D'après Ismail Kadaré
Traduit par Jusuf Vrioni
Adaptation et Mise en espace Simon Pitaqaj
Avec Redjep Mitrovitsa
Arben Bajraktaraj
Dans Le Pont, adapté pour le théâtre par Simon Pitaqaj du Pont aux trois arches du grand romancier albanais Ismail Kadaré, un moine témoigne de la construction d'un imposant pont de pierre sur la capricieuse rivière Ouyane, en remplacement de l'ancien bac.
Les tableaux de ce drame mêlent efficacement des thèmes puissants et archaïques, le sang versé pour cimenter (...)
D'après Ismail Kadaré
Traduit par Jusuf Vrioni
Adaptation et Mise en espace Simon Pitaqaj
Avec Redjep Mitrovitsa
Arben Bajraktaraj
Dans Le Pont, adapté pour le théâtre par Simon Pitaqaj du Pont aux trois arches du grand romancier albanais Ismail Kadaré, un moine témoigne de la construction d'un imposant pont de pierre sur la capricieuse rivière Ouyane, en remplacement de l'ancien bac.
Les tableaux de ce drame mêlent efficacement des thèmes puissants et archaïques, le sang versé pour cimenter (...)
On 2 October 2015, the last out of fourteen chemical, biological, radiological and nuclear (CBRN) protection projects within the Joint Investment Programme CBRN (JIP CBRN) was signed by Henk Geveke, Director TNO Defence and Security, on behalf of the consortium, and Rini Goos, Deputy Chief Executive of the European Defence Agency (EDA).
The signatures give way to the project “RACED”, which aims at enhancement of decontamination (DECON) procedures of material or equipment exposed to chemical or biological warfare agents. It will focus on a scientific and technological consideration of the complex question of “how clean is clean enough?”
The “RACED" project will assess DECON procedures and, finally, will result in a prototype of a tool that shall assist operational commanders in minimizing the after-decontamination exposure risk, and assist them in making decisions on the assessment of the sufficient level of DECON, remaining hazards in terms of exposure to human beings and necessity of taking additional steps.
“RACED” will be conducted by a consortium led by TNO from the Netherlands with partners coming from four more Member States and Norway: FFI (Norway), ITQB (Portugal) LBDB (Portugal), ACMIT (Austria), ADL (Austria), RMA (Belgium) and SUJCHBO (Czech Republic). The project is one of fourteen projects under the EDA Joint Investment Programme CBRN protection (JIP-CBRN), set up as Category A programme and funded by twelve Member States plus Norway with almost 12 million euro budget. It serves as an EDA contribution for the European Framework Cooperation, a joint effort of the European Commission and the EDA on maximising synergies between civilian and defence-related research activities.
The JIP-CBRN Programme Arrangement was signed in March 2012 on the ministerial level and two calls for proposals were conducted in 2012 and 2013, covering various Research &Technology projects within the CBRN area, such as: stand-off detection for chemical agents, point detection of biological agents, unknown samples handling, modelling & simulation of CBRN architectures, decontamination, protection equipment and sensor networking. With seven projects initiated within the first call frame, one has already been accomplished. This year, the “Biotype” project successfully ended with a demonstrator device with an integrated biosensor for point detection of airborne bio-threats based on anti-body lab on a chip technology.
More information:
Regling, right, with European Central Bank president Mario Draghi at a press conference
Klaus Regling has been the head of the eurozone’s rescue funds – first the temporary European Financial Stability Facility, now the permanent European Stability Mechanism – since the outset of the debt crisis, a perch that has given him a unique insight into the five years of occasionally contentious deliberations over the bloc’s five bailouts: Greece, Ireland, Portugal, Spain and Cyprus.
But as the EFSF turned into the ESM, and as the €500bn ESM gained staff and authority, Regling’s own role in eurozone debates has grown – particularly on the issue of Greek debt, where he has been a frequent and outspoken critic of the argument, made both in Athens and by the International Monetary Fund, that the heavy debt burden is what ails the Greek economy.
Two years ago, in an interview with our friends and rivals at the Wall Street Journal, Regling in essence sounded the death knell for a November 2012 deal where eurozone governments had promised debt relief for Athens as long as it achieved a primary budget surplus – something it achieved by the end of 2013. As Regling predicted, the eurozone did not restructure Greece’s debts despite Athens living up to its side of the 2012 agreement and posting a surplus.
In an interview this week with the Financial Times, Regling has done something similar. As part of July’s controversial €86bn bailout deal, creditors again held out the promise of debt relief. And Regling is now suggesting that even if it does occur, a restructuring will not be on the scale Athens and the IMF had been arguing for just four months ago.
Our story on the Regling interview is here, but as is our practice at the Brussels Blog, we’re offering an annotated (and slightly edited for length) transcript for readers who want to hear more from Regling below.
Read moreMódosult a „Vállalatok K+F+I tevékenységének támogatása" című (GINOP-2.1.1-15 kódszámú) felhívás.
Cette recension d’ouvrages est issue de Politique étrangère (3/2015). Mathilde Isler propose une analyse de l’ouvrage de Stefan Aykut et Amy Dahan, Gouverner le climat ? 20 ans de négociations internationales (Paris, Presses de Sciences Po, 2015, 752 pages).
La Conférence de Paris doit aboutir à un accord contraignant, avec des engagements concrets de diminution des émissions de gaz à effet de serre (GES), afin de limiter le réchauffement climatique en dessous de 2 °C. Cet ouvrage permet de bien comprendre les tenants et les aboutissants de cet enjeu : pourquoi un accord contraignant ? Quelles positions des différents acteurs face à cet enjeu ? Quelles contraintes au niveau national ? Pourquoi cette limite des 2 °C ? Quel lien entre le monde scientifique et le monde politique ? Quelles sont leurs interactions ?
La négociation climatique n’est pas à part dans la sphère internationale : elle suit les grandes tendances géopolitiques mais elle est un théâtre où les équilibres basculent rapidement. Alors que de petits pays insulaires réussissent à attirer l’attention sur les problématiques qui les touchent à très court terme, certains pays n’hésitent pas, par des positions dogmatiques, à bloquer les négociations (l’Inde, entre autres). Les États-Unis et la Chine, parmi les plus gros émetteurs de GES, sont attendus pour des engagements ambitieux et réalistes, mais doivent composer avec des pressions internes fortes quant à la préservation de leurs intérêts nationaux.
Ce manuel entre en profondeur dans la mécanique de la négociation internationale sur le climat. Plusieurs chapitres sont consacrés à la gouvernance de ses institutions, à ses blocages, à ses opportunités d’évolution. Les auteurs défendent l’idée que le climat devrait être placé au centre du système de négociation internationale, notamment à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), pour être défendu à son juste niveau. Et pourtant, l’échec de la création d’une Organisation mondiale de l’environnement qui aurait eu pour but de renforcer et crédibiliser la prise en compte de cette thématique sur la scène internationale, a démontré, lors du sommet Rio+20 en 2012, que le monde n’était pas prêt à mettre l’environnement et les négociations climatiques au cœur de débats qui restent centrés sur l’économie.
Une réflexion très intéressante est également menée par les auteurs sur la question de la temporalité : souvent critiquée pour sa lenteur, la négociation climatique s’inscrit dans le temps long, mais doit également composer avec l’accélération des modes de communication liée aux nouvelles technologies et aux médias. La négociation climatique a été rythmée par des momentum qui ont permis de mettre en lumière certains sujets et d’acter certaines avancées, comme le protocole de Kyoto en 1997 ou la création du Fonds vert en 2010. Chaque COP, chaque année, est une fenêtre d’opportunité pour une progression majeure ou non (Copenhague, 2009) des négociations, et dépend beaucoup du contexte et du rapport des forces en présence. La Conférence de Paris sera-t-elle déterminante pour l’avenir du processus ?
Face au constat d’échec du système de négociations climatiques établi tout au long du livre – malgré de réelles avancées, la situation actuelle semble paralysée –, le dernier chapitre se penche sur la question du changement de paradigme nécessaire pour une véritable lutte contre le changement climatique. Peut-on vraiment faire évoluer nos modes de vie vers plus de durabilité ? Doit-on abandonner le capitalisme pour sauver la planète ? Ces réflexions nous poussent dans nos retranchements. Tout le monde veut le changement, mais qui veut changer ?
S’abonner à Politique étrangère.