Pour le biscuit : – 6 blancs d’œufs – 250 g de poudre d’amandes – 150 g de sucre en poudre – 2 c. à soupe de café lyophilisé – 1 c. à soupe de farine – sel
Pour la mousse au chocolat : – 200 g de chocolat dessert – 75 g de beurre – 3 œufs – 20 g de sucre en poudre
Pour le glaçage : – 150 g de chocolat – 4 cuillerées à soupe d’eau – 50 g de sucre glace – 30 g de beurre
1/ Préparez le biscuit :
Préchauffez le four Th.4 (150°). Battez les blancs d’œufs en neige ferme avec une pincée de sel puis ajoutez progressivement le sucre tout en continuant de fouetter pour obtenir une préparation lisse et brillante. Ajoutez alors la farine, le café lyophilisé préalablement dilué dans 2 cuillerées à soupe d’eau et la poudre d’amandes en mélangeant délicatement de bas en haut avec une spatule.
Etalez cette préparation sur une plaque de four recouverte d’un papier sulfurisé beurré d’environ 30 cm x 40 cm (l’épaisseur idéale étant de 2 cm). Faites cuire 35 à 40 minutes au four Th.4 (150°) puis laissez refroidir sur une grille. Coupez le biscuit en 3 rectangles égaux, dans le sens de la longueur.
2/ Préparez la mousse au chocolat :
Cassez le chocolat en morceaux et faites-le fondre au bain-marie sans ajouter d’eau. Hors du feu, incorporez progressivement le beurre coupé en parcelles. Versez ce mélange sur les jaunes d’œufs en remuant vivement. Battez les blancs d’œufs en neige ferme avec une pincée de sel puis ajoutez le sucre tout en continuant de battre. Incorporez-les délicatement à la préparation. Versez cette mousse sur les rectangles de biscuit en intercalant biscuit, mousse, biscuit, mousse, biscuit. Réservez au réfrigérateur.
3/ Préparez le glaçage :
Pour le glaçage, faites fondre le chocolat cassé en morceaux au bain-marie. Hors du feu, ajoutez le beurre en parcelles, mélangez bien et incorporez le sucre glace.
Nappez le gâteau et placez-le au réfrigérateur jusqu’au moment de servir
2 blancs de poulet, 4 œufs, 250 g de fromage, 2 cuillères à soupe de persil haché, 3 cuillères de crème fraîche, farine, sel et poivre.
Dans un bol, battre les œufs en omelette, ajouter la crème fraîche, le persil haché, le sel et le poivre. Couper les blancs de poulet en morceaux, les faire cuire à la vapeur.
Faire tremper les morceaux de poulet dans le mélange d’œufs puis dans la farine et,à la fin, dans le fromage râpé.
Les faire frire dans l’huile chaude. Servir aussitôt.
Forme
1 exercice, 4 minutes, 28 jours… pour un nouveau corps
Le meilleur exercice pour renforcer la partie centrale du corps est la planche. Cet exercice permet de brûler la graisse abdominale et de renforcer les muscles intérieurs et extérieurs du dos, la partie supérieure du corps, les fessiers, les jambes et les mains. Lorsque vous maintenez la position, les muscles se contractent. Ils ne deviendront pas plus larges ni plus courts, ils seront simplement renforcés de l’intérieur.
Ce défi est basé sur une augmentation progressive de la durée de l’exercice, et ce, pendant quatre semaines.
Vous commencez avec 20 secondes pour finir avec 4 minutes de planche.
Après les quatre semaines de défi, vos muscles seront plus résistants et vous serez prête pour de nouveaux challenges.
Vous devez adopter une position bien droite pour faire la planche. Lorsque vous vous appuyez sur les coudes et les orteils, la partie supérieure du corps doit former une ligne droite. Respirez profondément et maintenez toujours la ligne droite. Ensuite, essayez de pousser les muscles des fesses et de distribuer votre poids entre les jambes et les coudes afin de garder votre équilibre. Après avoir trouvé la position correcte, il ne vous reste plus qu’à aller au-delà de vos espérances et relever le défi des 28 jours.
Pendant les 20 premières secondes, vous allez vous rendre compte que la planche est un exercice difficile. Si vous n’arrivez pas à relever ce défi, ou que vous voulez seulement travailler certaines parties du corps, il existe d’autres types de défis. Les techniques restent les mêmes, il suffit simplement d’augmenter le temps et le nombre de mouvements progressivement.
Vive le papotage !
Pipelettes, soyez fières de l’être
D’après les psychologues, ce charmant défaut n’en est finalement pas un. S’il irrite parfois notre conjoint, le papotage peut libérer les tensions et s’avérer aussi efficace qu’une thérapie. Réapprenez à parler… Au quotidien, nous ne discutons pas, nous échangeons des informations pratiques. Il faut retrouver le goût du simple bavardage, avec vos enfants notamment. Certes, ils ont appris leurs leçons, fini leur verre de lait et rangé leur chambre. Et si vous vous arrêtiez de les interroger sans cesse pour discuter avec
eux ? Les enfants adorent jacasser et ils profitent souvent de ces instants privilégiés pour raconter ce qu’ils ont dans la tête et qui parfois les perturbe. Éteignez donc la télévision pendant le dîner. Au travail, le bavardage est un excellent moyen de défense face au stress ou aux changements. Et c’est aussi en discutant avec les collègues qu’on apprend qu’une place se libère au service. Attention toutefois à ne pas diffuser de ragots et autres fausses rumeurs : cela risquerait de se retourner contre vous. Bien sûr, ne négligez pas non plus le dialogue avec votre conjoint. A force de penser «il n’écoute pas ce que je lui dis», on finit par ne plus se parler. N’hésitez pas à discuter en voiture ou avec vos voisins. Engagez la conversation, vous ne risquez rien et un peu de spontanéité est si agréable.
De la gym antigonflette pour les yeux
Ouvrez l’œil et, avant de sortir du lit, faites bouger vos vingt-deux muscles oculaires pour relancer la circulation sanguine et lymphatique, ralentie pendant la nuit.
Amusez-vous à faire rouler doucement vos yeux dans leurs orbites. Sans bouger la tête, dessinez dans l’espace des petits cercles dans un sens, dans l’autre, puis dessinez un huit à l’horizontale, à la verticale…
Une façon toute naturelle de réveiller en douceur les circuits.
l’OIM a enregistré l’arrivée par mer de 119.069 personnes en Italie, en Grèce, en Espagne et à Chypre, quatre pays méditerranéens membres de l’Union européenne (UE).
L’agence des Nations Unies en charge des migrations souligne cependant que l’Espagne pourrait bientôt dépasser la Grèce en nombre d’arrivées par mer de réfugiés et migrants, la voie maritime entre le Maroc et la péninsule ibérique étant de plus en plus empruntée.
Si les chiffres notés en Espagne restent loin de ceux enregistrés en l’Italie, l’OIM estime toutefois que les autorités de Madrid pourraient faire face à davantage d’arrivées de migrants et de réfugiés que celles d’Athènes.
Les autorités espagnoles agissaient seules et de manière responsable face à ces nouvelles arrivées de migrants et réfugiés. « Si le nombre d’arrivées augmente, l’Espagne aura besoin d’un soutien supplémentaire » a souligné un porte-parole.
« L’attaque a d’abord été qualifiée de meurtre, mais pendant la nuit, nous avons reçu des informations supplémentaires qui indiquent que les infractions pénales sont maintenant des meurtres terroristes », a déclaré la police dans un communiqué.
ALGER- Plus de 20.000 futurs hadjis ont bénéficié des facilités pour l’accomplissement des formalités au niveau des aéroports de départ vers les Lieux saints et ce depuis le premier vol programmé à cet effet, a indiqué un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN).
Les services de la Police des frontières ont facilité la procédure de sortie à plus de 20.500 hadjis depuis le début de l’opération le 6 août jusqu’à jeudi dernier, en leur évitant l’attente au niveau des guichets de contrôle, a précisé la même source qui ajoute qu’un couloir vert a été réservé aux futurs pèlerins notamment les plus âgés pour leur faciliter le passage. Un dispositif de sécurité a été mis en place en vue de faciliter le trafic aux alentours des aéroports, indique le communiqué.
ALGER – Les trois ressortissants algériens blessés jeudi dans l’attentat terroriste de Barcelone (Espagne) ont quitté vendredi après-midi l’hôpital où ils étaient sous observation médicale, a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Chérif dans une déclaration à l’APS, précisant que le dispositif de crise mis en place au ministère a été levé.
« Les trois ressortissants algériens blessés hier (jeudi) dans l’attentat terroriste de Barcelone, ont quitté cet après-midi l’hôpital où ils étaient sous observation médicale. Ils ont reçu aujourd’hui la visite de Mme l’Ambassadeur d’Algérie au Royaume d’Espagne et de notre Consule Générale à Barcelone à qui ils ont fait part de leur décision de prolonger leur séjour en Espagne », a indiqué M. Benali Cherif.
« Mme l’Ambassadeur d’Algérie au Royaume d’Espagne a remercié, au nom du Gouvernement algérien, les autorités espagnoles pour la diligence et la qualité de la prise en charge dont ont bénéficié nos citoyens touchés par ce drame », a-t-il ajouté. « Le dispositif de crise mis en place par le ministre des Affaires Etrangères, M. Abdelkader Messahel immédiatement après l’annonce de l’attentat a été levé », a conclu le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
Après des semaines de spéculations et dans un climat de tension à la Maison Blanche, Donald Trump s’est finalement séparé vendredi de Steve Bannon, conseiller aussi provocateur que controversé.
Contempteur virulent de « l’establishment » et des « élites », cet homme de 63 ans, ancien patron du très droitier site Breitbart News, revendiquait une rupture avec les politiques mais aussi les us et coutumes de la capitale fédérale.
Mais l’homme à la crinière poivre et sel et démarche toujours nonchalante, qui se décrit comme « un nationaliste économique », n’aura tenu qu’un peu plus de six mois dans la West Wing version Trump.
« Le secrétaire général de la Maison Blanche John Kelly et Steve Bannon se sont mis d’accord sur le fait qu’aujourd’hui serait le dernier jour de Steve », a annoncé Sarah Huckabee Sanders, porte-parole de la Maison Blanche.
En début de semaine, Donald Trump avait déjà laissé entendre que son conseiller était en mauvaise posture.
S’il avait loué en apparences – « J’aime bien M. Bannon, c’est un ami (…) C’est quelqu’un de bien, pas un raciste » – il avait aussi rappelé qu’il était arrivé « tard » dans son équipe.
« Nous verrons ce qui arrivera à M. Bannon », avait-il lancé, menaçant, donnant corps aux articles évoquant son extrême irritation face aux fuites organisées par son conseiller pour nuire aux factions rivales au sein de la Maison Blanche.
‘Les médias, parti d’opposition’
Le départ de Steve Bannon, protagoniste majeur de la campagne atypique de Donald Trump qui a mené le milliardaire à la plus haute fonction, permet aussi au nouveau secrétaire général de la Maison Blanche d’affirmer un peu plus son pouvoir.
John Kelly, général à la retraite des Marines, avait été nommé par Donald Trump pour remettre de l’ordre dans une équipe qui donnait une impression de chaos.
Le départ du conseiller, qui avait mis le site internet qu’il dirigeait au service de l’une des mouvances de l’extrême droite américaine se présentant sous le nom d’alt-right, intervient en pleine polémique provoquée par les déclarations ambigues de Donald Trump sur les violences de Charlottesville.
Le président des Etats-Unis, tout en condamnant les suprémacistes blancs et les néo-nazis qui avaient organisé une manifestation à Charlottesville, a provoqué une vive controverse en estimant que leurs opposants antiracistes avaient aussi des torts dans ces violences.
Ancien banquier d’affaires chez Goldman Sachs, Steve Bannon raconte avoir grandi dans une famille ouvrière démocrate, pro-Kennedy, pro-syndicats, et affirme que son rejet farouche de l’establishment remonte au jour où il a réalisé que George W. Bush avait mis « autant de bordel que (Jimmy) Carter ».
« Nous assistons à la naissance d’un nouvel ordre politique, et plus les élites médiatiques s’affolent, plus ce nouvel ordre politique devient puissant », affirmait-il quelques jours après avoir pris ses fonctions à la Maison Blanche.
Plutôt discret dans les médias, il prenait avait pris une fois la parole pour dénoncer, avec une virulence inouïe… les médias, jugeant, dans un entretien au New York Times, que ces derniers devraient se sentir « humiliés ». Et se taire.
« Je veux que vous me citiez là-dessus », ajoutait-il, content de son effet: « Les médias ici sont le parti d’opposition. Ils ne comprennent pas ce pays ».
L’Aïd el-Adha sera célébré au début du mois prochain, une fête qui est symbolisée par le sacrifice du mouton et les espaces de vente deviennent des lieux de convergence par excellence.
23 points de vente de moutons sans compter les exploitations agricoles réparties à travers les communes de la wilaya de Mostaganem ont été autorisés pour la vente du mouton de l’Aïd el-Adha, a-t-on appris auprès de la Direction des services agricoles. Ces points de vente seront ouverts suite à un arrêté du wali et feront l’objet d’une surveillance sanitaire drastique.
Quatre sites ont été autorisés pour la vente du mouton de l’Aïd dans la ville de Mostaganem, à savoir Chemouma, Sidi-el-Adjel, Tighditt et Haï-Benmedjahri, et les sites secondaires représentant surtout les marchés hebdomadaires de la wilaya qui se transformeront dès le début du mois de septembre en de vastes points de vente pour l’achat du mouton par les citoyens des daïras de Bouguirat, Mesra, Aïn-Nouissy, Hassi-Mamèche, Aïn-Tedelès, Kheireddine, Sidi-Lakhdar, Sidi-Ali et Achaâcha. Le service vétérinaire de la DSA a mobilisé plus d’une trentaine de vétérinaires pour le contrôle des points de vente autorisés à travers l’ensemble du territoire de la wilaya.
Ces vétérinaires seront appelés à assurer la permanence le jour de l’Aïd, notamment au niveau des abattoirs communaux. Le cheptel mis en vente sera soumis au contrôle permanent des vétérinaires pour préserver la santé du consommateur. Des recommandations sur la conduite à tenir en cas d’un kyste hydatique sont données en sus par les vétérinaires aux citoyens.
A. B.
ALGER – Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a condamné vendredi, dans un message de condoléances, adressé au président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, l’attentat terroriste « ignoble » et « horrible » perpétré jeudi à Barcelone, ayant causé la perte de plusieurs vies humaines et des dizaines de blessés, dont des ressortissants algériens, appelant à une « mobilisation déterminée » de la communauté internationale pour l’éradication du terrorisme.
« J’ai appris avec indignation l’horrible attentat terroriste perpétré à Barcelone, ayant causé la perte de plusieurs vies humaines et des dizaines de blessés dont des ressortissants algériens« , a écrit le Président Bouteflika dans son message, ajoutant que « cet acte ignoble est une négation de la sacralité de la vie humaine et une vaine tentative d’atteinte aux valeurs fondamentales de liberté et de tolérance ».
« Tout en condamnant ce crime dans les termes les plus sévères, je vous présente, Monsieur le Président, à vous même ainsi qu’à votre peuple et aux familles des victimes, au nom du peuple et du gouvernement algériens et en mon nom personnel, nos sincères condoléances », a souligné le président de la République.
« En cette douloureuse circonstances, l’Algérie assure le Royaume d’Espagne ami de sa solidarité contre la barbarie terroriste qui n’épargne aucune nation ni aucune communauté à travers le monde. Elle renouvelle son appel à une mobilisation déterminée de la communauté internationale, sous l’égide des Nations unies, pour l’éradication du terrorisme et pour le renforcement du dialogue entre les peuples et les civilisations », a conclu le chef de l’Etat.
AIN TEMOUCHENT – Les ouvrages en tamazight édités par le Haut-Commissariat à l’Amazighité (HCA) ont atteint quelque 275 titres dans différents domaines historique, littéraire et scientifique, a indiqué jeudi à Aïn Temouchent, le secrétaire général du HCA, Hachemi Assad.
Dans une déclaration à l’APS, jeudi, en marge de la clôture de la caravane littéraire du centenaire de la naissance de l’écrivain Mouloud Mammeri, M. Assad a relevé que le chiffre connaît chaque année une augmentation, ajoutant que plusieurs nouveaux titres seront édités à l’occasion de la tenue du Salon International du Livre d’Alger (SILA), considéré comme une opportunité pour mettre en évidence les nouvelles éditions.
Le HCA, a-t-il dit, participera à la 22ème édition du SILA avec un espace destiné à l’écrivain Mouloud Mammeri dans lequel seront présentés ses romans réédités, ses œuvres traduites en Tamazight, ainsi que deux nouveaux livres qui lui sont consacrés.
Hachemi Assad a, d’autre part, indiqué que le HCA est prêt à soutenir les écrivains intéressés par la langue amazighe, appelant les maisons d’édition à participer davantage dans l’encouragement des créations dans la littérature amazighe dans tous ses genres, notamment la nouvelle, le roman, la poésie, entre autres, sachant que la dernière révision de la constitution de 2016 a officialisé la langue amazighe comme langue officielle et nationale.
La caravane littéraire consacrée au centenaire de la naissance de Mouloud Mammeri devra poursuivre son périple sur le terrain avec comme prochaine étape, vendredi soir, la wilaya de Tlemcen, qui accueillera, samedi, un colloque national consacré aux contributions de Mouloud Mammeri à la guerre de libération nationale, a annoncé le SG du HCA, ajoutant que le thème a été programmé dans le cadre des festivités commémorant la Journée nationale du moudjahid, coïncidant avec le 20 août.
La mère de la femme de 32 ans tuée samedi par un sympathisant néo-nazi à Charlottesville (Virginie, est) a indiqué vendredi qu’elle refusait de parler au président Donald Trump « après ce qu’il a dit sur mon enfant ».
Susan Bro a précisé sur la chaîne ABC que la Maison Blanche avait tenté à plusieurs reprises de la contacter.
« Au début, je manquais simplement ses appels », a-t-elle dit. « Le premier appel semble être arrivé pendant les funérailles » de Heather Heyer, sa fille, qui participait samedi à une contre-manifestation anti-raciste face à des suprémacistes blancs.
« J’étais à la maison, en train de me remettre de l’épuisement des funérailles et j’ai pensé +eh, bien, je m’occuperai de lui plus tard+ », a-t-elle raconté, avant de changer d’avis en découvrant les déclarations controversées du président mardi.
« Je ne parle plus au président désormais. (…) Je suis désolée. Après ce qu’il a dit sur mon enfant », a justifié Mme Bro.
« J’ai vu un extrait vidéo de sa conférence de presse où il disait que les manifestants comme Mlle Heyer, et le KKK et les suprémacistes blancs étaient équivalents », a-t-elle poursuivi. « Vous ne pouvez évacuer ça d’un revers de la main et dire +je suis désolé+ ».
M. Trump a dit vendredi avoir entendu que Heyer était « une fantastique jeune femme » et que sa mère avait dit « les choses les plus gentilles » sur lui.
Selon lui, le conducteur du véhicule qui a foncé dans la foule — blessant également 19 personnes — a fait « quelque chose d’horrible et d’inexcusable ». Il a aussi condamné les suprémacistes blancs et les néo-nazis qui avaient organisé la manifestation pour s’opposer au retrait d’une statue confédérée.
Mais il a provoqué une vive controverse, y compris au sein de son propre camp, en estimant mardi qu’il y avait des torts « des deux côtés ».
L’ancien candidat républicain à la présidence Mitt Romney a pressé vendredi M. Trump de présenter ses excuses « pour le bien de notre pays ».
« Qu’il en ait eu l’intention ou pas, ce qu’il a déclaré a entraîné un ravissement des racistes, les larmes des minorités et le deuil du grand coeur de l’Amérique », a écrit M. Romney sur Facebook.
« Mais ce que nous avons entendu est désormais une réalité et, à moins que ce ne soit traité comme tel par le président, avec une honnêteté et une force sans précédent, pourrait commencer l’effilochage de notre tissus national », a-t-il prévenu.
Selon lui, M. Trump « devrait s’adresser au peuple américain, reconnaître qu’il a eu tort, s’excuser » et « affirmer avec force et sans équivoque que les racistes sont 100% à blâmer pour le meurtre et la violence à Charlottesville ». « C’est un moment décisif pour le président Trump ».
ALGER – Le tennisman algérien Karim Bendjamaâ, bien qu’appartenant encore à la catégorie « juniors », s’est porté candidat à deux tournois professionnels en Roumanie et en Serbie, avec l’espoir d’être retenu pour au moins l’un d’entre eux, selon la pré-liste d’admission, dévoilée vendredi par les organisateurs.
Les deux tournois, dotés d’un prize-money de 15.000 USD, sont programmés en même temps, à savoir : du 21 au 27 août 2017 à Chitila (Roumanie) et à Subotica (Serbie).
Bendjamaâ (17 ans), qui figure actuellement sur la liste d’attente espère être retenu au moins pour l’un de ces deux tournois, prévus l’un comme l’autre sur terre battue.
Le jeune algérien s’était inscrit dans quatre ou cinq tournois de la catégorie « juniors », mais il y a finalement renoncé, pour tenter sa chance en professionnel.
CONSTANTINE – Un incendie s’est déclaré jeudi dans une unité (de statut privé) de production de médicaments, dans la zone industrielle de la commune de Benbadis, wilaya de Constantine, a-t-on appris vendredi auprès des services de la protection civile.
Les flammes ont ravagé deux dépôts et un laboratoire de cette usine, a-t-on précisé dans un communiqué, précisant qu’un des dépôts contenait de la matière première pour la fabrication des médicaments, alors que dans l’autre dépôt était stocké des médicaments ainsi que du matériel.
Le feu a également décimé un laboratoire de cette unité avec tous ses équipements, a-t-on souligné de même source, précisant que fort heureusement aucune perte humaine n’est à déplorer.
L’intervention des services de la protection civile a permis de préserver du feu deux étages de cette unité, l’atelier d’entretien et d’autres sections de fabrication de médicaments, a indiqué la même source.
Les éléments de l’unité principale de la protection civile d’Ali Mendjeli, ceux des unités secondaires d’El Khroub et Sissaoui et Ain S’mara, appuyés par les pompiers du poste avancé Moncef Abderrahmane ont été mobilisés pour venir à bout des flammes, a ajouté le document des mêmes services.
Les pluies torrentielles qui se sont abattues jeudi sur plusieurs régions de la wilaya de Batna ont inondé des dizaines de maisons et d’autres structures dans la localité de Chemora, où les éléments de la protection civile ont procédé à une opération de drainage des eaux, a indiqué vendredi à l’APS le chargé de l’information auprès de ce corps constitué, Zouhir Nekaa.
La même source a indiqué que la crue d’Oued Chemora et de ses affluents, dont Oued Kouachia, a été derrière l’inondation des dizaines d’habitations au quartier Kariet El Louz et les rez-de-chaussée des immeubles des cités de 80 et 100 logements, ainsi que les sièges de plusieurs instances administratives dont ceux de la protection civile et du centre de formation professionnelle de la ville.
« Tous les moyens matériels et humains ont été mobilisés pour les opérations de drainage des eaux entamées dans la nuit de jeudi et qui se poursuivent ce vendredi », a affirmé M. Nekaa.
Les pluies ont également engendré la fermeture de la route nationale (RN) 3, au niveau du tronçon reliant Ain Yagout, dans la wilaya de Batna, à Ain M’lila, dans la wilaya d’Oum El Bouaghi, a-t-il noté, soulignant que les unités de la protection civile sont intervenues pour assister les usagers de la route et évacuer les flaques d’eau et la boue qui se sont constituées sur ce tronçon avant sa réouverture à la circulation.
Selon les mêmes services, les éléments de la protection civile sont également intervenus dans les communes de Merouana et Ain Djasser où des pluies orageuses ont été enregistrées.
ALGER – Trois œuvres cinématographiques algériennes, ont été sélectionnées en compétition officielle du 4 e Festival du film africain « Africlap » prévu dans la ville française de Toulouse prévu du 30 août au 3 septembre, annoncent les organisateurs.
« Chronique de mon village » de Karim Traidia sera en compétition dans la catégorie long métrage de fiction avec « L’interprète » de l’Ivoirien Kadhy Toure, « Insoumise » du Marocain Jawad Rhalib ou encore « Le gang des Antillais » du Guadeloupéen Jean Claude Barny.
Dans la catégorie court métrage, « Lmudja » de Omar Belkacemi et « Le jardin d’essai » de Dania Reymond se disputeront le grand prix du festival avec des films comme « La laine sur le dos » du Tunisien Lotfi Achour, « Dibi » du Malien Mamadou Cissé, « Le bleu blanc rouge de mes cheveux » de la Camerounaise Josza Anjembe ou encore « Tiroirs caisses, Tontine & solidarité » du Sénégalais Gilbert Kelner.
Aucun film algérien ne figure dans la catégorie documentaire qui compte sept productions en provenance de six pays du continent.
Organisé depuis 2014 par l’association éponyme, le festival « Africlap » est dédié au cinéma africain, considéré par les organisateurs comme une nouvelle forme d’oralité adoptée par des conteurs contemporains.
DAMAS – L’armée syrienne cumule les victoires sur le groupe terroriste autoproclamé « Etat islamique » (EI/Daech), notamment en l’encerclant presque totalement dans la partie centrale d’un vaste désert, rapporte vendredi l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
« Avec le soutien aérien russe, l’armée syrienne a largement avancé ces deux jours dans la badiya (désert syrien) », aux mains de l’EI depuis 2014, a précisé l’ONG syrienne.
L’armée syrienne a lancé en mai dernier une vaste offensive en vue d’en finir avec l’EI dans cette zone désertique qui s’étend sur 90.000 km2, du centre du pays jusqu’aux frontières jordanienne et irakienne, à l’est et au sud-est.
L’armée régulière « est parvenue à encercler la localité d’Oqayrbat et les 44 hameaux environnants, situés à cheval sur les provinces centrales de Hama et Homs », a expliqué à la presse Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH.
« Avec ces succès (…), la dernière voie d’approvisionnement (Ndlr: des terroristes de l’EI) en armes, munitions et matériel dans la zone d’Oqayrbat se trouve sous le feu et le contrôle de l’armée syrienne », a affirmé pour sa part vendredi le ministère russe de la Défense.
Précisant que les terroristes cherchaient à fuir vers la province de Deir-Ezzor, leur fief plus à l’est, le ministère a indiqué que « les forces aériennes russes menaient en permanence des vols de reconnaissance via des drones pour trouver et détruire les blindés, les pickups avec armes lourdes et les voitures des terroristes ».
Egalement dans cette partie centrale du désert, les troupes loyalistes ont pris le contrôle jeudi « de quatre champs gaziers », dont l’important champ de Twinan, a indiqué l’OSDH qui souligne que cela correspond à une superficie de 1.000 km2.
L’agence de presse syrienne Sana a également confirmé l’encerclement de la région d’Oqayrbat et la capture des champs gaziers.
Au centre du désert, il ne reste plus à l’armée syrienne, selon l’OSDH, que 25 km à parcourir pour rejoindre les régions d’al-Kom et d’al-Soukhna, ce qui lui permettrait d’assiéger complètement l’EI dans des poches désertiques.
L’éviction de l’EI de Homs et Hama permettrait à l’armée de lancer sa bataille pour la reprise de Deir Ezzor, province pétrolière située également dans le désert syrien et aux portes de l’Irak.
Deir Ezzor est la dernière province syrienne quasi-totalement aux mains de l’EI. Sa reconquête signifierait la fin de l’organisation terroriste en Syrie, selon Moscou.
Des romans d’Agatha Christie aux Mille et une nuits, les initiatives se multiplient en Grèce pour offrir de la lecture aux dizaines de milliers de réfugiés bloqués dans le pays, pour s’évader ou s’ouvrir à leur nouvel environnement.
Dans les rayons d’une bibliothèque ambulante qui sillonne la région d’Athènes, ce sont plus de 1.000 ouvrages qui s’entassent. En anglais, grec, français, arabe, kurde et farsi, ils ont été offerts par des Grecs, envoyés de Belgique, d’Angleterre et du Liban ou achetés avec les dons des bénévoles sur internet.
Le véhicule effectue une tournée hebdomadaire dans les camps de réfugiés entourant Athènes ou les quartiers défavorisés de la ville, pour « rendre la culture accessible à tous », explique Esther Ten Zijthoff, une Americano-néerlandaise de 25 ans, cofondatrice du projet.
Parmi les habitués, Ali, réfugié syrien de 26 ans, ne rate jamais le rendez-vous sur la place du marché central de la capitale. « J’aime beaucoup avoir de la lecture. Cela me fait du bien », affirme-t-il à l’AFP, un livre d’Agatha Christie sous le bras.
« Les romans d’Agatha Christie sont très prisés, nous aimerions bien avoir toute sa collection. Le mystère et le romantisme de ses histoires plaisent beaucoup aux arabophones », relève Mme Zijthoff.
Toujours dans le centre d’Athènes, une bibliothèque s’est elle sédentarisée dans les locaux d’une ONG internationale accueillant dans cinq immeubles des femmes et enfants syriens et afghans.
‘Culture nouvelle’
Bloqués dans le pays par la fermeture des frontières européennes après le grand exode de 2015, ils sont dans l’attente soit d’un asile en Grèce, soit d’être relocalisés ou réunis avec leurs familles dans le reste de l’UE.
Le lieu, baptisé « We need books », dispose « de la plus grande collection de livres en farsi de la capitale grecque » avec plus de 150 livres envoyés directement d’Afghanistan, selon Ioanna Nissiriou, une de ses cofondatrices.
Assise sur un pouf coloré, Zahra, une jeune Afghane de 16 ans, découvre dans sa langue l’Odyssée de Nikos Kazantzakis, un des papes de la littérature grecque. De quoi découvrir, et apprécier, « la vision grecque de la religion et du romantisme de ses dieux », note-t-elle.
« J’aime ce livre parce que c’est une culture nouvelle. Mais celui que j’ai préféré, c’est le recueil des contes des Frères Grimm. C’est de la littérature très sérieuse et pourtant totalement féerique, ça ressemble aux contes que je lisais plus jeune ».
Féerie mais aussi peut-être nostalgie: les contes des Mille et une nuits sont ici les plus demandés, relève Mme Nissiriou, une ex-journaliste de 38 ans.
« Nous en avons reçu un recueil, en farsi, en juin. Il était tout neuf et aujourd’hui je suis très heureuse de voir qu’il est déjà presque en morceaux ».
‘Très studieuse’
« Au départ, notre objectif était de permettre aux réfugiés de s’évader par la lecture. Mais aujourd’hui, nous cherchons à éduquer les enfants qui sont encore ici, à leur inculquer la notion de partage des cultures, dans le but d’intégrer ces nouveaux arrivants », ajoute Ioanna Nissiriou.
Outre la fiction, les dictionnaires de langues sont également très demandés. Malgré les applications de traduction, « beaucoup de réfugiés préfèrent emprunter la version papier qu’ils photocopient généralement afin d’en garder un exemplaire sur eux », selon Mme Ten Zijthoff.
En plus de dictionnaires illustrés, « We Need Books », accueille aussi des cours de langues, notamment arabe et français.
Massoma, une fillette afghane de 10 ans, patiente entre les rayons de livres avant sa leçon de français dispensé par une volontaire afghane, elle-même réfugiée, Wahida Rahmat.
La petite annone sans fautes son alphabet. « Massoma veut savoir manier la langue avant de rejoindre son père, qui l’attend à Paris. Elle est très studieuse », raconte Mme Rahmat, qui enseignait la religion à Kaboul.
Tentant de combler le vide laissé par la rareté en Grèce des bibliothèques publiques, ces initiatives s’inscrivent parmi une pléthore de projets solidaires impulsés dans le pays par la crise économique et l’afflux des réfugiés.
Sur la place centrale d’Athènes, la bibliothèque ambulante se gare ainsi entre un camion de distribution de nourriture et un van où des machines à laver sont mises à disposition des plus démunis.
Les opérations d’extension en cours, au détriment de ce repère historique, sont allées au-delà de la zone protégée pour altérer indifféremment les importantes caractéristiques archéologiques et historiques du site, a-t-il regretté.
La ville antique de Sedrata, à une dizaine de km au sud-ouest de la ville de Ouargla, est confrontée à une menace sur sa valeur patrimoniale et historique, induite par des extensions aux alentours, qui risquent de hâter sa disparition, ont déploré les responsables de l’association locale «Issedraten» (ancienne appellation de Sedrata). Cette ville antique, remontant au Xe siècle, est exposée à des extensions effrénées de superficies agricoles et d’activités de services empiétant dangereusement sur ses espaces, entraînant ainsi un rétrécissement de la superficie du site archéologique protégé (4152 hectares dont 769 ha classés) de Sedrata, classé patrimoine national sauvegardé, a expliqué le vice-président de l’association, Mohamed Lakhdar Baba-Hamou.
Les opérations d’extensions en cours, au détriment de ce repère historique, sont allées au-delà de la zone protégée pour altérer indifféremment les importantes caractéristiques archéologiques et historiques du site, a-t-il regretté. Ces extensions, menées à titre individuel par des citoyens, constituent une menace dénaturant ce legs ancestral de Sedrata, témoin du passage de civilisations dans la région et requièrent, par conséquent, une intervention «urgente» pour y mettre un terme. Plusieurs mesures sont entreprises par les pouvoirs publics pour préserver le site archéologique de Sedrata, à travers l’élaboration de plans d’occupation du sol qui permettent une extension de la commune de Rouissat et son développement socio-économique, sans porter atteinte au site de Sedrata, a assuré une source de la direction de la culture de la wilaya.
L’une des plus anciennes cités, en très grande partie ensevelie aujourd’hui sous le sable, Sedrata a été érigée en 909 par les Rostomides fuyant de Tihert (actuelle Tiaret) et qui s’y sont installés sur une période de trois siècles et y ont fondé cette cité, tout près de l’ancienne (Wardjelan) actuelle Ouargla, selon les données de la direction de la culture de la wilaya de Ouargla. Cette ville antique, dont aujourd’hui plusieurs des composantes sont enfouies sous le sable, du fait d’aléas naturels, exceptés certains pans de murailles et de piliers encore visibles, a connu durant trois siècles une civilisation et un développement, dans divers domaines, notamment scientifiques et artistiques, perceptibles à travers les vestiges collectés et des manuscrits témoignant encore de son âge d’or. Selon le vice-président de l’association «Issedraten», le site, avec son cimetière, requiert une intervention urgente pour le préserver, en plus de la conjugaison des efforts de l’ensemble des acteurs pour lui redonner son importance historique, et la recherche de moyens et mécanismes de sauvegarde de ce patrimoine séculaire. Les vents qui balaient fréquemment la région ont largement contribué à déterrer certains vestiges d’«Issedraten», à l’instar de pans de la mosquée et de la «Mahkama» tribunal, a rappelé M. Baba-Hamou. Par souci de valoriser le site, le même responsable a fait état d’instructions données par le ministre de la Culture Azzedine Mihoubi, lors de sa dernière visite dans la wilaya, pour la reprise des fouilles archéologiques et la mise au jour de ce site civilisationnel, en coordination avec l’Institut national d’archéologie (Alger). Suspendues en 2006 après le décès de Ali Hamlaoui, dont la thèse de doctorat, soutenue à la Sorbonne (France), traitait justement de la ville de Sedrata, les fouilles archéologiques menées en 1997 et confortant d’autres études, ont contribué largement à la valorisation de l’important patrimoine culturel de cette cité antique et qui porte les traces d’une civilisation ancienne.