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Défense

Le dernier Falcon 50M SURMAR doté d’une capacité de sauvetage en mer a été livré à la DGA

Zone militaire - ven, 02/10/2020 - 15:52

En 2014, la Marine nationale a commencé à revevoir quatre Falcon 50 jusqu’alors utilisés par l’escadron de transport 00.060 [ex-escadron de transport, d’entraînement et de calibration 65, ndlr] pour le transport des autorités gouvernementales. Mais avant de rejoindre l’aéronautique navale [et la Flottille 24F], ces appareils avaient été modifiés en version « SURMAR » [surveillance maritime] par...

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Les prochains entretiens de la défense européenne. C’est le 4 novembre

Bruxelles2 - ven, 02/10/2020 - 15:32

(B2) Quelle ambition pour la défense européenne après la crise du Covid-19 ? c’est la thématique de la troisième édition des Entretiens, jeudi 4 novembre

Moment clé pour la défense européenne car ils sont à la fois un lieu d’échange et d’apprentissage, les entretiens seront ces entretiens auraient dû se dérouler au printemps. La crise du Coronavirus en a décidé autrement. Le présentiel n’étant pas possible, ils se dérouleront en vidéo-conférence. Ce n’est pas l’idéal. Mais les circonstances l’imposent. Le programme ramassé sur une après-midi n’en est pas moins intéressant. Jugez-en !

Au programme

Thierry Breton, le commissaire européen au Marché intérieur (et ayant en charge l’Espace et la Défense), ouvre le ban à 14h pétantes normalement !

Le premier panel est consacré à « Quelle géopolitique pour l’Union européenne » avec des chercheurs Pascal Boniface (IRIS), Ulrike Franke (ECFR), Nathalie Tocci (IAI et conseillère spéciale de J. Borrell), Alexandra de Hoop Scheffer (German Marshall Fund).

Nous aurons ensuite un bon intermède avec Jolyon Howorth, de la Harvard Kennedy School, qui assure le rôle-clé de ‘grand témoin.

Le second panel « L’Union, ultime espoir pour la défense européenne ? » réunira des experts ‘défense’ Sven Biscop (Egmont) et Jean-Paul Palomeros (ancien chef d’état-major de l’armée de l’air française et chef de l’ACT, le commandement pour la transformation de l’OTAN), ainsi que Ana Gomes (ex eurodéputée portugaise) et Urmas Paet (eurodéputé estonien et ancien ministre de la Défense).

La présidente de la sous-commission défense du Parlement européen, et ancienne ministre des Affaires européennes, Nathalie Loiseau (LREM/Renew) fermera la marche pour dresser les pistes d’avenir.

Traduction assurée en français, anglais, allemand

Inscrivez-vous !

Pour voir tous les détails, télécharger le programme, c’est ici en FR ou en ENG

(NGV)

(Mis à jour) avec la bonne version du programme

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Des combattants djihadistes syriens déployés par la Turquie au Haut Karabagh, dénonce E. Macron

Bruxelles2 - ven, 02/10/2020 - 02:58

(B2) Dans la fin de sa conférence de presse au Conseil européen, qui vient de se terminer (à 1h du matin), Emmanuel Macron a tiré à boulets rouges sur son homologue turc, accusé d’attiser le feu dans le conflit au Haut Karabagh. Une accusation qui n’est pas faite au hasard mais sur la foi d’informations validées par le renseignement français

E. Macron au Conseil européen (flux : EUCO – sélection B2)

Une trajectoire Alep – Gaziantep – Bakou

« 300 combattants ont quitté la Syrie pour rejoindre Bakou [en Azerbaïdjan] en passant par Gaziantep [en Turquie] », affirme le président français. « Une information établie à partir de nos propres renseignements. » « Ces combattants sont connus, tracés, identifiés. Ils viennent de groupes djihadistes qui opèrent dans la région d’Alep [en Syrie]. […] Et d’autres contingents se préparent, à peu près de la même taille. »

Des informations partagées avec la Russie

« Nous avons partagé cette information avec les Russes. Et la partie russe fait la même analyse que nous. C’est très dangereux pour la sécurité de la région et de la Russie de se retrouver avec des combattants terroristes ». Il est important d’avoir une « discussion exigeante » avec la Turquie pour « régler ce problème le plus vite possible. Car il s’ajoute au sujet du Haut Karabagh ».

Les alliés de l’OTAN doivent ouvrir les yeux

Pour l’hôte de l’Élysée, « la ligne rouge est franchie » par Ankara. C’est « inacceptable ». Il faut « avoir absolument un dialogue de vérité avec la Turquie ». « J’invite l’ensemble des partenaires de l’OTAN à regarder en face ce qu’est un comportement d’un membre de l’OTAN ». En tant que coprésident du groupe de Minsk, le président français entend appeler le président turc R.T. Erdogan dans « les tous prochains jours » pour demander « des explications » sur ces faits.

(Nicolas Gros-Verheyde, au Conseil européen via Zoom !)

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Au chevet de Beyrouth, que peut la France pour le Liban ?



Article publié dans The Conversation

Emmanuel Macron se rend de nouveau à Beyrouth ce lundi 31 août. Sa première visite pour témoigner de l’amitié de la France au pays du cèdre datait du jeudi 6 août, juste après l'explosion sur le port de Beyrouth, un drame de plus dans « ce pays bien-aimé », pour reprendre les mots du journaliste Jean‑Dominique Merchet.

Un drame qui fait la « une » des médias français et qui émeut, comme tous les drames traversés par le Liban. Pourquoi le Liban nous touche-t-il à ce point ?

Les liens historiques de la France avec ce pays sont connus : « Le Liban c’est la famille de la France », résume le ministre des Affaires Étrangères Jean‑Yves le Drian. « Une évidence qui s’impose, parce que c’est le Liban, parce que c’est la France », dit le président français à son arrivée.

Un intérêt français ancien

Son intérêt pour le pays n’est pas nouveau. Il l’a marqué dès sa campagne électorale par une visite en janvier 2017, puis ses équipes diplomatiques ou les nominations importantes (à la tête de la DGSE par exemple) ont compté plusieurs diplomates anciennement en poste à Beyrouth.

Mais au-delà des mots, la double impuissance occidentale et libanaise a ramené depuis longtemps les émotions à une nostalgie dépitée, plutôt que d’en faire des moteurs pour l’action. « Aidez-nous à vous aider, bon sang ! », lançait, il y a peu, le même Jean‑Yves Le Drian, résigné, à un pays plongé dans une crise multiple.

« Pauvre Liban », Pity the Nation, ouvrage de Robert Fisk, 1990. WikimediaCC BY

On se souvient de l’ouvrage du journaliste britannique Robert Fisk sur la guerre civile libanaise, Pity the Nationparu en 1990. Trente ans plus tard, on n’en finit toujours pas d’avoir pitié du « pauvre Liban ». Est-il enfin possible, cette fois, d’aller plus loin ?

L’émotion est vive aujourd’hui, encore faut-il en décrypter les ressorts : le Liban émeut pour des raisons romantiques sans doute nobles, mais il conviendrait d’être capable de traduire cette émotion politiquement et avec efficacité, ce qui jusqu’à présent n’a pas été le cas.

Que peut faire la France désormais, face aux grands « prédateurs » internationaux qui ne manqueront pas de suivre le « martyr » de Beyrouth avec intérêt ? Quels espoirs reste-t-il de promouvoir une certaine idée du Liban, et laquelle exactement ?

La violence du Liban

Les événements libanais remontent immédiatement au plus haut niveau des médias et de la décision politique en France. « On peut réveiller un président de la République en pleine nuit pour le Liban », nous confiait un diplomate français dans une discussion antérieure à l’explosion de Beyrouth. Il y a des raisons géopolitiques à cela.

La France connaît la violence du Liban : elle en a elle-même payé le prix avec l’assassinat de son ambassadeur Louis Delamare en 1981, l’attentat contre le quartier général des troupes françaises en 1983, ou plusieurs prises d’otages (dont le chercheur Michel Seurat ne revint jamais).

Un laboratoire permanent des rapports de force régionaux

Le pays reste par ailleurs un laboratoire permanent des rapports de force régionaux, comme l’a montré Bernard Rougier dans ses travaux (Le jihad au quotidien, 2004 ; L’oumma en fragments. Contrôler le sunnisme au Liban, 2011).

A l’inverse d’autres puissances qui voient le Liban comme un paramètre de l’enjeu syrien, Paris a tendance à voir la Syrie comme un paramètre (omniprésent) de l’enjeu libanais.

Au-delà de ce Liban qui compte régulièrement de nombreux ministres avec la double nationalité franco-libanaise, il y a la Méditerranée et le monde arabe, ce double voisinage stratégique crucial.

Il y a aussi les raisons affectives mais rationnelles. Si les Libanais restent proches de la France, cela signifie aussi que la France garde, grâce à eux, un peu d’influence ou au moins de visibilité en Méditerranée orientale.

Une influence française au Proche-Orient

Le Liban renvoie également à la question des chrétiens d’Orient, qui préoccupe Paris. D’autres puissances régionales ou partis libanais comme le Hezbollah n’ont pas manqué d’accuser la France et sa vision d’un Liban uniquement chrétien.

L’argument ne tient pas : on n’a jamais autant critiqué l’amitié franco-libanaise que lorsqu’elle était incarnée par Jacques Chirac et Rafic Hariri,lequel était… sunnite.

Le président Jacques Chirac en conversation avec le Premier Ministre libanais Rafic Hariri au palais de l’Elysée à Paris, le 28 septembre 1996. Pierre Verdy/AFP

En revanche, cette question est perçue comme légitime à Paris, non pas au nom du communautarisme mais à l’inverse, de l’universalisme : la France, estime-t-on, n’a pas à se cacher de défendre les minorités opprimées. Elle défend donc les chrétiens d’Orient aujourd’hui maltraités, comme elle a défendu les Kosovars musulmans à la fin des années 1990, ou les Rohingyas plus tard.

Le pouvoir de l’émotion
Lire la suite dans The Conversation

Un para légion rejoint le ciel

Le mamouth (Blog) - mer, 30/09/2020 - 22:24
Saint-Michel a rappelé à lui Zlatko Sabljic, une figure du 2e REP où il s'était engagé à 18 ans, en 1974. Plus d'infos »
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Lieutenant double bang (suite)

Le mamouth (Blog) - mer, 30/09/2020 - 16:53

Un Rafale parti de Saint-Dizier pour intercepter un premier, puis un deuxième avion civil en perte de

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Et je relance de deux cartes

Le mamouth (Blog) - mer, 30/09/2020 - 11:06

A la fin de son premier symposium qui s'est tenu hier soir sur la Seine, le président du réseau

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Obtenir un prêt immobilier quand on est militaire

Aumilitaire.com - mar, 29/09/2020 - 17:28
Quand un organisme bancaire ou une société de crédit examine un dossier de demande de prêt immobilier, cela demande une analyse des risques. C’est pour cette raison que des personnes âgées ou en mauvaise santé ont plus de mal à accéder à l’emprunt sans devoir payer une surprime. C’est également le cas de certains professionnels […]
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Le navire amiral de l’opération Irini hors de service. Le QG change de main

Bruxelles2 - mar, 29/09/2020 - 12:30

(B2 – exclusif) L’épidémie de coronavirus a eu raison du quartier général de force de l’opération de l’UE de contrôle de l’embargo en Libye (EUNAVFOR Med / Irini)

Au QG de Rome (crédit : EUNAVFOR Med Irini)

L’état-major de force ‘out’

Comme indiqué dans notre article précédent (lire : Le navire-amiral de l’opération Irini touché de plein fouet par le Covid-19. Des cas à EUTM Mali aussi), une très large partie de l’équipage de l’ITS Carlo Margottini a été testée positive au virus, ainsi qu’une bonne partie de l’état-major embarqué (l’état-major de force ou FHQ en abrégé militaire). Au final, 18 ont été testés positifs (et non 4 comme annoncé au départ), dont le commandant de la force et le chef d’état-major (COS), selon le dernier bilan, obtenu par B2. Ce qui est logique vu les conditions de promiscuité à bord, et le nombre de cas constatés après les tests.

Une solution pragmatique

Sur un effectif de 25 officiers, il n’en reste que sept négatifs. Ce qui est trop peu pour faire fonctionner l’état-major. C’est donc le quartier général d’opération (OHQ), situé à Rome, qui a repris temporairement les fonctions de commandement de la force opérationnelle de l’UE. Une solution assez originale. Mais, en soi, cela ne pose pas vraiment de problème pratique, tous les ordres étant passés par voie électronique (ou radio). Dans le cas d’une opération terrestre de combat, une telle solution serait dommageable à l’efficacité. Dans le cas d’une opération aéronavale, c’est tout à fait gérable, au moins temporairement.

(Nicolas Gros-Verheyde)

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Dans les vulnérabilités des services

Le mamouth (Blog) - mar, 29/09/2020 - 09:08

Même caviardé, le rapport annuel de la délégation parlementaire du renseignement conserve son intérêt.

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Le Danemark à la tête de la mission dans le détroit d’Ormuz en 2021

Bruxelles2 - lun, 28/09/2020 - 19:30

(B2) Copenhague propose de prendre le commandement de la mission des Européens de surveillance dans le détroit d’Ormuz. Paris qui est à l’initiative d’Emasoh (alias Agenor) a trouvé un successeur

Jeppe Kofod lors de sa visite (crédit : EMASOH)

Prêts à diriger EMASOH

Copenhague sera « prête à se rendre disponible pour diriger » dès 2021 le commandement de cette mission européenne déclenchée il y a moins d’un an (lire : L’opération dans le détroit d’Ormuz refait surface. Les Français à la manœuvre). Voilà l’annonce faite vendredi dernier (26 septembre), dans un tweet, par Jeppe Kofod, le ministre danois des Affaires étrangères. Il visitait alors  la frégate danoise Ivar Huitfeldt, participant à la mission EMASOH (European-Led mission Awareness Strait of Hormuz). La mission « a été un succès », a justifié le ministre danois pour son offre de reprise du commandement. Elle aurait en effet contribué à apaiser les tensions de navigation dans le détroit d’Ormuz, rapporte l’agence Ritzau, reprise par plusieurs médias danois.

En relais des Français

Le Danemark prend ainsi la suite des Français, à l’origine de la mission (lire : L’opération dans le détroit d’Ormuz refait surface. Les Français à la manœuvre). À l’époque, les tensions entre les États-Unis et l’Iran s’accentuaient dans la région, avec des incidents contre des navires marchands, et un drone américain abattu par l’Iran. L’objectif était de préserver la libre circulation dans cet étroit détroit situé entre l’Arabie Saoudite et l’Iran, si précieux pour l’approvisionnement du monde en pétrole.

À une condition : la motivation des partenaires

Une condition est posée par Jeppe Kofod : « que d’autres pays apportent également les capacités nécessaires » à la mission. Un appel aux Européens à faire leurs preuves et fournir des capacités — donc un soutien concret et pas seulement politique — à cette mission. Si la capacité opérationnelle militaire de la mission est atteinte depuis février dernier, seuls trois pays — les Pays-Bas, la France et le Danemark — y sont impliqués sur les huit États membres qui ont signé pour participer (Lire : La mission EMASOH portée sur les fonts baptismaux par huit États membres de l’UE. Démarrage : mi-février).

Intérêts danois

Pour le Danemark, entre le poids de la marine marchande danoise — la « cinquième plus grande nation maritime au monde » selon le ministre —, l’intérêt de protéger la libre navigation dans cette zone importante pour le commerce international de pétrole, et le respect du droit international… il y a nombre d’arguments en faveur d’une présence renforcée dans cette zone stratégique.

(Aurélie Pugnet)

Lire aussi sur la mission Emasoh :

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Le navire-amiral de l’opération Irini touché de plein fouet par le Covid-19. Des cas à EUTM Mali aussi (v4)

Bruxelles2 - sam, 26/09/2020 - 10:32

(B2) La résurgence d’épidémie de coronavirus touche de nouveau les missions et opérations PSDC. C’est particulièrement pour l’opération Irini

Le navire-amiral ITS Carlo Margottini à l’ancre (crédit : EUNAVFOR Med Irini)

Des symptômes suspects à bord du navire-amiral ont sonné l’alerte

Au départ, il n’y avait que quelques symptômes suspects qui ont sonné l’alerte sur l’ITS Carlo Margottini (F-592), le navire amiral de l’opération chargée du contrôle de l’embargo au large de la Libye (EUNAVFOR Med Irini). Le chef de la marine italienne en Sicile, l’amiral Andrea Cottini a alors demandé l’intervention spécialisée. Des médecins du département de la prévention et du département des maladies infectieuses de l’hôpital Umberto I de Syracuse sont alors montés à bord, précise l’agence de santé régionale (Azienda sanitaria provinciale).

Un bon tiers de l’effectif touché

L’épidémie était déjà bien avancée. Le premier résultat des tests a montré qu’une petite cinquantaine de marins et officiers était touchée, a confirmé le QG d’opération à Rome vendredi (25 septembre). 47 membres de l’équipage de la frégate italienne de type FREMM et 4 de l’état-major de force embarqué, sur un effectif total de 186 membres (dont 25 de l’état-major de force). Après résultat d’une autre batterie de tests, 60 militaires ont été détectés positifs au coronavirus. Mais les conditions de vie à bord, avec une promiscuité naturelle pourraient faire évoluer ce bilan de façon plus importante.

L’état-major en partie atteint

La plupart des malades sont Italiens (ce qui est logique vu la composition de l’équipage). Mais on trouve aussi une bonne partie des nationalités de l’état major embarqué : notamment trois Finlandais, sur les quatre qui étaient à bord, selon nos informations (et non deux comme indiqué au départ par la marine finlandaise). Un seul Français est à bord (et non aucun comme l’affirmait une source officielle française).

Six hospitalisés à Syracuse

Sur les 51 du départ, une quinzaine présentaient des symptômes suspects avérés, la majorité des autres étaient asymptomatiques. Six, au final, ont été transférés au centre Covid de l’hôpital de Syracuse (et non quatre comme mentionnés au départ). Leur état n’étant pas jugé grave selon nos informations. Les autres se sont « vus prescrire les thérapies médicales appropriées ». Les « positifs présentant des symptômes légers ont été placés en quarantaine sur le Margottini sous étroite surveillance également du personnel médical de l’hôpital de bord. Les autres positifs asymptomatiques ont été transférés dans les locaux de la marine, dûment identifiés » selon une note officielle, répercutée aussi dans la presse italienne.

Le navire amiral repart sur Tarente, mission suspendue

« Après 15 jours d’activité en mer », le Margottini qui avait pris les fonctions début septembre de navire-amiral (lire : Changement de navire amiral à EUNAVFOR Med Irini) était en pause logistique en Sicile. Amarré sur le quai de Melilli, près du port d’Augusta, dans la zone réservée aux navires militaires alliés de l’OTAN, le navire est reparti en fin d’après-midi, hier (vendredi 25), avec à son bord uniquement le personnel dont les tests ont été négatifs. Direction : la base de Tarente (dans les Pouilles), qu’il devrait atteindre dans la matinée de samedi (26 septembre), selon nos informations.

L’origine à suivre

La question de savoir comment l’épidémie s’est répandue reste à éclaircir. Le navire est habituellement basé à La Spezia (dans le Nord de l’Italie). Normalement, tous les marins ont été testés avant l’embarquement (tous les tests étaient négatifs). Mais les contacts entre le navire et la terre. Le chiffre de 51 pourrait donc augmenter dans les prochains jours. L’activité de commandement de la force pourrait continuer.

Un effectif à compléter ou un nouveau navire amiral

Mais avec des moyens réduits, du fait de l’ampleur de l’épidémie, et le confinement quasi-nécessaire du reste de l’équipage, très vite pourrait se poser la question du remplacement du navire-amiral. Sa mission de patrouille en Méditerranée pourrait être stoppée prématurément. Un navire grec devait prendre le relais à la mi-octobre (le 19). Prendra-t-il la relève plus tôt ?

(Nicolas Gros-Verheyde)

A suivre ici (lire : Le navire amiral de l’opération Irini hors de service. Le QG change de main)

28 cas au Mali

Au Mali, l’épidémie sévit aussi bien que de façon plus limitée. La mission de formation de l’armée malienne. Le bilan originel (six cas au camp de Koulikoro) est très rapidement monté à 25 cas positifs au camp de Koulikoro et trois au QG de Bamako. Les patients ont « été immédiatement isolés et ceux, avec lesquels ils ont été en contact, sont mis en quarantaine, pour s’assurer que les mesures appropriées soient mises en œuvre » précise la mission de l’UE chargée de la formation de l’armée malienne. NB : Les formations étaient suspendues le temps que la situation s’éclaircisse après le coup d’état.

(Maj 26.9 – 29.9. 30.9) Correctifs apportés sur la fonction exacte de l’amiral Cottini, la séquence des tests et la prévision d’arrivée du navire à Tarente + les nationalités présentes à bord. Modification du bilan à EUNAVFOR Med et EUTM Mali

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Liban. L’hôpital de campagne italien du San Giusto plie bagages

Bruxelles2 - sam, 26/09/2020 - 06:05

(B2) Le navire San Giusto a quitté Beyrouth au Liban jeudi (24 septembre) indique la marine italienne après 30 jours sur place.

Le navire était parti de Brindisi le 18 août pour porter secours aux Libanais après l’explosion sur le port du 4 août, sous le commandement du capitaine de vaisseau Aniello Cuciniello. La task force ‘Emergenza Cedri‘ a mis en place un hôpital de campagne équipé d’un module radiologique, un laboratoire biologique pour l’analyse et la réalisation de prélèvements de Covid-19, un module de soins intensifs, un module chirurgical avec deux lits d’opération, une pharmacie, un module pédiatrique et quelques salles de consultation externe et de stérilisation.

Deux avions C-130J de l’armée de l’air avaient été réquisitionnés également pour transporter des spécialistes et de l’aide humanitaire.

(NGV)

Lire aussi : Dans le port et la ville de Beyrouth, les militaires de l’opération Amitié se déploient

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"Consommer sûr, mieux et moins": Florence Parly dévoile la stratégie énergétique de défense

Lignes de défense - ven, 25/09/2020 - 16:30

"Consommer sûr, mieux et moins": c'est l'ambition de la stratégie énergétique de défense dévoilée, ce vendredi, par Florence Parly, à l’occasion d’un déplacement au centre de soutien logistique du service des essences des armées de Montereau en Seine-et-Marne.

Que l'on se rassure, cette stratégie ne se limite pas à un changement de nom, même si le Service des essences des armées (SEA) devient le Service de l’énergie opérationnelle (SEO).

De plus, il ne s'agit pas d'une simple concession politicienne à l'écologie; la ministre a été claire:
"Il ne s’agit pas pour le ministère des armées de surfer sur la « vague verte » qui est aujourd’hui sur toutes les lèvres et d’annoncer quelques menus ajustements, « des paillettes vertes » tout en continuant à faire comme avant. Non, ce sont des actes, ce sont des expérimentations concrètes et des recherches tangibles qui doivent faire de la transition énergétique un atout pour nos opérations. C’est surtout un changement structurant qui va nous occuper au cours des prochaines décennies".

La stratégie énergétique "a pour objectif de faire de la transition énergétique un atout opérationnel pour les armées", précise le ministère des Armées qui rappelle qu'en 2019, il a consommé 835 000 m3 de produits pétroliers pour un coût financier de 667 M€, et qui précise que la part consacrée à l’énergie de mobilité exigée pour les opérations est prépondérante avec près de 73% des consommations du ministère contre 27% pour l’énergie nécessaire aux infrastructures.

Son ambition est de réduire la dépendance aux produits pétroliers et de s’adapter à la transition énergétique en intégrant les nouvelles technologies de l’énergie et les carburants de rupture. La maîtrise et l’optimisation des consommations permettra au ministère de réduire son empreinte environnementale.

La maîtrise de la consommation se fera notamment en développant une culture de la sobriété énergétique et en intégrant des exigences d’écoconception et d’efficacité énergétique aux programmes d’armement.

Un exemple cité par la ministre: développer l’autoconsommation, c’est-à-dire, devenir autosuffisant en énergie sur nos emprises, tout en assurant la tenue de nos objectifs opérationnels. "Des expérimentations sont en cours à Captieux pour créer un camp d’OPEX durable, permettant d’être autonome en eau et énergie et de réduire drastiquement nos consommations. Si elles sont concluantes, nous poursuivrons les expérimentations en OPEX de ce projet nommé Eco Camp 2025", a-t-elle expliqué .

Cette stratégie fait suite au rapport du groupe de travail ministériel "énergie", lancé par la ministre en septembre 2019 pour répondre aux nouveaux défis énergétiques. On peut le consulter ici. On lira les recommandations à l'annexe 1.

 

 

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Euronaval : le salon sera digital

MeretMarine.com - ven, 25/09/2020 - 16:13

Face aux nouvelles règles sanitaires, le GICAN et sa filiale la SOGENA réorientent l’édition 2020 du salon EURONAVAL vers un format entièrement numérique.

Du 19 au 25 octobre, les exposants, délégations officielles et visiteurs se donnent désormais rendez-vous sur la plateforme EURONAVAL-ONLINE.

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Les Sables : Ocea met à l’eau un navire hydro-océanographique pour le Nigéria

MeretMarine.com - ven, 25/09/2020 - 12:45

Commandé en 2018 par le Nigéria, le Lana a été mis à l’eau hier au chantier Ocea des Sables d’Olonne. Entièrement réalisé en aluminium, comme toutes les productions du constructeur vendéen, il est désarmais en achèvement à flot en vue d’une livraison d’ici 2021.

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Incendie de la Perle : les propos très surprenants du CEMA sur le MCO naval

MeretMarine.com - ven, 25/09/2020 - 12:45

Avec la subtilité d’un char dévalant une rue piétonne, le chef d’état-major des armées a eu des propos aussi sévères que surprenants à l’encontre de la maintenance de la flotte française. Cela, lors d’une audition devant les députés de la commission de la Défense et des Forces armées de l’Assemblée nationale. Celle-ci s’est déroulée à huis clos le 16 juillet mais son compte rendu n’a été publié qu’il y a quelques jours.

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La croisière de l’Europa 2 vers la Normandie et la Bretagne annulée

MeretMarine.com - ven, 25/09/2020 - 12:45

Cette fin de semaine devait être marquée par la première croisière d’un navire étranger avec escales commerciales dans des ports français depuis le mois de mars. L’Europa 2, unité de luxe de la compagnie allemande Hapag-Lloyd Cruises livré en 2013 par les Chantiers de l’Atlantique, était attendu aujourd’hui à Honfleur, puis demain à Cherbourg.

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L’IRT Jules Verne pilote un projet de pale d’éolienne 100% recyclable

MeretMarine.com - ven, 25/09/2020 - 12:45

A Bouguenais, près de Nantes, l’Institut de recherche technologique (IRT) Jules Verne pilote un projet pour développer une pale d’éolienne 100% recyclable, contre 85 à 90% actuellement. Baptisé ZEBRA (Zero wastE Blade ReseArch – Recherche sur les pales zéro déchet), ce projet lancé sur une période de 42 mois vise à développer des pales en thermoplastique. Doté d’un budget de 18.5 millions d’euros, il réunit un consortium d’acteurs industriels et de centres de recherche (Arkema, Canoe, Engie, LM Wind Power, Owens Corning, Suez).

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