Un homme a été tué et une dizaine de maisons de commerce incendiées dans la nuit de mercredi à jeudi 18 décembre, lors d’un braquage au parking central situé à Byahutu, dans la ville de Beni (Nord-Kivu).
Ce jeudi, la police scientifique s'est rendue sur place et a procédé à la levée du corps.
Selon des témoins, l'incendie aurait comme point de départ une boutique de vente de boissons, où des bandits non identifiés ont mis le feu après avoir tué son propriétaire.
Les élèves de l’école primaire officielle Mulekya du quartier Sayo à Beni (Nord-Kivu) ont terminé, mercredi 18 décembre, le premier trimestre de l’année scolaire 2024-2025, en dépit des défis sécuritaires ayant entrainé un retard dans la reprise des cours.
En ce mercredi, à l’heure de la récréation à l’école primaire Mulekya du quartier Sayo, 183 élèves dont 82 filles se détendent après leurs derniers examens.
Les 20e assises statutaires de l'Association africaine de hautes juridictions francophones (AA-HJF) sont ouvertes mercredi 18 décembre à Kinshasa.
Deux cents participants majoritairement constitués de hauts magistrats des pays francophones prennent part à ce colloque international de trois jours placé sous le thème : « Bilan de la contribution de la justice au renforcement de la démocratie en Afrique francophone ».
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Plus de quatre mille personnes ont fui leurs villages depuis quelques semaines à la suite des incursions des miliciens Bakata Katanga dans le territoire de Moba (Tanganyika).
Selon des sources locales, ces personnes qui ont trouvé refuge dans le groupement Kamena, chefferie Nganye à 180 km de Moba centre, vivent dans la précarité.
Ces déplacés disent manquer des soins de santé, de la nourriture et des abris en cette période pluvieuse.
La Mission d’observation électorale (MOE) Regard citoyen s’est dit globalement satisfaite du déroulement des opérations des législatives nationales et provinciales dans les circonscriptions de Masi-Manimba, au Kwilu et de Yakoma, au Nord-Ubangi.
Avec l'accord du Ministère de la Santé, et dans le cadre de son partenariat avec l'ONG HOPE WALKS, l'HÔPITAL SCHIPHRA a l'honneur d'informer la population du Burkina Faso de la disponibilité de la prise en charge des cas de pied bot congénital chez les enfants de 0 à 2 ans. Cette prise en charge est gratuite.
Le pied bot congénital est une malformation présente dès la naissance, dans laquelle le pied est tourné en dedans et les orteils sont pointés vers le bas. Il peut concerner un ou deux pieds, et survient dans 1 cas sur 806 naissances.
Le traitement du pied bot congénital se fait selon la technique de Ponseti qui consiste en deux étapes :
– La phase de correction avec l'utilisation de plâtres hebdomadaires en 6 à 8 semaines, suivie d'une ténotomie.
– Et la phase de maintien avec le port de chaussures spéciales appelées attelles pour maintenir la correction et éviter la récidive du pied bot.
Depuis 2017, plus de 1.500 enfants ont bénéficié de ce traitement avec succès.
Une équipe de L'HÔPITAL SCHIPHRA est à votre disposition chaque mercredi matin à 7h30 au sein de la clinique Pied Bot au service de Kinésithérapie pour les soins de vos enfants nés avec le pied bot congénital. Voir également la liste des autres 7 Centres partenaires à la page suivante.
Aidez-nous à dépister et soigner ces enfants et à changer positivement leur vie.
RENSEIGNEMENTS PAR TELEPHONE ET WATHSAPP AUX HEURES OUVRABLES AU 52.00.27.99 ET 75490301
Nos Cliniques Pied Bot
✔ Ouaga = Hopital Schiphra = Mercredi
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Conseillers Pied Bot 79 48 37 67 et 64727845
✔ Bobo = CHU Souro Sanou = Mercredi
Tel Conseiller Pied Bot 70 42 09 95
✔ Kaya = CMC Morija Kaya = Jeudi
Tel Conseiller Pied Bot 72 44 28 19
✔ Tenkodogo = CHR Tenkodogo, = Mercredi Tel Conseiller Pied Bot 70 36 11 96
✔ Fada = Centre Espoir de Fada = Mardi
Tel Conseiller Pied Bot 71 59 79 52
✔ Koudougou= Centre Yik N Kene = Vendredi
Tel Conseiller Pied Bot 73 37 14 74
✔ Ouahigouya = CMC Persis = Jeudi
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✓ Ziniaré = CHR de Ziniaré = Mercredi
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La Caisse des dépôts et d'investissements du Burkina Faso (CDI-BF) est une institution financière publique à caractère spécial, dotée d'une personnalité juridique ainsi que d'une autonomie financière et de gestion.
La CDI-BF a entamé le processus de son opérationnalisation en 2024 et à ce titre elle s'est attachée les services du cabinet Compétence Recrutement Intérim (C.R.I) pour l'assister dans le processus de recrutement des profils (H/F) ci-après :
1. Conditions Générales :
– Etre âgé d'au moins dix-huit (18) ans et de quarante-cinq (45) ans au plus au 31 décembre 2024 ;
– Être de nationalité burkinabè ;
– Lieu d'affectation à Ouagadougou.
2. Composition du dossier : Les candidats intéressés doivent joindre la version PDF et la copie scannée des documents légalisés ci-après :
– Une lettre de motivation, datée et signée adressée au Directeur Général de la CDI-BF ;
– Un curriculum vitae sincère, assorti des contacts de trois (03) noms de personnes de référence ;
– Une copie légalisée du diplôme exigé et attestation/certificat de maitrise de l'anglais ;
– Une copie de la Carte Nationale d'Identité Burkinabé ;
– Une copie du certificat de nationalité burkinabè ;
– Une copie du (des) attestation (s)/certificat (s) de travail.
3. Comment postuler : Les candidats (tes) intéressés(es) sont priés(es) de créer leur compte candidat et postuler via la plateforme www.criburkina.com en cliquant sur le poste concerné et joindre tous les documents exigés en version PDF.
4. Date limite de dépôt des dossiers : 23 décembre 2024 à 17h00, TU.
5. Procédure de recrutement : présélection sur dossier, test écrit et entretien oral
NB :
- L'avis de recrutement détaillé est également disponible sur le site www.criburkina.com ;
- Seuls les avis de recrutement publiés sur le site du cabinet C.R.I font foi
- Les dossiers non conformes, les attestations d'admissibilité et les attestations de niveau ne sont pas recevables ;
- Les expériences non attestées ne seront pas prises en compte ;
- Seuls les candidats présélectionnés sur dossier seront contactés ;
- Pour toute information complémentaire, appeler le +226 25 47 64 01 ou 51 22 46 39
A l'occasion des fêtes de fin d'année 2024, la Loterie Nationale Burkinabè (LONAB) a le plaisir d'informer son aimable clientèle qu'elle offre une superbe cagnotte au PMU'B d'un montant de 50 000 000 F CFA pour bonifier les gains de l'ordre du 4+1 du Dimanche 15 décembre 2024
Fidèles parieurs, ne ratez pas ce grand rendez-vous de la chance !
Jouez et gagnez avec la LONAB.
Bonne chance à toutes et à tous !
PMU'B, la fortune en fin de course !
25/02/1962 - 17/11/2024
“J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. Désormais, la couronne de justice m'est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là.” 2 Timothée 4, 7-8
Le Baloum Naba Tangha II à Bilbalgho ;
La grande famille OUEDRAOGO à Bilbalgho ;
Le Nakomsé Naba à Bilbalgho ;
Le chef de Guidssi ;
Mme Marie Emilienne Ouédraogo/ Tiendrébeogo à Samandin ; Les familles Tiendrébéogo à Guidssi, Kombissiri et Dapoya II/Ouaga.
Les familles alliées :
Le Samand Naaba à Koupéla,
La grande famille Yougbaré à Koupéla, Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Abidjan, Bouaflé, France et Canada ;
Les familles Bambara et Yankiné à Garango, Tenkodogo, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso ; La famille Dambré à Toulougou, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, France ; La famille Gandema à Goumogho (Thyou).
Son épouse, Professeur Solange Odile Ouédraogo née Yugbaré au CHU de Bogodogo ; Les enfants : Maryse, Pavlik, Maelia, Les frères et sœurs.
Vous adressent leurs sincères remerciements pour les nombreuses marques de compassion, de solidarité et de soutiens multiformes que vous leur avez témoigné lors du rappel à Dieu à l'âge de 62 ans, le dimanche 17 novembre 2024, de l'inhumation le jeudi 21 novembre 2024 et de la Grande messe de funérailles chrétiennes le dimanche 24 novembre 2024 à Ouagadougou, de leur regretté fils, frère, époux, père, oncle,
Hector Raphaël Gnandé Ardent OUEDRAOGO, précédemment
Fondateur, Directeur Général de CIPEX INTERNATIONAL SARL ;
Président de l'Union Nationale des Associations des Parents d'Elèves du Post-Primaire, du
Secondaire et du Supérieur du Burkina Faso (UNAPES-B),
Président de l'International des Parents d'Elèves et d'Etudiants (IPE).
Nos remerciements :
– A Son Excellence, le Capitaine Ibrahim Traoré, président du Faso, chef de l'Etat et à la délégation gouvernementale constituée du Ministre Jean Emmanuel Ouédraogo Ministre d'État, Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme et du Ministre Boubacar
Savadogo Ministre de l'Enseignement Secondaire, de la Formation Professionnelle et Technique,
– A Son Excellence, le Président Roch Marc Christian KABORE et toute sa délégation,
– Aux évêques : Mgr Justin Kientega Evêque du diocèse de Ouahigouya, Mgr Prosper Kontiebo
Archevêque de Ouagadougou ; Mgr Joachim Ouédraogo évêque du diocèse de Koudougou, au
Cardinal Philippe OUEDRAOGO Archevêque Emérite de Ouagadougou,
– Aux ministres : Dr Robert Kargougou Ministre de la santé, Bassolma Bazié Ministre d'État,
Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Sociale, Edasso Rodrigue Bayala Ministre de la Justice et des Droits Humains,
– A l'ancien Premier Ministre Albert Ouédraogo et son épouse, Aux anciens Ministres :
Professeur Alkassoum Maiga, Professeur Nicolas Méda, Professeur Charlemagne
Ouédraogo, Eric Bougma, Nestorine Sangaré, Dieudonné Bonané et Jean-Martin Coulibaly
– A l'ancien maire Armand Béouindé de la commune de Ouagadougou
– A l'International des Parents d'Elèves et d'Etudiants (IPE), l'Union Nationale des Associations des Parents d'Elèves du Post-Primaire, du Secondaire et du Supérieur du
Burkina Faso (UNAPES-B), et aux coordinations de l'UNAPES-B des provinces
– Au Groupe des promoteurs d'agences médicales (GPAM)
– Au Conseil national des médiateurs professionnels du Burkina Faso (CNMP-BF) et au Réseau des médiateurs professionnels d'Afrique (REMPA)
– Au Directeur Général, aux chefs de services et au personnel du Centre Hospitalier Universitaire de Bogodogo (CHU-Bogodogo)
– Aux Professeurs Jean François Kobiané et Jean-Marie DIPAMA respectivement recteurs de l'université Joseph Ki Zerbo et de l'Université virtuelle du Burkina Faso
– Au Professeur Dieudonné Ouédraogo directeur de l'Unité de Formation et de recherche (UFR) en sciences de la santé et son équipe
– Au Professeur Diallo Ousseini et famille
– Au Frère Jean Luc Traoré
– A l'ancien chancelier André Rock Compaoré et famille
– A la famille Yougbaré et alliés
– A la famille Gandema et alliés
– Aux familles Traoré et Paré
– Aux familles Diakité, Zama et Nabaré
– A Monsieur Guigma Léandre et famille
– A Mr Yaguibou Eustache et famille
– A Maître Jean Charles Tougma et famille
– A Mr Hubert KABRE (ancien DGA BCB) et son épouse
– Aux prêtres, aux religieux et aux religieuses des différentes congrégations religieuses et fraternités sacerdotales amis, frères et « fils » du défunt
– Au Père Gaétan Kaboré, curé de la paroisse Saint Camille de Dag-noe, et à son équipe
– Aux Conseil Paroissial des laïcs (CPL) des paroisses Jean XXIII, de Bethléem et de la Rotonde
– Aux responsables de la Coordination St Joseph des 1200 logements, des communautés chrétiennes de Base (CCB) St Abraham et St Raphael de Ouaga 2000, de la CCB St Raphael,
– Aux aumôniers et à la communauté chrétienne Saint Raphael du CHU-Bogodogo
– Au personnel de CIPEX INTERNATIONAL
– Au proviseur du Lycée Saint Exupéry et son équipe
– Au personnel de PROPHARM de Komsilga
– Aux collègues et amis du défunt
– A la société Burkinabè de Pédiatrie (SoBuPed)
– Aux collègues du corps médical, enseignants hospitalo-universitaires des universités Joseph Ki Zerbo, Nazi Boni, Thomas Sankara, Saint Thomas D'Aquin et amis
– Aux chercheurs et pharmaciens amis de la famille
– Au gouverneur de la région du Centre Ouest Mr Boubacar TRAORE et sa délégation
– A la délégation venue de Koudougou
– Aux mouvements de l'Eglise Catholique et aux groupes de prières : à la fraternité Emmaüs, à la fraternité sainte Famille de Nazareth, à Alliance catholique des hommes d'affaires et cadres du Burkina (ACATHA-B), au Service pastoral pour la formation et l'accompagnement des responsables (SEPAFAR), à la Flamme vivante, au groupe Pèlerinage Medjugorje 2019, au groupe « âmes du purgatoire de Saaba », au rosaire vivant de Cana, à la Communion Marie Reine de la Paix,
– Au responsable de la Clinique Philadelphie et son personnel
– Au responsable du service de réanimation du CHU-Bogodogo et son personnel
– Aux voisins du quartier 1200 logements
– Aux amis, collègues et connaissances des différentes familles
– Aux amis et camarades des enfants
La famille s'excuse auprès de tous ceux dont les noms n'ont pu être cités. Que le Seigneur vous le rende au centuple !
"Vous donc aussi, vous êtes maintenant dans la tristesse, mais je vous reverrai, et votre cœur se réjouira, et nul ne vous ravira votre joie". Jean 16 :22
Notre père, reçois Hector Raphael Gnandé Ardent OUEDRAOGO dans ton royaume, là où il n'y a ni péché, ni mal, là où ta Sainte Volonté est inébranlable. Que brille sur lui la lumière de ta face.
Amen
UNION DE PRIERES
Le tribunal a épuisé l'ultime étape du procès de "détournement de fonds au ministère en charge de l'action humanitaire", les plaidoiries, après une journée (18 décembre 2024) consacrée à cet effet. Place désormais au verdict, attendu pour le 24 décembre 2024 à 9h.
C'est par les plaidoiries de la défense qu'a pris fin cette dernière étape. Avant de communiquer la date du délibéré, 24 décembre 2024, la parole a été donnée à chaque prévenu, pour vider d'éventuel message auxquel il tient à cet ultime moment.
Les uns aussi longs que les autres, les prévenus ont regretté leurs actes et demandé la clémence du peuple burkinabè. Nous reviendrons sur ces propos de fin des prévenus.
Lefaso.net
Véritablement débuté le lundi, 9 décembre 2024 avec l'audition des prévenus, le jugement du dossier portant "détournement de Fonds publics au ministère en charge de l'Action humanitaire" a été, ce mercredi 18 décembre 2024, mis en délibéré pour le 24 décembre 2024. Ainsi en a décidé le Tribunal à l'issue des plaidoiries de la défense qui ont clos cette ultime étape.
L'un des moments-forts de cette journée de plaidoiries a sans doute été ce qu'il convient d'appeler les "derniers mots" des prévenus. En effet, après les plaidoiries des avocats des prévenus qui sont venues clore cette phase à la barre et en plénière, le Tribunal a, avant de fixer la date du délibéré, demandé à chaque prévenu s'il a un message ou des observations à faire après l'intervention de son conseil.
Premier à être appelé à cet effet, le prévenu Philippe Bayoulou (contre qui, le Parquet requiert 11 ans de prison ferme et une amende de 170 millions FCFA) avance au prétoire, les bras croisés ... : « Je vous remercie pour cette ultime occasion que vous m'offrez pour m'exprimer encore. Je voudrais rappeler que j'ai été au ministère de l'action sociale depuis 2016, avant d'être confirmé comme chef de service de l'exécution budgétaire et de la comptabilité jusqu'en fin 2022, avant d'être promu à un autre poste ailleurs comme chef de service, dans le même ministère. Monsieur Yé Camille est arrivé pendant que j'étais en partance pour un autre poste. Lors de mon séjour à la DAF (direction de l'administration et des finances), j'ai eu à mener des activités régulières sur les comptes du ministère, c'est-à-dire le compte PRPG et le compte renforcement PROSOC. Après, il y a eu la scission du ministère en 2021, et depuis lors, je n'ai pas eu à mener des activités sur ces comptes. C'est après la fusion, que j'ai eu encore à mener des activités sur le compte renforcement PROSOC. Sur le compte PRPG, je voulais rappeler qu'en 2024, il y a eu, le 23 septembre, un chèque de 2 millions que Monsieur Yé Camille a signé en présence de Mme Tarpaga et moi. C'est pour dire qu'il n'y a jamais eu de chèque tiré sur le compte de Mme Tarpaga de façon irrégulière. Je voudrais préciser ces faits. Je voudrais aussi emprunter une expression à Me Farama, qui dit que “tout prévenu a le droit de mentir”. C'est vrai que "tout prévenu a le droit de mentir", mais je pense que l'Etat aussi, qui est la victime, a aussi le droit de savoir la vérité. Pour dire que depuis ... (si je parle d'interpellation.., je n'ai pas été interpellé, j'ai juste été informé, à travers mon supérieur hiérarchique, pendant que j'étais à la maison, souffrant, que la police avait besoin de moi pour affaire me concernant ; bien qu'étant malade, j'ai décidé de m'y rendre pour répondre des faits qui me sont reprochés). Et depuis lors, j'ai participé à la manifestation de la vérité, jusqu'à ce jour.
Donc, en aucun moment, j'ai eu l'intention de me soustraire à la justice. Donc, je pense avoir contribué effectivement à la manifestation de la vérité, sans rien (ajouter) ni retrancher. Ce n'est pas avec fierté que je déclare cela, c'est avec un profond regret. Ma désolation est profonde. Je sais que le peuple burkinabè, qui se caractérise par la vertu de l'intégrité, laquelle vertu a reçu un coup de ma part parce que je pense avoir porté un coup à cette intégrité. J'espère bien que le peuple burkinabè pourra me pardonner pour ce fait grave, qui n'honore pas ma personne.
Monsieur le président, honorables membres du tribunal, messieurs les procureurs, monsieur le représentant du REN-LAC, monsieur l'Agent judiciaire de l'Etat, on a coutume de dire que nul n'est faillible (infaillible, ndlr), je suis un humain, j'ai fauté, j'ai failli. Je reconnais avoir fauté. Je demande mes excuses, même s'il est dit ici qu'on ne peut plus demander pardon, mais étant un humain, je sais que j'ai fauté, je demande pardon pour ma faute, c'est une faute que je reconnais, je ne reconnais pas cette faute avec fierté, comme je l'ai dit, mais c'est la tête baissée que je demande pardon pour cette faute.
Avec mon séjour carcéral, je pense avoir beaucoup médité, beaucoup compris, je pense avoir pris la ferme résolution de rompre avec une telle pratique. C'est-à-dire pour moi, ce procès est avant tout une jurisprudence, mais également un cas d'école pour toute personne, y compris moi-même, qui ai participé à ce procès, y compris tous ceux qui nous suivent à travers la télé, je pense que ça va servir aussi de leçon pour toute personne qui s'aventurerait vers de telles pratiques. Je tenais à vous rassurer que c'est vrai, j'ai fauté, mais Bayoulou devant vous, n'est peut être pas la personne que les gens estiment. Je suis une bonne personne, me connaissant bien ; ceux qui me connaissent savent.
A me demander aujourd'hui les circonstances qui ont prévalu à ce que je sois ici, je ne saurai moi-même l'expliquer. Je ne jette pas le discrédit sur qui-que-ce soit, ce n'est pas une manière pour moi de me dédouaner de tout acte, j'ai assumé, comme je l'ai dit, pas avec fierté, mais avec un grand regret, oui. Mais, je sais, je suis l'auteur d'un acte, mais si on me demande comment ça s'est fait pour que tu te retrouve ici aujourd'hui, je ne saurais moi-même l'expliquer. Pour cela, je vous dis sincèrement que je suis choqué, je suis dépassé moi-même par les faits. Je demande pardon.
J'espère que mon pardon sera audible à l'égard de tous. Merci beaucoup monsieur le président, merci honorables membres du Tribunal, merci messieurs les procureurs et merci au REN-LAC, merci également à l'AJE (Agent judiciaire de l'État) et merci à tous ceux qui nous suivent de partout dans le monde. Je ne saurai terminer mes propos, sans avoir une pensée. C'est vrai, beaucoup diront que je suis mal placé actuellement pour avoir une pensée à l'égard de mon cher pays, mais avant tout, je suis un Burkinabè, et toute personne est faillible, j'ai une pensée à l'égard de ma nation qui traverse une situation difficile, je sais que cette nation dont je suis issu et qui a engagé une véritable marche triomphale pour l'horizon du progrès et du bonheur. Donc, que le Tout-puissant puisse assister ma chère patrie et l'aider à atteindre ses objectifs et également lui permettre de pouvoir atteindre le but qu'il s'est avisé. Je vous remercie (il s'incline et cède le micro : Ndlr) ».
A sa suite pour cet ultime exercice, le prévenu Salifou Ouédraogo, qui avance et se tient bras croisés également. « Je voudrais, à la suite de mon conseil, dire tous mes regrets, pour l'acte que j'ai posé, et qui m'a emmené devant vous. Je le regrette sincèrement. Ensuite, je voudrais demander pardon, à toute la nation. A toute la nation qui s'est sentie choquée. Je demande, sincèrement pardon. Particulièrement, à l'ensemble des acteurs humanitaires, qui œuvrent, inlassablement, pour que les personnes vulnérables notamment, les PDI (personnes déplacées internes), puissent vivre dans de bonnes conditions. Je demande sincèrement pardon. Pardon. Encore, pardon. Mon dernier mot, c'est demander la clémence du Tribunal. Peut être que je ne suis pas le mieux placé, mais je tenais à demander cette clémence, parce que je regrette, comme je l'ai dit, l'acte que j'ai posé. Je demande votre clémence. Que Dieu apaise les cœurs. Merci ! », a exprimé Salifou Ouédraogo (il est requis contre lui, une peine d'emprisonnement ferme de 20 ans et une amende de 347 677 200 FCFA).
Pétronille Tarpaga (contre qui le Parquet requiert 15 ans de prison ferme et une amende de 285 millions F CFA) a, elle également, un message à adresser. Les bras croisés, elle se remet : « En ce qui me concerne, c'est le pardon. Je demande pardon pour toutes les fautes que j'ai commises. C'est le pardon je demande. Et je m'excuse auprès du peuple burkinabè, les orphelins, les veuves et les personnes vulnérables, les déplacés internes, je leur demande pardon. Pardon pour les fautes commises. Je voudrais aussi profiter dire que monsieur Tiégnan ne m'a pas forcé, il ne m'a pas forcé. J'ai fait ça de mon propre gré et je vous demande pardon, je demande votre clémence (elle observe un long silence). C'est le pardon, surtout le pardon au peuple burkinabè ».
Le principal prévenu, Amidou Tiégnan (contre qui, il est requis 30 ans de prison ferme et une amende de 13 milliards 383 millions), est, quant à lui, passé au prétoire pour la dernière fois avant verdict au premier degré, des notes en mains. La voix également lourde, parfois nouée, il avance : « Monsieur le président, au regard des faits qui m'ont été reprochés, je le reconnais, je le reconnais au plus profond de mon cœur et je le regrette. Je le reconnais, je reconnais avoir imité des chèques. Je reconnais qu'il y a eu des activités au sein du ministère, à mon nom, et il y a eu des activités où j'ai imité, qui sont des activités irrégulières. Et il y a eu des activités irrégulières, et on met tout sur ma tête. Monsieur le président, vraiment, je le regrette du plus profond de mon cœur. Avant de demander pardon, personnellement, je demande pardon à monsieur le procureur, parce que je vais demander pardon. Pourquoi je vais demander pardon ? Parce que j'ai fait du tort, j'ai commis des fautes graves. Il faut que je demande pardon, sinon ma conscience va me gronder. Je demande pardon aux veuves. Je demande pardon aux orphelins de guerre due au terrorisme. Je demande pardon aux personnes vulnérables. Je demande pardon aux personnes déplacées internes. Je demande pardon parce que je suis gestionnaire de compte, mais je ne savais pas comment se fait le déblocage dans mon compte. On se contente seulement de dire "monsieur Tiégnan, il faut aller voir au Trésor si le compte a été ravitaillé". Les lignes budgétaires, franchement dit, je n'avais aucune idée. Moi je croyais que les Fonds qui ont été utilisés, c'était pour le fonctionnement, la manutention, franchement dit, je n'avais aucune idée. Donc dans ce cas, je demande pardon. Je demande pardon, au Tribunal.
Je demande pardon de m'accorder sa clémence. Je demande pardon, au procureur. Je demande pardon à l'AJE. Je demande pardon au REN-LAC. Je demande pardon, aux responsables et aux autorités qui m'ont fait confiance en me confiant cette responsabilité. Je demande pardon, au peuple burkinabè, pour n'avoir pas exercé mon rôle de gestionnaire de compte comme il se devait. Et je demande principalement pardon, au chef de l'Etat, Son Excellence Ibrahim Traoré, pour n'avoir pas accompli ma mission pour son programme pour la nation selon sa vision. Je voudrais conclure mes propos par ces plaidoyers auprès de Son Excellence le chef de l'Etat, pour solliciter une continuité des investissements déjà engagés, afin de continuer à suivre et à maintenir les emplois créés au profit du bien-être des employés et leurs familles, tout en réparant le préjudice commis. Car, je trouve qu'en me condamnant, je ne pourrai pas suivre les activités pour pouvoir combler le vide que j'ai créé. Donc, dans ce cas, je demande pardon. Encore, je demande pardon ».
O.L.
Lefaso.net
Le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a présidé ce mercredi 18 décembre 2024, le conseil des ministres du nouveau Gouvernement.
Au titre du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions, garde des sceaux, le conseil a adopté un projet de loi portant amnistie et conditions d'octroi de la grâce amnistiante relativement aux évènements des 15 et 16 septembre 2015.
Des dires du ministre chargé de la justice, Edasso Rodrigue Bayala, les personnes présumées impliquées dans le coup d'État manqué de septembre 2015 doivent remplir un certain nombre de critères pour bénéficier de cette amnistie.
Il s'agit de leur reconnaissance des faits des 15 et 16 septembre 2015, de la preuve de leur engagement patriotique dans la reconquête du territoire, de leur bon comportement en détention, de la manifestation de leur volonté et leur intérêt de vouloir être déployées sur le théâtre des opérations.
Lefaso.net
Grandes Familles Palé, Youl et Alliées à Bobo-Dioulasso, Maté, Ouagadougou, Gaoua, Kampti, Loropeni, Sambitéra, Kpintana, en Côte d'Ivoire et en France, vous informent qu'une Veillée de Prières aura lieu le Vendredi 20 Décembre 2024 à 19h30mn à Ouézzin Ville, Bobo-Dioulasso en la mémoire de Feu Palé Sié André Florent, précédemment Enseignant à la retraite. Une Messe de Requiem sera dite en la mémoire de tous les Défunts de la Famille le Samedi 21 Décembre 2024 à 11h à la Chapelle de Ouézzin Ville, Bobo-Dioulasso. Cette Messe sera suivie de la Bénédiction de tombes au domicile familial à Ouézzin Ville ( rue menant à Café Rio).
Union de Prières