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Updated: 2 months 1 week ago

Décès de Agathe Michèle TRAORÉ/TATIETA : Remerciements

Wed, 14/06/2023 - 08:30

Jean 11-25
« Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra »

Les familles TRAORÉ et TATIETA, les familles alliées et amies,

Monsieur TRAORE Alain T., à la Société Financière Internationale (IFC) à Addis-Abeba, ses enfants Yoann Loic Madiba et Karl Eddie Florian,

Profondément touchés par les marques de sympathie que vous leur avez témoignées lors du rappel à Dieu, le 13 mai 2023 à Paris, suivi de l'inhumation le 23 mai 2023 à Ouagadougou, de leur épouse, mère, fille, sœur, tante, cousine, belle-fille et belle-sœur,

Madame Agathe Michèle TRAORÉ/TATIETA

Vous adressent leurs très sincères remerciements.

Ils vous expriment leur profonde gratitude pour vos soutiens moral, matériel et financier, votre présence à leurs côtés, vos pensées et vos mots réconfortants, témoignant de votre affection en ces moments difficiles.

« Les mots manquent aux émotions ». Mille fois Merci.

Demeurez béni (e) dans la Grâce de Dieu.

PS : Le programme des messes de requiem qui seront dites pour le repos de l'âme de notre très chère regrettée est disponible dans les journaux et la presse en ligne de la place.

PROGRAMME DES MESSES POUR LE REPOS DE L'AME DE MADAME TRAORE/TATIETA AGATHE MICHELE

Categories: Afrique

Décès de Félix KONE : Remerciements

Wed, 14/06/2023 - 08:30

Les grandes familles KONE, GNIFOUA à Kéména, Nouna, Bobo-Dioulasso, Ouagadougou et France ;
La grande famille TRAORE à Niankuini ;
la grande famille TRAORE à Bomborokuy ;
Sœur Marie Rose KONE ( SAB) en France ;
la veuve Véronique KONE/TRAORE à Banfora ;
les frères et sœurs : Angèle, François, Martine, Marguerite, Blaise, Abbé Jacques, Léon, Odette, Albert et Ghislain ;
Sa fille Honorine KAM/KONE ;
les neveux, nièces et petits-enfants ;
les familles alliées

:KANDOLO,DEMBELE,NANKONE,MOUNKORO,TRAORE,NIAMBA,ZONGO, TAPSOBA, DJIBO ,KONATE, PARE,TIONO, SOUBEAGA, KERE,DRABO,KAM ;
très touchés par les nombreuses marques de sympathie et de soutien dont ils ont bénéficié lors du décès le 02 juin et de l'enterrement le 06 juin 2023 à Banfora de leur neveu, petit fils, mari, frère, père et grand-père,

Félix KONE, précédemment coordonnateur de projets et programmes à l'OCADES-Caritas Banfora et Président du Comité de Gestion de COOPEC-GALOR Banfora
expriment leur reconnaissance à tous ceux qui de près ou de loin les ont soutenus lors de cette douloureuse épreuve.

Ils remercient particulièrement :
L'évêque de Banfora et l'ensemble des prêtres, religieux et religieuses,
Le Secrétaire Général national de l'OCADES-Caritas/Burkina,
Le secrétaire exécutif diocésain de l'OCADES-Caritas Banfora et son personnel,
L'Administrateur provisoire de COOPEC-GALOR et l'ensemble de son personnel, les anciens membres du Conseil d'Administration et des Comités de Gestion de COOPEC-GALOR,

Les anciens membres du Comité de gestion, le gérant ainsi que le personnel de COOPEC-GALOR Banfora,
La CCB Saint Bruno de Banfora,
Le curé de la paroisse Saint Viateur de Banfora et ses collaborateurs,
Les différentes chorales de Banfora,
Le Renouveau Charismatique de Banfora et les différents groupes de prière,
La communauté Bwaba de Banfora,
Les voisins du défunt,

Le DG du Centre Hospitalier Régional de Banfora et son personnel,
Les différentes délégations qui ont effectué le déplacement,
Toutes les bonnes volontés de la ville de Banfora,
Et tous ceux dont les noms n'ont pu être cités.
Que Dieu Tout Puissant rende à chacun le centuple de ses bienfaits.

PROGRAMME DES MESSES BANFORA

Categories: Afrique

In memoria : Paré Rebecca

Wed, 14/06/2023 - 08:30

Categories: Afrique

Décès de Corine SAWADOGO : Faire part

Wed, 14/06/2023 - 08:00

Les grandes familles SAWADOGO à Tiwèga/Kaya, Boulsa, Po, France, USA.

Les grandes familles TAPSOBA et COMPAORÉ à Gounghin/ Ouagadougou, Belgique, Suisse, USA

Les familles alliées,

Le Docteur Luc SAWADOGO et épouse à Ouagadougou,

Ont la profonde douleur de vous annoncer le rappel à Dieu de leur fille Corine SAWADOGO, le 5 juin 2023 à Boston aux USA.

L'arrivée de la dépouille mortelle est prévue pour le mardi 13 juin 2023 à 22h, à l'aéroport international de Ouagadougou.

Une veillée de prière aura lieu le vendredi 16 juin 2023 à partir de 19h au domicile familial à Pissy, et une cérémonie religieuse le samedi 17 juin 2023 à l'Eglise Centrale des Assemblées de Dieu de Ouagadougou, suivi de l'inhumation au cimetière municipale de Gounghin.

2 Timothée 4 :7 « J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. Désormais, la couronne de justice m'est réservée ».

PROGRAMME DES OBSEQUES DE CORINE SAWADOGO

Mardi 13 juin 2023

 Accueil de la défunte à l'aéroport
 Puis destination morgue de BOGODOGO

Vendredi 16 juin 2023

Veillée funèbre en famille à Pissy : 19h-21h

Samedi 17 juin 2023
6h00 : Levée du corps au CHU de BOGODOGO
9h00 : Levée du corps du domicile à Pissy pour l'Eglise centrale des Assemblées de Dieu (ECADO).
9h-10h : Cérémonie religieuse à l'Eglise centrale des Assemblées de Dieu (ECADO).
11h00 : Inhumation au cimetière municipale de Gounghin
12h30 : Retour en famille à Pissy

Categories: Afrique

Burkina /Gratuité des soins : Plus de 194 sur 225 milliards de FCFA payés aux formations sanitaires de 2016 à nos jours

Wed, 14/06/2023 - 01:16

L'Assemblée législative de la transition (ALT) s'est réunie, ce mardi 13 juin 2023, en séance plénière portant sur trois questions orales. Parmi elles, l'état de mise en œuvre de la politique de gratuité des soins pour les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes. La question orale est du député Basile Nana. C'est le ministre en charge de la santé, Robert Lucien Jean Claude Kargougou, qui s'est présenté pour y répondre.

Le ministre en charge de la santé, Robert Lucien Jean Claude Kargougou, a structuré sa réponse à cette question orale autour de trois points. Il s'est appesanti dans un premier temps sur l'état actuel de la politique de gratuité des soins au profit des enfants de moins de cinq ans, des femmes enceintes et allaitantes débutée depuis 2016. Ensuite, il s'est exprimé sur les mesures que le gouvernement compte apporter pour corriger les insuffisances liées aux ruptures de consommables et des médicaments constatées dans le cadre de cette gratuité. Enfin, Dr Kargougou est revenu sur les prévisions pour palier à court terme aux difficultés financières rencontrées par les comités de gestion des centres de santé.

Le ministre de la Santé, Dr Kargougou a reconnu et salué la pertinence de la question orale

Pour ce qui est de l'état actuel de la politique de gratuité des soins au profit des enfants de moins de cinq ans, des femmes enceintes et allaitantes débutée depuis 2016, Dr Kargougou a révélé que la mesure de gratuité est appliquée actuellement dans toutes les 2 328 formations sanitaires publiques fonctionnelles du Burkina Faso et dans 29 formations sanitaires privées. Les cibles concernées par cette mesure sont les femmes enceintes, en péri-partum, vivant avec une fistule obstétricale, celles de 25 à 55 ans pour le dépistage des lésions précancéreuses du col de l'utérus et l'examen physique des seins, les enfants de 0 à 5 ans et toute personne désirant une méthode contraceptive. Ces cibles constituent environ 30% de la population burkinabè, selon Dr Kargougou.

Acquis, financement et difficultés

Le financement de cette mesure de gratuité, a indiqué le ministre, est assuré par l'Etat et ses partenaires à travers le système du tiers payant, c'est-à-dire que l'Etat paie à la place du patient. Ainsi, de 2016 à fin mars 2023, l'Etat a payé exactement 194 milliards 551 millions 872 mille 324 francs CFA aux formations sanitaires contre une facture de 225 milliards 296 millions 904 mille 864 francs CFA, soit un taux de paiement des factures de 86,35%. Des arriérés de plus 30 milliards de francs CFA restent à être payés.

A cette plénière, le nombre de votants était de 56

La mise en œuvre de la mesure de gratuité, à écouter Dr Kargougou, rencontre plusieurs difficultés. Ces entraves sont essentiellement les arriérés de paiement des factures, les ruptures de médicaments et les irrégularités relevées surtout dans les formations sanitaires lors des contrôles. Nonobstant ces difficultés, plusieurs acquis ont été engrangés. Puisque, a-t-il fait savoir, de 2016 à fin mars 2023, plus de 125 millions de prestations gratuites ont été offertes aux populations.

L'utilisation des services de santé a connu une augmentation avec le contact par habitant chez les moins de cinq ans qui est passé de 1,6 à environ 3 en 2022. En outre, il a mentionné que le taux des accouchements assistés est passé de 73% à 94% entre 2010 et 2021. A cela, on peut ajouter que la mesure de gratuité a contribué également à la réduction de la mortalité des femmes et des enfants de moins de 5 ans. En effet, de 2015 à 2021, le ratio de mortalité maternelle est passé de 330 à 223 décès pour 100 000 naissances vivantes et le taux de mortalité infanto-juvénile est passé de 81,7 à 48 décès pour 1000 naissances vivantes.

La plénière a été présidée par le 1er vice-président de l'ALT, Dafidi Lompo

Des mesures pour corriger les insuffisances

Le gouvernement a entrepris des mesures conjoncturelles qui ont permis un financement direct à hauteur de plus de 14 milliards de francs CFA entre 2021 et 2022 au profit de la Centrale d'achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG) dans le but de réduire les dettes et de favoriser la disponibilité des produits de santé dans les formations sanitaires. En sus, le ministère de la Santé et de l'hygiène publique a mis en place un cadre réunissant chaque mois, la CAMEG, les directions impliquées, les responsables de formations sanitaires pour le suivi des dettes de la CAMEG.

La digitalisation de la feuille de soins est aussi une solution envisagée par le gouvernement. Il y a aussi la mise en œuvre de la pharmacie hospitalière et la nécessité d'augmenter l'enveloppe financière de la mesure. Enfin, le ministre a souligné que l'arrimage de la gratuité des soins avec le régime d'assurance maladie universelle en cours de conception constitue une véritable opportunité pour garantir la pérennité du financement.

Le député Basile Nana est à l'origine de cette question orale

Pallier les difficultés rencontrées par les comités de gestion des centres de santé

A ce niveau, un suivi des flux financiers sera institué pour une meilleure gestion des formations sanitaires sur la base de la digitalisation, a informé le ministre en charge de la santé. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina : « Pourquoi malgré les armes, l'effectif du personnel, le terrorisme est en train de gagner du terrain ? On ne doit pas foncer la tête baissée »(Boubakary Diallo, leader d'organisation)

Wed, 14/06/2023 - 01:13

Modérateur de la conférence publique initiée par la Fédération burkinabè des associations, Centres et Clubs pour l'UNESCO (FBACU), ce mardi 13 juin 2023 à Ouagadougou, sur la paix, le secrétaire général de l'Union nationale des « Rooga » du Burkina, Boubakary Diallo, a invité à poser un bon diagnostic de la situation d'insécurité.

Le leader d'association a d'abord fait observer que le gouvernement de la transition a mis l'accent sur l'achat de l'équipement militaire et le recrutement de personnel. Malgré tout, note-t-il, la situation ne connaît pas d'amélioration.

« Aujourd'hui, nous devons faire le diagnostic de notre mal ; qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui, le terrorisme ne recule pas ? On doit avoir l'intelligence aujourd'hui de nous questionner. Pourquoi malgré les armes, malgré l'effectif du personnel qu'on recrute, le terrorisme est en train de gagner du terrain ? Nous devons nous questionner sur cela et ne pas foncer tête baissée ! C'est parce que quelque part, il y a un diagnostic qui a été mal fait. Si on met l'accent sur les armes, au détriment de la cohésion sociale, au détriment du vivre-ensemble et au profit de la stigmatisation, il va sans dire qu'on aie toujours des problèmes. C'est pourquoi, j'ai lancé cet appel pour dire aux jeunes d'être des acteurs de paix et de travailler dans leurs milieux respectifs à sensibiliser davantage les autres jeunes ; parce qu'aujourd'hui, ce sont les jeunes qui forment la foule. Ce qui s'est passé à Bobo (des individus accusés d'être des terroristes : ndlr), c'était la foule ; peut-être que c'est une seule personne qui a crié et les autres ont suivi. Mais si cette personne était une personne de paix, elle n'allait pas crier ; elle allait dire (si elle suspecte une personne) d'appeler la police. On ne dit pas que quelqu'un est au-dessus d'une arrestation, mais il faut le faire avec la manière ; il faut éviter d'humilier des gens, il faut éviter de radicaliser des gens (l'humiliation peut-être des facteurs de radicalisation) », s'est appesanti Boubakary Diallo.

C'est pourquoi lance-t-il un appel également aux leaders d'associations à travailler à sensibiliser la jeunesse.

O.L.
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina : Les agents de santé du CHU Bogodogo rejettent les horaires de travail de la fonction publique hospitalière

Wed, 14/06/2023 - 01:10

Les agents de santé du CHU Bogodogo ont manifesté le 12 juin 2023 leur mécontentement à travers un mouvement d'humeur. Ils ont déposé une lettre de protestation à la direction générale de l'hôpital. Le secrétaire général de la sous-section du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA) du CHU Bogodogo donne les raisons de leur manifestation.

Lefaso.net : Hier lundi 12 juin 2023 à l'hôpital de Bogodogo, il y a eu un mouvement d'humeur des infirmiers. Quelles sont les raisons de ce mouvement ?

Sié Hien : Je suis le secrétaire général de la sous-section du SYNTSHA du CHU Bogodogo. Le SYNTSHA ne regroupe pas que les infirmiers. Le SYNTSHA est le Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale. Tous ceux qui travaillent dans le domaine de la santé humaine et animale sont concernés par notre syndicat. Ou peuvent être membres de notre syndicat et beaucoup sont membres. Peut-être que dans ce problème particulier que vous avez appelé mouvement d'humeur, les gens ont remarqué que les infirmiers étaient les plus nombreux. Mais le problème ne concerne pas que les infirmiers. Le problème concerne tous les agents de santé qui se reconnaissent dans le SYNTSHA.

Quelles sont les raisons du mouvement d'humeur d'hier ?

L'ensemble des travailleurs de la santé humaine sont soumis depuis 2017-2018, si je ne m'abuse, à une loi qu'on appelle fonction publique hospitalière. C'est une loi qui donne une certaine particularité à ce secteur de la santé humaine. Cette loi avait été proposée par le gouvernement de Roch Marc Christian Kaboré. Et le SYNTSHA avait relevé des problèmes depuis lors, puisque le SYNTSHA n'a pas participé à la finalisation de ce document.

C'est à la dernière minute avec les négociations pour obtenir notre protocole d'accord que le SYNTSHA a participé. Sur tous les points de désaccord dans la loi en son temps, le gouvernement avait rassuré le SYNTSHA que dans le cadre des négociations pour le protocole d'accord, des solutions allaient être trouvées. Parmi les points de désaccord, se trouvent les horaires de travail. Le mouvement d'humeur d'hier c'est dans le cadre des horaires de travail.

Qu'est-ce que vous dénoncez exactement au niveau des horaires de travail ?

La fonction publique hospitalière prévoit 40 à 45 heures de travail hebdomadaire sans la garde. Alors que vous savez que, quand l'agent de santé est de garde, il fait aussi du service. Selon les conventions internationales ratifiées par le Burkina Faso, notamment les conventions de l'Organisation internationale du travail, il doit assurer 40 heures de travail hebdomadaire, pas plus.

Nous avons dit qu'il faut que les 40 heures soient respectées, sinon pas de garde obligatoire. On ne peut pas me demander de faire plus de 40 heures hebdomadaires et m'obliger à faire une garde de 14 à 15 heures. D'abord, quand tu prends 40 heures + 15 heures, ça fait 55 heures de travail. Nous avons appelé ces horaires de travail des horaires esclavagistes. Parce que c'est de l'esclavage moderne. Le SYNTSHA a rejeté au plan national ce décret d'application de ces horaires de travail. Et le gouvernement avait appelé au calme pour les négociations, pour voir si on pouvait faire la relecture de la loi.

Jusqu'à l'heure où nous vous parlons, personne ne nous est revenu pour dire que le décret va être appliqué de force. Ce n'est qu'au CHU Bogodogo que les gens veulent appliquer ce décret. Cette année, ils ont élaboré un manuel de garde qui reprend les horaires de travail de la fonction publique hospitalière. Notamment, si tu descends de garde, tu as 24 heures de repos. Alors que tu quittes l'hôpital autour de 9h-10h. Et le lendemain matin, tu dois reprendre le service. On est en train de nous transformer en agents asociaux. Parce qu'on ne peut pas participer aux activités de la communauté.

Qu'est-ce que vous avez écrit dans votre plateforme revendicative ?

Nous avons déposé une plateforme revendicative en 2022. Jusqu'à présent, nous n'avons pas eu de réponse. Et dans la plateforme, nous avons été clairs dès le préambule. Que nous rejetons, à l'image du bureau national, les horaires de travail de la fonction publique hospitalière que nous traitons d'esclavagiste.

Donc dans ce mois, quand ils ont voulu faire passer le manuel de garde qui reprend les horaires de travail de la fonction publique hospitalière de force, nous avons écrit une lettre de protestation à l'endroit du directeur général pour l'informer de notre refus de l'application des horaires de travail de la fonction publique hospitalière et du manuel de garde qui est un document non consensuel puisque le document doit être validé avec l'ensemble des partenaires sociaux. Quand nous sommes arrivés à la rencontre, nous leur avons posé le problème des horaires de travail. Ils nous ont dit que ce n'était pas discutable. Donc nous avons quitté la salle.

Est-ce que vous avez obtenu une réponse à votre lettre de protestation ?

Nous avons tenu une assemblée générale le 9 juin. Et le même le matin du 9 juin, nous avons rencontré le directeur général sur son invitation de la veille. Il nous avait demandé de lui laisser le temps au sortir de notre assemblée générale pour qu'il s'organise avec son administration pour nous revenir. Nous lui avons dit que nous sommes ouverts également au dialogue. Mais nous lui avons signifié clairement que c'est l'assemblée générale qui décide. Et l'assemblée nous a mandaté de lui écrire une lettre pour lui dire que nous rejetons les horaires de travail de la fonction publique hospitalière, dont le manuel de garde.

Comme les programmes sont affichés dans les services, nous avons tout enlevé puis nous sommes allés lui remettre. Et nous lui avons suggéré de faire sortir une note qui met fin à ce programme en attendant les concertations. Ce qui n'a pas été fait jusqu'à ce que nous marchions pour aller lui remettre le programme hier matin. Hier à 13h10mn, nous avons reçu une correspondance qui nous invite à une discussion aujourd'hui (13 juin 2023, Ndlr) à 14h, sur notre plateforme revendicative et sur notre manuel de garde. Donc vous voyez qu'il a fallu qu'on manifeste pour qu'on nous appelle pour discuter de notre plateforme revendicative et du manuel non consensuel déposé depuis 2022.

Donc si à votre rencontre de ce soir si vous ne trouvez pas d'accord vous allez organiser une manifestation ?

Notre souhait est que nous parvenions à un accord, à partir du moment où tout le monde est unanime que la lutte est légitime. Il s'agit d'une lutte pour protéger l'ensemble des travailleurs. Il s'agit d'une lutte pour plus de résultats dans notre hôpital. Si le travailleur n'est pas esquinté, il produit plus. Mais si vous l'esquintez avec un programme chargé, il ne pourra pas être efficace. Il y a des programmes qui vont de 54 à 64 heures dans la semaine. Si vous faîtes ça en 5 ans, vous êtes fatigué et vous êtes malade. Alors que nous n'avons pas de médecin de travail. Ça fait partie de notre plateforme de revendications. Donc si nous sommes malades, nous sommes obligés d'aller nous aligner comme tout le monde et payer les frais comme tout le monde. Parce que le système d'exonération négocié et accepté par le gouvernement dont le décret d'application est sorti n'est pas appliqué au CHU Bogodogo.

Quel message avez-vous pour votre mot de fin ?

J'appelle les travailleurs à rester mobilisés pour défendre leurs droits. Nous avons signifié à la direction générale de l'hôpital que le bureau est déterminé à poursuivre ses revendications, si nécessaire. L'évolution de la situation dépendra des réponses que nous aurons. Il faut savoir que nous luttons également pour faciliter l'accès aux soins à la population. Cela fait partie de notre plateforme revendicative. Je remercie Lefaso.net pour l'intérêt accordé à la lutte légitime des travailleurs du CHU Bogodogo.

Interview réalisée par Rama Diallo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Cameroun : Ni John Fru Ndi, opposant irréductible à Paul Biya, emporté par la maladie

Wed, 14/06/2023 - 01:05

Le 12 juin 2023 à Yaoundé, s'est éteint un lion indomptable. Le lion qui est mort peu avant minuit ce lundi soir s'appelait Ni John Fru Ndi. C'est à l'âge de 81 ans que le leader charismatique du Social Democratic Front (SDF) a livré sa dernière bataille en poussant son dernier souffle. Il devait fêter ses 82 ans le 7 juillet soit dans quelques jours. C'était lui la figure de l'opposant historique à Paul Biya. Il aura été le caillou permanent dans le soulier du dictateur qui règne sur le Cameroun depuis plus de quarante ans.

Pourtant ces deux hommes qui se sont battus l'un contre l'autre lors de trois élections présidentielles n'ont pas toujours été des adversaires politiques. Quand John Fru Ndi commence la politique, c'était au temps du parti unique. Il n'y avait que l'ancêtre du Rassemblement démocratique du peuple du camerounais (RDPC) de Paul Biya : l'Union nationale camerounaise (UNC), et c'est au sein de l'unique formation qu'il s'engage en 1980. Paul Biya prend le pouvoir en 1982, par ce que certains considèrent comme l'un des coups d'Etat les plus originaux au monde. D'abord ce n'est pas un putsch, car ni militaire ni coups de feu ne furent nécessaires au changement politique qui aurait consisté à duper le président Ahidjo que ses jours seraient comptés du fait d'une mystérieuse maladie incurable et celui-ci démissionne et lui cède le pouvoir.

En 1984, il renomme l'UNC en RDPC et John Fru Ndi quitte le RDPC en 1990 ; pour fonder le SDF avec l'instauration du multipartisme. La création du parti d'opposition est vécue comme un casus belli par le RDPC et son gouvernement qui abattent une répression sanglante sur la première manifestation publique du parti. Mais c'est en vain qu'ils agissent, le SDF déclenche les journées villes mortes au long de ces années 1990 jusqu'aux élections présidentielles où Fru Ndi est vu comme l'opposant radical à Biya. L'élection présidentielle de 1992, la première avec Fru Ndi, restera dans les annales comme la première élection présidentielle, avec plusieurs candidats et la plus ouverte du Cameroun depuis l'indépendance.

Anglophone non sécessionniste

John Fru Ndi est originaire de Bamenda, une des provinces anglophones du Cameroun, mais son charisme et sa défense de l'unité nationale vont faire de lui un homme politique national pas d'une région, d'une ethnie ou d'une zone linguistique. Au Cameroun, les anglophones ne sont que 20% de la population du pays, mais c'est 35,97% des suffrages qui se porteront sur lui. Le Cameroun est l'un des rares pays où l'élection a lieu en un seul tour. Et Paul Biya n'a eu que 39,98% des suffrages. Maïgari Bello Bouba, 19,2 %.

Le taux de participation élevé de 72 % montre l'enthousiasme et l'espoir d'alternance qu'a suscité l'élection. Ce résultat est contesté et donne lieu à des émeutes violemment réprimées dans les bastions de l'opposition. John Fru Ndi dénonce les fraudes et revendique la victoire. Il boycottera l'élection de 1997, et se représentera en 2004 et 2011 qui sera sa dernière campagne. John Fru Ndi est partisan d'un Cameroun uni, avec un fédéralisme tout au plus mais pas pour une indépendance. Ce qui va lui coûter très cher de la part des extrémistes indépendantistes qui vont brûler sa maison et l'enlever.

La maladie emporte celui qui a suscité l'espoir de mettre fin au règne de Paul Biya. Il part sans avoir pu se retirer officiellement de la direction de son parti comme c'était prévu pour le congrès à venir. Il laisse le souvenir d'un combattant infatigable qui jamais n'a abandonné la lutte.

Sana Guy
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina Faso : Le Centre national de référence en médecine physique et réadaptation sera fonctionnel courant juillet 2023

Wed, 14/06/2023 - 01:05

Les députés de l'Assemblée législative de transition (ALT) se sont réunis en séance plénière ce mardi 13 juin 2023 pour statuer sur deux questions orales. Il s'agit notamment des difficultés liées au fonctionnement du Centre national de référence en médecine physique et réadaptation et l'état de mise en œuvre de la politique de gratuité des soins pour les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes. La plénière du jour a été présidée par le premier vice-président de l'ALT Dafidi Lompo.

Construit par l'Etat burkinabè avec l'appui des partenaires techniques et financiers, le Centre national de référence en médecine physique et réadaptation a officiellement ouvert ses portes le 14 mai 2021. Cette ouverture a été accueillie avec soulagement par les acteurs du monde médical et par le peuple burkinabè en général et les patients en particulier.

Ce centre se veut être une structure de référence nationale en matière de soins ré-adaptatifs. L'objectif visé est d'améliorer l'accès aux soins de réadaptation de qualité au bénéfice des personnes atteintes d'une incapacité avec une attention particulière pour les personnes les plus vulnérables.

Dafidi Lompo, premier vice-président de l'ALT a présidé la séance plénière du jour

Malheureusement, ce centre qui constituait un espoir pour les patients pour leur prise en charge, n'est toujours pas fonctionnel. C'est dans ce sens que le ministre de la santé et de l'hygiène publique, Dr Lucien Kargougou a été interpellé sur le sujet par le député Souleymane Ouédraogo. Cette question orale sans débat posée par le député Souleymane Ouédraogo a porté sur les difficultés liées au fonctionnement du Centre national de référence en médicine physique et réadaptation.

Dans ses réponses, le ministre de la santé, Dr Lucien Kargougou a d'abord égrené les difficultés rencontrées dans l'opérationnalisation de ce centre. Il s'agit notamment des difficultés d'ordre juridique et financier. « Outre, les difficultés d'ordre juridique, le centre a été confronté à l'indisponibilité des ressources financières pour son fonctionnement, l'Agence nationale des soins de santé primaires (AGSP auquel le centre a été rattaché en 2021) n'ayant pas de ligne dédiée et à la déperdition d'une partie des spécialistes formés pour le centre », explique-t-il.

Dr Lucien Kargougou, ministre de la santé et de l'hygiène publique a déclaré que le centre accueillera à terme, 150 patients par jour et que les personnes vulnérables seront prises en compte dans la tarification des soins dans ce centre

Le premier responsable du département en charge de la santé a rassuré que le centre national de référence en médicine physique et réadaptation sera fonctionnel courant juillet 2023 et commencera donc à prendre en charge ses premiers patients.
Dr Lucien Kargougou a également précisé que les personnes vulnérables seront prises en compte dans la tarification des soins dans ce centre. « Etant donné le caractère chronique des pathologies nécessitant des soins au MPR (médecine physique et réadaptation), les textes sur la tarification ont intégré l'accessibilité financière aux couches vulnérables et autres personnes indigentes tout en assurant la génération de recettes propres par la structure pour assurer les charges de fonctionnement », précise-t-il.

Le député Souleymane Ouédraogo, auteur de cette question orale sans débat s'est dit satisfait des réponses apportées par le ministre de la santé

D'un coût global de plus de 550 millions de FCFA, le Centre national de référence en médecine physique et réadaptation accueillera à terme, 150 patients par jour, selon Dr Lucien Kargougou, ministre de la santé.

Les députés présents à cette séance plénière

Ce centre situé à Tengandogo dans la commune rurale de Komsilga est bâtie sur une superficie d'un hectare et ayant une emprise au sol de 1000 mètres carrés extensible. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Mamadou ZONGO
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina : « Aucune personne n'est ange de façon absolue ou diable de façon absolue ; chacun de nous est à la fois ange et diable » (Dr Poussi Sawadogo)

Wed, 14/06/2023 - 01:00

La Fédération burkinabè des associations, Centres et Clubs pour l'UNESCO (FBACU) a, dans sa dynamique de promotion de la paix et du vivre-ensemble à travers les idéaux de l'UNESCO, animé une conférence publique dans l'après-midi de ce mardi 13 juin 2023 à Ouagadougou sur le thème : « Education à la paix et à la citoyenneté : résilience pour sauver l'intégrité ». Cette activité qui a ciblé les élèves et étudiants vise à outiller et à renforcer la résilience des membres et sympathisants des clubs UNESCO (Organisation des Nations-Unies pour l'éducation, la science et la culture) pour la recherche de la paix et la consolidation de celle-ci.

Pour aborder le thème, les organisateurs l'ont scindé en deux parties : « Citoyenneté et intégrité » développée par le maître de conférences de philosophie de l'éducation, Fatié Ouattara, et « Valeurs traditionnelles africaine et culture de l'intégrité : leçons pour une éducation à la paix » analysée par l'enseignant-chercheur, Dr Poussi Sawadogo, chef traditionnel (Busm Keoog-naaba Koobo).

Pour livrer sa communication, Dr Sawadogo a pris prétexte sur le « Keogo », un camp d'initiation traditionnel, en rapport avec l'éducation des jeunes filles et garçons en matière de responsabilité "pour les amener à comprendre la dynamique de complémentarité, de synergie, d'inter-dépendance dans la société".

Selon le Busm Keoog-naaba Koobo, les jeunes ont toujours des modèles dans la société, pour peu qu'ils sachent les identifier. « Le plus souvent, nous voulons des anges comme modèles. Mais, il faut savoir qu'aucune personne n'est ange de façon absolue ou diable de façon absolue ; chacun de nous est à la fois ange et diable et c'est par l'éducation qu'on contribue à réveiller l'ange qui habite en chacun de nous. (...). A travers le keogo, les plus jeunes comprendront ce qu'il faut faire, la récompense du bien et la récompense du mal. Le conte permettra par exemple de savoir ce qu'on récolte quand on pose un mauvais acte et ce qu'on gagne quand on pose un bon acte. Et comme la personne humaine est capable de choix, à partir du moment où on sait ce qu'on récolte en posant tel ou tel autre acte, alors, dans son action, on pourra avoir une conduite plus responsable. C'est pour cela que nous pensons que c'est toujours utile de montrer aux jeunes, les effets de la bonne et de la mauvaise conduites », a enseigné Dr Poussi Sawadogo.

Des communications qui ont suscité de nombreuses réactions chez les participants, qui ont en outre repris en chœur des slogans de paix de l'UNESCO. Un motif de satisfaction pour Augustin Bouda, président de la FBACU, initiatrice de la conférence publique. C'est pourquoi a-t-il recommandé à chaque participant d'être, autour de lui, un relais des messages de paix, de cohésion sociale et du vivre-ensemble. « J'encourage toutes les populations, à son niveau, à cultiver davantage les valeurs du vivre-ensemble, de paix, de co-habitation pacifique », a ensuite lancé Augustin Bouda.

O.L
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Burkina/Médias : Le CSC met en place un guide de gestion des contenus médiatiques et une charte de bonne conduite

Wed, 14/06/2023 - 01:00

Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a mis à la disposition des médias confessionnels et non confessionnels un guide des contenus médiatiques et une charte de bonne conduite ce mardi 13 juin 2023 à Ouagadougou.

La charte de bonne conduite des médias confessionnels mise en place par le CSC comprend deux articles dont l'article 1 évoque les engagements et le second article les interdits. Au titre du premier article, les promoteurs des médias confessionnels s'engagent à respecter scrupuleusement les obligations conventionnelles des médias confessionnels du Burkina Faso, à promouvoir la paix, la tolérance religieuse et la concorde nationale à travers les contenus diffusés, à faire des médias confessionnels du Burkina des outils de préservation et de développement de la personne humaine. Ils s'engagent aussi à contribuer à la maturation spirituelle, civique et matérielle des auditeurs des médias confessionnels du Burkina Faso, à encourager des messages favorisant la coexistence pacifique entre les communautés au Burkina Faso.

Au titre des interdictions, les promoteurs des médias confessionnels s'interdisent d'utiliser ou de laisser utiliser les médias confessionnels du Burkina Faso aux fins de déstructuration et de division de la société, de diffuser tout discours de haine, d'incivisme, de discrimination et d'exclusion sociale, sur les médias confessionnels du Burkina Faso, de faire des comparaisons aux fins de dénigrement ou de stigmatisation de confessions ou croyances religieuses sur les médias confessionnels du Burkina Faso.

Pour ce qui concerne le guide de gestion des contenus médiatiques, il y a sept règles que les médias non confessionnels doivent respecter.
Au premier point, si la faîtière religieuse d'appartenance du demandeur de contenu confessionnel délivre des mandats pour communiquer dans les médias, s'assurer au préalable que le demandeur dispose de ce mandat.

Abdoul Aziz Bamogo, président du Conseil supérieur de la communication.

Au deuxième point, signer une convention avec tout demandeur de diffusion de contenu confessionnel pour préciser les obligations, les restrictions et les responsabilités des parties.

Au troisième point, toujours rappeler au demandeur les dispositions de la convention, de la réglementation, et le caractère sensible du message confessionnel dans les médias.
Au quatrième point, ne jamais diffuser en direct tout contenu à caractère confessionnel, toujours préenregistrer.

Au cinquième, faire examiner de bout en bout tout contenu à caractère confessionnel par un comité avant toute diffusion ou publication.
Au sixième point refuser la diffusion ou la publication de tout contenu contraire à la loi, à la réglementation et/ou de nature à compromettre la cohésion sociale et la paix.
Au septième point, ne jamais passer à la diffusion ou publication du contenu à caractère confessionnel sans l'accord formel du responsable attitré du média et du demandeur.

Pour le président du Conseil supérieur de la communication, Abdoul Aziz Bamogo, il s'agit de deux instruments qui vont désormais donner des repères clairs et précis aux acteurs afin que chacun puisse convenablement jouer son rôle dans ce contexte difficile qui nous impose de relever un défi sécuritaire énorme.

Pour encore se donner plus de chances de réussite, le CSC et L'Observatoire national des faits religieux (ONAFAR) ont choisi d'élaborer ces deux instruments à travers une approche inclusive et participative. « Nous avons associé à cette démarche quatre types d'acteurs. D'abord les médias confessionnels représentés par la radio télé Al Houda, la radio télé Ave Maria, et RED, la Radio Évangile et développement », a expliqué Abdoul Aziz Bamogo, président du CSC.

Ensuite, continue-t-il, les organisations professionnelles des médias représentées par l'Observatoire burkinabè des médias (OBM), l'Union burkinabè des éditeurs privés de services de télévision (UBESTV), et L'Union nationale de l'audiovisuel libre du Burkina (UNALFA). Il y a aussi les organisations de journalistes et communicateurs confessionnels représentés par le Réseau des journalistes et communicateur musulmans du Burkina (REJCOM), Union catholique africaine de la presse (UCAP) et l'Union des journalistes et communicateurs évangéliques du Burkina (UJCEB).
« Enfin, nous avons les faîtières des trois principales confessions religieuses de notre pays : la conférence épiscopale Burkina Niger (CEBN), la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) et la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME) », a-t-il souligné.

Habibou Ouattara/Ouédraogo, présidente de l'Observatoire national des faits religieux

La présidente de l'Observatoire national des faits religieux Habibou Ouattara/Ouédraogo, a invité les acteurs des médias à bien s'approprier du contenu de la charte et du guide pour les respecter et les faire respecter pour l'intérêt général.

Carine Daramkoum
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Services de téléphonie mobile au Burkina : Les associations de consommateurs prévoient un boycott graduel

Wed, 14/06/2023 - 01:00

"La réduction des tarifs des services, l'amélioration de la qualité des services, avec des investissements probants, une meilleure gestion des bonus, l'arrêt du système de validité des services, la fin du paiement des services après-vente (Orange Money & Moov Africa)" voilà les points sur lesquels la Coalition des associations de défense des droits de l'homme attend des propositions concrètes. Faute de quoi, elle prévoit un boycott séquentiel et graduel des compagnies de téléphonie mobile. "Il va s'agir d'identifier un opérateur, désactiver la puce dudit opérateur, de longues heures durant ou la journée entière. L'exercice va être repris avec un autre, ainsi de suite, jusqu'au dernier" peut-on lire dans le communiqué.

La conférence des présidents de la Coalition des Associations de Défense des Droits de l'Homme (CADDH), réunie ce 10 Juin 2023 à Ouagadougou, a discuté et adopté des indicateurs de satisfaction de l'opération « Vent du salut », visant, entre autre, la baisse des tarifs des services de communication électronique.

Elle a examiné et analysé la réaction de l'Association Nationale des Opérateurs de Télécommunications (ANOTEL), emmurés dans un silence, et décidé de l'organisation d'un BOYCOTT SEQUENTIEL ET GRADUEL des compagnies de téléphonie mobile. Il va s'agir d'identifier un opérateur, désactiver la puce dudit opérateur, de longues heures durant ou la journée entière. L'exercice va être repris avec un autre, ainsi de suite, jusqu'au dernier.

La coalition, qui se réserve le droit de publier ultérieurement le calendrier de boycott, rappelle attendre des propositions précises et fermes relatives à :

la réduction des tarifs des services ;

l'amélioration de la qualité des services, avec des investissements probants ;

une meilleure gestion des bonus ;

l'arrêt du système de validité des services ;

la fin du paiement des services après-vente (Orange Money & Moov Africa).

Ainsi donc, elle appelle les consommateurs à RESTER MOBILISES ET DETERMINES, en attendant les mots d'ordre à venir. Elle invite surtout les organisations citoyennes, les influenceurs, les leaders d'opinion et les artistes à se joindre à la dynamique pour l'amplifier et lui réserver un écho retentissant et déterminant.
SEULE LA LUTTE LIBERE !

Le porte-parole
Adama BAYALA

Ont signé :

  • - Association Burkinabè des Consommateurs des services de Consommation Electronique/ ABCE
  • - Associations des Blogueurs du Burkina / ABB
  • - Association des Consommateurs du Burkina/ACB
  • - Centre d'Etudes et de Recherche sur les Technologies de l'Information et de la Communication et la Cyberactivité/ CERTIC
  • - Organisation des Consommateurs du Burkina /OCB
  • - Réseau des Acteurs du Digital/ RAD
  • - Réseau National des Consommateurs du Faso/ RENCOF
  • - Réseau Ouest Africain des Jeunes pour l'Intégration et la Formation/ROAJIF
  • - Sentinelles de la démocratie
  • - Vigi-Consommateurs/VC
  • - 2 heures pour Kamita
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Burkina Faso : L'ex majorité demande la levée de la suspension des activités des partis politiques

Wed, 14/06/2023 - 00:55

Le ministère de l'administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité a invité les composantes des partis et formations politiques à faire parvenir leurs réflexions et avis sur les textes proposés en vue de la relecture du code électoral et du régime juridique des partis et formations politiques.

Des initiatives saluées par la composante de l'ex alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP) qui selon elle « s'inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre de la Charte de la Transition en ses axes relatifs aux dispositifs à mettre en place pour le retour à une vie constitutionnelle normale ».

Cependant, selon certains partis politiques, la suspension des activités des partis et formations politiques empêche ces partis de se concerter convenablement. « Une situation extrêmement préjudiciable à la vie et à l'action des partis politiques », assure le coordonnateur de l'ex APMP, Clément Pengwendé Sawadogo

Dans une lettre datée du 9 juin 2023 et adressée au ministère de l'administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, la composante de l'ex APMP demande la levée de la suspension des activités des partis politiques.

« Le caractère hautement sensible des questions politiques concernées par la réflexion requiert cependant un examen approfondi, participatif et inclusif, qui ne peut donc être fait de manière légère et bureaucratique. Malheureusement, en l'état actuel des choses, notre composante est confrontée à l'impossibilité d'organiser les concertations appropriées en raison de la suspension des activités des partis politiques. Aussi voudrions-nous attirer votre bienveillance sur cette difficulté tout en vous suggérant de vous impliquer fortement, en tant que ministre de tutelle des partis politiques, pour la levée de cette mesure », a déclaré l'ex APMP.

Selon la composante de l'ex APMP, la levée de cette mesure permettra à chaque parti non seulement de tenir ses instances statutaires mais aussi de légitimer les prises de décision des dirigeants au nom des partis politiques.

Mamadou Zongo
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Supposée arrestation du Dima de Ouargaye : Le MATDS dément

Wed, 14/06/2023 - 00:50

Ci-après, deux communiqués. Dans le premier, le ministre de l'administration territoriale de l'administration et de la sécurité (MATDS) dément formellement "la supposée arrestation du Dima de Ouargaye, Naba Sanem, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme."

Dans le second, Naba Sanem lui-même, Dima de Ouargaye, se prononce brièvement sur la question, mentionnant au passage que l'auteur de ces allégations répondra de ses actes devant les autorités compétentes.

Tout en invitant les uns et les autres à rester vigilants, le ministre Boukaré Zoungrana appelle les populations à se départir des rumeurs montées de toutes pièces qui, dit-il "sapent la lutte contre les forces du mal."

L'intégralité des deux communiqués ci-après.

Erwan Compaoré
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Burkina/Journée mondiale du rein : Le cas de la jeune fille et de l'enfant au menu de la 18e édition

Wed, 14/06/2023 - 00:45

L'Association burkinabè des dialysés et insuffisants rénaux (ABUDIR) célèbre en différé, ce 13 juin 2023 à Ouagadougou, la journée mondiale du rein au cours d'une conférence publique. Cette conférence publique se tient autour du thème « La santé rénale pour tous, se préparer à l'inattendu, soutenir les plus vulnérables : L'ABUDIR soutient l'enfant et la jeune fille dialysés ».

Pour décortiquer ce thème, trois spécialistes du domaine ont animé la conférence publique. Il s'agit de Dr Fatimata Diallo du CHU de Tengandogo, de Dr Hassan Traoré du CHU Yalgado Ouédraogo et de Dr Sébastien Ouédraogo du CHU de Bogodogo.

Ces trois spécialistes ont passé en revue les généralités sur la maladie rénale, notamment au Burkina Faso, la phase chronique, les défis et les perspectives dans la prise en charge.

Etudiants de l'Ecole nationale de santé publique suivant avec beaucoup d'attention la conférence publique sur la maladie rénale

Revenant sur la maladie rénale, le Pr Albert Ouédraogo, par ailleurs président de l'Association burkinabè des dialysés et insuffisants rénaux, a fait savoir qu'elle est devenue aujourd'hui l'une des causes de santé publique dans le monde. Tout en regrettant qu'au Burkina, comme dans d'autres pays d'Afrique, elle est une tueuse silencieuse, parce qu'on estime que près de 2% de la population, dont des enfants souffrent de la maladie rénale. « Alors que les capacités de prise en charge sont très faibles et non adaptées surtout aux enfants », a-t-il relaté. Tout en soulignant que c'est pourquoi organiser une journée au niveau mondial et national permet de sensibiliser les pouvoirs publics et la population en général, sur cette maladie qui ne fait pas du bruit mais qui, silencieusement, fait des ravages sur le plan social, économique, familial et individuel. La journée permet surtout aux malades de mieux se prémunir et mieux prendre en charge leur maladie afin que les choses se passent pour le mieux, a laissé entendre le président de l'ABUDIR.

Pr Albert Ouédraogo, président de l'Association burkinabè des dialysés et insuffisants rénaux

« Concernant la situation des enfants, nous n'avons pas de chiffres. Mais de plus en plus, les enfants en souffrent. Et les dispositifs qui sont là ne sont pas adaptés pour eux. Quand ils arrivent au niveau de la dialyse, le taux de décès est malheureusement élevé », regrette le Pr Albert Ouédraogo.

Toujours sur les chiffres concernant des enfants souffrant de la maladie rénale, le chef de service de néphrologie et hémodialyse au CHU Yalgado Ouédraogo, Gérard Coulibaly, a indiqué qu'il y a eu une étude réalisée à l'hôpital Charles de Gaulle et qui a fait ressortir que 3% des enfants admis au sein de l'hôpital avaient une insuffisance rénale et 1/3 d'entre eux avait une insuffisance rénale chronique, ce qui est énorme.

Nadine Kaboré, étudiante en science obstétricale à l'Ecole nationale de santé publique et participante

Fort heureusement, des dispositions sont prises pour que la péritomie soit mise en place au niveau de l'hôpital pédiatrique Charles de Gaulle, a dit Pr Albert Ouédraogo.

Pour faire face à la maladie, le docteur Hassan Ouédraogo du CHU Yalgado Ouédraogo, propose, entre autres, de faire des dépistages précoces, d'avoir une surveillance régulière des facteurs de risque cardio-vasculaire et une bonne hygiène de vie alimentaire.

Vue partielle des participants

L'organisation de cette journée en différé est par ailleurs une manière pour l'association d'attirer l'attention des pouvoirs publics et des populations sur la maladie et surtout le cas des enfants et celui de la jeune fille. La conférence publique a permis aux participants de connaître la maladie, comment la prévenir et surtout comment se fait la prise en charge au Burkina. Nadine Kaboré, étudiante en science obstétricale à l'Ecole nationale de la santé publique, fait partie de l'auditoire. Elle dit avoir appris beaucoup sur la maladie et comment s'en prémunir. Celle qui se prépare à devenir sage-femme dit avoir appris à connaître quels sont les signes que peut présenter une femme enceinte atteinte d'une insuffisance rénale.

Le Pr Gérard Coulibaly, chef de service de néphrologie et hémodialyse au CHU Yalgado Ouédraogo

Cette conférence publique a été aussi l'occasion pour l'ABUDIR de féliciter les autorités pour leurs efforts en matière de prise en charge des maladies rénales. Car selon son président, le Burkina a investi beaucoup en matière de prise en charge de la maladie rénale, même si des améliorations sont encore nécessaires. A titre d'exemple, dit-il, plusieurs pays africains plus nantis que le Burkina Faso ne fournissent pas la moitié de ce que le Burkina fait en matière de prise en charge des malades rénaux. Le pays injecte à peu près cinq milliards de francs CFA par an pour la prise en charge de la maladie rénale, même si toutes les 13 régions ne sont pas encore couvertes.

Yvette Zongo
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Commune de Bobo-Dioulasso : Une session ordinaire pour réfléchir sur la gestion des espaces verts et trames vertes

Wed, 14/06/2023 - 00:35

Les membres de la délégation spéciale de la commune de Bobo-Dioulasso tiennent, du 13 au 15 juin 2023, leur deuxième session ordinaire au titre de l'année en cours. Cette session permettra aux délégués de se pencher sur des sujets qui contribueront un tant soit peu au développement des arrondissements et de la commune toute entière. En l'absence du président de la délégation spéciale, c'est le premier vice-président, Seydou Traoré, qui a procédé à l'ouverture des travaux ce mardi 13 juin 2023.

Pour cette deuxième session ordinaire de l'année 2023 de la délégation spéciale de la commune de Bobo-Dioulasso, 17 points sont inscrits à l'ordre du jour. Les délégués sont ainsi invités à examiner les différents sujets de délibérations soumis à leur adoption et approbation. Ils vont donc réfléchir, entre autres, sur la situation des espaces verts et trames vertes dont la gestion présente des irrégularités qui, selon la délégation spéciale communale, nécessitent des propositions de nouvelles formules de gestion en conformité avec les textes réglementaires.

Un autre volet qui sera abordé au cours de cette session est celui du sport et principalement le football qui est une activité qui rassemble la jeunesse. Il est proposé à cet effet des conventions avec des associations sportives pour booster cette activité au sein de la commune. C'est pourquoi, les membres délégués vont examiner et adopter la délibération portant approbation de signature d'une convention de partenariat entre l'Association sportive « les Tigresses » et l'arrondissement 1, et la convention de partenariat entre la Ligue régionale des Hauts-Bassins de football et la commune de Bobo-Dioulasso.

Des membres de la délégation spéciale communale dont les présidents de délégation spéciale d'arrondissements en premier plan

Selon le président de la délégation spéciale de l'arrondissement 1 de Bobo-Dioulasso, Siaka Kouénou, la signature des conventions avec ces différentes structures répond à un besoin d'accompagnement de la collectivité. « La signature de conventions vise à accompagner ces différentes structures qui œuvrent dans le social et dans le domaine du sport, dans leurs activités. Au niveau des arrondissements, nous n'avons pas de ressources. C'est pourquoi, nous avons voulu passer par ces conventions pour les accompagner officiellement », a-t-il expliqué.

Par ailleurs, les délégués vont réfléchir sur un autre point qui semble être important pour la commune. Il s'agit de la délibération portant institution d'une visite médicale annuelle des travailleurs de la commune de Bobo-Dioulasso. Le premier vice-président de la délégation spéciale communale, Seydou Traoré, dans son discours d'ouverture a fait savoir que tous ces sujets sur lesquels les délégués vont se pencher contribueront un tant soit peu au développement des arrondissements et de la commune toute entière. Il a aussi précisé que cette session s'inscrit en droite ligne des dispositions du code général des collectivités territoriales.

Des membres de la délégation spéciale communale prennent part à la deuxième session ordinaire de l'année en cours

« Selon le code général des collectivités territoriales, en son article 233, le deuxième trimestre de l'année est consacré à la tenue de la deuxième session ordinaire, car le conseil de collectivité a l'obligation de se réunir une fois par trimestre sur convocation du premier responsable de la commune. Afin de respecter ses prescriptions, nous sommes invités pendant ces trois jours à examiner des points qui intéresseront plusieurs pans du territoire communal », a-t-il souligné. Avant d'inviter les délégués à des débats francs, constructifs et surtout empreints de courtoisie. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
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Décès de CARA/KERE S.K. Eveline : Remerciements

Wed, 14/06/2023 - 00:00

« J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi » 2 Timothée 4,7

Le chef coutumier BASSA II de Manena ;

Les grandes familles CARA , KARA , SON, SOURRA, HIE, SIRI, SARE, SOW, DIALLO ;

Les familles alliées et amies ;

Sa magesté le Naba KIRI BIDIMPO, Chef supême des Bissas ;

Le SAM-NABA de LOANGA ;

KERE Gaston, Pierre, Sophie, Isabelle, Hippolyte et Marthe ;

Les fréres et sœurs : Alice, Lydia, Josiane, Adolphe, Sylvain, Guy, Albert, Firmin ;

Les enfants : Roland, Aïssatou Phanie Patricia, Salim Faucin Clovis, Dan Samir Trésor et Elvire Chaïda ;

Les petits enfants ;

Expriment leurs sincères remerciement et gratitude à tous ceux qui de près ou de loin les ont soutenus moralement, matériellement, financièrement et témoignés de leur compassion, amitié et sympathie lors de la maladie et du rappel à Dieu de leur épouse, fille, sœur, mère et grande mère : CARA/KERE S.K. Eveline, Veuve de Feu CARA Eloi Adama, décès survenu le mardi 06 juin 2023.

Ils s'excusent de ne pouvoir citer de noms de peur d'en oublier.

Que le Dieu d'espérance et de bonté vous bénisse et rende à chacun, le centuple de ses bienfaits.

« Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites. » Mathieu 25,40

Que par la miséricorde de Dieu l'âme de Maman Eveline repose en paix.

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Appel à candidature pour le recrutement de 150 entrepreneurs dans le cadre du programme Job and Business Booster

Wed, 14/06/2023 - 00:00

ForthInvestment, spécialisée dans l'accompagnement et dans le financement des entrepreneurs, en partenariat avec Woord en Daad, une ONG néerlandaise intervenant dans l'autonomisation des jeunes, déploient un programme dénommé JOB AND BUSINESS BOOSTER (JBB) afin de favoriser la création et la consolidation d'emplois au Burkina Faso.

Ce programme est conçu pour accompagner 360 jeunes entrepreneurs, dont 50% de femmes, sur une période de 3 ans. Il est adressé aux entrepreneurs évoluant dans les domaines de l'agriculture, l'élevage, la pêche, la transformation agroalimentaire, le recyclage des déchets et les énergies renouvelables.

La stratégie de mise en œuvre de JBB consiste à recruter des entrepreneurs par cohorte afin d'optimiser leur accompagnement. Chaque cohorte recevra un accompagnement de six (6) à quinze (15) mois en moyenne, structuré en quatre étapes :

formation et coaching pour l'accès au financement ;
mise en relation et suivi avec une institution financière pour l'obtention d'un financement ;
coaching post-financement ;
intermédiation d'emploi.

Le programme intervient dans les régions de la Boucle du Mouhoun, des Cascades, du Centre, du Centre-Ouest et des Hauts-Bassins.

En vue de lancer le processus d'accompagnement de sa deuxième cohorte, le programme JBB souhaite recruter 150 entrepreneurs qui remplissent les conditions définies.

Les critères d'éligibilité sont les suivants :

• Être un entrepreneur (homme ou femme) ayant un âge compris entre 15 et 35 ans ;

• Avoir au moins le Certificat d'Etude Primaire (CEP) ;

• Avoir une Très Petite ou Moyenne Entreprise (TPME) formelle ou en cours de formalisation ;

• Être dans le domaine agricole (agriculture, élevage, pêche), de la gestion des déchets ou des énergies renouvelables et dans au moins un des maillons (production - transformation - commercialisation) ;

• Avoir au moins 02 années d'activités ;

• Avoir au moins 02 employés (permanents ou temporaires) ;

• Avoir un projet de développement pour son entreprise.

Les candidatures féminines sont fortement encouragées !!

Le dossier de candidature doit être constitué de :

• une copie de la CNIB du promoteur ou du collaborateur associé ayant moins de 35 ans ;

• photocopies du RCCM et du numéro IFU (si l'entreprise est formelle) ;

• un formulaire de candidature à remplir en ligne via le lien suivant :
https://bit.ly/3WDXP72

• Ou nous contacter pour obtenir le formulaire de candidature via le mail : jobandbusinessbooster@gmail.com

Mode de recrutement

Une présélection sera faite pour identifier les promoteurs potentiellement éligibles ; s'en suivra une étape d'entretiens dans le but de faire un diagnostic des entreprises enfin une visite terrain sera effectué pour une sélection définitive des promoteurs.
Les dossiers sont également recevables en version physique du 1er juin au 1er août 2023 de 8h à 16h aux adresses suivantes :

JBB Ouagadougou (ForthInvestment annexe) : 1200 Logements, non loin de la clinique Sandof, Tel : (+226) 03 73 02 02 | Web : www.forthinvestment.com

JBB Ouagadougou : Ouaga 2000, 815 Avenue Gerard Kango OUEDRAOGO, Tel : (+226) 25 37 50 52 | Web : bf.jobbooster-network.com

Mail :
JBB Bobo Dioulasso : Secteur 05, non loin de l'ex école Nouvelle, Tel : 20 97 15 07 / 75 50 20 24

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Transactions foncières : "L'utilisation du numéro IFU est obligatoire" rappelle Daouda Kirakoya

Tue, 13/06/2023 - 23:00

Dans le communiqué ci-après, le Directeur général des impôts, Daouda Kirakoya, rappelle l'obligation d'utiliser le numéro d'identifiant financier unique (IFU) pour les opérations en matières foncières.

A l'endroit des usagers, demandeurs de services publics en matière domaniale, foncière et cadastrale, le numéro IFU devait être indiqué à compter du 1er juillet 2023 pour : "les sociétés commerciales et groupements d'intérêt économique ; les personnes physiques ayant la qualité de commerçant exerçant une profession libérale ou dont la profession indiquée sur le document officiel d'identité ou dans l'acte est employé de commerce ou commerçant ou toute mention assimilable ; tout acquéreur ou demandeur de terrain à usage autre que d'habitation."

L'intégralité du communiqué ci-après

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