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Défense

Venezuela. La vindicte du PPE contre Josep Borell est-elle justifiée ?

Bruxelles2 - mer, 07/10/2020 - 17:10

(B2) Les couloirs du Parlement européen bruissent du vent de fronde du parti populaire européen (PPE) contre le Haut représentant Josep Borrell. En cause, l’envoi d’une « mission secrète » de négociation à Caracas fin septembre. Est-ce justifié ?

L’eurodéputée espagnole catalane du parti populaire Dolors Montserrat mène la charge contre son compatriote Josep Borrell (crédit : Parlement européen, 7.10.2020)

Que reproche le PPE à Josep Borrell ?

Pour les députés du groupe chrétien-démocrate au Parlement européen, « le Haut représentant de l’UE Josep Borrell ne peut pas envoyer une mission secrète à un dictateur sans consultation », déclarent les députés Antonio Tajani, Paulo Rangel et Dolors Montserrat (1).

Cette mission ne fait « que légitimer Maduro non reconnu par l’UE comme le leader du Venezuela, et les élections organisées par son régime », s’alarme l’Italien Antonio Tajani (Forza Italia), ancien président du Parlement européen et ancien commissaire européen. « Le simple report des élections sans aucune condition compromet en même temps les autres exigences politiques de l’UE au Venezuela. »

Cette mission « n’a pas été discutée avec les dirigeants des forces démocratiques, y compris le président légitime par intérim du pays, Juan Guaidó, ni approuvée par eux », ajoute le Portugais Paulo Rangel (PSD). C’est « une erreur stratégique et politique », s’emporte l’Espagnole, Dolors Montserrat qui enfonce le clou. Cela « affaiblit la position de l’UE vis-à-vis du régime vénézuélien et blanchit le régime totalitaire de Maduro. Nous exigeons que les raisons de l’envoi d’une telle mission soient parfaitement claires », affirme celle qui partage avec Josep Borrell d’être originaire de Catalogne.

Quel était l’objet de cette mission ?

Une mission de haut niveau de l’UE a, en effet, été envoyée au Venezuela fin septembre dans le but de négocier avec Nicolás Maduro un éventuel report des élections législatives prévues pour le 6 décembre 2020, comme l’a reconnu publiquement le service diplomatique européen (SEAE) dans un communiqué. Un report totalement justifié car l’UE estime ces élections non valables. « Les conditions ne sont pas réunies actuellement pour qu’un processus électoral libre, équitable et démocratique puisse avoir lieu. » D’ailleurs les Européens ont renoncé, pour les mêmes raisons, à l’envoi d’une mission d’observation électorale de l’UE.

Le Haut représentant devait-il consulter l’opposition ?

Quand on mène des négociations, on ne commence pas à consulter l’adversaire. L’Union européenne ne va pas, par exemple, demander la permission au dirigeant libyen Al-Sarraj (reconnu par la communauté internationale) pour rencontrer son adversaire (non reconnu par l’UE), le général Haftar. Idem en Biélorussie. S’il faut rencontrer A. Loukachenko pour le confronter à la réalité européenne, on ne demande pas la permission à ses opposants, même si l’UE les reconnait comme légitimes. Cette règle est inventée par le PPE pour les besoins de la circonstance. Elle n’a aucune base légale (dans les Traités) ni de justification politique ou même diplomatique.

Cette protestation est-elle justifiée ?

Non. Clairement non. Le travail d’un diplomate est, parfois, de proclamer haut et fort une position. C’est le rôle des déclarations officielles publiées par le Haut représentant de l’UE, en son nom personnel ou au nom de toute l’Union européenne. Mais il est surtout, et avant tout, celui de faire passer des messages aux principaux intéressés. Rencontrer le président actuel du Venezuela, Nicolas Maduro, fait partie du ‘job’. C’est non seulement légitime pour un diplomate européen. Mais ne pas le faire serait une « erreur stratégique ». De la même façon, il n’est pas interdit d’aller voir les dirigeants biélorusse, turc ou russe, ou les différentes parties libyennes au conflit, même si on ne partage pas vraiment leurs point de vue. Au contraire. C’est le rôle même d’un diplomate de discuter avec tous ceux, même les pires, de faire passer des messages et prendre le pouls de l’adversaire. Si ce n’est pas le diplomate qui le fait, qui le fera ? Et, en général, la discrétion doit primer, pour éviter justement toute légitimation. Une visite officielle aurait l’inverse de l’effet recherché : consacrer le pouvoir officiel.

Que pensez de la diatribe du PPE ?

Soyons clairs et directs. Cette protestation a une origine essentielle : le parti populaire espagnol qui mène ainsi une vindicte personnelle contre le représentant européen Josep Borrell qui a le grand tort à leurs yeux d’être du PSOE (le parti socialiste espagnol). Nous sommes là dans un règlement de compte national (Dolors Montserrat a été députée de Barcelone), plutôt que dans la volonté de parfaire la politique européenne. Cette prise à partie, dans l’opinion publique, est dommage et dommageable.

(Nicolas Gros-Verheyde)

 Si c’était à refaire, je le referais (Josep Borrell)

Le Haut représentant de l’UE, Josep Borrell, reste combatif. « Si je devais le refaire, je le referais ! Nous n’avons pas obtenu gain de cause, mais nous devions le tenter », comme il l’a l’a dit aux députés européens, en majorité espagnols, qui l’interpellaient au Parlement ce mercredi (7 octobre) en plénière à Bruxelles. « Aurais-je envoyé une même mission en Biélorussie ? Oui bien sûr ! Et si demain nous pouvions envoyer quelqu’un pour engager un dialogue national. Oui nous le ferions ! »

(NGV avec ES au Parlement européen)

  1. Lire le communiqué du groupe PPE publié ce mercredi 7.10 au matin
  2. Le discours de l’intervention de Josep Borrell au Parlement européen

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Au moins 110 millions d'euros pour les externalisations en opex en 2021

Lignes de défense - mer, 07/10/2020 - 11:28

Lu page 193 de l'annexe au projet de loi de finances pour 2021, mission Défense, une référence à l'externalisation dont le montant est estimé à 110 millions d'euros:

Ces dépenses recouvrent les différentes prestations de soutien des forces confiées à un prestataire extérieur (soutien postal, prestations multiservices, assistance en escale…). 

A ces 110 millions, il faut ajouter une part "Transport" tant aérien que maritime, ce qui augmente le montant des externalisations. Mais sur les 120 millions cités pour la fonction Transport, la part des affrétés n'est pas précisée.

Le document stipule en outre que "le transport stratégique se décompose en une phase de projection aérienne et/ou maritime depuis la métropole, puis une phase d’acheminement terrestre vers les zones de crise. La phase de projection aérienne est principalement réalisée par l’affrètement de gros porteurs (Antonov 124) dans le cadre du contrat SALIS auquel participent 17 nations. Des affrètements ponctuels peuvent compléter ce dispositif. Le transport stratégique maritime en OPEX est presque intégralement mis en œuvre par l’affrètement de 2 navires rouliers (CALAO, TANGARA) à temps plein. La phase d’acheminement terrestre est réalisée via des marchés de commission de transport."

Et les années passées?
Pour le PLF 2020, le montant des externalisations prévues était de 130 millions. Aucun chiffre n'a été donné dans le PLF 2019.

En 2018, le montant était de 84 millions et en 2017, de 53 millions.

En 2010, le montant était de 58 millions.

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77 000 civils fiers d'être réservistes opérationnels

Lignes de défense - mer, 07/10/2020 - 10:34

Du 10 octobre au 12 novembre se déroulera l'édition 2020 des Journées nationales des réservistes (JNR 2020), des réservistes dont 40% ont moins de 30 ans.

Le thème choisi pour cette édition est "Fiers d’être réservistes/Fiers de nos réservistes". Ces journées permettent d’informer sur les possibilités d’engagement offertes par la réserve, et d’associer les employeurs, acteurs clés pour permettre aux Français de concilier engagement personnel en faveur de la sécurité nationale et activité professionnelle. 

Divers événements sont prévus partout en France, en collaboration avec l’Education nationale, l’enseignement supérieur, les collectivités territoriales, les associations de réservistes et les entreprises. D'ailleurs, un événement intitulé "Réserviste, viens avec ton boss !" et dédié aux signataires de convention de soutien à la politique de la réserve opérationnelle, sera organisé le 13 octobre à Paris. Aux côtés de la secrétaire générale de la Garde nationale, les réservistes et leurs employeurs échangeront sur les enjeux liés à l’engagement des réservistes au regard de leur environnement professionnel et sur les dispositions adoptées pour favoriser leur activité opérationnelle.

Par ailleurs, au vu du contexte sanitaire actuel, d’autres activités seront proposées de façon dématérialisée.

Pour consulter la liste des événements, cliquer ici.

 

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L'US Army appelle à la résilience face aux changements climatiques

Lignes de défense - mer, 07/10/2020 - 09:40

En juin 2019, le Government Accountability Office avait diffusé un rapport sur l'impact du changement climatique sur le fonctionnement du DoD, le Département de la Défense (lire mon post ici). Le DoD (qui occupe la 45e peu glorieuse place des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre au monde) y était mis en garde sur la vulnérabilité de certaines de ses emprises face aux aléas climatiques.

Ce rapport du GAO faisait suite à un autre rapport, du DoD lui-même cette fois, publié en janvier 2019: "Report on Effects of a Changing Climate to the Department of Defense". 79 emprises sensibles y étaient étudiées et cinq types de risques étaient abordés:

Un document de la commission de la Défense du Sénat, de juin 2019, listait, quant à lui, les 10 sites les plus vulnérables de l'US Army: "U.S. Army’s Top 10 Military Installations Most Vulnerable to Climate-Related Events as required by FY18 National Defense Authorization Act". Cette commission avait fait de même pour l'USAF, l'US Navy et l'USMC.

Pourquoi une telle prise de conscience en 2019 et une telle production de rapports cette année-là (j'en ai recensé 17)? En fait, le DoD avait été dramatiquement secoué en 2018, en particulier par les ouragans Florence et Michael qui avaient respectivement dévasté Camp Lejeune (3,6 milliards $ de dégâts) et Tyndall Air Force Base (3 md $ de dégâts). 

Depuis 2019, les armées américaines ont de nouveau fait l'amère expérience des ouragans, feux et inondations. En août 2020, les hangars qui abritent les LearJet de la 375e Air Mobility Wing, sur la base de Scott, ont été inondés (voir la photo tout en haut de ce post).

Toujours en août, la base aérienne californienne de Travis a dû être en partie évacuée car elle était menacée par les incendies à l'ouest de Sacramento. Ces feux désignés par le nom de L.N.U. Lightning Complex et l'intense fumée ont perturbé les vols.

L'ouragan Sally, le 16 septembre 2020, a malmené plusieurs bases militaires et obligé à évacuer des aéronefs déployés sur des bases aériennes vulnérables.

Résultat? Comme le dit le titre d'un article du 20 septembre: "The U.S. military is terrified of climate change. It's done more damage than Iranian missiles". Effectivement, en termes de dégâts matériels, la facture est plus lourde que lors du fameux bombardement iranien de la base US d'al-Asad, le 8 janvier 2020.

Il y a donc urgence à anticiper les catastrophes naturelles qui menacent les capacités militaires. Et autant d'urgence à mettre en oeuvre des politiques adaptées.

En août dernier, l'US Army a diffusé un "Army Climate Resilience Handbook". La Navy avait dès janvier 2017 diffusé un document similaire.

Ce gros document est un outil méthodologique pour identifier, évaluer et anticiper les risques induits par le changement climatique. Il sert aussi à planifier des actions visant à prévenir les effets négatifs de ce changement et il contribue à la mise en oeuvre de politiques résilientes.

Début septembre, le secrétaire à l'armée de Terre a diffusé un mémorandum qui ordonne aux gestionnaires des emprises militaires de l'US Army de se pencher sur les menaces induites par le changement climatique qui pèsent sur leurs installations et qui pourraient réduire les capacités opérationnelles des unités qui y sont stationnées.

Ce mémorandum démontre qu'en dépit des prises de position politiciennes venant de la Maison Blanche et de l'administration Trump, la question du changement climatique est bel et bien prise en compte au niveau fédéral. Certes, il s'agit uniquement de mesures pour atténuer les effets du changement climatique; l'impact aggravant des activités militaires sur le climat n'est pas pris en compte. 

Cette directive donne 90 jours aux gestionnaires pour se mettre en conformité avec le "Handbook" d'août et rendre leurs conclusions. Rendez-vous en décembre pour apprécier la réponse des chefs de l'US Army.

 

 

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« Forces spéciales », le livre très réussi de Jean-Marc Tanguy

Blog Secret Défense - mer, 07/10/2020 - 08:47

Le journaliste a rassemblé une soixantaine de témoignages pour faire comprendre de l’intérieur ce que sont les forces spéciales françaises. Une grande réussite.

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WestSea met à l’eau le World Navigator

MeretMarine.com - mer, 07/10/2020 - 00:35

Le chantier WestSea de Viana do Castelo, au nord du Portugal, a mis à l’eau le troisième navire d’expédition commandé par Mystic Cruises. Destiné à la nouvelle marque américaine du groupe, Atlas Ocean Voyages, le World Navigator doit entrer en service en 2021. C’est le second sistership du World Explorer, entré en service à l’été 2019 et qui sera exploité l’année prochaine par Rivages du Monde. Second de cette classe, le World Voyager est en achèvement, sa livraison devant normalement intervenir cette année.

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CMHI lance la construction du cinquième navire d’expédition de Sunstone

MeretMarine.com - mer, 07/10/2020 - 00:35

Le chantier China Merchant Heavy Industry (CMHI) de Shanghai a procédé le 24 septembre à la découpe de la première tôle du cinquième navire de croisière construit pour le groupe américain Sunstone. Il s’agit du futur Ocean Odyssey, dont la mise en service est prévue en 2022. Premier de cette série, baptisée Infinity, le Greg Mortiner a été livré en septembre 2019 par CMHI. Six autres ont pour le moment été commandés. Doivent suivre en 2021 l’Ocean Victory (en achèvement à flot depuis le mois de mars), l’Ocean Explorer (mis à l’eau en août) et le Sylvia Earle en cours de construction.

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La frégate Aconit rentre à Toulon avec son radar anormalement incliné

MeretMarine.com - mer, 07/10/2020 - 00:35

Images insolites que celles de la frégate française Aconit lors de son retour à Toulon le week-end dernier. Le bâtiment, qui était en entrainement au large des côtes de Provence, est en effet revenu à sa base après un souci avec son radar principal. Lorsque l’Aconit a traversé la rade, son DRBV-15C était en effet complètement penché sur tribord, comme s’il n’était plus retenu que par des câbles. C’est ce que certains observateurs ont du moins pensé.

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Nexeya va fournir le système de combat des patrouilleurs d’outre-mer

MeretMarine.com - mer, 07/10/2020 - 00:35

Alors que la construction du premier des six futurs patrouilleurs d’outre-mer (POM) débute, Mer et Marine a appris que Nexeya fournira le système de combat de ces bâtiments. Un beau succès pour la société française et son système Lyncea, qui est ainsi retenu pour la première fois pour des unités neuves de la Marine nationale. Un choix qui fait suite à l'intégration de ce système, depuis 2009, sur les six frégates de surveillance du type Floréal et six patrouilleurs de haute mer du type A69. Cela, dans le cadre d’opérations de rénovation de ces bâtiments. 

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Avec les pilotes de Seine au simulateur de l'ENSM

MeretMarine.com - mer, 07/10/2020 - 00:35

94% de brume, le temps sur la Seine est particulièrement mauvais. Le pilote ne quitte pas le radar des yeux et négocie la vitesse de son navire dans les boucles du fleuve. Il doit accoster à Saint-Wandrille, un des sites du Grand Port Maritime de Rouen. La concentration est maximale.

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DSME veut construire des 23.000 EVP à l'ammoniac

MeretMarine.com - mer, 07/10/2020 - 00:35

Le premier porte-conteneurs de 23.000 EVP propulsé à l'ammoniac pourrait être commercialisé en 2025. C'est en tout cas l'ambition du chantier coréen Daewoo Shipbuilding & Marine Engineering (DSME), du motoriste allemand MAN et de la société de classification Lloyd's Register qui vient de donner son approbation de principe au design développé par ses partenaires. Il s'agit de la première étape de la certification, qui a vu notamment la mise en place d'ateliers destinés à l'identification des risques spécifiques à ce combustible.

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Des incertitudes et défis à relever au CEFCM

MeretMarine.com - mer, 07/10/2020 - 00:35

Depuis Concarneau, le CEFCM reprend une bonne partie de ses activités en ce début octobre. Le centre de formation continue a de nombreux défis à relever dans un secteur maritime en pleins remous.

C’est la rentrée au Centre européen de formation continue maritime (CEFCM). Un redémarrage plus tardif que d’habitude, pandémie de covid-19 oblige. Seule la formation capitaine de pêche a repris dès mi-septembre et bénéficie, cette année, « d’un petit regain d’attractivité ». « Ce qui est une bonne nouvelle pour la pêche », sourit

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Gouvernance portuaire : une proposition de loi sénatoriale déposée

MeretMarine.com - mer, 07/10/2020 - 00:35

Le 29 septembre, juste avant le renouvellement par tiers du Sénat, Michel Vaspart, sénateur LR des Côtes d’Armor, a déposé une proposition de loi relative à la gouvernance et à la performance des ports maritimes. Pour le président de l’Umep et de l’UMPF (Union maritime et portuaire de France), Michel Segain, l’intégration des UMP dans le conseil de surveillance devient urgente. Un article d'Hervé Deiss de Ports et Corridors

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Ferroviaire: premier train direct entre Rotterdam et le centre de la Chine

MeretMarine.com - mer, 07/10/2020 - 00:35

Le 25 septembre, le premier train au départ de Rotterdam destiné à la gare ferroviaire de Xian, au centre de la Chine, a quitté le port néerlandais. Un article d'Hervé Deiss de Ports et Corridors

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Une commande de 12 Rafale pour l'AAE avant fin 2020

Le mamouth (Blog) - mar, 06/10/2020 - 20:00

Interrogée à l'assemblée, la minarm a confirmé vouloir commander 12 Rafale neufs pour l'AAE, afin de

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CFST : la commande des NHFS est passée

Le mamouth (Blog) - mar, 06/10/2020 - 19:05

Le minarm a passé la commande pour les 10 NHFS destinés au 4e régiment des forces spéciales

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La Socarenam va fournir un OPV aux garde-côtes polonais

Lignes de défense - mar, 06/10/2020 - 14:14

La société Socarenam, qui devrait accueillir Florence Parly lors d'une très prochaine visite à Saint-Malo, a annoncé lundi la signature d’un contrat avec les garde-côtes polonais pour la conception et la fabrication d’un patrouilleur hauturier (Offshore Patrol Vessel). L'entreprise avait répondu à un appel d’offre européen avec mise en concurrence lancé fin 2019, 

Cette commande intervient après la livraison des trois patrouilleurs pour la Douane française, des deux patrouilleurs pour la Marine belge, des trois patrouilleurs pour la Marine Nationale ainsi que des six prochains en cours de construction également pour la Marine Nationale.

Conçu en collaboration avec le cabinet d’architecture naval MAURIC de Marseille et d’une longueur de 70 mètres, le patrouilleur disposera d’une coque acier renforcée et de superstructures en aluminium. Avec une capacité d’emport de 35 personnes en toute autonomie pendant un mois, le navire sera équipé de deux embarcations rapides et d’un mini-drone aérien.

Financé par le Fond pour la Sécurité Intérieur Européen et l’Etat polonais, il sera exploité par les garde-côtes Polonais et destiné principalement au contrôle des frontières extérieures de l’UE. Il sera basé à Gdansk et pourra évoluer dans tous les eaux européennes, de la mer Baltique à la Méditerranée.

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Quatre et bientôt six Mirage F-1 à Holloman Air Force Base

Lignes de défense - mar, 06/10/2020 - 10:17

Quatre Mirage F-1 de la firme américaine ATAC (Airborne Tactical Advantage Company), une filiale de Textron, sont désormais installés sur la base aérienne de Holloman, au Nouveau-Mexique (photos ATAC). Deux autres appareils vont les rejoindre. Entre 20 et 25 personnels de l'ESSD (équipages, maintenanciers et superviseurs) seront déployés à Holloman AFB, selon John Rupp, le directeur des ventes d'ATAC.

Dans un communiqué du 30 septembre, l'USAF a confirmé ces arrivées de Mirage (ex-armée de l'Air française) qui ont eu lieu le 28 septembre dans le cadre du contrat ADAIR (voir mon récent post sur les marchés attribués à ATAC dans le cadre de ce contrat de plastronnage).

A Holloman, les F-1 vont opérer au profit de la 49e escadre de chasse équipée de F-16. Au cours des quatre prochaines années, les Mirage devraient effectuer 1558 vols par an pour entraîner les pilotes de la 49th Wing. Selon le colonel Ryan Keeney, le commandant de la 49th WG, les trois prochains mois permettront l'intégration de la flottille d'ATAC.

 

 

 

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Le traité New Start sur les armes nucléaires stratégiques toujours dans l'ornière

Lignes de défense - mar, 06/10/2020 - 09:15

L'avenir du traité New Start ("Strategic Arms Reduction Treaty") qui porte sur la réduction des armes nucléaires stratégiques a été évoqué hier lundi, en Finlande. Et cet avenir reste toujours aussi incertain, Russes et Américains n'étant pas parvenus, une fois de plus, à s'entendre. C'est "l'impasse", comme l'écrivaient Kingston Reif and Shannon Bugos sur le site de l'Arms Control Association.

Ce traité, signé le 8 avril 2010 à Prague, est entré en vigueur le 5 février 2011 pour une durée de dix ans. Dans quatre mois, il sera caduc.

C'était tout l'enjeu de la réunion d'hier. On lira ici la déclaration, sans illusions, du président finlandais Niinistö sur ces discussions que le MAE russe a sobrement (platement) qualifiées "d'échanges sur la question du contrôle des armements". Côté US, on parle de "progrès" sur la forme mais pas sur le fond, avec une possible prolongation du traité actuel. Sans citer la partie russe dont le drapeau ne figure sur le tweet de Marshall S. Billingslea, l'ambassadeur US chargé des négociations.

"NEW START: prolongation et extension de mise pour éviter le début de la fin", écrivais-je dans un post du 17 mai dernier. Effectivement, une option a minima serait de prolonger l'actuel traité, de façon à prolonger les discussions qui achoppent. Moscou serait prêt à une extension de 5 ans.

Washington a d'autres exigences:
- les nouvelles armes stratégiques russes doivent être incluses dans le traité. Pour le secrétaire américain à la Défense, Mark Esper, s’il "devait y avoir une extension du New START, nous devons nous assurer d’inclure toutes ces nouvelles armes que […] la Russie poursuit".
-  la Chine doit être incluse dans ce traité. Ce que Pékin refuse, arguant que son arsenal nucléaire est bien inférieur à celui des principaux pays détenteurs d’armes nucléaires (il représenterait 3% des arsenaux mondiaux).

Une éventuelle défaite de Donald Trump rebattrait les cartes assurément. Mais, comme l'écrivait Alexander Chourreau sur le site de l'IDN, "si Trump n’était pas réélu, le nouveau président n’aurait cependant que quinze jours pour finaliser une nouvelle extension du traité, le jour de l’investiture présidentielle étant le 20 janvier". 

En attendant une nouvelle rencontre entre envoyés russes et américains, un peu de lecture... Sur les arsenaux actuels des deux super-puissances, on lira une étude très récente de la Federation of American Scientists: "At 11th Hour, New START Data Reaffirms Importance of Extending Treaty" qui veut démontrer l'utilité de ce traité sur la réduction des arsenaux dont voici la composition au 1er septembre selon les chiffres officiels:

 

 

 

 

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Le groupe aéronaval britannique assemblé

MeretMarine.com - mar, 06/10/2020 - 06:00

Pour la première fois depuis une décennie, et même quatre dans cette ampleur, la Royal Navy a assemblé un puissant groupe aéronaval. Autour de son nouveau porte-avions, le HMS Queen Elizabeth, huit bâtiments de surface, dont six britanniques, se sont réunis. Il y a là les destroyers lance-missiles HMS Diamond et HMS Defender du type 45, deux frégates du type 23, les HMS Northumberland et HMS Kent, le RFA Tideforce, l’un des quatre nouveaux bâtiments logistiques de la Royal Fleet Auxiliary, ainsi que le ravitailleur RFA Fort Victoria.

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