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Afrique

Mobilisation réussie de la communauté burkinabè de France pour la journées de mobilisation patriotique et de rassemblement pour la paix au Burkina Faso

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 18/12/2024 - 21:00

Ce samedi 14 décembre 2024, la représentation diplomatique du Burkina Faso à Paris, en collaboration avec la communauté burkinabè de France, a organisé la 1ère édition de La Journée de mobilisation patriotique et de rassemblement pour la paix au Burkina. Elle s'est déroulée simultanément dans les Régions 1 (Ile-de-France), 2 (Bretagne, Pays de la Loire, Centre Val de Loire) et 6 (Rhône Alpes, Provence Côte d'Azur, Auvergne et Corse).

Pour la Région 1, la journée co-présidée par le Chargé d'affaires de l'Ambassade du Burkina Faso à Paris M. Jean Marie Bakouan et le Consul général du Burkina Faso à Paris, M. Éric Zoungrana s'est tenue dans les locaux de l'Ambassade.
Celle-ci, tout comme celles organisées dans les Régions 2 et 6 visaient à marquer l'adhésion de la communauté burkinabè de France aux directives des plus hautes autorités du Burkina Faso invitant les Ambassades et les consulats généraux à organiser ces journées.

Répondant donc à l'appel, les burkinabè de France se sont mobilisés massivement soit à titre individuel, soit par le biais des Délégués au Haut Conseil Supérieur des Burkinabè de l'Etranger (CSBE) ou d'associations pour y assister physiquement ou la vivre via la retransmission en direct sur Facebook.
Un des aspects remarquables de cette édition 2024 de la journée de mobilisation de la Région Ile-de-France est la participation active aussi bien des jeunes que des aînés dont Papa Hamidou Ouédraogo et Naaba Edmond Zoundi.

Le Ditanyè entonné fièrement en chœur et la ferveur de la minute de silence observée à la mémoire des victimes du terrorisme ont donné d'entrée de jeu, le ton de cette journée riche en émotions, en communications et en prestations artistiques assurées par de nombreux artistes burkinabè résidant en France. La vente de mets traditionnels burkinabè dont les bénéfices ont été reversés à la cagnotte a contribué au caractère festif de la rencontre.
Le Chef de l'Etat a rappelé dans un message porté à l'assemblée par M. Le Chargé d'affaires, le sens et les objectifs de la Journée.
Pour le Président du Faso, le sens premier de cette journée est de rappeler aux Burkinabè « qu'aujourd'hui, plus que jamais, les valeurs de patriotisme, de courage, d'intégrité, de fraternité et de solidarité sont les principes qui doivent constituer le levier de nos actions et de notre quête de développement, de paix et de cohésion sociale ».

Quant à l'objectif de la journée, il précisera : « Notre pays est confronté depuis quelques années à une crise sécuritaire et humanitaire sans précédent…
Dans le but de mettre fin à cette hydre terroriste, des initiatives fortes ont été prises par le Gouvernement de la Transition et visent à soutenir les efforts fournis dans la lutte contre le terrorisme dans notre pays.
La mise en place du Fonds de soutien patriotique et l'appel à contribution qui accompagne cette initiative répondent à la volonté du Gouvernement de la Transition d'apporter un soutien à l'effort de guerre. Il s'agit pour chaque citoyen engagé, de participer dans un élan de solidarité, à la dynamique de reconquête du territoire et de soutenir les personnes affectées par les crises sécuritaires et humanitaires ».
Prenant la parole à la suite du Chargé d'affaires, M. Le Consul général du Burkina Faso à Paris, n'a pas manqué d'exprimer sa fierté de faire partie de cette communauté burkinabè de France dont la mobilisation pour la réussite de la journée démontre dira-t-il, son attachement à la mère patrie.

Par ailleurs, il traduira à la communauté burkinabè de France, « toute la reconnaissance et la gratitude des burkinabè de l'intérieur pour vos multiples contributions à l'édification d'un Burkina de paix et de prospérité ». Il saisira l'occasion pour inviter la communauté à se tenir prête pour l'élection des Délégués au Haut Conseil des Burkinabè de l'Extérieur qui se tiendra dans le courant de 2025.

Emboîtant le pas au Consul général, Madame le Consul adjoint du Burkina Faso à Paris, Mme Kiss Wend Sidar Tiono s'est dite également reconnaissante aux organisateurs de cette belle journée de mobilisation et exhorté la communauté burkinabè de France à travailler dans l'union et la cohésion.
Deux communications, l'une portant sur le patriotisme et l'autre sur le bilan des deux dernières années du Gouvernement burkinabè, données respectivement par M. Le Conseiller culturel M. Lassané Ouédraogo et M. Le Consul général du Burkina Faso à Paris ont conduit au constat du fort attachement patriotique des burkinabè de la diaspora à la mère patrie et à la pertinence des grands chantiers de développement lancés par le Chef de l'Etat.

Les performances artistiques et culturelles assurées par le Groupe Veenem de Bibata Rouamba (danse et musique), Mamouna Bagayan (musique), Simon Winsé (musique), Jules Ouédraogo (musique), Rycky Jaguar (musique), Izmadra (musique), ZAEF (humour), Négus (slam) ont agrémenté la journée. Difficile de résister à l'humour grinçant de ZAEF, au slam poétique et étincelant de Négus, aux mélodies endiablées des artistes musiciens, à commencer par le Chargé d'affaires et le Consul général qui à l'invitation de Bibata Roumba ont esquissé de mémorables pas de danse !

La Région 6, la seule à avoir organisé la journée sous l'égide de son Délégué au Conseil Supérieur des Burkinabè de l'Etranger (CSBE), Monsieur Antoine Yougbaré, a tenu samedi 14 décembre, une conférence en ligne animée par M. Roger Somé et par Monsieur Octave Yaméogo (Diaspora, patriotisme et unité nationale : résilience collective pour le retour à la paix au Burkina Faso). Deux matchs de football ont également opposé une équipe Burkina Faso au Sénégal et au Vietnam et un autre a opposé des étudiants à des travailleurs.
Du côté de la Région 2, pour marquer la journée, des activités ont été organisées par un collectif d'africains auquel le Délégué CSBE M. Ardiouma Sirima s'est associé. L'Association des Burkinabè et Amis du Burkina Faso du Grand Ouest a également mené des activités du 11 au 14 décembre 2024. Il s'agit notamment d'une veillée aux flambeaux, de prières musulmanes et de célébrations eucharistiques en faveur de la paix, à la collecte de fonds et à la plantation d'un rosier pour que fleurisse la paix au Faso.

La Représentation Diplomatique était aux côtés des Régions 2 et 6 à l'ouverture de la journée à travers des mots d'encouragement et la lecture du message du Chef de l'Etat.

Au total, la journée de mobilisation patriotique et de rassemblement pour la paix au Burkina Faso, dans une diversité d'activités aura su réunir la communauté burkinabè autour de l'amour de la patrie. Cette mobilisation a permis de réunir pour la seule Région 1 (Ile-de-France) via la cagnotte en ligne, les contributions en espèces et par chèques, la somme d'environ 10.000 euros qui sera intégralement reversée au Fonds de soutien patriotique par la représentation diplomatique du Burkina Faso à paris.

La collecte des fonds se poursuit cependant dans les autres Régions. Un point global sur les fonds récoltés dans toutes les Régions sera fait dans les tous prochains jours.
Au sortir de cette 1ère édition, la Représentation diplomatique du Burkina Faso à Paris, les Associations burkinabè, les Délégués CSBE, toute la communauté burkinabè de France se félicitent de sa réussite et prennent d'or déjà date pour l'édition 2025 qui pensent-ils, sera encore plus réussie.

Services Relations publiques/Presse de l'Ambassade du Burkina Faso à Paris.

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Statuts particuliers de la Chambre de commerce et d'industrie : Orienter les ressources vers le développement du commerce, de l'industrie et des services

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 18/12/2024 - 21:00

(Ouagadougou, 18 décembre 2024). Le Président du Faso, Chef de l'État, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a présidé ce mercredi, le Conseil des ministres du nouveau Gouvernement. Selon le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Porte-parole du gouvernement, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO, le Conseil a examiné des dossiers, adopté plusieurs rapports et pris des décisions importantes pour la bonne marche de la Nation.

Au titre du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, Garde des Sceaux, le Conseil a adopté un projet de loi portant amnistie et conditions d'octroi de la grâce amnistiante relativement aux évènements des 15 et 16 septembre 2015.

Selon le ministre chargé de la justice, Edasso Rodrigue BAYALA, les personnes présumées impliquées dans le coup d'État manqué de septembre 2015 doivent remplir un certain nombre de critères pour bénéficier de cette amnistie. Il s'agit de leur reconnaissance des faits des 15 et 16 septembre 2015, de la preuve de leur engagement patriotique dans la reconquête du territoire, de leur bon comportement en détention, de la manifestation de leur volonté et leur intérêt de vouloir être déployées sur le théâtre des opérations.

Pour le compte du ministère de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat, le Conseil a adopté un rapport relatif à deux décrets. Le premier décret porte sur l'approbation des statuts particuliers de la Chambre du commerce et d'industrie du Burkina Faso. Quant au deuxième décret adopté, il porte sur la dissolution de la Chambre consulaire de la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso.

Le ministre Serge Gnaniodem PODA a indiqué que ces deux décrets viennent parachever la réforme engagée par le gouvernement pour recentrer, recadrer les missions de la Chambre du commerce et d'industrie dans le sillage de la vision et des orientations des plus hautes autorités de notre pays. L'objectif est d'orienter la gestion des ressources de la Chambre du commerce et d'industrie vers le développement du commerce, de l'industrie et des services, selon le ministre PODA.

Au titre du ministère de l'Energie, des Mines et des Carrières, le Conseil a adopté cinq décrets visant à parachever la structuration du secteur des mines dans notre pays. Le premier décret porte sur les activités de coulée, de pesée, de colisage, de transport et de contrôle de la quantité et de la qualité de l'or et des autres substances précieuses. Le deuxième est relatif à la constitution des réserves d'or au Burkina Faso, le troisième à la quantité maximale en possession, en détention au niveau de notre pays. Quant au quatrième et au cinquième décrets, ils portent respectivement sur l'indemnisation des personnes victimes de préjudices subis au niveau de l'exploitation minière et les communautés affectées, et sur l'exercice du droit de préemption de l'Etat.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

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Région de l'Est : Le premier chef d'agence de la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) installé

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 18/12/2024 - 20:08

Le mercredi 18 décembre 2024 à Fada N'Gourma, le haut-commissaire de la province de la Gnagna, Jean Baptiste Beogo, a procédé à l'installation officielle du premier chef d'agence de la CARFO Est, Kassoum Kabré.

Être plus proche des pensionnaires et répondre efficacement à leurs besoins dans cette partie du pays, c'est toute l'ambition des premiers responsables de la CARFO. Ils l'ont exprimé à travers les 48 heures des portes ouvertes de l'institution tenues dans la cité de Yendabli.

Le directeur général de la CARFO, Hyacinthe Tamalgo

Pour le directeur général de la CARFO, Hyacinthe Tamalgo, le chef nouvellement installé représentera la CARFO dans toutes ses attributions pour répondre aux différentes préoccupations des travailleurs, assister le service du trésor public pour le paiement des prestations, assurer le contrôle physique dans toutes les provinces de la région. « Nous comptons sur votre accompagnement afin que la nouvelle équipe puisse mener à bien sa mission. N'hésitez pas à toujours prendre attache avec votre maison », invite-t-il.
Kassoum Kabré, chef d'agence de la CARFO dans la région de l'Est, a traduit sa gratitude à l'endroit des premiers responsables sur le choix porté sur sa personne pour diriger cette équipe. Il dit mesurer l'immensité de la lourde mission qui lui est assignée.

Jean Baptise Béogo, haut-commissaire de la Gnagna, représentant le gouverneur de la région

« C'est avec un sentiment de responsabilité que je prends la parole. Je ne ménagerai aucun effort pour mériter cette confiance. Mon équipe restera disponible et œuvrera sans relâche au profit des retraités et travailleurs de l'Est. Pour réussir notre mission, je compte sur l'accompagnement de tous », lance-t-il.
Tout en félicitant le nouveau chef d'agence, Jean Baptiste Beogo, haut-commissaire de la Gnagna, représentant le gouverneur de l'Est, a invité les retraités et personnes en activités à s'approprier la maison. Pour l'accompagnement sollicité par le chef d'agence, il affirme. « Rassurez-vous de la disponibilité des autorités régionales pour vous accompagner dans vos missions ».

Madame Gnambré, fonctionnaire à la retraite

Pour les pensionnaires de la CARFO, l'ouverture d'une agence à l'Est mérite d'être saluée à juste titre. Cette proximité vient soulager les multiples voyages de ses personnes âgées.
A en croire Brigitte Gnambré/Zong-Naba, fonctionnaire à la retraite, finis les déplacements sur Ouagadougou pour les questions administratives à la CARFO. « Il y a des gens qui ne savent pas le plus souvent comment constituer certains dossiers et avec cette proximité, nous pensons que ça ira. Nous souhaitons qu'ils soient à notre écoute, parce qu'être à la retraite, ce n'est pas aussi simple », lance-t-elle.
En attendant d'obtenir un bâtiment propre à eux, le service de la CARFO Fada N'Gourma est logé au sein du Trésor public. En marge de ses journées portes ouvertes, les responsables de la CARFO ont animé une conférence publique dans la salle du conseil régional de l'Est.

G. Aboubacar
Fada N'Gourma
Lefaso.net

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Burkina/ Patronat : Amadé Ouédraogo désigné président de la région du Centre

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 18/12/2024 - 19:35

Le Conseil national du patronat burkinabè du Centre sera dirigé par El hadj Amadé Ouédraogo au cours des cinq années à venir. Il a été élu président au cours de l'assemblée générale constitutive qui s'est tenue ce mercredi 18 décembre 2024, à Ouagadougou. Le bureau est composé de 39 personnes dont 4 membres d'honneur.

Débutée en juillet 2024, la mise en place des conseils régionaux du patronat burkinabé s'achève ce jour par la région du Centre. La mise en place des conseils régionaux s'inscrit dans la « dynamisation et l'autonomisation du patronat » afin d'en faire une institution de proximité au service de l'économie nationale, a indiqué Dr Mohamed Compaoré, le représentant de El hadj Hamidou Ouédraogo, vice-président chargé des régions.

Le président du Conseil national du patronat burkinabè du Centre Amadé Ouédraogo

« Le patronat nouveau est en marche. Je vous invite à vous investir aux côtés du bureau régional du patronat du Centre. La région du Centre est une plaque tournante pour les affaires au Burkina. Ses atouts économiques attirent les investisseurs et soutiennent la croissance économique. Tous les secteurs d'activités, les corps de métiers sont représentés dans la région du Centre qui possède des infrastructures essentielles pour maximiser les opportunités. La décentralisation est au cœur de notre stratégie actuelle. En créant des conseils régionaux dans chaque région, nous visons à rapprocher le patronat de ses membres, à faciliter le dialogue local et à améliorer notre capacité à représenter les intérêts régionaux au niveau national. Le Conseil régional du Centre constituera une plateforme de services pour les opérateurs économiques. Le développement ne peut être atteint sans un engagement collectif et une vision commune de l'avenir. Notre ambition est de faire de la région du Centre un exemple de dynamisme économique, où chaque acteur trouve sa place et son rôle dans la prospérité partagée. Nous comptons sur la mobilisation et l'implication de chacun d'entre vous pour transformer cette vision en réalité », a souligné El hadj Compaoré.

Le nouveau président du Conseil national du patronat burkinabè du Centre Amadé Ouédraogo a promis que son bureau et lui vont travailler à créer des entreprises industrielles au pays pour que les commerçants s'approvisionnent sur place au lieu d'aller à l'extérieur pour acheter les marchandises. Il a également indiqué que son bureau va travailler à soutenir les entrepreneurs afin que ces derniers puissent prospérer davantage pour créer des emplois. Mais aussi améliorer la vie des populations.
Désormais, les entreprises individuelles peuvent adhérer au Conseil national du patronat burkinabè. L'annonce a été faite au cours de la cérémonie.

Les membres du bureau

Le Conseil national du patronat burkinabè est une organisation faîtière du secteur privé burkinabè qui regroupe plusieurs associations professionnelles. Il compte plus de 70 000 entreprises issues de divers secteurs tels que les mines, la finance, les assurances, l'industrie, le commerce, les services, le BTP, le transport, l'agriculture, l'élevage, la santé, l'éducation. Sa mission est de défendre les intérêts des entreprises, de promouvoir le dialogue avec les autorités publiques, les partenaires au développement, les syndicats des travailleurs afin de contribuer au développement économique et social du pays.

Rama Diallo
Lefaso.net

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Burkina : La FAO et l'ONG Terre des hommes passent en revue leurs interventions sur l'amélioration de l'anticipation et de la préparation aux catastrophes

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 18/12/2024 - 18:30

L'Organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et l'ONG Terre des hommes (TDH) ont organisé une rencontre d'échanges avec le partenaire financier, DG ECHO, ainsi que les partenaires terrain de mise en œuvre de leurs projets, le mardi 17 décembre 2024 à Yako, dans la province du Passoré, région du Nord.

C'est dans le cadre de son monitoring routinier de projets que la DG ECHO, la branche humanitaire de l'Union européenne, a effectué une sortie pour toucher du doigt les réalités de la mise en œuvre des projets de préparation aux catastrophes et profiter pour échanger avec les acteurs de terrain afin d'avoir un retour de l'ensemble des partenaires et des parties prenantes.

Ce projet est mis en œuvre depuis 2023 et prend fin en juin 2025. « Nous avons mis en œuvre une bonne partie des activités du projet. Il était question pour le partenaire de ressource d'effectuer cette mission pour changer avec les différents acteurs terrain afin d'avoir leur appréciation par rapport à la qualité programmatique », a souligné le coordonnateur du projet au niveau de la FAO Burkina, Mamoudou Toubakou Tamboura.

Selon Mamoudou Tamboura, la FAO Burkina est ouverte aux propositions de modifications par rapport à l'évolution du contexte de mise en œuvre du projet

Pour la FAO, l'activité du jour est un exercice pédagogique qui lui permet, en tant qu'acteur de mise en œuvre, d'avoir un regard extérieur sur le déroulement du projet et, éventuellement au besoin, d'apporter des correctifs. « C'est vraiment un réel motif de satisfaction. Des recommandations ont été formulées par le bailleur et l'ensemble des acteurs lors de la rencontre et nous avons pris l'engagement de les mettre en œuvre au fur et à mesure de la mise en œuvre des activités », a indiqué Mamoudou Toubakou Tamboura.

Gérer certaines situations difficiles

Selon le préfet et Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Kirsi, dans le Passoré, Miniri Bakouan, ce projet, qui est mis en œuvre par la FAO et son partenaire APADE a contribué un tant soit peu à gérer certaines situations difficiles au niveau de leur commune. « La formation et la mise en place des différents points focaux chargés d'alerter en cas de situation de risque ont été débattues au cours de la rencontre », a confié Miniri Bakouan.

Miniri Bakouan est favorable pour équiper les points focaux en matériel de communication pour des informations en temps réel

Intervenant au compte de l'ONG Terre des hommes (TDH), Frédéric Lanta, chargé de projet, a relevé que leur intervention a porté sur deux axes essentiels. Le premier consiste à outiller les formations sanitaires afin de contenir les chocs au cours de l'année.
Le deuxième axe, toujours selon Frédéric Lanta, est la redynamisation du CONASUR (Conseil national de secours d'urgence et réhabilitation) et certains humanitaires à travers la redynamisation du système d'alerte précoce, qui est un dispositif déjà mis en place par l'État et qui permet de faire remonter des alertes depuis les villages jusqu'au niveau provincial.

Selon Frédéric Lanta, ce projet a une méthodologie qui permet aux formations sanitaires d'être plus préparées

Il faut rappeler que les projets, objets de la mission de monitoring, sont financés par l'Union européenne (DG ECHO) sous la fenêtre « Disaster preparedness ». Ils sont mis en œuvre par deux consortia : la FAO et l'ONG APADE ainsi que les ONG Action contre la faim (ACF) et Terre des hommes (TDH).
Dans la région du Nord, les deux projets sont implémentés dans la province du Passoré précisément les communes de Gomponsom et Kirsi pour la FAO et APADE, dans les communes de Arbollé et de Yako par TdH (Terre des hommes) et ACF.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

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Ituri : 5 morts lors d'une attaque attribuée aux ADF sur la route Komanda-Luna

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 18/12/2024 - 18:17

Cinq civils ont été tués mardi 17 décembre lors d'une embuscade tendue par des présumés ADF à Mafifi, localité située sur la route nationale numéro 4, axe Komanda-Luna, dans la chefferie de Walesse Vonkutu au sud d’Irumu.


Les victimes, dont un enfant de deux ans, se rendaient à Manzombe à bord d'un véhicule de transport en commun en provenance de Komanda.


La Convention pour le respect des droits humains (CRDH) demande aux forces conjointes d’intensifier les opérations de traque de ces rebelles dans cette zone.


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Burkina/Énergie : L'avant-projet de loi et du projet de stratégie nationale du contenu local 2025-2029 en atelier validation

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 18/12/2024 - 18:16

Le ministère de l'Énergie, des mines et des carrières tient un atelier national de validation de l'avant-projet de loi et du projet de stratégie nationale du contenu local 2025-2029 assorti de son plan d'actions, ce mercredi 18 décembre 2024 à Ouagadougou.

« De nombreux pays africains riches en ressources naturelles restent confrontés à des structures économiques peu diversifiées et faiblement industrialisées », a constaté le ministère de l'Énergie, des mines et des carrières du Burkina Faso.
Pour apporter une réponse à cette situation, le gouvernement s'est lancé dans une vision de bâtir une économie résiliente et inclusive, en veillant à ce que les investissements dans le secteur de l'énergie profitent davantage aux Burkinabè.

Ainsi, cet avant-projet de loi relatif au contenu local, ce projet de stratégie nationale de contenu local 2025-2029 et son premier plan d'actions triennal visent à promouvoir une meilleure intégration des entreprises locales.

« L'adoption d'une loi accompagnée d'une stratégie nationale et de son plan d'action sur le contenu local, revêt une importance capitale pour notre pays », a déclaré Salif Boussim

« La loi sur le contenu local permettra d'établir des obligations claires en matière de participation locale, que ce soit en termes de fourniture des biens et services, de développement du capital humain, de la sous-traitance et de la co-traitance, de la promotion de richesse-développement, du transfert de technologie et de savoir-faire et de la promotion des investisseurs nationaux », a indiqué le directeur du cabinet du ministre de l'énergie, Salif Boussim.

S'agissant de la stratégie et de son plan d'action sur le contenu local dans le domaine de l'énergie, il a fait savoir qu'ils vont permettre, entre autres, de renforcer les capacités des entreprises locales pour qu'elles soient compétitives et aptes à répondre aux exigences des projets énergétiques. « L'un des impacts escomptés de la mise en œuvre de la stratégie sur le contenu local est d'augmenter la part des entreprises burkinabè dans la fourniture de biens et de services de 18% en 2024 à 45% en 2029 », a-t-il projeté.

Apporter plus de contributions dans le système d'énergie

Selon le directeur général de l'énergie, Dr Alidou Koutou, cette loi va réglementer toute activité en lien avec l'énergie et au nom du pays. Il s'agit des études techniques ; des travaux de construction, d'exploitation et de maintenance ; de la recherche et du développement ; du recrutement et des ressources humaines et également des marchés, à savoir les biens et services.

« Cette loi est une réponse bien trouvée suite à un constat qui a été fait dans le secteur de l'énergie », a indiqué Dr Alidou Koutou

« La loi va arrêter un certain nombre de règles pour permettre au secteur local et aux ressources locales de pouvoir apporter plus de contributions dans le système d'énergie », a-t-il affirmé.
En 2021, le Burkina Faso avait adopté une stratégie dans le domaine des mines, à l'épreuve de la mise en œuvre de ces politiques au niveau du secteur minier. Selon le secrétaire technique du contenu local et de la promotion des investissements, Zéphyrin Zongo, c'est la même approche qui va être adoptée dans le domaine de l'énergie.

« Il y a plusieurs actions qui sont définies pour nous permettre d'atteindre les objectifs qui sont déterminés dans ce cadre », a confié Zéphyrin Zongo

« Ce matin, nous allons examiner ce projet de document, qui va nous permettre de structurer les actions dans le domaine du contenu local, dans le secteur de l'énergie, comme cela a été indiqué, dans l'optique de promouvoir le développement des compétences nationales, les ressources humaines nationales et tous les autres aspects transversaux tels que la promotion de la richesse, du développement, dans le secteur de l'énergie », a-t-il expliqué.
Après la validation de cet avant-projet de loi au cours de cet atelier national, le conseil des ministres va l'adopter avant de le transférer à l'Assemblée législative de transition (ALT) pour la dernière étape.

Cryspin Laoundiki
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Burkina / Fada N'Gourma : Le projet de prévention et de gestion des conflits à l'Est (PREGEC) a tenu son 7e cadre de concertation

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 18/12/2024 - 18:10

Le Programme des nations unies pour le développement, (PNUD) et l'Organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), en collaboration avec le ministère de l'Administration territoriale et de la mobilité ont tenu, les 17 et 18 décembre 2024 à Fada N'Gourma, le 7ᵉ cadre de concertation du PREGEC.

Mis en œuvre depuis décembre 2020 dans les communes de Fada N'Gourma, Diapangou, Diabo, Piéla et Bilanga, le projet de Prévention et de gestion des conflits dans la région de l'Est (PREGEC) vise à réduire les risques de conflits et à renforcer un processus de cohésion sociale inclusif des groupes les plus à risque dans la région de l'Est. Le cadre de concertation a permis aux acteurs impliqués de faire le bilan de la mise en œuvre du projet au cours de l'année 2024 et de planifier les activités restantes pour 2025.

A l'ouverture de la session, le secrétaire général de la province du Gourma, Yaya Koné, a exprimé sa gratitude à tous ceux qui, par leur engagement sans relâche, leur expertise et leur travail acharné, ont contribué à faire de ce projet un véritable levier pour la paix et le développement de la région de l'Est. « Les conflits exacerbent les fractures sociale et économique. Il est de notre responsabilité collective de rétablir l'harmonie sociale et d'instaurer une gestion sereine des ressources et des relations sociales », souligne-t-il.

Yaya Koné, secrétaire général de la province du Gourma

A en croire Eloi Kouadio IV, représentant résident du PNUD au Burkina Faso, les conflits de type communautaire sont légion et constituent de ce fait, une réelle menace pour la paix et le développement durable. C'est dire donc que la prévention reste un des moyens efficaces pour réduire les conflits. Mais encore faut-il que des approches novatrices soient mises en œuvre par des acteurs avertis au profit d'une communauté engagée. « Les statistiques sur ces conflits communautaires avant l'intervention du projet de prévention et de gestion des conflits dans la région de l'Est étaient estimées à 279 en 2020. En 2024, à travers les résultats de l'étude des effets commandités dans le cadre de la mise en œuvre du PREGEC, ce chiffre était estimé à 162 », confie-t-il, avant d'ajouter que la FAO et le PNUD réitèrent leur engagement à apporter, dans la mesure du possible, l'appui technique et financier au gouvernement du Burkina Faso dans ses efforts de renforcement de la cohésion sociale et de la construction d'une paix durable.

Le représentant résident PNUD au Burkina Faso, Eloi Kouadio IV

Une visite sur le terrain a permis de constater plusieurs réalisations qui font le bonheur des populations. On note, entre autres, 18 biodigesteurs, 16 dispositifs hors sol, trois postes d'eau autonomes, deux forages à motricité humaine et un renforcement des capacités de 499 personnes sur diverses thématiques.
Diéyabdi Serge Tankoano a bénéficié du projet, un accompagnement pour la culture hors sol. Un modèle de culture qui permet de produire à domicile. « Les insectes détruisaient mes productions avant. Cet accompagnement du PNUD est un ouf de soulagement », dit-il tout en lui exprimant sa gratitude.

D. Serge Tankoano, un bénéficiaire du projet

Ces journées de concertation ont été mises à profit pour remettre des équipements et du matériel à des structures de prévention et de gestion des conflits de la région de l'Est d'une valeur totale de 27 543 750 FCFA, pour les accompagner dans leurs efforts de prévention et de gestion des conflits dans la région de l'Est.
Le PREGEC est financé par le Fonds de consolidation de la paix (Peace bulding Fund).

G. Aboubacar
Fada N'Gourma
Lefaso.net

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Situation humanitaire alarmante dans le sud du territoire de Lubero à la suite des affrontements entre FARDC et M23

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 18/12/2024 - 17:04


La situation humanitaire demeure alarmante dans plusieurs villages et localités du territoire de Lubero, à la suite des combats entre les FARDC et le M23. À Kipese, par exemple, une localité située à environ 20 kilomètres de Lubero centre, un afflux important de déplacés est signalé.

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Comptabilité et contrôle en Afrique : Une réussite pour la 7e édition de la JEACC à Ouagadougou

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 18/12/2024 - 16:59

Les 12 et 13 décembre 2024, l'université Joseph Ki-Zerbo (UJKZ) a accueilli la 7ᵉ Journée d'études africaines en comptabilité et contrôle (JEACC), organisée par l'Association francophone de comptabilité-Afrique (AFC-Afrique) et le Centre agréé de formation à l'expertise comptable et financière du Burkina Faso (CEFECF-BF). L'événement a réuni des universitaires, des chercheurs et des professionnels de la comptabilité pour discuter de l'avenir du secteur en Afrique.

« Les nouveaux défis de l'enseignement de la comptabilité en Afrique », c'est le thème qui a attiré des experts et des doctorants, qui ont présenté une vingtaine de projets de thèse devant des jurys lors des doctoriales. Ces communications scientifiques, axées sur la comptabilité et son impact managérial, visent à enrichir la recherche et à offrir des solutions aux entreprises. Le professeur Robert Bationo, président du comité national d'organisation et directeur du CEFECF-BF, a souligné que l'éthique et la conscience professionnelle sont essentielles dans le domaine de la comptabilité.

Le président de l'AFC-Afrique, professeur Boniface Bamboky, a rappelé que ce n'est pas la comptabilité en elle-même qui pose problème, mais parfois ceux qui l'exercent. Il a insisté sur l'importance du respect des normes comptables et de la tenue des comptes en conformité avec les règles en vigueur.

Au cours de la cérémonie, le professeur Jean-François Silas Kobiané, président de l'UJKZ, a exprimé sa fierté d'accueillir la JEACC à Ouagadougou et a réaffirmé l'engagement des universités dans la formation d'experts-comptables compétents pour soutenir le secteur en Afrique. Il a également souligné l'importance de l'information comptable dans l'analyse et le contrôle des décisions internes des entreprises.

Le parrain de la cérémonie, monsieur Yacouba Traoré, représenté par l'expert-comptable Franck Barro, a encouragé les doctorants à poursuivre la quête de l'excellence et à cultiver les valeurs de travail bien fait et de discipline. L'ONECCA-BF a également animé une table ronde sur le thème « Passage du SYCEBNL dans les entités à but non lucratif : défis et perspectives », un sujet important pour le secteur.

La JEACC demeure une plateforme d'échange et de collaboration entre les acteurs de la comptabilité en Afrique, contribuant ainsi à l'amélioration continue des pratiques et à la professionnalisation du secteur.

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Performance de la Police en Afrique : Le Burkina Faso en tête du classement Afrobarometer

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 18/12/2024 - 16:58

Dans une publication sur sa page Facebook, ce mercredi 18 décembre 2024, le ministère de la Sécurité a annoncé que le rapport Afrobarometer, qui évalue la performance des forces de police dans 39 pays africains sur la période 2021-2023, place la police burkinabè au sommet avec un score remarquable de 68 % en termes de professionnalisme.

Ce résultat reflète le dévouement, l'engagement et la discipline des forces de police nationales, qui œuvrent sans relâche pour garantir la sécurité des populations dans un contexte de défis sécuritaires complexes, peut-on lire dans la publication.

Le Burkina Faso se distingue aux côtés de ses partenaires de l'Alliance des États du Sahel (AES). Le Niger occupe la 5e place avec un score de 58 %, suivi du Mali à la 8e place avec 53 %. Ces résultats confirment l'excellence des forces de police de la région dans un environnement sécuritaire difficile.

Le Ministre de la Sécurité, le commissaire de police Mahamoudou Sana félicite chaleureusement la hiérarchie policière et l'ensemble des policiers pour leur engagement exceptionnel et leur professionnalisme. Cette reconnaissance internationale est le fruit d'efforts constants et preuve continuelle de résilience face à des défis multidimensionnels.

Le Ministre encourage par la même occasion l'ensemble des policiers à continuer dans la même dynamique, tout en renforçant les liens de confiance avec les populations pour bâtir ensemble un Burkina Faso de SÉCURITÉ et PAIX.

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Source : Page Facebook du ministère de la Sécurité

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Les acteurs du secteur de la sécurité et les leaders du territoire de Nyiragongo réfléchissent sur la protection des déplacés

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 18/12/2024 - 16:55



Les acteurs du secteur de la sécurité et les leaders communautaires du territoire de Nyiragongo (Nord-Kivu) ont réfléchi sur la problématique de la sécurisation des sites de déplacés installés dans ce territoire. Ces discussions se tiennent, depuis mardi 17 décembre, au groupement de Munigi.


Cette activité est initiée par la MONUSCO/Goma.

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En direct : Procès des présumés coupables de détournements de fonds publics

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 18/12/2024 - 16:37

Le Procès des présumés coupables de détournements de fonds a repris ce 18 décembre 2024 avec les plaidoiries. Suivez l'audience ici en direct avec la retransmission de la RTB télé.

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Rentrée télévisuelle : Impact TV rebelote avec l'opération « Coup de cœur » pour soutenir les soldats blessés en opération

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 18/12/2024 - 16:32

Impact TV a effectué sa quatrième rentrée télévisuelle ce mardi 18 décembre 2024 à Ouagadougou. L'évènement phare pour cette année est la poursuite de l'opération « Coup de cœur », dont la première édition s'est tenue en 2022. Pour cette année, « La télévision du royaume des cieux » cible les blessés en opérations et compte mobiliser 500 kits, constitués chacun d'un sac de riz de 25 kg, d'un bidon d'huile de 5 litres et d'un carton de savon. Les contributions en nature comme en espèces pour cette initiative sont recevables durant tout le mois de décembre, soit du 1ᵉʳ au 31 2024. Les numéros de dépôts sont les suivants : 65 33 88 55 et 72 21 63 63.

Tout a commencé entre 1980 et 1983, alors qu'il était directeur commercial de l'usine Voltex, à Koudougou. Un soir, il eut une vision pour mettre en place un centre audiovisuel (radio et télévision) avec pour objectif principal d'impacter son environnement avec le message de l'Évangile, par le son et l'image. En 1984, il a été affecté à Ouagadougou et c'est en décembre 1987 qu'il réussit à mettre sur pied le Centre international d'évangélisation/Mission intérieure africaine (CIE/MIA).

« Mes nombreux voyages à travers le monde m'ont permis de me familiariser avec le monde de la communication anglo-saxonne. J'ai beaucoup lu, j'ai découvert des médias chrétiens. Entre 2000 et 2010, les médias d'État ont été rouverts par le Premier ministre de l'époque, qui était Tertius Zongo. Il y avait déjà quelques personnes dans mon église qui venaient de sortir de l'école de communication-journalisme. Les autres se sont formées sur le tas. Je leur ai dit de ne pas regarder leur manque d'expérience, j'ai pris l'exemple de plusieurs personnes dans le monde qui sont devenues plus tard des grands, mais qui n'avaient pas eu la chance de prouver leur talent quelque part. C'est ainsi qu'en 2012, nous avons créé Impact TV », relatait Dr Mamadou Philippe Karambiri, lors de la deuxième rentrée télévisuelle d'Impact TV.

« J'ai appris des religions musulmane, catholique, indienne, etc. Ce qui nous ressort partout, c'est l'amour et la solidarité envers le prochain », Pasteur Mamadou Philippe Karambiri

Cela fait donc plus d'une dizaine d'années que le média œuvre à répandre la bonne nouvelle. En effectuant sa quatrième rentrée télévisuelle ce mercredi 18 décembre 2024, « La télévision du royaume des cieux » entend continuer à jouer sa partition dans le paysage médiatique, tout en tenant compte du contexte national. « Parlant du Burkina Faso, nous avons choisi, et ce depuis trois ans, au-delà de nos programmes, de soutenir nos vaillantes populations, notamment les personnes déplacées internes (PDI), les Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi que les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). C'est ainsi qu'avec les téléspectateurs, nous avons lancé en 2022, l'opération Coup de cœur.

Une vue des journalistes présents à la conférence de presse

La première édition, qui s'est déroulée en 2022, a permis de mobiliser 300 kits, pour un montant estimatif de 7 millions de francs CFA. Ces kits ont été remis au cours d'une cérémonie le 30 novembre 2022 à des PDI de Korsimoro, dans le Sanmatenga, région du Centre-nord. Cette opération a également touché des populations à Barsalogho. En 2023, l'initiative a été rééditée et a permis de mobiliser, avec les téléspectateurs, des vivres et non vivres à hauteur de 16 millions de francs CFA, cette fois dirigés vers les veuves et orphelins des FDS et des VDP, qui ont donné de leurs vies pour sauver la nation. L'opération a permis de soutenir 600 familles de veuves et d'orphelins de FDS et de VDP. Les dons de l'édition 2023 eux, ont été officiellement remis le 9 janvier 2024, à la Direction centrale de l'action sociale et des blessés en opération, accompagnés de notre marraine Hortense Karambiri », a souligné le directeur général d'Impact TV, Edmond Coulibaly. Pour cette année 2024, Impact TV veut remettre cette opération, en mobilisant 500 kits, constitués chacun d'un sac de riz de 25 kg, d'un bidon d'huile de 5 litres et d'un carton de savon, au profit des blessés en opération. « Nous avons voulu leur faire un clin d'œil en saluant leur bravoure, leur courage et leur sens du sacrifice. C'est une occasion d'être proche d'eux et de les encourager, de leur remonter le moral et de leur dire que tant qu'il y a la vie, il y a de l'espoir et qu'avec Dieu, aucune situation n'est insurmontable », a justifié Edmond Coulibaly.

« Les dons sont recevables à Impact TV de 8h à 18h », Edmond Coulibaly

L'opération a été lancée le 1ᵉʳ décembre 2024 et prendra fin le 31 du même mois. Les dons collectés seront officiellement transmis à la Direction centrale de l'action sociale et des blessés en opération.

Erwan Compaoré
Crédit photo : Bonaventure Paré
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Des villages désertés au sud de Lubero face à l’avancée du M23

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 18/12/2024 - 16:07


L'avancée des rebelles du M23 dans le sud du territoire de Lubero sème l’effroi, ont indiqué des sources locales mercredi 18 décembre à Radio Okapi. Depuis la prise stratégique d'Alimbongo dimanche dernier, les affrontements violents avec les FARDC contraignent des milliers d'habitants à abandonner leurs villages, désormais désertés.

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Les rebelles du M23 s'emparent de la localité de Mbingi à Lubero

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 18/12/2024 - 15:39


Les rebelles du M23 occupent depuis ce mercredi après-midi la localité de Mbingi, chef-lieu de la chefferie de Batangi, à 50 kilomètres de Lubero-Centre.


Les FARDC ont battu en retraite après un bref échange de tirs, abandonnant la localité aux mains des assaillants.


Les militaires congolais se sont retrouvées presque encerclés ; les rebelles ayant déjà pris le contrôle des axes routiers stratégiques de Kaseghe et d'Alimbongo, les principales voies d'accès vers Mbingi.

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Burkina Faso : Trois individus interpellés à Bittou avec 28,6 kg d'or d'une valeur estimée à environ 1,430 milliard de FCFA

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 18/12/2024 - 15:28

La Direction générale des douanes du Burkina Faso, dans sa dynamique de lutte contre le trafic illégal de ressources naturelles, a réalisé une importante saisie d'or. En effet, le mardi 17 décembre 2024, les agents du bureau des douanes de Bittou, en collaboration avec la Police Nationale, ont interpellé trois individus en possession de 28,6 kilogrammes d'or d'une valeur estimée à environ 1,43 milliard de Francs CFA.

C'est un renseignement anonyme qui a alerté les agents des douanes sur les agissements suspects de trois passagers à bord d'un bus de Bittou à Lomé au Togo. Les informations recueillies indiquaient que ces individus transportaient une quantité importante d'or sans documents légaux requis pour sa détention ou son exportation.

Afin de sécuriser cette interception, les agents ont suivi discrètement le bus jusqu'au poste de contrôle de la police situé à l'entrée de la ville de Cinkansé. En collaboration avec les forces de l'ordre local, les suspects ont été interpellés et conduits aux locaux de la Police nationale de ladite localité pour un contrôle approfondi.

Lors de la fouille corporelle, les douaniers ont découvert que les trois individus avaient soigneusement dissimulé l'or à l'intérieur de leurs vêtements. Les colis, pesant 28,6 kilogrammes au total, ont été saisis. Aucune justification légale n'a pu être fournie par les suspects concernant la possession ou le transport de cette marchandise précieuse.

Une lutte contre la contrebande renforcée

Cette saisie illustre une application rigoureuse des articles 24, 270 et 261 du Code des Douanes du Burkina Faso, qui prévoient et sanctionnent sévèrement la contrebande et le trafic illégal de biens.

Ce coup de filet marque un succès significatif dans la lutte contre l'exportation illicite des ressources minières du pays, un enjeu majeur pour la protection de l'économie nationale.

Appel à la collaboration des populations

Le Directeur général des douanes a salué cette opération exemplaire, félicitant les agents impliqués pour leur vigilance et leur professionnalisme. Il a également renouvelé son appel à une collaboration étroite entre les citoyens et les Forces de l'ordre pour lutter efficacement contre les activités illicites.

Cette saisie, au-delà de sa valeur économique, témoigne de l'engagement des autorités burkinabè à protéger les ressources nationales et à garantir leur exploitation dans un cadre légal et transparent.

Cette saisie intervient dans un contexte où le trafic illicite de ressources naturelles, notamment l'or, demeure un défi majeur au Burkina Faso. Les Douanes rappellent que toute exportation d'or doit se conformer aux dispositions légales en vigueur, sous peine de sanctions sévères.

L'opération menée à Bittou constitue une nouvelle avancée dans la lutte contre la contrebande, démontrant la détermination des autorités burkinabè à protéger les ressources du pays contre les trafiquants.

La Douuane : Honneur - Dévouement - Vigilance

SCRP/DGD

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Décès de ILBOUDO/NARE Edwige : Faire part

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 18/12/2024 - 14:30

Le Baloum Naaba TANGA 2 à Bilbalogho,
Les familles ILBOUDO, OUEDRAOGO, NIKIEMA, à Bilbalogho, Dapoya et Cissin, Belle ville à Ouagadougou
Les familles alliées NARE, KABORE, SILGA, DAMBRE, ZOUGMORE, ZIDA, GOUBA SOUBEIGA, BELEMKOABGA à Koupela, Nouhoungo, Diabo Ouagadougou et Bobo Dioulasso,
Monsieur ILBOUDO MARCELIN, à l'UNICEF, ses frères, sœurs et enfants
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès par suite de maladie,
de leur fille, mère, belle-fille et épouse ILBOUDO/NARE Edwige, comptable a FIDEXCO, le 17 Décembre 2024 à Ouagadougou.

Une veillée de prières est organisée à 20h ce 18 Décembre 2024, à la maison familiale à Belle Ville.
La messe d'absoute est prévue pour le Jeudi 19 Décembre 2024 à 9h à la Paroisse Notre Dame des Apôtres à la Pâte d'oie, suivie de l'enterrement au cimetière de Abdoul Service de Boassa.

2 Timothée 4 Verset 7 « J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi ».

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Kisangani : inauguration de l’immeuble de la Caisse nationale de sécurité sociale des agents publics

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 18/12/2024 - 13:52

Le vice-Premier ministre et ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, a inauguré mardi 17 décembre le nouvel immeuble de l’agence provinciale de la Caisse nationale de sécurité sociale des agents publics (CNSSAP).

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