L’Union pour la défense des droits des consommateurs (UDECOM) a demandé, jeudi 2 mai, au Gouvernement de prendre des mesures d’encadrement des prix des biens et services, en réunissant les représentants des consommateurs et les opérateurs du secteur.
Le coordonnateur de cette structure, Chief Tshipamba a fait cette demande dans une correspondance adressée au ministre de l’Economie nationale dont une copie est parvenue à Radio Okapi.
Médecin épidémiologiste, Dr Jean-Pierre Sumba a recommandé, mercredi 1er avril, le lavage régulier des mains pour couper la chaine de transmission de la conjonctivite au Kasaï-Oriental.
A Radio Okapi, il a invité la population de ce coin du pays d’essuyer l’écoulement de l’œil, en partant de l’intérieur vers l’extérieur, en utilisant une partie propre d’un mouchoir.
Originaire du Maniema et élu sénateur au Haut-Katanga, Salomon Idi Kalonda a placé, mercredi 1er mai, son élection sous le signe de l’unité nationale.
Il l’a dit sur son compte X depuis la Belgique où il poursuit ses soins après avoir obtenu la liberté conditionnelle.
Salomon Idi Kalonda a remercié les 11 députés provinciaux d’Ensemble pour la République ayant fait confiance en sa personne.
Le sous-Proved de Lubumbashi 4 (Haut-Katanga) a annoncé, mardi 30 avril, que l’octroi du bulletin scolaire aux élèves des écoles primaires publiques est gratuit. Ceux des écoles privées ne devront le payer qu’à seulement 1000 franc congolais et pas plus, insiste le sous-Proved, Augustin Mwaba.
L'annonce des pays de l'Alliance des États du Sahel (AES : Burkina, Mali, Niger) de se retirer de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) est accueillie avec inquiétude par le “Conseil des sages”, organe de médiation de l'organisation communautaire. A la faveur de leur retraite, les 29 et 30 avril 2024 à Abidjan, les “sages” ont exprimé leurs inquiétudes face à la déclaration faite par le Burkina, Mali et Niger de se retirer de la CEDEAO et les ont invités à reconsidérer leur position « dans l'intérêt de l'unité de la communauté, de la cohésion, de l'intérêt général de leurs populations et de l'intégration régionale ».
Tout est parti de ce communiqué conjoint du Burkina Faso, de la République du Mali et de la République du Niger, lu en début d'après-midi du dimanche 28 janvier 2024 sur les chaînes des télévisions nationales de ces pays et qui annonce leur « retrait sans délai » de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest. La démarche est précédée par la création de l'Alliance des États du Sahel, en septembre 2023.
Une décision de retrait qui a ouvert les vannes à toutes les analyses, porteuses de craintes pour les uns et d'espoirs pour les autres, notamment chez les citoyens de ces pays. En dépit de l'immédiateté de ce retrait requise par les dirigeants de ces trois pays, l'espoir d'une issue favorable habite les citoyens concernés.
Réuni les 29 et 30 avril 2024 à Abidjan (Côte d'Ivoire), le Conseil des sages de la CEDEAO, instrument créé en 2005 pour la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique de l'Ouest, a d'abord exprimé des inquiétudes face à la déclaration faite par le Burkina Faso, le Mali et le Niger de se retirer de la Communauté.
Il les a ensuite invités à reconsidérer leur position « dans l'intérêt de l'unité de la communauté, de la cohésion, de l'intérêt général de leurs populations et de l'intégration régionale ».
Une sortie qui vient relancer cette actualité desortie de la CEDEAO, suivie avec intérêt par les populations.
A en croire plusieurs informations d'ailleurs, des initiatives diverses visant à convaincre les trois pays de revoir leur position ne tarissent pas depuis l'annonce du 28 janvier 2024.
En attendant que le temps rende son verdict sur ce sujet capital, on note que l'organe dirigé par l'ancien président nigérian Dr Goodluck Jonathan, s'est également inquiété de certains éléments, qu'il a soulevés au cours de cette rencontre. « Nous notons en outre, les ingérences géopolitiques croissantes dans la région et la vulnérabilité des États membres en tant que frontières de fortune pour la promotion des intérêts géostratégiques des puissances étrangères. A cet égard, nous invitons la Commission de la CEDEAO et les dirigeants nationaux à prendre des mesures urgentes pour éviter que la région ne devienne une arène de conflits géostratégiques dans la communauté », avise le Conseil des sages de la CEDEAO, qui exprime en outre sa préoccupation face à ce qu'il qualifie de « nature systématique de la corruption », de blanchiment d'argent et de criminalité transnationale organisée.
Note: ">Lire aussi : Retrait de l'AES de la CEDEAO : « Les raisons avancées ne constituent que de la poudre aux yeux » (rapport de la CEDEAO,)
O.L
Lefaso.net
L'Union nationale des travailleurs (UNTC) /Maniema recommande au président de la République et au Gouvernement de rétablir la paix dans le pays.
Cette corporation s’est exprimée mercredi 1er mai à Kindu, à l’occasion de la fête du Travail.
Une trentaine d’écoles primaires ne sont plus fonctionnelles depuis 2022 dans le secteur de Banyali Kilo. Et pour cause, cette partie du territoire de Djugu (Ituri) est quasi entièrement occupée par des groupes armés. Cette situation a été rappelé, mardi 30 avril, par les notables de cette entité, à l’occasion de la journée nationale de l’enseignant.
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La situation est de plus en plus volatile dans le territoire de Masisi, au Nord-Kivu, après l’occupation, mardi dernier de la cité minière de Rubaya, par les rebelles du M23. Ces rebelles soutenus par l’armée rwandaise étendent leur occupation aux groupements Kibabi et Matanda, dans ce même territoire. Cette situation inquiète beaucoup la population, rapporte la société civile de Masisi.
La Mutuelle des agents de l'administration des douanes (MAADO) organise du 2 au 4 mai 2024, la deuxième édition des Journées du mutualiste de l'administration douanière (JMAD). La cérémonie de lancement est intervenue ce jeudi 2 mai 2024, sous le patronage du ministre de la fonction publique qui s'est fait représenter par le directeur général de la Caisse nationale d'assurance maladie universelle, Soumaïla Gamsoré.
Créée en 1963 et restructurée en 2015, la Mutuelle des agents de l'administration des douanes (MAADO) constitue, aujourd'hui, une référence dans la mutualité au Burkina Faso. La qualité de ses prestations a contribué à ce qu'elle soit la première mutuelle professionnelle à obtenir son agrément par arrêté du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale, pour exercer ses activités conformément à la législation en vigueur. Dans sa politique de promotion, de solidarité et d'entraide entre les membres, la MAADO organise du 2 au 4 mai 2024, la deuxième édition des Journées du mutualiste de l'administration douanière (JMAD).
Les JMAD seront marquées par l'organisation de plusieurs activités dont des conférences, des activités sportives, des expositions. Cet événement, selon le président du Conseil d'administration de la MAADO, Maoloud Zoubga, vise deux objectifs spécifiques : améliorer la communication entre les mutualistes, les partenaires et toutes les personnes qui œuvrent dans le sens de la vision de la mutuelle et mieux faire connaître la MAADO. C'est ce qui justifie le choix du thème « Rôle et missions de la MAADO au sein de l'administration douanière ».
Selon le représentant du patron de la cérémonie, le directeur général de la Caisse nationale de l'assurance maladie universelle (CNAMU), les prestations de la MAADO répondent en écho, aux actions engagées en faveur de l'accès aux soins de santé de qualité auxquelles le gouvernement aspire à travers l'opérationnalisation de l'assurance maladie universelle et tend inexorablement vers l'état d'enrôlement des bénéficiaires avec l'adoption de certains textes.
Il s'agit, entre autres, du décret portant fixation des conditions et modalités du contrôle administratif au titre du régime d'assurance maladie universelle, le décret portant détermination des conditions et modalités du contrôle médical et de l'expertise médicale en matière de régime d'assurance maladie. Tout en invitant les acteurs de la MAADO à redoubler d'efforts, le ministre de la fonction publique a rassuré de sa disponibilité et celle de ses équipes techniques à les accompagner.
Le directeur général des douanes et celui de l'Ecole nationale des douanes sont les parrains de cette deuxième édition des JMAD. Prononçant leur discours, le directeur général des douanes Adama Ilboudo a encouragé l'ensemble des acteurs à persévérer dans la même dynamique, avant de réaffirmer sa disponibilité à les accompagner dans leurs efforts, pour le rayonnement de la MAADO. Les JMAD se tiennent concomitamment avec la traditionnelle visite médicale gratuite au profit des agents retraités des douanes ainsi que les veuves et orphelins des familles douanières.
D'après la représentante des bénéficiaires, cette visite médicale est venue soulager plus d'un. « Depuis son instauration et ce durant cinq années consécutives, dont la première édition remonte à juillet 2018, nous n'avons cessé de bénéficier de cette visite médicale et nous l'apprécions à sa juste valeur. C'est ainsi que parmi nous, bénéficiaires de la visite médicale, beaucoup de nos membres sont guéris de certains de leurs maux. D'autres ont eu de meilleures prises en charge de certaines pathologies restées jusque-là partie intégrante de leur quotidien », a témoigné Aminata Maré. Une visite des stands et des installations a clos la cérémonie d'ouverture.
Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net
Crédit photos : Bonaventure Paré
Ouagadougou abrite ce 2 mai 2024, un atelier de validation du rapport d'analyse des initiatives et mécanismes existants en matière de science, de politique et de pratiques au Burkina Faso. L'adoption du document devrait aboutir à la mise en place de la plateforme nationale multi-acteurs sur la biodiversité et les services éco systémiques. Cette plateforme aura pour mission de fournir aux décideurs politiques des évaluations scientifiques sur l'état des connaissances de la biodiversité et de développer des outils pour la conservation et une utilisation durable de la biodiversité.
Le Burkina Faso est confronté à une perte alarmante de la biodiversité, exacerbée par les effets néfastes des changements climatiques et les actions de l'homme. « Ces phénomènes menacent non seulement la sécurité alimentaire, mais aussi la santé et les moyens de subsistance. La biodiversité et les services éco systémiques sont des éléments fondamentaux de notre écosystème et de notre existence. Ils nous fournissent les ressources nécessaires à notre survie, à notre bien-être et à notre prospérité », a fait savoir Belko Abdoul Aziz, représentant du directeur du centre de compétences de WASCAL.
En effet, les écosystèmes procurent de nombreux services écologiques qui sont, entre autres, des services d'approvisionnement en nourriture, en eau, en bois, ainsi que des services de régulation climatiques et de soutien des équilibres écologiques locaux et de la stabilité de la production d'oxygène. Aussi, les services éco systémiques participent à l'économie nationale. En 2008 par exemple, le rapport d'évaluation économique de l'environnement et des ressources naturelles a relevé que l'environnement a contribué à l'économie nationale à hauteur de 44,61% du PIB soit environ 1 500 milliards de FCFA.
C'est dans le but d'assurer la survie de la biodiversité, très importante à la vie humaine et pour fédérer les différentes initiatives entrant dans le cadre de la promotion de la biodiversité et de la préservation de l'environnement, que la plateforme nationale réunissant plusieurs acteurs sera mise en place. Mais avant d'y arriver, il était nécessaire de procéder à un inventaire des différentes initiatives et pratiques existantes dans le domaine, afin d'identifier les meilleures pratiques et renforcer les actions collectives. Cela devrait permettre une gestion plus efficace, de la biodiversité et des écosystèmes. La finalité étant d'accroître la contribution du Burkina Faso, aux évaluations mondiales, régionales et thématiques de la biodiversité et des services éco systémiques conduites par l'IPBES.
La plateforme sera principalement chargée de faciliter les échanges entre différents acteurs et de fournir aux décideurs politiques des évaluations scientifiques objectives sur l'état des connaissances de la biodiversité, des écosystèmes et de leurs services ; le développement des outils et méthodes pour assurer la conservations et l'utilisation durable de la biodiversité et des services éco systémiques, a fait savoir Dr Sylvestre Da, coordonnateur national du projet CABES dans le cadre duquel se tient le présent atelier.
« La lutte contre les menaces à la biodiversité ne peut être l'œuvre d'une seule personne. Ce sont des efforts combinés, une synergie entre différents acteurs. Cette plateforme vise à rassembler les acteurs qui interviennent dans le domaine de la biodiversité et des services éco systémiques, pour qu'ils mettent leurs efforts ensemble pour mieux protéger notre biodiversité qui est assez riche et pour que nos populations puissent en bénéficier. Voilà pourquoi il est important d'avoir ce cadre formel d'échanges et de partage d'expériences et de données, pour pouvoir formuler des politiques pour une meilleure conservation de notre biodiversité », a-t-il ajouté.
L'atelier de validation se tient en collaboration avec WASCAL, le ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement et le Secrétariat permanent du Conseil national pour le développement durable (SP/CNDD).
Armelle Ouédraogo
Lefaso.net
Le chef de la province éducationnelle Nord-Kivu II, couvrant la région de Beni -Butembo et Lubero, Salomon Shalumo, a mis en garde, mercredi 1er mai, les chefs d’établissements scolaires qui tenteraient de percevoir les frais de participation aux différents examens de fin de cycle scolaire.