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Lettre de soutien à Emmanuel Macron, président cerné de Brutus

Le Point / France - Mon, 27/10/2025 - 11:31
CHRONIQUE. Et si la trahison des votres, qui fait de vous une victime, etait un atout pour l'avenir ? Rappelez-vous, Jacques Chirac...
Categories: France, Union européenne

Produire avec dignité, soigner avec fierté : Un appel à la souveraineté pharmaceutique comme acte de reconnaissance et de responsabilité

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 27/10/2025 - 11:27

Introduction

Face aux secousses d'un monde en perpétuelle instabilité, crises sanitaires à répétition, tensions géopolitiques, ruptures d'approvisionnement, la question de la souveraineté pharmaceutique s'impose comme une urgence stratégique pour les États africains. Elle ne relève plus du discours, mais de la survie, de la dignité et de la capacité à protéger les populations en toutes circonstances.

Le Burkina Faso, fidèle et fière de son identité « terre de résilience, d'ingéniosité et de courage collectif », s'engage avec détermination dans la voie de la souveraineté. Garantir donc un accès durable à des médicaments sûrs, efficaces et produits localement devient un impératif de santé publique, mais aussi un acte d'indépendance scientifique, industrielle et réglementaire.

Le 10ᵉ Congrès de l'Ordre des Pharmaciens du Burkina Faso, prévu du 29 au 31 octobre 2025(Thème : Souveraineté Pharmaceutique du Burkina Faso : Défis et opportunités) [1]

Cette quête de souveraineté est portée par des voix visionnaires, qui en rappellent les fondements éthiques, politiques et culturels.

« La santé ne doit pas être un luxe réservé à ceux qui ont les moyens. Elle doit être un droit accessible à tous. » (Thomas Sankara)

Ce droit, pour être effectif, exige une posture ferme et assumée face aux pressions extérieures.

« La souveraineté ne se négocie pas. Elle se construit, elle se défend, elle se vit. » (Capitaine Ibrahim Traoré)
Et pour que cette construction soit durable, elle doit s'enraciner dans une culture de qualité vivante, incarnée et transmise.

« La qualité, lorsqu'elle est enracinée, devient un acte de foi, un textile vivant au service de la dignité collective. » (Lady_Quality_Culture)

1. Une dynamique nationale en construction

La souveraineté pharmaceutique ne se limite pas à la seule production locale. Elle repose sur une vision partagée, une mobilisation multisectorielle, et une transmission vivante des savoirs. Elle exige que chaque maillon de la chaîne de la recherche à la distribution soit animé par une conscience collective et une volonté d'agir.

Au Burkina Faso « Dans la dynamique de la souveraineté sanitaire, il faut arriver à susciter des vocations. » (Dr Anicet Sawadogo, Directeur général du laboratoire GAMET)

Ces vocations ne concernent pas uniquement les chercheurs ou les industriels. Elles interpellent les pharmaciens, les décideurs, les formateurs, les régulateurs et les citoyens. Car, c'est ensemble que nous pouvons bâtir un système de santé autonome, enraciné et résilient.

a) Des acteurs engagés : GAMET, PROPHARM, CPF et U-PHARMA ....

Le laboratoire GAMET s'illustre par ses travaux sur les phyto-médicaments et les diagnostics adaptés aux réalités africaines. L'entreprise PROPHARM, quant à elle, incarne une volonté industrielle locale, en produisant des médicaments essentiels pour le marché national et régional. Le Centre pharmaceutique de fabrication (CPF) complète ce tissu productif en renforçant l'offre disponible pour les populations rurales. U-PHARMA s'affirme comme un acteur stratégique, fédérant les compétences et les moyens pour une production pharmaceutique souveraine, accessible et durable, en lien avec les priorités de santé publique et les exigences de qualité. « Notre objectif est d'arriver à mettre ces produits à la disposition de nos populations partout où elles se trouvent. » [2] (Dr Nébié Nao, Président de l'Ordre des Pharmaciens)

Cette ambition, pour devenir réalité, appelle à dépasser les obstacles et à activer les leviers disponibles avec audace et cohérence.

b) Une mobilisation multisectorielle

La souveraineté pharmaceutique appelle à :
 former les jeunes dans les instituts spécialisés,
 renforcer les capacités de l'Agence Nationale de Régulation Pharmaceutique (ANRP),
 sensibiliser les citoyens à travers des capsules éducatives, valoriser les savoirs traditionnels par le biais d'une démarche scientifique rigoureuse.

c) Une ambition à concrétiser

Pour que cette ambition devienne réalité, il faut :
 dépasser les obstacles réglementaires et logistiques,
 activer les leviers de financement et de formation,
 créer des synergies entre institutions, laboratoires et communautés.

La souveraineté pharmaceutique est un pagne à motifs multiples : chaque acteur y tisse sa couleur, chaque action renforce la trame, chaque vocation en fait vibrer le sens.

2. Des défis structurels à relever

La souveraineté pharmaceutique ne se décrète pas, elle se construit avec rigueur, vision et engagement durable. Les défis sont nombreux et bien connus :

 Dépendance aux importations : Plus de 90 % des médicaments consommés au Burkina Faso sont importés, exposant le pays aux aléas du marché mondial.
 Faiblesse de l'industrie locale : Malgré les efforts des structures comme PROPHARM ou le laboratoire GAMET, la production nationale reste limitée en volume, en diversité et en capacité d'innovation.
 Contraintes réglementaires et logistiques : L'homologation, la traçabilité, le contrôle qualité et la distribution nécessitent des investissements soutenus et une coordination interinstitutionnelle renforcée.
 Lourdeur administrative : L'implantation d'une industrie pharmaceutique prend du temps, entre autorisations, infrastructures et validation des normes.
 Manque de financement pour la recherche : Les chercheurs et pharmaciens innovants manquent souvent de soutien pour valoriser les ressources locales, notamment les plantes médicinales à fort potentiel thérapeutique.

3. Lady_Quality_Culture : une voix textile et spirituelle

Dans cette dynamique, Lady_Quality_Culture nous invite à penser la souveraineté comme une tapisserie vivante, tissée de rigueur, de mémoire et de célébration : « La souveraineté pharmaceutique est un pagne de dignité dans lequel chaque fil est une vocation, chaque motif une mémoire et chaque couture une responsabilité. ». « Transmettre, c'est soigner. Harmoniser, c'est protéger. Valider ensemble, c'est élever. »
Son approche, mêlant textile, pédagogie et spiritualité, rappelle que la santé ne se décrète pas : elle se structure, se construit, se gagne se célèbre et se transmet. avec exigence et beauté.

4. Des opportunités avec audace

Malgré ces obstacles, plusieurs signaux positifs ouvrent la voie à une souveraineté pharmaceutique burkinabè crédible et durable :

 Volonté politique affirmée : Le ministère de la Santé a inscrit la production locale de médicaments dans les priorités nationales. « La souveraineté sanitaire est une vision présidentielle. Elle passe par l'appui aux structures locales, la valorisation des plantes médicinales et la relance industrielle. » (Dr Robert KARGOUGOU, ministre de la Santé)
 Valorisation des pharmacopées traditionnelles : Le laboratoire Phytofla, visité par le ministre, illustre le potentiel des plantes locales transformées en phyto médicaments certifiés, alliant savoir endogène et exigence scientifique.
 Mobilisation des acteurs de la santé : Congrès, panels, formations et réseaux professionnels renforcent la synergie entre pharmaciens, chercheurs, industriels et décideurs. « L'ANRP est une structure de veille, de régulation et de protection. Elle doit être comprise, soutenue et valorisée. » (Dr Soulama Issiaka, Directeur général de l'ANRP)
 Émergence d'une conscience collective : La crise du COVID-19 a révélé l'urgence de relocaliser certaines productions stratégiques. Cette prise de conscience alimente aujourd'hui une dynamique de transformation durable. « Ouvrir les portes, c'est aussi ouvrir les consciences sur les enjeux de qualité, de traçabilité et de souveraineté. » (Dr Soulama Issiaka Directeur de l'ANRP)

 Engagement industriel renforcé : la vision de FASO PHARMA

Acteur clé du tissu pharmaceutique national, FASO PHARMA incarne une ambition industrielle structurante. Par ses investissements, ses capacités de production et son ancrage local, l'entreprise contribue à réduire la dépendance aux importations, à renforcer la disponibilité des médicaments essentiels, et à soutenir les politiques de santé publique.

Sa vision s'inscrit dans une logique de souveraineté partagée, où qualité, accessibilité et responsabilité industrielle vont de pair.

Ces avancées, portées par une volonté collective et des initiatives concrètes, tracent les contours d'un avenir pharmaceutique plus autonome, plus juste et plus enraciné dans les réalités du Burkina Faso.

5. Voix de leadership et d'héritage : une vision panafricaine qui soigne, protège et élève

La souveraineté pharmaceutique ne se limite pas à la fabrication locale de médicaments. Elle s'inscrit dans une vision panafricaine affirmée, portée à la fois par les voix du présent et les mémoires du passé. Elle convoque les savoirs, les volontés et les vocations pour bâtir un système de santé autonome, enraciné et solidaire.

Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso, rappelle la ligne de force : « Ceux qui viennent pour voler notre souveraineté, notre indépendance, qu'ils comprennent que nous ne sommes pas prêts à les accueillir. » Et Thomas Sankara, père de la révolution burkinabè, nous lègue une parole toujours vivante : « La santé ne doit pas être un luxe réservé à ceux qui ont les moyens. Elle doit être un droit accessible à tous. »

Ces paroles résonnent comme des balises éthiques et politiques, pour une souveraineté qui soigne, protège et élève. Elles nous rappellent que la santé, lorsqu'elle est pensée comme un bien commun, devient un acte de dignité collective.

Conclusion

La souveraineté pharmaceutique pour le Burkina Faso est à la fois un défi de taille et une opportunité historique. Elle exige une vision claire, un engagement politique fort, des investissements ciblés, et surtout, une mobilisation collective des compétences nationales. Il ne s'agit pas seulement de produire localement, mais de tisser une chaîne de valeur cohérente, de la recherche à la distribution, en passant par la formation, la réglementation et l'innovation. En affirmant sa souveraineté pharmaceutique, le Burkina Faso ne cherche pas l'isolement, mais la maîtrise de ses choix thérapeutiques, dans le respect des normes internationales et des besoins de ses populations.

La souveraineté pharmaceutique : un fil d'or dans le pagne de la résilience. C'est un acte de dignité, de résilience, et de projection vers un avenir où la santé ne sera plus une dépendance, mais une conquête collective.

References bibliographiques
1. LEEM Afrique - Agenda, https://www.leemafrique.org/fr/congres.asp.
2. Burkina/Santé : La souveraineté pharmaceutique au cœur d'un panel - MSN

Dr Bougouma Edith Christiane
Pharmacienne – PhD en Santé Publique & Microbiologie
Certifiée en Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF/GMP) & de Distribution (BPD/GDP)
Spécialiste en Management Qualité - Santé -Hygiène -Sécurité - Environnement
BECqualityculture@gmail.com

Categories: Afrique

Vol des bijoux au Musée du Louvre : deux suspects en garde à vue

France24 / France - Mon, 27/10/2025 - 11:26
Didier Rykner, historien de l'art et directeur de la rédaction de La Tribune de l'Art, est notre invité.
Categories: France

Budget de l’UE 2028-2034 : le Parlement européen maintient la pression sur la Commission

Euractiv.fr - Mon, 27/10/2025 - 11:17

La Commission européenne « est prête au niveau technique » à modifier son projet de budget septennal — une enveloppe de 2 000 milliards d’euros pour la période 2028-2034 —, et les eurodéputés la contraindront à le faire si elle s’y refuse, a expliqué à Euractiv l’un des négociateurs du Parlement européen sur le prochain cadre financier pluriannuel.

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Niederlande: Polarisierung auf dem Prüfstand der Demokratie

Euractiv.de - Mon, 27/10/2025 - 11:11
Vor der Parlamentswahl am Mittwoch suchen die Parteien der politischen Mitte nach einem Ausweg aus der Polarisierung – und setzen auf ein Bündnis nach deutschem Vorbild: eine „Große Koalition“.

Le Caucase russe, une nouvelle destination pour le tourisme intérieur

RFI (Europe) - Mon, 27/10/2025 - 11:10
En Russie, les vacances d’automne ont commencé ce week-end. Depuis trois ans, un phénomène s’installe : les touristes commencent de plus en plus à partir à la découverte du Daghestan et de la Tchétchénie notamment. Pendant longtemps, ces régions n’ont pas vraiment eu la réputation d’être des destinations pour le tourisme domestique dans le pays.
Categories: Union européenne

ThinkWell recrute des OSC pour renforcer la gestion financière du COGES et le plaidoyer en santé

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 27/10/2025 - 11:00

1. Objet

L'objectif de cet appel de propositions (RFP) est d'identifier et de sélectionner jusqu'à quatre organisations locales de la société civile (OSC) au Burkina Faso pour soutenir le renforcement de la gestion financière du COGES et le plaidoyer en faveur d'un financement accru de la santé locale. Dans le cadre de cette DP, jusqu'à quatre (4) ASC seront désignés pour mettre en œuvre un ensemble défini d'activités décrites à la section D – Portée des travaux. Les OSC sélectionnées recevront des sous-subventions à prix fixe pour fournir des résultats mesurables au cours de la période de mise en œuvre qui s'étendra jusqu'en mai 2026.

2. Eligibilité

la participation est ouverte aux organisations de la Société Civile basées au Burkina Faso ayant une solide expérience en matière d'engagement communautaire, de défense des droits ou d'initiatives de santé.

3. Instructions sur la soumission des propositions.

Les propositions doivent être soumises au plus tard à 17h00 GMT+5 le 7 novembre 2025.

a. Consultation et demandes de renseignements.

La consultation du dossier complet peut se faire dans les locaux de ThinkWell Institute Burkina Faso à l'adresse suivante : 11 B.P. 1255 CMS 11 Ouagadougou - Quartier Ouaga 2000, près de la Fondation Kimi, à 500 du boulevard Muammar Kadaffi Tél. : 226 57 53 73 50

Les demandes de renseignements concernant cet appel d'offres doivent être envoyées par e-mail avant 17h00 GMT+5 avant le 31 octobre 2025 à l'adresse suivante :

Dr. Marie-Jeanne Offosse, Directrice Pays, moffosse@thinkwell.global
Et : Sarah Lackert, responsable de programme senior, slackert@thinkwell.global

b. Conditions de la proposition.

Tous les frais de préparation de la proposition sont à la charge exclusive de l'offrant et ne seront pas remboursés par l'Institut ThinkWell, ci-après dénommé (ThinkWell).

c. Instructions aux soumissionnaires potentiels.

Soumission de la proposition :

Veuillez soumettre votre proposition par e-mail aux personnes suivantes au plus tard à 17h00
GMT +5 le 7 novembre 2025 :

• Dr. Marie-Jeanne Offosse, Directrice Pays : moffosse@thinkwell.global
• Sarah Lackert, Gestionnaire de programme senior : slackert@thinkwell.global

Format de la proposition :
• Objet : No de l'appel d'offres : [Nom de l'organisme de recherche local] - SP4-Burkina Faso-2025-003 - [Nom de votre organisation

• Pièces jointes :

Votre proposition au format PDF.

Tout document justificatif tel que spécifié dans la DP.

Étiquetage de la proposition :

Veuillez étiqueter clairement votre proposition avec les informations suivantes dans le document No de l'appel d'offres : [Nom de l'organisme de recherche local] -SP4-Burkina Faso-2025-003-Nom de l'organisme

4. Réserves

ThinkWell se réserve le droit de ne donner suite qu'à tout ou partie de la présente demande de proposition.

La Directrice Pays
Dr Marie – Jeanne Offosse N'GBESSO

Categories: Afrique

L'évêque Barthélémy Adoukonou a rejoint la maison du Père

24 Heures au Bénin - Mon, 27/10/2025 - 10:55

L'église catholique romaine au Bénin est en deuil. L'évêque Barthélémy Adoukonou n'est plus. Il a tiré sa révérence dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 octobre 2025. L'annonce a été faite par la Conférence épiscopale du Bénin (CEB), à travers un communiqué ce lundi 27 octobre 2025.

Deuil au sein de l'église catholique. L'évêque Barthélémy Adoukonou a rejoint la demeure céleste dans la nuit du samedi au dimanche 26 octobre 2025 au Centre national hospitalier et universitaire Hubert Koutoukou Maga de Cotonou (CHNU-HKM). La Conférence épiscopale à travers un communiqué en date de ce lundi 27 octobre, a porté l'information à la connaissance de la communauté catholique.

Monseigneur Barthélémy Adoukonou est originaire du diocèse d'Abomey. C'est un théologien qui durant toute sa vie, a œuvré au renforcement du dialogue entre la foi et la culture, tant au Bénin qu'à l'international. Il a occupé par le passé, le poste de secrétaire du Conseil pontifical pour la culture au Vatican.
Paix à son âme !

Categories: Afrique

EXCLUSIF : L’UE envisage de suivre les États-Unis en mettant fin au financement de fonds mondiaux pour la santé

Euractiv.fr - Mon, 27/10/2025 - 10:35

La Commission envisage de suivre l’exemple des États-Unis en mettant fin, d’ici 2030, à son financement de deux grands mécanismes mondiaux de santé : l’Alliance mondiale pour les vaccins Gavi et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Selon un document interne consulté par Euractiv, cette réorientation viserait à renforcer l’influence politique de l’UE dans d’autres domaines.

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Press release - MEPs to visit Democratic Republic of the Congo

Europäisches Parlament (Nachrichten) - Mon, 27/10/2025 - 10:13
A group of eight MEPs from the European Parliament’s Committee on Development and Subcommittee on Human Rights begin a three-day mission to the Democratic Republic of the Congo (DRC) today.
Committee on Development

Source : © European Union, 2025 - EP
Categories: Europäische Union

Press release - MEPs to visit Democratic Republic of the Congo

Európa Parlament hírei - Mon, 27/10/2025 - 10:13
A group of eight MEPs from the European Parliament’s Committee on Development and Subcommittee on Human Rights begin a three-day mission to the Democratic Republic of the Congo (DRC) today.
Committee on Development

Source : © European Union, 2025 - EP

Press release - MEPs to visit Democratic Republic of the Congo

European Parliament (News) - Mon, 27/10/2025 - 10:13
A group of eight MEPs from the European Parliament’s Committee on Development and Subcommittee on Human Rights begin a three-day mission to the Democratic Republic of the Congo (DRC) today.
Committee on Development

Source : © European Union, 2025 - EP
Categories: European Union

Press release - MEPs to visit Democratic Republic of the Congo

European Parliament - Mon, 27/10/2025 - 10:13
A group of eight MEPs from the European Parliament’s Committee on Development and Subcommittee on Human Rights begin a three-day mission to the Democratic Republic of the Congo (DRC) today.
Committee on Development

Source : © European Union, 2025 - EP
Categories: European Union

Press release - MEPs to visit Democratic Republic of the Congo

Parlement européen (Nouvelles) - Mon, 27/10/2025 - 10:13
A group of eight MEPs from the European Parliament’s Committee on Development and Subcommittee on Human Rights begin a three-day mission to the Democratic Republic of the Congo (DRC) today.
Committee on Development

Source : © European Union, 2025 - EP
Categories: Union européenne

Moldavie : un sulfureux homme d'affaires « pro-européen » devient Premier ministre

Courrier des Balkans - Mon, 27/10/2025 - 10:10

Il est cité dans les Pandora Papers, il a enregistré plusieurs sociétés aux Îles Vierges britanniques et entretenu des relations avec des oligarques russes proches de Poutine, l'homme d'affaires « pro-européen » Alexandru Munteanu a été nommé Premier ministre de Moldavie.

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Categories: Balkans Occidentaux

Demokratie ist das Schutzschild gegen Missbrauch

Bonn, 27. Oktober 2025. Zum Ende des European Cybersecurity Awareness Month (ECSM) im Oktober 2025 stellt sich eine entscheidende Frage: Wie wirken sich Cybersicherheitsmaßnahmen – wie Anti-Fake-News-Gesetze oder Initiativen zur Datenlokalisierung – in unterschiedlichen politischen Kontexten aus? Der ECSM wird unter anderem von der Europäischen Union, verschiedenen nationalen Regierungen – auch autokratischen – und globalen wirtschaftlichen Akteuren weltweit begangen, um Cybersicherheitsrisiken entgegenzuwirken. Doch ein Blick nach Asien zeigt, dass Cybersicherheitsmaßnahmen auch als Mittel der Repression eingesetzt werden können, wenn sie nicht in demokratische Institutionen und politische Praktiken eingebettet sind.

Cybersicherheitsgesetze als Mittel der Zensur

Unter Berufung auf Onlinesicherheit wenden mehrere asiatische Regierungen Gesetze zur digitalen Regulierung so an, dass sie staatliche Kontrolle über öffentliche Meinungsäußerung verstärken. Im zunehmend autokratisch regierten Indien schreiben das Gesetz zum Schutz digitaler personenbezogener Daten (2023) und damit verbundene Rechtsvorschriften zwar bestimmte Nutzer*innenrechte fest, erlauben es dem Staat aber zugleich, Unternehmen zur Herausgabe von Informationen aufzufordern und die Löschung von Onlineinhalten anzuordnen. Forschungsarbeiten zeigen, dass Autokraten Gesetze gegen Fake News und Verleumdung, die häufig in Rechtrahmen zur Onlineregulierung enthalten sind, zunehmend dazu nutzen, Kritiker*innen zum Schweigen zu bringen.

Dabei sind die Straftatbestände oft vage formuliert und lassen Regierungen viel Ermessensspielraum. So bezieht sich Kasachstans Gesetz von 2023 zu Internetplattformen und Internetwerbung sowohl auf Online-Ressourcen als auch auf Messaging-Apps wie WhatsApp und sieht Haftungspflichten für die vorsätzliche wie auch die unbeabsichtigte Verbreitung von „Falschinformationen“ vor. In Kirgistan kann die Regierung unter Berufung auf das Gesetz zum Schutz vor Falschinformationen von 2021 Inhalte verbieten, die sie als falsch erachtet. Das Online-Sicherheitsgesetz von 2024 in Sri Lanka kriminalisiert „falsche Aussagen“, „beleidigende Nachrichten“ und Inhalte, die „die öffentliche Ordnung stören“ – und ermöglicht so die politische Verfolgung von Regierungskritiker*innen. In Myanmar verleiht das Cybersicherheitsgesetz von 2025 der Militärjunta weitreichende Zensurbefugnisse. Zudem stellt es die Erbringung digitaler Sicherheitsdienstleistungen ohne staatliche Lizenz unter Strafe – vermutlich ein gezielter Angriff auf zivilgesellschaftliche Organisationen und Unternehmen, die digitale Sicherheitsschulungen anbieten.

Digitale Überwachung und Schikanen

Mehrere autokratische Regierungen kombinieren solch repressive Gesetze mit Cyber-Überwachung. Recherchen der thailändischen NROs iLaw und DigitalReach, des Citizen Lab und des Security Lab von Amnesty International deckten 2021 den Einsatz der Spionagesoftware Pegasus gegen thailändische Pro-Demokratie-Aktivist*innen auf. Später stellte sich heraus, dass auch Oppositionelle, Journalist*innen und Regierungsvertreter*innen in Europa mit Pegasus überwacht wurden. Da Pegasus teuer ist, greifen Autokraten in Asien oft auch auf andere Überwachungssoftware zurück. Zudem setzen sie Sicherheitskräfte und Informant*innen ein, die soziale Medien gezielt nach regierungskritischen Äußerungen durchsuchen. In Kambodscha betonen Aktivist*innen, dass kritische Beiträge in den sozialen Medien rasch gelöscht werden und Online-Aktivist*innen oft ins Visier regierungstreuer Influencer*innen geraten. Einige berichten von physischen Repressionen durch die sogenannte „Cyberpolizei“ – womit digitale in physische Repression übergeht. „Sie werden dich finden. […] Sie werden dich auf die Polizeistation vorladen“ oder „dich verhaften“ (Autorinneninterview 2025). Auch der Einparteienstaat Vietnam kontrolliert soziale Medien und nutzt regierungsnahe Influencer*innen zur Verbreitung seiner eigenen Narrative.

Ambivalente Auswirkungen von Datenlokalisierung

Mehrere Regierungen in Asien fordern von Online-Plattformen, Datenverwaltern und Unternehmen, Daten auf lokalen Servern zu speichern. Datenlokalisierung kann legitimen Regierungszielen wie Datensouveränität und der Abwehr von Cyberangriffen dienen, in repressiven Kontexten aber auch zur Beschneidung digitaler Freiräume beitragen. Das vietnamesische Cybersicherheitsgesetz von 2019 verpflichtet Online-Dienstleister, die Daten von vietnamesischen Nutzer*innen auf Servern in Vietnam zu speichern. Dadurch können Behörden darauf zugreifen und Inhalte löschen lassen. Auch Usbekistan verlangt mit dem ergänzten Gesetz „über personenbezogene Daten“ von 2021, dass Internetanbieter und Social-Media-Plattformen Daten auf lokalen Servern speichern.

Dies macht deutlich, dass demokratische Rahmenbedingungen maßgeblich darüber entscheiden, ob Cybersicherheitsmaßnahmen tatsächlich Sicherheit schaffen. Ohne demokratische Schutzmechanismen können sie leicht als Instrument für Repression missbraucht werden. Diese Erkenntnis ist auch für Europa relevant, wo demokratische Staaten versuchen, Desinformation entgegenzuwirken und europäische Datensouveränität zu stärken, etwa durch den Auf- und Ausbau einer europäischen digitalen Infrastruktur. Aktuell scheinen solche Maßnahmen zweifellos notwendig, um demokratische Institutionen zu schützen, doch könnten sie von rechtsextremen Parteien missbraucht werden, wenn es diesen gelingt, an die Macht zu kommen. Umso wichtiger ist es, breite gesellschaftliche Unterstützung für demokratische Werte und Institutionen aufrechtzuerhalten und zu stärken.

Dr. Jasmin Lorch ist Senior Researcher in der Abteilung “Transformation of Political (Dis-) Order” des German Institute of Development and Sustainability (IDOS) in Bonn.

Ani Tovmasyan ist unabhängige Forscherin und Beraterin im Bereich Friedensförderung, Konflikttransformation und Demokratisierung mit Fokus auf die Umwelt- und Entwicklungsaspekte von Frieden und Sicherheit.

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