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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 1 week 1 day ago

El-Bayadh : trois morts et cinq blessés dans un accident sur la RN-47

Thu, 26/05/2016 - 16:09

Trois personnes ont trouvé la mort et cinq autres ont été blessées dans un accident de circulation survenu jeudi sur le tronçon de la RN-47 reliant la commune de Chellala à la localité de Chellala-Dehrania (El-Bayadh), a-t-on appris auprès de la Protection civile.

L’accident s’est produit à 4 kilomètres au Nord de la commune de Chellala, suite au dérapage et renversement d’un véhicule léger, dont deux des occupants sont décédés sur le coup, et le troisième lors de son évacuation vers l’établissement public de santé de proximité de la commune Chellala, a-t-on précisé.

Les cinq personnes blessées, à différents degrés de gravité, ont également été évacués à cet établissement de santé. Une enquête a été ouverte par les services de la gendarmerie territorialement compétents pour déterminer les circonstances exactes de cet accident. (Aps)

Categories: Afrique

Cevital Agro-industrie au Salon PLMA d’Amsterdam

Thu, 26/05/2016 - 16:08

 Cevital Agro-industrie a participé au Salon PLMA Private Label Manufacturer Association (Le monde de la marque de distribution) les 24 et 25 mai à Amsterdam. Ce salon existe depuis 30 ans ; il réunit les fabricants et distributeurs, au nombre de 4 300 exposants venant de 23 pays, afin de découvrir de nouveaux produits et d’établir de nouveaux contacts. L’Algérie a été représentée par Cevital à travers un stand de 126 m2, avec ses produits de grande distribution : la gamme sucre, huile, margarine et smen.

Categories: Afrique

Cette unité devrait contribuer grandement au développement local à Annaba: Berrahal se dote d’une usine de blocs à béton

Thu, 26/05/2016 - 16:00

Les autorités locales, à leur tête le chef de la daïra d’El-Bouni, ont procédé, il y a moins d’une semaine, à l’inauguration officielle d’une usine de production de blocs de béton, apprend-on auprès de la direction de l’Andi.

D’une capacité de 43 000 m3 de béton par an, cette unité a été installée sur un terrain d’assiette de 6000 m2, dont 1700 couverts, située dans la zone d’activité de Aïn Chouga Berrahal, devrait répondre aux besoins sans cesse grandissants de la région en matériaux de construction de qualité, indique-t-on. Se félicitant de la concrétisation de ce projet, qui est venu étoffer le tissu industriel de la wilaya de Annaba d’un outil de production de dernière génération, le directeur de l’Andi (Agence nationale de développement de l’investissement) locale a mis l’accent sur la contribution de cette usine au développement local, en engendrant une quarantaine d’emplois directs et plus d’une centaine d’autres indirects. Ce responsable s’est voulu encourageant à l’endroit des opérateurs potentiels en affirmant que le créneau est propice et que c’est grâce à de telles entreprises qu’on peut atteindre le progrès technique en réalisant la diversification de l’économie nationale, en créant des richesses.

Il ajoutera que cette nouvelle unité de production va participer grandement au développement local, en apportant un soutien précieux à toutes les entreprises de construction locales. Le représentant de la SNC Ghimouz & Cie, porteuse du projet, qui est une entreprise familiale qui s’est développée, explique que pour parvenir à ce résultat, il a fallu se doter d’abord d’un capital humain conséquent. Ce qu’a fait ladite société en s’entourant à tous les niveaux de jeunes diplômés de grandes écoles et universités réputées. “Mais aussi, n’omettra-t-il pas de mentionner, grâce à un esprit innovant qui ne cesse de chercher à se diversifier tout en améliorant la qualité des produits et des services.” Faisant un bref descriptif de l’usine de production de blocs de béton de Aïn Chouga, l’entreprise, dont Rachid Ghimouz est le PDG, s’est rapprochée de la société Lafarge Algérie et que celle-ci a accepté de l’aider, dans le cadre d’un partenariat exclusif régional, à commercialiser leurs produits avec une garantie “zéro casse grâce à un matériau de base de haute qualité”.

Et c’est ainsi qu’il assure être en mesure d’affirmer que le taux de casse de leur chaîne de production n’est que de 0,2%. Mieux encore, précisera-t-il, les rebuts peuvent être recyclés pour la fabrication de nouveaux blocs, ceci grâce au recours à des techniques très modernes et au matériel performant dont cette usine dispose. Forte de ces capacités, la SNC est en mesure de fournir, la région Est en blocs béton de différentes dimensions, mais aussi en bordures, parpaings, hourdis et autres dalles pour divers usages

Categories: Afrique

Littoral algérien : Qu’en est-il de la gestion du trait de côte ?

Thu, 26/05/2016 - 16:00

La plage est une composante essentielle du tourisme balnéaire. Son état général et la qualité des services qu’elle délivre sont les principaux facteurs d’attractivité des plaisanciers.

Dans sa dernière instruction, le ministre de l’Intérieur, Noredine Bedoui, écrivait à propos de l’accès aux plages du littoral que leur gestion “ne répond à aucune logique économique de l’espace et des infrastructures balnéaires, ne profite qu’à des intervenants informels sans aucune valeur ajoutée pour la collectivité”.
Il n’a pas tort, vu que ces espaces ont été privatisés au profit de bandes de jeunes parfois à la limite de la délinquance et qui dictent leur loi à des estivants désarmés devant la démission des pouvoirs publics. Mais le ministre ne dit pas tout.

Que fait-on face aux enjeux de la préservation des milieux littoraux comme le maintien du trait de côte, la submersion, le ruissellement, la qualité de l’eau et plus généralement la dégradation des rivages sous l’effet d’une urbanisation sauvage.

Le trait de côte est la limite des plus hautes eaux. Il se déplace et modifie les paysages. Cette mobilité est due à la fois à des processus naturels comme les houles, les marées ou les courants ainsi que climatologiques tels que le vent mais aussi à des phénomènes anthropiques (causés par l’homme). On retrouve dans cette dernière catégorie l’érection de bâti, la démographie, le déplacement de matériaux (sable, galets…) mais aussi l’élévation des niveaux de la mer due au réchauffement climatique, ce phénomène n’est pas homogène sur les territoires, mais il est appelé à se poursuivre et à s’amplifier quelle que soit l’évolution mondiale des émissions de gaz à effet de serre. Cet état de fait n’est pas propre à notre pays, on le retrouve partout dans le monde. L’enjeu pour une gestion durable du littoral est de “délimiter aussi durablement que possible le trait de côte, c’est-à-dire l’endroit où s’arrêtent les plus hautes eaux, hors conditions exceptionnelles”.

Recul du trait de côte et amincissement de la couverture sableuse
Les données dont on dispose indiquent que le recul du trait de côte est général.
Dans un article fort documenté sur l’urbanisation côtière en Algérie, Ghodbani Tarik et Semmoud Bouziane (2010) arrivent à la conclusion que “la plage de Saint-Roch sert de zone test grâce à des images datant des années 1940,1960, 2004 et 2009. Leur comparaison donne à voir un recul du trait de côte d’environ 20 m sur une période de 70 ans. Ces changements du paysage littoral sont observés sur les autres plages”. Là où le rivage est rocheux, le trait de côte est resté stable mais la couverture sableuse autrefois épaisse est décapée dans sa quasi-totalité, ajoutent-ils.

D’autres sources vont dans le même sens
L’Agence de protection et de promotion du littoral (Appl) note que l’étude réalisée dans le cadre du programme d’aménagement côtier de la zone algéroise (ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement), en collaboration avec le plan d’action de la Méditerranée, révèle un recul moyen pour l’ensemble de la zone centre de 2,25 m/an, alors que les reculs les plus importants sont enregistrés sur le territoire de la wilaya d’Alger (2006).
Les quelques chiffres qu’elle avance pour le littoral de la wilaya sont alarmants. Réghaia (de 0,45 à 1,9 m/an), embouchure d’oued El-Harrach (de 3 à 4,5 m/an), quasi-disparition de plages à l’ouest d’Alger.
Secteur Hôtel El Riad-Est Moretti (46 m entre 1956 et 1999), Moretti (15 à 18 m entre 1993 à 1999), embouchure d’Oued Mazafran (de 0,35 à 1,4m /an). Pour les points de prélèvements illicites de sable, à côté de l’épuisement constaté à Sidi Fredj Ouest, l’Agence signale Zeralda (2), Est de Sidi Fredj, Reghaia (3), Bordj El-Kiffan (2) et Kadous (2).

Mieux vaut tard que trop tard
Les plages sont des milieux fragiles avec une notable biodiversité. Notre littoral est confronté à l’érosion côtière et à l’élévation attendue du niveau de la mer qui aggravera ce processus, mais la préservation de ce qui peut l’être dépend de nous. C’est-à-dire des actions que nous mettons en œuvre (ou non) sur le double plan de la protection de l’espace lui-même et de l’entretien.
L’intégration du rivage dans le domaine public maritime a pour but d’assurer une protection contre les dégradations anthropiques. Même en présence d’instruments prévus par le législateur l’autorité des pouvoirs publics est défaillante.

La loi 02-02 du 05 février 2002 relative à la protection et à la valorisation du littoral délimite trois bandes dans cet espace ; la bande inconstructible dont la largeur peut atteindre 300 m à partir du rivage, une autre de 800 m où sont interdites les voies carrossables nouvelles parallèles au rivage et une troisième de 3 km dans laquelle sont édictées d’autres contraintes d’urbanisation. Pour faire court, chacun constate le non respect de ces règles. Un compromis entre une situation de statuquo dictée par des considérations sociales et parfois politiques qui aggravent l’état des lieux et l’option d’une gestion durale est une urgence. Mais dans ce cas il faut une volonté politique de mettre en œuvre une véritable stratégie de gestion intégrée des zones côtières en plus des lois et décrets. C’est loin d’être le cas, le rituel communiqué de presse, à la veille de l’ouverture de la saison estivale pour annoncer les nouvelles modalités de gestion et d’accès aux plages en est la meilleure preuve.

Enfin signalons qu’il n’existe aucune plage sous pavillon bleu et aucun établissement touristique ayant acquis un éco-label. A notre connaissance l’initiative (la seule) engagée pour le processus d’éco label par La Corne d’Or (Tipaza) en novembre 2009 n’a pas abouti. Rappelons que le Pavillon bleu, très convoité à l’échelle internationale, et reconnu par l’Organisation mondiale du tourisme et par le programme des Nations unies pour l’environnement, est géré à l’échelle internationale par la Fondation de l’éducation à l’environnement (FEE) et il vise à minimiser les impacts de la fréquentation estivale : dispositif de récupération et de tris sélectifs des déchets, présence de sanitaires, sécurité, promotion des énergies renouvelables, information sur la qualité de l’eau de baignade, sur la faune et la flore locales… qui sont pris en compte pour la labellisation. Bonne saison estivale tout de même.

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Aéroport d’Oran-Ahmed Benbella: Saisie de 697 téléphones portables

Thu, 26/05/2016 - 16:00

Six cent quatre-vingt-dix-neuf téléphones portables de dernière génération ont été saisis, avant-hier, par les douaniers de l’aéroport international d’Oran-Ahmed-Ben Bella, lors du traitement des passagers en provenance d’un vol d’Istanbul, avons-nous appris de sources concordantes.
La marchandise était transportée dans un cabas et deux valises. Dans le cabas retrouvé abandonné sur deux sièges de l’avion, les douaniers ont découvert 342 téléphones cellulaires. Le cabas qui a été récupéré par des hôtesses de l’air a été abandonné à la vue des inspecteurs des Douanes algériennes, souligne-t-on. Les mêmes enquêteurs ont saisi 355 autres portables que le voyageur suspecté a tenté d’introduire dans une valise. Celui-ci ainsi que trois hôtesses de l’air ont été entendus par les douaniers chargés de l’enquête qui se poursuit.

Categories: Afrique

Villages Agoumi, Bouafir et Taliouine de Mekla (Tizi Ouzou): Les villageois protestent devant l’APC

Thu, 26/05/2016 - 15:49

Les habitants ont décidé de passer à l’action, avant-hier, en se regroupant devant le siège de l’APC et en bloquant le portail d’entrée.

Constatant que les divers écrits adressés aux autorités de Mekla ont été vains, les citoyens des villages d’Agouni Bouafir et de Taliouine, situés à 5 km du chef-lieu communal, ont décidé de passer à l’action, avant-hier, en se regroupant devant le siège de l’APC et en bloquant le portail d’entrée.
Ces deux villages sont reliés par une ancienne route réalisée par les villageois eux-mêmes et avec leurs propres cotisations.

Ces derniers se plaignent de son état défectueux et impraticable malgré toutes les promesses des élus. Les villageois contestataires exigent aussi l’aménagement et le revêtement de la ceinture du village de Taliouine sur une distance de 2,5 km, de même que l’assainissement menant vers oued Rabta sur une distance de 3 km.

Ils réclament encore l’extension du réseau d’alimentation en eau potable de même que le remplacement des vieux fils électriques, l’extension de l’éclairage public et l’alimentation des deux localités en fibre optique au même titre que les villages environnants. Selon un membre du comité de village de Taliouine, “il est tout de même aberrant que les familles résidant dans notre village continuent de s’approvisionner en eau potable dans des fontaines publiques en 2016 ! De même qu’il est inconcevable que les déplacements de nuit ne peuvent se faire, de nos jours, sans lampe de poche, et ce en l’absence d’éclairage public ! Pourquoi notre village serait-il victime d’une discrimination pareille ? Que dire de la fibre optique !

Nous sommes tous tributaires des tablettes… et de la mauvaise connexion !” Le chef de daïra a été sollicité hier par les villageois concernés mais en l’absence de réponse satisfaisante, les protestataires maintiennent la pression. Seule la réunion des villageois prévue hier durant la soirée déterminera si le mouvement de blocage se reproduira encore aujourd’hui.

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Crash du vol d’EgyptAir : une famille algérienne de quatre membres parmi les victimes

Thu, 19/05/2016 - 20:36

Une famille algérienne de quatre membres figure parmi les victimes du crash de l’avion d’EgyptAir MS804, reliant Paris au Caire, a déclaré à l’APS, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Cherif, précisant que leurs noms figurent sur la liste des victimes de ce vol publiée par les services de l’aviation civile égyptienne.

Il s’agit de M Bettiche Fayçal et son épouse Mme Nouha née Saoudi et leurs deux enfants Mohamed et Joumana qui se trouvaient à bord du Boeing écrasé en vol dans la nuit de mercredi à jeudi.

« Selon des informations préliminaires recueillies auprès des autorités françaises et du ministère égyptien de l’Aviation civile, la ressortissante algérienne, Mme Saoudi Nouha, immatriculée auprès de notre consulat à Nantes figure parmi les victimes de cet accident tragique », a indiqué le porte parole du MAE.

M. Benali a souligné que le ministère des Affaires étrangères « suit de près » l’évolution de la situation à travers ses ambassades au Caire et à Paris qui sont en contact permanent, a-t-il fait savoir, avec les autorités égyptiennes et françaises pour la vérification de ces informations.

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Benghebrit: Le contenu des nouveaux livres scolaires révélé en juillet prochain

Thu, 19/05/2016 - 20:28

La ministre de l’Eductaion nationale Nouria Benghebrit a indiqué jeudi à Alger que le contenu des livres uniques des première et deuxième années primaire et des nouveaux manuels de première année moyenne sera connu en juillet prochain.

« Les contenu et forme des livres uniques de première et deuxième années primaire et des nouveaux manuels de première année moyenne seront connus en juillet prochain », a fait savoir Mme Benghebrit une déclaration à la presse en marge d’une séance plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales.

Il s’agit, a-t-elle expliqué d’un livre unique de matières scientifiques (éducation scientifique et éducation technologique) et un autre pour les ma tières littéraires (éducation islamique et langue arabe) ajoutant que les toutes les matières de première année moyenne seront mises à jour à travers 7 nouveaux manuels scolaires.

Le lancement des progarmmes de 2eme génération aura lieu des la prochaine rentrée scolaire a assuré Mme Benghebrit rappelant les sessions de formation organisées dans cette perspective, depuis 2015, en direction des inspecteurs puis aux enseignants de première et deuxième années primaire et de première année moyenne.

Concernant les préparatifs des examens nationaux prévus à partir du 22 mai, la ministre a affirmé qu’une commission permanente regroupant la gendarmerie nationale, la DGSN, les ministère de la poste et des TIC et de l’éducation nationale pour accompagner ces épreuves nationales.

Elle a rappelé la campagne de sensibilisation initiée par son département ministériel à l’adresse des élèves et de leur parents dans la cadre de la lutte contre la fraude aux examens. Toutes les mesures règlementaires seront portées sur les convocations des candidats, a-t-elle dit.

Elle est revenue sur les sanctions « fermes » qui seront appliquées contre les candidats surpris en possession d’un téléphone mobile.

Tout candidat au baccalauréat surpris en possession d’un téléphone mobile sera privé pendant cinq ans de participation à cet examen.

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Les imams interdits de pratiquer la Roqia dans les mosquées et écoles coraniques

Thu, 19/05/2016 - 20:21

Le ministre des Affaires religieuses et des wakfs, Mohamed Aissa, a affirmé jeudi à Alger que les imams et leurs auxiliaires sont interdits de pratiquer la Roqia dans les mosquées et écoles coraniques, soulignant qu’il ne s’agit nullement « d’une profession » et qu’elle « ne sera pas homologuée ».

M. Aissa qui répondait à une question du membre de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Eddaoui, sur le recours croissant de larges franges de la société au traitement par la Roqia, a indiqué que son département « interdit fermement aux imams de pratiquer la Roqia dans les mosquées et écoles coraniques », admettant toutefois que cette pratique gagne de plus en plus de terrain au sein de la société algérienne, voire la société arabo-musulmane ».

Il a rappelé dans ce sens le communiqué publié par le ministère à ce sujet en 2003 et renouvelé en 2015, définissant « la Roqia et les conditions de celui qui la pratique » et précisant « qu’elle n’est pas une profession et ne pourrait jamais l’être ».

M. Aissa a rappelé également la campagne de sensibilisation qui a suivi la publication de ce communiqué notamment à travers les médias pour sensibiliser les la société.

A une question sur une fetwa autorisant l’étourdissement par électrocution des bêtes avant l’abattage, M. Aissa indiqué que le conseil scientifique installé par le ministère en 2014, avait dit son mot sur ce sujet lors de sa première session, tenue à Ghardaïa, et ce à la demande du ministère de l’Agriculture, ajoutant que le ministère avait respecté cet avis et le dossier a été clos.

Le ministre a indiqué également que les membres de la commission de la fetwa avaient été renouvelés, ajoutant que la commission présidée par Tahar Ait Aldjat est composée de cadres du ministère.

D’autres instances de fetwa sont également réparties à travers les wilayas pour répondre aux doléances des citoyens, a-t-il encore ajouté.

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Remboursement des crédits ANSEJ: la loi s’appliquera à tout le monde

Thu, 19/05/2016 - 18:54

La loi va s’appliquer à tout le monde, a indiqué jeudi à Alger, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, au sujet des bénéficiaires de crédits dans le cadre des dispositifs de micro-entreprsies et qui n’ont pas remboursé à temps leurs créances.

« La loi s’appliquera sur tout le monde », a déclaré le ministre dans un point de presse tenu en compagnie du ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, à l’occasion de l’inauguration de la 6ème édition du Salon national de l’Emploi où était également présent, le ministre de la Culture, Azedine Mihoubi.

Le ministre, qui a qualifié cette catégorie de « malintentionnés », a relevé que « 80 % des entreprises sont en train de rembourser. Ce qui est déja un taux important. Il y a 10 à 15 % d’entreprises qui ont des difficultés à rembourser et qui sont accompagnés à nouveau par l’ANSEJ et la CNAC pour les aider à dépasser la phase difficile ».

M. El Ghazi a souligné, que les jeunes bénéficiaires « étaient informés des clauses des contrats signés pour la création de leur micro-entreprises avec l’ANSEJ et les banques ».

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Opérations de relogement, hausse des prix des logements AADL, gestion immobilière, polémique autour de la grande-mosquée…: Tebboune à cœur ouvert

Thu, 19/05/2016 - 17:34

Au départ, notre volonté était d’interroger Monsieur Abdelmadjid Tebboune, ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, sur la seule opération d’éradication des bidonvilles et pourquoi l’arrivée, du 18 au 20 mai, d’une délégation de l’ONU pour assister à cette opération.

Au fil de la rencontre, l’entretien a pris des chemins plus larges pour aborder les nombreuses questions sensibles que se pose aujourd’hui le citoyen sur le logement et ses craintes de voir ses chances disparaître si les difficultés financières que vit aujourd’hui le pays impactaient les programmes du département de l’habitat.

C’est à toutes ces questions que Monsieur Tebboune a répondu, comme il l’a fait aussi pour les questions liées au projet de la Grande Mosquée d’Alger qui continue à susciter beaucoup d’interrogations.

Le Soir d’Algérie : Vous recevez, avec le wali d’Alger, du 18 au 20 mai, une délégation onusienne de l’habitat qui vient assister à la 21e opération de relogement dans la wilaya d’Alger et s’enquérir, dit le communiqué officiel APS, de l’expérience «inédite» dans le domaine de l’éradication de l’habitat précaire. En quoi cette opération est «inédite, unique dans le monde»?
Abdelmadjid Tebboune
: Cette délégation vient suite à ce que l’on avait dit, lorsque Monsieur Ban Ki-moon est venu et qu’on lui avait remis un magazine spécial élaboré à l’occasion de cette visite et reprenant tous les efforts faits dans le cadre de l’éradication des villes. La capitale, la plus grande concentration, puis viennent Oran, Annaba et Constantine. Pour Alger, cela touche à sa fin. C’est pourquoi l’on a annoncé que 2016 sera l’année d’éradication des bidonvilles et de l’habitat précaire.

Excusez-moi, mais il y a eu l’intervention, il y a quelques jours, de M. Zoukh, wali d’Alger, qui a annoncé qu’il allait y avoir encore les 22e, 23e et 24e opérations du genre, donc ce n’est pas terminé.
Oui, vous savez pourquoi ? Il y a d’abord les bidonvilles et il y a le logement précaire.

La différence entre les deux ?
Le logement précaire a toujours été un logement légal, ancien. Vous prenez Bologhine, à la Pointe-Pescade, à chaque séisme, l’on se tient le ventre.

Avec La Casbah aussi, les habitations sont vieilles et subissent les affres de l’âge. On va aller vers les quartiers précaires où il y a toutes les commodités, électricité, eau, gaz, écoles, etc. mais ce n’est plus habitable, au sens sécurité du terme. Donc, c’est pour ça que le wali parle de cela. Puis, il y a aussi les mal logés : ceux qui habitent un appartement correct mais qui sont à 2 ou 3 familles dans le logement. Alors ce sont des priorités qu’on se fixe d’abord pour enlever ce spectacle désolant qui existe d’ailleurs dans d’autres villes comme Johannesburg, par exemple.

Les bidonvilles sont pratiquement la maladie du siècle. Nous, nous ne voulons pas de cette situation tout simplement. C’est indigne de l’Algérie parce que tout le monde doit en bénéficier, c’est constitutionnel et plus affirmé encore dans la nouvelle Constitution et puis c’est conforme aux principes de Novembre. Un Etat doit prendre en charge les problèmes sociaux de ses citoyens.

Il y a eu, par ailleurs, la décision prise par le président de la République dans son discours en 99 quand il a affirmé qu’il fallait faire disparaître tous les paysages de misère. Vous savez, pour nous, les bidonvilles, c’est un peu le reflet de tous les grands événements douloureux qu’a connus l’Algérie. C’en est la résultante. Il y a eu un exode terrible vers les villes au point qu’il y a eu inversion de la donne.

A l’indépendance, il y avait 35% de la population dans les villes et 65% dans les campagnes. Aujourd’hui c’est l’inverse. 65% dans les villes et 35% dans les campagnes. Alger, à l’indépendance c’était 450 000 habitants. Il y avait des terrains, des constructions individuelles, l’Etat était tellement occupé à d’autres choses, c’est pourquoi il y a eu construction partout. Il y a eu également la période où pratiquement toute la population rurale est venue s’abriter dans Alger, plus sécurisée.

Maintenant, nous essayons de faire le chemin inverse. Si l’on ferme les yeux et qu’on laisse les choses se poursuivre, comme ils le font ailleurs, à Casa, par exemple, où un seul bidonville fait 2 millions d’habitants, ça deviendra insoluble. Vous prenez Johannesburg, c’est impossible, au Cap aussi ; et au Nigeria, ils ont essayé de fuir Lagos et créer une ville à Abuja mais ça n’a pas pris.

Et puis ma conviction, certainement avec celle du président de la République, est que les gens qui ont combattu pour l’indépendance ont droit à ça. Le plus dangereux pour le pays, c’est qu’il y ait deux Algérie qui se côtoient, une Algérie de l’opulence, avec une vie correcte et décente, et une Algérie de la misère.

Ces deux Algérie auraient fini par s’affronter. Et puis Alger est une belle capitale si ce n’est la plus belle capitale de la Méditerranée avec sa configuration géographique. Elle ne mérite pas ce qu’elle a subi, il fallait du courage.

Pour vous, cette opération est donc une opération unique ?

Elle est unique. Au moment où je vous parle, il n’y a pratiquement plus de bidonvilles à Alger. Au Grand-Alger, la 21e opération va éradiquer un peu plus large et nous sommes actuellement la seule capitale africaine, arabe, peut-être même méditerranéenne, sans bidonvilles. Ça n’existe pas ailleurs, nous en sommes fiers.

Au-delà de cet aspect, est-ce que la délégation de l’ONU, que vous recevrez du 18 au 20 mai, n’est pas venue pour contrôler la manière avec laquelle vous opérez et s’il n’y a pas de travers, de brutalité ?
Oui mais ils sont libres. Il y a eu déjà d’autres délégations qui sont venues, le Pnud sait très bien que cela se fait dans la sérénité, dans la joie, les youyous. Ailleurs, il est vrai que ça ne se passe pas comme cela, on rase et puis au revoir.

Et une fois leurs bidonvilles rasés, ils vont où ? Ils sont logés ? Et dans quelles conditions ?
Dans les très nouveaux et très beaux logements avec toutes les commodités.

Mais il y en a beaucoup qui ne sont pas contents, parce qu’ils n’ont pas bénéficié de l’opération.
Oui, bien sûr, mais il y a le fichier informatisé qui entre en ligne. Vous savez, l’on a découvert, il y a un an, que dans 3 quartiers de bidonvilles, il y avait des détenteurs de villas R+2, louées. Nous les avons traduits en justice, et par le wali aussi. Le fichier nous permet aujourd’hui, comme à Remli par exemple, de trouver qu’il y en avait 400 qui avaient leur logement. Parce que le fichier ressort n’importe quel logement que vous détenez sur n’importe quelle région du territoire.

Mais en amont, est-ce que vous avez une méthode pour éviter que ce genre de problèmes ne se répète pas ?
Oui, bien sûr, des instructions ont été données aux walis. A Alger, c’est une coordination parfaite avec la Wilaya. Chaque fois qu’il y a éradication, l’utilisation du terrain peut se faire de 3 façons différentes. Si c’est dans une zone très dense, sur le plan de la construction, le terrain est utilisé pour aérer, pour créer des espaces publics, un lycée par exemple s’il en manque, un CEM, des policliniques et beaucoup d’espaces verts, de jeux, notamment au cœur d’Alger. Au Val d’Hydra, par exemple, les kiosques rasés vont servir uniquement d’embellissement et de services publics.

Lorsqu’il s’agit d’un quartier un peu excentré, on reprend le terrain, soit pour un logement AADL, soit pour un logement social et à ce moment-là, la passation se fait le jour même entre la Wilaya et notre entreprise. On clôture, on amène une société de gardiennage pour une ou deux semaines, le temps que le marché soit traité avec l’entreprise qui doit construire et elle s’installe définitivement sur le chantier.

L’on ne nous a pas signalé de réapparition sur les lieux. Maintenant, les services de police et de gendarmerie sont très vigilants là-dessus. Il y a eu des tentatives, même en plein déménagement à Remli, à Gué-de-Constantine. Il y a des gens qui venaient d’être logés à Diar Echems qui ont pris leur logement et qui étaient revenus, ignorant que le fichier mis en place allait les détecter. C’est une bataille et rien n’est facile.

Pour revenir à l’objet de la visite, il y a un programme de l’ONU sur le développement humain. Tous les pays doivent faire un minimum. Je pense que l’Algérie est un des rares pays qui est pratiquement entré dans la normalité pour tout ce que demandait l’ONU. Aussi bien sur le droit, l’enseignement, la prise en charge médicale, l’eau et le logement ; celui-ci étant très difficile, l’on a éradiqué les bidonvilles. L’Algérie est classée parmi les tout premiers pays en matière d’investissements humains. C’est un peu ça leur mission.

Ils viennent donc pour vérifier cela…
Bien sûr, et peut-être aussi pour mettre en valeur et faire profiter de cette expérience d’autres pays.

C’est ce que vous espérez ?
Ça nous ferait plaisir, bien sûr, de voir nos efforts couronnés par une reconnaissance de ce niveau. C’est bien mais ce n’est pas l’essentiel pour nous. L’objectif est de dire que l’Algérie est un pays des défis.
Cette Algérie que certains veulent détruire alors que près de 250 000 universitaires sortent de l’université chaque année. Nous sommes le seul pays qui a réglé en 20 ans ses problèmes d’eau. 17 barrages en réserve. Nous sommes leaders en dessalement de l’eau de mer. Oran buvait de l’eau saumâtre.

Alger bénéficie aujourd’hui de l’eau 24 sur 24… L’habitat s’intègre dans ce développement global : eau, routes, enseignement, etc. Nous avons fait témoigner l’UE, le Pnud et ils sont très élogieux de ce qui se passe ici. Sans flagornerie, sans flatterie. Il y a des gens qui se sentaient obligés de dire «ils n’ont rien fait», c’est leur problème. Le peuple sait ce qui se passe… Un jour tout cela apparaîtra.

Des formules mises en place (AADL, Agence pour l’amélioration et le développement du logement, LSP, logement social participatif, LPP – logement public promotionnel), quelle est celle qui a reçu le plus d’engouement des souscripteurs et celle qui a eu peu ou pas d’intérêt auprès de la population et pourquoi ?
Le plus d’engouement a été pour le logement social. L’Algérien est habitué à cette formule. Au départ, il y a eu beaucoup de problèmes, notamment les doubles attributions dues alors à l’absence de fichiers. Depuis qu’il y a le fichier informatisé, vous avez sûrement constaté par vous-même qu’il n’y a plus de coupures de route, parce que les citoyens savent très bien que ne prennent un logement social que ceux qui n’en ont pas et qui répondent aux critères. La nouveauté, c’est le fichier.

L’engouement vient de la classe moyenne, c’est-à-dire pour la formule AADL. Un pays ne peut être stabilisé par les extrêmes, les très très pauvres et les très très riches. Il y a une classe moyenne en Algérie et l’Algérie a toujours été un pays de classe moyenne. Lorsque j’ai introduit l’AADL en 2002, cela est parti d’une discussion avec Monsieur le Président sur le fait qu’il n’y avait que le logement social. Les critères d’accès à ces logements devenaient de plus en plus durs et, à côté, rien d’autre pour une grande partie de la population constituée de la classe moyenne. Or, cette tranche de la population a été laminée par la crise de 86-87. Beaucoup de cadres ont été licenciés conséquemment aux restrictions du FMI ; il y a eu ensuite la période noire dont le plus fort prix a été payé par la classe moyenne et la population des zones rurales : journalistes, enseignants, chercheurs… De cette période , l’on est sorti avec la volonté et la liberté de faire des promoteurs.

La rareté aidant la spéculation, la classe moyenne ne pouvait prétendre au logement alors que c’est elle qui gère le pays à tous les niveaux et tant dans le secteur public que privé. C’est de ce constat que le programme AADL a été lancé avec, au départ, 22 000 logements, puis 55 000 et puis un hiatus. Le programme s’est arrêté, pour reprendre quelque temps après parce qu’il n’y avait pas d’autres solutions : un logement plus que décent ; vous versez un minimum et vous avez 25 ans pour régler. C’est la formule idoine. Mon souhait est de perpétuer cette formule. C’est vrai que les ressources de l’Etat…

Nous reviendrons, si vous le voulez bien, à la question des ressources de l’Etat. Vous avez dit, il n’y a pas longtemps, que seulement 155 000 logements sociaux locatifs sur les 571 000 mis en service avant 2004 ont été cédés à leurs occupants. Où en est l’étude que vous auriez entreprise pour tenter de régler ce problème ?
C’est une opération que nous avons initiée aussi en 2002 sur instruction du président de la République. Avec le concours du ministère des Finances, nous avons lancé cette opération par la mise à disposition d’une partie du parc locatif de l’Etat. 580 000 logements de l’époque. Il y a eu ensuite des péripéties. Certains des décrets émis alors par mes prédécesseurs n’étaient pas réalistes.

Les prix notamment étaient prohibitifs. Nous avons alors rétabli les prix à leur valeur normale en déduisant de ce prix les loyers perçus jusqu’alors. Nous avons ensuite établi des réductions en fonction des zones. Notre souhait était alors de faire des opérations de revolving sans toucher au Trésor public. Ça ne marchait toujours pas. Un nouveau diagnostic nous a fait découvrir qu’il y avait une confusion entre cession de biens de l’Etat et cession de biens locatifs OPGI et qu’une seule et même commission traitait des deux.

Nous avons rectifié le tir il y a 4 à 5 mois avec un nouveau décret qui supprime la commission de daïra et nous avons laissé une relation directe entre le locataire, l’OPGI et les Domaines qui établissent le prix de cession selon la typologie existante de ces biens et délivrent alors l’acte de cession. Le programme s’est ralenti parce que certains n’étaient pas les primo-acquéreurs ; beaucoup avaient des actes notariaux illégaux alors que les notaires n’ont absolument pas le droit de fournir de tels actes.

Vous avez beaucoup de cas de ce type ?
Le recensement exact est très difficile à faire dans certaines cités où les membres de la commission OPGI se font agresser. Nous sommes toutefois arrivés à 140 000 cas avérés mais nos estimations sont plus élevées, de l’ordre de
250 000. Nous avons étudié cette question au gouvernement qui a installé une commission formée par le ministre de l’Intérieur, celui des Finances, de la Justice et de moi-même.

Nous sommes arrivés au fait que si, antérieurement, en cas de décès du bénéficiaire, le logement revenait aux parents directs, ascendants ou descendants, il fallait aujourd’hui l’étendre et l’élargir au lien familial large. Toutefois, et dans ces cas d’élargissement, les concernés n’étant pas les primo-occupants, ils ne bénéficieront pas des déductions des loyers payés. Dans d’autres cas, il s’agit de logements cédés en sous-main.

Légaliser dans ce cas, c’est légaliser la triche, la spéculation… Ne pas légaliser, c’est ne plus jamais vendre ces logements. Même les petits-enfants de ces citoyens pourraient être expulsés à terme.

Nous en sommes là et je pense que d’ici la fin du mois, le gouvernement aura pris une décision. Pour ce qui me concerne, très sincèrement, je souhaite que l’on tranche en faveur de la cession, du moment que c’est un occupant qui l’occupe avec ses enfants et quand il achète le logement, on aura réglé le problème.

Vous venez d’être interpellé par un député d’Ennahdha sur les problèmes d’ascenseurs nombreux en panne depuis longtemps et qui contraignent les citoyens à l’ascension à pied de souvent plus de dix étages. L’on vous reproche d’avoir opté dans l’achat de ces équipements pour une entreprise espagnole, la moins-disante, et ainsi de privilégier le coût, au détriment de la sécurité des citoyens. Que répondez-vous ?

Je reconnais effectivement ce problème dont j’ai hérité. C’est une vieille histoire. Ce sont des ascenseurs achetés il y a 15 ans. Le marché a été confié à un assembleur. Toujours est-il que lorsque j’ai repris le ministère, il y avait 900 ascenseurs en panne sur un total de 1 400 existants.

L’on s’est tout de suite mobilisés pour résoudre ce problème difficile parce qu’il n’y avait pas un seul interlocuteur, pas une seule marque. Nous avons trouvé des palliatifs en remplaçant certains ascenseurs. Il y a eu certains cas d’incivisme aussi. L’ascenseur n’est pas fait pour transporter des meubles, des briques, du ciment…

Des cas d’incivisme il y en a certainement, mais n’y a-t-il pas une tendance au sein de l’exécutif et dans différents domaines à tout mettre sur cet incivisme qui expliquerait toutes les tares ? Vous avez eu à évoquer vous-même «l’absence de la culture de l’ascenseur !»
Oui, je maintiens. Nous n’avons pas cette culture.

Mais c’est à vous de leur apprendre, non ?
L’on essaye de leur apprendre. Pour ce qui me concerne, même si je n’étais pas là au début, je pense qu’il aurait fallu mettre des préposés aux ascendeurs, quitte à faire payer la prestation au SMIG. Maintenant, nous sommes en train de passer des contrats de réparation pour tous nos ascenseurs avec une entreprise de fabrication d’ascenseurs française qui a créé une société de réparation.

En attendant, nous avons la société Immogest, une filiale de l’AADL qui avait été créée pour la gestion des cités, mais qui n’entretenait rien et, de plus, elle était budgétivore et n’entretenait qu’elle-même. Aujourd’hui, elle reprend un peu d’activité. En vérité, le problème des ascenseurs est l’arbre qui cache la forêt, car les difficultés sont plus larges et se situent dans la gestion de la cité dans sa globalité : les espaces communs, les espaces verts, etc. J’ai lancé plusieurs appels d’offres pour essayer d’avoir des personnes qui créent des entreprises de gestion.

Ça s’installe, mais très timidement. J’ai promis aux jeunes de les envoyer en stage à Barcelone, Marseille ou Montpellier, dans les villes dotées de cités du genre pour qu’ils apprennent à gérer. Ces jeunes peuvent facilement assimiler les approches faites ailleurs et c’est ainsi que nous avons utilisé les jeunes de l’Ansej.

A mon grand étonnement, nous avons détecté des paysagistes et noté avec satisfaction la présence de femmes qui se sont constituées en entreprises de 5 à 10 femmes qui entretenaient des bâtiments, des ministères comme nous avons aussi trouvé des jeunes employés précédemment dans des entreprises d’ascenseurs.

Quelle approche et quel programme, s’il y en a un, contre la construction anarchique par les privés ?
C’est vrai que les gens construisaient sans agrément mais d’une manière générale, ce n’était pas aussi anarchique que ça. L’anarchie était plutôt urbanistique. Il y avait des endroits où la construction de villas était interdite, mais ils ont construit avec la bénédiction de responsables. Des tours ont été édifiées alors que les règles urbanistiques l’interdisaient.

Puis, si l’on prend l’exemple de quelques promoteurs tels que Chabani, Sahraoui, Hasnaoui… Ils ont fait de la promotion correcte, légale, ont payé, etc. Cela a duré 6 à 7 ans et certains ont eu alors des problèmes, ils se sont retirés. Seule la justice peut rembourser ces gens-là.

Lorsque je suis arrivé dans le secteur en 2012, il y avait la loi sur la promotion immobilière mais elle était si contraignante qu’il devenait impossible d’agréer un promoteur. Certains, profitant peut-être de l’absence de nos services, ont continué et terminé leurs chantiers. Ce sont des gens qui vendent sur plan, se font verser des arrhes parfois même avant que la construction ne démarre.

Il y a eu ensuite le fameux LSP (logement social participatif), une opération orientée qui a tenté d’enterrer l’AADL. Une formule qui portait en elle les germes du contentieux, qui a permis beaucoup de fraudes, et qui a laissé des citoyens en rade.

Or, pour le président de la République, l’on ne devait pas construire pour construire, mais éradiquer la crise du logement. Nous nous sommes retrouvés avec des contentieux, des gens avec plusieurs logements… L’on ne peut rien faire. Le mal est fait. Heureusement qu’il n’y a plus de LSP. Certains promoteurs ont été black-listés et sont interdits d’opérer et d’autres se sont remis et chaque chantier est un cas.

En matière de construction, votre secteur fait beaucoup appel aux réalisateurs étrangers. Envisagez-vous le remplacement, à terme, des étrangers par des nationaux et d’ailleurs avez-vous la volonté de le faire ?
C’est une question importante. Lors de ma prise de fonction, la première réunion que j’ai tenue l’a été avec les entreprises de réalisation algériennes, en présence du patronat. A cette époque, nous avions 5 800 entreprises qui travaillaient dans le bâtiment. Sur ce total, il y avait 15 entreprises de catégorie 7 à 9, équivalent à Chabani, Sahraoui… 250 en catégorie 5 à 6 et le reste, soit 80%, était de catégorie 1 et 2, en fait des tâcherons. Ce sont des gens dépourvus de moyens de levage, de bétonnières, de camions, etc.

Tant qu’ils opèrent sur des zones rurales, cela peut passer, mais en zone urbaine dense, où il faut construire en hauteur, cela ne passe pas. C’était de l’artisanat en bâtiment : absence d’étanchéité, coffrage en bois, qualité médiocre… Lorsque nous avions calculé leurs capacités, l’on a conclu que l’on ne pouvait réaliser un quinquennat avec
2 millions 600 000 logements sans lancer un minimum de 250 000 logements/an et en réceptionner une partie. Or, nos capacités nationales ne pouvaient assurer que 80 000. Il y avait un manque d’investissement criant de ces entreprises qui faisaient faire le travail manuellement et c’était d’une telle pénibilité qu’en dehors de la zone rurale, les travailleurs ne venaient pas au bâtiment.

Les délais de réalisation étaient de 6 ans, en moyenne pour un logement, avec une qualité médiocre, qui plus est.
Nous avons essayé de créer des sociétés mixtes, des joint-ventures ; des groupements et avons constitué une short-list de grosses entreprises nationales et étrangères et nous avons décidé d’un prix identique pour les nationaux et les étrangers. Qu’il s’agisse d’entreprise allemande, turque, chinoise ou algérienne, c’est le même prix qui est appliqué.

Il a été émis des arrêtés interministériels entre les finances et l’habitat et après trois mois, nous avons sélectionné des entreprises et les avons fait agréer par le Cnerid. Nous avons alors commencé à donner des marchés après consultation restreinte, en fonction des plans de charge de chacun.

Cela nous a permis de désengorger tout en poussant les Algériens à investir. Il y a, depuis, un balbutiement. Le président de la République nous a interdit les cités-dortoirs telles que Garidi 1 et 2. Aussi, nous avons mis la barre très haut. Les agréments aux entreprises étrangères n’ont été donnés qu’à celles capables de réaliser 2 000 logements et plus et qui ont de grandes références chez elles.

Ce travail a été fait d’ailleurs avec le concours de nos ambassades. Ça a marché. Des projets de 500 à 600 logements ont été confiés aux nationaux dont les capacités de réalisation étaient de 400 logements et plus. Il faut vous dire que nous avons agréé 105 entreprises nationales alors que l’on devrait avoir au moins 800 à 900.

800 appels d’offres nationaux ont été infructueux malgré nos nombreuses sollicitations et rencontres avec ces entreprises. Certains conditionnent leur participation à leur mise à disposition d’une main-d’œuvre africaine. Voilà où nous en sommes arrivés ! Quant au secteur public national de réalisation, il ne participe que pour 2,2% à l’effort de construction.

Sur le plan de la conception urbanistique, quelle est l’action la plus importante qui peut être portée au bilan de votre secteur ? Et qu’est-ce que pour vous une ville idéale ?
Le premier objectif a été de créer une ville moderne et équilibrée. Sidi-Abdallah a été créée en 84/85. C’est la ville idéale. Nous pensons en faire une école pour nos architectes pour voir comment rattraper Alger et les grandes villes pour sortir des cités-dortoirs et concevoir des villes prenant en compte l’aspect culturel…

A Sidi-Abdallah, il y a un pôle d’excellence en médecine, en pharmacie, des entreprises, 4 hôpitaux privés de type américain contre le cancer… L’on a même autorisé la construction de tours commerciales contenant également bureaux, cabinets d’avocats, un hôtel 5 étoiles et un pôle universitaire de 1 000 places avec ses habitations. Nous avons lancé les appels d’offres et effectué même parfois des choix.

Nous procéderons ensuite de la même manière à Bouinan puis à Aïn Nahas, à Constantine. Nous allons ainsi avoir des petites villes équilibrées. Pour Alger, le travail reste à faire et il est extrêmement important.

Dans vos différentes déclarations, vous faites très peu mention de la crise que connaît aujourd’hui le pays, de la raréfaction des ressources et de l’impact de cette situation sur vos programmes futurs. Vos programmes initiaux ne vont-ils pas subir un rognage ? Vous avez évoqué l’augmentation de 20% éventuelle de la part des souscripteurs prochainement. Est-ce la solution ?
Il n’y aura pas de réduction des programmes. Sûrement un étalement, un glissement mais pas de suppression. C’est-à-dire qu’au lieu de lancer 100 000 à 120 000 logements, nous étalerons dans le temps mais tous les souscripteurs auront leur logement. Cela est très clair.

Avec les mêmes tarifs ?
L’AADL est une opération semi-sociale dans laquelle le citoyen paye environ 50% du prix de revient du logement. L’autre moitié est cédée gratuitement par l’Etat. Il se trouve aujourd’hui que le prix du logement a augmenté et qu’alors qu’il coûtait 1, 2 millions, il nous revient aujourd’hui à 5 millions sans que la part du souscripteur ait connu de hausse.

Avec 20% de plus de cette part, le citoyen continuera à ne payer que 50% du coût actuel du logement et nous allons faire en sorte que cette augmentation soit étalée sur les paiements mensuels. Au lieu de payer mensuellement 5 000 DA, par exemple, le souscripteur paiera
7 500.

Ceci dit, il faut un décret pour ce faire et ça n’est pas encore fait. Je dis, toutefois, que c’est de la folie de continuer de travailler avec les prix de 2002.

Sur le projet de la Grande Mosquée, beaucoup d’encre a coulé notamment sur son opportunité, mais pas seulement. Les aspects techniques et particulièrement la construction parasismique sont décriés. Les délais de livraison sont aussi contestés. Votre commentaire ?
Sur le plan technique, il est inimaginable que les Allemands qui ont conçu ; que les Canadiens qui assurent la maîtrise de l’ouvrage, que l’entreprise CEGEQ, classée première entreprise mondiale et qui réalise aux USA, au Canada et qui fait un chiffre d’affaires de 120 milliards de dollars/an, que tout ce monde-là se trompe et que 2 ou 3 enseignants de chez nous ont raison.

Les études ont été faites. Le suivi est assuré actuellement par plus de 100 ingénieurs et architectes auxquels s’ajoutent le CGS algérien, le nouveau bureau d’étude français, EGIS, et les spécialistes canadiens qui disent tous qu’il n’y a rien d’anormal dans cette mosquée. Ceux qui affirment le contraire le font ici, sur les plateaux de France 24. Ils sont libres de le faire. Nous savons quelle est leur feuille de route. La mosquée dérange certains, même s’il y en a qui sont de bonne foi. Nous avons tout un dossier qui affirme que le sol sur lequel est construite la mosquée vient en 2e position (il y a 5 positions) après le sol rocheux.

Ensuite, les fondations telles que réalisées dans ce projet, si elles devaient être comparées avec celles de Bordj El Malik à Djeddah, ces dernières sont de moitié moins en terme de densité de béton. La même comparaison avec Bordj El Arab de Dubaï, donne les mêmes résultats.

Ils ont moins de fondations que nous. Jamais les Allemands, s’ils étaient dans leur tort, ne se seraient tus. Ils auraient repris les choses. J’ai eu à organiser un rassemblement de spécialistes en présence de toute la presse et ils ont très librement et directement répondu à toutes les questions.

Et pour ce qui est des délais ?
D’abord, je vous apprends que nous n’avons pas résilié avec les Allemands et ces derniers n’ont pas fait de remarques. Ce sont des sous-traitants algériens (sous-traitants des Allemands) qui sont en train de «pousser le bouchon» au nom des Allemands qui n’ont rien dit.

Il y avait un contrat avec les Allemands et les affaires religieuses en charge alors du projet et qui portait sur 42 mois de suivi. A 42 mois échus, lorsque le projet nous a été confié, il y avait déjà 18 mois de retard et cela continuait. Nous avons pensé qu’il valait mieux faire un autre marché de 11 mois. Ils le signent mais la situation n’a pas beaucoup évolué.

Le travail se faisait toujours en Allemagne. L’argent était envoyé en Allemagne. On ne savait jamais si 20 ou 30 personnes travaillaient ici mais l’on nous facturait régulièrement 15. Lorsque nous avons vu que la situation empirait, nous n’avons pas signé de 3e contrat.

Nous avons lancé une consultation internationale et l’on a eu de grands bureaux d’étude dont le Chinois et le Belge qui font chacun 120 à 130 cadres ingénieurs, architectes et autres. Ils ont amené du personnel sur place ici. Lorsque le projet nous a été attribué, le retard était déjà de 18 mois, nous en avons résorbé 9.

Nous nous engageons qu’à fin 2016, au plus tard le premier trimestre 2017, la mosquée aura pris sa forme définitive. Restera le travail de finitions. Nous lançons actuellement une consultation avec exigence d’intégration des artisans algériens, ce qui fera une expérience précieuse à nos artisans.

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Selon le directeur général des forêts: La superficie du Barrage vert sera portée à quatre millions d’hectares

Thu, 19/05/2016 - 17:28

Le relancement des travaux quant au projet du Barrage vert, arrêté récemment par le ministère de l’Agriculture, semble être encore à son stade d’étude.

Le directeur général des forêts, Abdelkader Yetou, a déclaré que le plan de reprise est «en cours de finalisation» pour réhabiliter et étendre le barrage. Ceci, de façon à ce que la lutte contre la désertification du nord reprenne. Rappelant que le Barrage vert a été, initialement, inauguré dans les années 1970 et qu’il a été ralenti durant la décennie noire. Puis remis sur la planche lors du programme quinquennal 2005-2009 sans qu’aucun aboutissement soit noté.

Aujourd’hui, il semble y a voir «une volonté» de donner un second souffle à la ceinture verte de 1 200 km de long, initiée par le gouvernement de Boumediène en 1969. A en croire A.Yetou, les nouvelles mesures visent à porter la superficie du Barrage vert de trois millions à quatre millions d’hectares. Ceci, en intégrant un aspect «agro-sylvo-pastoral» prévoyant la création de concessions de terrain au profit des éleveurs.

Que ce soit pour y réaliser des plantations destinées à leurs élevages ou des exploitations agricoles «cadrant avec la vocation et la nature du milieu».

Cela dit, ce n’est pas par un simple arrêté du ministère de l’Agriculture que le Barrage vert pourra s’épanouir.

Évidemment, celui-ci doit faire face à des défis complexes puisqu’ils sont d’ordre écologique et humain.

La préservation de l’écosystème et de sa diversité sur 1 200 km de long et 2 km de large, la lutte contre les brigands du bois, coupant clandestinement celui-ci pour le vendre aux opérateurs du BTP. Puis, il existe cette problématique fréquente liée aux incendies de forêt comptabilisés en dizaines de milliers chaque année.

Considérant la nature plutôt résineuse de la forêt algérienne, principalement située au Nord du pays, elle demeure très vulnérable aux incendies. Surtout que sa superficie totale dépasse à peine les quatre millions d’hectares. Des sinistres dont le facteur humain est, à 99% des cas, le premier responsable, soutient le DG des forêts. Et ce, que l’acte soit délibéré ou involontaire, même s’il ne l’est jamais complètement.

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Seuls trois projets de loi sont à leur menu d’ici fin mai: Les députés continuent à «chômer»

Thu, 19/05/2016 - 17:27

Maigre est le menu des membres de l’APN pour ce qui reste de ce mois de mai, eux qui chôment déjà depuis assez longtemps.

Seuls trois projets de loi, reliquat de la session d’automne, seront, en effet, proposés en plénière de l’Assemblée vers la fin du mois en cours. Il s’agit, selon Namane Laouar, de l’Alliance de l’Algérie verte (AAV), du projet de loi relative à la promotion de l’investissement du projet de loi portant règlement budgétaire 2013.

Des projets qui ont eu à passer devant les commissions correspondantes, précisera notre interlocuteur qui parlera également d’un autre projet de loi, celui portant relations entre le gouvernement et le Parlement, une loi organique qui pourrait être au menu de l’APN d’ici la fin du mois en cours ou au début du mois de juin prochain.

Et à Laouar de mettre le doigt sur les Conseils des ministres qui se font, selon lui, «de plus en plus rares», le dernier en date remonte au 11 janvier dernier à l’issue duquel l’avant-projet de loi portant révision constitutionnelle a été entériné.

Ce qui «freine, expliquera-t-il, le rythme de traitement des projets de loi» et provoque ainsi ce chômage technique qui, cependant, ne semble pas déranger outre mesure nombre de députés «plus soucieux» de leur avenir dans l’hémicycle Zighoud-Youcef.

Pourtant, ce n’est pas l’urgence qui manque, ajoutera encore Laouar, citant, entre autres, le projet complétant le régime électoral ou encore le fameux article 51 de la nouvelle constitution qui a suscité une vive polémique même parmi les partisans du Président.

En attendant, les députés se contentent des seules séances de questions orales, programmées un jeudi sur deux en intermittence avec le Sénat.

Des séances qui se déroulent, faut-il le noter, en l’absence de la quasi-majorité de parlementaires puisque seule une minorité d’entre eux daigne se présenter.

Des questions orales au nombre de 31 à être déposées au niveau du bureau de l’APN qui s’est réuni, avant-hier mardi, à l’effet d’arrêter le calendrier des séances plénières s’étalant à la fin du mois de mai en cours et de voir celles qui répondent aux exigences de la loi les régissant.

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Surveillance et sécurisation des frontières: Coordination douanes-autres institutions de la République

Thu, 19/05/2016 - 17:21

«Surveillance et sécurisation des frontières», tel est le thème d’un séminaire organisé hier par la direction régionale des douanes de Annaba à l’Ecole préparatoire des sciences économiques et sciences de gestion au profit des officiers de ce corps constitué. L’intérêt de cette rencontre réside dans la participation d’autres institutions de la République concernées par ce thème.

Y prenaient part outre les douaniers, des officiers supérieurs de l’Armée nationale populaire, de la Gendarmerie et de la Sûreté nationale dont la coordination dans la lutte contre le terrorisme, la contrebande, l’immigration clandestine, entre autres, est jugée plus que nécessaire. En effet, l’échange de renseignements est primordial pour lutter efficacement contre le crime organisé sous toutes ses formes.

Lors des interventions des uns et des autres, on a mis l’accent sur les menaces sécuritaires internes et externes transfrontalières terrestres et même maritimes. Tout comme on a relevé la relation entre le terrorisme et le crime organisé. Au vu des quantités astronomiques de drogue saisies, le doute n’est plus permis quant à l’existence d’une réelle volonté du voisin de l’Ouest d’inonder l’Algérie, principalement sa jeunesse, par ce poison, a-t-on mis en garde.

Le terrorisme se nourrit du trafic de drogue et de la contrebande. C’est pourquoi une lutte sans merci doit être menée contre ces trafiquants. Il n’y a qu’à voir les grandes quantités de produits alimentaires subventionnés par l’Etat qui traversent les frontières pour se faire une idée sur ce phénomène de trafic qui porte un grave préjudice à l’économie nationale. Il y a aussi le danger que représentent d’éventuels terroristes pouvant se faufiler parmi les immigrants clandestins. Donc la surveillance des frontières doit être à tout instant, ont soutenu plusieurs intervenants.

La situation sécuritaire actuelle aux frontières sud et sud-est a été abordée par les intervenants qui prenaient part à cette rencontre. Ils ont souligné la nécessité d’une vigilance accrue afin de mettre en échec les velléités des criminels qui visent l’Algérie.

Dans le but de développer les capacités opérationnelles des agents par la promotion de la collaboration opérationnelle mixte avec les différents corps militaire et sécuritaire, la direction générale des douanes a déjà organisé trois séminaires régionaux respectivement à Illizi, Ouargla et Tébessa avant celui de Annaba. Tout comme elle prévoit d’autres rencontres similaires qui seront tenues dans les régions de l’Ouest et de l’extrême Sud.

Le directeur régional des douanes de Annaba, Mohamed Lamine Nabti, a estimé que de telles rencontres qui relèvent de la formation continue et de la mise à jour des connaissances des douaniers, s’inscrivent dans les objectifs tracés par le plan stratégique des douanes algériennes 2016-2019.

Parallèlement à ce séminaire, des portes ouvertes sur les missions de la direction régionale des douanes de Annaba englobant les wilayas de Souk Ahras, El Tarf, Guelma et Annaba, confortées par des statistiques des activités de l’exercice écoulé, sont organisées au niveau de la cour de l’école.

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Les confidences d’Aboudjerra Soltani

Thu, 19/05/2016 - 17:18

L’ex-n° 1 du MSP ne désespère, décidément, pas de revenir au-devant de la scène politique.

C’est ainsi que, racontent certains de ses récents interlocuteurs, Aboudjerra Soltani aurait confié que son retour aux commandes du parti islamiste aura lieu «plus tôt qu’on ne le pense» et que de nombreux cercles influents appuieraient cette option.

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Rassemblement du SNAPAP devant le siège de l’éducation de Béjaïa: Les protestataires dénoncent le licenciement de 159 travailleurs contractuels

Thu, 19/05/2016 - 17:18

Plusieurs dizaines de travailleurs contractuels ont observé, hier, un rassemblement de protestation devant le siège de l’éducation de Béjaïa à l’appel de la fédération du secteur de l’éducation du Syndicat national des personnels des administrations publiques.

A travers cette action de rue , les protestataires entendent exiger l’intégration des 159 ouvriers professionnels contractuels dont le contrat est arrivé à terme, rapporte Nabil Ferguenis, président de ladite fédération affiliée au Snapap.

Les syndicalistes du Snapap se disent surpris par le comportement de la direction de l’éducation qui, selon eux, n’a «pas tenu ses promesses» en décidant de mettre «au chômage ces dizaines de travailleurs» alors qu’à travers d’autres wilayas à l’image de celle de «Boumerdès le problème des travailleurs contractuels a été réglé», signale le Snapap.

La fédération du secteur de l’éducation du Syndicat national des personnels des administrations publiques menace de radicaliser son mouvement de protestation afin d’amener le directeur de l’éducation à tenir sa promesse d’intégration de l’ensemble des travailleurs «licenciés» , lit-on dans une déclaration du Snapap.

La même fédération déplore , dans son document, «la volte-face» du premier responsable du secteur de l’éducation à Béjaïa qui a décidé de mettre fin aux contrats alors qu’il avait promis, auparavant, d’intégrer ces contractuels, dont la relation de travail avec l’éducation devait se faire il y a une année de cela, sous forme de relation indéterminée mais les services de la Fonction publique avaient fait annuler la procédure pour qu’elle soit remplacée par des contrats à durée déterminée, explique-t-on.

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Nouvelle réorganisation pour les médias publics

Thu, 19/05/2016 - 17:15

La presse publique connaîtra, bientôt, une nouvelle réorganisation, apprenons-nous de bonne source.

Ainsi, et au lieu d’un seul et unique groupe, la SGP, qui regroupe toutes les entreprises, le département de Hamid Grine prépare un projet qui prévoit trois groupes distincts.

On parle d’un groupe pour la presse écrite, un autre pour les imprimeurs et un troisième comprenant, notamment, l’Anep.

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Elyros, le retour

Thu, 19/05/2016 - 17:09

Pour la seconde année consécutive, l’Entreprise nationale de transport maritime des voyageurs (Entmv) va affréter le navire grec Elyros, a-t-on appris de sources sûres.

Cette décision de faire appel à cet immense navire s’explique, ajoutent nos sources, par les résultats positifs enregistrés par l’Entmv durant la saison estivale précédente.

Le navire, d’une capacité d’accueil de plus de 800 voyageurs, avait permis à l’Entmv d’assurer la haute saison.

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Risque de perturbations sur le réseau internet suite à un problème technique sur le câble sous marin SMWE4

Thu, 19/05/2016 - 17:03
Algérie Télécom informe ses clients que suite à un problème technique survenu ce matin sur la rive nord du câble sous marin SMWE4 reliant Annaba à Marseille, des perturbations pourraient éventuellement être enregistrées sur le trafic internet dans les heures qui suivent.

Algérie Télécom tient à rassurer ses clients que le trafic de la bande passante internationale est actuellement sécurisé via la liaison Annaba-Palerme, qui pourrait être renforcée si nécessaire afin d’assurer un trafic internet régulier.

Les équipes techniques d’Algérie Télécom travaillent de concert avec le centre de supervision du câble sous marin SMWE4 pour localiser le problème et déterminer son origine.

Des informations seront rendues publiques une fois l’origine et la localisation du problème confirmées.

Algérie Télécom s’excuse auprès de son aimable clientèle pour les désagréments qui pourraient éventuellement survenir sur le trafic internet dans les heures qui suivent.

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Guelma: Campagne de prévention contre les feux de forêt

Thu, 19/05/2016 - 16:53

Les incendies de forêt causent de nombreux dégâts dans la région de Guelma et plus particulièrement en été.

Les services compétents ont constaté que les populations riveraines ne mesurent pas toujours les risques et certains ne savent même pas quel comportement adopter.

C’est pourquoi, les services de la Protection civile de la wilaya, en collaboration avec les secteurs concernés, ont mis en place un dispositif pour sensibiliser les agriculteurs et les riverains, afin de protéger les terres et les espaces forestiers et réduire le risque incendie avec notamment des opérations de débroussaillement.

«On veut sensibiliser les populations des régions agricoles et les plus boisées dans pas moins d’une quinzaine de communes de la wilaya», déclarent les organisateurs dans un communiqué de la Protection civile, rendu public cette semaine.

La canicule enregistrée ces dernières années dans la région de Guelma rend ses terres et ses forêts vulnérables, notamment face au risque incendie.

Ce dispositif a pour but de développer la culture du risque incendie, sensibiliser la population et renforcer la surveillance sur des points considérés à haut risque tels que les régions de Aïn Ben-Beida, Guelaât Bousbaâ, Aïn Larbi, Tamlouka, Aïn Makhlouf.

Des journées de sensibilisation aux risques d’incendies sont donc organisées par des équipes de la Protection civile de la wilaya en coordination avec la conservation des forêts, les services agricoles…

Cette année, elles ont lieu entre le 10 et le 20 mai, précise la cellule de communication de la Protection civile de Guelma.

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