Vous êtes ici

Défense

Dernières nouvelles des missions et opérations de maintien de la paix de l’UE – PSDC (mars 2021)

Bruxelles2 - dim, 04/04/2021 - 08:30

(B2) L’actualité des missions et opérations de l’UE nous fait voir des aspects souvent méconnus, ou du moins peu médiatiques, de la vie des pays dans lesquels ils interviennent, comme ce mois-ci dans l’est de l’Ukraine ou dans la région d’Agadez au Niger. La PSDC au quotidien, ce sont aussi des terrains de coopération, comme  dans le transport maritime, ou des thématiques émergentes, comme l’environnement

Donetsk (Ukraine). Renforcer la sécurité civile dans les zones plus dangereuses

Des modules préfabriqués pour servir de postes de contrôle, dix voitures de police, 1 162 trousses de premiers secours, 700 extincteurs et un scanner portable de pointe pour les engins explosifs – complètent l’équipement de la police nationale dans l’est de l’Ukraine. Une région « où la population vit sous un risque accru pour sa vie et sa santé en raison du conflit », souligne Xavier Camus, de la délégation de l’Union européenne en Ukraine. Cette aide de l’UE (de 600 000 €) s’inscrit dans le programme PRAVO Police, financé par l’Union européenne, mis en œuvre par l’UNOPS en étroite coordination avec la mission de conseil de l’UE aux forces de sécurité intérieure en Ukraine (EUAM Ukraine). Détails ici

Dix véhicules complètent la flotte de la police ukrainienne (crédit : EUAM Ukraine)

Agadez (Niger). Détour par une antenne pilote

Au Nord-Ouest et Nord-Est du Niger, la région d’Agadez couvre près de la moitié du pays, pas moins de 1900 km de frontières avec quatre pays (Algérie, Libye, Tchad, Mali). Cette place stratégique a justifié la création d’une antenne de la mission de l’UE de soutien aux forces de sécurité intérieure et de la stabilisation du Niger (EUCAP Sahel Niger). La région reste épargnée par le terrorisme. Mais elle ne nécessite pas moins d’attention, au contraire… Ce que la cheffe de la mission, Antje Pittelkau, a voulu témoigner en allant sur place, à la rencontre également des autorités régionales. Détails ici

(crédit : EUCAP Sahel Niger)

Corne de l’Afrique. Le transport maritime vu sous les deux angles, civil et militaire

« Peu de personnes dans le monde non militaire savent à quel point cette opération est importante pour notre vie quotidienne  » observe le capitaine de vaisseau Antonio Toledo, officier de réserve de la marine espagnole. C’est l’un des enseignements de sa participation à la force navale de l’Union européenne en Somalie (EUNAVFOR Atalanta) quelques mois. Une interview à lire ici

(crédit : EUNAVFOR Atalanta)

Somalie. Remise de clés

La rénovation et l’agrandissement des dortoirs de l’académie de police va permettre de former 560 cadets supplémentaires par an (+ 140 par cycle). Le chef de la mission de renforcement des capacités de l’Union européenne en Somalie (EUCAP Somalia) a transmis les clés mi mars. Détails ici

L’un des quatre dortoirs rénovés (crédit : EUCAP Somalia)

Kosovo. Mettre des mots (et des images) sur l’enjeu de la réinsertion

« Les prisonniers ne sont pas des numéros. Ils peuvent être des vôtres. Après avoir purgé leur peine, ils retournent dans leur foyer et leur communauté. Ils sont l’enfant, le parent, l’ami, le collègue, le partenaire ou le voisin de quelqu’un ». Ce sont les mots d’introduction d’une vidéo expliquant le rôle du Service correctionnel du Kosovo. Elle fait partie d’une campagne sur les médias sociaux, soutenue par la mission « État de droit » de l’Union européenne au Kosovo (EULEX). Détails (et vidéos) ici 

(crédit : EULEX Kosovo)

Toutes missions confondues. Le poids croissant des questions d’environnement

Un réseau d’échange de pratiques sur les questions d’environnement s’est créé entre 11 missions de l’UE. « Car les pays dans lesquels les missions opèrent sont particulièrement touchés par le changement climatique » indique EUAM RCA. En territoire palestinien, la cheffe adjoint d’EUPOL COPPS, Katja Dominik, constate aussi « une prise de conscience croissante de l’importance des questions environnementales, notamment dans le contexte des conseils, de l’encadrement et de la formation dispensés par les missions PSDC ». Les enjeux sont encore peu connus mais bien concrets. « La criminalité environnementale n’affecte pas seulement la santé et le bien-être des citoyens ordinaires et des générations futures. Les exemples les plus graves, comme le déversement de déchets toxiques, sont souvent liés à des groupes criminels organisés impliqués dans de multiples formes de criminalité » explique t-elle. Détails ici

@EUAM_RCA est membre du tout premier réseau environnemental des missions civiles de la PSDC de l'UE. Les pays dans lesquels elles opèrent sont particulièrement touchés par le changement climatique. Dans ce forum, 11 missions civiles échangent sur les meilleures pratiques. pic.twitter.com/qrmdzVbZuK

— EUAM-RCA (@EUAM_RCA) March 19, 2021

Italie. Un passager pas ordinaire

Deux jours durant, les 18 et 19 mars, le Haut représentant de l’UE, Josep Borrell, a fait le tour de l’opération de contrôle de l’embargo vers la Libye en Méditerranée (EUNAVFOR Med Irini). Du bureau du quartier général à Rome aux entrepôts de la base aérienne de Sigonella, en Sicile, en passant par le pont du Berlin, dernier navire (allemand) à avoir rejoint l’opération. La visite marquait le premier anniversaire de l’opération, dont le mandat vient d’être prolongé de deux ans. Détails ici

Josep Borrell en visite sur le Berlin, mars 2021 (crédit : EUNAVFOR Med Irini)

(informations recueillies par Emmanuelle Stroesser)

NB : Pour tout connaitre ou réviser, n’hésitez pas à vous procurer notre ouvrage sur la PSDC

Lire aussi sur le B2 Pro (parus en mars) :

Et sur le blog : 

    Cet article Dernières nouvelles des missions et opérations de maintien de la paix de l’UE – PSDC (mars 2021) est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe géopolitique.

    Catégories: Défense

    Une opération visant les cadres du RVIM au Sud-Est de Tessalit

    Bruxelles2 - sam, 03/04/2021 - 23:54

    (B2) Les militaires de l’opération Barkhane ont mené, dans la nuit du 31 mars au premier avril, une opération visant la capture de cadres de groupes terroristes dans le Nord-Est du Mali

    Deux djihadistes capturés

    Cette opération s’est déroulée, au sol, dans un secteur situé à 95 km au sud-est de Tessalit (ville du nord-est du Mali, dans l’Adrar des Ifoghas). L’objectif était de capturer des cadres évoluant dans la « sphère du RVIM », le Rassemblement pour la victoire de l’islam et aux musulmans indique l’état-major des armées (NB : organisation dénommé aussi GSIM ou JNIM en arabe). Au bilan : deux djihadistes armés capturés — « ils sont actuellement interrogés » — un autre ‘neutralisé’, et une femme décédée (sans que la cause exacte du décès ne soit précisée). Trois armes individuelles (de type Kalachnikov AK 47), de « nombreuses » munitions et des téléphones ont été également saisis.

    Un échange de tirs, une femme décédée

    « Après une infiltration délicate en discrétion », et l’arrestation des deux suspects, les militaires français ont « été pris à partie par un individu caché dans une tente ». Afin de faire cesser cette attaque, ils ont « riposté en légitime défense, de façon proportionnée et maitrisée » (selon la formule désormais consacrée). Au cours de cet échange de tirs, « la tente abritant l’assaillant a pris feu ». Un enfant en bas âge, présent dans cette même tente, a été « extrait des flammes par un des militaires français ». Il a été soigné sur place avant d’être évacué vers l’hôpital militaire de Gao. « Souffrant de blessures superficielles, il est hors de danger ». La femme décédée était « présente aux côtés de l’assaillant ». Elle a été « retrouvée sans vie » indique laconiquement le communiqué officiel sans préciser la cause de la mort. NB: une enquête est normalement diligentée, pour déterminer l’origine du décès, par exemple identifier en cas de tir, quelle est l’origine de la balle mortelle.

    (NGV)

    Cet article Une opération visant les cadres du RVIM au Sud-Est de Tessalit est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe géopolitique.

    Catégories: Défense

    Takuba, piloté par un aviateur français

    Le mamouth (Blog) - sam, 03/04/2021 - 16:07

    C'est un officier général issu des forces spéciales air qui est à la tête de Takuba, traduisant ainsi le

    Plus d'infos »
    Catégories: Défense

    Takuba : la task-force opérationnelle. Pari réussi dixit Florence Parly

    Bruxelles2 - sam, 03/04/2021 - 06:56

    (B2) Trois ministres, pas moins, se sont déplacés au Mali pour acter de la pleine capacité opérationnelle de cette force constituée d’Européens. Un symbole

    La Française Florence Parly, l’Estonien, Kalle Laanet et le Tchèque, Lubomir Metnar, viennent de boucler un déplacement commun au Mali, sur trois lieux : Bamako, Gao et Ménaka. C’est-à-dire les trois bases où sont déployés aujourd’hui quelques dizaines de soldats européens. issues de forces spéciales. Avec un objectif : former, conseiller et accompagner au combat des unités maliennes dans le Liptako, selon le triptyque bien connu des opérations internationales : train, advise, mentor.

    • NB : Un ministre était absent : le Suédois, alors que le pays nordique a déployé sur place un des contingents les plus importants (environ 150 hommes) sur place et quatre hélicoptères bien précieux.

    Une vingtaine de missions déjà réalisée

    Les premières opérations ont démarré à l’automne, essentiellement avec les Estoniens, qui ont été les premiers déployés. « Les premiers résultats opérationnels sont positifs » assure l’état-major des armées. Les militaires de Takuba ont déjà participé à « plus d’une vingtaine de missions » et a été engagée au feu « à plusieurs reprises ». Elle a notamment été déployée dans « les dernières opérations majeures » de Barkhane : Bourrasque et Eclipse.

    Un symbole européen

    La France n’est pas peu fière d’avoir réussi ce tour de force d’associer plusieurs pays européens à son opération Barkhane. La « réussite d’une initiative européenne inédite », avec un niveau de partenariat opérationnel « inégalé ». Cela témoigne de « l’engagement croissant des Européens dans la lutte contre le terrorisme au-delà de leurs frontières » assure le ministère français des Armées (1). Sur le terrain, cela permet « l’accompagnement au combat des forces armées maliennes » (ce qu’on dénomme dans le jargon militaire le ‘mentoring‘). Mais la task-force Takuba n’est pas que cela. C’est aujourd’hui un « véritable laboratoire d’intégration au combat » des partenaires européens. Cela permet de tester « l’interopérabilité » des troupes (2). Lancée le 27 mars 2020 à l’initiative de la France, la task-force Takuba fait partie de l’opération Barkhane. L’Italie a débuté son déploiement. « D’autres pays vont rejoindre Takuba dans les prochains mois » assure-t-on à Paris.

    (Nicolas Gros-Verheyde)

    1. On se souvient qu’après les attentats du Bataclan à Paris, la France avait déclenché la clause de soldarité de l’Union européenne (article 42-7) pour obtenir l’aide des Européens.
    2. C’est en fait le complément opérationnel de l’initiative européenne d’intervention, conçue plutôt comme un laboratoire de doctrine, au niveau politico-militaire.

    Lire aussi

    Sur les effectifs sur place :

    Et notre entretien avec le ministre suédois de la Défense, Peter Hultqvist :

    Cet article Takuba : la task-force opérationnelle. Pari réussi dixit Florence Parly est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe géopolitique.

    Catégories: Défense

    Belgique. Les militaires quittent la rue, la police prend le relais

    Bruxelles2 - ven, 02/04/2021 - 15:14

    (B2) La police belge assure désormais seule la surveillance dans tous les transports publics, aéroports, métros et gares, dans le pays. Elle remplace les militaires appelés en renfort au plus fort de la vague terroriste entre 2015 et 2016

    Tous les militaires seront retirés de la rue avant la fin de l’été 2021 (crédit : MIL Belgique / Sedeyn)

    La fin de six années de patrouille

    Ceci met un terme à six années de présence notable de personnel militaire dans les rues belges. Une présence exceptionnelle au plat pays. Jamais depuis la 2e guerre mondiale, les militaires n’avaient été déployés sur le sol belge. Leur action était réservée à l’extérieur (contrairement à la France qui vit depuis presque une trentaine d’années au rythme des différents plans Vigipirate). L’opération belge, dénommée ‘Vigilant Guardian’, a été déclenchée au lendemain des attentats de Paris de janvier 2015 et du démantèlement ‘musclé’ d’une cellule terroriste à Verviers, démontrant des liens étroits entre les deux pays. Elle a été renforcée après les attentats deu Bataclan de novembre 2015 et, surtout, après les attentats à Bruxelles le 22 mars 2016.

    Un retour progressif

    Le retour des militaires dans leurs casernes a été décidé fin 2020. Cela a commencé avec l’aéroport de Charleroi Gosselies, puis les institutions européennes le 1er février. L’étape franchie jeudi concerne les autres aéroports, métros et gares. Un certain nombre d’ambassades et d’autres institutions suivront plus tard cette année. : les policiers reprenant leurs tâches habituelles de patrouille et de surveillance de certains lieux assurés. Un retrait souhaité par l’armée, des militaires au sommet. Le chef de la Défense belge, le vice-amiral Michel Hofman, l’avait dit clairement face aux députés belges le 21 octobre dernier, lors d’une audition en commission de la défense : « N’est-il pas grand temps de trouver une solution structurelle après près de six ans de présence militaire en rue ? », comme le signale l’agence Belga. Une déclaration très conforme à la volonté politique du nouveau gouvernement de la coalition Vivaldi.

    Lié à l’évaluation de la menace

    Ce retrait est organisé « en tenant toujours compte de l’analyse de menaces de l’OCAM » assure-t-on à la défense belge. Un niveau de menace estimé à 2 en ce moment, à l’exception d’un certain nombre de cibles potentielles pour lesquelles le niveau de menace 3 (sur une échelle de 4) reste en vigueur (comme la communauté juive d’Anvers par exemple). L’objectif est — si rien ne change — de pouvoir assurer la relève complète par les Polices fédérale et locale d’ici le 1er septembre 2021.

    Cet article Belgique. Les militaires quittent la rue, la police prend le relais est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe géopolitique.

    Catégories: Défense

    La France à la tête de la TF 50 dans le golfe arabo-persique

    Bruxelles2 - jeu, 01/04/2021 - 16:00

    (B2) Le groupe aéronaval français, constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle, a pris mercredi (31 mars) le commandement de cette coalition maritime américaine dédiée à la lutte contre Daech

    (crédit : Ministère des armées)

    Cette task-force est l’une des composantes des forces navales américaines déployées dans la région du golfe arabo-persique, dédiée à la lutte contre Daech, avec un oeil particulier donc « vers les théâtres de Syrie et d’Irak au sein de l’opération Inherent Resolve (OIR) » précise l’état-major des armées dans un communiqué. La TF 50 évolue sous les ordres de l’USNavCent (United States Naval Forces Central Command), l’état-major naval américain régional, dirigé par le vice-amiral Samuel Saparo, qui a sous ses ordres la Ve flotte US. C’est la seconde fois que le Charles-de-Gaulle occupe ce rôle, « à la demande des États-Unis ». La première c’était en 2015-2016 dans le cadre de la mission ‘Arromanches’.

    Le groupe aéronaval, est composé de la frégate multi-missions Provence, la frégate de défense aérienne (FDA) Chevalier Paul, le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Var et la frégate belge Léopold 1er.

    (J-S.B. st.)

    Cet article La France à la tête de la TF 50 dans le golfe arabo-persique est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe géopolitique.

    Catégories: Défense

    Obtenir une belle chevelure : important pour affirmer sa personnalité

    Aumilitaire.com - jeu, 01/04/2021 - 11:30
    Bien souvent, disposer d’une belle chevelure est nécessaire pour affirmer son identité et se sentir plus à son aise dans un milieu. En effet, diverses raisons peuvent justifier l’absence ou l’insuffisance de cheveux sur votre tête. Il peut s’agir tant d’une calvitie précoce ou d’une tout autre cause insoupçonnée. Quoi qu’il en soit,la greffe de cheveux […]
    Catégories: Défense

    La Russie propose sa contribution à quatre projets de la PESCO dont le SCAF !

    Bruxelles2 - jeu, 01/04/2021 - 10:20

    (B2) C’est une demande pour le moins surprenante que vient de recevoir ce jeudi (1er avril) le bureau de Josep Borrell, le Haut représentant de l’UE

    (crédit : MOD Russe)

    Participer aux projets de la PESCO serait bénéficiaire à tous

    La lettre est signée de Vladimir Chizhov, l’ambassadeur russe auprès de l’UE à Bruxelles. S’engouffrant dans la brèche ouverte par la demande américano-canadienne de participer à un projet de la PESCO (lire : Trois pays de l’OTAN seront bien associés au projet PESCO de mobilité militaire), Moscou propose ni plus ni moins ses bons offices pour participer à plusieurs projets de la PESCO. « Ce serait bénéficiaire pour tous ». Quatre projets sont a priori visés dans la missive russe :

    • 1. La mobilité militaire – projet mené par les Pays-Bas ;
    • 2. l’école de renseignement interarmées – projet mené par la Grèce ;
    • 3. le partage de bases – projet mené par la France ;
    • 4. l’eurodrone, partie prenante du SCAF – projet mené par l’Allemagne.

    Des arguments russes frappés au bon coin de l’ironie

    Les arguments russes sont frappants, non dénués d’une certaine ironie, voire d’un certain humour que certains pourraient juger déplacé en pleine recrudescence de l’épidémie de Covid-19. « Pour atteindre des territoires comme l’Afghanistan ou les autres continents [sous entendu la Chine], par avion comme par navire ou train, la Russie est un point incontournable » (mobilité militaire) « Nous avons une bonne expérience à vous proposer notamment sur Daech. Et pouvons vous proposer des stages dans des pays du pourtour méditerranée où la Russie a une vue particulièrement aiguisée » sous entendu Syrie et Libye. 3. « Notre base maritime en Crimée offrirait un point d’appui intéressant » (partage de bases). 4. « Notre industrie aéronautique a un savoir faire acquis qui pourrait être utile pour permettre de mener à terme ce projet dans les délais ». NB : le programme Altius développé par UZGA à Kazan vise à développer un drone de ce type (cf. Air & Cosmos).

    La participation aux exercices

    Loin de s’arrêter là, l’ambassadeur russe propose même de renforcer la coopération Russie-UE en organisant un « exercice commun , sur le modèle de Zapad, mais avec une dominante plus aérienne et maritime, de Lisbonne à Vladivostok, de l’Atlantique au Pacifique en 2024 ». Soit juste 80 ans après le débarquement anglo-américain. Il propose même un nom à cet exercice, en souvenir de cette célèbre escadrille de pilotes français engagés en Russie : « Normandie-Niemen 2024 »… Selon nos éléments, une autre lettre aurait été adressée au commissaire européen Thierry Breton, pour demander la participation des entreprises russes dans le prochain appel d’offres du Fonds européen de défense. À confirmer…

    (NGV)

    Cet article La Russie propose sa contribution à quatre projets de la PESCO dont le SCAF ! est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe géopolitique.

    Catégories: Défense

    Fin d’astreinte dans le Battlegroup pour la DSK allemande

    Bruxelles2 - mer, 31/03/2021 - 19:26

    (B2) La Division Schnelle Kräfte de l’armée allemande, unité formée de soldats allemands et néerlandais, a terminé mercredi (31.03) sa mission en stand-by pour le battlegroup, le groupement tactique de l’UE

    Le drapeau européen est baissé dans la caserne Herrenwald à Stadtallendorf. Au salut, le le général de division Hannemann (à droite) et son adjoint néerlandais, le général de brigade Timmermans (à gauche) (crédit : Bundeswehr/Frederik Ströhlein)

    Outre l’Allemagne et les Pays-Bas, sept autres pays (Irlande, Autriche, Tchéquie, Croatie, Lettonie, Finlande et Suède) ont participé à l’astreinte.

    Une prolongation nécessaire

    Le corps germano-allemand, sous le commandement du général de division Andreas Hannemann, était de permanence au titre du second semestre 2020. Mission qui a été prolongée jusqu’à fin mars 2021 faute de combattants. La faute à la pandémie de coronavirus. Aucun autre pays n’était en mesure de prendre le relais le 1er janvier. C’est normalement un battlegroup dirigé par l’Italie avec l’Autriche, la Croatie, la Hongrie, frappés de plein fouet par le Covid-19 qui devait assurer la relève.

    Une certification par défaut

    L’épidémie a aussi un peu bousculé les procédures habituelles. Il n’était « plus possible de certifier l’ensemble de la troupe lors de l’exercice European Challenge 2020 (EUCH 20) prévu à Wildflecken et Hammelburg » explique la Bundeswehr sur son site. C’est la certification précédemment effectuée « au niveau national qui été utilisée comme référence ». « La crise du Corona nous a soudainement donné un cadre complètement différent » reconnait le général Hannemann. Du début à la fin, le groupement tactique est resté cependant capable de se déployer pour une mission extérieure dans un délai de 5 à 10 jours après l’alerte, comme le veut le concept d’origine de cette force de réaction rapide. L’Allemagne devrait reprendre son rôle de nation-cadre dans la conduite d’un battlegroup (EUBG) pour l’année 2025, sous la responsabilité de l’Eurocorps.

    Un dispositif inusité

    Précisons que depuis le début, aucun groupement tactique n’a pu être déployé, soit faute de volonté politique, soit par manque de compétence technico-militaire du battlegroup de permanence sur la zone concernée.

    (NGV)

    Cet article Fin d’astreinte dans le Battlegroup pour la DSK allemande est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe géopolitique.

    Catégories: Défense

    Oumka-2021 : la Russie réaffirme sa posture de souveraineté en Arctique

    Une vidéo diffusée par le ministère russe de la Défense le 26 mars dernier montre trois sous-marins faire surface sur la banquise arctique dans le cadre de l'exercice militaire "Oumka-2021" débuté le 20 mars au large de l'archipel François-Joseph et qui...
    Catégories: Défense

    Oumka-2021 : la Russie réaffirme sa posture de souveraineté en Arctique

    Une vidéo diffusée par le ministère russe de la Défense le 26 mars dernier montre trois sous-marins faire surface sur la banquise arctique dans le cadre de l'exercice militaire "Oumka-2021" débuté le 20 mars au large de l'archipel François-Joseph et qui...
    Catégories: Défense

    Frappe de Bounti. Des civils étaient bien sur place affirme la MINUSMA. Paris critique le rapport (v2)

    Bruxelles2 - mar, 30/03/2021 - 15:55

    (B2) La frappe de l’armée française sur Bounti, au centre Mali, le 3 janvier, a tué 19 civils indique un rapport de la mission des Nations-Unies au Mali publié ce mardi (30 mars) 

    La présence de civils et d’hommes armés

    La Division des droits de l’Homme de la Minusma confirme plusieurs éléments. 1° « La tenue d’une célébration de mariage qui a rassemblé sur le lieu de la frappe une centaine de civils » . 2° Parmi eux, la présence de « cinq personnes armées, membres présumés de la Katiba Serma ». 3° Au moins 22 personnes, dont trois des membres présumés de la Katiba Serma présents, ont été tuées (19 directement, 3 lors de leur transfert). 4° Au moins huit autres civils ont été blessés lors de la frappe. 5° Les victimes sont tous des hommes âgés de 23 à 71 ans dont la majorité habitait le village de Bounti (ou Bounty selon les orthographes). Le rapport de l’ONU confirme donc notre analyse d’une confusion entre civils et rebelles armés (lire Frappe de Bounti : deux versions différentes qui convergent ? L’hypothèse d’une demi-bavure reste latente).

    Vigoureux démenti des Armées et critique du rapport

    Le ministère français des Armées affirmait avoir frappé uniquement des djihadistes, rassemblés à l’écart du village, et hors de toute présence de civils pour un mariage (lire : Frappe aérienne à Bounti. Aucun dégât collatéral affirment Maliens et Français). Il maintient sa version « avec constance et avec force » dans un communiqué publié aujourd’hui. « Les forces armées françaises ont effectué une frappe aérienne ciblant un groupe armé terroriste identifié comme tel. » Paris attaque même de façon vigoureuse la fiabilité du rapport et sa « méthodologie » qui appelle de « nombreuses réserves ». « Elle oppose des témoignages locaux non vérifiables et des hypothèses non étayées à une méthode de renseignement robuste des armées françaises, encadrée par les exigences du droit international humanitaire ». Et le ministère de nier que « ce rapport apporte une quelconque preuve contredisant les faits décrits par les forces armées françaises ».

    Des règles strictes de collecte d’information

    L’enquête de la MINUSMA a pourtant été effectuée avec toute la rigueur possible, affirme-t-on du côté de l’ONU. L’équipe a observé des « règles strictes de collecte d’information et de témoignages » afin de s’assurer non seulement du respect des « plus hauts standards » en la matière, mais également « de la crédibilité, la pertinence et fiabilité des éléments collectés ». L’équipe a organisé des « entretiens présentiels individuels avec au moins 115 personnes et avec au moins 200 personnes lors des réunions groupées, et réalisé plus d’une centaine d’entretiens téléphoniques ».

    Des préoccupations importantes, une demande d’enquête

    Pour la MINUSMA, cette frappe soulève des « préoccupations importantes » quant au respect des principes de la conduite des hostilités, notamment le « principe de précaution » et l’obligation de faire tout ce qui est « pratiquement possible pour vérifier que les cibles sont bien des objectifs militaires ».

    Une demande d’enquête indépendante, crédible et transparente

    Au terme de l’enquête, la MINUSMA fait trois recommandations aux autorités maliennes comme françaises : 1° Diligenter une « enquête indépendante, crédible et transparente » afin d’examiner les circonstances de la frappe et son impact sur la population civile de Bounti ; 2° Revoir les processus de préparation d’une frappe ainsi que des critères utilisés pour déterminer la nature militaire de l’objectif ; 3° Établir les différentes responsabilités et se préparer (le cas échant) à octroyer « une réparation appropriée » aux victimes et aux membres de leurs familles.

    Commentaire : si certains arguments du ministère des Armées peuvent être entendus, notamment sur le risque d’une propagande terroriste, cette sortie apparait pour le moins maladroite et totalement à rebours de la position habituelle de la diplomatie française. Ne pas répondre à des demandes classiques d’un rapport, comme l’enquête indépendante, est pour le moins brutal et déconcertant. Ce type d’échappatoire pourrait se retourner vite contre ses auteurs et coller longtemps aux basques du gouvernement français. Le Quai d’Orsay demande régulièrement ce type d’enquête en cas d’incident. Cela a été le cas récemment pour la Biélorussie, la Chine ou la Russie, avec en retour une fin de non-recevoir. En utilisant le même procédé que certains régimes autoritaires, la France se tire donc une balle dans le pied et risque de semer plus de confusion que d’apporter de la clarté.

    (Nicolas Gros-Verheyde)

    le communiqué de la MinusmaTélécharger Le Rapport de la MinusmaTélécharger

    Mis à jour à 17h45 et 18h avec d’autres éléments du rapport + la demande d’enquête indépendante + le commentaire

    Cet article Frappe de Bounti. Des civils étaient bien sur place affirme la MINUSMA. Paris critique le rapport (v2) est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe géopolitique.

    Catégories: Défense

    La Russie : une abonnée au canal de Suez

    Le blocage du canal de Suez occasionné par l'enlisement du navire de transport Ever Given aura été l'occasion d'une piqûre de rappel de la vulnérabilité des flux de marchandises face à des goulets d'étranglement. La paralysie du trafic maritime n'aura...
    Catégories: Défense

    La Russie : une abonnée au canal de Suez

    Le blocage du canal de Suez occasionné par l'enlisement du navire de transport Ever Given aura été l'occasion d'une piqûre de rappel de la vulnérabilité des flux de marchandises face à des goulets d'étranglement. La paralysie du trafic maritime n'aura...
    Catégories: Défense

    Nouveau commandant de force. Nouveau navire-amiral. Et mandat prolongé… l’opération Irini se poursuit

    Bruxelles2 - mar, 30/03/2021 - 14:58

    (B2) L’opération européenne de contrôle de l’embargo international (armes et pétrole) au large de la Libye a reçu un nouveau mandat de deux ans. Jusqu’au 31 mars 2023. L’Italie reprend le flambeau de la Grèce

    Le San Giorgio, nouveau navire amiral de l’opération Irini (crédit : MOD Italie)

    Un Italien commandant de la force navale

    C’est le capitaine de vaisseau italien Stefano Frumento (promu contre-amiral) qui prend la tête de la force navale de l’Union européenne (EUNAVFOR Med) à partir de jeudi (1er avril) au large de la Libye. Originaire de Savone, il s’était distingué notamment en commandant le Nave Grecale, au plus fort de la crise des migrants. En juillet 2014, il avait ainsi recueilli à bord près de 600 migrants, comme le rapportait alors le quotidien La Repubblica. Le Nave Grecale était une des premières frégates italiennes engagées dans les opérations de secours de migrants au large de la Libye dans le cadre de l’opération nationale Mare Nostrum, démarrée en octobre 2013. Plus récemment, il a commandé le GOI (Gruppo Operativo Incursori), le groupement des nageurs de combat de la marine italienne (son corps d’origine), avant de prendre en 2019 le commandement du porte-avions Giuseppe Garibaldi (C-551). NB : son passage dans l’opération européenne n’est donc pas anodin. Et il pourrait être un propulseur vers d’autres postes dans l’avenir.

    Changement de pavillon pour le navire-amiral

    Le contre-amiral Frumento remplace son homologue grec Theodoros Mikropoulos qui assurait le commandement depuis le 19 octobre 2020. Il opérera à bord de l’ITS San Giorgio (L-9892) qui sera le nouveau navire amiral. L’équipage du navire de débarquement porte-hélicoptères est un bon connaisseur de la zone et des opérations européennes. Le San GIorgio était le navire amiral de l’opération Irini durant l’été 2020 (lire : Le navire-amiral italien de l’opération Irini, le San Giorgio, arrive en renfort et Changement de navire amiral à EUNAVFOR Med Irini). Il a aussi officié dans l’opération précédente, Sophia, notamment pour assurer la formation des garde-côtes libyens (lire : Les premiers garde-côtes libyens diplômés ! Le San Giorgio quitte le bord).

    Prolongation de deux ans

    L’opération Irini vient d’être prolongée pour une durée de deux ans, avec un mandat quasi-inchangé. Seule modification importante : des précisions sur les conditions de déroutement des navires et du sort des matériels militaires saisis (destruction ou transfert dans un autre pays). (Lire : L’opération EUNAVFOR Med Irini prolongée de deux ans. Des précisions sur le déroutement des navires). Le commandement de l’opération reste aux mains d’un Italien, le contre-amiral Fabio Agostini, qui exerce ses fonctions depuis le QG de Rome.

    (Nicolas Gros-Verheyde)

    Cet article Nouveau commandant de force. Nouveau navire-amiral. Et mandat prolongé… l’opération Irini se poursuit est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe géopolitique.

    Catégories: Défense

    "Evènement aérien" pour une Gazelle en RCI

    Le mamouth (Blog) - mar, 30/03/2021 - 14:49

    Une Gazelle de l'armée de terre a connu un "évènement aérien" en Côte d'Ivoire, vendredi, en fin de

    Plus d'infos »
    Catégories: Défense

    PA-NG : Naval Group et les Chantiers de l’Atlantique créent une société commune

    MeretMarine.com - mar, 30/03/2021 - 00:32

    Alors que le porte-avions de nouvelle génération (PA-NG) s’annonce comme un programme particulièrement ambitieux et complexe, afin de simplifier son montage industriel, Naval Group et les Chantiers de l’Atlantique ont décidé de créer une société commune, détenue à 65% par le premier et 35% par le second.

    Catégories: Défense

    Irish Ferries positionne un navire sur le détroit

    MeretMarine.com - mar, 30/03/2021 - 00:32

    Un nouvel opérateur sur la ligne entre Calais et Douvres. La compagnie maritime Irish Ferries, notamment présente au départ de Cherbourg vers l'Irlande, rejoint DFDS et P&O sur la ligne entre Calais et Douvres. Elle va y aligner un navire, l'Isle of Inishmore, à partir du mois de juin et promet ensuite des renforcements de capacités.

    Catégories: Défense

    Le canal de Suez rouvre après le sauvetage de l'Ever Given

    MeretMarine.com - mar, 30/03/2021 - 00:32

    La journée d'hier a été riche en émotions pour l'équipe de sauvetage à pied d'oeuvre autour du porte-conteneurs Ever Given, qui s'est échoué le 24 mars, et pour l'autorité du canal de Suez. Après que les dragues et les pelleteuses aient travaillé tout le week-end à dégager 30.000 mètres cubes de sable pour creuser une souille autour de l'avant du navire, encastré dans la rive du canal, treize remorqueurs (onze portuaires et deux océaniques très puissants)  se sont rassemblés autour du porte-conteneurs.

    Catégories: Défense

    Pages