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Défense

Relèves : la France veut que le temps d’embarquement soit plus encadré

MeretMarine.com - ven, 25/09/2020 - 12:45

La France veut que les durées d’embarquement soient mieux encadrées, alors qu’entre 300.000 et 400.000 marins ne peuvent être relevés, bien qu’ayant dépassé la durée de leurs contrats. Intervenante d’un séminaire en ligne pour la Journée mondiale de la mer initié par plusieurs organisations des Nations Unies, la ministre de la Mer, Annick Girardin, a annoncé qu’elle entendait déposer auprès de l’OIT (Organisation internationale du travail) un amendement à la Convention du travail maritime.

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Le salon nautique de Paris annulé

MeretMarine.com - ven, 25/09/2020 - 12:45

Le Nautic de Paris n’aura pas lieu cette année. Les organisateurs ont décidé d’annuler l’édition 2020.

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L'Alan Kurdi ne débarquera finalement pas ses rescapés à Marseille

MeretMarine.com - ven, 25/09/2020 - 12:45

Les élus marseillais s'étaient dit prêts, mercredi, à accueillir les 125 personnes sauvées samedi dernier par le navire Alan Kurdi de l'ONG allemande Sea-Eye au large de la Libye. Au grand dam du ministère de l'Intérieur qui a lui demandé à l'Italie de prendre en charge ces rescapés. C'est ce qui est finalement arrivé puisque l'Italie a autorisé, notamment en raison du mauvais temps, l'Alan Kurdi à débarquer ses passagers dans le port sarde d'Arbatax. Il avait été précédemment refoulé par Malte, qui a refusé de coordonner le sauvetage et l'Italie qui l'a renvoyé vers l'Allemagne. 

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Fincantieri met à l’eau le premier patrouilleur lance-missiles qatari

MeretMarine.com - ven, 25/09/2020 - 12:45

Mis sur cale en juin 2019 au chantier Fincantieri de Muggiano, dans la baie de la Spezia, le premier des deux patrouilleurs lance-missiles commandés au constructeur italien par le Qatar a été mis à l’eau cette semaine. Nommé Musherib, le bâtiment est désormais en achèvement à flot en vue d’une livraison en 2021.

 

(© GIORGIO ARRA)

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Eté 47 : un livre sur le Brest d'après-guerre

MeretMarine.com - ven, 25/09/2020 - 12:45

 « Été 47 », le premier roman écrit par le Brestois Guy Berrou, ingénieur dans le domaine maritime, est une fiction historique qui plonge le lecteur dans le Brest de l’après-guerre, avec la reprise de l’activité dans un port et une ville rasés par les bombardements. En parallèle, il raconte l’histoire de Simon et Yuna, un docker fraîchement débarqué dans la cité du Ponant et une étudiante.

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Le pavillon maritime suisse menacé de disparaître

MeretMarine.com - ven, 25/09/2020 - 12:45

Le pavillon suisse pourrait disparaître des mers du monde. Le gouvernement a décidé de se tourner vers d’autres pavillons en publiant le 11 septembre une ordonnance sur le cautionnement de prêts pour ces navires. Un article d'Hervé Deiss de Ports et Corridors

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Des équipes françaises planchent sur la dérive des plastiques en Indonésie

MeretMarine.com - ven, 25/09/2020 - 12:45

L’Indonésie a fait appel à des équipes françaises pour étudier les mouvements des déchets plastiques, alors que le pays veut réduire cette pollution de 75% à l’horizon 2025.

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Un chaland électrique pour l'ostréiculture

MeretMarine.com - ven, 25/09/2020 - 12:45

Ostréiculteur breton, Ivan Selo a investi dans un bateau électrique pour faire découvrir son activité aux touristes, dès 2011. Aujourd’hui, il réfléchit à sauter le pas pour sa barge de travail. Une idée novatrice pour toute la profession.

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Gowind : la construction des six corvettes malaisiennes suspendue

MeretMarine.com - ven, 25/09/2020 - 12:45

Le programme des six corvettes du type Gowind destinées à la marine malaisienne est en pleine tourmente. Au point que le gouvernement malaisien a décidé de suspendre la construction des bâtiments le temps de trouver une solution pour sauver le programme, victime d'un grave dérapage industriel de la part de ses chantiers locaux. 

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L'exercice de certification "Dynamic Mariner" verra la rentrée du Charles-de-Gaulle

Lignes de défense - ven, 25/09/2020 - 12:33

De ce 25 septembre au 9 octobre, 5 000 militaires de 7 nations de l’OTAN (France, Belgique, Espagne, États-Unis, Grèce, Italie, Pays-Bas), avec 31 bâtiments de surface et un sous-marin, des troupes embarquées et près d’une quarantaine d’aéronefs participeront à l’exercice majeur de l’OTAN DYNAMIC MARINER.

Cet exercice s’inscrit dans le cycle de préparation de la NATO Response Force (NRF), force multinationale interarmées de l’OTAN, et a pour but de certifier la capacité de la France à exercer le commandement de sa composante maritime (maritime component command, MCC) en vue de sa prise d’alerte le 1er janvier 2021.

Ce commandement avait été exercé pour la dernière fois par la France en 2018, après l’exercice de certification BRILLANT MARINER 2017 en Méditerranée.

Le scénario de l’exercice DYNAMIC MARINER 20, développé en amont à partir d’une situation de crise, inclura des opérations aéromaritimes dans tous les domaines de lutte et des unités évoluant dans un environnement multimenaces, allant des menaces asymétriques à des menaces de haut de spectre.

Dans le cadre de cet exercice, les chasseurs de mines espagnol ESPS Segura et ESPS Duero ont accosté à Toulon le mercredi 23 septembre. Côté français, le Charles-de-Gaulle fera sa rentrée et participera à cette manoeuvre en Méditerranée.

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L’anglais à 100%. C’est non. L’AJE-France envoie une lettre à Von der Leyen

Bruxelles2 - ven, 25/09/2020 - 12:20

(B2) L’exécutif européen a choisi de ne communiquer qu’en anglais lors de la présentation (majeure) du pacte sur la migration et l’asile. Ce n’est pas un cas isolé. La section française de l’association des journalistes européens a officiellement protesté dans une lettre

English only – la version française est barrée sur le site de la Commission (capture d’écran effectuée sur le site de la Commission européenne le 23) septembre à 14h

Depuis l’arrivée de l’Allemande Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, le monolinguisme est de mise. Sous la Commission précédente, dirigée par le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, un certain équilibre s’était fait. Aujourd’hui, le balancier est reparti en arrière. La très grande majorité des documents soumis à la Commission européenne ne le sont qu’en anglais. Ce que reflète la communication de l’exécutif européen, en contravention avec toutes les règles et usages européens qui veulent qu’au minimum trois langues de travail (français, anglais, allemand) soient utilisées.

 

Paris – Bruxelles, le 23 septembre 2020

Madame Ursula von der Leyen

présidente de la Commission européenne

Copie : Charles Michel

président du Conseil européen

Clément Beaune

Secrétaire d’État chargé des Affaires européennes

Madame la présidente,

Nous tenons à vous adresser nos plus vives remarques concernant la présentation ce mercredi du pacte pour les migrations et l’asile. Les documents (communiqué, mémo, communication, propositions législatives) n’ont été présentés à la presse – et au public – que dans une seule langue (en anglais). Aucune version dans une autre langue de travail (français ou allemand) n’était disponible, plus de deux heures après la communication officielle. En fin de journée, seul le communiqué de presse de deux pages était disponible en français. Ce qui est hors de proportion avec les contraintes de rapidité du métier de journaliste.

Cela nous semble d’autant plus inacceptable qu’il ne s’agit pas d’un cas isolé, mais d’une pratique répétée, quasi systématique désormais, en particulier depuis votre arrivée à la tête de la Commission européenne. Nous le regrettons. Faut-il rappeler que l’usage de plusieurs langues est non seulement une obligation juridique des Traités, mais a aussi une portée politique et pratique précieuse.

Tout d’abord, le traité de l’UE a fixé comme règle une communication officielle dans toutes les langues parlées en Europe. Et la pratique a consacré l’usage simultané et égalitaire de trois langues de travail. Ces traductions ne sont pas une faculté pour les institutions européennes, mais une obligation. Obligation qui, si elle venait à ne pas être respectée, se traduirait par l’annulation des décisions prises. La jurisprudence de la Cour en matière de recrutement en témoigne.

Ensuite, les institutions européennes ne peuvent valablement continuer à vouloir lutter contre la désinformation si elles s’obstinent, de façon persistante, à ne communiquer que dans une seule langue. Le premier rôle d’un politique c’est de donner une meilleure information au public. Et comment le faire sans passer par le filtre linguistique ? Faut-il rappeler que des pays comme la Russie, la Chine ou les États-Unis mettent régulièrement la plupart de leurs décisions à disposition dans d’autres langues que leur langue officielle, notamment en français, en espagnol ou en allemand. Se priver de cet outil revient, de fait, pour l’UE à donner une prime à la désinformation.

Au passage, précisons en privilégiant une seule langue, vous donnez un avantage compétitif notable à la presse anglophone qui n’a pas besoin de traduire et peut reprendre des extraits d’un simple couper-coller. La presse francophone, et les autres, sont tenus de traduire, voire d’interpréter tous les propos ainsi que les termes techniques. Il y a là une nette distorsion de concurrence, contraire aux traités européens.

Enfin, comment vouloir « rebâtir la confiance » avec les citoyens, objectif fixé par vous-même, sans s’exprimer (a minima) dans les trois langues de travail. Ce qui permet à chacun d’avoir une langue de proximité.

En souhaitant que des inflexions décisives soient données rapidement pour retrouver un minimum d’équilibre linguistiques, nous vous prions, madame la Présidente, d’accepter l’expression de nos plus sincères salutations. Nous restons bien entendu à votre disposition pour évoquer cette question de façon plus détaillée.

Pour le Bureau de l’AJE France

(Nicolas Gros-Verheyde)

Pour télécharger la lettre

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Réparation industrielle privée: Arquus recherche des mécaniciens pour Saint-Nazaire

Lignes de défense - ven, 25/09/2020 - 09:40

 

Arquus va recruter pour son site de Saint-Nazaire et ses effectifs passeront de 280 à 320 salariés comme l'explique ce sujet de l'agence API-Ouest-France.

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Une préparation militaire Leadership lancée en Région Terre Sud-Est

Lignes de défense - ven, 25/09/2020 - 08:59

L'armée de Terre diversifie son offre en matière de préparations militaires.

En Région Terre Sud-Ouest, des préparations militaires Leadership sont désormais proposées aux étudiants des universités et grandes écoles. L'impulsion vient du Groupement recrutement et selection (GRS) Sud Ouest, installé à Bordeaux.

Le commandant Christine explique: "L'idée initiale était de satisfaire une demande venant des écoles et de proposer des partenariats permettant une acculturation des étudiants." De tels partenariats existent déjà à Saint-Maixent (ENSOA) ou à Coëtquidan (Saint-Cyr), écoles qui accueillent des élèves de grandes écoles pour des stages de découverte du milieu militaire.

"L'idée, c'était de plonger les étudiants au coeur de régiments", poursuit le commandant Christine. Trois régiments se sont portés volontaires et vont accueillir chacun 30 étudiants pendant une semaine, pour les plonger dans le milieu militaire et pour leur permettre d'évaluer leur capacité à diriger/commander. 

Du 26 au 30 octobre, les 1er RIMa (Angoulême) et 48e RT (Agen) dispenseront leur toute première PM Leadership. Du 15 au 19 février 2021, ce sera le tour du 31e RG de Castel-Sarrazin.

C'est dans ce cadre qu'une convention a été signée le 22 septembre avec 6 écoles:

Chaque PM Leadership accueillera 30 élèves "mais le nombre de candidats est beaucoup plus élevé". Ce qui témoigne de l'intérêt pour ce type d'immersion et pour cette expérience du leadership.

 

 

 

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"National Security Leaders for Joe Biden": 489 experts en sécurité nationale taclent Trump

Lignes de défense - jeu, 24/09/2020 - 16:38

489 experts en sécurité nationale - anciens officiers de haut rang (24 généraux 4 étoiles par exemple), ambassadeurs ou responsables de la Maison blanche - ont signé une lettre parue ce jeudi dans laquelle il est écrit que Donald Trump "n'est pas à même d'assumer les responsabilités énormes de sa fonction".

Parmi eux figure Paul Selva, chef adjoint de l'état-major interarmes jusqu'en juillet 2019. Le directeur exécutif de cet organisme est le contre-amiral Michael E. Smith, actuel président de l'American College of National Security Leaders.

"En raison de son attitude méprisante et de ses manquements, nos alliés ne nous font plus confiance ou ne nous respectent plus, et nos ennemis ne nous craignent plus", explique le texte, baptisé "National Security Leaders for Joe Biden".

Un site dédié a été ouvert (à consulter ici); il s'ouvre sur une "lettre à l'Amérique" datée du 24 septembre.

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La Belgique réinvestit ses casernes pour doper le recrutement

Bruxelles2 - jeu, 24/09/2020 - 12:01

(B2) Le temps de fermer des casernes est-il révolu ? Au plat pays du moins, on pense qu’avoir des casernes non loin du lieu d’habitation des soldats est bon pour le moral… et donc pour le recrutement

La caserne de Tournai (crédit : Wikipedia Jpcuvelier)

Aux prises « depuis des années avec un problème de recrutement », en particulier « dans les trois provinces les plus à l’ouest de la Belgique », comme elle le reconnait elle-même, la défense belge a décidé de prendre le taureau par les cornes et de réinvestir ses casernes.

Une des raisons identifiées de cette défaillance est en effet « l’insuffisance de casernes ». « L’attractivité » pour les personnes résidant dans ces provinces est « faible », car cela implique de longues distances de déplacement, mesure-t-on du côté du ministère de la Défense.

Trois provinces concernées

Le ministre Philippe Goffin (qui a en charge les deux départements de la Défense et des Affaires étrangères) a donc formellement approuvé, mercredi (23 septembre) après-midi, l’utilisation et/ou le réaménagement de casernes à Tournai (Hainaut), Lombardsijde – Middelkerke (Flandre occidentale près de la frontière française) et Gavere (Flandre orientale). Des soldats venus d’autres endroits devraient prendre leurs quartiers, dès l’année prochaine, dans les casernes réaménagées. Des repositionnements effectués de « façon volontaire » jure-t-on au cabinet.

Des compagnies de combat détachées en 2021

Concrètement, selon mon collègue de Belga, Gérard Gaudin (toujours bien informé), cela signifie qu’une compagnie (une centaine d’hommes environ à chaque fois) de trois bataillons de combat – le 1er/3e Lanciers de Marche-en-Famenne, les Carabiniers prince Léopold-Grenadiers (1C/1Gr) de Bourg-Léopold (Limbourg) et le 3e bataillon parachutiste de Tielen, en province d’Anvers – prendra ses quartiers respectivement à Tournai, Lombardsijde et Gavere-Semmerzake.

(NGV)

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Le "Forces spéciales" de Jean-Marc Tanguy est à mettre dans toutes les mains

Lignes de défense - jeu, 24/09/2020 - 11:57

Jean-Marc Tanguy Tanguy n'est pas Breton pour rien. Il y a chez mon excellent confrère de la constance (certains diront même qu'il est plus que têtu!); en témoigne la liste des ouvrages qu'il a consacrés aux forces spéciales françaises: Forces spéciales (en 2011 chez Nimrod, sur le film éponyme), Les commandos parachutistes de l'armée de l'Air (2016, chez Pierre de Taillac), La Task Force Sabre (2018, chez Histoire & Collections)... Sans compter les livres traitant des unités de la police nationale ou de la gendarmerie.

JMT persiste et signe un nouvel ouvrage: Forces spéciales (paru chez Gründ, 256 pages, 29,95€). Le livre est sous-titré: "Leur histoire, les opérations connues, les unités, les matériels, les métiers.

Très classiquement, il est divisé en 4 parties, la première traitant du COC, les autres des FS des trois armées.

Ce qui est moins classique, c'est que chaque partie se clôt sur des "grands témoins" (pas nécessairement des officiers supérieurs, même si ceux de la première partie sont plutôt des "étoilés") dont les mots révèlent les grandeurs et les servitudes de ce monde si particulier des FS.

Le contenu de haute qualité est renforcé par une iconographie exceptionnelle, tant par sa variété que par la qualité des photos imprimées. Pas d'hésitation donc: ce Forces spéciales est à mettre dans toutes les bibliothèques.

 

 

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Le général et la Boîte (de pandore)

Le mamouth (Blog) - jeu, 24/09/2020 - 11:06

Il ne s'en cachait pas quand il était d'active, il récidive donc dans son premier livre, qui sera bientôt

Plus d'infos »
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Au chevet de la politique d’approvisionnement du ministère des Armées en petits équipements

Lignes de défense - jeu, 24/09/2020 - 09:45

J'ai mis en ligne, mercredi, un post sur un appel d'offres du ministère des Armées portant sur l'acquisition de vestes thermique polyvalentes (lire ici). Ce type de matériel entre dans la catégorie des "petits équipements". 

"Que sont les petits équipements ?", se sont interrogés deux députés. Et de répondre: "L’expression même invite à les définir par la négative : dans les arsenaux de nos armées, les « petits » équipements seraient « ce qui reste » quand on a passé en revue tout ce qui est plus emblématique, plus coûteux, plus spectaculaire par son ampleur, sa vitesse ou sa complexité technique".

La phrase figure dans l'introduction du compte-rendu d'une mission d’information sur la politique d’approvisionnement du ministère des Armées en petits équipements. Ce rapport a été présenté le 16 septembre par les députés André Chassaigne et Jean-Pierre Cubertafon. 

"Peut-être parce qu’ils sont ainsi moins visibles, parfois plus triviaux, souvent plus simples, les petits équipements ont trop longtemps pu servir de variable d’ajustement dans les arbitrages budgétaires ‒ excessivement ‒ difficiles des dernières décennies", écrivent les rapporteurs avant de reconnaître: "En revendiquant un effort d’investissement à hauteur d’homme, la loi de programmation militaire pour les années 2019 à 2025 vise à rompre avec cette dangereuse tendance".

Le rapport confirme ce qui est connu. A savoir que ces "petits équipements" sont essentiels, tant sur le plan individuel que collectif. Que leur absence ou leur piètre qualité a un impact important sur le moral et l’efficacité opérationnelle des armées. D'où l’effort "à hauteur d’homme" lancé par Florence Parly et concrétisé par la LPM.

Le rapport est malgré tout éclairant. Il précise où en est la crise de l'habillement, ce qu'il advient du projet de recréation d’une filière française de production de munitions de petit calibre etc. C'est donc à lire ou à écouter.

Le texte est disponible ici.

La vidéo est à voir ici.

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Les personnels de retour de Wuhan n’ont pas été testés, avoue Florence Parly

Bruxelles2 - jeu, 24/09/2020 - 04:28

(B2) Passée au grill de la commission d’enquête sur les conséquences du Covid-19, la ministre française des Armées a reconnu une petite inexactitude de taille

Florence Parly reconnait une inexactitude (flux : Sénat, sélection B2)

La ministre était interrogée mardi (22 septembre) dans le cadre des auditions de la commission d’enquête du sénat sur le Covid-19. Elle ne semblait pas très à l’aise, encore moins quand est venu le tour du sénateur de l’Oise

La base aérienne de Creil sur la sellette

La ministre a été mise à rude épreuve quand est venu le tour d’Olivier Paccaud, sénateur (apparenté LR) de l’Oise. « Maintenez-vous que ces personnels ont été testés et confinés. N’y-a-t-il pas eu négligence dans la façon dont ces militaires ont été traités à leur retour de Wuhan » s’est interrogé ce professeur d’histoire-géographie de formation, gaulliste de cœur, qui a été durant plusieurs années le directeur de cabinet (et le suppléant) d’Olivier Dassault. Selon lui, le confinement était relativement lâche. « Des militaires sont restés chez eux, en permission. On ne contrôlait pas les allées et venus, ni de leurs familles. Certains personnels logeaient sur la base, s’y déplaçaient et allaient au mess » assure-t-il citant l’ancien commandant de la base aérienne 110 de Creil auditionné peu avant (1). De plus, des matelots du BCR Somme, passés par la base de Creil, sont intervenus au lycée de Crépy-en-Valois, où ont été détectés un des premiers cas mortels en France (2).

Des équipages pas testés

« Ayant juré de dire toute la vérité, je me dois de vous dire que j’ai dit quelque chose d’inexact le 4 mars à France 2 » a reconnu Florence Parly. Elle avait dit alors que les 18 personnels de l’Esterel qui ont assuré le rapatriement « ont été testés. Ils n’étaient pas porteurs du virus. ».

Un raccourci…

Aujourd’hui, elle le reconnait : « C’était un raccourci. Ce qui s’est passé, c’est que les équipages qui rentraient de Wuhan (Chine) ont été soumis à un protocole sanitaire extrêmement strict, mais qui, en effet, ne comprenait pas à l’époque, de tests. […] N’étant pas médecin, je vous prie d’excuser le caractère un peu raccourci de ma formule ».

Le dogme : ne tester que les symptomatiques

Ce protocole sanitaire était « sévère », « avec surveillance biquotidienne, par les médecins du SSA (et prise de température), durant 14 jours ». «  Et au terme de ces 14 jours, aucun n’a présenté de symptôme ». « Le dogme à ce moment-là n’était pas de tester tout le monde, mais de tester les patients symptomatiques » précise la générale Maryline Gygax, directrice générale du service de santé des armées.

Toutes les précautions prises lors du rapatriement

Au passage, la ministre dément toute défaillance envers les 18 personnels de l’Esterel, venant de la BA de Creil, qui ont assuré le 31 janvier 2020, le rapatriement des ressortissants français (lire : Coronavirus : le rapatriement des Européens s’organise). Cette hypothèse est « très peu probable » pour quatre raisons.

« (Premièrement) Les personnels partis de France ne sont pas descendus de l’appareil à Wuhan, et n’y sont restés que le temps d’embarquer les ressortissants. (Deuxièmement) ils portaient des équipements individuels (gants, masques, surblouses). (Troisièmement), ils respectaient les distances de sécurité avec les passagers. Aucun incident n’a nécessité de contact direct ou d’intervention auprès d’un des passagers. »

Enfin, « Avant le vol, la présence de fièvre ou de symptôme a été vérifiée auprès des rapatriés. Après le vol, les rapatriés ont été testés vis-à-vis du SARS Cov-2, et tous étaient négatifs. Aucun n’a présenté de symptôme. »

Pas de patient zéro à la base de Creil

La ministre a voulu aussi tordre le coup à une « rumeur » qui court dans l’Oise. Le patient zéro ne se trouvait « probablement pas » à la base de Creil (3). Tout simplement « car des cas sont survenus au lycée de Crépy-en-Valois avant de survenir à la base ». Pour la ministre, qui cite le rapport épidémiologique conjoint de Santé publique France et du Service de santé des armées, le premier cas détecté en France remonte bien avant : « Le 14 janvier 2020, soit bien avant le vol de rapatriement de Wuhan, ou bien le 1er février 2020, soit le lendemain du vol ». Un premier cas intervenu « chez une personne sans contact avec la base aérienne. Ce qui n’est pas en faveur d’une transmission par les personnels revenus de Wuhan ».

Quant aux matelots, intervenus au lycée de Crépy-en-Valois sur trois journées les 3-4-5 février, « aucun n’a eu de symptôme ». Conclusion de la ministre : « Non, définitivement non, la base de Creil n’est pas à l’origine du déclenchement d’un cluster dans l’Oise. »

Commentaires : de grosses imprécisions et le doute demeure

La franchise de Florence Parly est à remarquer. Et cela doit lui être porté à son crédit. Pourtant il reste encore trop d’imprécisions et d’incertitudes pour que ses propos soient tout à fait crédibles. Les antécédents ne plaident pas en faveur de la ministre dont la communication tout au long de la crise du coronavirus ont largement balbutié, notamment sur le porte-avions Charles-de-Gaulle (4).

Premièrement, la reconnaissance des faits n’est pas vraiment spontanée. Ce sont les propos de l’ancien commandant de la base de l’Oise (cf. note 1) qui ont révélé l’information. Et  les excuses de la ministre — « je ne suis pas médecin » — pour ce qui est tout de même une ‘fausse information donnée en public’ sont assez légères. Chacun sait ce que veut dire le mot ‘test’. Et ce dès le début de la crise du coronavirus.

Ensuite, on note une grosse contradiction : le fameux « dogme » avancé par la directrice générale du service de santé des armées, n’était déjà pas respecté à l’époque, puisque les civils ont été testés (en absence de symptômes) et pas les militaires. Il y a donc bel et bien eu une négligence quelque part.

Enfin, on reste sur sa faim, en avançant certains éléments visant à dédouaner totalement la base de Creil du départ de l’infection, la ministre reste très évasive sur les différents faits qui semblent contradictoires avec les éléments publics à disposition (cf. note 2). Au final, cette intervention ne permet pas de dire avec « certitude » que l’hypothèse que la base aérienne de Creil ait été à l’origine d’une des premières contaminations au coronavirus en France puisse être écartée définitivement.

(Nicolas Gros-Verheyde)

  1. Le 9 septembre, devant la même commission d’enquête, l’ancien commandant de la BA110 de Creil, le colonel Bruno Cunat avait reconnu que les personnels navigants  effectivement, « sont repartis chez eux. Ils n’ont pas été testés ». Les militaires à bord de l’Esterel qui logent sur la base « ont été mis en chambre individuelle et s’ils devaient prendre leurs repas, ils les prenaient (…) dans une salle dédiée mais ils ne les prenaient pas au mess. Je ne peux pas vous le garantir mais c’était la consigne qui a été donnée » a-t-il reconnu selon Public Sénat.
  2. Selon les éléments publics et le témoignage de son médecin (cf. LCI), le premier décès français touche un professeur de 60 ans du collège Jean-de-la-Fontaine de Crépy-en-Valois. Le 12 février, il a consulté son médecin pour syndrome grippal et a été mis en arrêt de travail. Son état s’est aggravé ensuite. Il a de nouveau consulté le 19 pour une altération, a été hospitalisé en urgence le 20 à l’hôpital Laennec de Creil et transféré le 25 vers l’hôpital de La Salpétrière à Paris et décédé dans la nuit. Le 27 février, l’ARS Hauts-de-France fixe dans un communiqué, la période contagieuse aux 10 et 11 février.
  3. Une évolution par rapport à début mars. Sur France 2, la ministre semblait plus catégorique, employant même le mot « absolument pas ».
  4. lire : Retour au port pour le porte-avions Charles-de-Gaulle, contaminé par la pandémie et Le groupe aéronaval français atteint au cœur. La situation minorée par les armées). Sur le Charles-de-Gaulle, la ministre a reconnu que ce type de navire de « conception ancienne […] ne sont pas conçus pour aisément confiner le risque épidémique, puisqu’il y a « jusqu’à 40 personnes dans le même dortoir ».

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Le nouveau porte-avions britannique embarque enfin une vraie flottille de F-35B

MeretMarine.com - jeu, 24/09/2020 - 00:10

Cela fait plus de trois ans que la Royal Navy attend ce moment. Pour la première fois depuis sa livraison à l’été 2017, le nouveau porte-avions britannique embarque enfin une flottille significative d’avions de combat F-35B. Il y en a en tout 14 à bord actuellement, non seulement des appareils britanniques du 617 Squadron de la Royal Air Force, mais aussi des américains du VMFA-211 de l’US Marine Corps. Faute d’un nombre suffisant de F-35B livrés à ce stade au Royaume-Uni, le HMS Queen Elizabeth débute en effet sa carrière avec un groupe aérien binational.

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