Globalement, aux yeux des membres du grin, les civils, plus particulièrement les hommes politiques, sont plus solidaires que les militaires. Ils rappellent qu’avec les hommes politiques au pouvoir, le mois de ramadan était un mois de partage et de solidarité. Le sucre était distribué gratuitement partout, des actions humanitaires se multipliaient à tous les niveaux.
Ils déplorent que cette Transition semble savoir que le mois de ramadan est un mois de don et de générosité. Le moment est favorable pour les actes de générosité.
Les hommes politiques ont coutume d’offrir du sucre aux nécessiteux. Chaque année, pendant le mois de ramadan, les leaders des partis apportaient du sucre pour leurs militants, sympathisants, ainsi que des personnes vulnérables.
A en croire les membres, cette action est une marque de solidarité, de respect et de considération car, soutiennent-ils, le sucre est un produit de grande consommation pendant le ramadan.
Ils demandent aux autorités de la Transition de saisir ce mois béni pour faire parler leur cœur. “C’est une opportunité pour elles de montrer leur générosité envers le peuple malien”, disent-ils.
Ibrahima Ndiaye
Mali Tribune
Selon la même source, le document a été remis au président Goïta par une commission de coordination dirigée par le professeur Fousseynou Samaké. Fruit d’un travail de 15 jours, le projet de Constitution a tenu compte de plusieurs amendements et il comporte 191 articles au lieu de 195 pour l’avant-projet de Constitution élaboré par le gouvernement.
« Des parties ont été supprimées, certaines fusionnées et d’autres reformulées », a expliqué M. Samaké. Tout en saluant la « forte volonté » qui animait les membres de la commission, il a souhaité que ce projet soit « l’acte fondateur d’un Mali nouveau ».
En recevant le document, le président malien a souligné que le projet incarnait l’espoir d’instaurer « une véritable démocratie » au Mali, selon la présidence.
»Le document final cristallisera l’espoir de la nation tout entière quant à l’instauration d’une véritable démocratie », a-t-il estimé, ajoutant que l’édifice national ne tiendrait définitivement qu’avec l’engagement de tous et de chacun.
Opposées à la rédaction d’une nouvelle Constitution du pays, certaines coalitions de partis politiques et des organisations de la société civile ont boudé les travaux de la commission de coordination.
Après le coup d’Etat du 18 août 2020, une transition politique est en cours au Mali depuis le 15 septembre 2020. Initialement prévue pour une durée de 18 mois, la transition a été prolongée jusqu’à février 2024, à la suite d’un décret du président Goïta.
Le nouveau chronogramme a prévu, entre autres, le référendum constitutionnel pour mars prochain et l’élection présidentielle pour février 2024. Fi
Source: Agence de presse XinhuaPerpétrée jeudi après-midi contre le village de Kani-Bonzon, la première attaque a fait 12 morts et cinq blessés, tandis que la seconde attaque qui a eu lieu samedi soir contre le village de Tobolo s’est soldée par deux morts, un blessé et « des dégâts matériels importants », précise le communiqué.
La journée de lundi a été décrétée « Ecole morte » par les syndicats locaux d’enseignants pour rendre hommage aux victimes de Kani-Bonzon. Selon des témoignages, de nombreux enseignants, dont un directeur d’école, figurent parmi les victimes. Ils ont été surpris et abattus alors qu’ils jouaient au football sur un terrain situé à l’entrée dudit village.
Au nom des « plus hautes autorités », le gouverneur de Bandiagara, Sidi Mohamed El Béchir, a « condamné avec la dernière rigueur » ces attaques »ignobles et barbares » commises par des « individus sans foi ni loi ».
« Des opérations sont en cours pour traquer les auteurs de cet acte ignoble qui ne va nullement nous décourager dans notre combat éternel pour la préservation de notre pays », a assuré le gouverneur.
Le gouvernement malien n’a pas officiellement réagi à ces attaques, mais deux de ses membres se sont rendus sur place mardi pour manifester leur solidarité aux populations terrorisées et leur assurer la protection de l’Etat.
Depuis 2012, le Mali est en proie à des insurrections indépendantistes, des incursions djihadistes et des violences intercommunautaires qui ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.
Source: Agence de presse XinhuaAu moins neuf (9) civils de la communauté idaksahak ont été tués, dans la localité de Intiklatene dans le cercle d’Inekar, région Ménaka, dans le nord du Mali, par des hommes armés « appartenant à Daech », a déclaré mardi, à Anadolu, Pr Albachar Ag Doudou membre de la société civile d’Inekar.
« Des terroristes affiliés à Daech ont fait irruption, le 26 février dans la localité de Intiklatene, tuant au moins 9 personnes » a déclaré la même source à Anadolu, ajoutant que les « assaillants ont également emporté une centaine d’animaux ».
Dans un communiqué, la communauté Idaksahak a également attiré, une fois de plus, l’attention des autorités de la transition, des mouvements signataires et de tous les partenaires du pays sur les massacres qui ont débuté depuis Mars 2022 et qui ont fait plusieurs centaines de civils tués et des milliers d’animaux emportés, en détruisant ainsi toute l’économie de la région.
La même source a aussi fait état de neuf civils tués et d’un autre enlevé qui a pu s’échapper des mains de ses ravisseurs, au niveau du village d’Emi-semis, tard dans la nuit.
Pour rappel, la région de Ménaka est confrontée, depuis le 3 mars 2022, à des attaques attribuées aux hommes armés appartenant à l’Etat islamique au Grand Sahara (EIGS).
Mali
AA/Bamako/Amarana Maiga
La Russie fournit un soutien militaire considérable pour aider le pays africain à surmonter le problème des djihadistes et des terroristes qui rongent le pays depuis plus de dix ans, car l’intervention militaire française n’a fait qu’augmenter la crise de sécurité après un petit succès au début.
« La peur a changé de camp. Ce ne sont plus les terroristes qui font peur aux Maliens, c’est l’armée malienne et les Maliens qui font peur aux terroristes. C’est le plus important, et la coopération va continuer. », a fait savoir le Premier ministre du gouvernement malien de transition, Choguel Kokalla Maïga, lors d’un interview à l’agence d’information Sputnik.
Selon le ministre, les fournitures russes ont permis au Mali de faire face aux terroristes et le Mali est très satisfait du niveau et de la qualité de l’aide russe et des relations entre les deux pays.
« À l’heure actuelle, nous sommes totalement satisfaits de ces acquisitions », a précisé le responsable. « Notre ministre de la Défense a l’habitude de dire que la Russie est un partenaire fiable », a-t-il ajouté.
À l’heure actuelle, les deux pays cherchent à renforcer la relation et la coopération conjointe et à l’ammener à un niveau supérieur afin de bénéficier des expériences communes, en particulier l’expérience russe dans le domaine de la lutte contre le terrorisme.
La coopération ne se limitait pas au seul domaine militaire, mais incluait également le domaine de la nutrition et divers domaines stratégiques. Par exemple, la question de l’approvisionnement du Mali en blé, en engrais et en produits pétroliers a été réglée au niveau politique et il ne reste que des conditions techniques pour cette fourniture.
Sur certains produits, la Russie « a fait une diminution de 20% dès le départ », comprenant bien les problèmes du Mali. Les réductions pourraient même être encore plus importantes « pour renforcer nos relations ».
Il est à rappeler que le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov avait précédemment annoncé que la Russie avait envoyé au Mali, le 19 janvier, un gros lot de matériel aérien. En novembre 2021, la Russie avait remis au pays quatre hélicoptères de transport Mi-171. En août 2022, le Mali a reçu de Moscou plusieurs avions et hélicoptères, à savoir des avions d’entraînement militaire L-39 et des appareils d’attaque au sol Su-25 ainsi que des hélicoptères d’attaque de type Mi-24P et Mi-8.
L’aide et la coopération incluaient même le domaine de l’éducation, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé le 14 février 2023, à travers un communiqué, que le gouvernement de la Fédération de Russie a accordé aux autorités de la République du Mali 290 bourses d’études de Licence, Master et Doctorat, au titre de l’année universitaire 2023-2024.
La redaction
Cependant, cette présence a été critiquée pour son caractère néocolonial et ses interférences dans les affaires intérieures des pays africains.
Ces dernières années, la présence militaire française en Afrique est devenue de plus en plus impopulaire, en particulier chez les jeunes Africains qui ne veulent plus de l’ingérence française. En effet, la présence de la France a souvent été considérée comme un obstacle à la souveraineté des pays africains.
Le retrait des soldats français du Mali en janvier 2023, suivi de celui du Burkina Faso, a marqué un tournant dans les relations entre la France et les pays africains du Sahel. Ces retraits ont été salués par les Maliens, qui ont vu dans cette décision un début de l’affranchissement de leur pays vis-à-vis de la France.
Le président français, Emmanuel Macron, a récemment pris la parole pour expliquer les objectifs de sa politique africaine, dans un souci de simplicité et de lisibilité. Dans son discours, il a évoqué la nécessité de faire un choix entre la compétition « de rente », qu’il juge anachronique, et le partenariat. Pour Emmanuel Macron, la France doit suivre aujourd’hui une voie d’égal à égal avec les pays africains.
Cependant, la relation entre la France et l’Afrique reste compliquée.Les instruments de la France Afrique existent toujours, malgré les tentatives de réforme. La nouvelle jeunesse africaine ne comprend toujours pas la présence de la France dans les instances de la monnaie FCFA, qui est considérée comme une forme de domination économique. Même s’il n’y a pas eu d’annonce, habilement, la France est dans un processus de divorce compliqué et conflictuel avec l’Afrique.
La fin de la France Afrique dans les discours publics n’a pas effacé la mémoire collective des Africains. La France reste perçue comme une puissance néocoloniale, qui se sert de l’Afrique pour ses propres intérêts. Pour les Africains, le départ des soldats français du Mali n’est qu’une première étape. Ils souhaitent que la France se retire complètement du continent et mette fin à sa politique d’ingérence.
Emmanuel Macron a également évoqué la compétition sur le continent africain, qui doit être menée dans le respect et la compétitivité.
Il a appelé les chefs d’entreprise à faire preuve de plus de respect envers les pays africains et à être compétitifs sur le continent. Le président français a également annoncé une nouvelle loi pour encadrer de « nouvelles restitutions » d’œuvres d’art à l’Afrique, afin de tourner la page de l’héritage colonial.
La relation entre la France et l’Afrique a été marquée par une présence militaire française qui a souvent été perçue comme une forme d’ingérence néocoloniale. Le retrait des soldats français du Mali et du Burkina Faso a été salué par les Africains, qui y voient une opportunité pour leurs pays de se libérer de la tutelle française. Cependant, cette décision ne signifie pas la fin des relations entre la France et l’Afrique.
Emmanuel Macron a récemment a présenté hier les objectifs de sa politique africaine, qui se veut plus simple et plus lisible. Il a évoqué la nécessité de choisir entre la compétition de rente et le partenariat, en privilégiant une voie d’égal à égal avec les pays africains. Cependant, pour les Africains, la France doit se retirer complètement du continent et mettre fin à sa politique d’ingérence.
La France doit donc apprendre à se positionner différemment en Afrique, en prenant en compte les nouvelles aspirations des Africains. Elle doit abandonner sa vision néocoloniale et développer une relation de partenariat basée sur le respect mutuel et la coopération. Les Africains attendent de la France qu’elle mette fin à sa présence militaire en Afrique, à sa domination économique et à sa politique d’ingérence dans les affaires intérieures des pays africains.
En outre, la France doit être consciente que le retrait de ses troupes en Afrique ne signifie pas la fin de sa présence sur le continent. Elle doit développer une relation de partenariat plus équilibrée et plus respectueuse des intérêts africains. Les élites françaises doivent comprendre que les temps ont changé et que l’Afrique ne sera plus la chasse gardée de la France. La France doit donc être prête à s’adapter à ces changements et à construire une relation de partenariat plus équitable avec les pays africains.
En somme, la France doit être capable de prendre en compte les aspirations des Africains et de répondre à leurs besoins réels. Elle doit cesser de considérer l’Afrique comme une chasse gardée et abandonner sa vision néocoloniale pour construire une relation de partenariat équitable et respectueuse avec les pays africains.
Seul un tel partenariat pourra permettre à la France de trouver sa place sur le continent africain et de contribuer à son développement économique et social.
Séga DIARRAH
Président BI-TON
Bien qu’il ait été condamné à neuf ans de prison en Italie, Robinho ne l’a pas purgée, préférant s’exiler au Brésil où l’extradition des Brésiliens est interdite. Cependant, la justice italienne ne relâche pas ses efforts pour le faire payer, et il pourrait bientôt être incarcéré dans son propre pays.
Selon plusieurs médias brésiliens, le procureur adjoint de la République Carlos Federico Santos a annoncé qu’il n’y avait aucune restriction pour transférer la peine de Robinho au Brésil. Il est donc possible que l’ancien attaquant du Real Madrid et de l’AC Milan soit incarcéré dans son pays.
Le média UOL a également rapporté que le procureur adjoint avait fourni quatre adresses où Robinho pouvait être trouvé près de São Paulo. Les avocats de l’ancien sociétaire d’Istanbul Basaksehir peuvent toujours contester la décision de purger la peine au Brésil.
Afrique Sports
Le président de la Commission de finalisation le Pr Fousséyni Samaké, explique que des parties du texte initial ont été supprimées, certaines reformulées, d’autres fusionnées. Des rajouts ont également été faits. Les changements les plus marquants, selon lui, concernent donc six articles dans ce nouveau projet de constitution.
Il s’agit des articles qui traitent des langues et de la laïcité, celui concernant la possibilité de dissoudre l’assemblée nationale. Aussi, le changement d’appellation de la seconde chambre du parlement qui prend le nom de Sénat au lieu du Haut Conseil de la nation. Il faut aussi noter la clarification du sens à donner à la notion de démission, entrainant la déchéance d’un parlementaire de son mandat.
Le cinquième amendement concerne le principe de la représentation des Maliens de l’extérieur. Celui-ci constitue un des articles du texte.
Un autre amendement concerne le relèvement des majorités requises, dans la mise en œuvre de la procédure de destitution de certaines autorités, selon ce nouveau document.
Des partis demandent l’abandon du projet
Le projet de constitution devrait, à présent être validé par le président de la Transition avant d’être soumis à un référendum, en mars prochain. Si le oui l’emporte, il va donc remplacer l’actuelle qui date de 1992.
Ce projet est contesté par certains partis et regroupements politiques. C’est le cas du Rassemblement pour la justice sociale (RJS). Selon son président Abdoulaye Traoré, cette transition n’est pas légitime pour changer ou modifier la constitution. Il demande aux autorités d’abandonner ce projet, afin, selon lui, d’épargner au Mali, des nouvelles crises.
Abdoulaye Traoré, président du parti rassemblement pour la Justice Sociale (RJS)
Studio Tamani
Au cours des deux dernières décennies, Ronaldo et Messi se sont affrontés au sommet du football afin de devenir les plus grands de tous les temps.
Après que Messi ait mené l’Argentine à la gloire de la Coupe du monde au Qatar l’année dernière, beaucoup pensent que la star du Paris Saint Germain est maintenant le GOAT incontesté.
Il est largement connu que Mbappe est un grand fan de Ronaldo, le père du jeune homme de 24 ans a précédemment déclaré en 2016 : « Il [Mbappe] est un fan du Real Madrid et son idole est Cristiano Ronaldo. Il passait des heures à regarder des vidéos [de Ronaldo] sur internet. »
Cette déclaration du père de Mbappe a été soutenue par l’ancien coéquipier du Français, Abdou Diallo, qui a déclaré : « Cristiano Ronaldo est littéralement tout pour Kylian Mbappe. Si vous mentionnez Lionel Messi contre Cristiano, Mbappe va débattre avec vous pendant au moins une heure. Pour lui, Cristiano est intouchable ».
Cependant, il semble que Mbappe ait maintenant changé d’avis après la cérémonie des Best FIFA Awards de lundi soir.
Après que Messi a été nommé meilleur joueur masculin de l’année, Mabppe a pris les médias sociaux pour féliciter son coéquipier du PSG et l’a appelé « Le meilleur ».
Il a écrit sur Instagram : « Un autre trophée à la maison. Grandes félicitations à @leomessi tu es #TheBest ».
Messi a connu une saison 22/23 époustouflante jusqu’à présent, en plus de son succès à la Coupe du monde, il a été influent pour le PSG également.
Jusqu’à présent, il a marqué 17 buts et en a assisté 16 en 28 apparitions, toutes compétitions confondues.
Lors de son discours de remerciement, il a déclaré : « Je voudrais exprimer mes remerciements à mes coéquipiers, à Scaloni [le sélectionneur de l’Argentine] et sans eux, je ne serais pas ici. Mon entraîneur, lui aussi, fait partie de cette victoire. Je voudrais rendre hommage à tous mes coéquipiers. C’était une année incroyable et j’ai réalisé un rêve que j’espérais depuis si longtemps.
« Je l’ai enfin réalisé. C’est un rêve pour tout joueur. Très peu de joueurs peuvent le réaliser et j’ai eu la chance de le faire. »
Afrique Sports
En effet, le gouvernement du Mali, à travers le ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, a lancé, depuis le 09 janvier 2023, une opération de mise à jour des données NINA, dans le cadre notamment de sa démarche d’instauration de la Carte Nationale d’Identité Biométrique Sécurisée au Mali.
Pour ce faire, un site internet a été mis à disposition afin de vérifier et mettre à jour les données de la carte NINA. Les utilisateurs ont la possibilité de choisir une langue entre l’anglais et le français, avant de cliquer sur “démarrer” pour entamer la vérification des données. Comme indiqué dans le communiqué, ce site permet aux Maliens de l’intérieur et ceux établis à l’extérieur d’authentifier et de vérifier leurs données biométriques. Ce qui permettra d’avoir des bonnes données personnelles inscrites sur la future carte nationale d’identité biométrique sécurisée.
D’ailleurs, dès que l’opération a été lancée, nombreux sont les citoyens à se rendre dans les centres indiqués. Les commissariats de police et les mairies sont aussitôt pris d’assaut. Comme pour la carte nationale d’identité, les gens se bousculent aux portillons des commissariats très tôt le matin, à 5 heures, afin de pouvoir s’inscrire sur la liste de présence.
Cependant, dans un communiqué le ministre déclare avoir constaté un faible niveau de mobilisation des Maliens, malgré la grande campagne de communication faite autour du sujet.
Des propos qui ont heurté la sensibilité de certaines personnes, qui estiment que les citoyens sortent massivement tôt le matin pour avoir une chance de pouvoir faire leurs mises à jour et que le problème ne vient pas de la population, mais plutôt du manque d’effectifs et d’une accessibilité difficile au site d’enrôlement.
Issac Diarra confie par exemple avoir fait sa mise à jour et nous relate ainsi les difficultés qu’il a rencontrées : «j’ai fait le mien dans un commissariat de police, ce ne fut pas du tout facile car il a fallu que je parte là-bas à 2H du matin pour pouvoir m’inscrire sur la liste de passage où j’étais la 9ème personne. Les travaux ont commencé à 8H du matin en plus les agents avaient tendance à négliger les gens». Et notre interlocuteur de poursuivre en ces termes : «Malgré que nous étions parmi les premières personnes à nous inscrire, nous n’avons pu le faire que vers midi. Les difficultés que j’ai eues pour la carte NINA sont les mêmes que pour la carte biométrique. Je demande aux autorités compétentes de tout mettre en œuvre pour que les citoyens puissent faire leur mise à jour dans de meilleures conditions et avoir facilement accès au site d’enrôlement».
Pour sa part, Aly Diallo impute la difficulté qui a rencontrée au manque d’effectifs et de matériels en déplorant notamment qu’il n’y ait qu’une seule tablette dans tout le commissariat du 2ème arrondissement pour faire cette opération. «Il y a des personnes qui ont eu des problèmes avec la prise de leurs empreintes sur la tablette. Les autorités doivent mettre à la disposition des citoyens beaucoup plus d’agents», a-t-il suggéré.
De son côté, Sidy Diallo dit s’être rendu au commissariat 3H du matin dans pouvoir s’acquitter de son devoir à cause d’un personnel débordé par l’affluence. « Il faudrait que le gouvernement multiplie les sites d’enrôlement, comme les mairies, car dans notre commune il ne se limite qu’au niveau des commissariats. Sinon tout le monde ne pourrait le faire avant le 31 mars 2023», a-t-il prévenu.
Aly Poudiougou
Le temoin
Le Mali poursuit sa coopération avec la Russie dans le domaine militaire, il est satisfait du matériel militaire russe, a déclaré à Sputnik Choguel Kokalla Maïga, Premier ministre du gouvernement malien de transition.
Les fournitures russes ont permis au Mali de faire face aux terroristes, selon lui.
« C’est très injuste compte tenu de la saison qu’il a réalisée. Le fait qu’Emiliano Martinez ait remporté le prix du meilleur gardien de but montre qu’il y a beaucoup de problèmes lorsqu’il s’agit de décerner ce prix, a taclé le clan Vinicius dans les colonnes du journal El Confidencial. C’est un problème pour le syndicat des joueurs. L’histoire passée aide dans les votes reçus. Cela n’a aucun sens que Vinicius Junior n’ait pas été inclus dans le top 26 (la présélection, ndlr), tout comme Mohamed Salah et Sadio Mané. Ou Eder Militao et tant d’autres. Cela ne me semble pas être un prix fiable. »
Afrique Sports
A Lubumbashi, dans l’autre match de la poule D, le TP Mazembe est tombé de haut lorsqu’il s’est incliné sur ses terres 2-0 face à l’US Monastir. L’attaquant malien Boubacar Traoré ouvre la marque pour les Tunisiens juste après la pause (51è min) alors que Zyed Aloui double la marque à la 90è minute.
Les Tunisiens de Monastir prennent la tête du groupe avec 7 points alors que Young Africans occupe le deuxième rang avec 4 points devant le TP Mazembe (3 points) et le Réal de Bamako (2 points) se classe 4è.
Mathématiquement les Scorpions restent dans la course, mais il est très difficile de parier sur l’équipe de Djicoroni-Para qui affiche un niveau moyen dans la compétition. Pour espérer se qualifier pour les quarts de finale, l’équipe de Nouhoum Diané doit gagner les trois prochains matches. La mission semble impossible surtout que les Réalistes vont disputer deux matches à l’extérieur contre Young Africans, le 8 mars en Tanzanie et l’US Monastir, 1er avril en Tunisie. Entre-temps, les Scorpions recevront le TP Mazembe, le 19 mars au stade du 26 Mars.
Le FC St Eloi Lupopo de notre compatriote Mohamed Magassouba a glané ses trois premiers points en phase de poules après sa victoire (1-0) face aux Libyens d’Al Akhdar.
Dans un match délocalisé à Ndola dans la capitale zambienne, l’unique but de la partie a été inscrit par Emmanuel Bola Lobota dans les arrêts de jeu de la première période (45è min +2). Avec 4 points, le FC Saint Éloi Lupopo sort de la zone rouge du groupe A après deux défaites consécutives face aux Gallants d’Afrique du Sud et les algériens de l’USMA.
Ousmane CAMARA
Le Témoin
La session va durer 3 jours. Elle est organisée par le gouvernorat de San et financée par la MINUSMA.
Studio Tamani
Selon le donateur, l’objectif est de venir en aide à ces personnes dont la vulnérabilité a été accentuée suite à cette attaque. Rappelons que cette attaque a eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi dernier faisant au moins 12 morts et plusieurs blessés.
Studio Tamani
Le parquet espagnol enquête sur l’entreprise d’un ex-dirigeant d’un comité d’arbitres espagnols qui aurait reçu 1,4 million d’euros du FC Barcelone, pour un délit présumé de corruption privée, d’après un article de la radio Cadena Ser publié mercredi.
Le ministère public a confirmé à l’AFP qu’une enquête était en cours sur le sujet et a été prolongée en novembre dernier, sans donner plus de détails.
D’après la Cadena Ser, l’enquête aurait débuté après que le fisc espagnol a identifié des irrégularités dans les impôts payés par l’entreprise Dasnil 95, propriété de José Maria Enriquez Negreira, vice-président du Comité technique des arbitres (CTA) de la Fédération espagnole de football de 1994 à 2018.
Cette société aurait reçu, selon la radio, 1,4 million d’euros entre 2016 et 2018 pour conseiller le club sur des questions arbitrales. La dernière facture daterait de juin 2018, au moment où Enriquez Negreira a quitté l’organisme arbitral.
Selon Josep Maria Bartomeu, alors président du Barça, le club a décidé de se passer des services de cette entreprise – que l’équipe recevait déjà avant son mandat – et ce afin de réaliser des économies, a-t-il indiqué aux journalistes de la Cadena Ser.
L’ancien arbitre Enriquez Negreira a lui nié toute faveur faite au club blaugrana. Ses fonctions, d’après ses affirmations aux reporters, se limitaient à fournir un conseil majoritairement verbal, sur des sujets tels que le comportement des joueurs face aux arbitres.
À la suite de la publication de ces informations, le FC Barcelone a publié un communiqué dans lequel, sans nommer directement Dasnil 95, il a expliqué qu’il avait par le passé un contrat avec un « fournisseur externe » dont il recevait, entre autres, « des rapports techniques liés à l’arbitrage professionnel afin de compléter les informations requises par le personnel d’encadrement de l’équipe première et de l’équipe réserve, une pratique courante dans les clubs de football professionnels ».
Actuellement, cette tâche incombe à un professionnel du football, a ajouté le club.
« Le FC Barcelone regrette que cette information apparaisse précisément au meilleur moment sportif de la saison en cours », ajoute le communiqué, dans lequel le club menace d’engager des poursuites contre toute personne qui porterait atteinte à son image.
Après plusieurs mois d’absence sur blessure. Il a joué 60 minutes pour les U21 de Hull City et a marqué un but tout en délivrant une passe décisive lors d’un match contre Barnsley U21
Récemment, les anciens cheminots occupant les bâtiments de service qui avaient attaqué la direction de la SOPAFER devant les tribunaux ont perdu leur procès. Le tribunal leur demande de libérer les lieux. Dans la clémence et la discrétion, le département et la SOPAFER appellent aux occupants à libérer les lieux. A défaut, force restera à la loi.
Mme Dembélé Madina Sissoko déclare qu’elle ne ménagerait aucun effort pour la réussite de cette reprise tant attendue par les riverains du chemin de fer. Lors de la réception des pièces de rechange à l’atelier de Korofina, elle s’est faite accompagner par ses collègues des domaines et de la sécurité. La présence de ces deux membres du gouvernement n’était pas fortuite. Chacun aura un grand rôle à jouer dans l’opération d’envergure. Car, il s’agit de dégager le domaine ferroviaire, de déguerpir les occupants illicites des 136 villas du chemin de fer de Koulikoro à Diboli. Une opération difficile dont la réussite dépendra du degré d’implication des plus hautes autorités du pays. La détermination du département et de la direction de la SOPAFER ne suffit pas. Une forte volonté politique affirmée et assumée est nécessaire pour gagner le pari de la libération du domaine ferroviaire
Drissa Togola
Source : Le Challenger
« La Russie est ici à la demande du Mali », a déclaré le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale Abdoulaye Diop, au cours de la conférence de presse qu’il a animée avec son homologue russe Serguei Lavrov. En clair, Bamako lève le voile sur le sens de la présence russe au Mali. Si la déclaration de Abdoulaye Diop vaut son pesant d’or pour la Russie, elle a tout aussi le mérite du courage de Bamako, d’assumer ses choix de partenaires. Dès lors, il convient de se demander ce que pourra apporter la Russie de nouveau à la lutte anti-terroriste au Mali ? La Russie devra aller au-delà, obtenir des « résultats efficaces sur le terrain », selon le ministre Abdoulaye Diop et inscrire tout cela dans la durée.
Bamako attend beaucoup de Moscou. Et Moscou attend également beaucoup de Bamako. La Russie ne va pas opter pour un partenariat aussi d’envergure avec le Mali, si elle n’y entrevoit pas d’intérêts pertinents. Ce sera du donnant-donnant, du moins, un partenariat « gagnant-gagnant », qui va jalonner le renouveau dans la coopération avec la Russie, selon les autorités de la transition.
Au-delà de la coopération militaire, le développement…
Voilà l’autre attente du Mali, qui n’est pas la moindre : le « Développement ». Toutefois, la Russie sera-t-elle un partenaire de taille pour aider le Mali dans son essor économique, notamment dans les domaines porteurs comme les mines, l’énergie, l’agriculture, les infrastructures modernes ou la technologie ? En tous cas, au lieu de parler de « développement », on doit évoquer le concept du co-développement. Car il reste à savoir si la Russie, puissance militaire certes, a les mêmes côtes d’influence sur d’autres domaines de développement, sur lesquels elle est très attendue au Mali.
L’innovation et l’industrialisation, qui symbolisent la percée économique de tout pays, semblent un indicateur fiable pour jauger l’apport potentiel de la Russie au Mali, pour se développer. Selon le rapport 2022 Global Innovation Index qui est publié chaque année par l’Organisation mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI), une agence spécialisée des Nations Unies, la Russie est classée 47ème sur 132 économies dans le monde. Cette présentation sur l’innovation dans le monde, classe le Mali au 126ème rang, juste devant pays que sont la Guinée, le Burundi, le Yemen, l’Angola et l’Iraq. Avec une Russie classée au milieu du tableau, derrière des pays économiquement timides comme la Hongrie 34ème, la Bulgarie 35ème, l’Israël 16ème, le Chypre 27ème, le Malte 20ème, la République de Corée 6ème, les Pays-Bas 5ème, la Grèce, la Slovaquie, la Malaisie, l’Autriche entre autres, elle apporte à l’image de ce classement, peu au progrès du monde et à la construction de demain. L’étude classe les économies mondiales en fonction de leurs capacités d’innovation et elle se compose de pas moins de 80 indicateurs, regroupés en intrants et extrants de l’innovation et vise à saisir les facettes multiples de l’innovation, tributaire de la pertinence du secteur privé de tout pays, du développement et de l’essor économique.
Ainsi, si la Russie a une assise indéniable au concert des nations grâce à sa puissance nucléaire et militaire dont le Mali a besoin, il sied de voir entre guillemets qu’elle est loin des Etats Unis, de l’Allemagne, voire de la Suisse, de l’Estonie, ou de la nouvelle Zélande, en matière de solutions qui font bouger la planète et facilitent la vie. Alors que le monde de demain appartient à l’innovation, l’économie de demain reposera indubitablement sur l’innovation dans les mines, l’agriculture, la santé…
Un partenariat, des coûts
Le Mali, en assumant le renouveau de sa coopération avec la Russie, tape assez fort sur la scène diplomatique mondiale. Il assume grandement et avec fierté une responsabilité historique. Un choix, qui ne sera pas sans conséquences. L’orientation du Mali va certainement bouleverser des intérêts traditionnels notamment ceux de la France, au-delà, d’autres pays comme l’Allemagne, dont l’annonce du retrait des soldats de la MINUSMA a ouvert la voie à la venue de la Russie au Mali. La livraison, la semaine passée, des chars allemands à l’Ukraine, est pleine d’évocations qui donnent plus de lucidité sur la position de Berlin vis-à-vis de la Russe actuelle. Faut-il le rappeler, l’Allemagne est le premier pays à reconnaître le Mali indépendant. Le choix ou la confusion qu’a semée la présence d’instructeurs russes au Mali, n’a pas été sans conséquences pour Berlin, qui a annoncé un retrait sans « bruit » de ses soldats du Mali.
S’il faut reconnaître une nette évolution des offensives militaires sur le théâtre, le choix de la Russie aura des coûts pour le Mali. Pourvu que le rendement soit plus significatif que l’investissement alloué à ladite coopération. N’évoquons pas ici l’investissement en termes de coût « financier », mais parlons du coût stratégique ou géopolitique, que ce partenariat va coûter. La lutte contre le terrorisme en elle-même est couteuse et n’est jamais gratuite, que ce soit avec la France, la Russie ou les Etats-Unis. Barkhane au Sahel côutait « 2 millions d’euros par jour à la France ». Mais pour quelle raison ? Surtout pour peu de résultats, en deçà de la somme injectée. Le partenariat avec le Kremlin sera coûteux à plusieurs égards. La Russie d’aujourd’hui, avec la guerre en Ukraine, est loin d’être une position soutenue ou partagée à l’occident notamment des américains, français, allemands.
Nouer un partenariat avec une puissance qui ne partage pas la même vision que ces puissances, revient à s’approcher d’une puissance tout en s’éloignant d’autres. Cela n’est pas une balance qui tient les intérêts de notre pays équilibrés, voire sauvegardés.
La Russie pourrait beaucoup apporter au Mali. Mais il ne faut pas se donner le privilège d’ignorer la marche du monde, qui est indubitablement de poser les jalons d’une coopération plurielle, une coopération avec tous. Les coopérations doivent s’inspirer, se renforcer, se compléter pour le meilleur et non de se substituer au risque d’ouvrir des boulevards de risque dont seul l’avenir pourrait déterminer l’issue.
Le paradoxe d’un « made in Mali »
Déconstruire sur le chantier du Mali-koura, la mentalité d’éternel assisté, qui intègre ou adosse nos attentes et responsabilités à des tierces puissances, serait la meilleure voie à suivre. La Russie sera aux côtés du Mali, non seulement sur le plan du « développement économique » mais aussi de « l’aide humanitaire ». Voilà la donne ou l’orientation qui fait peur et qu’il faille changer, car elle annonce un remake des partenariats traditionnels avec l’Occident. Le nouveau partenariat ne doit pas intégrer de l’aide ou de l’assistance humanitaire continue à notre pays, mais doit plutôt s’adosser sur des transferts de compétences et de technologies propres aux besoins de développement du Mali. Si la Russie est prête à donner des millions de tonnes de blé au Mali, le partenariat lucide voudrait qu’on renonce au blé, mais qu’on accède à la mécanisation russe, ses technologies, pour permettre au Mali de produire du blé chez nous, surtout avec les millions de terres disponibles et propices à cette culture à Djiré, Goundam et ailleurs. Il faut que la coopération militaire promette le Mali à la production d’armes, ou du moins, positionne le pays à assurer sa propre défense, voire celle de ses voisins. Ce qui va permettre à la Russie de se démarquer des autres coopérations peu ou prou contributives.
Soutenir le Mali éternellement pour sa sécurité, est contraire au vent de l’indépendance, éloigne même l’esprit nationaliste et l’espoir souverainiste de voir émerger un « Made in Mali », tant attendu par les populations. Tout compte fait, il urge de sauver le Mali. Si la manière importe peu en ces heures qui courent, la voie à suivre ne doit pas être un jeu de hasard.
Bienvenue à la « pierre » de la Russie pour l’édifice de la souveraineté du nouveau Mali. Le Président de la Transition Assimi Goita, s’est rarement trompé depuis qu’il est aux commandes de la transition. Ses choix sont assumés et mesurés. Il est peu loquace mais très efficace dans sa lecture des situations. Pourvu que sa clairvoyance guide les bons choix au bonheur des Maliens.
Ousmane Tangara
Source : Le Challenger