A lot will be written about today’s vote in the European Parliament on Trade Committee Chair Bernd Lange’s own-initiative report on TTIP. In the immediate aftermath of the vote, we noted that:
The European Parliament’s President Martin Schulz followed the Rules of Procedure to the letter, though he frequently had to read directly from the rules to explain his decision to his fellow parliamentarians on the voting priority of amendments. Schulz brought to vote Amendment 117 — that of Socialist & Democrats (S&D) member and International Trade Committee rapporteur Bernd Lange — to amend the paragraph about Investor-State Dispute Settlement (ISDS). Speaking of ISDS, it is important to…
The most contentious point was the Parliament’s position on Investor-State Dispute Settlement (ISDS). Using a rhetorical Houdini-like escape act, the Parliament adopted a position which simultaneously allows MEPs to say that they have ‘killed’ ISDS while supporting work to develop a system for settling disputes between investors and states. The paradoxical amendment will prove difficult for many minds. It will result in reams of analysis between now and the end of this year. Most importantly, it could provide a pressure-release valve that creates space for constructive debate. Undoubtedly, the crafting and advancement of amendment 117 by Schulz and Lange, both part of the Socialist and Democrats (S&D) group, has consequences for internal cohesion as…
It is even clearer that the political groups fragment easily, as we have noted in the past. There will be many simmering disagreements that may impede intra-group collaboration even outside of trade policy. The fragmentation inside parties is not the only problem. Between groups, rancor has increased as smaller groups attempt to remain relevant while they are not always necessary coalition partners. As a result…
The heated exchange between EP President Schulz and two members of the Greens group — Yannick Jadot (FR) and Reinhard Bütikofer (DE) — over the application of the Rules of Procedure revealed the confrontation. The applause and boos from the deputies provided political theatre rarely seen in sleepy Strasbourg. If only the dome of the hemicycle really did glow brighter as the volume in the chamber increased. Energetic words about TTIP will fly between the benches and the President’s desk again, because…
Let us not forget that the European Parliament had already in 2013 issued its opinion on TTIP when it adopted the resolution of former International Trade Committee Chairman Vital Moreira. And, once agreed, the Treaty of the European Union requires the Parliament’s consent to the final text of TTIP. That will be an even more passionate debate.
Research Fellow of ELIAMEP Dr Filippa Chatzistavrou analysed the situation in Greece in an article she wrote for Le Monde. The article is available here.
L’afflux massif de personnes fuyant les zones de guerres combiné à la rhétorique xénophobe du gouvernement Fidesz a secoué la société hongroise. De nombreuses personnes se sont mobilisées spontanément pour venir en aide aux migrants. Ils se relaient tous les jours pour leur donner de la nourriture et les orienter aux points stratégiques de leur périple hongrois : à la gare de Szeged et aux abords des gares de Budapest.
Cet élan de solidarité abondamment relayé par les médias privés – contribuant à humaniser le phénomène et à sensibiliser la population aux tragédies humaines qui se jouent en ce moment dans leur pays – n’est pas du goût de tout le monde. Depuis quelques jours, des groupes d’extrême-droite se font menaçants.
La « Nouvelle Garde Hongroise », nouvel avatar de la Magyar Garda fondée par l’actuel président du Jobbik puis bannie en 2009, a réuni environ deux cent de ses membres, samedi dans le centre de la capitale hongroise. Avec la bénédiction du parti Jobbik, et avec dans sa ligne de mire les réfugiés qui traversent le pays.
« L’argent américain est utilisé pour amener les réfugiés en Hongrie et en Europe et pas un seul gouvernement hongrois n’a lutté pour les intérêts nationaux de la Hongrie » a par exemple déclaré l’un de ses fondateur.
A Szeged, dans le sud de la Hongrie, le groupe de bénévoles Migszol rapporte plusieurs tentatives d’intimidation de la part de la Betyársereg (l’Armée des Brigands) et de groupes de skinheads. La police s’est interposée et aucune violence n’est à déplorer pour l’heure, mais la tension est bien présente.
Ce vendredi soir (10 juillet), un autre mouvement extrémiste, le HVIM, prévoit de se rassembler sur le parvis de la gare de l’Est (Keleti), à l’endroit même où se retrouvent les migrants en attendant de prendre le train qui les conduira au centre de rétention de Debrecen (Est de la Hongrie).
Le Haut commissariat des Nations Unis pour les réfugiés (HCR) dénonce dans un rapport publié cette semaine les « mauvais traitement, extorsions, attaques de groupes criminels » dont sont victimes les migrants sur ce que l’on désigne désormais comme « La route des Balkans ». Le HCR estime que 80% des demandeurs d’asile en Hongrie sont issus des zones de guerre en Syrie, en Irak et en Afghanistan. Il y a aussi des Pakistanais, des Bangladais et des Africains.
Photos : Budapest Beacon