Maigre est le menu des membres de l’APN pour ce qui reste de ce mois de mai, eux qui chôment déjà depuis assez longtemps.
Seuls trois projets de loi, reliquat de la session d’automne, seront, en effet, proposés en plénière de l’Assemblée vers la fin du mois en cours. Il s’agit, selon Namane Laouar, de l’Alliance de l’Algérie verte (AAV), du projet de loi relative à la promotion de l’investissement du projet de loi portant règlement budgétaire 2013.
Des projets qui ont eu à passer devant les commissions correspondantes, précisera notre interlocuteur qui parlera également d’un autre projet de loi, celui portant relations entre le gouvernement et le Parlement, une loi organique qui pourrait être au menu de l’APN d’ici la fin du mois en cours ou au début du mois de juin prochain.
Et à Laouar de mettre le doigt sur les Conseils des ministres qui se font, selon lui, «de plus en plus rares», le dernier en date remonte au 11 janvier dernier à l’issue duquel l’avant-projet de loi portant révision constitutionnelle a été entériné.
Ce qui «freine, expliquera-t-il, le rythme de traitement des projets de loi» et provoque ainsi ce chômage technique qui, cependant, ne semble pas déranger outre mesure nombre de députés «plus soucieux» de leur avenir dans l’hémicycle Zighoud-Youcef.
Pourtant, ce n’est pas l’urgence qui manque, ajoutera encore Laouar, citant, entre autres, le projet complétant le régime électoral ou encore le fameux article 51 de la nouvelle constitution qui a suscité une vive polémique même parmi les partisans du Président.
En attendant, les députés se contentent des seules séances de questions orales, programmées un jeudi sur deux en intermittence avec le Sénat.
Des séances qui se déroulent, faut-il le noter, en l’absence de la quasi-majorité de parlementaires puisque seule une minorité d’entre eux daigne se présenter.
Des questions orales au nombre de 31 à être déposées au niveau du bureau de l’APN qui s’est réuni, avant-hier mardi, à l’effet d’arrêter le calendrier des séances plénières s’étalant à la fin du mois de mai en cours et de voir celles qui répondent aux exigences de la loi les régissant.
«Surveillance et sécurisation des frontières», tel est le thème d’un séminaire organisé hier par la direction régionale des douanes de Annaba à l’Ecole préparatoire des sciences économiques et sciences de gestion au profit des officiers de ce corps constitué. L’intérêt de cette rencontre réside dans la participation d’autres institutions de la République concernées par ce thème.
Y prenaient part outre les douaniers, des officiers supérieurs de l’Armée nationale populaire, de la Gendarmerie et de la Sûreté nationale dont la coordination dans la lutte contre le terrorisme, la contrebande, l’immigration clandestine, entre autres, est jugée plus que nécessaire. En effet, l’échange de renseignements est primordial pour lutter efficacement contre le crime organisé sous toutes ses formes.
Lors des interventions des uns et des autres, on a mis l’accent sur les menaces sécuritaires internes et externes transfrontalières terrestres et même maritimes. Tout comme on a relevé la relation entre le terrorisme et le crime organisé. Au vu des quantités astronomiques de drogue saisies, le doute n’est plus permis quant à l’existence d’une réelle volonté du voisin de l’Ouest d’inonder l’Algérie, principalement sa jeunesse, par ce poison, a-t-on mis en garde.
Le terrorisme se nourrit du trafic de drogue et de la contrebande. C’est pourquoi une lutte sans merci doit être menée contre ces trafiquants. Il n’y a qu’à voir les grandes quantités de produits alimentaires subventionnés par l’Etat qui traversent les frontières pour se faire une idée sur ce phénomène de trafic qui porte un grave préjudice à l’économie nationale. Il y a aussi le danger que représentent d’éventuels terroristes pouvant se faufiler parmi les immigrants clandestins. Donc la surveillance des frontières doit être à tout instant, ont soutenu plusieurs intervenants.
La situation sécuritaire actuelle aux frontières sud et sud-est a été abordée par les intervenants qui prenaient part à cette rencontre. Ils ont souligné la nécessité d’une vigilance accrue afin de mettre en échec les velléités des criminels qui visent l’Algérie.
Dans le but de développer les capacités opérationnelles des agents par la promotion de la collaboration opérationnelle mixte avec les différents corps militaire et sécuritaire, la direction générale des douanes a déjà organisé trois séminaires régionaux respectivement à Illizi, Ouargla et Tébessa avant celui de Annaba. Tout comme elle prévoit d’autres rencontres similaires qui seront tenues dans les régions de l’Ouest et de l’extrême Sud.
Le directeur régional des douanes de Annaba, Mohamed Lamine Nabti, a estimé que de telles rencontres qui relèvent de la formation continue et de la mise à jour des connaissances des douaniers, s’inscrivent dans les objectifs tracés par le plan stratégique des douanes algériennes 2016-2019.
Parallèlement à ce séminaire, des portes ouvertes sur les missions de la direction régionale des douanes de Annaba englobant les wilayas de Souk Ahras, El Tarf, Guelma et Annaba, confortées par des statistiques des activités de l’exercice écoulé, sont organisées au niveau de la cour de l’école.
L’ex-n° 1 du MSP ne désespère, décidément, pas de revenir au-devant de la scène politique.
C’est ainsi que, racontent certains de ses récents interlocuteurs, Aboudjerra Soltani aurait confié que son retour aux commandes du parti islamiste aura lieu «plus tôt qu’on ne le pense» et que de nombreux cercles influents appuieraient cette option.
Plusieurs dizaines de travailleurs contractuels ont observé, hier, un rassemblement de protestation devant le siège de l’éducation de Béjaïa à l’appel de la fédération du secteur de l’éducation du Syndicat national des personnels des administrations publiques.
A travers cette action de rue , les protestataires entendent exiger l’intégration des 159 ouvriers professionnels contractuels dont le contrat est arrivé à terme, rapporte Nabil Ferguenis, président de ladite fédération affiliée au Snapap.
Les syndicalistes du Snapap se disent surpris par le comportement de la direction de l’éducation qui, selon eux, n’a «pas tenu ses promesses» en décidant de mettre «au chômage ces dizaines de travailleurs» alors qu’à travers d’autres wilayas à l’image de celle de «Boumerdès le problème des travailleurs contractuels a été réglé», signale le Snapap.
La fédération du secteur de l’éducation du Syndicat national des personnels des administrations publiques menace de radicaliser son mouvement de protestation afin d’amener le directeur de l’éducation à tenir sa promesse d’intégration de l’ensemble des travailleurs «licenciés» , lit-on dans une déclaration du Snapap.
La même fédération déplore , dans son document, «la volte-face» du premier responsable du secteur de l’éducation à Béjaïa qui a décidé de mettre fin aux contrats alors qu’il avait promis, auparavant, d’intégrer ces contractuels, dont la relation de travail avec l’éducation devait se faire il y a une année de cela, sous forme de relation indéterminée mais les services de la Fonction publique avaient fait annuler la procédure pour qu’elle soit remplacée par des contrats à durée déterminée, explique-t-on.
La presse publique connaîtra, bientôt, une nouvelle réorganisation, apprenons-nous de bonne source.
Ainsi, et au lieu d’un seul et unique groupe, la SGP, qui regroupe toutes les entreprises, le département de Hamid Grine prépare un projet qui prévoit trois groupes distincts.
On parle d’un groupe pour la presse écrite, un autre pour les imprimeurs et un troisième comprenant, notamment, l’Anep.
Pour la seconde année consécutive, l’Entreprise nationale de transport maritime des voyageurs (Entmv) va affréter le navire grec Elyros, a-t-on appris de sources sûres.
Cette décision de faire appel à cet immense navire s’explique, ajoutent nos sources, par les résultats positifs enregistrés par l’Entmv durant la saison estivale précédente.
Le navire, d’une capacité d’accueil de plus de 800 voyageurs, avait permis à l’Entmv d’assurer la haute saison.
Algérie Télécom tient à rassurer ses clients que le trafic de la bande passante internationale est actuellement sécurisé via la liaison Annaba-Palerme, qui pourrait être renforcée si nécessaire afin d’assurer un trafic internet régulier.
Les équipes techniques d’Algérie Télécom travaillent de concert avec le centre de supervision du câble sous marin SMWE4 pour localiser le problème et déterminer son origine.
Des informations seront rendues publiques une fois l’origine et la localisation du problème confirmées.
Algérie Télécom s’excuse auprès de son aimable clientèle pour les désagréments qui pourraient éventuellement survenir sur le trafic internet dans les heures qui suivent.
Les incendies de forêt causent de nombreux dégâts dans la région de Guelma et plus particulièrement en été.
Les services compétents ont constaté que les populations riveraines ne mesurent pas toujours les risques et certains ne savent même pas quel comportement adopter.
C’est pourquoi, les services de la Protection civile de la wilaya, en collaboration avec les secteurs concernés, ont mis en place un dispositif pour sensibiliser les agriculteurs et les riverains, afin de protéger les terres et les espaces forestiers et réduire le risque incendie avec notamment des opérations de débroussaillement.
«On veut sensibiliser les populations des régions agricoles et les plus boisées dans pas moins d’une quinzaine de communes de la wilaya», déclarent les organisateurs dans un communiqué de la Protection civile, rendu public cette semaine.
La canicule enregistrée ces dernières années dans la région de Guelma rend ses terres et ses forêts vulnérables, notamment face au risque incendie.
Ce dispositif a pour but de développer la culture du risque incendie, sensibiliser la population et renforcer la surveillance sur des points considérés à haut risque tels que les régions de Aïn Ben-Beida, Guelaât Bousbaâ, Aïn Larbi, Tamlouka, Aïn Makhlouf.
Des journées de sensibilisation aux risques d’incendies sont donc organisées par des équipes de la Protection civile de la wilaya en coordination avec la conservation des forêts, les services agricoles…
Cette année, elles ont lieu entre le 10 et le 20 mai, précise la cellule de communication de la Protection civile de Guelma.
Une journée d’étude sur le mouvement associatif a été organisée, hier, dans la région ouest de Relizane, sous le slogan : «Le mouvement associatif : réalité, horizons et perspectives».
Cette journée d’étude a été rehaussée par la présence d’associations de divers caractères, de sociologues et de cadres universitaires en présence de groupes de citoyens accordant une importance au sujet.
Le mouvement associatif de la wilaya de Relizane se compose de plus 800 associations agréées à caractère religieux, sportif, culturel, professionnel, éducatif, scolaire, communautaire, humanitaire, scientifique, environnemental, social et sanitaire entre autres.
Si certaines associations jouent convenablement leur rôle en honorant leur contrat moral avec la société, d’autres par contre ne sont là que pour la forme et ne marquent leur présence qu’occasionnellement, lors de l’organisation de manifestations de commémoration, de manifestations sportives et de spectacles culturels et artistiques.
Il est clair qu’en analysant la situation, on se rend compte qu’en l’état actuel des choses, il existe toujours des associations officiellement agréées mais inactives depuis leur naissance.
L’assainissement opéré, à la faveur des nouveaux textes de lois permettant d’accorder des aides financières, n’a pas permis d’éliminer tous les opportunistes qui se sont infiltrés dans le mouvement associatif pour leurs intérêts personnels.
Les recommandations ressortant de cette journée d’étude œuvrent dans le sens d’une réactivation du volet du mouvement associatif et de sa mise à niveau pour servir la communauté et aider d’une façon indirecte à l’élimination de certains types de problèmes vécus par les citoyens.
La formation des membres des associations de quartier s’est illustrée, entre autres, comme une action inévitable pour faire la différence et faire naître un sentiment de confiance entre les membres des citoyens et de leurs représentants.
Le secrétaire national à la communication du FFS (Front des forces socialistes), Youcef Aouchiche, a rendu public un communiqué dans lequel son parti demande la réhabilitation du maire de Boumerdès, Sid Ali Aït Si Larbi, élu sur la liste de ce parti.
«Injustement accusé, le P/APC FFS de Boumerdès, M. Sid Ali Aït Si Larbi, a été innocenté. Le juge d’instruction près la Chambre d’accusation de la cour de Boumerdès a émis une ordonnance de non-lieu en sa faveur. Ce verdict, rendu le 16 mai 2016, fait office d’un jugement définitif et remet en cause la décision de suspension prise à l’encontre de notre élu par le wali de Boumerdès, le 4 janvier 2016. Une suspension arbitraire que le FFS avait dénoncée. Prenant acte de ce verdict, le FFS demande de rétablir immédiatement M. Sid Ali Aït Si Larbi dans ses fonctions de président d’APC», lit-on dans ce communiqué.
Pour rappel, le maire de Boumerdès a été inculpé de négligence pour ne pas avoir déposé une plainte contre des fonctionnaires de sa commune qui ont volé, du parc communal, un matériel qui faisait l’objet d’une enquête.
Ce matériel (des pieds droits) était sous scellés et était considéré comme pièce à conviction dans un dossier que la justice traitait. Suite à cette inculpation –pas un jugement— la ministre-wali de Boumerdès, Nouria Zerhouni, a mis à exécution l’article 43 du code communal pour déposséder Aït Si Larbi de sa mandature. «En cas de jugement définitif l’innocentant, l’élu reprend automatiquement et immédiatement l’exercice de son activité électorale.» C’est ce que prévoit la seconde partie de cet article.
Aït Si Larbi redeviendra-t-il premier magistrat de la ville de Boumerdès ? La loi parle d’activité (mandature) électorale pas de poste de responsabilité. Pour rappel, une fois écarté, Aït Si Larbi a été remplacé, le 11 janvier 2016, par Baouali Djamel (RND). Ce dernier fait également l’objet d’une enquête et risque de se retrouver avec une inculpation sur le dos. «Avec Sid Ali, la situation de la commune était très difficile, avec son remplaçant, elle est devenue catastrophique.
Vivement le retour de l’ancien maire», dira l’un de ses opposants qui précise, par ailleurs, que tous les élus souhaitent le retour de Aït Si Larbi.
La loi pour tous
Dans ce dossier qui concerne les élus qui ont des problèmes avec la justice, certains observateurs notent qu’il y a deux collèges au niveau de la wilaya de Boumerdès. Il y a des P/APC qui sont destitués dès le début de l’enquête de justice.
Le cas de Aït Si Larbi qui a été destitué au départ de l’enquête judiciaire mais innocenté avant la fin de cette enquête. C’est le cas également de l’ex-maire de Souk El Had (élu sur la liste du PT), même si les faits reprochés à ce dernier sont plus graves. Or, il y a d’autres maires qui sont condamnés mais qui poursuivent leurs activités à la tête de certaines municipalités.
C’est le cas de Zemmouri, dont le maire —élu du FLN— a été condamné, en première, instance à une année de prison ferme et 100 000 dinars d’amende. Jusqu’à présent, il n’a pas été inquiété.
On a tout le temps reproché aux services publics leur défaillance, quand il le fallait. Cependant, il faut aussi évoquer le manque de civisme du citoyen et que faut-il faire pour combattre, ce qui s’apparente à un véritable fléau ?
Dés le début du printemps, on constate que des équipes de jeunes sont chargées du nettoyage au niveau de la commune de Tlemcen et de Mansourah. Ces équipes commencent très tôt leur travail et elles le font avec sérieux.
C’est le cas de la cité R’hiba qui, pendant quelques jours, était devenue celle qu’elle était, il y a des années. Mais il fallait vite déchanter, le comportement de certains laisse plutôt désirer, ils jettent leurs ordures n’importe où et à n’importe quelle heure de la journée, il faut reconnaître que les services de l’APC sont dépassés par ces infractions.
Que faut-il faire pour mettre fin à ces comportements indignes.
Les campagnes de sensibilisation ne servent plus à rien, il faut recourir aux mesures coercitives.
Pourquoi alors nos quartiers étaient à l’époque très propres, parce que tout simplement le passage du garde champêtre donnait à réfléchir à tout le monde ; n’importe quel acte de pollution était sanctionné par une amende.
Peut-être qu’il est temps de penser à désigner des gardes champêtres, fonction qui a disparu depuis la fin des années 1970.
ALGER- Le président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci, s’est entretenu à Moscou avec son homologue russe, Valéry Zorkin, sur l’état de la coopération bilatérale en matière juridique constitutionnel entre l’Algérie et la Russie, indique jeudi un communiqué du Conseil.
Ces entretiens s’inscrivent dans le cadre de la visite de quatre jours que M. Medelci a entamé mardi à la Cour constitutionnelle de la Fédération de Russie, a-t-on précisé.
Au cours de cette rencontre, les deux parties ont abordé « la mise en oeuvre d’actions concrètes, inscrites dans le cadre de l’accord de coopération signé en 2010 et renouvelé en 2015 entre les deux institutions portant sur l’échange l’experts dans le domaine juridique constitutionnel, établissant des relations de coopération entre le Centre d’études et de recherches du Conseil constitutionnel algérien et l’institution russe », souligne le communiqué.
Par ailleurs, M. Medelci prend part aux travaux du 6e forum international sur « l’interaction des instances de justice constitutionnelle avec les autres instances judiciaires », inaugurés mercredi par le Premier ministre de la Fédération de Russie Dmitri Medvedev.
Articulé autour de thèmes liés « aux nouvelles questions juridiques imposées par la mondialisation et l’évolution de la société internationale », ce forum réunit trois jours durant, les juges constitutionnels, les académiciens du droit et juristes experts relevant d’organisations internationales, selon la même Source.
Après quelques épisodiques grèves de certaines Facultés ces dernières années, l’université Djilali-Liabès de Sidi-Bel-Abbès fait depuis hier 18 mai face à la fronde des étudiants représentés par neuf organisations qui exigent le départ du premier responsable de l’université, à savoir le recteur, et du responsable de la sécurité.
Pour faire aboutir leurs revendications les étudiants ont refusé de rejoindre les Facultés qui vivent une situation catastrophique et cela d’après les manifestations. Ils décrient la dégradation des conditions socio-pédagogiques, des dépassements du premier responsable qui, aurait selon eux, accordé les pleins pouvoirs au responsable de la sécurité dans certaines situations.
Les Facultés, déclarent-ils dans leur communiqué, sont dans un état lamentable avec un manque flagrant de moyens pédagogiques, et le harcèlement est la «politique» adoptée par certaines personnes de l’administration et enseignants à l’égard des étudiantes.
Les laboratoires, ajoutent-ils, ne sont point aménagés, quant aux étudiants en Master et doctorat, ils n’ont droit à aucun stage pour leur formation. Les majors de promotion ne bénéficient d’aucune bourse pour aller suivre des études à l’étranger. Nous sommes, disent-ils, régulièrement menacés par une traduction devant le conseil de discipline.
Face à tous ces problèmes auxquels nous sommes confrontés en permanence, nous avons décidé de mener notre mouvement de grève pour paralyser l’université jusqu’à la satisfaction de nos revendications.
Les Facultés de l’université étaient paralysées dans la journée d’hier et même si certains ont voulu rejoindre leurs cours, ils en ont été empêchés.
Un vrai dilemme pour le rectorat pour épiloguer cette contestation.
Au sujet des supposés harcèlements sexuels évoqués par les étudiants, le recteur a déclaré qu’il y a en un seul cas et celui-ci est devant la justice qui devra statuer.
L’opération d’affectation des bénéficiaires des logements publics locatifs dans la commune d’El-Maleh a été effectuée, hier mercredi, au niveau de la salle omnisports de la ville, en présence des représentants de l’OPGI, d’un huissier de justice, du chef de daïra et du président de l’APC de la ville, ainsi que des membres des services de sécurité.
Ainsi, les bénéficiaires de ces 171 logements passeront cette année, un meilleur Ramadhan dans leurs nouveaux logements après avoir souffert des dizaines d’années. La commission de recours de logement de la wilaya d’Aïn-Témouchent statuant sur le cas de la liste des bénéficiaires des 171 logements publics locatifs dans la commune d’El-Maleh a approuvé totalement les noms des bénéficiaires et aucun rejet n’a été signalé, a déclaré hier mercredi M. Zine Mohamed chef de la daïra d’El-Maleh.
La médecine du Travail a été au centre de débat, lors d’une journée organisée, avant-hier, par l’Inspection régionale du Travail d’Oran. La rencontre a vu la participation d’une quarantaine d’inspecteurs de 6 wilaya de l’Ouest (Oran , Mostaganem Mascara, Tlemcen , Ain Temouchent et Sidi Bel-Abbès).
Selon M. Bendib Mohamed, inspecteur régional du Travail d’Oran : « cette journée a pour but d’informer les inspecteurs sur le rôle du médecin du Travail et de l’inspecteur dans le suivi des prescriptions et des recommandations établies lors des visite des entreprises. La rencontre a aussi pour but d’élaborer une coordination entre les deux parties pour préserver la santé du travailleur».
Les services de médecine du Travail, sont investis des doubles fonctions, essentiellement, préventives et accessoirement curatives participant à la prise en charge des soins de santé de base. «Toutefois, devant le manque d’effectif (médecins du Travail), ce n’est pas tous les travailleurs qui bénéficient des prestations de la médecine du Travail », a tenu à préciser M. Bendib. Et d’ajouter que ces services sollicitent le ministère de la Santé pour agréer des médecins généraliste afin de renfoncer le personnel de la médecine du Travail».
Les communications de cette journée se regroupaient sur le rôle de l’inspecteur du Travail, dans le respect de la réglementation relative à la médecine du Travail et le rôle du médecin du Travail. D’autre part, selon la même source, près de 13.000 entreprises, en exercice, ( à Oran , Mostaganem Mascara, Tlemcen, Ain Temouchent et Sidi Bel-Abbès) sont conventionnées avec la CNAS , dont 644 affilées récemment.
Pour ce qui est des contrôles effectués par les inspecteurs du Travail, en 2015 , à Oran, 704 mises en demeure et 51 procès- verbaux d’infraction ont été établi,s pour non respect de la réglementation en matière de médecine du Travail contre des entreprises qui emploient 11.126 ouvriers. Cette année, les mêmes services ont dressé, à Oran, 191 mises en demeure, et 14 procès-verbaux contre des entreprises qui emploient 3.318 travailleurs.
La majorité des infractions sont liées au non respect de la visite médicale d’embauche et des visites périodiques. Pour la région (Oran, Mostaganem, Mascara, Tlemcen, Ain Temouchent et Sidi Bel-Abbès), en 2015, ont été établis 3.391 mises en demeure et 484 procès-verbaux. Ces entreprises emploient près de 25.000 ouvriers. Pour ce qui est de cette année, 1.219 mises demeure ont été adressées dans ces 6 wilaya et 68 entreprises ont été présentées à la justice .
Ce mardi s’est tenu au lycée Abdelmoumen le regroupement régional de 150 chefs de centres d’examen. Présidé par M. Chaïb Drâa Thani, conseiller auprès de la ministre de l’Education nationale, cet ultime rendez-vous préparatoire était rehaussé également par la présence des directeurs des wilayas de Mascara et Tissemsilt ainsi que les directrices de Sidi Bel Abbès et de la wilaya hôte.
Ces journées d’études régionales étant les premières du genre, le représentant de la ministre rappelle que cette initiative est dictée pour éradiquer la dérive nouvelle de la tricherie de certains candidats qui tentent d’user malhonnêtement des moyens technologiques détournés au service de la fraude aux examens.
Ce phénomène nouveau inscrit dans la cybercriminalité sera combattu, dira-t-il, avec la plus grande vigilance qui échoit aux chefs de centres, judicieusement choisis, qui doivent à leur tour instaurer un climat interne de soutien moral aux surveillants et les accompagner dans une gestion de proximité. En citant son leitmotiv personnel «qu’un examen ne ressemble jamais à un autre», l’orateur rappellera que les anciens commandants de bord sont souvent les auteurs d’accidents d’avions, en conséquence, considérez « ce pilotage comme étant le premier en vous appuyant sur le soutien de tous vos personnels que diligente votre secrétariat dynamisant sa cellule de communication ».
Tour à tour, les directeurs de wilaya sont intervenus brièvement pour soutenir et encourager leurs représentants temporels en ces délicates missions autour desquelles leur ont été prodigués les conseils utiles et les recommandations préventives et que tout manquement à la mission sera sévèrement sanctionné pour asseoir la crédibilité du secteur. L’assistance étant composée des cadres chevronnés, le débat ouvert n’eut guère d’écho, hormis l’intervention courageuse d’un syndicaliste qui préconise des sanctions sévères à l’encontre des absentéistes.
Pour détendre l’atmosphère où l’on mesure la prise de conscience de la responsabilité d’un examen, le wali rassure davantage les participants en évoquant son passage à Relizane, renommée par la mobilisation agissante des parents d’élèves qui encourageaient les enseignants de tous bords qui sont arrivés à obtenir d’excellents résultats scolaires au niveau national, cette réussite étant à méditer par tout responsable du secteur capable de créer l’atmosphère positive de la communication car tout titre précaire et révocable ne doit pas se prévaloir de la prépondérance de commis de l’Etat.
Le groupement de la Gendarmerie nationale d’Oum-El-Bouaghi a organisé des journées portes ouvertes sur ce corps portant sur des actions de vulgarisation et de sensibilisation.
C’est dans la grande esplanade faisant face au siège de la mairie d’Oum-El-Bouaghi que des exhibitions ont été présentées par les différentes sections de la gendarmerie devant les autorités civiles et militaires à leur tête M. Chater A., wali d’Oum-El-Bouaghi, qui a donné le coup de starter de cette manifestation.
Les deux bords de l’esplanade étaient occupés par des visiteurs de tous âges et des deux sexes venus des quatre coins de la région découvrir les différentes activités du corps de la gendarmerie, des exhibitions faites par des professionnels dans la lutte de la criminalité sous toutes ses formes, des simulations ont fait partie du programme qui a épaté les visiteurs.
La maison de la culture Nouar-Boubakeur, juste en face, a quant à elle abrité des expositions des différents matériels et autres accessoires utilisés par les éléments de la gendarmerie à travers des stands bien organisés. Des explications et des démonstrations des équipements très modernes ont été présentées aux membres de la délégation.
MM. Chater et Yakoubi, respectivement wali d’Oum-El-Bouaghi et commandant du groupement de la gendarmerie ont improvisé un point de presse en direction des journalistes des différents organes de presse axant principalement sur une sensible régression des actes de criminalité et notamment la baisse des accidents de la route, deux axes influencés par le déploiement des moyens humains et matériels ainsi que la réhabilitation des axes routiers dans la région.
A noter que beaucoup de jeunes sont venus s’enquérir des modalités d’enrôlement dans ce corps, notamment des universitaires désireux rejoindre la gendarmerie.
Près d’une quinzaine de vétérinaires ont tenu un rassemblement hier, devant la direction des services agricoles (DSA) de Constantine, pour protester contre la situation relative à l’évolution de leurs carrières et pour dénoncer les conditions lamentables dans lesquelles ils exercent leur métier, s’estimant « mal récompensés et même trahis », disent-ils.
Selon le secrétaire général de la wilaya de Constantine du Syndicat national des vétérinaires fonctionnaires de l’administration publique, Yellès Nesla, « malgré les nombreuses tâches supplémentaires qu’ils assument sans rechigner depuis des années, à l’instar des campagnes de vaccination contre la fièvre aphteuse et d’autres encore, notre syndicat a accepté la proposition de la tutelle du gel de la révision du régime indemnitaire.
De même qu’a été accepté le gel de la réclamation de l’application du décret 03-178 du 15 avril 2003, qui a trait au prêt de 800.000 dinars destiné à l’achat de véhicule pour les déplacements du vétérinaire. Cependant et en dépit de tout cela, la situation n’a pas évolué d’un iota, pire, la fonction publique a même répondu négativement et exprimé un » niet » clair et net à l’évolution des carrières des vétérinaires « .
Les vétérinaires rejettent la proposition concernant l’ouverture des examens professionnels pour ceux d’entre eux qui ont entre 05 et 10 ans d’activité et ce, pour leur permettre de monter à un grade supérieur. Ainsi que la proposition relative, ajoutera-t-il, à la promotion automatique des vétérinaires qui ont 10 ans d’ancienneté et plus. Et d’indiquer que » la fonction publique n’a pris en compte que les résultats d’examen d’accès à un grade supérieur, que 07 vétérinaires sur un ensemble de 31 ont passé, en écartant les 24 autres, dont nous sommes solidaires et réclamons la régularisation « , dira-t-il.
A Oran également, une trentaine de vétérinaires ont observé, hier, un sit-in devant le siège de la DSA à l’appel du Syndicat national des vétérinaires fonctionnaires de l’administration publique, a-t-on constaté sur place.
Sur les 34 vétérinaires relevant de la DSA d’Oran, 32 s’étaient mobilisés pour appuyer une seconde fois des revendications socioprofessionnelles, a indiqué la déléguée de wilaya et porte-parole des vétérinaires d’Oran, Rachida Benblidia, rappelant que le premier sit-in avait eu lieu le 11 mai dernier et « n’a pas donné de résultats ».
Ce mouvement de protestation a été décidé suite à un conseil national consultatif extraordinaire le 5 mai pour étudier la situation relative à l’évolution de la carrière du vétérinaire et « des conditions lamentables dans lesquelles il exerce », a-t-elle ajouté. Les vétérinaires protestent contre « le blocage de leur carrière et le manque de moyens pour l’exercice de leurs fonctions (matériel, moyens de transport…) », a ajouté la source. S’agissant de l’évolution de la carrière, le vétérinaire est censé passer inspecteur au bout de 10 années d’exercice et inspecteur principal 7 ans après et enfin inspecteur principal en chef en fin de carrière, a souligné à l’APS Mme Benblidia, ajoutant que certains vétérinaires en exercice depuis plus de 20 ans ont toujours le statut de docteur vétérinaire. Pour sa part, le directeur des services agricoles d’Oran, Tahar Kadi, a affirmé que la DSA met « tous les moyens dont elle dispose à la disposition de ses 34 vétérinaires », reconnaissant toutefois « un manque de moyens ».
La tendance vers une population plus féminine que masculine en milieu scolaire qui s’est amorcée depuis quelques années déjà se confirme au niveau de chacun des paliers du système éducatif, tout au moins dans la wilaya de Aïn Defla.
Les chiffres émanant de la Direction de l’éducation viennent étayer cette courbe du nombre de filles qui surpasse celui des garçons au niveau des examens de passage du cycle primaire, de l’examen du BEF et de celui du baccalauréat.
En effet, pour l’examen de 6e sur les 16 826 candidats inscrits dont 9 sont des handicapés moteurs, 8 8 65 sont des filles contre 7 961 garçons soit un dépassement de 904 filles.
Pour cet examen, on note une rupture avec le mode d’organisation des années précédentes. En effet, on ne procèdera pas aux déplacements coûteux et fastidieux des candidats. Ils subiront les épreuves dans leurs écoles sauf pour les établissements où le nombre de candidats est inférieur à 20, dans ce cas de figure, ils seront rattachés à un centre voisin.
Autre nouveauté pour cet examen, le directeur de l’école assumera la tâche de chef de centre. Ainsi, ces deux mesures introduites cette année par la ministre de l’Education, Noria Benghebrit sont ressenties comme un réinvestissement dans la confiance accordée au directeur de l’école primaire, une confiance égratignée depuis des années, il faut le dire.
Ces deux mesures ont engendré une multiplication par 3 du nombre de centres d’examen de 6e puisque des 97 centres ouverts en 2015, ce chiffre passe à 317 en 2016 sur les 428 écoles que compte le secteur de l’éducation.
Pour ce qui est du cycle moyen, on note aussi que le nombre de filles dépasse celui des garçons puisque sur les 13 052 candidats inscrits au BEF, dont 14 libres parmi lesquels 9 handicapés moteurs (5 filles et 4 garçons), 6 744 sont des filles contre 6 208 garçons. Pour cet examen, on compte 47 centres d’examen programmés.
C’est au niveau de l’examen du baccalauréat que la supériorité numérique des filles est la plus constatable. En effet, sur les 10 740 candidats scolarisés, dont 10 handicapés (6 malvoyants et 4, moteurs) 6 405 sont des filles contre 4 335 garçons soit 2 070 filles de plus que les garçons.
Selon le directeur de l’éducation, M. Mahmoud Fawzi Teboune, conformément aux instructions ministérielles, les centres d’examen du baccalauréat seront ouverts dès 8 h du matin mais les épreuves ne débuteront qu’à 8 h 30 précises. De plus, aucun appareil de communication ne sera toléré. Par ailleurs, aux 10 740 candidats scolarisés, il faut ajouter les 4 921 candidats libres dont 2 086 filles. Parmi cette catégorie de candidats on compte 10 handicapés (6 malvoyants et 4, moteurs).
L’ensemble des épreuves pour les 15 661 candidats se dérouleront dans 43 centres. Deux centres de correction sont prévus, l’un à Aïn Defla et le second à Rouina et ce pour la deuxième année consécutive.