange programme established in 1977 to allow nine countries (including Turkey) to send imams and teachers to France. He signalled his willingness to sign such an agreement with Turkey, but noted that Turkey was the only country with which France had been unable to reach agreement on a separate proposal to increase transparency in the funding of mosques.

But the origins of the conflict are older. The Turkish state’s interest in the lives of Turkish citizens living abroad precedes the AKP and was largely tolerated by European countries. Since the early 2010s, however, Ankara has adopted a more active approach towards the Turkish diaspora, included allowing citizens to vote without having to travel to Turkey, providing family support and education services, and pursuing policies that particularly target the youth. Arguably, none of these would have raised serious objections without two further developments: the dramatic deterioration in relations between Turkey and Europe from 2016 and Ankara’s efforts suppress opposition within its diaspora, including involvement of the intelligence services. These efforts have been subject to close scrutiny in various European countries.  

Courting Sunni Support

French moves to curb Ankara’s diaspora policy can only partially explain Turkey’s reaction. Erdoğan’s ambition to make Turkey the leader of the Sunni world is crucial. Relevant initiatives include his framing the reconversion of the Hagia Sophia into a mosque as a harbinger of liberation of the Al Aqsa mosque in Jerusalem, his rhetoric on Islamophobia in Europe, the formation of a Muslim transnational space involving public intellectuals, opinion leaders and scholars, and cultural influencing via Turkish TV series. These efforts are driven by Ankara’s rivalry with the UAE (and Saudi Arabia) and its desire to establish itself as a regional hegemon, and are met with mixed sentiments in the Muslim world.

For a variety of reasons including pragmatism, lack of alternatives and ideology some view Turkey’s support for the Muslim Brotherhood during and after the Arab Spring positively, while others perceive it as championing political Islam and risking radicalisation. Turkey’s role as the main host country for Syrian refugees is widely acknowledged, and its overt confrontation with European leaders and critical references to their colonial and imperial past are seen in a positive light as echoing prevailing sentiments among Muslims around the world. The Turkey’s aspiration for Sunni leadership conveniently intertwines with its claim to be countering Western hegemony and defending the rights of those it marginalises and oppresses.

Ankara regards this as justification for its spat with France over Islam. Frequent and detailed coverage of Macron’s comments about Islam in mainstream Turkish media contrast tellingly with sparse reporting of the beheading of French schoolteacher Samuel Paty. Turkey’s increasingly militarised foreign policy, its interventions in the Turkish diaspora and its identitarian logic coincide with increasing isolation in the international arena. In this context, the row with France should also be interpreted as an opportunistic move to consolidate Turkey’s appeal among Muslims, while weakening opposing Arab governments such as the UAE.

Europe’s Leaders Should Remain Calm

The culture war between Turkey and France is only the tip of the iceberg. Lurking underneath is geopolitical rivalry with France and the UAE, and instrumentalisation of Islam towards this end. Turkey does not hesitate to use disruptive tactics in this complex multi-actor rivalry – whether in the form of hard power, as manifest in its increasingly militarised foreign policy, or rhetorically as in the spat with Paris.

European leaders need to counter Ankara’s rhetoric of combatting Islamophobia. Firstly, they should make it clear that they understand the problem. And secondly, they should respond to the demands of their Muslim populations. Given that both Islamophobia and Islamist extremism are realities in European countries, political leaders need to refrain from moralising discourses and instead foster inclusive conversations on how to accommodate Islam while addressing the socio-economic roots of radicalisation.

Türkei-Russland-Partnerschaft im Krieg um Bergkarabach

SWP - mar, 03/11/2020 - 15:00

Mit ihrer Einmischung auf Seiten Aserbaidschans im Konflikt um Bergkarabach ver­folgt die Türkei in erster Linie das Ziel, den gegenwärtigen Status quo des Gebiets in Frage zu stellen. Ankara will sich vor allem einen Platz an dem Tisch sichern, an dem künftig über eine Lösung des Konflikts zwischen Armenien und Aserbaidschan ver­han­delt wird. Als Beispiel soll das syrische Szenario dienen. Auch im Südkaukasus möchte die Türkei mit Russland verhandeln, vorzugsweise ohne westliche Beteiligte. Die Pläne Ankaras sind für Moskau nicht un­interessant. Wegen der Gereiztheit der türkisch-armenischen Beziehungen besteht jedoch die Gefahr, dass nicht mehr Armenien und Aserbaidschan, sondern Armenien und die Türkei zu den eigentlichen Kontrahenten in diesem Konflikt werden. Das Engagement der EU sollte nicht von ihrem angespann­ten Verhältnis zur Türkei bestimmt werden, sondern von den Resolutionen des UN-Sicherheitsrats zu Bergkarabach.

De Laval à Leicester : deux maires face à la pandémie

Institut Montaigne - mar, 03/11/2020 - 10:09

Au cours de ses recherches sur les réponses locales à la crise pandémique en Europe, Nicolas Bauquet, Directeur délégué à la recherche et à la transformation publique, a eu l'occasion de discuter avec Sir Peter Soulsby, maire de Leicester, et Florian Bercault, maire de Laval. Les deux villes ont dû faire face à des restrictions particulières pendant l'été, et ce que leurs maires lui ont rapporté était étonnamment similaire. Nicolas Bauquet leur a proposé cet…

Ce que pense l'Allemagne… des États-Unis

Institut Montaigne - mar, 03/11/2020 - 09:43

La présidence Trump a creusé un fossé entre les États-Unis et l’Europe. Celui-ci est particulièrement important en Allemagne, où les jeunes se détournent des États-Unis.

On peut dire sans trop se mouiller que les Européens ne se sont jamais habitués à la présidence de Donald Trump. Ceci est particulièrement vrai de l’Allemagne, pays qui a pourtant longtemps été un des plus proches alliés des États-Unis en Europe mais dont…

Foresight*: Globaler Wettlauf um Gesundheitsfachkräfte aus Afrika

SWP - mar, 03/11/2020 - 00:10

Pretoria, 12. Februar 2024: Während eines Festakts unterzeichnen der deutsche Gesundheitsminister und sein südafrikanischer Kollege das Abkommen »Together We Care« über die Ausbildung und Entsendung von 20 000 südafrikanischen Alten- und Krankenpflegerinnen und -pflegern nach Deutschland. Dieses Abkommen ist Teil einer umfassenden Kooperationsvereinbarung. So sollen in mehreren südafrikanischen Städten Ausbildungszentren für medizinisches Fachpersonal aufgebaut werden. Zudem enthält die Vereinbarung Zusagen über die Unterstützung für ein duales Aus­bildungssystem und für Visaerleichterungen. In den Medien wird das Ereignis aus­giebig kommen­tiert und überwiegend positiv bewertet. Die FAZ veröffentlicht einen Leitartikel mit dem Titel »Deutschland beweist, dass es im globalen Wettbewerb bestehen kann«, die taz begrüßt den Vertrag mit der Meldung »Deutschland bleibt Einwanderungsland«.

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