The HK416 assault rifle of the German company Heckler & Koch was chosen by the General Directorate of Armaments (DGA) to replace the FAMAS, as part of the call for tenders for the individual weapon of the future (AIF). The five manufacturers who submitted bids (Heckler & Koch, FN Herstal, Beretta, Sig Sauer and HS Produkt) were recently informed of this choice by François Cojan, head of the purchasing department at DGA says indeed the newspaper, which specifies that the decision was taken after a final series of tests conducted this summer. Normally, the market, which is the delivery of 90,000 assault rifles, will be officially notified by the end of this year. The value of the 10-year contract is estimated to be around €300 million.
The choice of the HK416 is not very surprising since this assault rifle is already used by the French military, especially by the Special Forces and Air Force, the latter having already selected in 2009 to replace the FAMAS. However, and while many politicians from right and left, have recently discovered that the arms factory of Saint-Etienne did not exist, we could think that the contract of AIF would benefit a company installed France, which would have been charged to maintain.
However, this was only possible with at least two bidders: Beretta, which has entrusted this task to the company Humbert, located in the Loire, and FN Herstal, who had accepted a partnership in this direction with Nexter Mechanics, whose workshops from Tulle are understaffed activity.
The FAMAS (French: Fusil d'Assaut de la Manufacture d'Armes de Saint-Étienne) designated in the French army as an "assault rifle 5.56mm model F1 MAS" is a French assault rifle 5.56 × 45mm NATO caliber bullpup type originally manufactured the arms factory of Saint Etienne. Ordered and commissioned in the 1970s by the French army, the FAMAS responded to the desire of a powerful tactical weapon, small footprint and that is also easy to use and maintain. Replacing the MAS 1949-1956 FSA rifle caliber 7.5 mm and the submachine gun MAT 49 caliber 9 × 19mm Parabellum, the FAMAS suppressed and the old organization pair.
Le fusil d’assaut HK416 de la firme allemande Heckler & Koch aurait été choisi par la Direction générale de l’armement (DGA) pour remplacer le FAMAS, dans le cadre de l’appel d’offres portant sur l’arme individuelle du future (AIF). Les cinq industriels ayant remis des offres (Heckler&Koch, FN Herstal, Beretta, Sig Sauer et HS Produkt) ont été récemment avertis de ce choix par François Cojan, le chef du service des achats à la DGA, affirme en effet le journal, qui précise que la décision a été prise à l’issue d’une ultime campagne d’essais réalisée cet été. Normalement, le marché, qui porte sur la livraison de 90.000 fusils d’assaut, sera officiellement notifié à la fin de cette année.
Le choix du HK416 n’est pas très surprenant dans la mesure où ce fusil d’assaut est déjà utilisé par les militaires français, en particulier ceux des forces spéciales et de l’armée de l’Air, cette dernière l’ayant déjà sélectionné en 2009 pour remplacer le FAMAS. En revanche, et alors que plusieurs responsables politiques, de droite comme de gauche, ont découvert récemment que la Manufacture d’armes de Saint-Étienne n’existait plus, l’on pouvait penser que le contrat des AIF allait profiter à une entreprise installée en France, laquelle aurait été chargée d’en assurer la maintenance.
Or, cela n’était possible qu’avec au moins deux soumissionnaires : Beretta, qui aurait confié ce soin à l’entreprise Humbert, implantée dans la Loire, et FN Herstal, qui avait accepté un partenariat allant dans ce sens avec Nexter Mechanics, dont les ateliers de Tulle sont en sous-activité.
Le FAMAS (Fusil d'Assaut de la Manufacture d'Armes de Saint-Étienne) désigné au sein de l’armée française en tant que « fusil d'assaut de 5,56 mm modèle F1 MAS », est un fusil d'assaut français de calibre 5,56 × 45 mm Otan de type bullpup, initialement fabriqué par la Manufacture d'armes de Saint-Étienne. Commandé et mis en service dans les années 1970 par l'armée française, le FAMAS répondait au désir d'une arme tactique puissante, d'encombrement réduit et qui soit également facile à utiliser et à entretenir. Remplaçant le fusil FSA MAS 1949-56 en calibre 7,5 mm et le pistolet mitrailleur MAT 49 en calibre 9 × 19 mm Parabellum, le FAMAS supprimait ainsi l'ancienne organisation binôme.
Tag: Heckler & KochFAMASVincenzo Pinto (AFP)
Angela Merkel est-elle toujours la «Queen of Europe», comme la presse britannique aime à l’appeler ? Faute de successeur crédible sans doute, mais c’est une reine dont la splendeur semble appartenir au passé. Affaiblie sur la scène allemande à cause de sa politique d’ouverture aux réfugiés, la chancelière, à un an d’élections générales à haut risque, n’a plus vraiment les moyens de peser sur l’avenir de l’Europe, et ce, au pire moment : non seulement la Grande-Bretagne a décidé de quitter l’Union, mais les crises qui ont secoué l’Europe ces dernières années couvent toujours. Déjà prudente en temps normal, Angela Merkel va sans doute temporiser comme jamais afin de ne pas fournir d’arguments de campagne à ses opposants - les europhobes de l’AFD au premier chef, après sa victoire dans son Land d’origine, dimanche dernier - mais aussi à ses partenaires de la grande coalition, les sociaux-démocrates du SPD, qui ont commencé à prendre leurs distances, notamment sur la politique européenne. Avec une chancelière absorbée par ses rendez-vous de politique intérieure, il est donc plus que probable qu’il ne se passera rien sur la scène communautaire avant fin 2017 : l’UE semble condamnée à naviguer encore quelque temps à la godille…
Personne en Europe ne peut prétendre occuper la place de Merkel, d’autant que, même fragilisée, elle demeure un roc de stabilité comparé à ses partenaires. Ainsi le président du Conseil italien, Matteo Renzi, affronte en octobre un référendum qui pourrait bien lui être fatal, tandis que François Hollande est totalement démonétisé sur le plan intérieur comme sur la scène européenne à force d’inexistence. Pis : les Allemands ne lui font plus guère de crédit, d’autant qu’ils savent lire une courbe de popularité. L’Europe politique est donc, pour l’instant, un champ de ruines entre un couple franco-allemand aux abonnés absents et des dirigeants nationaux plus fragiles les uns que les autres… Le Conseil européen de Bratislava, qui réunira le 16 septembre les chefs d’Etat et de gouvernement (à l’exclusion des Britanniques) pour préparer l’après-Brexit, devrait accoucher d’une souris.
«La page du futur».
En dehors de la tarte à la crème de l’Europe «concrète» ou «proche des citoyens», les Etats savent qu’une relance de l’UE passe obligatoirement par une remise à plat des traités européens, notamment pour renforcer et démocratiser la zone euro, mais aussi pour créer une véritable défense européenne qui semble rallier de plus en plus de suffrages, y compris dans l’est de l’Union. L’Italie espérait profiter du soixantième anniversaire du traité de Rome, le 25 mars 2017, pour lancer ce chantier d’envergure, mais la «page du futur» que Matteo Renzi souhaite écrire - comme il l’a proclamé le 22 août lors du sommet de Ventotene, au cours duquel il a rencontré Angela Merkel et François Hollande - risque de rester blanche. Guy Verhofstadt, le président du groupe libéral du Parlement européen, n’est pas de cet avis : «Lancer le chantier est au contraire sans risque. Il n’y a aucune chance qu’on parvienne à un accord avant les élections allemandes ou même que l’on produise des propositions qui pourraient être utilisées dans les débats nationaux. Il faut juste lancer la mécanique : les Vingt-Sept montreront ainsi leur engagement européen.» Mais, à l’heure actuelle, on n’en est absolument pas là.
Cette paralysie annoncée fait au moins le bonheur d’un dirigeant : la Première ministre britannique, Theresa May. Déjà peu disposée à déclencher rapidement le processus de sortie de son pays de l’Union afin de se donner le temps de se mettre en ordre de bataille, son entourage évoque de plus en plus ouvertement non plus le début de l’année 2017 pour demander l’application de l’article 50 (qui ouvrira une période maximale de deux ans pour négocier le départ), comme il en était question jusqu’à présent, mais la fin de l’année prochaine, une fois les élections françaises et allemandes passées.«Il n’y a plus de leadership européen, il y a donc une certaine logique à attendre qu’il se reconstitue pour négocier la sortie», estime Denis McShane, l’ancien ministre des Affaires européennes de Tony Blair.
A bras-le-corps.
Si aujourd’hui Angela Merkel est plutôt encline à se montrer compréhensive à l’égard de Londres, à la différence de François Hollande, qu’en sera-t-il de leurs éventuels successeurs ? Mais la perspective d’un Brexit rapide s’éloignant, cela ne pousse pas non plus les dirigeants européens à se saisir à bras-le-corps de l’avenir de l’Union : pourquoi ouvrir dès maintenant un front européen périlleux, alors que les batailles de politique intérieure s’annoncent déjà rudes ? Au fond, l’affaiblissement d’Angela Merkel tombe à pic.
N.B.: article paru dans Libération du 5 septembre