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Les journaux régionaux hongrois dans les mains des proches de Viktor Orbán

HU-LALA (Hongrie) - Wed, 02/08/2017 - 13:31

L’achat du groupe de presse Lapcom par Andy Vajna et celui du groupe de presse Russmedia par Heinrich Pecina, l’homme de paille de Lőrinc Mészáros, place l’ensemble des journaux régionaux hongrois entre les mains des proches de Viktor Orbán, ce qui constitue une nouvelle atteinte à la pluralité de la presse en Hongrie.
Ainsi que le rapporte un article d’András Jámbor paru lundi soir sur le blog Kettős Merce [1]EGYETLEN ÉV ALATT FELFALTA A TELJES MEGYEI LAPPIACOT A FIDESZ! jQuery("#footnote_plugin_tooltip_1387_1").tooltip({ tip: "#footnote_plugin_tooltip_text_1387_1", tipClass: "footnote_tooltip", effect: "fade", fadeOutSpeed: 100, predelay: 400, position: "top right", relative: true, offset: [10, 10] });, ces derniers jours ont donné lieu dans le domaine de la presse écrite à deux transactions qui bouleversent considérablement le paysage médiatique hongrois. La première transaction concerne le rachat du groupe de presse Lapcom, responsable de la parution des journaux régionaux pour les départements de Győr-Moson-Sopron (Nord-Ouest) et de Csongrád (Sud-Est) par le producteur de cinéma hongrois András "Andy" Vajna, proche du parti gouvernemental Fidesz.

La seconde porte quant à elle sur l’acquisition du groupe Russmedia, propriétaire des journaux régionaux des départements . . .

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Notes   [ + ]

1. ↑ EGYETLEN ÉV ALATT FELFALTA A TELJES MEGYEI LAPPIACOT A FIDESZ! function footnote_expand_reference_container() { jQuery("#footnote_references_container").show(); jQuery("#footnote_reference_container_collapse_button").text("-"); } function footnote_collapse_reference_container() { jQuery("#footnote_references_container").hide(); jQuery("#footnote_reference_container_collapse_button").text("+"); } function footnote_expand_collapse_reference_container() { if (jQuery("#footnote_references_container").is(":hidden")) { footnote_expand_reference_container(); } else { footnote_collapse_reference_container(); } } function footnote_moveToAnchor(p_str_TargetID) { footnote_expand_reference_container(); var l_obj_Target = jQuery("#" + p_str_TargetID); if(l_obj_Target.length) { jQuery('html, body').animate({ scrollTop: l_obj_Target.offset().top - window.innerHeight/2 }, 1000); } }
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Ozora, la Mecque des rendez-vous psytrance

HU-LALA (Hongrie) - Mon, 31/07/2017 - 11:58
Le mythique festival Ozora débute aujourd’hui-même. Des milliers de fans de musique psychédélique de Hongrie, de France et d’ailleurs, sont attendus dans ce très haut-lieu européen de la culture psytrance, au milieu de la puszta hongroise. Voici ce que Hulala en disait en 2009, lors de la 10e édition de ce festival. Ozora, édition 2009. 10 ans de festival (crédit photo : Kucsera).

Ndlr : ce qui suit à été écrit par Hulala le 11 août 2009 !

C’est aujourd’hui même qu’un des festivals les plus prisés au monde en matière de musique trance-psychédélique commence. Pour fêter ses 10 ans d’existence, 5 jours sont prévus pour que le cœur d’Ozora ne s’arrête pas de battre. Une bonne centaine de Djs venus particulièrement de Hongrie, de France, de Suède, du Royaume-Uni, d’Autriche et d’Allemagne se succéderont sans relâche pour que leur public tape des pieds jusqu’à l’épuisement.

A l’origine, l’éclipse de soleil

En 1999, l’événement qui a occasionné le premier rassemblement Goa à Ozora furent les quelques minutes d’éclipse solaire totale. Ce moment rare de rencontre avec le soleil, l’atmosphère paranormale qu’il suscite avait déjà attiré spontanément les amateurs de psy-trance de l’époque. Aujourd’hui, le festival est devenu un immanquable pour les aficionados. La politique y est d’ailleurs très exclusive : le but n’est pas commercial mais bien de se retrouver entre connaisseurs. Seuls les billets pour toute la semaine sont en vente… à hauteur d’une centaine d’euros. Autant dire que ceux qui s’y rendent savent très bien pourquoi, et comment.

Au beau milieu de nulle part…

Quelque part au nord du lac Balaton et à l’ouest de Budapest, une population étrange aux sourires figés se rassemble pour bouger frénétiquement sur un boum-boum infernal qui ne s’arrête jamais, de jour comme de nuit. On reconnaît les amateurs d’Ozora à leurs accoutrements de “teufeurs” de l’espace, ou encore à leurs déguisements de diablotins ou autres champignons personnifiés.

… les hallucinations ne manquent pas

L’espace est aménagé entre trois collines sur lesquelles seuls les moutons cohabitent habituellement, mais cela n’empêche pas la créativité décorative débordante des organisateurs. A l’écart de la civilisation, les jongleurs de feu animent les nuits d’une foule en plein délire, et un foyer gigantesque accueille ceux qui sont déjà morts d’épuisement. Une deuxième scène baptisée « chill out » est réservée aux individus en pleine descente de drogues en tous genres. Ici, les psychotropes hallucinogènes foisonnent, et on flirte clairement avec une espèce de psychiatrie musicale. Avis aux amateurs.

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Le chat le plus célèbre de Pologne

HU-LALA (Hongrie) - Mon, 31/07/2017 - 09:37

« Le chat du président a solidement tenu tête aux partisans de l'opposition ». Telle est le genre d’informations que rapporte la chaîne TVP Info, dans la Pologne de Jarosław Kaczyński où la caricature et la réalité se croisent souvent.

Ces dernières semaines, alors que des dizaines de milliers de Polonais formaient dans tout le pays des « chaînes de lumière » autour des tribunaux en signe de défense de l'indépendance de la magistrature, les téléspectateurs de la chaîne d'information en continu TVP Info, contrôlée par le gouvernement, se sont fait servir une toute autre narration des événements . . .

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Les poloïstes hongrois passent tout près de leur rêve d’or mondial

HU-LALA (Hongrie) - Sun, 30/07/2017 - 18:38

Les poloïstes hongrois ont réalisé une phase de groupe convaincante avec deux victoires contre la France et l’Australie et un match nul contre l’Italie. Finissant à la première place de leur groupe, ils se sont qualifiés directement pour les quarts de finale. Opposée à la Russie mardi 25, la sélection magyare s’est imposée avec autorité sur le score de 14 à 5 avant de battre la Grèce en demi-finale Jeudi 27 par 7 buts à 5. Disputée le samedi soir, la finale tant attendue opposait l’équipe de Hongrie au voisin croate, vice-champion du monde en titre et médaillé d’argent aux Jeux Olympiques . . .

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Kaczyński épinglé par la caricature

HU-LALA (Hongrie) - Fri, 28/07/2017 - 07:29
L’humoriste polonais Robert Gorski a lancé une websérie (Ucho Prezesa) qui tourne en ridicule le gouvernement et le chef des conservateurs. Article de Romain Su publié le 26 juillet 2017 dans le journal Ouest-France.

Adrian, c’est le surnom dont a hérité l’alter ego du président Andrzej Duda dans la web-série «L’Oreille du président», suivie par des millions de personnes depuis son lancement en janvier. Le titre fait cependant référence à un autre président, Jarosław Kaczyński, chef du parti ultra-conservateur PiS au pouvoir en Pologne depuis 2015.

Dans cette satire largement inspirée de la réalité, le personnage-clé, qui n’exerce pourtant aucune autre fonction officielle que celle de député, est le véritable dirigeant du pays et c’est dans son bureau que défilent ministres, chefs de l’opposition et même leaders étrangers.

Seul le président de la République n’y a jamais accès et la secrétaire, qui ne se souvient pas de son prénom, le fait éternellement patienter dans l’antichambre en l’appelant Adrian, Ambroise ou Alexandre.

Alors que de nombreux Polonais revendiquent leur désintérêt pour la politique avec un taux d’abstention systématiquement supérieur à 40%, l’immense succès d’audience de « l’Oreille du président » en a fait une arme de relations publiques.

Andrzej Duda aurait ainsi été froissé d’être dépeint en homme-lige et c’est ce qui l’aurait poussé à affirmer son autonomie vis-à-vis du PiS, comme le démontrent les veto de lundi.

De son côté, Jarosław Kaczyński s’est contenté de faire remarquer que ses chats sont d’une autre couleur que ceux de la série et ne boivent pas de lait. Il n’a pas démenti le reste.

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Photographie un immigré : le site internet qui créé la controverse en Tchéquie

HU-LALA (Hongrie) - Thu, 27/07/2017 - 20:39

Le site internet « Vyfot’ imigranta » encourage les internautes en Tchéquie à photographier et mettre en ligne les photos de supposés immigrants illégaux. Après avoir suscité une vive controverse, le site a récemment disparu de la Toile. L’incident est un signe de plus des tensions xénophobes qui travaillent le pays.

Le site interpelle d’emblée l’internaute : « Avez-vous vu dans votre coin des individus ou des groupes qui n’ont décidément pas l’air de touristes venant d’Afrique ou de pays qui se distinguent par le sable et le soleil ? Vous ne savez pas à qui adresser vos craintes ? Ici, vous pouvez envoyer informations et photographies sur de possibles immigrants illégaux . . .

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Ruin Pubs à Budapest : quand le tourisme s’en mêle

HU-LALA (Hongrie) - Thu, 27/07/2017 - 17:16
Des touristes qui fument la chicha dans une cour intérieure vintage, des serveurs qui ne parlent qu’anglais, des vélos suspendus, des graffitis, sept bars, six pièces et deux jardins : pas de doute, vous êtes au Szimpla Kert.

Si le lieu est incontournable, il a néanmoins perdu de son authenticité et fait fleurir un business qui s’est emballé grâce au tourisme.

Crédit photo : Corentin Fouchard

Ouvert en 2002 dans le 7e arrondissement de la capitale hongroise, le Szimpla Kert est le pionnier des Ruin Pubs, ces fameux bars installés à l’origine dans des bâtiments abandonnés. Leur particularité ? Une architecture singulière : cour intérieure, objets vintage et graffitis. Ambiance hipster assurée.

Les Ruin Pubs font réellement partie de la culture budapestoise. Ils sont nés pendant les années 2000 dans des immeubles vides appartenant à la municipalité d’arrondissement de l’ancien ghetto juif. Par la suite, la mode des Ruin Pubs a entraîné un engouement chez des artistes qui se sont alors approprié ces lieux pour des expositions et autres projections.

Crédit photo : Corentin Fouchard

Le Szimpla Kert est devenu au fil des années un lieu incontournable de la capitale hongroise, allant jusqu’à s’inscrire dans le top 10 des lieux à ne pas manquer proposés par les agences de voyage, au même titre que le Parlement ou les célèbres thermes.
Expositions, magasin de souvenirs, marché fermier le weekend et activités en tout genre, allant du cours de danse à la braderie de vélos, c’est un véritable business qui s’est développé autour du lieu.

Crédit Photo : Corentin Fouchard

Le Szimpla Kert est donc devenu l’attraction touristique de la rue Kazinczy. « C’est un business à succès ! », assure le sociologue Gergely Olt. Il suffit de voir la longue file de visiteurs patientant devant l’entrée les soirs de week-end pour s’en convaincre.
Et dans ce lieu hors du temps, presque féérique, ce ne sont pas les Hongrois qui s’y amassent, mais des centaines de touristes venus du monde entier.

Enterrements de vie de garçon, éclats de rire, claquements de verre et shooters, ici l’alcool coule à flots et la fête bat son plein. À l’intérieur, tout est pensé et aménagé pour donner l’illusion d’authenticité et émerveiller. Et ça fonctionne.

Classé parmi les meilleurs bars au monde, le Szimpla Kert se vente d’être le lieu de la jeunesse alternative hongroise. Mais la réalité est tout autre. Trouver un Hongrois parmi la foule s’avère être une véritable mission. D’ailleurs, Laszlo, le seul local rencontré, s’en est même amusé en lâchant : « I come from Senegal !« .

Si les Ruin Pubs, ayant fleuri par la suite, se sont inspirés de l’institution Szimpla Kert, les Hongrois ont une toute autre vision du lieu aujourd’hui. Gergely Olt doit l’admettre : « même si j’aime beaucoup le Szimpla Kert et que le personnel m’a beaucoup aidé dans mes recherches, je dois dire que c’est devenu le musée des Ruin pubs« .

Pour les Hongrois, c’est surtout un business bien huilé, pensé avant tout pour les touristes. Pour avoir plus de chance de rencontrer des locaux, il faut se rendre à quelques pas d’ici, au Füge Udvar.

Levente, Arpad et Róbert se retrouvent régulièrement au Füge Udvar. Crédit photo : Laura Brunet

« Dans les autres bars, on ne peut pas fumer. On vient ici pour se retrouver entre amis. Géographiquement c’est bien car le 7e arrondissement c’est central. On ne va jamais au Szimpla Kert. Pour nous c’est un Ruin Pub comme les autres, mais avec des prix fixés pour les touristes. » Levente (à gauche), 27 ans

Zsolt ne fréquente le Szimpla Kert que pour se rendre au marché qui s’y installe chaque week-end. Crédit photo : Laura Brunet

« Le Szimpla Kert est un bon endroit, mais juste pour le marché fermier du samedi matin. J’y vais souvent avec mes enfants, c’est le seul moment de la semaine où vous pouvez y trouver un nombre important de Hongrois. » Zsolt, 38 ans

Ambiance football, jeux vidéo et rigolade au Fuguë Udvar où les conversations sont principalement en hongrois. Crédit photo : Laura Brunet

« Je n’aime pas le Szympla Kert. J’y suis allé une fois pour une soirée, c’était plein de monde. Vous savez, ici en Hongrie, une heure de travail est égal à 500 forints (1,61€). On ne peut pas se permettre de payer une boisson à 1000 forints (3,22€). Donc on ne va pas là-bas parce qu’on ne veut pas payer le prix des boissons fixé pour les touristes. C’est vrai que le marché du dimanche est très connu, mais le soir, vous ne trouverez pas plus de 10% de Hongrois. Alors qu’ici au Füge, il doit y en avoir 80%. » Daniela, 24 ans

Rien que dans le 7e arrondissement, le « quartier de la fête », on recense plus d’une dizaine de Ruin Pub beaucoup plus discrets, mais fréquentés par les locaux. 450 forints (1,45€) le shooter, contre 1000 (3,22€) au Szimpla. Et il y en a pour tous les goûts. Des flippers et baby foot au Fuguë Udvar, jusqu’à l’ambiance beaucoup plus « arty » et select du Brody Studios.

Ambiance chic et cosy au Brody Studios. Crédit photo : Jean-Charles Bouniol

Dans ce pub privé, ce soir-là impossible de rentrer sans être inscrit sur une guest list. Pour les autres, si vous voulez passer une vraie soirée avec des locaux sans vous ruiner, il faudra aller faire un tour du côté des Ruin Pubs alternatifs de la ville répartis entre le Grand Boulevard (Szent István körút) et le 7e arrondissement.

Laura Brunet & Corentin Fouchard

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Démocratie « illibérale » : après la Hongrie et la Pologne, la Tchéquie ?

HU-LALA (Hongrie) - Tue, 25/07/2017 - 15:57

Avec l'ombre de l'ANO d'Andrej Babiš qui plane sur la vie politique, le journaliste tchèque Martin Ehl estime que la Tchéquie n'est pas à l'abri d'une expérience "illibérale" telle qu'on l'observe en Pologne et en Hongrie.

La frontière du possible s’étend en politique en Europe Centrale. Le parti au pouvoir en Pologne change la façon de nommer les juges afin que le Ministère de la Justice les ait sous son contrôle absolu. Et il veut complètement changer le Tribunal Constitutionnel, le dernier organe de contrôle sur lequel le parti n’a pas d’influence . . .

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Le président polonais Duda va exercer son droit de veto

HU-LALA (Hongrie) - Mon, 24/07/2017 - 15:59

Andrzej Duda a annoncé ce lundi matin son intention d'exercer son droit de veto sur deux des trois lois qui doivent réformer le système judiciaire en Pologne.

Le président polonais va ainsi opposer son veto à une loi sur la Cour suprême et une loi qui modifie le statut du Conseil national de la magistrature. La première loi place la Cour suprême sous le contrôle du ministre de la Justice et prévoit de réduire le nombre de juges de la Cour suprême de 87 à 43 . . .

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La jeunesse polonaise se mobilise pour défendre la Justice

HU-LALA (Hongrie) - Mon, 24/07/2017 - 15:31

Depuis une dizaine de jours, les Polonais se mobilisent contre la réforme de la justice commencée par le PiS, le parti populiste au pouvoir depuis 2015. La journaliste Aleksandra Eriksson, qui a passé quelques jours à Varsovie pour EUobserver, raconte les manifestations.

Imagine, de John Lennon, retentit dans la nuit de ce dimanche 23 juillet, devant la Cour Suprême de Pologne, alors que les gens commencent à rentrer chez eux, après avoir participé à une autre manifestation pour défendre la démocratie et l’indépendance de la justice . . .

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A Băile Tușnad, Viktor Orbán se rêve en sauveur d’une Hongrie assiégée

HU-LALA (Hongrie) - Mon, 24/07/2017 - 11:30

A moins d'un an des élections législatives hongroises, Viktor Orbán a choisi l'Université d'été Tusványos à Băile Tușnad pour tenir son premier meeting. Devant une foule de sympathisants, il a placé la campagne à venir sous les auspices de l'avenir de l'Europe, en radotant contre l'immigration musulmane et "l'empire Soros".

Comme à la maison. C'est la petite station thermale de Băile Tușnad - en Roumanie - que Viktor Orbán a choisi pour donner son premier meeting de campagne, à l'occasion de la conférence plénière de l'Université d'été Tusványos, qui rassemble chaque été des milliers de participants, la plupart issus de la minorité magyarophone de Transylvanie. A moins d'un an des élections législatives hongroises, le Premier ministre sortant a conféré au scrutin un enjeu européen : celui de la lutte de l'Union européenne contre "l'empire Soros" et le rétablissement de la souveraineté des États-nations. "Un pays fort", tel est le slogan sous lequel le candidat du Fidesz affrontera ses concurrents au printemps prochain . . .

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Comment les réactionnaires polonais remettent en cause la séparation des pouvoirs

HU-LALA (Hongrie) - Mon, 24/07/2017 - 11:18

Dans la nuit de vendredi à samedi, malgré les manifestations devant le Parlement, à Varsovie en Pologne, le sénat a voté une loi qui met fin au mandat des juges de la Cour Suprême et de les remplacer sur nomination de l'exécutif.

Deux autres lois ont été votées en juillet : pour permettre au ministre de la Justice de nommer les présidents des tribunaux de droit commun et pour révoquer les membres du Conseil de la Magistrature et les faire nommer par le Parlement. De fait, le pouvoir exécutif prend le contrôle du pouvoir judiciaire, dont l'indépendance garantit la démocratie . . .

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Raz-de-marée français au lac Balaton

HU-LALA (Hongrie) - Mon, 24/07/2017 - 09:44
L’équipe de France de natation en eau libre s’est brillamment illustrée lors des épreuves du championnat du monde disputées au lac Balaton, plus précisément dans la station balnéaire de Balatonfüred. Avec quatre médailles d’or, une d’argent et une de bronze, les nageurs français finissent en tête du tableau des médailles dans cette discipline.

La date d’ouverture des championnats du monde de natation a t’elle inspiré les nageurs en eau libre français? On peut se le demander tant ceux-ci ont joué les premiers rôles lors des épreuves en eau libre des Championnats du Monde de natation à Balatonfüred.

Championnats du monde de natation : les Hongrois prêts à briller à domicile

Samedi 15 juillet, c’est tout d’abord Marc-Antoine Olivier, déjà médaillé de bronze sur 10 kilomètres aux Jeux Olympiques de Rio, qui s’est imposé sur le 5 kilomètres messieurs. Le lendemain, c’est autour d’Aurélie Muller, championne du monde en titre du 10 kilomètres dames, de conserver son bien. La nageuse de 27 ans -entraînée comme par Marc-Antoine Olivier par le célèbre Philippe Lucas, ancien mentor de Laure Manaudou- a d’autant plus savouré ce succès que celui-ci intervient presque un an après sa disqualification aux Jeux Olympiques (arrivée deuxième, elle avait été exclue de l’épreuve pour avoir bousculé une concurrente lors du sprint final pour la médaille d’argent).

Après une journée de repos, les nageurs ont replongé dans les eaux du Balaton le mardi 18 juillet pour le 10 kilomètres messieurs. Marc-Antoine Olivier s’est contenté cette fois-ci du bronze derrière le néerlandais Ferry Weertman, champion olympique en titre, et l’américain Jordan Wilimovsky. Il égale néanmoins son résultat de Rio, ce qui témoigne d’une belle régularité au plus haut niveau malgré son jeune âge (21 ans). Mercredi 19 juillet, Aurélie Muller était quant à elle à nouveau en lice lors du 5 kilomètres dames, qu’elle a fini à la deuxième place derrière l’américaine Ashley Twichell après avoir mené une grande partie de la course.

Jeudi 20 juillet, l’équipe de France, composée des jeunes Océane Cassignol (17 ans) et Logan Fontaine 18 ans et des inévitables Aurélie Muller et Marc-Antoine Olivier a continué sa moisson dorée en remportant la médaille d’or lors de l’épreuve de relais mixte (4 x 1250 mètres). Le vendredi 21 juillet marquait la fin des épreuves en eau libre avec les courses les plus longues, à savoir les 25 kilomètres messieurs et 25 kilomètres dames. Sur le 25 kilomètres messieurs, Axel Reymond s’est imposé de quelques secondes devant l’Italien Matteo Furlan et le Russe Evgenii Dratcev après plus de cinq heures d’effort. Logan Fontaine a quant à lui malheureusement dû abandonner à moins de 10 kilomètres de l’arrivé. Enfin, sur le 25 kilomètres dames, Aurélie Muller et Lara Grangeon ont décroché respectivement les 8ème et 13ème places.

L’équipe de France de natation en eau libre quitte donc les rives du Balaton avec 6 médailles (4 d’or, une d’argent et une de bronze) récoltées en 7 épreuves, ce qui lui vaut également d’occuper la place au tableau des médailles. Une telle performance est d’autant plus remarquable que la nation en eau libre française n’avait jusqu’à ce jour obtenu qu’un seul titre mondial, décroché par Aurélie Muller sur 10 kilomètres en 2015. C’est donc un début en fanfare pour la natation française, et la seconde semaine des championnats nous dira si les excellents résultats des “forçats” de l’eau libre ont inspiré leurs collègues des bassins.

Photo : FINA-budapest2017

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Pologne : le PiS poursuit sa conquête de l’État

HU-LALA (Hongrie) - Wed, 19/07/2017 - 23:26

Menace sur la Justice et l’état de droit en Pologne. Le parti conservateur Droit et Justice (PiS) tente d’achever de mettre le système judiciaire sous sa coupe. Des citoyens manifestent depuis plusieurs jours contre la remise en cause de la séparation des pouvoirs.

Après avoir paralysé le Tribunal Constitutionnel, le parti Droit et Justice s’en prend à nouveau au système judiciaire. La diète polonaise a accepté le 12 juillet les projets de lois sur le Conseil National de Juridiction et sur le régime des tribunaux de droit commun. Chaque réforme augmente considérablement les prérogatives du ministre de la Justice, Zbigniew Ziobro . . .

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Le populisme attaque le système judiciaire en Pologne, sous couvert d’anti-communisme

HU-LALA (Hongrie) - Wed, 19/07/2017 - 20:02

En Hongrie, le Premier ministre, Viktor Orban, disposait en 2011 de la majorité parlementaire pour modifier la «Loi Fondamentale», la constitution hongroise. En Pologne, son collègue autoritaire Jarosław Kaczyński, lui, n’a pas de majorité suffisante pour changer la Constitution. Ce qui ne l’empêche pas de modifier le système politique selon ses désirs.

Depuis que le parti conservateur Droit et Justice est arrivé au pouvoir, remportant la présidentielle et les législatives en 2015, il a considérablement étendu sa capacité à changer le pays en fonction de la vision illibérale de son chef, Jarosław Kaczyński . . .

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Emmanuel Macron pourrait venir en Hongrie cette année

HU-LALA (Hongrie) - Wed, 19/07/2017 - 11:32
Selon des informations de plusieurs médias hongrois confirmées par l’Ambassade de France en Hongrie, le président français Emmanuel Macron pourrait se rendre en visite à Budapest pour rencontrer Viktor Orbán et le Groupe de Visegrád.

« Nous travaillons à ce qu’une visite présidentielle puisse avoir lieu en Hongrie d’ici la fin de l’année », a annoncé l’ambassadeur de France en Hongrie, Eric Fournier, à l’occasion de la réception du 14 juillet.

La visite n’est pas encore confirmée, mais l’on sait déjà qu’elle pourrait se faire dans le cadre d’une rencontre du Groupe de Visegrád sous le format V4+France. Le V4 est actuellement sous présidence hongroise.

Il devrait être question notamment des travailleurs détachés, un thème qui avait déjà fait l’objet d’une rencontre entre le président français et les quatre dirigeants de l’Europe centrale au mois de juin à Bruxelles en marge du conseil européen.

Le sommet avait débuté par une passe d’armes par voie médiatique entre Emmanuel Macron et Viktor Orbán, mais la rencontre avait ensuite été qualifiée de « constructive », par les représentations diplomatiques respectives.

L’Europe centrale coincée entre Orbán et Macron « le petit nouveau »

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Viktor Orbán : « La Hongrie a commis un crime en collaborant avec les Nazis »

HU-LALA (Hongrie) - Tue, 18/07/2017 - 20:01

Lors d'une conférence de presse commune avec son homologue israélien Benyamin Netanyahou, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán s'est posé en garant de la défense de la nation mais aussi en opposant farouche à l'antisémitisme.
"Il est de notoriété publique que nous avons une histoire difficile derrière nous. Le gouvernement de la Hongrie a fait une faute, a commis de nombreux crimes, lorsqu'elle n'a pas pris la défense de ses propres compatriotes", a déclaré Viktor Orbán lors de la conférence de presse tenue cet après-midi à Budapest en compagnie de son homologue israélien Benyamin Netanyahou. Une façon pour le Premier ministre hongrois de balayer d'entrée de jeu les accusations de négationnisme à son encontre, alors qu'il avait qualifié en juin dernier le régent Miklós Horthy - le "Pétain hongrois - "d'homme d'État exceptionnel""Tous les gouvernements hongrois se doivent de défendre leurs compatriotes. La Hongrie a failli à satisfaire cette exigence morale et politique. Au lieu de . . .

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Les meilleurs bacheliers hongrois tentés de poursuivre leurs études à l’étranger

HU-LALA (Hongrie) - Tue, 18/07/2017 - 09:57

Environ 10% des meilleurs bacheliers hongrois se sont inscrits ou comptent s'inscrire dans un établissement étranger pour poursuivre leurs études supérieures à la rentrée prochaine.
L'enquête menée auprès des départements de Budapest, Pest et Győr-Moson-Sopron permet de mesurer l'ampleur de la fuite des cerveaux. Selon l'Institut de recherche en économie et entrepreneuriat de la Chambre de commerce et d'industrie hongroise (MKIK GVI), 9,9% des meilleurs bacheliers de ces départements envisagent de s'inscrire ou se sont déjà inscrits auprès d'un établissement étranger pour la poursuite de leurs études.

Les chercheurs, cités par Világgazdaság, "ont constaté que le profil de ceux qui se sont inscrits dans un établissement étranger est dominé par les filles, par les enfants de parents diplômés de l'enseignement supérieur, par celles et ceux qui maîtrisent plusieurs langues étrangères et enfin par celles et ceux qui ont suivi un stage de langue à l'étranger". Les principaux pays concernés par ce départ de bacheliers hongrois sont le Royaume-Uni, l'Autriche et l'Allemagne.

Selon l . . .

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« Orbán et Netanyahou construisent ensemble les murs de la haine » (Amnesty International)

HU-LALA (Hongrie) - Mon, 17/07/2017 - 21:59
« Orbán et Netanyahou construisent ensemble les murs de la haine ». Ce message mis en image par Amnesty International accompagne un communiqué de presse publié aujourd’hui par les sections hongroise et israélienne d’Amnesty International alors que le Premier ministre de l’État hébreux vient d’entamer son séjour de trois jours à Budapest.

« Alors que Benyamin Netanyahou et Viktor Orbán, Premiers ministres respectifs d’Israël et de Hongrie, renforcent leur alliance, les sections hongroise et israélienne d’Amnesty International surveillent avec beaucoup d’inquiétude la dégradation des conditions de travail des organisations et militants des Droits des l’Homme dans les deux pays.

Les dirigeants des deux pays entretiennent une détestation commune des droits humains et des valeurs universalistes, tentent de saper le rôle des défenseurs et militants des droits au sein de la société, et mènent à leur encontre des campagnes de stigmatisation. Dans les deux pays, des dispositions juridiques ont été décidées et, selon nos informations, sont prêtes à être adoptées, lesquelles devraient considérablement restreindre le travail des ONG qui se battent en faveur des valeurs démocratiques, des droits de l’Homme et de la transparence.

Bien que nous considérons que la procédure d’infraction engagée par la Commission européenne soit encourageant, force est de constater que les discours publics sont de plus en plus toxiques en Hongrie et en Israël. Cette dégradation est en grande partie imputable à la campagne de stigmatisation et de falsification de la vérité engagée par les gouvernements hongrois et israélien contre les organisations de défense des droits, parmi lesquelles Amnesty International.

« Nous avons peur que demain, lors de la rencontre entre les Premiers ministres Netanyahou et Orbán, soient non seulement évoqués leurs projets à l’encontre des droits de l’Homme, mais également leur mise en application. Selon les informations, Viktor Orbán aurait négocié l’achat de barrières de séparation auprès du gouvernement israélien, ce qui compliquera davantage l’entrée sur le territoire hongrois de personnes éligibles à la protection internationale. Israël a une solide expérience en matière de construction de clôtures et d’érection de murs autour des territoires occupés. Tous les défenseurs des droits doivent surveiller avec la même inquiétude la rencontre entre Netanyahou et Orbán », – a déclaré Molly Maleka, la directrice du programme israélien d’Amnesty International.

« Nous appelons les deux Premiers ministres à changer fondamentalement leur attitude en ce qui concerne les droits de l’Homme. Nous demandons à ce que soit immédiatement mis fin aux attaques populistes contre les valeurs et droits fondamentaux et que les deux dirigeant se tournent de nouveau vers une politique qui respecte et protège les droits de tous, quelles que soient ses orientations politiques, et ce même si la personne est en position d’énoncer des vérités qui dérangent concernant la politique illégale menée par le gouvernement » – a conclu de son côté Júlia Iván, directrice d’Amnesty Hongrie. »

« Orbán et Netanyahou construisent ensemble les murs de la haine »

Amnesty International Hongrie et Israël

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Hongrie : le gouvernement annonce le retour de la seconde moitié du trésor de Seuso

HU-LALA (Hongrie) - Mon, 17/07/2017 - 19:56

L’annonce faite par le Premier ministre Viktor Orbán et le directeur du musée des Beaux-Arts de Budapest László Baán de la réacquisition par la Hongrie de la seconde moitié du "Trésor de Seuso" constitue à la fois un succès de prestige pour le gouvernement hongrois et la fin d’un long feuilleton archéologique, politique et judiciaire.

A l’occasion d’une conférence de presse exceptionnelle qui s’est tenue mercredi 12 juillet dans le Parlement Hongrois, le premier ministre Viktor Orbán et le directeur du musée des Beaux-Arts de Budapest, László Baán, ont annoncé la réacquisition par la Hongrie de la seconde moitié du "Trésor de Seuso", qui a également été présenté à la presse à cette occasion.

Composé de quatorze pièces d’orfèvrerie vraisemblablement réalisées aux tournants des IVème et Vème siècles après Jésus-Christ, le trésor doit son nom à son propriétaire présumé, Seuso, sans doute un notable de la province romaine de Pannonie ((Correspondant aujourd'hui à l'Ouest de la Hongrie, l'Est de l’Autriche, la Slovénie, le . . .

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