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Diplomacy & Crisis News

The Nationalist Internationale Is Crumbling

Foreign Policy - ven, 20/07/2018 - 13:03
Steve Bannon is trying to sell Trumpism to Eastern Europeans—but shared ideologies die hard when they run into economic and military realities.

Intelligence Squared U.S. Debates – The proposition “Globalization Has Undermined America’s Working Class”

Foreign Policy Blogs - ven, 20/07/2018 - 12:30

 

Presented by Intelligence Squared U.S. in partnership with Georgetown University live at the first Georgetown University Women’s Forum

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La guerre survivra-t-elle au XXIe siècle ?

Politique étrangère (IFRI) - ven, 20/07/2018 - 09:00

Créée en 1936, Politique étrangère est la plus ancienne revue française dans le domaine des relations internationales. Chaque vendredi, découvrez « l’archive de la semaine ».

* * *

L’article « La guerre survivra-t-elle au XXIe siècle ? » a été écrit par Jean-Louis Dufour, consultant pour les questions militaires et stratégiques, et publié dans le numéro 1/1997 de Politique étrangère.

Emmanuel Kant avait naguère conçu un projet de paix perpétuelle, laquelle interviendrait le jour où trois conditions seraient remplies : la disparition du territoire en tant que symbole pertinent de la puissance des États ; la mondialisation de l’économie ; la convergence des systèmes politiques.

Qu’en est-il donc aujourd’hui ? La mondialisation est en bonne voie. Les systèmes politiques ont esquissé un rapprochement à la mesure des progrès de la démocratie depuis qu’ont disparu l’Union soviétique et les idéologies conquérantes. En revanche, le territoire compte toujours pour beaucoup dans les querelles ou dans les crises pouvant conduire à la guerre. Nul ne saurait prévoir sans imprudence que cette tendance s’inverse dans les prochains lustres.

De surcroît, Emmanuel Kant, homme du XVIIIe siècle, ne pouvait prévoir deux phénomènes caractéristiques de notre fin de siècle, et passablement contradictoires : la folle multiplication des États jointe à la désagrégation progressive de bon nombre d’entre eux. Quand bien même les nations s’abstiendraient de s’affronter par les armes, les guerres ne disparaîtraient pas pour autant. L’analyse des relations internationales contemporaines le montre assez.

L’époque connaît des changements d’importance. Pour tel chroniqueur, « la guerre échoue de nos jours à satisfaire les buts de la politique, la stratégie est abandonnée en tant que telle ». De fait, nonobstant la persistance fâcheuse de passions nationalistes que l’on avait pu croire démodées, les États ne se font plus la guerre. Pour autant cette dernière n’a pas fini de tourmenter les hommes. Des guerres civiles, aux apparences inusitées, éclatent, renaissent, perdurent. En se perpétuant, ces conflits internes se décomposent ; l’ambition politique fait place à l’appât du gain ; à l’instar des hommes, la bataille quitte les campagnes pour émigrer en ville. La dégénérescence de la guerre n’est certes pas un phénomène nouveau. Avant d’être codifiée par un droit spécifique, la guerre au Moyen Age revêtait des formes anarchiques, où la lutte pour un pouvoir mal défini se perdait souvent dans le simple banditisme. En revanche, la guerre menée systématiquement en ville, avec la ville pour enjeu, est une caractéristique singulière des conflits récents, qui pourrait bien marquer les combats du siècle prochain.

Confrontées à ces nouveaux défis et comme elles le font déjà ici ou là, les démocraties choisiront peut-être de rétablir la paix. Cela suppose toutefois satisfaits divers préalables : doctrines ad hoc mises au point et appliquées, soldats professionnels de qualité recrutés en nombre suffisant, matériels appropriés conçus, produits et mis en œuvre. Vaste tâche en vérité, et délicate, puisque l’observation des guerres d’aujourd’hui, seul moyen de nous projeter dans le XXIe siècle, ne garantit pas l’avenir mais peut seulement l’éclairer.

Feu la guerre d’autrefois

« La guerre est morte ! » Paradoxale et provocante, l’heureuse (et déjà ancienne) expression de Claude Le Borgne reflète une évidente réalité : la raréfaction progressive, depuis 1945, des affrontements armés interétatiques. Manifeste au temps de l’opposition Est-Ouest, cette tendance s’est encore amplifiée avec la fin de la guerre froide. Sera-t-elle durable ? De la réponse à cette question dépendent largement doctrines et systèmes de défense, alliances et budgets, matériels militaires et structures des forces. Or, les revendications territoriales sont toujours nombreuses, les tensions et les rancœurs entre nations perdurent sans retenue, et le recours aux juges de La Haye pour régler les différends internationaux n’est nullement systématique.

Pourtant, les faits sont têtus. Avant 1939, quatre fois sur cinq, la guerre concernait des États entre eux. Depuis 1945 et la fin de la Seconde Guerre mondiale, la tendance s’est inversée. Nos contemporains privilégient les conflits internes, le plus souvent entremêlés d’interventions extérieures. Depuis 1980, les affrontements interétatiques se comptent sur les doigts des deux mains, Iran/Irak, Argentine/Grande-Bretagne, Burkina/Mali, Tchad/Libye, invasion du Liban par Israël, Irak/Koweït suivi de la guerre dite « du
Golfe ». Peu d’affaires en vérité même si, pour être précis, il convient d’ajouter à cette liste le débarquement américain sur l’île de la Grenade en novembre 1983, l’opération également américaine visant la capture du chef de l’État panaméen, le général Noriega, en décembre 1989, les incidents de frontière entre le Pérou et l’Équateur au début de 1995. Quant au conflit inter-yéménite, il est difficile de qualifier cet épisode sanglant : guerre civile ou conflit interétatique ? Les spécialistes ont du mal à trancher .

Cette raréfaction des guerres ne laisse pas d’être surprenante. La multiplication par 4 du nombre des États aurait dû entraîner celle de leurs querelles. Il n’en a rien été.

Rémanence des querelles internationales

Tout observateur peut néanmoins noter les risques rémanents de conflits entre nations rivales. L’Inde et le Pakistan sont toujours séparés par une solide inimitié que ne calmeront plus les superpuissances de la guerre froide. La Grèce et la Turquie doivent à leur commune appartenance à l’OTAN et aux fermes pressions du tuteur américain de n’avoir pas recouru aux armes dans ces dernières décennies. La Chine n’a pas renoncé à Taïwan. Israël et la Syrie, en dépit des négociations israélo-arabes, n’ont pas vraiment remisé les armes au vestiaire. L’Iran, adversaire cinq fois millénaire des Arabes, ne caresse-t-il pas le désir de s’installer sur les rives méridionales du Golfe ? Les Émirats le croient, qui s’arment pour l’en dissuader. Pourquoi la présence en Bosnie, dix-huit mois durant, de la SFOR, successeur de PIFOR, convaincrait- elle les populations balkaniques de renoncer à leurs pathétiques et séculaires jeux guerriers ?

Au-delà de ces disputes, génératrices éventuelles de grandes batailles, l’année 1996 a vu se multiplier d’inquiétants incidents internationaux. Ainsi, le 27 janvier, des journalistes turcs prenaient-ils pied sur l’îlot d’Imia, en mer Égée, pour hisser devant les caméras de télévision un drapeau turc aux lieu et place des couleurs grecques. Le 8 février de la même année, les Coréens déclaraient vouloir construire un quai de 80 mètres sur Tokdo, un îlot guère plus grand qu’un bel appartement parisien, que le Japon affirme sien. Quelques semaines auparavant, les îles Hanish, la Grande et la Petite, en mer Rouge, avaient été occupées par des militaires érythréens au grand dam du Yémen. Le 10 septembre, Pékin mettait Tokyo en garde après l’envoi par le Japon d’une équipe d’entretien d’un phare installé sur les îlots de Diaoyou revendiqués par l’ensemble des Chinois, de métropole comme d’outre-mer. Le 6 octobre 1996, des centaines de Taïwanais lançaient 10 000 bouteilles à la mer avec des messages en chinois, anglais, japonais, affirmant la souveraineté de Taipei sur les Diaoyou et dénonçant « les agissements nippons ». Cette agitation autour de rochers inhabités succédait à la tension de l’année précédente en mer de Chine, à propos des îles Spratleys revendiquées simultanément par une bonne demi-douzaine d’États riverains. Début 1997, la Turquie proclamait son intention d’aller détruire les missiles sol-air S 300 commandés par Chypre à la Russie, au cas où ils seraient finalement installés.

Un peu partout dans le monde, la passion nationaliste s’est encore manifestée de la manière la plus sommaire. Rien n’a manqué : déclarations belliqueuses d’hommes et de femmes d’État (Tansu Ciller en Turquie), mouvements de patrouilleurs côtiers et d’hélicoptères, drapeaux japonais brûlés dans les rues de Séoul, éditoriaux enflammés jusqu’à des affrontements armés entre Érythréens et Yéménites, que la France a dû calmer… Pourquoi ? En raison principalement des zones d’intérêts économiques exclusifs attachés à ces îlots, voire dans le cas de Chypre, pour cause de rupture possible des équilibres militaires. A chaque fois, l’opinion publique a paru aisément manipulable. Somme toute ténus, ces différends font resurgir les vieilles rancœurs gréco-turque, sino-japonaise, sino-coréenne… et même arabo-africaine dans le cas des îles Hanish, puisque la Ligue arabe a pris immédiatement fait et cause pour le Yémen contre l’Érythrée, elle- même soutenue par l’Organisation de l’unité africaine (OUA). Annoncer dans ces conditions la fin des conflits entre États semblera pour le moins précipité.

La fin des conflits entre États ?

Cependant, ces sortes d’affrontements pourraient bien se raréfier encore un peu plus. Les raisons en sont diverses, que l’on peut regrouper sous cinq rubriques.

La technologie. Il existe une différence qualitative énorme entre les armements à la disposition des uns et des autres. Les technologies militaires occidentales, pour l’essentiel américaines, dominent largement celles, déclinantes, de l’ex-pacte de Varsovie. L’Occident, auquel il convient d’ajouter le Japon, n’a pas de rival ; ses dépenses d’armement sont supérieures à celles de tous les autres pays réunis, celles consacrées à la recherche militaire représentent 85 % du total mondial. Aucun État au monde ne paraît capable d’inverser la tendance dans un avenir prévisible. Les guerres naissent souvent d’un déséquilibre des rapports de forces d’une ampleur suffisante pour convaincre un État que la balance penche décidément en sa faveur. Serait-ce vraiment la fin de l’ordre militaire ? […]

Lisez l’article en entier ici.

Découvrez en libre accès tous les numéros de Politique étrangère depuis 1936 jusqu’à 2005 sur Persée.

 

Will China Undermine Trump's Iran Strategy?

Foreign Affairs - ven, 20/07/2018 - 06:00
For the better part of two decades, Iran’s leadership has been hedging against international isolation by developing deeper ties with China and Russia. 

Trump-Putin Firestorm Brings Interpreters Out From the Shadows

Foreign Policy - ven, 20/07/2018 - 00:46
U.S. politicians debate whether to force Trump’s interpreter to divulge contents of the private meeting.

‘We Have No Idea What President Trump Would Do in a Crisis with Russia.’

Foreign Policy - jeu, 19/07/2018 - 23:55
Poland’s former defense and foreign minister explains how Trump left Eastern Europe in the lurch.

Close to 7,000 evacuated from Syrian towns after enduring nearly 3-year siege

UN News Centre - jeu, 19/07/2018 - 23:06
After close to three years of siege, 6,900 women, children and men were finally able to leave the Syrian towns of Foah and Kafraya over the past few days, following a local agreement between parties to the conflict. 

With Trump Going Soft on Nord Stream, Congress Moves to Kill the Pipeline

Foreign Policy - jeu, 19/07/2018 - 22:46
U.S. lawmakers, at least, worry that Europe’s reliance on Moscow for energy could give Russia key leverage.

How Much Damage Did Trump Cause in Helsinki?

Foreign Policy - jeu, 19/07/2018 - 22:44
The president’s disgraceful remarks could have disturbing results.

Iran Hawks Should Be Careful What They Wish For

Foreign Policy - jeu, 19/07/2018 - 22:23
Pushing for regime change in Tehran could put Qassem Suleimani in power.

Multilateral trade challenged by ‘increasingly unilateral trade measures,’ UN forum hears

UN News Centre - jeu, 19/07/2018 - 22:15
Despite the improved economic growth, risks to the economic outlook are rising, the United Nations economic and social affairs chief said on Thursday, warning against “increasingly unilateral trade measures” that are challenging the multilateral trading system.

Trump’s Performance in Helsinki Shouldn’t Have Come as a Surprise

Foreign Policy - jeu, 19/07/2018 - 22:08
U.S. allies in Europe are resigned to a trans-Atlantic relationship that keeps getting worse.

Trump Is Coming Off as Putin’s Poodle, But That Actually Undermines Russia’s Main Goal

Foreign Policy - jeu, 19/07/2018 - 19:09
Trump isn’t as useful to Putin as one might think.

Les libertés sacrifiées sur l'autel de la guerre

Le Monde Diplomatique - jeu, 19/07/2018 - 17:13
Je vis à quelques centaines de mètres du World Trade Center. J'ai vu l'explosion de la tour nord et le deuxième choc qui a frappé la tour sud. J'ai vu les immeubles s'effondrer.Les membres de ma famille en ont réchappé de justesse. Dans l'école de mon fils, un jeune étudiant a perdu son père, et le (...) / , , , , - 2001/11 Commentaires

U.S. Bomber Crews Flying With Broken Ejection Seats

Foreign Policy - jeu, 19/07/2018 - 16:17
A number of B-1 seats could still malfunction after a dangerous May mishap.

Pitié pour la condition animale

Le Monde Diplomatique - jeu, 19/07/2018 - 15:13
« La tragédie du jour suivant, écrivait Edward Gibbon à propos des spectacles romains, consista dans un massacre de cent lions, d'autant de lionnes, de deux cents léopards et de trois cents ours. » Le temps de ces spectacles odieux est révolu (même si divers combats de coqs ou de taureaux font penser (...) / , - 2001/08 Humanisme

ZTE’s Ties to China’s Military-Industrial Complex Run Deep

Foreign Policy - jeu, 19/07/2018 - 14:57
The Chinese telecommunications firm is connected to other companies with a history of proliferation.

Self-Driving Cars Are on the Road to Nowhere

Foreign Policy - jeu, 19/07/2018 - 13:00
Technology companies have been selling a vision of greener cities and safer roads. It's nothing more than hype.

Education Is A Right That Must Be Fulfilled Urgently

Foreign Policy Blogs - jeu, 19/07/2018 - 12:30

 

Disruptors are becoming ever more prevalent as bold solutions are offered for global problems. In health, transport, and agriculture big ideas are at the centre of fierce debates about reform and innovation; nowhere is this more evident than in education.

In developing countries, quality education for the poor is rare:  263 million children are out of school and 330 million children are in school but not learning. 69 million more teachers are needed. With many calling for more funding to meet demand, it is only now that the global community is unifying around ‘outcomes’ rather than ‘access’ as a benchmark for success and calling for innovationto help solve the learning crisis.

Sadly, at the moment nearly 600 million children are being failed; enabling those 600 million to go to a school where they actually learn is a mammoth global task and underpins Sustainable Development Goal 4 (SDG4). Re-building weak public school systems; putting in place capacity building programs; re-invigorating teacher training programs and enabling governments to generate enough financing to fund all this will take many years, if not decades.

Providing high quality schooling for all children clearly requires innovation, partnership and collaboration from all sectors that have the expertise and commitment to contribute. Yet many anti-reformists vehemently argue that SDG4 should not be pursued in partnership with the private sector. Their justification for this is often ostensibly rooted in Article 26 of the UN’s Declaration of Human Rights (UDHR). The 1948 UDHR ‘strives to promote these rights and freedoms and secure universal and effective recognition’; but 70 years on; 600 million children are proof that the approach taken to fulfilling Article 26’s goals so far, has failed. Section one of the Article has five clear components a) Everyone has the right to education b) Education shall be free, at least in the elementary and fundamental stages and c) Elementary education shall be compulsory d) Technical and professional education shall be made generally available and e) higher education shall be equally accessible to all on the basis of merit.

Many educators, including Bridge, believe that a strong free public school system delivering real learning for each and every child is the ideal. However, we must be pragmatic as well as idealistic if we accept the fundamental urgency of the learning crisis.If we believe that a) education is a right then we must strive to help fulfill that right urgently. If c) education must be compulsory, then we must urgently build and develop enough schools, classrooms and teachers for 600 million children to be served. If these rights, outlined in Article 26, cannot be urgently met by existing public systems then they must be met using other models. Otherwise, parents must wait until all governments build the will, the resources, and the capacity to provide the poor the education their children deserve. This is an unacceptable position and offers families no hope. Therefore, the ability to compromise on clause b, in the short term, is essential; a failure to do so will perpetuate the cycle of educational death for another generation of children. Clause b is often arbitrarily proclaimed by status quo defenders as most essential: education must be free. They argue, compulsory education for all (clauses a and c) must be delivered by existing public sector frameworks without any social impact investment; returns based financing or public private partnership models. According to them, governments must deliver the holy grail of strong, regenerated and reinvigorated public schools from within a failing system. Despite good intentions, this has been unachievable for the last 70 years.  This argument locates them firmly in the realm of the ideologues who place theory above the immediate needs of children.

It is only through embracing new, innovative, scalable and sustainable models that clause b will ever be achievable. The clear alternative to private sector assistance is that hundreds of millions of children remain uneducated for the years or decades it may take for all governments to reform and develop a strong primary education system. It is the verhement resistance to this logic which leads education reformers to talk about an ideological divide.

This ideological divide is increasingly visible through coordinated public attacks on the private sector and its innovations. Often driven by those that have no constituency in the communities or the countries benefiting from private sector interventions; by those that have neither experienced first hand the innovations they critique nor reviewed the materials they condemn. Perhaps, more importantly by those that do not offer any practical solutions to ensure that the 600 million can urgently learn.

Against this backdrop there are millions of parents who are choosing schools like Bridge. In Kenya alone, there are two million children alone attending ‘informal schools’. These parents are from communities living in extreme poverty, often in slums. These parents are choosing not to send their child to the nearby public school, for which they often pay, because their public school is failing; only 51% of Kenyan parents rated the quality of free to attend schools in Kenya as good.Children are not learning; teachers are struggling and parents are frustrated that their children are being failed. A parent with school aged children cannot wait for the rebuilding of public school systems; capacity building programs; re-invigorated teacher training programs. They have to send their child to school today. They choose schools where they can be intimately involved:  chairing regional and national PTAs; sitting on school boards; attending workshops. They are invested in their child’s education in every sense, as are their communities, and their children thrive. They are the living embodiment of Article 26’s section three: ‘Parents have a prior right to choose the kind of education that shall be given to their children.’

At the heart of parental choice is a parents’ desire for good teachers and  an environment that supports their child’s learning. However, teachers in developing countries face considerable challenges; they themselves struggle with literacy and numeracy; they often do not have materials with which to teach let alone good materials; they have overcrowded classrooms; often they are not paid on time, if at all; in remote communities with poor infrastructure there is no support or guidance and teacher absenteeism levels are extraordinarily high. This is the plight of many teachers and because of this, it is unfathomable that activists who claim to support teachers would seek to protect the status quo. They seek to protect labor and agitate against a focus on teacher performance. Whereas , teachers themselves are actively seeking environments where they have access to professional development opportunities and can practice their chosen profession with pride.

Nearly all primary schools in sub-Saharan Africa are failing their pupils. Solutions that utilize a wide range of partners is essential and using Article 26 to undermine these partnerships is nonsensical.

Joanna Hindley is the Vice President of Bridge International Academics. 

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Turkey and the West: Fault Lines in a Troubled Alliance

Politique étrangère (IFRI) - jeu, 19/07/2018 - 09:00

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2018). Aurélien Denizeau propose une analyse de l’ouvrage de Kemal Kirisci, Turkey and the West: Fault Lines in a Troubled Alliance (Brookings Institution Press, 2017, 320 pages).

Alors que l’alliance entre la Turquie et les pays occidentaux s’est considérablement fragilisée ces dernières années, l’ouvrage de Kemal Kirisci propose une synthèse bienvenue. L’auteur est un bon connaisseur des relations extérieures turques ; il avait vu dans la diplomatie d’Ankara la pratique typique d’un trading state, avant que les enjeux sécuritaires ne reprennent le dessus. Son ouvrage a le mérite de ne pas simplement compiler les évolutions de la politique étrangère turque, mais de les relier aux évolutions internes du pays. En d’autres termes, plus le Parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir rejette le modèle kémaliste modernisateur aux origines de la République, et plus ses relations avec les pays occidentaux se tendent.

Turkey and the West s’inscrit dans une perspective historique large, revenant aux débuts de l’alliance occidentale turque. Une occasion de rappeler que cette relation a toujours été compliquée, traversée de crises et soubresauts. D’ailleurs, par certains aspects, l’arrivée au pouvoir de l’AKP en 2002, permet de rapprocher la Turquie de ses partenaires occidentaux, le pays semblant alors se rapprocher des standards d’une démocratie libérale. À l’ouverture politique interne et aux réformes audacieuses proposées par le parti de Recep Tayyip Erdogan correspondent une coopération réelle avec les États-Unis, et surtout les débuts du processus d’adhésion à l’Union européenne (UE). L’auteur rappelle, au passage, que l’anti-occidentalisme n’est pas en Turquie seulement le fait du camp islamiste : au contraire, dans les années 2000, kémalistes et nationalistes présentent l’AKP comme un instrument américain et européen pour affaiblir la souveraineté turque et son modèle républicain.

Kemal Kirisci, pour sa part, estime que ce lien transatlantique a eu de nombreux effets bénéfiques sur la Turquie. S’il s’efforce de garder un regard objectif, il est assez clair qu’il déplore la dégradation des relations entre Ankara et ses alliés américains et européens. À ses yeux, là encore, celle-ci doit être mise en parallèle avec un retour progressif à l’autoritarisme politique. Sûr de sa position hégémonique, mais également refroidi par les erreurs américaines en Irak et les réticences européennes à la candidature turque, l’AKP adopte une rhétorique de plus en plus critique envers l’Occident. La guerre en Syrie cristallise ces oppositions. Alors même que la Turquie et ses partenaires, notamment américain, français et britannique, semblent partager la même position hostile à Bachar Al-Assad, l’évolution du conflit les conduit à s’opposer. Un temps accusée de soutenir les mouvements djihadistes, Ankara accuse en retour les pays occidentaux d’armer les milices kurdes qu’elle combat. Cette rhétorique anti-occidentale rencontre un succès certain auprès d’une population déçue par l’UE et traditionnellement critique envers les États-Unis.

Les derniers chapitres de l’ouvrage reviennent plus spécifiquement sur la politique étrangère turque. L’auteur y remet notamment en question le rôle d’Ahmet Davutoglu dans l’élaboration de celle-ci. S’il reconnaît volontiers le rôle et l’influence de l’universitaire, il relève que la politique étrangère de l’AKP s’inscrit dans une certaine continuité avec les initiatives antérieures. Ce faisant, Kemal Kirisci renouvelle également le regard porté sur cette diplomatie turque, dont la relation à l’Occident n’est qu’un des aspects les plus symboliques.

Aurélien Denizeau

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