Ces propos assimilables à un appel à la belligérance entre fils d’un même pays, témoignent d’un mépris et d’une méconnaissance jamais révélés de la fonction de parlementaire au Mali. Ils témoignent surtout du mépris pour la vie des maliens, qui sont par ailleurs prêts à verser leur sang pour la défense et la sécurité du Mali, comme chanté dans notre hymne national.
Ces propos, en outre, occultent les efforts inlassables en cours pour un rapprochement des points de vue sur l’épineuse question de l’Accord d’Alger, dont toutes les parties signataires tiennent à la mise en œuvre dans un cadre de dialogue et de compromis respectueux de l’intégrité du territoire malien et du respect des spécificités du terroir. Pire, ces déclarations créent une grave confusion entre la montée en puissance des FAMAS, pour la défense et la sécurité du Mali et la volonté des autorités de la transition de voir un Mali de paix, par la fin de la crise dite du nord, à travers des échanges entre maliens. Le Dr Maiga s’est-il souvenu que pour moins que ça et dans le plus grand mensonge, la Libye de Kadhafi a été bombardée par l’OTAN, raison principale de la déstabilisation du Sahel ?
Le Mouvement Tabalé, en sa qualité d’observatoire de la bonne gouvernance et de plateforme de veille citoyenne panafricaine, attire l’attention du Dr Maiga sur le fait qu’il est censé parler au nom du peuple malien, nonobstant qu’il soit, faut-il lui rappeler, au CNT par voie de nomination. Qu’il ne jette donc pas, de grâce, l’opprobre sur l’autorité qui l’a nommé et qui sait où aller et comment.
Le Mouvement Tabalé tient enfin à lui remémorer les réalités suivantes :
1- Malgré les difficultés auxquelles est confrontée l’application de l’Accord d’Alger, révélées d’ailleurs par les débats à son sujet au sein de l’opinion nationale, cet accord n’est toujours pas rompu entre ses différents signataires, tous soucieux de la paix au Mali.
2- De la signature de l’Accord d’Alger, de juin 2015 à nos jours, aucun mouvement armé signataire dudit accord n’est rentré en belligérance avec l’armée malienne et vice-versa, en vertu justement du même accord.
3- La reprise des hostilités entre les FAMAS et les mouvements armés de la CMA, comme il l’appelle de tous ses vœux, ne contribuera qu’à détériorer davantage, non seulement la situation sécuritaire dans tout le nord du Mali, mais à fragiliser la transition en cours dont le Mouvement Tabalé est un soutien fervent, fût-il vigilant et critique.
4- Le grand peuple malien est loin d’avoir épuisé ses ressources humaines et culturelles intarissables pour trouver une solution au problème dit « du nord du Mali » par la voie pacifique.
5- De nobles et fraternelles initiatives manifestes et latentes, nationales, sous régionales et internationales déjà engagées, qu’ignore peut-être le parlementaire Maiga, sont en passe d’éviter à notre pays des affrontements fratricides dont les populations civiles payeront encore une fois, le plus lourd tribut.
Par conséquent, le Mouvement Tabalé, étant une composante du peuple malien et africain, si modeste soit-elle, se désolidarise intégralement des propos du Dr Amadou Albert Maiga, premier vice-secrétaire parlementaire du Conseil National de la Transition (CNT).
Le Mouvement Tabalé demande au Gouvernement et au CNT d’en faire autant pour rassurer toutes les parties prenantes à l’Accord d’Alger, que les propos du Dr Maiga n’engagent que sa personne et ne reflètent pas le point de vue des deux institutions. Le faire sera un signal fort pour l’apaisement. Ne pas le faire, laissera la porte ouverte à toutes les formes d’interprétations et risquera de fragiliser la position de l’Etat dans le processus du dialogue pour la paix et la réconciliation.
Bamako, le 13 février 2023
Le Coordinateur Général du Mouvement Tabalé
Seydou Traoré, Ancien Ministre
Source : Le Challenger
Le Premier ministre en visite dans la région de Gao
Sauf report de dernière minute, le Premier ministre, chef du gouvernement de la transition, Dr Choguel Kokalla Maïga entamera ce vendredi 17 février une visite de quelques jours dans la région de Gao. Le Premier ministre se rendra à Ansongo puis à Bourem avant de présider certaines activités dans la cité des Askia.
Ce déplacement est le premier d’un haut responsable de la Transition depuis la phase dite rectification intervenue en mai 2021.
Cette visite de Dr Choguel Kokalla Maïga, qui intervient sur ses terres natales après plusieurs années d’absence, va réconforter les populations locales qui subissent les affres des groupes armés radicaux.
Sécurité et Protection civile : un aperçu sur quelques acquis de 2022
Le ministre de l’intérieur, Daoud Aly Mohamed
Le ministère de la Sécurité et de la Protection civile, sous le magistère du Général Daoud Ali Mohammedoune, a obtenu d’énormes acquis au cours de l’année 2022.
Au titre des moyens roulants, 200 véhicules Pick up simple cabine ont été acquis pour renforcer les capacités opérationnelles des forces de sécurité. 19 ambulances médicalisées et 45 véhicules de secours aux asphyxiés et aux blessés sont venus augmenter la capacité d’intervention des sapeurs pompiers. Ce n’est pas tout. On note aussi l’acquisition de 20 camions-citernes feux de forêt (CCF) de 5000 litres de capacité Sinotruk, 5 camions-citernes feux de forêt (CCF) de 6000 litres, 02 citernes à carburant, 2 citernes à eau, 2 camions purificateurs d’eau, 02 camions à benne basculante 10 roues, 01 camion avec pelle mécanique, 01 camion chargeur, 05 citernes d’appui, 01 camion de vidange de 15 000 litres, 05 véhicules d’intervention divers et 05 véhicules double cabine. Il faut rappeler que cette liste n’est pas exhaustive.
En dressant un tableau récapitulatif des infrastructures réalisées, on retient la construction de 04 commissariats de police, de 40 postes de sécurité dans le district de Bamako au profit de la direction générale de la Police, de 02 pelotons et du logement du chef de peloton, 03 brigades de gendarmerie ; un siège de la direction de l’office central des stupéfiants ; un centre de secours, un dortoir de 200 places et un camp de la Forsat, des effets d’habillement.
Il s’agit là d’une partie des acquis obtenus en 2022 par le ministre de la sécurité et de la protection civile et son équipe. Ces différents marchés ont été passés dans les règles de l’art au niveau de la direction des finances et du matériel avec le souci permanent d’optimiser la gestion des ressources financières de l’Etat. Le directeur des finances et du matériel, Colonel Joseph Coulibaly a assuré un suivi régulier des différents chantiers en se rendant personnellement sur le terrain.
Le Directeur général du commerce en mission à Bougouni, Sikasso et Koutiala
La mission que le directeur général du Commerce, de la consommation et de la concurrence effectue dans les régions de Bougouni, Sikasso et Koutiala prend fin ce jeudi 16 février 2023 sur une note d’espoir. A Sikasso, en plus de l’évaluation du dispositif de surveillance de l’application de la mesure de suspension à l’exportation des céréales, Boukary Doumbia a visité le centre de conservation de la pomme de terre en chambres froides. Le premier responsable de la DGCC a effectué le déplacement au poste frontalier de Zégoua afin de s’assurer de la bonne application des mesures de suspension de l’exportation de la graine de coton, du tourteau de coton, du mil, du sorgho, du maïs et du riz local
Dans la capitale de l’or blanc, il a visité des huileries bénéficiaires de la suspension du paiement de la TVA à l’achat et l’importation de la graine de coton
Source : Le Challenger
Mais, à Dogofry, Kouakourou et Farabougou, dans le centre du pays, les populations vaquent aujourd’hui normalement à leurs occupations, soulignent des sources locales. Toutes les activités qui étaient suspendues notamment la foire hebdomadaire et les travaux champêtres ont repris depuis un moment. Toutefois les attaques continuent, précisent les mêmes sources.
Recrudescence de l’insécurité au Nord et au centre : la population exprime son “ras-le-bol”
Cinq civils ont été tués et quatre autres blessés ce lundi 13 février à Soumouni, dans la commune de Macina, région de Ségou. De sources locales, l’incident a eu lieu après le passage d’une patrouille militaire dans la zone.
Les populations ont « besoin d’assistance humanitaire »
La situation humanitaire à Tessit est « préoccupante », c’est du moins ce qu’affirme Ismail Ag Mohamed, adjoint au maire de la commune. Il affirme que les ressortissants de la localité ont acheminé des vivres aux populations assiégées sous escorte militaire.
Ismail Ag Mohamed, Adjoint au maire de Tessit :
Source : Studio Tamani
Babani Koné est une chanteuse malienne née le 6 février 1958 à Bamako. Elle est l’une des grandes voix de la musique mandingue et a connu une carrière internationale depuis les années 1980.
Cependant, depuis quelques années, Babani Koné a été discrète sur la scène musicale malienne et internationale. Il n’y a pas beaucoup d’informations disponibles sur ce qu’elle fait actuellement ou sur son état de santé. Certaines sources ont rapporté qu’elle aurait pris sa retraite de la musique, mais cela n’a pas été confirmé.
Il convient de noter que la scène musicale malienne a été confrontée à de nombreux défis ces dernières années en raison de la crise politique et sécuritaire que traverse le pays. Certains artistes maliens ont été forcés de suspendre leur carrière en raison de la situation instable dans le pays. Cependant, de nombreux artistes continuent de travailler malgré les défis et de promouvoir la musique malienne dans le monde entier
L’objectif de l’accord est de mettre fin au conflit qui a éclaté en 2012 dans le nord du Mali, lorsque les groupes rebelles ont pris le contrôle de vastes portions du territoire malien. Depuis lors, le gouvernement malien et les groupes rebelles ont été engagés dans des pourparlers de paix pour tenter de résoudre le conflit.
L’accord d’Alger prévoit la décentralisation de l’administration du Mali et la création de régions administratives dotées d’un pouvoir élargi. Il prévoit également la réinsertion des combattants rebelles dans la vie civile et la mise en place d’un processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration. De plus, l’accord garantit la protection des droits des minorités et la promotion de l’identité culturelle des Touaregs.
Cependant, depuis la signature de l’accord, sa mise en œuvre a été lente et a rencontré de nombreux obstacles. Les groupes rebelles ont continué à exiger davantage de concessions de la part du gouvernement, tandis que les autorités maliennes ont accusé les rebelles de ne pas respecter leurs engagements. Le processus de paix est donc toujours en cours et reste fragile, avec des affrontements occasionnels entre les groupes armés et l’armée malienne.
La mise en œuvre de l’accord d’Alger au Mali a été confrontée à de nombreux défis et difficultés depuis sa signature en 2015. Voici quelques-unes des principales difficultés :
La junte militaire qui a pris le pouvoir au Mali en août 2020, lors d’un coup d’État, a exprimé son engagement à respecter l’accord d’Alger. Cependant, la junte a également soulevé des préoccupations quant à la mise en œuvre de l’accord et a appelé à son examen et à sa révision.
Depuis la prise de pouvoir de la junte, il y a eu des discussions entre les autorités maliennes et les groupes rebelles sur la poursuite du processus de paix et de la mise en œuvre de l’accord d’Alger. La junte a également engagé des discussions avec les partenaires internationaux du Mali, tels que la CEDEAO, l’Union africaine et l’ONU, pour tenter de trouver une solution politique durable à la crise malienne.
Cependant, il reste des incertitudes quant à la capacité de la junte à appliquer l’accord d’Alger dans son intégralité, notamment en ce qui concerne la mise en place des régions administratives dotées d’un pouvoir élargi et la réinsertion des combattants rebelles dans la vie civile. Il est donc important de surveiller la situation au Mali pour voir comment les nouvelles autorités gèrent le processus de paix et la mise en œuvre de l’accord d’Alger.
Les perspectives de la mise en œuvre de l’accord d’Alger au Mali restent incertaines, mais il y a des raisons d’être optimiste.
D’une part, la junte militaire qui a pris le pouvoir en août 2020 a montré un certain engagement en faveur de la poursuite du processus de paix et de la mise en œuvre de l’accord d’Alger. Elle a mené des discussions avec les groupes rebelles et les partenaires internationaux du Mali pour tenter de trouver une solution politique durable à la crise malienne.
D’autre part, la communauté internationale continue de soutenir le processus de paix au Mali. La CEDEAO, l’Union africaine et l’ONU ont tous exprimé leur engagement à soutenir le Mali dans ses efforts pour mettre en œuvre l’accord d’Alger.
Cependant, il y a encore des défis à surmonter pour que la mise en œuvre de l’accord d’Alger soit réussie. La mise en place des régions administratives dotées d’un pouvoir élargi, la réinsertion des combattants rebelles dans la vie civile et la sécurité dans le nord du Mali sont des questions importantes qui doivent être résolues pour que la paix soit durable.
En fin de compte, le succès de la mise en œuvre de l’accord d’Alger dépendra de la volonté et de l’engagement des autorités maliennes, des groupes rebelles et de la communauté internationale à travailler ensemble pour résoudre les problèmes et construire un avenir pacifique et prospère pour le Mali.
la redaction
Les images ont rapidement fait le tour des réseaux sociaux et des médias. D’après RMC, Ramos s’est excusé de lui même auprès du photoreporter de nationalité allemande. Un échange a eu lieu entre les deux hommes ce mercredi, à l’initiative du joueur, sans doute tourmenté par les vidéos qui tournaient en boucle à ce sujet.
Source : Foot Mercato
Dans cette courte vidéo, la Colombienne de 46 ans reprend ostensiblement les paroles du titre «Kill Bill» de la chanteuse SZA. «Je pourrais tuer mon ex, même si ce n’est pas la meilleure idée. Sa nouvelle petite amie est la prochaine, comment suis-je arrivée ici ?», peut-on entendre dans le titre. Une vidéo devenue virale et interprétée par la toile comme une attaque directe envers Gerard Piqué et sa nouvelle petite amie. La guerre ne fait que commencer entre les ex-tourtereaux.
Source : Foot Mercato
Au Nigeria, la pénurie de liquidités, qui a commencé en raison du fait qu’il n’y a pas assez de nouveaux billets sur le marché pour remplacer les anciens billets qui ne seront plus en circulation pour des raisons de sécurité, se poursuit.
A quelques jours de l’élection présidentielle qui se tiendra le 25 février dans le pays, les files d’attente dans les banques sont longues en raison du manque de liquidités.
Adaeze Godwin, mère de deux enfants, a déclaré à Anadolu (AA) que ses enfants ne pouvaient pas aller à l’école depuis deux jours parce qu’elle ne trouvait pas d’argent pour assurer le transport.
Notant qu’elle est venue à la banque tôt le matin, Godwin a déclaré: “J’ai été choquée par la foule que j’ai vue quand je suis arrivée à 5 heures du matin. Pire, je n’ai pu obtenir que 5 000 nairas (environ 10 €) après 6h d’attendre”.
La Banque centrale du Nigéria (CBN), qui a émis de nouveaux billets le 15 décembre 2022 pour des raisons de sécurité, a annoncé que les anciennes pièces seraient valables jusqu’au 10 février 2023.
Les gouverneurs de Kaduna, Kogi et Zamfara ont demandé à la Cour suprême de prolonger la validité des anciennes pièces.
Tandis que, le tribunal avait décidé de proroger la date d’expiration des billets, qui sortiront de la circulation le 10 février, jusqu’à une date qui sera déterminée ultérieurement.
Par ailleurs, plus de 13 partis politiques ont annoncé qu’ils ne participeraient pas aux élections présidentielles et de gouverneurs qui se tiendront les 25 février et 11 mars, si la date d’expiration des anciens billets est prolongée.
Lors de manifestations contre la crise de liquidité, dans la province d’Edo, l’intervention des forces de l’ordre s’est conclue par la mort de 4 personnes.
SOURCE: https://www.aa.com.tr/fr
“Notre évaluation est la même que celle de l’ONU – à savoir que le nouveau dirigeant de facto d’Al-Qaïda Seïf al-Adl est basé en Iran”, a indiqué un porte-parole de la diplomatie américaine, en référence à un rapport des Nations unies publié mardi.
“L’endroit où il est basé soulève des questions”
Ce rapport avait indiqué que le point de vue dominant chez les Etats membres était que Seïf al-Adl était “maintenant le dirigeant de facto d’Al-Qaïda, représentant la continuité pour l’instant”. Mais, selon ce texte, le groupe ne l’a pas formellement déclaré “émir” pour deux raisons: d’abord parce que c’est un sujet délicat vis-à-vis des autorités talibanes en Afghanistan, qui n’ont pas voulu reconnaître que Zawahiri a été tué par les Américains dans une maison à Kaboul l’an dernier.
Ensuite parce que Seïf al-Adl réside en Iran, pays majoritairement chiite, alors qu’Al-Qaïda est un groupe sunnite. “L’endroit où il est basé soulève des questions qui pèsent sur les ambitions d’Al-Qaïda en vue d’affirmer son leadership d’un mouvement mondial face aux défis de l’EI”, le groupe rival Etat islamique, dit le rapport de l’ONU.
Vieille figure du groupe
Seïf al-Adl, aujourd’hui sexagénaire, était jadis lieutenant-colonel dans les Forces spéciales égyptiennes. Il est une figure de la vieille garde d’Al-Qaïda. Il a aidé à bâtir les capacités opérationnelles du groupe et a formé certains des pirates de l’air qui ont pris part aux attentats du 11 septembre 2001 contre les Etats-Unis, selon le Counter Extremism Project.
Par: 7sur7.be
Mais, il faut savoir rendre à César ce qui est à César. Ali Nouhoum Diallo n’est pas de la race des cadres à s’être ” couché le matin pour continuer à rêver ” ; bien au contraire, il s’est toujours ” levé pour réaliser ses rêves”. Réputé être médecin des pauvres dans les années quatre-vingt, il a été aux côtés des malades démunis depuis son retour au pays et a très tôt milité et professé, en même temps qu’il a soigné de nombreux malades en leur donnant espoir et bonheur.
Cependant, dans chaque être, il y a comme chez Janus le Dieu antique romain “aux deux visages”, d’autres êtres qui sommeillent.
Chez Ali, et il l’a reconnu devant témoins en 1991, sommeille ” un animal politique ” qui doit rendre compte à sa base du refus d’un cadre à ses yeux teigneux de la RTM de le laisser diffuser un papier “hors norme”, sous prétexte qu’il était l’émanation d’un grand parti [l’ADÉMA-PASJ], pourtant en gestation à une époque où les partis n’avaient pas encore compéti pour gagner les premières et historiques élections multipartistes de 1992.
Pendant cette période de la toute-puissance de l’ADÉMA-PASJ, j’aurais aimé entendre la voix de stentor ou la plume trempée au vitriol du professeur de médecine et non moins président de l’Assemblée nationale pour exiger l’arrêt des ostracismes par certains de ses camarades de parti, et pas des moindres, mais aussi, le refus de l’arbitraire qui a été érigé en règle de conduite par de nombreux autres thuriféraires dont le nombre n’avait jamais autant été aussi exponentiel depuis l’Indépendance. Ce, malgré les luttes héroïques de mars 1991 pour rendre au peuple la parole et le droit à des choix qui lui correspondent.
Cette mise au point faite, de la face cachée de l’homme, sachons lui rendre le droit de tirer la sonnette d’alarme sur les excès du « Mali Kura », visibles à chaque détour des prises de parole des “cigales” de Bamako, rejointes par celles de l’intérieur du pays, exigeant à Assimi Goïta d’enfreindre la Charte de la Transition et la Constitution de 1992, que nul n’a pourtant le droit d’enjamber, tant certaines de ses dispositions sont contraignantes et ne sont pas modifiables par un pouvoir intérimaire comme celui des autorités de Transition qui nous gouvernent, de surcroît assermenté.
Ali Nouhoum Diallo, dont le courage politique ne se dément pas, a distillé des conseils aux jeunes qui nous gouvernent et fait quelques rappels douloureux et émouvants sur les jours glorieux, mais aussi, la déchéance de certains de leurs prédécesseurs, dont le cas de Modibo Keïta interpelle et est illustratif de la versatilité des foules. Sur ce terrain, notre pays pourrait, à lui tout seul, constituer un cas d’école. Le rappel du retour triomphal du président Modibo Keïta de Dakar après l’éclatement de la Fédération du Mali, les jours glorieux de la proclamation de l’indépendance du Mali et du renvoi des troupes coloniales du sol malien sont certes restés en mémoire aux côtés de nombreux autres hauts faits du premier président du Mali. Mais, sa chute sans gloire au retour d’une mission par des jeunes soldats présentés comme des ” sauveurs ” et des restaurateurs de la liberté, sous la huée des masses populaires, avant d’être proclamés à leur tour kleptocrates et dictateurs, sont autant de leçons à exhumer et à méditer par la jeune génération.
Diallo l’a fait avec panache et parfois beaucoup de lyrisme, dans un pamphlet que je ne lui reconnaissais pas.
Espérons que l’histoire ne se répètera pas pour le Mali en le replaçant entre les mains des chefs englués dans l’entêtement proverbial de leurs prédécesseurs, dotés d’oreilles certes, mais incapables d’écouter et de digérer la bonne parole, surtout quand elle est contraire à leurs aspirations et leurs lubies du jour.
Dicko Seïdina Oumar – DSO –
ces groupes seront outillés pour veiller sur les infrastructures dans leurs localités.
Studio Tamani
Il s’agissait pour les femmes d’attirer l’attention des décideurs sur le phépmène. L’activité a été financée par l’Association de Soutien pour le développement et les activités de la population (ASDAP).
Studio Tamani
Il s’agit d’outiller les participants sur le concept de la malnutrition, ses causes et comment elle se manifeste. Ils sont aussi formés sur les techniques de promotion de l’allaitement maternel exclusif. Cette session de trois jours est organisée par le CSREF de Bourem et financée par UNICEF.
Studio Tamani
Le film “Tirailleurs”, qui raconte l’histoire des tirailleurs sénégalais, avec l’acteur français d’origine sénégalaise Omar Sy, a remis à l’ordre du jour le sort réservé par la France aux soldats africains pendant la période coloniale.
Le film a été projeté pour la première fois au Festival de Cannes avant sa sortie en salles. Il raconte l’histoire de Bakary Diallo, un Sénégalais dont le fils de 17 ans a été enrôlé de force dans l’armée française en 1917 et qui est lui aussi parti au front pour sauver son fils.
Le film a suscité de nombreux débats sur les thèmes du droit de la guerre, du racisme et du colonialisme.
Le rôle principal d’Omar Sy, acteur mondialement connu d’origine sénégalaise, a permis à la question des tirailleurs sénégalais, une sorte de blessure ouverte pour les Africains, d’atteindre un large public au-delà des frontières de l’Afrique et de la France.
– Une unité d’infanterie coloniale
Fondée en 1857 par Napoléon III, l’unité d’infanterie coloniale était composée de soldats recrutés en Afrique subsaharienne, alors sous colonisation française.
Bien qu’appelée tirailleurs sénégalais parce que la majorité de ces soldats étaient des Sénégalais, l’unité comprenait également des soldats du Bénin, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Mali, du Burkina Faso, du Niger et de la Mauritanie, des pays qui faisaient tous partie de l’Afrique occidentale française à l’époque.
Depuis la bataille de Verdun à Gallipoli lors de la première et de la seconde guerre mondiale, les tirailleurs sénégalais ont combattu en première ligne sous le drapeau de la France sur de nombreux fronts jusqu’en 1960, date de l’indépendance de nombreux pays africains.
200 000 tirailleurs sénégalais ont participé à la première guerre mondiale et 140 000 à la seconde. Au moins 60 000 d’entre eux ont perdu la vie au cours de ces deux guerres.
Les tirailleurs sénégalais étaient également au front pendant la guerre d’Indochine, en Algérie et à Madagascar.
Au début de la première guerre mondiale, la France, désavantagée sur le plan démographique face à l’Allemagne, veut combler ce déficit avec des tirailleurs sénégalais. Elle se heurte d’abord à la résistance de la population.
Afin d’éviter que la résistance ne se transforme en soulèvement, les Français passent un accord avec Blaise Diagne, le premier membre noir du parlement français. Il est nommé commissaire général chargé du recrutement et entreprend un long voyage de Dakar à Bamako pour recruter des soldats.Blaise Diagne tente de convaincre les leaders d’opinion et les chefs religieux en arguant que les personnes qui partent au front bénéficieront de nombreux droits et même de la citoyenneté.
El Hadj Malick Sy, le chef des Mourides Tijani, décide d’envoyer son fils aîné, Sidy Ahmed Sy, au front.
Le fondateur et chef de l’ordre Muridi, Cheikh Ahmedou Bamba, se porte également volontaire pour envoyer son fils au front. Son disciple et acolyte, Ibrahima Fall, n’est pas du même avis et envoie son fils Fallou Fall à la place du fils de Bamba.
Sy et Fall seraient morts à Thessalonique au début de la Première Guerre mondiale.
– Victimes des épidémies et utilisés comme cobayes
Certains des tirailleurs sénégalais, dont les uniformes, les camps et même les rations étaient différents de ceux des soldats français, sont également morts à cause des conditions hivernales peu familières et des épidémies.
Au cours des premiers mois de 1916, une caserne spéciale a été préparée dans la ville de La Teste-de-Buch, en Gironde, afin que les soldats amenés en France depuis l’Afrique subsaharienne puissent s’adapter aux conditions hivernales.
La construction de cette caserne, dite “Corneau”, dans une zone très humide et marécageuse, a provoqué des infections respiratoires supérieures mortelles chez les tirailleurs sénégalais, déjà peu habitués aux conditions hivernales.
Les soldats contractant diverses maladies, notamment la pneumonie, meurent rapidement, et la caserne Corneau est surnommée la “caserne de la misère”.
Au lieu d’évacuer le camp, les autorités françaises ont testé sur les soldats un vaccin rapidement mis au point par le ministère de la Défense et l’Institut Pasteur.
Dans ce camp de la mort, composé de 600 baraquements et éloigné de la ligne de front, où 27 000 tirailleurs sénégalais ont séjourné pendant environ une année et demie, 958 soldats sont morts à cause des épidémies et des essais de vaccination.
Les corps des tirailleurs ont été jetés dans des fosses, leur identité n’a jamais été établie et leurs familles n’ont jamais appris ce qui était arrivé aux soldats.
Les événements du camp de Corneau ont également fait l’objet du documentaire de 2011 “Une pensée du Courneau” du réalisateur Serge Simon.
– Le massacre de Thiaroye
Les tirailleurs sénégalais ont été massacrés par la France, pour laquelle ils ont combattu pendant la première et la deuxième guerre mondiale.
Les soldats capturés par les Allemands pendant la seconde guerre mondiale, puis libérés par les Américains en 1944, ont été amenés à la caserne de Thiaroye, près de Dakar, où ils ont été détenus pendant un certain temps.
Les soldats réclamaient leurs primes et indemnités de guerre et le retour dans leurs villages. Rassemblés pour réclamer leurs droits, les tirailleurs ont été abattus par des soldats français pour faire taire leurs revendications.
Alors que les archives françaises soutiennent que le groupe a organisé un “soulèvement”, il y est précisé que 35 tirailleurs y ont trouvé la mort.
L’historienne française Armelle Mabon, dans son livre intitulé Prisonniers de guerre “indigènes” Visages oubliés de la France occupée”, chiffre à 400 le nombre de tirailleurs tués au cours de cet événement.
Les corps des soldats ont été jetés dans des fosses, mais il existe également un cimetière symbolique à la caserne de Thiaroye.
L’ancien président français François Hollande, dans son discours lors de la cérémonie de commémoration organisée à la caserne en 2014, a qualifié les événements de “tout simplement horribles et insupportables”.
“Je veux réparer cette injustice”, avait-il dit. Cependant, les familles des soldats dont les corps ont été jetés dans les fosses attendent toujours des compensations et des excuses de la France pour ce massacre, 79 ans après l’incident.
Le massacre a lieu le 1er décembre. Depuis 2004, la mémoire des tirailleurs sénégalais est commémorée par divers programmes chaque 1er décembre.
* Traduit du turc par Alex Sinhan Bogmis
Source: https://www.aa.com.tr/fr
«Nous pouvons constituer une fédération souple, qui peut aller en se renforçant et en respectant les aspirations des uns et des autres chez eux», a déclaré Apollinaire Kyélem de Tambela, cité dans le compte rendu d’une visite qu’il effectuée au Mali mardi et mercredi, publié par ses services.
«Nos devanciers ont tenté des regroupements, comme la Fédération du Mali, qui malheureusement n’a pas duré. Mais, ils ont montré la voie», a-t-il ajouté en référence à une éphémère tentative de fédération entre le Mali, le Sénégal, le Burkina Faso et le Bénin (1959-1960) au moment des indépendances de ces ex-colonies françaises.
Il estime que «c’est un chantier que nous devons essayer de tracer pendant la période de transition, parce que si les politiciens reviennent au pouvoir, ce serait difficile».
«Le Mali est un grand producteur de coton, de bétail et d’or. Le Burkina Faso aussi produit du coton, du bétail, de l’or. Tant que chacun va regarder ailleurs, nous ne pesons pas tellement, mais si vous mettez ensemble la production de coton, d’or et de bétail du Mali et du Burkina Faso, ça devient une puissance», a-t-il souligné.
«L’une des raisons qui explique ma visite au Mali, c’est que nous avons constaté que pendant longtemps, nous avons passé le temps à regarder ailleurs, alors que souvent, les solutions sont juste à côté de nous» , a-t-il soutenu, affirmant que la «vraie révolution» menée par le Mali depuis la prise du pouvoir par le colonel Assimi Goïta en 2020 avait «inspiré» les nouveaux dirigeants burkinabè.
Le Burkina Faso, théâtre de deux coups d’État militaires en 2022, est pris depuis 2015 dans la spirale de la violence djihadiste apparue au Mali quelques années auparavant et qui s’est étendue au-delà de ses frontières.
Le nouveau pouvoir issu du dernier coup d’État du 30 septembre 2022, mené par le capitaine Ibrahim Traoré, vient de demander le départ des 400 soldats français des forces spéciales de l’opération Sabre basés à Ouagadougou.
Un scénario qui rappelle celui du Mali voisin où le régime issu de deux coups d’État en 2020 et 2021 a poussé les militaires français de la force Barkhane vers la sortie.
Source: ledroit
Selon des agents de la structure, cette situation s’explique par l’arrêt du travail de certains travailleurs temporaires et la fin de la campagne d’égrenage du coton au titre de l’année 2022-2023. Des sources locales rapportent que la campagne n’a duré que 03 mois (novembre 2022 à janvier 2023), à cause des difficultés liées à la production cotonnière.
Studio Tamani
Deux puits réhabilités à Tanganaboye, cercle de Bankass, ont été officiellement remis aux populations ce jeudi 2 février 2023. C’était en présence des autorités administratives, politiques et coutumières. Les travaux ont été effectués par l’ONG RRM-NRC.
L’ONG a aussi apporté une assistance humanitaire en vivres et des kits sanitaires à 163 personnes déplacées internes sur financement de l’Union Européenne à travers ECO. Les bénéficiaires ont salué le geste.
Source : Studio tamani
Alors que les pays occidentaux s’engagent à fournir plus de matériel de guerre à l’armée ukrainienne, Vladimir Poutine a une fois de plus réaffirmé les capacités de son pays à réagir aux menaces qui pèsent sur lui.
Arrivé à Volgograd pour prendre part aux festivités à l’occasion du 80ème anniversaire de la victoire soviétique dans la bataille de Stalingrad, le chef du Kremlin a assuré que “l’idéologie nazie” continuait de “créer des menaces directes à la sécurité de la Russie”.“C’est incroyable, mais réel: on nous menace de nouveau avec des chars allemands Leopard”, a fait valoir M.Poutine en référence à la récente décision de plusieurs pays européens à livrer ces engins à Kiev.
La Russie “sûre de sa victoire” Il a souligné que son pays “n’envoyait pas ses chars aux frontières des pays occidentaux”, mais avait bien “de quoi répondre aux menaces”. Selon lui, l’éventuelle réponse russe “ne se limitera pas” aux seuls véhicules blindés. “Ceux qui comptent nous infliger une défaite sur le champ de bataille ne comprennent apparemment pas qu’une guerre moderne avec la Russie sera pour eux complètement différente”, a insisté le dirigeant russe. Et de conclure que la Russie était “sûre de ses capacités” et de son éventuelle victoire face à “l’agression de l’Occident collectif”.Source: https://fr.sputniknews.africa/
C’est une première au Mali. Les admis de la fonction publique de l’État et des collectivités territoriales, envoyés, il y a six mois, dans le camp de Bapho, à Ségou, pour leur formation militaire obligatoire au service national des jeunes (SNJ), ont achevé leur session avec brio. En mars 2022, le président de la transition, le colonel Assimi Goïta avait indiqué que la formation commune de base est désormais un passage obligé pour tous les nouveaux fonctionnaires, avant qu’ils ne rejoignent leurs lieux de déploiement dans le cadre de l’administration.
DES AMBASSADEURS DU SNJ
Il a fallu attendre juste six (6) mois pour voir cette instruction mise en exécution par les membres du gouvernement. En août 2022, cette 3e cohorte, constituée de fonctionnaires admis à la fonction publique de l’État et des Collectivités, a pris le départ pour leur lieu de formation, à Ségou. Disons donc que le Président a su lier l’acte à la parole.
Cette promotion de fonctionnaires, ayant suivi une formation militaire obligatoire, vient d’être présentée au drapeau national. Selon le chef de l’État, « en présentant ce matin au drapeau national, emblème de la patrie, ces jeunes recrus de la fonction publique, nous ne faisons que lier l’acte à la parole ».
Dans son allocution, le directeur du Service national des Jeunes a précisé que l’effectif de cette promotion s’élève à 784 recrus, désormais formés sur les services clefs du maniement des armes. Il rassure que ces recrus sont désormais prêts à servir partout où ils seront appelés à travailler. Car ils sont désormais des ambassadeurs du SNJ, aptes à servir dans l’administration publique et à défendre la patrie, a rassuré le ministre de la Jeunesse, des Sports, chargée de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, Mossa Ag Attaher.« PRÉSERVER LES ACQUIS DE LA FORMATION MILITAIRE »
Ces recrus sont le fruit de la promesse du président de la transition, il y a dix mois, à l’occasion de la sortie de la 2e cohorte du SNJ, a souligné le ministre, qui a saisi l’occasion pour rappeler les objectifs de ce service, qui apparaît comme une lueur d’espoir qui fera de la souveraineté retrouvée du Mali une réalité tangible.
Cette formation, a expliqué le ministre Mossa Ag Attaher, permettra l’émergence de citoyens patriotes, attachés aux valeurs de la Nation. Car, dit-il, les trois principes, qui guident l’action gouvernementale, sont ancrés en chacun de ces recrus.
Dans une interview accordée à la presse, le président de la transition a invité ces recrus à « préserver les acquis de la formation militaire, qui est la discipline, la ponctualité, la rigueur et surtout la loyauté. Aussi il leur appartient désormais de défendre les trois principes qui guident désormais l’action publique en territoire du Mali, à savoir, le respect de la souveraineté du Mali, le respect des choix stratégiques et des choix de partenaires opérés par le Mali et le respect des intérêts vitaux du peuple malien dans les prises de décision. »
GRANDE SATISFACTION DES RECRUS
Au cours de cette cérémonie de sortie de promotion, les recrus ont été invités à toujours défendre l’intérêt supérieur de la Nation.
À l’issue du chant des recrus, invitant les Maliens à l’union sacrée autour de la patrie, le major de la promotion, Boubacar Aly Touré, technicien supérieur des grands travaux publics, a été présenté au public. Cette présentation a été suivie par un défilé militaire. Ce qui a mis fin à cette cérémonie consacrant le retour de ces recrus dans leur service respectif.
Cette formation, a souligné le ministre, doit sa réussite à une synergie d’action entre les membres du Gouvernement, mais aussi entre les instructeurs. Les recrus se sont réjouis de la qualité et de la nécessité d’une telle formation.
C.D
Source : Sahel Tribune
Dans son mot de bienvenue, le Président du Club sportif Niéta, Modibo Dianka a salué l’initiative du promoteur Bakary Soumaoro de partager ses connaissances avec les jeunes et vieux amoureux des arts martiaux. La célébration de ce 4ème anniversaire marque la concrétisation de la volonté maintes fois exprimée par le promoteur Me Bakary Soumano, d’apporter sa pierre à l’éducation sportive des jeunes, adultes et même des personnes âgées, afin de renforcer leur détermination à relever le défi. Il a précisé que le club a déjà 18 ans dont 4 sous la dénomination de « Club sportif Nieta ». « Pendant 18 ans, Me Soumaoro a œuvré à la formation de plusieurs pratiquants qui vont de la ceinture blanche à la ceinture noire 4ème DAN ».
Le parrain de l’événement, Modibo Fofana, non moins Président de l’Association des Professionnels de la Presse en Ligne au Mali (APPEL-Mali), a remercié les organisateurs pour le choix porté sur sa modeste personne. Les arts martiaux ont charmé beaucoup à l’adolescence. « Les pratiquants des arts martiaux sont des gens mentalement forts et équilibrés. C’est pourquoi les pratiquants de ce sport ont la maîtrise de soi contrairement à l’imaginaire populaire», a-t-il reconnu. Le Président Modibo Fofana a pris l’engagement que l’APPEL-Mali sera désormais aux côtés du club pour la promotion de la discipline. Il a par ailleurs profité de l’occasion pour inviter les journalistes à s’intéresser aux arts martiaux et à faire la promotion de cette discipline sur leurs différentes plateformes de communication.
Pour sa part, la marraine Mme Diakité Fatoumata Diarra, s’est dit honorée d’être la marraine de cet évènement qui contribue au rayonnement du sport en général et les arts martiaux en particulier. La cérémonie a pris fin par la remise des attestationq aux personnalités qui se sont impliquées pour la réussite de cette 4ème anniversaire.
Le Club Sportif Nieta de Maitre Bakary Soumaoro compte aujourd’hui 499 pratiquants dont 386 en Taekwondo et 113 en Aikido repartis entre trois salles Faladié, N’Tabacoro et Banankabougou.
Bintou DIARRA