Vous êtes ici

Défense

Ecosse : Subsea 7 et Simply Blue travaillent sur un projet éolien flottant

MeretMarine.com - mar, 30/03/2021 - 00:32

Le développeur irlandais Simply Blue Energy, spécialiste notamment de l’éolien flottant, et le groupe norvégien Subsea 7 ont annoncé qu’ils créaient une coentreprise, dans laquelle le second est minoritaire. Objectif : développer en Ecosse un champ de 200 MW baptisé Salamander.

Catégories: Défense

Peel Ports réceptionne un bateau de survey autonome et le teste à Liverpool

MeretMarine.com - mar, 30/03/2021 - 00:32

Le groupe britannique Peel Ports a réceptionné un bateau de survey autonome. Baptisé Fitzroy, il a réalisé des tests dans le lac marin de Crosby où il a réalisé des relevés hydrographiques offerts au Conseil de Sefton (un arrondissement du comté de Lancashire) avant de prochaines opérations de dragage.

Catégories: Défense

Total suspend la construction de Mozambique LNG après des attaques

MeretMarine.com - mar, 30/03/2021 - 00:32

Au Mozambique, la situation sécuritaire s’est encore dégradée. L’insurrection jihadiste qui sévit dans le Nord du pays a lancé, mercredi 24 mars, trois attaques simultanées sur la ville portuaire de Palma, qui compte plus de 75.000 habitants.

Catégories: Défense

Total assurera l’avitaillement des paquebots au GNL de MSC Cruises à Marseille

MeretMarine.com - mar, 30/03/2021 - 00:32

Après les futurs porte-conteneurs de 15.000 EVP de la série Patagonia de CMA CGM, le groupe Total a signé un nouvel accord pour l’avitaillement dans le port de Marseille-Fos de navires fonctionnant au gaz naturel liquéfié.

Catégories: Défense

Turquie : un porte-conteneurs MSC endommagé lors d’un accostage

MeretMarine.com - mar, 30/03/2021 - 00:32

Le porte-conteneurs MSC Tina a été endommagé lors d’une manœuvre d’accostage au port d’Ambarli, à Istanbul (Turquie). Des photos montrent une longue brèche sur la coque du navire de 19.224 EVP, mesurant  398 mètres de long pour 59 de large, juste au-dessus de la ligne de flottaison. Il n’y a eu ni blessé, ni pollution, mais la digue du complexe Marport a subi des dégâts, selon la Direction générale des Affaires maritimes turques.

 

Catégories: Défense

La FREMM DA Alsace en route pour Toulon

MeretMarine.com - mar, 30/03/2021 - 00:32

L’Alsace, première des deux nouvelles frégates multi-missions de défense aérienne (FREMM DA) de la Marine nationale, a quitté vendredi 26 mars le site Naval Group de Lorient, où elle a été construite. Après avoir embarqué dans la matinée des munitions en vue d’une campagne de tirs d’artillerie au large de Belle-Ile, le bâtiment a appareillé dans l’après-midi. Il fait désormais route vers sa future base de Toulon, où il est attendu en fin de semaine.

Catégories: Défense

FDI : Naval Group livrera les trois premières frégates d’ici la fin 2025

MeretMarine.com - mar, 30/03/2021 - 00:32

C’est acté. Comme nous l’évoquions le 10 février, le programme des nouvelles frégates de défense et d’intervention (FDI) bénéficie d’une accélération sensible. En discussion depuis plusieurs mois entre Naval Group et le ministère des Armées, cette augmentation de la cadence vise en premier lieu à garantir au chantier de Lorient, qui réalise ces bâtiments, un niveau de charge suffisant juqu'en 2024 selon l'Hôtel de Brienne.

Catégories: Défense

Parc éolien de Saint-Brieuc : l’assemblage des mâts se fera à Brest

MeretMarine.com - mar, 30/03/2021 - 00:32

C’est une petite brique supplémentaire, dans le « contenu local » souhaité, et négocié, par la Région Bretagne dans le projet du parc éolien en mer de Saint-Brieuc, piloté par Ailes Marines, filiale du groupe espagnol Iberdrola. Brest et son polder avaient déjà été retenus pour l’assemblage des fondations de type jacket qui a débuté à l’automne dernier et doit générer 250 emplois sur le bassin pour une durée de deux ans.

Catégories: Défense

La cybermenace, jusqu’au cœur des territoires (Guy-Philippe Goldstein)

EGEABLOG - lun, 29/03/2021 - 19:17

J'ai eu le plaisir de répondre aux questions de Guy-Philippe Goldstein sur la question de la cybersécurité des territoirs. IL a publié cet entretien sur son blog de l'usine nouvelle (https://www.usinenouvelle.com/blogs/blogs/cybermenace-sur-le-robinet-d-eau-episode-1.N1060324). Mille mercis à lui. OK

 

 

 

 

Au cours des douze derniers mois, le nombre, mais aussi le montant des rançongiciels a augmenté [1]. Cette chasse à l’entreprise qui peut payer le plus aurait-elle épargné les entités plus petites et plus désargentées, ou celles du public ? Non. Les collectivités territoriales sont également devenues des proies de choix. En France, la mairie de Toulouse et celle de Marseille et sa métropole ont été victimes de rançongiciels en mars et avril 2020. Après de nombreuses autres victimes, au mois de mars 2021, c’est au tour de la communauté de communes de l’Est lyonnais d’être frappée, avec une demande de rançon de 200 000 euros [2].

Parfois les conséquences dépassent les simples aspects monétaires. Nous avions évoqué sur ce blog la cyberattaque contre l’usine de retraitement d’eaux de la petite ville d’Oldsmar [3], dans la grande banlieue de Tampa, en Floride, gérée par la commune du même nom, et dont le niveau de soude caustique dans l’eau avait été manipulé à distance. Julien Mousqueton, le directeur technique de Computacenter, une entreprise britannique de services du numérique, évoque le cas emblématique de la petite ville d’Aulnoyes-Aymeries (Nord), 9 000 habitants, rançonnée pour 150 000 euros [4]. Entre autres effets, le système informatique du centre administratif de la mairie et de ses satellites (Ehpad, résidence de services, centre aquatique, école maternelle…) se sont retrouvés sans accès téléphonique, le système dédié permettant le lien téléphone étant géré par la mairie [5]. Avec des conséquences sérieuses : le système servait à relayer les appels des malades de l’Ehpad vers les téléphones mobiles des soignants. Comme le remarque Julien Mousqueton, « on ne prend pas toujours en compte tous les risques possibles. Or même une mairie peut gérer les alertes médicales d’un Ehpad. » Et c’est bien un risque tangible, « même s’il s’agissait probablement là d’un dommage collatéral, qui n’avait peut-être même pas été imaginé par l’assaillant ».

L'Institut national pour la cybersécurité et la résilience des territoires (IN.CRT) [6] a été créé en 2020 pour essayer de répondre à cette nouvelle menace. Son vice-président et fondateur, le général de brigade Olivier Kempf, également auteur d’une étude de la Fondation pour la recherche stratégique sur ce sujet (FRS) [7], a répondu à quelques-unes des questions de ce blog sur cette menace grandissante.

Quel est l’état de la menace ?

Une hausse s’est amorcée en 2019, a explosé en 2020 et se poursuit en 2021. Les cibles sont les collectivités territoriales [communes, communautés de communes, communautés d’agglomération, etc., ndla], mais aussi tous les autres acteurs des territoires, des professionnels et artisans aux PME. Ce sont bien les territoires au sens large qui sont attaqués.

Les rançongiciels semblent se focaliser de plus en plus sur les proies qui peuvent payer le plus. Pourquoi alors ces attaques sur de petites cibles ? 

Dans les territoires, nous sommes confrontés à une massification, une « fordisation », du rançonnage. Cette industrialisation est d’autant plus rendue possible que la revente de l’information est facile : on la revend directement au propriétaire initial [plutôt que sur des marchés noirs de l’exploitation de la donnée pour d’autres opérations, ndla] ! À côté de l’industrialisation, il y a également une adaptation de la grille tarifaire. Si je m’attaque à une fromagerie de l’Aubrac, je ne demande « que » 2 000 euros. C’est peu, mais multiplié par 10 000 grâce à l’industrialisation, cela permet au groupe criminel d’atteindre des chiffres intéressants.

Cela traduit-il l’existence de groupes cybercriminels qui se spécialiseraient dans ces cibles faciles, avec gain unitaire minime mais hauts volumes ?

Il y a en gros deux types de groupes qui pratiquent cette activité. Les premiers sont les groupes cybercriminels qui, à côté des opérations contre des cibles « riches », vont s’occuper de manière opportune des cibles dans les territoires – parce qu’après tout, si c’est facile, pourquoi ne pas en profiter ? Et puis il y a un deuxième phénomène, celui d’une grande criminalité classique qui se dit que là, il y a un marché pas compliqué, accessible techniquement et avec très peu de risques. Donc autant s’y mettre. Si on considère les attaquants comme des commerciaux qui cherchent de nouvelles cibles, on a d’un côté des spécialistes de niches qui veulent, sous la pression de la concurrence, étendre leur marché, de l’élitisme au « mass market ». Et on a de « grands distributeurs » traditionnels qui veulent faire « un peu de technologie » et élargissent leur gamme de prestations.

Avez-vous également observé une exploitation politique ?       

Il existe de rares exemples d’effacement de site, de rumeurs sur les maires [avec quelques campagnes d’infox locales – par exemple à Crozon (Finistère), Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) et Metz (Moselle). À ce sujet, lire l’étude FRS [8], ndla]. Mais il s’agit là de manœuvres de subversion au niveau local, par des acteurs locaux. Nous n’avons pas encore vu d’actions organisées comparables, par exemple, à l’ingérence de la Russie dans l’élection présidentielle américaine. Les quelques cas identifiés concernent des initiatives très locales. D’ailleurs, on n’a pas, à ma connaissance, documenté d’actions significatives lors des élections municipales de 2020.

Une récente étude du Club de la sécurité de l’information français (Clusif) [9] note que 35 % seulement des collectivités utilisent le chiffrement des données. Comment expliquer ces efforts encore faibles ?

Élargissons à toutes les cibles dans les territoires. Bien souvent, elles pensent qu’elles sont trop petites pour intéresser les groupes cybercriminels. Donc elles ne font rien, elles se font agresser et elles paient. L’explosion est d’autant plus forte que le phénomène a été renforcé par le choc pandémique, qui a forcé ces acteurs à une transformation numérique brutale. Il faut bien comprendre que pour nombre de ces acteurs, penser cybersécurité s’arrête souvent avec l’achat d’un antivirus. La prise de conscience est encore très très faible, y compris auprès de nombre d’édiles, même dans les villes moyennes, voire assez grandes. La prise de conscience du sujet et des actions à mener n’est pas encore réalisée chez la plupart des responsables des territoires.

Quels sont les risques pour les administrés ?

À force de taper de manière massifiée sur toutes ces cibles, on risque de toucher à des données sensibles. Les données du cadastre, l’état civil, les registres de la cantine (y compris qui mange quoi), les données de l’expert-comptable, celles du médecin : tout ceci constitue un ensemble de données sensibles. Par exemple, imaginez un cadastre ou les registres d’un notaire sans redondance : cela serait extrêmement problématique !

Les réponses actuelles sont-elles adaptées ?

Le terrain n’a pas encore effectué sa prise de conscience. D’un autre côté, certaines organisations centrales pourraient avoir une approche trop jacobine. Des actions pourraient avoir lieu au niveau des régions, par exemple, au niveau des 13 régions métropolitaines françaises. Mais cela risque d’être encore trop élevé par rapport à des situations très locales. Les grands groupes industriels risquent quant à eux d’avoir des réponses technologiques trop sophistiquées. D’autant que le budget cyber d’une agglomération de taille significative, voire d’une métropole régionale, ne dépasse parfois pas les 10 centimes par habitant et par an (quand il y a un budget !). Dans tous les cas, nous n’avons pas de réponse efficace sur le premier enjeu, qui n’est pas une histoire de moyens ou de technologies, mais de prise de conscience. Et pour cela, il faudrait une réponse au plus près du terrain.

Quel(s) type(s) de réponses développer ?

On peut saluer les ambitions de sensibilisation contenues dans le nouveau plan cyber du gouvernement français [10]. Ce qui est important pour la suite, c’est de construire des initiatives locales pour combler certains trous et de les élargir par contagion. Par exemple, l’IN.CRT va mettre en place, avec un partenaire local qui partage ses valeurs, un bachelor de cybersécurité des territoires, avec une première promotion à la rentrée 2021. Les Britanniques offrent d’autres exemples intéressants, avec des initiatives très décentralisés établies sur la base de vrais partenariats public-privé locaux. De manière générale, il faudrait compléter la décision d’en haut en encourageant une diffusion locale par une stratégie en peau de léopard.

 

 

[1] https://www.usinenouvelle.com/blogs/guy-philippe-goldstein/cybersecurite-2021-pire-que-2020.N1056369

[2] https://francenewslive-com.cdn.ampproject.org/c/s/francenewslive.com/le-hacker-reclame-une-rancon-de-200-000-e/184653/amp/

[3] https://www.usinenouvelle.com/blogs/blogs/cybermenace-sur-le-robinet-d-eau-episode-1.N1060324

[4] https://www.francetvinfo.fr/internet/securite-sur-internet/cyberattaques/cyberattaques-les-communes-de-plus-en-plus-victimes-du-ranconnage_4192985.html

[5] https://www.canalfm.fr/news/aulnoye-aymeries-un-mois-apres-la-cyberattaque-33559

[6] https://www.cyberterritoires.fr/

[7] https://www.frstrategie.org/publications/notes/cybersecurite-resilience-grandes-oubliees-territoires-2020

[8] Id.

[9] https://clusif.fr/publications/restitution-de-letude-mips-2020-collectivites/

[10] https://www.usinenouvelle.com/blogs/guy-philippe-goldstein/le-plan-cyber-pour-la-france-un-nouvel-elan-sur-une-route-encore-inachevee.N1069304

Catégories: Défense

In memoriam: matelot de 1e classe Jeff Rotaru

Lignes de défense - lun, 29/03/2021 - 16:10

Le matelot de 1e classe Jeff Rotaru, affecté à la compagnie de fusiliers marins Le Goffic, a trouvé la mort en service commandé le samedi 27 mars 2021 alors qu’il était en mission de défense et d’interdiction maritime en petite rade de Cherbourg.

Âgé de 22 ans, il était célibataire et sans enfant. Entré dans la Marine nationale à l’âge de 20 ans, le matelot de 1e classe Rotaru choisit la spécialité de fusilier marin. Après sa formation à l’Ecole des fusiliers marins en 2018, à Lorient, il est affecté à la compagnie de fusiliers marins (CFM) Colmay, à France Sud, en 2019. Début 2020, il intègre la compagnie de fusiliers marins Le Goffic à Cherbourg. Lors de cette affectation, il participe notamment au dispositif de protection du sous-marin nucléaire d’attaque « Suffren » durant le premier semestre 2020. Il est ensuite projeté quatre mois en mission à Djibouti, où il participe à la défense des emprises du ministère des Armées. Le matelot de 1e classe Jeff Rotaru est décoré de la Médaille de la protection militaire du territoire.

Durant une patrouille de nuit en mer dans le cadre de la surveillance des approches maritimes et de défense de la base navale de Cherbourg, lui et son binôme ont été éjectés de leur embarcation semi-rigide à fond plat et projetés à l’eau. Les nombreux moyens de recherche et de sauvetage mis en œuvre pour les secourir sont parvenus à retrouver rapidement son camarade et à le transférer à terre. Plus tard dans la nuit, le matelot de 1e classe Rotaru a été retrouvé inanimé par les plongeurs du groupe des plongeurs démineurs de la Manche. Immédiatement pris en charge par les marins pompiers de Cherbourg et par le service mobile d'urgence et de réanimation (SMUR) de Cherbourg, il n’a malheureusement pas pu être réanimé malgré tous les efforts et moyens mis en œuvre par l’équipe médicale.

 

Catégories: Défense

Le MSC Virtuosa finalement repositionné au Royaume-Uni pour sa saison inaugurale

MeretMarine.com - lun, 29/03/2021 - 14:50

MSC Croisières a annoncé aujourd'hui le déploiement du MSC Virtuosa au Royaume-Uni afin de permettre aux passagers britanniques de profiter de croisières estivales domestiques en toute sécurité. Le MSC Virtuosa effectuera sa croisière inaugurale le 20 mai depuis Southampton, qui sera la première d’une série de mini-croisières de 3 et 4 nuits. Le navire proposera ensuite des croisières plus longues de 7 nuits à partir du 12 juin et la possibilité d’embarquer depuis trois ports d’Angleterre et d’Écosse.

Catégories: Défense

Les données de santé des ressortissants du ministère des Armées vont être centralisées

Lignes de défense - lun, 29/03/2021 - 11:04

En 2018, la ministre des armées a confié la conception et la mise en place de l’Observatoire de la santé des militaires (OSM) au Service de santé des armées (le SSA). Il était alors prévu qu'en 2021 l’OSM regrouperait un ensemble d’outils innovants et complémentaires qui permettront au SSA de mieux connaître et suivre l’état de santé des militaires. 

Parmi ces outils figure Axone, le dossier médical partagé du militaire. Axone est une plateforme numérique nationale de "suivi des dossiers patients des forces armées", par ailleurs interopérable avec les autres systèmes d’informations de santé. Voir l'arrêté du 19 mai 2020 portant création d'un traitement automatisé de données à caractère personnel dénommé "CMA numérique - AXONE » relatif à la gestion des dossiers médicaux par le service de santé des armées et à la médecine de prévention pour les personnels civils et militaires".

Autre projet: celui d'un "entrepôt de la donnée de santé".

Le SSA dispose d’informations sur la santé des militaires lorsque ceux-ci sont pris en charge dans une structure médicale. Mais il n’existe pas de bases de données exhaustives et centralisées relatives à la donnée de santé des militaires. Le traitement des données existantes est donc rendu difficile compte-tenu de la diversité des organismes les mettant à disposition et de leur absence d’interconnexion.

Un projet d'accord-cadre est en cours; il a pour objet la "mise à disposition d’une solution (système d’information, plateforme technique et services associés) permettant de disposer d’un entrepôt de la donnée de santé structuré et sécurisé pour décrire l’état de santé des militaires".

Il est en effet apparu nécessaire de créer un nouveau système d’information mettant en relation l’ensemble des systèmes disposant de données de santé des militaires pour constituer différentes bases de données (entrepôts des données) contenant des données pseudonymisées/anonymisées ou non, structurées ou non, exhaustives et incluant des variables mesurant des facteurs d’expositions dans un environnement sécurisé (plateforme HDS de la DIRISI).

Un tel système permettra des analyses statistiques fines par les analystes du SSA mais aussi une visualisation d’indicateurs d’intérêt pour les décideurs.

La durée de l’accord-cadre est de 48 mois reconductible tacitement par la DIRISI 3 fois pour une durée de 12 mois chacune, soit une durée de 84 mois maximum.

Le marché est conclu sans montant minimum, ni montant maximum. A titre d’information, le montant, est estimé à 6 000 000 € TTC sur la durée totale de l’accord-cadre, reconductions comprises. 

Catégories: Défense

Nouvelle attaque à Kafolo (RCI)

Le mamouth (Blog) - lun, 29/03/2021 - 10:56

Un poste des forces armées de Côte d'Ivoire a été attaqué cette nuit : il s'agit de celui de Kafolo, déjà

Plus d'infos »
Catégories: Défense

Kapetan Christos : un beau petit roulier qui navigue depuis plus de 50 ans

MeretMarine.com - lun, 29/03/2021 - 00:01

Le Kapetan Christos a fêté en octobre dernier ses cinquante ans de carrière sous une livrée blanche immaculée. Et contrairement à beaucoup de navires construits pendant ces vingt dernières années qui terminent dans des chantiers de démolition parfois dans un état pitoyable, ce roulier de 3633 tonnes de port en lourd est dans un état irréprochable.

Catégories: Défense

Plongée dans les archives : l’ancien pétrolier-ravitailleur d’escadre Saône

MeretMarine.com - lun, 29/03/2021 - 00:01

Il y a sept ans, le démantèlement de coque de l’ex-pétrolier ravitailleur d’escadre Saône, de la Marine nationale, s’achevait à Toulon. La fin de l’histoire d’un vestige de la flotte française qui était en train de se construire lorsque la seconde guerre mondiale a éclaté. C’est en effet en 1938 que La Saône (le nom complet comprend l’article) est commandée. Elle doit être la première d’une série de quatre pétroliers rapides de 14.800 tonnes de port en lourd, dont la seconde unité sera La Seine.

Catégories: Défense

A la découverte du paquebot MSC Virtuosa

MeretMarine.com - lun, 29/03/2021 - 00:01

Avant son départ de Saint-Nazaire, prévu cette semaine, nous avons pu découvrir le tout nouveau paquebot de la compagnie italo-suisse MSC Cruises. Sistership du MSC Grandiosa, livré en 2019 par les Chantiers de l’Atlantique, le MSC Virtuosa est un navire de 331.4 mètres de long pour 43 mètres de large et 67 mètres de haut. Sa jauge atteint 181.541 tonneaux, ce qui en fait l’un des plus gros bateaux de croisière au monde.

Catégories: Défense

Ça chauffe à Palma (Mozambique). Une attaque en règle de djihadistes très organisée (v2)

Bruxelles2 - dim, 28/03/2021 - 23:31

(B2) La ville de Palma – au nord du Mozambique, dans le Cabo Delgado – est depuis mercredi (24.03) le théâtre d’une attaque de groupes armés terroristes. Attaque plutôt organisée et massive si on en croit les sites locaux

Une des résidences de Palma prises sous le feu (crédit : Africain Century)

Une attaque très organisée

L’attaque, très coordonnée, a commencé à Palma, mercredi (24.03) à 16h15 très exactement indique un communiqué publié jeudi par le ministère mozambicain de la Défense. Les assaillants ont afflué dans trois directions : «  1) le passage de Pundanhar, Manguna, 2) la Via Nhica do Rovuma, et 3) l’aérodrome ». Un aérodrome situé à six kilomètres de la ville et sert de porte d’entrée principale à Afungi, où se trouvent les installations des entreprises qui explorent le gaz naturel. Au moins 100 hommes armés, en tenue militaire. y ont participé selon le site local communautaire Pinnacle News.

Un scénario bien organisé

Cet assaut du groupe Ahlu Sunna wal Jamaa (ou Al Chabaab, les jeunes) sur trois lieux ne tient pas du hasard. En bloquant le passage de Pundanhar, cela empêchait les FDS, les forces de défense et de sécurité mozambicaines, « de se renforcer avec des troupes installées à Mueda » explique le journaliste Marcelo Mosse de Carta de Moçambique. En attaquant le village de Manguna, « le seul sentiment de refuge pour la population était de se précipiter vers Palma ». Une ville devenue en quelques mois presqu’une « ville assiégée ». Les terroristes se sont mêlés à la foule des fugitifs, franchissant les sortes de checks points avec des sacs à dos. « À l’intérieur de Palma, ils ont ouvert leurs sacs, ont sorti leurs armes et ont commencé à attaquer des cibles militaires et civiles. »

Les habitants en fuite

Les habitants de la ville ont alors fui où ils pouvaient. Certains vers la forêt ou vers la Tanzanie. D’autres vers le port ou la plage. Plusieurs navires se relayant pour effectuer un pont naval en rapatriant plusieurs centaines de personnes vers la ville de Pemba située à plusieurs dizaines de km plus bas sur la côte. D’autres, dans la péninsule d’Afungi, ont pu trouver refuge auprès des forces militaires qui les ont accueillis dans d’immenses caches.

À l’Hôtel Amarula Palma

Quelques 200 personnes, essentiellement des travailleurs des installations d’exploitation du gaz naturel liquéfié (GNL), se sont d’abord dirigées vers l’hôtel Amarula Palma. Un des plus récents de la ville. Une première tentative d’exfiltration par hélicoptères a permis d’évacuer quelques personnes (des responsables gouvernementaux surtout). Mais elle a dû s’interrompre. Une autre tentative par la route a été effectuée, vendredi (26.03). Mais au moins sept d’entre elles ont été abattues alors qu’elles étaient évacuées. D’autres ont été blessées, dont un Portugais. Ses jours ne sont pas en danger a précisé le président, Marcelo Rebelo de Sousa, aux journalistes du Palais de Belém, selon la presse portugaise. D’autres sites ont été attaqués, tels le Palma Villages. Une partie du personnel « 19 personnes qui travaillaient sur le site et 4 clients » ont pu être secourus [samedi] 27 mars « au matin sous un feu nourri » précise le groupe Africain Century dans un communiqué. Les « efforts se poursuivent pour localiser les autres.

Les deux tiers de la ville détruite, des dizaines de victimes civiles, au moins 21 soldats tués

Le nombre de victimes est incertain. Mais il pourrait être élevé. La situation est dramatique selon Pinnacle News. « Les deux tiers de la Vila Sede de Palma ont été incendiés durant trois jours d’attaques consécutives. Il y a des dizaines de civils avec des corps décapités ou abattus. Au moins 21 soldats ont également été tués au combat. » Les témoignages des habitants qui ont fui parlent de plusieurs personnes tuées, et de corps d’adultes et d’enfants dans les rues. La situation reste confuse, car militaires et djihadistes portent parfois le même uniforme.

Communications mobiles coupées

Toutes les communications mobiles sont coupées. Le relais central de l’opérateur mobile local Vodacom a explosé. Mais des messages audios ont pu parvenir à Pinnacle News, en utilisant des lignes de communication alternatives fournies par la multinationale Total. La plus grosse unité de santé de la ville a été « occupée » par les djihadistes, le personnel médical ayant « fui ». Les trois agences bancaires ont été la cible d’attaques.

Une situation suivie de près à Bruxelles, Paris et Lisbonne

Du côté européen, on affirme suivre de près la situation. Le Mozambique a d’ailleurs été l’une des questions abordées dans l’entretien qu’ont eu en bilatéral les ministres français (Jean-Yves Le Drian) et portugais (Augusto Santos Silva) en marge de la ministérielle de l’OTAN, mardi (23 mars), selon nos informations (confirmées par la présidence portugaise). La question d’aller plus loin et de mettre en place un soutien européen à la formation des forces anti-terroristes mozambicaines est clairement sur la table.

La mise en place d’un soutien européen sécuritaire à l’étude.

Entre l’humanitaire et le développement, « la dimension sécuritaire est aujourd’hui la plus faible de la coopération européenne avec le Mozambique. C’est celle qui doit augmenter. Avec probablement une mission de formation militaire, une mission non exécutive. » indiquait fin janvier Augusto Santos Silva dans une interview exclusive à B2, juste après une mission exploratoire à Maputo. « Il faut intervenir, appuyer les autorités mozambicaines et travailler avec les acteurs de la région, dont la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), avant que le problème ne prenne une autre dimension… Il est de notre intérêt d’éviter la contamination régionale des réseaux terroristes et des liaisons de ses réseaux avec toutes sortes de trafics. »

Environ 2000 rebelles

Même s’il Il n’y a « pas de calcul précis du nombre d’insurgés au Nord du Mozambique, les estimations les plus crédibles signalent moins de 2000 personnes » parmi eux. Le ministère portugais a réitéré jeudi (25.03) son « engagement à renforcer la coopération avec le Mozambique, tant au niveau bilatéral qu’au niveau de l’Union européenne, en vue de soutenir la stabilisation de la situation dans la province de Cabo Delgado ».

La reprise de Total avortée et un relais sécuritaire

Cette attaque survient à un moment critique. Le Français Total, bien implanté au Mozambique, venait tout juste d’annoncer son retour dans la zone et la reprise de la construction du site destiné à produire du gaz liquéfié. Retour interrompu aujourd’hui. Tandis que le contrat de Dyck Advisory Group (DAG) , société privée sud-africaine, qui assure une partie de la sécurité avec des hélicoptères, prend fin début avril (le 6), les forces armées du Mozambique (FADM) devant prendre le relais avec des hélicoptères fournis par un autre privé, Paramount. Un hélicoptère de type russe Mi-8 (transport) a déjà rejoint le terrain. Et une quinzaine de pilotes mozambicains ont été formés à la Paramount Technical Training Academy, pour piloter des hélicoptères Gazelle selon le site Zitamar. Des pilotes ukrainiens seront aux commandes de Mi-17 (plus récent que le Mi-8) et Mi-24 (hélicoptère d’attaque).

(Nicolas Gros-Verheyde)

  1. La violence est endémique au Cabo Delgado région au Nord du Mozambique. Au moins 38 civils sont déjà morts ce trimestre (avant le 19mars) selon la base de données ACLED, et 330 en 2020.
Mozambique. Réflexion lancée pour une EUTM. Il faut agir vite avant d’avoir un État islamique en Afrique centrale (Santos Silva)

Cet article Ça chauffe à Palma (Mozambique). Une attaque en règle de djihadistes très organisée (v2) est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe géopolitique.

Catégories: Défense

Un fusilier marin retrouvé mort dans la rade de Cherbourg

Lignes de défense - dim, 28/03/2021 - 22:28

Le matelot Jeff Rotaru, un fusilier marin de 22 ans, originaire de Haïti, a été retrouvé mort dans la nuit de samedi à dimanche après être tombé à l'eau au cours d'une patrouille dans la rade de Cherbourg (Manche). Un autre fusilier marin, lui aussi tombé à l'eau, a été pris en charge par les pompiers et transporté à l'hôpital Pasteur de Cherbourg.

La Marine nationale a adressé dimanche sur Twitter "ses vives condoléances à la famille, aux proches et aux frères d'armes du matelot Jeff Rotaru de la Compagnie de fusiliers marins Le Goffic, décédé en service au cours d'une patrouille de surveillance en rade de Cherbourg":

Les deux victimes, nées en 1998, effectuaient une patrouille de surveillance des approches maritimes et de la base navale de Cherbourg, quand elles sont tombées à l'eau "pour des circonstances qui restent à déterminer", selon le procureur de Cherbourg Yves Le Clair.

Informé, le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) Jobourg (Manche) a engagé "de nombreux moyens de recherche et de sauvetage", selon un communiqué de la préfecture maritime de la Manche et de la Mer du Nord. Un hélicoptère, une embarcation semi-rigide de sauvetage, une patrouille terrestre de la capitainerie du port de Cherbourg, la société nationale de sauvetage en mer (SNSM) d'Urville-Nacqueville et de Fermanville sont notamment déployés. Deux semi-rigides de la compagnie de fusiliers marins Le Goffic, des plongeurs de la gendarmerie maritime, les Marins-pompiers de Cherbourg sont également dépêchés sur la zone de recherche.

"Très rapidement, le premier fusilier marin est retrouvé par un semi-rigide de la compagnie Le Goffic. Arrivé à quai, il est pris en charge par les marins pompiers de Cherbourg et transporté à l'hôpital Pasteur de Cherbourg", écrit la préfecture dans son communiqué. Mais ce n'est que plus tard dans la soirée que le second fusilier marin est "retrouvé, inanimé, par les plongeurs démineurs du groupe des plongeurs démineurs de la Manche", selon la même source. "Malgré tous les efforts de l'équipe médicale, les secours n'ont pu le réanimer", est-il précisé. Une enquête a été ouverte et confiée à la gendarmerie maritime.

Le communiqué officiel est à lire ici.

Catégories: Défense

Mort du matelot Jeff Rotaru (cie FM Le Goffic)

Le mamouth (Blog) - dim, 28/03/2021 - 13:33

Jeff Rotaru, un matelot de la compagnie de fusiliers marins Le Goffic est mort cette nuit, lors d'une

Plus d'infos »
Catégories: Défense

Le RMT ouvrira le défilé du 14 juillet

Le mamouth (Blog) - dim, 28/03/2021 - 13:19
C’est le régiment de marche du Tchad qui devrait ouvrir le défilé cette année, afin de commémorerPlus d'infos »
Catégories: Défense

Pages