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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 1 week 1 day ago

Relizane: Journée d’étude sur le mouvement associatif

Thu, 19/05/2016 - 16:51

Une journée d’étude sur le mouvement associatif a été organisée, hier, dans la région ouest de Relizane, sous le slogan : «Le mouvement associatif : réalité, horizons et perspectives».

Cette journée d’étude a été rehaussée par la présence d’associations de divers caractères, de sociologues et de cadres universitaires en présence de groupes de citoyens accordant une importance au sujet.

Le mouvement associatif de la wilaya de Relizane se compose de plus 800 associations agréées à caractère religieux, sportif, culturel, professionnel, éducatif, scolaire, communautaire, humanitaire, scientifique, environnemental, social et sanitaire entre autres.

Si certaines associations jouent convenablement leur rôle en honorant leur contrat moral avec la société, d’autres par contre ne sont là que pour la forme et ne marquent leur présence qu’occasionnellement, lors de l’organisation de manifestations de commémoration, de manifestations sportives et de spectacles culturels et artistiques.

Il est clair qu’en analysant la situation, on se rend compte qu’en l’état actuel des choses, il existe toujours des associations officiellement agréées mais inactives depuis leur naissance.

L’assainissement opéré, à la faveur des nouveaux textes de lois permettant d’accorder des aides financières, n’a pas permis d’éliminer tous les opportunistes qui se sont infiltrés dans le mouvement associatif pour leurs intérêts personnels.

Les recommandations ressortant de cette journée d’étude œuvrent dans le sens d’une réactivation du volet du mouvement associatif et de sa mise à niveau pour servir la communauté et aider d’une façon indirecte à l’élimination de certains types de problèmes vécus par les citoyens.

La formation des membres des associations de quartier s’est illustrée, entre autres, comme une action inévitable pour faire la différence et faire naître un sentiment de confiance entre les membres des citoyens et de leurs représentants.

Categories: Afrique

Boumerdès: Le FFS exige la réhabilitation de son maire blanchi par la justice

Thu, 19/05/2016 - 16:49

Le secrétaire national à la communication du FFS (Front des forces socialistes), Youcef Aouchiche, a rendu public un communiqué dans lequel son parti demande la réhabilitation du maire de Boumerdès, Sid Ali Aït Si Larbi, élu sur la liste de ce parti.

«Injustement accusé, le P/APC FFS de Boumerdès, M. Sid Ali Aït Si Larbi, a été innocenté. Le juge d’instruction près la Chambre d’accusation de la cour de Boumerdès a émis une ordonnance de non-lieu en sa faveur. Ce verdict, rendu le 16 mai 2016, fait office d’un jugement définitif et remet en cause la décision de suspension prise à l’encontre de notre élu par le wali de Boumerdès, le 4 janvier 2016. Une suspension arbitraire que le FFS avait dénoncée. Prenant acte de ce verdict, le FFS demande de rétablir immédiatement M. Sid Ali Aït Si Larbi dans ses fonctions de président d’APC», lit-on dans ce communiqué.

Pour rappel, le maire de Boumerdès a été inculpé de négligence pour ne pas avoir déposé une plainte contre des fonctionnaires de sa commune qui ont volé, du parc communal, un matériel qui faisait l’objet d’une enquête.

Ce matériel (des pieds droits) était sous scellés et était considéré comme pièce à conviction dans un dossier que la justice traitait. Suite à cette inculpation –pas un jugement— la ministre-wali de Boumerdès, Nouria Zerhouni, a mis à exécution l’article 43 du code communal pour déposséder Aït Si Larbi de sa mandature. «En cas de jugement définitif l’innocentant, l’élu reprend automatiquement et immédiatement l’exercice de son activité électorale.» C’est ce que prévoit la seconde partie de cet article.

Aït Si Larbi redeviendra-t-il premier magistrat de la ville de Boumerdès ? La loi parle d’activité (mandature) électorale pas de poste de responsabilité. Pour rappel, une fois écarté, Aït Si Larbi a été remplacé, le 11 janvier 2016, par Baouali Djamel (RND). Ce dernier fait également l’objet d’une enquête et risque de se retrouver avec une inculpation sur le dos. «Avec Sid Ali, la situation de la commune était très difficile, avec son remplaçant, elle est devenue catastrophique.

Vivement le retour de l’ancien maire», dira l’un de ses opposants qui précise, par ailleurs, que tous les élus souhaitent le retour de Aït Si Larbi.

La loi pour tous
Dans ce dossier qui concerne les élus qui ont des problèmes avec la justice, certains observateurs notent qu’il y a deux collèges au niveau de la wilaya de Boumerdès. Il y a des P/APC qui sont destitués dès le début de l’enquête de justice.

Le cas de Aït Si Larbi qui a été destitué au départ de l’enquête judiciaire mais innocenté avant la fin de cette enquête. C’est le cas également de l’ex-maire de Souk El Had (élu sur la liste du PT), même si les faits reprochés à ce dernier sont plus graves. Or, il y a d’autres maires qui sont condamnés mais qui poursuivent leurs activités à la tête de certaines municipalités.

C’est le cas de Zemmouri, dont le maire —élu du FLN— a été condamné, en première, instance à une année de prison ferme et 100 000 dinars d’amende. Jusqu’à présent, il n’a pas été inquiété.

Categories: Afrique

Tlemcen: Que faut-il faire contre l’incivisme ?

Thu, 19/05/2016 - 16:49

On a tout le temps reproché aux services publics leur défaillance, quand il le fallait. Cependant, il faut aussi évoquer le manque de civisme du citoyen et que faut-il faire pour combattre, ce qui s’apparente à un véritable fléau ?

Dés le début du printemps, on constate que des équipes de jeunes sont chargées du nettoyage au niveau de la commune de Tlemcen et de Mansourah. Ces équipes commencent très tôt leur travail et elles le font avec sérieux.

C’est le cas de la cité R’hiba qui, pendant quelques jours, était devenue celle qu’elle était, il y a des années. Mais il fallait vite déchanter, le comportement de certains laisse plutôt désirer, ils jettent leurs ordures n’importe où et à n’importe quelle heure de la journée, il faut reconnaître que les services de l’APC sont dépassés par ces infractions.

Que faut-il faire pour mettre fin à ces comportements indignes.

Les campagnes de sensibilisation ne servent plus à rien, il faut recourir aux mesures coercitives.

Pourquoi alors nos quartiers étaient à l’époque très propres, parce que tout simplement le passage du garde champêtre donnait à réfléchir à tout le monde ; n’importe quel acte de pollution était sanctionné par une amende.

Peut-être qu’il est temps de penser à désigner des gardes champêtres, fonction qui a disparu depuis la fin des années 1970.

Categories: Afrique

Medelci s’entretient avec son homologue russe sur l’état de la coopération bilatérale en matière juridique

Thu, 19/05/2016 - 16:46

ALGER- Le président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci, s’est entretenu à Moscou avec son homologue russe, Valéry Zorkin, sur l’état de la coopération bilatérale en matière juridique constitutionnel entre l’Algérie et la Russie, indique jeudi  un communiqué du Conseil.

Ces entretiens s’inscrivent dans le cadre de la visite de quatre jours que M. Medelci a entamé mardi à la Cour constitutionnelle de la Fédération de Russie, a-t-on précisé.

Au cours de cette rencontre, les deux parties ont abordé « la mise en oeuvre d’actions concrètes, inscrites dans le cadre de l’accord de coopération signé en 2010 et renouvelé en 2015 entre les deux institutions portant sur l’échange l’experts dans le domaine juridique constitutionnel, établissant des relations de coopération entre le Centre d’études et de recherches du Conseil constitutionnel algérien et l’institution russe », souligne le communiqué.

Par ailleurs, M. Medelci prend part aux travaux du 6e forum international sur « l’interaction des instances de justice constitutionnelle avec les autres instances judiciaires », inaugurés mercredi par le Premier ministre de la Fédération de Russie Dmitri Medvedev.

Articulé autour de thèmes liés « aux nouvelles questions juridiques imposées par la mondialisation et l’évolution de la société internationale », ce forum réunit trois jours durant, les juges constitutionnels, les académiciens du droit et juristes experts relevant d’organisations  internationales, selon la même Source.

Categories: Afrique

Sidi-Bel-Abbès: L’université paralysée par 9 organisations estudiantines

Thu, 19/05/2016 - 16:42

Après quelques épisodiques grèves de certaines Facultés ces dernières années, l’université Djilali-Liabès de Sidi-Bel-Abbès fait depuis hier 18 mai face à la fronde des étudiants représentés par neuf organisations qui exigent le départ du premier responsable de l’université, à savoir le recteur, et du responsable de la sécurité.

Pour faire aboutir leurs revendications les étudiants ont refusé de rejoindre les Facultés qui vivent une situation catastrophique et cela d’après les manifestations. Ils décrient la dégradation des conditions socio-pédagogiques, des dépassements du premier responsable qui, aurait selon eux, accordé les pleins pouvoirs au responsable de la sécurité dans certaines situations.

Les Facultés, déclarent-ils dans leur communiqué, sont dans un état lamentable avec un manque flagrant de moyens pédagogiques, et le harcèlement est la «politique» adoptée par certaines personnes de l’administration et enseignants à l’égard des étudiantes.

Les laboratoires, ajoutent-ils, ne sont point aménagés, quant aux étudiants en Master et doctorat, ils n’ont droit à aucun stage pour leur formation. Les majors de promotion ne bénéficient d’aucune bourse pour aller suivre des études à l’étranger. Nous sommes, disent-ils, régulièrement menacés par une traduction devant le conseil de discipline.

Face à tous ces problèmes auxquels nous sommes confrontés en permanence, nous avons décidé de mener notre mouvement de grève pour paralyser l’université jusqu’à la satisfaction de nos revendications.
Les Facultés de l’université étaient paralysées dans la journée d’hier et même si certains ont voulu rejoindre leurs cours, ils en ont été empêchés.

Un vrai dilemme pour le rectorat pour épiloguer cette contestation.
Au sujet des supposés harcèlements sexuels évoqués par les étudiants, le recteur a déclaré qu’il y a en un seul cas et celui-ci est devant la justice qui devra statuer.

Categories: Afrique

Aïn-Témouchent: Tirage au sort pour l’affectation de 171 logements à El-Maleh

Thu, 19/05/2016 - 16:42

L’opération d’affectation des bénéficiaires des logements publics locatifs dans la commune d’El-Maleh a été effectuée, hier mercredi, au niveau de la salle omnisports de la ville, en présence des représentants de l’OPGI, d’un huissier de justice, du chef de daïra et du président de l’APC de la ville, ainsi que des membres des services de sécurité.

Ainsi, les bénéficiaires de ces 171 logements passeront cette année, un meilleur Ramadhan dans leurs nouveaux logements après avoir souffert des dizaines d’années. La commission de recours de logement de la wilaya d’Aïn-Témouchent statuant sur le cas de la liste des bénéficiaires des 171 logements publics locatifs dans la commune d’El-Maleh a approuvé totalement les noms des bénéficiaires et aucun rejet n’a été signalé, a déclaré hier mercredi M. Zine Mohamed chef de la daïra d’El-Maleh.

Categories: Afrique

Non respect de la réglementation sur la médecine du Travail: 191 mises en demeure et 14 P-V contre des entreprises contrevenantes

Thu, 19/05/2016 - 16:39

La médecine du Travail a été au centre de débat, lors d’une journée organisée, avant-hier, par l’Inspection régionale du Travail d’Oran. La rencontre a vu la participation d’une quarantaine d’inspecteurs de 6 wilaya de l’Ouest (Oran , Mostaganem Mascara, Tlemcen , Ain Temouchent et Sidi Bel-Abbès).

Selon M. Bendib Mohamed, inspecteur régional du Travail d’Oran : « cette journée a pour but d’informer les inspecteurs sur le rôle du médecin du Travail et de l’inspecteur dans le suivi des prescriptions et des recommandations établies lors des visite des entreprises. La rencontre a aussi pour but d’élaborer une coordination entre les deux parties pour préserver la santé du travailleur».

Les services de médecine du Travail, sont investis des doubles fonctions, essentiellement, préventives et accessoirement curatives participant à la prise en charge des soins de santé de base. «Toutefois, devant le manque d’effectif (médecins du Travail), ce n’est pas tous les travailleurs qui bénéficient des prestations de la médecine du Travail », a tenu à préciser M. Bendib. Et d’ajouter que ces services sollicitent le ministère de la Santé pour agréer des médecins généraliste afin de renfoncer le personnel de la médecine du Travail».

Les communications de cette journée se regroupaient sur le rôle de l’inspecteur du Travail, dans le respect de la réglementation relative à la médecine du Travail et le rôle du médecin du Travail. D’autre part, selon la même source, près de 13.000 entreprises, en exercice, ( à Oran , Mostaganem Mascara, Tlemcen, Ain Temouchent et Sidi Bel-Abbès) sont conventionnées avec la CNAS , dont 644 affilées récemment.

Pour ce qui est des contrôles effectués par les inspecteurs du Travail, en 2015 , à Oran, 704 mises en demeure et 51 procès- verbaux d’infraction ont été établi,s pour non respect de la réglementation en matière de médecine du Travail contre des entreprises qui emploient 11.126 ouvriers. Cette année, les mêmes services ont dressé, à Oran, 191 mises en demeure, et 14 procès-verbaux contre des entreprises qui emploient 3.318 travailleurs.

La majorité des infractions sont liées au non respect de la visite médicale d’embauche et des visites périodiques. Pour la région (Oran, Mostaganem, Mascara, Tlemcen, Ain Temouchent et Sidi Bel-Abbès), en 2015, ont été établis 3.391 mises en demeure et 484 procès-verbaux. Ces entreprises emploient près de 25.000 ouvriers. Pour ce qui est de cette année, 1.219 mises demeure ont été adressées dans ces 6 wilaya et 68 entreprises ont été présentées à la justice .

Categories: Afrique

Saïda: Les chefs de centres d’examen se mobilisent contre la tricherie

Thu, 19/05/2016 - 16:33

Ce mardi s’est tenu au lycée Abdelmoumen le regroupement régional de 150 chefs de centres d’examen. Présidé par M. Chaïb Drâa Thani, conseiller auprès de la ministre de l’Education nationale, cet ultime rendez-vous préparatoire était rehaussé également par la présence des directeurs des wilayas de Mascara et Tissemsilt ainsi que les directrices de Sidi Bel Abbès et de la wilaya hôte.

Ces journées d’études régionales étant les premières du genre, le représentant de la ministre rappelle que cette initiative est dictée pour éradiquer la dérive nouvelle de la tricherie de certains candidats qui tentent d’user malhonnêtement des moyens technologiques détournés au service de la fraude aux examens.

Ce phénomène nouveau inscrit dans la cybercriminalité sera combattu, dira-t-il, avec la plus grande vigilance qui échoit aux chefs de centres, judicieusement choisis, qui doivent à leur tour instaurer un climat interne de soutien moral aux surveillants et les accompagner dans une gestion de proximité. En citant son leitmotiv personnel «qu’un examen ne ressemble jamais à un autre», l’orateur rappellera que les anciens commandants de bord sont souvent les auteurs d’accidents d’avions, en conséquence, considérez « ce pilotage comme étant le premier en vous appuyant sur le soutien de tous vos personnels que diligente votre secrétariat dynamisant sa cellule de communication ».

Tour à tour, les directeurs de wilaya sont intervenus brièvement pour soutenir et encourager leurs représentants temporels en ces délicates missions autour desquelles leur ont été prodigués les conseils utiles et les recommandations préventives et que tout manquement à la mission sera sévèrement sanctionné pour asseoir la crédibilité du secteur. L’assistance étant composée des cadres chevronnés, le débat ouvert n’eut guère d’écho, hormis l’intervention courageuse d’un syndicaliste qui préconise des sanctions sévères à l’encontre des absentéistes.

Pour détendre l’atmosphère où l’on mesure la prise de conscience de la responsabilité d’un examen, le wali rassure davantage les participants en évoquant son passage à Relizane, renommée par la mobilisation agissante des parents d’élèves qui encourageaient les enseignants de tous bords qui sont arrivés à obtenir d’excellents résultats scolaires au niveau national, cette réussite étant à méditer par tout responsable du secteur capable de créer l’atmosphère positive de la communication car tout titre précaire et révocable ne doit pas se prévaloir de la prépondérance de commis de l’Etat.

Categories: Afrique

À l’occasion d’une journée d’information: La gendarmerie présente ses activités à Oum-El-Bouaghi

Thu, 19/05/2016 - 16:32

Le groupement de la Gendarmerie nationale d’Oum-El-Bouaghi a organisé des journées portes ouvertes sur ce corps portant sur des actions de vulgarisation et de sensibilisation.

C’est dans la grande esplanade faisant face au siège de la mairie d’Oum-El-Bouaghi que des exhibitions ont été présentées par les différentes sections de la gendarmerie devant les autorités civiles et militaires à leur tête M. Chater A., wali d’Oum-El-Bouaghi, qui a donné le coup de starter de cette manifestation.

Les deux bords de l’esplanade étaient occupés par des visiteurs de tous âges et des deux sexes venus des quatre coins de la région découvrir les différentes activités du corps de la gendarmerie, des exhibitions faites par des professionnels dans la lutte de la criminalité sous toutes ses formes, des simulations ont fait partie du programme qui a épaté les visiteurs.

La maison de la culture Nouar-Boubakeur, juste en face, a quant à elle abrité des expositions des différents matériels et autres accessoires utilisés par les éléments de la gendarmerie à travers des stands bien organisés. Des explications et des démonstrations des équipements très modernes ont été présentées aux membres de la délégation.

MM. Chater et Yakoubi, respectivement wali d’Oum-El-Bouaghi et commandant du groupement de la gendarmerie ont improvisé un point de presse en direction des journalistes des différents organes de presse axant principalement sur une sensible régression des actes de criminalité et notamment la baisse des accidents de la route, deux axes influencés par le déploiement des moyens humains et matériels ainsi que la réhabilitation des axes routiers dans la région.

A noter que beaucoup de jeunes sont venus s’enquérir des modalités d’enrôlement dans ce corps, notamment des universitaires désireux rejoindre la gendarmerie.

Categories: Afrique

Gestion des carrières: Les vétérinaires protestent

Thu, 19/05/2016 - 16:30

Près d’une quinzaine de vétérinaires ont tenu un rassemblement hier, devant la direction des services agricoles (DSA) de Constantine, pour protester contre la situation relative à l’évolution de leurs carrières et pour dénoncer les conditions lamentables dans lesquelles ils exercent leur métier, s’estimant « mal récompensés et même trahis », disent-ils.

Selon le secrétaire général de la wilaya de Constantine du Syndicat national des vétérinaires fonctionnaires de l’administration publique, Yellès Nesla, « malgré les nombreuses tâches supplémentaires qu’ils assument sans rechigner depuis des années, à l’instar des campagnes de vaccination contre la fièvre aphteuse et d’autres encore, notre syndicat a accepté la proposition de la tutelle du gel de la révision du régime indemnitaire.

De même qu’a été accepté le gel de la réclamation de l’application du décret 03-178 du 15 avril 2003, qui a trait au prêt de 800.000 dinars destiné à l’achat de véhicule pour les déplacements du vétérinaire. Cependant et en dépit de tout cela, la situation n’a pas évolué d’un iota, pire, la fonction publique a même répondu négativement et exprimé un  » niet  » clair et net à l’évolution des carrières des vétérinaires « .

Les vétérinaires rejettent la proposition concernant l’ouverture des examens professionnels pour ceux d’entre eux qui ont entre 05 et 10 ans d’activité et ce, pour leur permettre de monter à un grade supérieur. Ainsi que la proposition relative, ajoutera-t-il, à la promotion automatique des vétérinaires qui ont 10 ans d’ancienneté et plus. Et d’indiquer que  » la fonction publique n’a pris en compte que les résultats d’examen d’accès à un grade supérieur, que 07 vétérinaires sur un ensemble de 31 ont passé, en écartant les 24 autres, dont nous sommes solidaires et réclamons la régularisation « , dira-t-il.

A Oran également, une trentaine de vétérinaires ont observé, hier, un sit-in devant le siège de la DSA à l’appel du Syndicat national des vétérinaires fonctionnaires de l’administration publique, a-t-on constaté sur place.

Sur les 34 vétérinaires relevant de la DSA d’Oran, 32 s’étaient mobilisés pour appuyer une seconde fois des revendications socioprofessionnelles, a indiqué la déléguée de wilaya et porte-parole des vétérinaires d’Oran, Rachida Benblidia, rappelant que le premier sit-in avait eu lieu le 11 mai dernier et « n’a pas donné de résultats ».

Ce mouvement de protestation a été décidé suite à un conseil national consultatif extraordinaire le 5 mai pour étudier la situation relative à l’évolution de la carrière du vétérinaire et « des conditions lamentables dans lesquelles il exerce », a-t-elle ajouté. Les vétérinaires protestent contre « le blocage de leur carrière et le manque de moyens pour l’exercice de leurs fonctions (matériel, moyens de transport…) », a ajouté la source. S’agissant de l’évolution de la carrière, le vétérinaire est censé passer inspecteur au bout de 10 années d’exercice et inspecteur principal 7 ans après et enfin inspecteur principal en chef en fin de carrière, a souligné à l’APS Mme Benblidia, ajoutant que certains vétérinaires en exercice depuis plus de 20 ans ont toujours le statut de docteur vétérinaire. Pour sa part, le directeur des services agricoles d’Oran, Tahar Kadi, a affirmé que la DSA met « tous les moyens dont elle dispose à la disposition de ses 34 vétérinaires », reconnaissant toutefois « un manque de moyens ».

Categories: Afrique

Examens de fin d’année scolaire à Aïn Defla: Nette supériorité numérique des filles par rapport aux garçons

Thu, 19/05/2016 - 16:28

La tendance vers une population plus féminine que masculine en milieu scolaire qui s’est amorcée depuis quelques années déjà se confirme au niveau de chacun des paliers du système éducatif, tout au moins dans la wilaya de Aïn Defla.

Les chiffres émanant de la Direction de l’éducation viennent étayer cette courbe du nombre de filles qui surpasse celui des garçons au niveau des examens de passage du cycle primaire, de l’examen du BEF et de celui du baccalauréat.

En effet, pour l’examen de 6e sur les 16 826 candidats inscrits dont 9 sont des handicapés moteurs, 8 8 65 sont des filles contre 7 961 garçons soit un dépassement de 904 filles.

Pour cet examen, on note une rupture avec le mode d’organisation des années précédentes. En effet, on ne procèdera pas aux déplacements coûteux et fastidieux des candidats. Ils subiront les épreuves dans leurs écoles sauf pour les établissements où le nombre de candidats est inférieur à 20, dans ce cas de figure, ils seront rattachés à un centre voisin.

Autre nouveauté pour cet examen, le directeur de l’école assumera la tâche de chef de centre. Ainsi, ces deux mesures introduites cette année par la ministre de l’Education, Noria Benghebrit sont ressenties comme un réinvestissement dans la confiance accordée au directeur de l’école primaire, une confiance égratignée depuis des années, il faut le dire.

Ces deux mesures ont engendré une multiplication par 3 du nombre de centres d’examen de 6e puisque des 97 centres ouverts en 2015, ce chiffre passe à 317 en 2016 sur les 428 écoles que compte le secteur de l’éducation.

Pour ce qui est du cycle moyen, on note aussi que le nombre de filles dépasse celui des garçons puisque sur les 13 052 candidats inscrits au BEF, dont 14 libres parmi lesquels 9 handicapés moteurs (5 filles et 4 garçons), 6 744 sont des filles contre 6 208 garçons. Pour cet examen, on compte 47 centres d’examen programmés.

C’est au niveau de l’examen du baccalauréat que la supériorité numérique des filles est la plus constatable. En effet, sur les 10 740 candidats scolarisés, dont 10 handicapés (6 malvoyants et 4, moteurs) 6 405 sont des filles contre 4 335 garçons soit 2 070 filles de plus que les garçons.

Selon le directeur de l’éducation, M. Mahmoud Fawzi Teboune, conformément aux instructions ministérielles, les centres d’examen du baccalauréat seront ouverts dès 8 h du matin mais les épreuves ne débuteront qu’à 8 h 30 précises. De plus, aucun appareil de communication ne sera toléré. Par ailleurs, aux 10 740 candidats scolarisés, il faut ajouter les 4 921 candidats libres dont 2 086 filles. Parmi cette catégorie de candidats on compte 10 handicapés (6 malvoyants et 4, moteurs).

L’ensemble des épreuves pour les 15 661 candidats se dérouleront dans 43 centres. Deux centres de correction sont prévus, l’un à Aïn Defla et le second à Rouina et ce pour la deuxième année consécutive.

Categories: Afrique

Oran: Un an de prison pour attentat à la pudeur sur mineur

Mon, 02/05/2016 - 15:14

L’enquête ouverte par les services de gendarmerie aboutira à l’interpellation des mis en cause et la saisie d’un téléphone portable contenant les photos de la victime.

La semaine dernière, le tribunal criminel près la cour d’Oran a examiné une affaire dans laquelle quatre jeunes hommes étaient poursuivis pour tentative d’attentat à la pudeur sur mineur, prise de photos compromettantes et chantage. Les faits remontent à mai 2015 lorsqu’une femme se présente à la gendarmerie de Sidi Chahmi pour porter plainte contre quatre jeunes hommes, H. A., B. S. A. et les frères B. N. et B. A., qui, a-t-elle déclaré, ont conduit son fils de force dans une habitation située dans un bidonville de haï Nedjma et ont abusé de lui. Elle soulignera que ces agresseurs ont également contraint son enfant à porter des dessous féminins et l’ont pris en photos pour, par la suite, le faire chanter.

C’est, a-t-elle dit, ce que lui a confié son fils qui se trouve dans un état de choc émotionnel. L’enquête ouverte par les services de gendarmerie aboutira à l’interpellation des mis en cause et la saisie d’un téléphone portable contenant les photos de la victime. Lors de la confrontation, la victime présumée reconnaîtra trois suspects en expliquant que H. A. ne faisait pas partie de ceux qui l’avaient kidnappé. À la barre, les inculpés tenteront de se disculper des charges qui pèsent sur eux et trouveront une aide aussi surprenante qu’inattendue de la part de la victime qui innocentera  H. A. et minimisera les actes des trois autres. L’avocat de la victime déposera même une requête stipulant que la victime a décidé de ne pas se constituer partie civile. L’explication résiderait dans le fait que le père de la victime, incarcéré dans le cadre d’une affaire de stupéfiants, connaît les quatre mis en cause et aurait insisté auprès de son fils pour qu’il ne les charge pas. Estimant que ce revirement de dernière minute n’enlève rien à la gravité des charges, le représentant du ministère public requiert la peine de 10 ans de réclusion criminelle contre les quatre inculpés. Au terme des délibérations B. N., considéré coπmme le meneur du groupe, est condamné à un an de prison ferme alors que les trois autres sont acquittés.

Categories: Afrique

Les transplantions d’organes sur donneurs décédés en deçà des besoins

Mon, 02/05/2016 - 15:04

ALGER – Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a déploré lundi à Alger, que l’activité de transplantation d’organes sur donneurs décédés en Algérie soit en deçà des besoins des nombreux malades, en attente de greffes.

S’exprimant à l’ouverture du séminaire international sur la « coordination hospitalière pour le prélèvement multi-organes » sur donneur décédé, le ministre a relevé qu’ »en dépit des avancées enregistrées dans le domaine des transplantions d’organes, l’activité demeure en deçà des besoins exprimés par les nombreux malades, en attente de greffes« .

Il a cité, à ce propos, les pathologies des insuffisances rénales et des insuffisances hépatiques, pour lesquelles les greffes effectuées jusque-là, sont essentiellement sur donneurs vivants.

Corroborant ses dires par des statistiques, M. Boudiaf a fait savoir que pour la greffe rénale, la moyenne annuelle tourne, au mieux, autour de 230 greffes, ce qui est « très peu comparativement aux demandes  éligibles potentielles », se comptant par plusieurs milliers.

« Cette situation montre les limites de la greffe à partir de donneurs vivants et indique de façon claire que la seule alternative est dans la mise en place d’un cadre organisationnel adéquat assurant le développement de la greffe d’organes, de tissus et de cellules à partir de donneurs en état de mort encéphalique »,  a-t-il poursuivi.

Il a estimé qu’à ce titre, la situation des insuffisants rénaux chroniques « est édifiante, dans la mesure ou sur les quelques 23.000 patients actuellement dialysés ou en pré-dialyse, seul un tiers sont éligibles à la greffe », au regard de l’âge avancé du reste des malades.

Pour l’actualisation du cadre juridique régissant l’activité de greffe

Plaidant pour une « actualisation du cadre juridique régissant l’activité de greffe et organisant les conditions du prélèvement », M. Boudiaf a insisté également sur une coordination hospitalière qui permette « à tous les intervenants de maîtriser les codes et protocoles en la matière ».

A ce propos, il a appelé à une « adaptation des urgences hospitalières pour une plus grande efficacité » de sorte à influer « positivement » sur les proches du donneur décédé potentiel, en les amenant à consentir au prélèvement.

Il a rappelé, dans ce cadre, l’expérience menée par le département qu’il dirige en 2002 et ayant révélé que la société « est favorable » au don d’organes, en même temps qu’elle a démontré « les freins qui limitent le développement du prélèvement à partir de donneurs décédés ».

« Tous les services des urgences, et plus particulièrement ceux des centres agréés pour les prélèvements, doivent s’organiser pour que les équipements nécessaires au diagnostic de la mort encéphalique soient accessibles en H24 », a-t-il insisté, notant que le donneur potentiel « peut se présenter à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit ».

Les centres de prélèvement appelés à assurer toutes les étapes des greffes

Dans le cadre du projet d’établissement, le ministre a insisté sur la mission incombant aux centres de prélèvement, à savoir « être en mesure d’assurer toutes les analyses biologiques nécessaires dans des délais médicalement acceptables ».

Le développement de la greffe à partir de donneurs décédés « devra être le fait d’un véritable plan de développement », a-t-il également préconisé, soulignant qu’avec la mise en place de l’agence nationale des greffes,  les moyens sont « en passe d’être réunis pour assurer un démarrage effectif et pérenne » de cette activité.

La mise en place des banques de tissus ainsi que la mise sur pieds d’une logistique codifiée s’agissant du transport des organes, des receveurs ou la mobilisation des transplanteurs, font également partie de ces moyens, a noté le ministre, s’engageant à « accompagner durablement » l’agence des greffes par une stratégie de sensibilisation et de communication.

Abordant la dimension religieuse de la question, le ministre de la Santé a considéré que « contrairement à l’idée répandue, celle-ci ne pose aucun problème », arguant de ce que le Haut Conseil Islamique (HCI) ainsi que le fonds documentaire des institutions islamiques de référence « vont dans le sens de la promotion du prélèvement d’organes, se référant en cela à la position encourageante de Cheikh Hamani ».

La rencontre d’aujourd’hui réunit des spécialistes dans le domaine des greffes d’organes venus de France, du Maroc et de Tunisie afin de partager leurs expériences et accompagner le ministère de la Santé dans sa démarche de développement de cette discipline.

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L’Algérien Abdelmalek Sayah élu secrétaire général de la FIODS

Mon, 02/05/2016 - 15:03

ALGER – L’Algérien Abdelmalek Sayah, a été élu Secrétaire général de la Fédération internationale des organisations des donneurs de sang (FIODS), indique lundi un communiqué de la Fédération algérienne des donneurs de sang.

M. Sayah, membre du bureau fédéral de la Fédération algérienne, été élu à l’unanimité, lors de l’Assemblée générale de l’institution internationale dont les travaux se sont déroulés vendredi et samedi dans la capitale portugaise, précise-t-on.

La Fédération internationale des organisations des donneurs de sang regroupe 80 pays dont l’Algérie.

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La protection de l’environnement implique une mobilisation de toutes les capacités locales

Mon, 02/05/2016 - 14:54

TAMANRASSET – Des associations et acteurs de la société civile de la wilaya de Tamanrasset plaident pour une fédération des efforts pour lutter efficacement contre le phénomène de la prolifération des déchets à travers les quartiers de la capitale de l’Ahaggar.

Cette inquiétante situation altérant l’image touristique de la ville de Tamanrasset et influant négativement sur l’environnement local impose l’implication de toutes les potentialités locales pour appuyer les efforts des organismes et secteurs concernés par l’Environnement, ainsi que des mécanismes visant l’intensification des initiatives de sensibilisation des citoyens, l’ancrage de la culture de préservation du milieu, en tant que responsabilité et action civique, a-t-on estimé.

Le président du bureau de wilaya de l’association de la jeunesse intellectuelle, Abdelghani Medeb, a mis en exergue l’important apport des actions de proximité menées par les associations et susceptibles d’accompagner les organismes et entreprises concernées par la lutte contre les phénomènes nuisant à la santé publique et l’environnement.

Il a souligné le nécessaire soutien et la modernisation des services chargés du nettoiement et de l’hygiène du milieu urbain, en vue de leur permettre de mener à bien leurs missions, lutter contre les problèmes et maladies pouvant résulter de la dégradation  de l’environnement.

Un responsable d’une agence touristique de Tamanrasset, Ahmed Hamdaoui, a, lui, mis l’accent sur la nécessaire conjugaison des efforts de préservation de la belle image de la capitale de l’Ahaggar, à vocation touristique par excellence, et sur la lutte contre les phénomènes de dégradation de l’environnement, susceptibles d’affecter le tourisme, fierté de la région.

Adapter les moyens de la commune à l’extension urbaine

Bien que les services de la commune de Tamanrasset s’emploient à redorer l’image de cette ville saharienne en débarrassant ses différents quartiers et cités des déchets solides et ménagers, ils demeurent toutefois en bute au problème de l’insuffisance des moyens, surtout avec l’extension urbaine qu’a connue la ville qui compte actuellement 106.000 habitants.

Pour cela, la commune s’est attelée à la mise au point d’un plan portant partition de la ville en 13 ilots urbains, en fonction de son parc doté actuellement de plus de 10 camions de différents tonnages, dont 5 camions à benne-tasseuse, chargés du transport des déchets vers le centre d’enfouissement technique.

Pour le chef de maintenance au parc communal, Kourine Seddik,  cette situation requiert le renforcement du parc en moyens et matériels modernes pour le ramassage des ordures, susceptibles d’assurer une couverture suffisante de la ville.

Il signale, en outre, l’absence d’un schéma directeur de gestion des déchets urbains, l’une des causes entravant les actions de lutte contre la prolifération des déchets ménagers, et la lutte contre les dépotoirs et décharges anarchiques.

Par souci d’organiser les décharges et le ramassage des déchets, les services de la commune ont procédé à l’acquisition et l’installation de 2.000 poubelles et plus de 780 bennes de différents volumes de stockage, et leur déploiement à travers les quartiers et places publiques.

Cependant, a-t-il regretté, ces moyens ont été délestés ou dégradés, contribuant ainsi à un foisonnement de ‘‘points noirs’‘ ternissant l’image de la ville et entravant les actions de ramassage des déchets.

A ces efforts des services de la commune, vient se greffer la contribution de six entreprises privées chargées de la collecte des déchets et qui, cependant, font face au manque de matériels.

Les services communaux assurent le ramassage hebdomadaire de 197 tonnes de déchets, en plus de 94 tonnes relevés par les entreprises privées.

Ces actions de nettoiement gagneraient à être appuyées par des réglementations et des contrôles dissuasifs des entreprises polluantes, telles que les stations de lavage et graissage, les locaux commerciaux et les restaurants, qui jettent avec insouciance les déchets en milieu urbain, par manque de civisme, a estimé le même responsable.

Des actions de sensibilisation et des projets en perspective

Les services de l’environnement de la wilaya de Tamanrasset mènent, au titre de leurs multiples missions de protection de l’environnement, une série d’opérations de sensibilisation sur la nécessaire préservation du milieu, consistant en des programmes d’ancrage de la culture environnementale et la programmation d’opérations de valorisation des efforts de prise en charge de l’environnement.

Les mêmes services assurent, entres autres actions de préservation du milieu, l’encadrement de 50 clubs verts créés au niveau des établissements scolaires, l’inculcation aux élèves, à travers des programmes théoriques et pratiques, l’important tri des déchets en vue de faciliter la tâche aux services de ramassage, le recensement des ‘‘points noirs’‘ à travers les quartiers de la ville pour les intégrer au programme des rotations de ramassage des déchets.

Le chef de service organisation et sensibilisation à la direction de l’Environnement de Tamanrasset, Omar Bencheikh, a fait état de 69 points noirs et décharges anarchiques d’ordures en milieu urbain.

Le secteur de l’environnement a bénéficié de quatre décharges publiques contrôlées en cours de réalisation dans les régions de Tazrouk, In-M’guel, In-Salah et In-Ghar, en plus du lancement d’une étude de réalisation de trois nouvelles décharges à In-Guezzam, Abalessa et Idelès.

L’entreprise de gestion du centre d’enfouissement technique (CET) s’emploie, de son coté, au traitement de quelque 30 tonnes de déchets par jour, soit une faible quantité par rapport à ce qui est produit comme déchets ménagers et estimés à 70 tonnes/ jour, selon les responsables du CET.

Une quantité de plus de 10.000 tonnes de déchets a été traitée en 2015 par le CET de Tamanrasset, dont 35 tonnes de plastiques a été récupérée, ainsi que d’importantes quantités de papiers et de minerais, vendues aux enchères dans le but de renflouer les recettes de l’entreprise en quête de modernisation de ses équipements, dont un tapis roulant plus large que celui dont elle dispose actuellement, en vue de garantir un meilleur tri des déchets, selon la même source.

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Affaire El-Khabar-Rebrab vs Grine: la justice se prononce dans 48h

Mon, 02/05/2016 - 14:53

Le tribunal administratif de Bir Mourad Raïs a renvoyé à mercredi 4 mai l’affaire concernant le rachat du groupe el Khabar par une des sociétés du groupe Cevital, propriété du richissime homme d’Affaire algérien Issad Rebrab.

Pour rappel, le ministère de la Communication avait introduit une action en référé auprès du tribunal de Bir Mourad Raïs pour faire annuler le rachat du groupe de presse El Khabar par le groupe industriel Cévital.

Le département de Hamid Grine a fait valoir l’article 25 du code de l’Information pour exiger l’annulation de cette transaction.

« Une même personne morale de droit algérien ne peut posséder, contrôler ou diriger qu’une seule publication périodique d’information générale de même périodicité éditée en Algérie », stipule l’article susdit.

Les autorités veulaient, ainsi, utiliser l’argument en question pour l’empêcher le rachat d’El Khabar par Issad Rebrab, PDg du groupe Cévital, déjà, propriétaire du quotidien Liberté.

Un argument battu en brèche par le groupe Cevital et l’entreprise El Khabar. Ces derniers ont expliqué que le quotidien Liberté Algérie, que le même ministère attribue à M. Rebrab , appartient « en réalité à une société à responsabilité limitée » (SAEC) dans laquelle l’homme d’affaires est associé mais qui n’a aucune relation avec le groupe Cevital.

Le même journal a fait remarquer que, « la société Nesprod, qui détient des actions avec 6 autres actionnaires à SPA El Khabar, n’édite aucun autre média ». M. Rebrab participe ainsi dans le capital de la SAEC en tant que personne physique, en tant qu’associé.

El Khabar a aussi dénoncé « la tentative du ministère de tromper l’opinion publique » sur la manière dont cette transaction a été effectuée entre les deux parties.

Le syndicat d’entreprise a abondé dans le même sens en affirmant qu’il ne s’opposait nullement au rachat de l’entreprise par la filière du groupe Cevital.

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Constantine: l’APNE œuvre à éveiller « l’écolo » enfoui dans chaque citoyen

Mon, 02/05/2016 - 14:42

CONSTANTINE – Œuvrant à éveiller « l’écolo » enfoui dans chaque citoyen, l’Association pour la protection de la nature et de l’environnement (APNE) de Constantine, devenue au fil du temps « la main verte » de la ville, est un exemple de ce que peut faire le mouvement associatif pour la promotion de la culture environnementale.

Sur le terrain depuis dix-sept longues années, l’association persévère à inculquer parmi les citoyens l’amour de la nature et le respect de l’environnement.

Sensibiliser, accompagner, attirer l’attention et la curiosité des plus jeunes sur le monde environnementale, transmettre l’amour de la nature pour tous, sont les mots d’ordre de l’APNE, actrice incontournable de la transition écologique dans la ville des ponts.

Epris par les randonnées pédestres à travers les forêts de la région Est du pays, les membres fondateurs, au nombre de 45 de l’APNE, de profils et d’horizons divers ont traduit leur passion de la nature en action avec la création de l’association en juillet 1999, affirme à l’APS le président, Abdelmadjid Sebih.

Des clubs pour insuffler l’amour de la nature

Misant sur les scolarisés dans la diffusion à grande échelle de la protection de l’environnement, l’association a ciblé les établissements scolaires des trois paliers et a scellé un « contrat à vie » avec le secteur de l’éducation, souligne M. Sebih.

« Les enfants aiment la nature, ils en sont spontanément curieux et nous avons œuvré à créer +les clubs verts+ à travers les établissements scolaires de la wilaya, avec des cours pratiques sur les plantes, leur entretien et l’apport de l’eau et du soleil pour verdoyer un espace », a soutenu le président de l’APNE.

Du premier club vert, qui vu le jour au Collège d’enseignement moyen (CEM) Hamoudi-Saïd, à Sidi Mabrouk, en l’an 2000, la ville compte aujourd’hui 72 clubs verts actifs à travers les établissements scolaires des douze communes de la wilaya.

« Les écoliers se sont même initiés à l’économie verte,  récupèrent les bouteilles en plastiques et les pneus et cultivent dedans des plantes et des fleurs », affirme fièrement M. Sebih, précisant que c’est à l’école Moussa-Chaâbane, à la cité Mimosas, que cette idée à fait « son bout de chemin ».

Enthousiaste, il a ajouté aussi que les scolarisés du lycée Ibn-Taymia, se sont lancés dans la distillation des plantes aromatiques, cultivées au lycée et précise que beaucoup de scolarisés qui sont passés par les clubs verts depuis l’an 2000 continuent à « prêter main forte » et participent bénévolement à des actions ponctuelles comme les opérations de nettoyage de la forêt de Djebel el Ouahch ou des plages des villes limitrophes.

Rapprocher les citoyens de la nature

Privilégiant les actions de proximité l’APNE qui compte aujourd’hui 422 membres s’est lancée un deuxième défi, celui de sensibiliser les citoyens quant à l’importance de créer des espaces verts dans leur environnement immédiat et d’œuvrer à les entretenir et les protéger et l’impact de ces actions dans l’amélioration de la qualité de vie et de la santé publique.

« Nous avons participé à plusieurs actions de plantation des espaces verts en coordination avec les délégations communales et à chaque fois, on cible des quartiers de la ville », a indiqué M. Sebih.

L’APNE a lancé un  programme de création des espaces verts dans la ville nouvelle Ali-Mendjeli, qui a touché outre l’artère principale de cette immense cité, des quartiers des unités de voisinages (UV) 13, 16, 17,18 et 19.

L’association a également lancé des actions similaires dans les quartiers de la commune de Zighoud Youcef et au chef-lieu de la wilaya. « Au début, les plants mis sous terre étaient vite déracinés, mais beaucoup de citoyens ont rectifié leurs comportements, et certains exigent même de voir planter dans leur quartiers certaines plantes et pas d’autres et ceci reflète ‘la petite culture environnementale’ qu’ils commencent à acquérir », lance convaincu M. Sebih.

Les déchets inertes, un point noir

Selon le président de l’APNE, les déchets inertes générés par les activités urbaines sont « un problème sérieux » auquel il faut trouver un plan de gestion.

« Ces déchets inertes longent plusieurs quartiers à l’image des cités Mouna, Chalets des pins et Bekira, du côté de la forêt », a indiqué M. Sebih, soulignant que ces amas de débris affectent l’environnement et réduisent les efforts déployés dans la préservation et la protection de la nature.

Evoquant le problème de l’environnement dans la ville des ponts, le président de l’APNE a encore souligné que le non-respect des horaires de la collecte de déchets ménagers par certains citoyens constitue un autre « souci » qu’il faut atténuer à travers des campagnes de sensibilisation.

De la sensibilisation l’APNE a fait son cheval de bataille et continue son labeur pour former des générations sensibles à l’environnement à travers une émission radiophonique hebdomadaire qui traite de l’environnement et œuvre à inculquer « les écogestes ».

« Nous avons fait un bout de chemin  dans l’introduction d’une culture environnementale à Constantine et nous continuons à entretenir l’intérêt des citoyens pour  la nature et à les remotiver à découvrir les fabuleux secrets de la nature », lance avec confirmation le président de l’APNE.

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Règlement du conflit au Sahara occidental: la position de l’Algérie est celle de la communauté internationale

Mon, 02/05/2016 - 14:42

ALGER – Le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, a réaffirmé lundi à Alger la position « constante » de l’Algérie sur la question du Sahara occidental qui est celle de la communauté internationale consistant à l’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui.

« La position de l’Algérie est constante. Elle est celle de la communauté internationale depuis l’inscription de cette question sur la liste des Nations unies en 1963 », a déclaré M. Messahel sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale.

« La solution réside dans l’organisation d’un référendum pour le peuple sahraoui, pour s’exprimer librement sur le devenir de son territoire, ce n’est ni à l’Algérie ni au Maroc ni aux Etats unis ni à la France ni au Conseil de sécurité de décider, c’est un droit inaliénable, d’un peuple d’un territoire qui s’appelle le Sahara occidental. Un territoire non-autonome », a soutenu le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes.

A cette occasion, M. Messahel, a fait prévaloir la « négociation politique » entre les parties en conflit (le Maroc et le Front Polisario), soulignant que la négociation, qui doit continuer, est un « élément central » pour la résolution de cette question.

« La négociation est un élément central du règlement de cette question, elle est la solution politique pour parvenir dans les meilleurs délais à permettre au peuple du Sahara occidental d’exprimer ses choix, et la pratique des Nations unies est très claire (dans ce genre de conflit) », a réitéré M. Messahel.

« La négociation est là, et elle doit continuer et nous espérons qu’elle continuera autour des fondamentaux des Nations unies », a-t-il poursuivi.

Revenant sur l’adoption par le Conseil de sécurité de l’ONU, vendredi, de la résolution 2285 (2016) par laquelle il proroge jusqu’au 30 avril 2017 le mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), le ministre algérien, a rappelé qu’à travers cette résolution, cinq fondamentaux de l’ONU ont été repris, et « se confondent avec la position de l’Algérie ».

« Nous considérons que cette résolution est une décision importante, elle repose sur cinq fondamentaux de l’ONU, d’abord cette question est une question de décolonisation du territoire inscrit sur la liste des territoires non-autonomes, en suite c’est un processus de décolonisation non parachevé et que l’ONU a la responsabilité de la décolonisation du territoire », a expliqué M. Messahel.

M. Messahel a, dans le même sens, ajouté que la résolution évoque que « la détermination du statu définitif du territoire sahraoui relève du principe fondamental de l’autodétermination, identifie les parties en conflit qui sont le Maroc et le Front Polisario et les appelle à la négociation ».

M. Messahel a, par ailleurs, souligné le soutien de la communauté internationale et du Conseil de sécurité au processus de paix au Sahara occidental.

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Le hidjab interdit en Allemagne ?

Mon, 02/05/2016 - 13:17

Galvanisée par des sondages au zénith, la droite populiste allemande de l’AfD a bouclé dimanche son premier programme en trois ans d’existence, avec une tonalité anti-islam largement acclamée et l’ambition de « conquérir des majorités ».

« L’islam ne fait pas partie de l’Allemagne » et les minarets, les appels du muezzin et le voile intégral « doivent être interdits », ont décidé les 2.400 participants du congrès de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), qui s’est tenu samedi et dimanche à Stuttgart (sud-ouest du pays).

L’assemblée, majoritairement masculine et d’âge mûr, a hué les rares orateurs plus nuancés, qui appelaient par exemple à « stopper l’islamisme mais chercher le dialogue avec l’islam ».

« L’islam est, en soi, politique! », a rétorqué un intervenant, pendant qu’un autre évoquait « la charia, les attentats-suicides et les mariages forcés ».

Comme attendu, les questions identitaires et religieuses ont dominé les débats, d’autant que même l’aile la plus libérale du parti entend protéger « la culture occidentale chrétienne » en traitant l’islam comme un corps étranger, selon le discours samedi de son porte-flambeau Jörg Meuthen.

Stimulée par le récent succès du parti d’extrême droite FPÖ au premier tour de l’élection présidentielle autrichienne, et quelques mois après la poussée du Front national aux régionales françaises, rappelle l’АFР, l’AfD vise désormais les élections législatives de 2017, après avoir intégré la moitié des parlements régionaux allemands.

« Pour « conquérir des majorités », comme sa porte-parole le promet, l’AfD veut préciser son « contre-projet », jusqu’alors aussi flou qu’évolutif: sa ligne anti-euro d’origine, lors de sa création au printemps 2013, est devenue anti-réfugiés à l’automne 2015, au plus fort de l’afflux de demandeurs d’asile en Allemagne, puis anti-islam depuis la fermeture des frontières.(Sputnik)

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Bateaux vers l’Algérie : Jusqu’à 150 euros de réduction sur les billets pour les Algériens

Mon, 02/05/2016 - 13:14

L’Entreprise Nationale de Transport Maritime de Voyageurs (ENTMV)  a annoncé une reduction sur les billets de voyage cet été au profit des membres de la communauté établie à l’étranger.

L’ENMTV prévoit des baisses à jusqu’à 150 euros sur les billets durant la campagne estivale au profit des Algériens résidant à l’étranger et désirant d’embarquer à bord de ses ferries pour rentrer au pays.

L’annonce de cette baisse a eu l’effet escompté puisqu’à croire des sources au sein de l’ENMTV tous les billets mis en vent viennent d’être écoulés. Cela pourrait amener à l’entreprise à faire de liaisons maritimes supplémentaires pour permettre à d’autres émigrés d’effectuer leurs réservations.

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