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Updated: 2 months 1 week ago

Demande de proposition : Etude diagnostique sur l'engagement civique des jeunes dans la promotion des affaires publiques locales

Thu, 15/06/2023 - 14:00

Etude diagnostique sur l'engagement civique des jeunes dans la promotion des affaires publiques locales et l'autonomisation économique dans les régions des haut-bassins et des cascades






















Categories: Afrique

AVIS DE RECRUTEMENT d'UN (E) GERANT (E)

Thu, 15/06/2023 - 10:30

Nous recrutons pour le compte d'une importante institution de microfinance :

Type de contrat : Contrat de travail à durée indéterminée (CDI)
Localisation du poste : Ouagadougou
Date de prise de fonction : Le plus tôt possible

UN (E) GERANT (E)
PRINCIPALES RESPONSABILITES

Sous l'autorité du Président du Conseil de Gestion, le ou la Gérant (e) assure l'exécution des décisions, orientations et directives émanant du Conseil de Gestion en matière de politique d'épargne et de crédit, de comptabilité, de finances et de ressources humaines.

Il veille au bon déroulement de toutes les opérations du réseau d'agences et du siège conformément à la réglementation des SFD et aux procédures et évalue les performances des différents services et agences.
Il assure la représentation de l'institution auprès des tiers et organise la circulation de l'information en interne auprès du personnel et des organes.

PRINCIPALES MISSIONS

Préparer le plan de travail annuel et proposer les budgets ;
Mettre en œuvre le plan stratégique défini avec le Conseil de Gestion ;
Déployer les plans d'actions nécessaires pour atteindre les niveaux de performance financière, opérationnelle et sociale fixés ;
Définir la stratégie, déployer les processus de recouvrement et assurer la rentabilité du portefeuille ;
Permettre à l'institution de devenir un acteur prépondérant du marché des SFD ;
S'assurer de la bonne maîtrise des risques et du respect des règles de contrôle interne ;

Préparer et présenter au Conseil de Gestion les États Financiers de l'institution pour leur approbation ;
Mettre en place une organisation adaptée au contexte socio-économique ;
Opérer des recrutements de qualité dans le respect des procédures ;
Œuvrer à une bonne gestion des carrières, des promotions, des mutations et des rémunérations des salariés conformément aux textes en vigueur ;
Garantir la sécurité des biens, des personnes et des collaborateurs dans l'enceinte de l'institution ;

Préparer les rapports demandés par le Conseil de Gestion ;
Mettre en œuvre les résolutions et autres décisions arrêtées par l'Assemblée Générale et par le Conseil de Gestion ;
Assurer l'exécution de toutes les formalités légales ;
Diriger l'institution au quotidien en accord avec les politiques et orientations de l'institution ;
Prendre part aux réunions du Comité de Crédit en fonction des niveaux d'autorisation établis ;

Préparer et soumettre au Conseil de Gestion les axes d'amélioration des orientations, politiques et textes réglementaires ;
Evaluer le personnel et produire un rapport d'évaluation assorti de recommandations pour l'amélioration de la gestion des ressources humaines ;
Proposer les meilleurs axes d'optimisation des processus de gestion ;
Déterminer des systèmes d'autocontrôle de gestion à mettre en place au sein de chaque direction, département et service ;

Fournir l'information aux autorités compétentes sur les activités de l'institution en accord avec les normes légales applicables ;
Rendre compte de la performance des processus et des opportunités d'amélioration ;

Mettre en œuvre de façon diligente toutes les recommandations issues de missions de contrôle ;
Rechercher des ressources pour le fonctionnement de l'institution ; - Souscrire à toutes les polices d'assurance nécessaires aux activités ;
Faire connaitre et assurer la bonne réputation de l'institution ;
Elaborer une cartographie des risques ;
Réaliser toutes autres tâches définies par le Conseil de Gestion.

PROFIL RECHERCHE

Etre titulaire d'un diplôme universitaire de niveau BAC+5 au moins en Comptabilité, Économie, Administration ou Finance, Banque, Microfinance ;
Disposer d'une expérience professionnelle d'au moins 10 ans en management d'établissements financiers et plus particulièrement en institutions de microfinance ou à des postes de responsabilités croissantes ;

Justifier de connaissances solides du microcrédit et surtout des systèmes de contrôle interne ;
Justifier d'une expérience pertinente d'octroi et de récupération de crédits ;
Maîtriser les exigences du cadre légal et réglementaire applicable aux Systèmes Financiers
Décentralisés établis sur le territoire communautaire de l'UEMOA ;
Avoir une bonne connaissance du marché de la micro finance du BURKINA FASO ;

Justifier des aptitudes ci-après : excellente capacité de communication (parlé et écrit), capacité et volonté de direction, capacités d'organisation et de coordination ; esprit d'entreprise ; esprit d'équipe ; autonomie décisionnelle ; capacité de travail sous pression ; - Maîtriser le logiciel de gestion des SFD (Perfect) serait un atout ; - Etre de nationalité burkinabè.

COMMENT POSTULEZ ?

DOSSIER DE CANDIDATURES

CV à jour ;
Lettre de motivation précisant votre prétention salariale ;
Deux lettres de recommandation, signées par deux personnes ressources du secteur de la microfinance ;
Copie légalisée de la pièce d'identité ; - Copie légalisée du diplôme, des attestations de formation et des certificats de travail pertinents pour le poste.

Date limite de candidature

30 juin 2023 à
18H00

Adresse de candidature

Email : recrutement@evaconseil.com

Dans nos bureaux sis aux 1200 logements (premier 6m à droite après
l'hôpital St Camille)

Tél. : 25 41 90 00

NB :
Seuls les candidats retenus seront contactés
Les candidats présélectionnés devront fournir un certificat de nationalité burkinabè et un extrait de casier judiciaire.

Categories: Afrique

Avis de recrutement d'Un (e) responsable de l'audit interne

Thu, 15/06/2023 - 10:30

Nous recrutons pour le compte d'une importante institution de microfinance :

Type de contrat : Contrat de travail à durée indéterminée (CDI) Localisation du poste : Ouagadougou Date de prise de fonction : Le plus tôt possible

UN (E) RESPONSABLE DE L'AUDIT INTERNE
PRINCIPALES RESPONSABILITES ET MISSIONS
Hiérarchiquement rattaché au / à la Gérant/e, et fonctionnellement au Conseil de Gestion, le ou la Responsable de l'Audit Interne a pour missions de :
Concevoir les procédures pour assurer la transparence des opérations et l'exactitude des transactions :

Concevoir les procédures d'audit et leur mise à jour,
Concevoir les procédures de réalisation des missions de vérification spécifique,
Mettre à jour et en application le manuel d'audit,
Mettre en œuvre la charte d'audit,
Elaborer les outils pour encadrer les activités du contrôle,
Elaborer les procédures et les directives pour gérer le risque,
Cordonner les activités d'élaboration/ actualisation de la cartographie des risques de l'institution.

Contrôler, surveiller, auditer, mesurer et analyser les activités de l'institution et de ses services :

Elaborer un plan annuel d'audit basé sur les risques et assurer son exécution ;
Assurer la planification et réalisation des missions d'audit dans leurs différentes phases afin d'évaluer l'efficacité du système de contrôle interne ;
Mettre en place un bon mécanisme de suivi des recommandations ;
Assurer une veille permanente sur le contrôle des opérations et de la gestion administrative et financière ;

Apporter la formation et l'assistance nécessaires aux praticiens en vue de l'amélioration de la qualité de l'information ;

Contrôler l'opérationnalité du SIG au sein de l'entité ;
Réaliser les missions d'audits ;
Participer aux missions d'audit externe de l'institution.
Réaliser un contrôle de vérification et de surveillance des opérations de gestion technique, commerciale, comptable et financière :

Assurer la qualité des travaux d'audit réalisés sur la gestion technique, commerciale, financière et comptable ;
Réaliser des missions spécifiques commanditées par la direction et/ou le comité d'audit ; - Assurer un contrôle permanant sur le circuit de l'information ; - Assurer la revue des dossiers de travaux d'audit.

Suivre les tendances et l'évolution de l'environnement du contrôle :
Veiller au suivi de la mise en œuvre des recommandations issues des travaux d'audit ;
Suivre l'évolution des normes standard au niveau international afin d'adapter les procédures de l'institution en matière d'audit ;
Réaliser des missions spécifiques liées à l'évolution de l'environnement de l'audit.

PROFIL RECHERCHE

Être titulaire d'un diplôme BAC + 4 au moins en Audit/contrôle interne ou tout autre diplôme reconnu équivalent ;
Justifier d'une expérience professionnelle d'au moins cinq (05) ans à un poste similaire dans une institution de microfinance ou toute autre institution financière ;
Justifier d'une expérience significative dans la coordination et la conduite des missions d'audit et de contrôle interne ;

Avoir une bonne maîtrise des Méthodologies d'audit et de contrôle interne, des Normes Professionnelles de l'audit interne de (IIA) telles que l'IFRS (Normes internationales des rapports financiers), les GAAP (Principes comptables généralement acceptés) ou l'ISA (Normes internationales en matière d'audit) ;
Avoir une bonne connaissance de la cartographie et de l'analyse des risques ;
Avoir de bonnes capacités de rédaction des rapports d'audit et de contrôle interne faisant ressortir de façon claire et précise les recommandations idoines pour minimiser les risques ;

Avoir une bonne maîtrise de MS Office (Excel, Word, PowerPoint), ainsi que des logiciels de gestion notamment de SAGE ;
Être apte à effectuer des fréquents déplacements sur le terrain ; - Etre âgé de moins de 45 ans ; être de nationalité burkinabè.

COMMENT POSTULEZ ?

DOSSIER DE CANDIDATURES

CV à jour ;
Lettre de motivation précisant votre prétention salariale ;
Deux lettres de recommandation, signées par deux personnes ressources du secteur de la microfinance ;
Copie légalisée de la pièce d'identité ; - Copie légalisée du diplôme, des attestations de formation et des certificats de travail pertinents pour le poste.

Date limite de candidature

30 juin 2023 à
18H00

Adresse de candidature

Email : recrutement@evaconseil.com

Dans nos bureaux sis aux 1200 logements (premier 6m à droite après
l'hôpital St Camille)

Tél. : 25 41 90 00

NB :
Seuls les candidats retenus seront contactés
Les candidats présélectionnés devront fournir un certificat de nationalité burkinabè et un extrait de casier judiciaire.

Categories: Afrique

Avis de recrutement d' Un (e) responsable administratif et financier

Thu, 15/06/2023 - 10:30

Nous recrutons pour le compte d'une importante institution de microfinance :

Type de contrat : Contrat de travail à durée indéterminée (CDI)
Localisation du poste : Ouagadougou
Date de prise de fonction : Le plus tôt possible

Un (e) responsable administratif et financier

PRINCIPALES RESPONSABILITES ET MISSIONS

Sous la supervision du ou de la Gérant (e), le ou la Responsable Administratif(ve) et Financier (e) a pour missions de :
Optimiser la gestion des ressources financières : gestion des sources de capitaux (ligne de crédit, épargne, emprunt et subventions) et leurs emplois dans une optique de rentabilité et de maîtrise du risque ;

Rendre compte de la situation financière auprès de la Direction, du Conseil de Gestion, des autorités de tutelle et de surveillance, des auditeurs, des agences de notation financière ;

Préparer les budgets et de suivre leur exécution en collaboration avec le Responsable des opérations ;
Réaliser l'analyse de la situation financière de l'institution et fournir des simulations de rentabilité et de risque financier comme aide à la décision à la direction et de mettre en perspective les grands équilibres de l'entreprise ou de l'institution ;

Superviser la gestion de la comptabilité et des questions fiscales ;
Contribuer à l'amélioration de la performance financière de l'institution ;
Veiller à une bonne gestion de la trésorerie sur l'ensemble du réseau et la consolidation des comptes ;

Veiller et assurer le traitement rigoureux de l'acquisition des biens et services ;
Veiller à la mise en œuvre rigoureuse du manuel de procédures comptables et financières ; assurer le suivi et la mise à jour des procédures et politiques financières et comptables ; - Assurer le suivi des immobilisations et la gestion des stocks.

PROFIL RECHERCHE

Être titulaire d'un diplôme BAC + 4 en Gestion, Finances Comptabilité et Audit ou tout autre diplôme équivalent ;
Avoir une expérience technique de minimum cinq (05) ans à un poste similaire ou à un poste de gestion comptable, administration financière dans une institution de micro finance ou toutes autres institutions. Pour un auditeur, cette durée sera ramenée à quatre (04) années si cette expérience a été acquise à un poste de responsabilité dans un cabinet comptable et d'audit ;
Démontrer d'une capacité de travailler en équipe, sous pression et de façon autonome ;

Disposer d'une excellente capacité à aider au changement organisationnel ;
Faire preuve d'une excellente communication orale et écrite en français ;
Justifier d'une connaissance pratique des outils informatiques en particulier les logiciels courants et comptables (Word, Excel, PowerPoint, Sage) ;
Avoir un esprit d'initiative et une rigueur dans le traitement et le classement des dossiers ;

Avoir d'excellentes qualités de communication interpersonnelle et humaine ; - Avoir la capacité de travailler sous pression et dans une équipe pluridisciplinaire ; - Être âgé de moins de 45 ans ; être de nationalité burkinabè.

COMMENT POSTULEZ ?

DOSSIER DE CANDIDATURES

CV à jour ;
Lettre de motivation précisant votre prétention salariale ;
Deux lettres de recommandation, signées par deux personnes ressources du secteur de la microfinance ;
Copie légalisée de la pièce d'identité ; - Copie légalisée du diplôme, des attestations de formation et des certificats de travail pertinents pour le poste.

Date limite de candidature

30 juin 2023 à
18H00

Adresse de candidature

Email : recrutement@evaconseil.com

Dans nos bureaux sis aux 1200 logements (premier 6m à droite après
l'hôpital St Camille)

Tél. : 25 41 90 00

NB :
Seuls les candidats retenus seront contactés
Les candidats présélectionnés devront fournir un certificat de nationalité burkinabè et un extrait de casier judiciaire

Categories: Afrique

Décès de LEGROS Hugues Guibert Marie Ghislain : Faire part

Thu, 15/06/2023 - 08:30

Les grandes familles LEGROS, HEMA, MORAIN, SEELMANS, KEULEN au Burkina Faso, en Belgique, aux USA, en Italie, en France et au Maroc ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de suite de courte maladie, le lundi 12 juin 2023, de leur fils, époux, père et oncle :

Monsieur LEGROS Hugues Guibert Marie Ghislain, précédemment Représentant Résident de l'Agence Luxembourgeoise pour la coopération au développement au Burkina Faso.

Programme des obsèques

Au Burkina Faso

Vendredi 16 juin 2023

20H00

Veillée de prières au domicile du défunt (Zone du bois)

Samedi 17 juin 2023

11H00

Levée de corps à la morgue de l'Hôpital de Bogodogo, suivie de l'oraison funèbre et des bénédictions

13H00

Départ du corps de la morgue pour l'aéroport

14H00

Cérémonie de décoration et rapatriement du corps pour la Belgique

En Belgique

Dimanche 18 juin 2023

Matin

Arrivée du corps à l'aéroport de Zaventem, Brussels.

Transfert du corps au Funérarium Le Paisible, Rue du Buis 47 B, 1170 Watermael-Boitsfort

Lundi 19 juin 2023

15H30 -18H30

Recueillement et veillée ouvert à tout le monde au Funérarium Le Paisible, Rue du Buis 47 B, 1170 Watermael-Boitsfort

Mardi 20 juin 2023

15H30 -18H30

Recueillement et veillée ouvert à tout le monde au Funérarium Le Paisible, Rue du Buis 47 B, 1170 Watermael-Boitsfort

Mercredi 21 juin 2023

12H30

Cérémonie de bénédiction par un prêtre, hommages, vidéos et photos au Funérarium Le Paisible, Rue du Buis 47 B, 1170 Watermael-Boitsfort.

Exigence d'être à l'heure à 12h30 au plus tard sur place.

14H00

Départ du corps du Funérarium Le Paisible vers le Cimetière d'Ixelles

14H30

Arrivé du corps au Cimetière d'Ixelles et début de la cérémonie d'enterrement

Après Enterrement

Retour au Funérarium Le Paisible, Rue du Buis 47 B, 1170 Watermael-Boitsfort

Tout le monde est convié à se retrouver au Funérarium pour se recueillir ensemble, manger et commémorer la mémoire de Hugues Legros

Categories: Afrique

Décès de KABORE Yabré Jean Etienne : Remerciements

Thu, 15/06/2023 - 08:30

Le SONKOGLOG Naaba de Béguégnan,
La grande famille KABORE à Béguégnan, Bazoulé, Ouagadougou et Dakar,
La veuve Dieussait Catherine KABORE,
Les enfants Dominique à la GIZ Burkina, Laurence à l'hôpital FANN de Dakar et Fabienne à l'Université SWISS
Les petits enfants Be-Rimtaore Odelia, Wendpoulongo Benira, Benewende Christ-Yoan et Rayimwendé Yaëlle,
Les familles alliées CABORET, SANKARA et TOUGMA

Vous remercie très sincèrement pour vos soutiens multiformes lors du rappel à Dieu le 07 juin 2023, suivi de l'inhumation le 09 juin 2023 de leur frère, époux, père, beau-père, beau-frère et grand-père, KABORE Yabré Jean Etienne, ingénieur agronome à la retraite, président de l'Union régionale des producteurs semenciers du centre.

Nos remerciements vont en particulier :

A sa Majesté le Mogho Naaba BAONGO ;
Au Naaba KIIBA de Bazoulé ;
Au NABIIGA de Séguedin ;
Au TAMPOUY Naaba KIIBA ;
A Monsieur le Ministre de l'Agriculture et ses collaborateurs ;
A Monsieur Laurent SEDGO, ancien ministre de l'Agriculture ;
A Monsieur Martin BIKIENGA, ancien ministre de l'Agriculture ;
A Maitre Bénéwendé Stanislas SANKARA et sa famille ;
A Monsieur Léopold TOUGMA et sa famille ;
A Madame Andréa DABIRET et sa famille ;

A Monsieur Moumouni DIEGUIMDE, ancien responsable de l'approvisionnement et achats de l'ASECNA à Madagascar et son épouse ;
A Monsieur Mertens MBAYO, Directeur du projet renforcement de la bonne gouvernance financière/GIZ et son personnel ;

Aux chefs de service de la clinique de neuro science et de la neurologie pédiatrique et leur personnel de l'hôpital FANN à DAKAR ;
Aux membres de bureau de l'Union nationale des producteurs semenciers du Burkina ;
Aux membres de bureau de l'Union régionale des producteurs semenciers du centre ;

Au PDG de NAFASO à Bobo Dioulasso
Au Directeur général des productions végétales et son personnel à Ouagadougou ;
Aux voisins de quartier de la patte d'oie ;
Aux collègues et amis du défunt, et tous ceux dont les noms n'ont pu être cités, de peur d'en oublier.
Puisse le Seigneur leur rende au centuple tous leurs bienfaits et que l'âme du défunt repose en paix.

Categories: Afrique

Burkina/Agriculture : « Il est très difficile pour qu'un paysan laisse ce qu'il connaît pour ce qu'il ne connaît pas », témoigne Abdoul-Barry Sarba, technicien agronome à l'INERA

Thu, 15/06/2023 - 00:50

A l'orée de la campagne saisonnière où l'on parle de préparation des terres avant la saison, comment se fait cette préparation, quelles sont les variétés de semences à privilégier en fonction des zones de culture, quelle est l'expertise qu'un agronome peut apporter à un paysan pour une campagne saisonnière réussie ? Ce sont, entre autres à ces questions que le technicien agronome de l'Institut de l'environnement et de recherches agricoles (INERA), Abdoul-Barry Sarba, a répondu dans cette interview qu'il a accordée à Lefaso.net.

Lefaso.net : Avant de rentrer dans le vif, dites-nous-en quelques mots, qu'est-ce qu'un agronome et quel est son champ d'expertise ?

Abdoul-Barry Sarba : Un agronome, c'est celui qui a étudié l'agronomie. C'est-à-dire, la science de l'agriculture et il est différent d'un agriculteur qui est lui un praticien. Son expertise, c'est d'apporter des conseils avisés aux producteurs, notamment sur le choix des semences, en tenant compte du type de sol qu'il a et de la pluviométrie de sa zone d'intervention, et comment faut-il cultiver pour avoir un bon rendement. En résumé, l'agronome est plus dans l'appui conseil que dans la pratique, et il appuie le producteur durant les campagnes saisonnières et même après.

Nous sommes à l'orée de la campagne saisonnière où on parle beaucoup de préparation des terres. En quoi cela consiste-t-il ?

Au préalable pour qu'un producteur puisse avoir un bon rendement, cela commence par la qualité de la semence qu'il choisit. C'est-à-dire qu'il doit avoir une semence saine qui a un bon pouvoir de germination et par la suite, il faut qu'il fasse d'abord le labour, amende le sol après les premières pluies, en attendant les autres pluies pour commencer les semailles. Parlant de l'amendement du sol, cela consiste à apporter du fumier organique au sol afin de le rendre riche avant de semer les graines.

Il est prévu cette année selon l'ANAM une installation pluviométrique normale à tardive dans la zone sahélienne et soudano-sahélienne, et de fin de saison normale à précoce dans la zone soudanienne. En fonction de ces informations, que conseilleriez-vous comme cultures à privilégier dans les différentes zones en fonction de ces prévisions pluviométriques.

Dans les zones sahéliennes et soudano-sahéliennes, les producteurs doivent vite semer, en utilisant des variétés de cycle court vue que la pluviométrie est pour la plupart du temps capricieuse dans ces zones. Et à la matière, ils peuvent se référer à l'INERA qui propose des semences améliorées de cycle court pour tous les types de cultures, et en fonction des zones d'intervention. Concernant la zone soudanienne, les producteurs sont plus chanceux, parce que, la pluviométrie est moins capricieuse et ils peuvent pratiquer la polyculture. C'est-à-dire, mettre ensemble plusieurs cultures dans le même champ et cela leur permet de récolter différentes cultures dans un même champ, mais de savoir qu'est-ce qui marche le plus afin de se concentrer sur celle -ci pour les prochaines saisons.

Revenons à la question des semences améliorées. On remarque qu'il y a une multitude de variétés qui sont développées, mais qui ne sont pas beaucoup utilisées par les paysans. Qu'est-ce qui peut expliquer cette réticence vis-à-vis de ces semences améliorées ?

Effectivement, on a une grande quantité de semences améliorées, mais qui ne sont pas beaucoup utilisées par les producteurs. Et je pense que cela peut se justifier d'abord, par le coût élevé des semences qui ne sont pas toujours à la portée des paysans. L'autre justification peut être aussi le manque d'information concernant les semences améliorées, parce que les paysans sont beaucoup réticents sur tout ce qu'ils ne connaissent pas. Ils n'aiment pas utiliser ce qu'ils ne connaissent pas. Ils préfèrent les semences qu'ils connaissent bien, et c'est très difficile qu'ils laissent ce qu'ils connaissent pour utiliser ce qu'ils ne connaissent pas. Et ce que l'INERA a trouvé comme alternative, c'est que les chercheurs partent dans les villages et font des champs témoins pour qu'ils voient eux-mêmes et c'est à travers cela qu'ils arrivent à les amener à utiliser ces semences améliorées. Mais le vrai problème de la valorisation des semences améliorées reste la communication et il faut trouver des moyens pour parler de ces variétés de semences améliorées aux paysans.

On sait que l'INERA développe beaucoup de semences améliorées et on parle également de changements climatique où la pluviométrie est beaucoup capricieuse. Y-a-t-il des variétés mises en place pour y faire face ?

Effectivement, il y a plusieurs types de variétés qui ont été développées à cet effet et sont tolérantes au stress hydrique et qui ont un cycle court. Ces variétés arrivent à convenir dans les pluviométries capricieuses, mêmes les plus courtes. On peut prendre l'exemple du maïs. Aujourd'hui on a des maïs de deux mois et dans les autres types de cultures également cela existe et qui permet à chaque producteur de chaque zone du pays d'avoir une solution à son problème de culture.

Votre mot de fin ?

Ce que je peux dire, c'est que l'agriculture représente aujourd'hui un vaste domaine qui génère beaucoup d'argent et le salut de plusieurs Burkinabè, notamment de la jeunesse, peut venir de là. C'est un secteur d'avenir et si on se donne à cœur joie, on ne regrette jamais. C'est pourquoi, j'invite surtout les jeunes à se lancer dans le domaine qui a encore beaucoup à donner à ce pays.

Yvette Zongo
Photos et vidéo : Ange August Paré
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina : « L'intégrité implique le respect inconditionnel des règles de vie dans notre pays » (Dr Fatié Ouattara)

Thu, 15/06/2023 - 00:45

« Education à la paix et à la citoyenneté : résilience pour sauver l'intégrité ». C'est autour de ce thème que la Fédération burkinabè des associations, Centres et Clubs pour l'UNESCO (FBACU) a animé une conférence publique dans l'après-midi de ce mardi 13 juin 2023 à Ouagadougou. L'activité qui a ciblé les élèves et étudiants vise à outiller et à renforcer la résilience des membres et sympathisants des clubs UNESCO (Organisation des Nations-Unies pour l'éducation, la science et la culture) dans la recherche et la promotion de la paix.

Deux panélistes ont décortiqué le thème à travers des sous-thèmes. Il s'agit du maître de conférences de philosophie de l'éducation, Fatié Ouattara, qui a planché sur « Citoyenneté et intégrité » et de l'enseignant-chercheur, Dr Poussi Sawadogo, chef traditionnel (Busm Keoog-naaba Koobo) qui a entretenu les participants sur les « Valeurs traditionnelles africaine et culture de l'intégrité : leçons pour une éducation à la paix ».

Après avoir campé le décor par la balisation des concepts, le communicant Fatié Ouattara a relevé que la citoyenneté est définie en fonction de la nature de l'Etat et selon qu'on soit en démocratie, monarchie … qu'en oligarchie.
Dans son développement, il a fait ressortir que « l'intégrité implique le respect inconditionnel des règles de vie dans notre pays, appelé pays des hommes intègres ».

« L'intégrité ne se marchande pas. Les détournements de deniers publics, le vol, la gabegie, le népotisme…, tous ces maux sont quelque part liés à un manque d'intégrité », soutient Dr Fatié Ouattara.
Dans sa dynamique de prospection, le panéliste s'est attardé sur « la question cruciale de l'éducation », pour se demander si l'éducation peut redorer le blason de la citoyenneté, de l'intégrité.

Dans son analyse, Dr Ouattara a fait ressortir que la famille doit également épauler l'école pour que les maux que traînent les élèves puissent être soignés (car ayant observé que l'école n'a pas pu empêcher que des élèves et étudiants soient violents, saccagent des biens publics…).

Le modérateur, Boubakary Diallo (milieu), avec les panélistes Poussi Sawadogo (à droite) et Fatié Ouattara, a, à l'issue des communications, enregistré de nombreuses réactions chez les participants.

Le maître de conférences de philosophie de l'éducation s'est en outre interrogé sur le rôle de la société civile. ‘'Aujourd'hui, avec l'avènement du MPSR, nous avons connu de nouveaux acteurs sociaux qui dorment à la Place de la nation, qui défendent la transition… Mais, nous avons besoin de savoir s'ils sont rassurés du sens de leur combat. Il faut interroger leur citoyenneté. Ils partagent beaucoup d'informations, qui parfois sont fausses (en disant : c'est urgent…, partagez). Est-ce que ce n'est pas une bombe à retardement ? Quel rôle la société civile (pas celle à coloration politique) peut jouer dans l'éducation des jeunes aux valeurs ?" pose-t-il en substance.

Parmi les acteurs qui contribuent à l'éducation des jeunes, à l'émergence de la citoyenneté et de l'intégrité, Fatié Ouattara cite le Service national pour le développement (SND). Cette institution est, de son avis, un cadre où les jeunes sont informés, éduqués et mis au courant de ce que la nation attend d'eux en tant qu'acteurs majeurs de développement, de paix et de cohésion sociale.

Fatié Ouattara a, enfin, sollicité le rôle que doivent jouer les partis politiques dans l'émergence d'une citoyenneté intègre. « Ils ne doivent pas former les jeunes pour être seulement un bétail électoral. L'ignorance des jeunes ne doit pas profiter aux partis politiques », analyse-t-il, invitant les partis politiques à jouer pleinement leur rôle d'éducation (civique et sociale) des populations, notamment des jeunes.
C'est pourquoi, le modérateur de la conférence publique, Boubakary Diallo, secrétaire général de l'Union nationale des « Rooga » du Burkina, a exhorté chaque participant à être, autour de lui, un vecteur de paix et du vivre-ensemble. « Il ne faut pas être des chasseurs de primes. Il faut travailler à amener les gens autour de vous à pouvoir être des acteurs de paix », a encouragé le modérateur, exhortant de ce fait la FBACU à étendre de telles activités au maximum de localités. Aux parents, Boubakary Diallo recommande : « Si nous entrons à la maison, déposons Tiktok, déposons WhatsApp, Facebook… et essayons d'éduquer nos enfants ».

Le président de la FBACU, Augustin Bouda, se félicite de l'engouement et de l'intérêt des participants aux messages véhiculés par les communications.

Pour mémoire, et selon son président, Augustin Bouda, la FBACU est une association fédérative à caractère éducatif, scientifique et culturel. Elle regroupe, à ce jour, environ 100 associations et clubs UNESCO, disséminés sur l'ensemble du territoire. Avec des membres majoritairement jeunes, élèves, étudiants, enseignants des lycées, collèges et universités, l'organisation a pour objectif global de promouvoir la paix par l'éducation, la science, la culture et la communication. La conférence publique s'inscrit dans un programme soutenu par l'UNESCO. Il est prévu, dans le cadre de ce programme, des activités de formation des membres et partenaires de la FBACU ainsi que des actions de sensibilisation grand public à travers les médias et les réseaux sociaux.

O.L
Lefaso.net

Categories: Afrique

Première édition des états généraux de l'assurance au Burkina Faso : Le taux de pénétration du marché de l'assurance était de 1,14% en 2021 contre 1,05% en 2020

Thu, 15/06/2023 - 00:40

Les états généraux de l'assurance, premier du genre au Burkina Faso, se sont ouverts, ce mardi 13 juin 2023, à Ouagadougou, sous la présidence du ministre de l'économie qui représentait le Premier ministre à cette occasion. Organisée par le ministère de l'Economie en partenariat avec les associations professionnelles du marché des assurances, la présente édition est placée sous le thème central « Quelle assurance pour accompagner le développement économique et social du Burkina Faso ? ». Les travaux prendront fin le 15 juin prochain. Un plan d'actions de mise en œuvre des résolutions qui en découleront sera proposé par le cabinet FINACTU, afin d'amorcer un véritable développement de l'assurance au Burkina Faso, en cohérence avec les potentialités économiques du pays.

Malgré un contexte international et national hostile, le marché des assurances au Burkina Faso affiche une performance remarquable. A titre d'exemple, en 2021, les actions coordonnées de l'ensemble des entités ont permis de réaliser un chiffre d'affaires de 124,886 milliards de FCFA. Ces émissions sont en progression de 14,27% par rapport à l'exercice précédent dont le montant était de 108,443 milliards de FCFA. Pour aller un peu plus loin dans l'analyse, sur l'ensemble de la production du marché, la branche non vie ou IARD contribue à hauteur de 55,15%, a indiqué le ministre de l'économie, Dr Aboubakar Nacanabo. Dans la zone CIMA constituée de 14 pays africains ayant une réglementation unifiée et des organes de contrôle communs, le Burkina Faso occupe le quatrième rang.

Le ministre de l'économie, Dr Aboubakar Nacanabo, a formulé le vœu que cette initiative puisse insuffler une dynamique nouvelle au sein des assurances

Cependant, le marché des assurances burkinabè est controversé au regard du faible taux de pénétration. Il est estimé à 1,14% en 2021. Ce ratio bien qu'ayant connu une hausse demeure faible et contraste avec la place qu'occupe notre pays au sein de l'UEMOA, informe le ministre Nacanabo. La conclusion est donc sans appel : le secteur des assurances est encore à un stade embryonnaire au Burkina Faso, néanmoins en forte croissance.

D'où l'intérêt de la tenue de la première édition des états généraux de l'assurances au Burkina Faso avec comme thème central « Quelle assurance pour accompagner le développement économique et social du Burkina Faso ? ».

Ces assises répondent à une volonté du gouvernement à travers le ministère de l'Economie, de trouver, de concert avec les sociétés d'assurance et leurs faîtières, des solutions appropriées aux problèmes qui entravent le développement harmonieux du secteur des assurances au Burkina Faso. Pour ce faire, les échanges seront ponctués par une communication introductive et des débats autour de quatre (4) thématiques essentielles animées par des personnalités averties et avisées des questions relatives au secteur des assurances en Afrique en général et au Burkina en particulier.

Ces quatre sous-thèmes qui feront l'objet d'échanges durant ces trois jours, étant en lien avec les problématiques majeures du secteur sont « Quels acteurs pour performer la gestion des sociétés d'assurance ? », « Quels produits d'assurance pour accompagner le développement économique et social du Burkina ? », « Quels leviers à actionner pour promouvoir le développement de l'assurance au Burkina ? », « Quelles réformes institutionnelles pour le secteur des assurances au Burkina ? ».

Un aperçu des participants

Les états généraux de l'assurance, une étape de recherche de la qualité pour le secteur

« C'est l'occasion d'encourager davantage les acteurs et leur dire que nous sommes à l'écoute des recommandations qui vont sortir de ces états généraux. Nous ferons tout pour les mettre en œuvre, afin d'accompagner le secteur de l'assurance à jouer pleinement son rôle dans le développement économique et social de notre pays », a assuré le ministre de l'économie. Les raisons permettant d'expliquer le faible taux de pénétration du marché des assurances ne manquent pas. Le président de l'Association professionnelle des sociétés d'assurances du Burkina (APSAB), Monhamed Compaoré, a principalement évoqué le fait que le secteur des assurances ne couvre pas suffisamment tout le potentiel économique offert par le Burkina Faso notamment le secteur de l'artisanat, de l'agriculture et des mines.

Quant aux difficultés qui minent ledit secteur, M. Compaoré a insisté sur le non-respect des obligations d'assurances. Ces obligatoires d'assurances sont au nombre de trois. Il s'agit en l'occurrence de l'obligation d'assurance des véhicules terrestres à moteur, l'assurance transport et l'assurance construction. « Vous avez été témoins tout récemment de l'effondrement d'un immeuble. Il existe une obligation d'assurance pour les constructions dont la valeur dépasse 100 millions de francs CFA », a soutenu le président de l'APSAB. A l'adresse des autorités, il a souhaité plus d'accompagnement pour assurer le respect de ces obligations.

« De 2002 à 2022, le marché compte 17 sociétés dont 7 sociétés d'assurances vie et 8 sociétés d'assurances non vie, une société de réassurances et une société de micro-assurances, informe le président de l'APSAB, Monhamed Compaoré

Le directeur général de Assur Conseils, Cheikh Ba, est venu du Sénégal pour participer à cette première édition des états généraux de l'assurance au Burkina Faso. Tout en saluant l'initiative, il a encouragé ses confrères burkinabè qui, selon lui, jouent un rôle important dans la distribution des produits d'assurances. Il en a profité pour expliquer en quoi consiste le rôle du courtier d'assurance du marché. « Dans le secteur, il y a les assureurs qui conçoivent les produits et les courtiers qui sont là pour les distribuer. Le rôle du courtier c'est d'être une interface entre l'assuré qui est un profane et l'assureur qui est un professionnel », a-t-il dit. Les états généraux de l'assurance au Burkina Faso qui s'achèveront le 15 juin 2023, devraient accoucher d'un plan d'actions de mise en œuvre des résolutions par axes stratégiques d'intervention, pour l'atteinte des objectifs de développement du secteur.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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Tracasseries routières au Burkina : Le gouvernement tape du poing sur la table et avertit les éventuels contrevenants

Thu, 15/06/2023 - 00:35

Dans un communiqué conjoint, le ministre de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité et le ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière disent constater les tracasseries routières de tous ordres, malgré les rappels à l'ordre et les campagnes de sensibilisation.

Selon ces autorités, ces pratiques qui accroissent la corruption et des pratiques illicites sont constitutives d'infractions et réprimées par le code pénal.

Le gouvernement rappelle qu'il n'entend, dans sa dynamique de promouvoir les valeurs d'intégrité, ménager aucun effort dans la lutte contre ces tracasseries routières et la corruption qu'elles engendrent.

D'où sa mise en garde et son invite aux populations et Forces de défense et de sécurité à dénoncer (au numéro vert : 1020) tout cas de tracasserie ou acte de corruption dont elles viendraient à être témoins ou victimes.

O.L.
Lefaso.net

Categories: Afrique

Conseil de l'Entente : Le personnel exige le départ du secrétaire exécutif, Marcel Amon-Tanoh

Thu, 15/06/2023 - 00:30

La confiance est entamée entre le secrétaire exécutif du Conseil de l'Entente, Marcel Amon-Tanoh, et le personnel de cette institution sous-régionale de promotion et de consolidation de l'intégration économique, politique et culturelle, dont le siège est à Abidjan (Côte d'Ivoire). Le personnel, qui dénonce la gouvernance de M. Amon-Tanoh, exige son départ et menace à cet effet de suspendre les activités à partir de jeudi 15 juin 2023.

Par un courrier adressé au président en exercice de la Conférence des Chefs d'État et de gouvernement du Conseil de l'Entente, le chef de l'État Togolais, Faure Gnassingbé, le personnel dénonce la gouvernance de l'ivoirien Amon-Tanoh.

Ancien chef de la diplomatie ivoirienne, Marcel Amon-Tanoh est arrivé à la tête du Conseil de l'Entente en janvier 2022 (il a pris fonction précisément le 4 janvier). « Dès sa prise de fonction, le secrétaire exécutif, monsieur Marcel Amon-Tanoh, a rencontré le personnel du Conseil de l'Entente le 11 février 2022. Au cours de cette rencontre, le secrétaire exécutif leur a fait part de ses ambitions, tout en tenant des propos rassurants. Cependant, après 18 mois de gestion, nous constatons d'importantes dérives dans la gouvernance de l'organisation. Conscients de l'attachement des États membres à cette organisation, nous nous permettons d'alerter l'instance suprême, sur la menace qui pèse sur elle, si des mesures idoines ne sont pas prises », motive le personnel dans son courrier.

Les travailleurs s'insurgent, en outre, contre la mise en exécution de réformes non encore approuvées, le népotisme et le non-respect des tests en matière de recrutement dont ferait preuve Marcel Amon-Tanoh, la mise en place d'un cabinet pléthorique, le positionnement du directeur de cabinet au-dessus des directeurs de département, représentants des États membres, mais aussi l'exclusion du représentant statutaire de la République du Bénin de toutes les activités du secrétariat exécutif depuis février 2022.

La gouvernance financière d' Amon-Tanoh n'échappe pas aux critiques. Il lui est, sur ce volet, reproché l'augmentation substantielle de la masse salariale due aux recrutements, le non-respect des procédures de dépense et de passation de marché, la révision à la hausse des frais de mission du secrétariat exécutif. Le projet de la construction de la Tour de l'Entente fait aussi partie des points de discorde entre l'ex-ministre ivoirien et les travailleurs du Conseil de l'Entente.

Le personnel du secrétariat exécutif exige le départ de Marcel Amon-Tanoh et prévoit pour cela, une suspension des activités pour compter de jeudi 15 juin 2023.

En attendant l'issue de cette situation de "crise", rappelons que le Conseil de l'Entente, créé le 29 mai 1959, est considéré comme la doyenne des institutions sous-régionales ouest-africaines. L'institution, née à l'initiative de l'ancien président ivoirien, Félix Houphouët-Boigny, est appropriée par quatre chefs d'Etat, qui ont signé son acte constitutif. Il s'agit, en plus de Félix Houphouet-Boigny, de Maurice Yaméogo (Burkina Faso), Hamani Diori(Niger) et Hubert Manga (Bénin). Le Togo rejoint l'institution en 1966.

Depuis sa création, le Conseil de l'Entente a connu plusieurs réformes pour répondre des impératifs internes et externes.

Lire aussi : Loteries nationales du Conseil de l'entente : 40 projets de jeunes et de femmes seront financés lors du 28e tirage de la Tranche commune entente

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

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Burkina/Second tour du BEPC 2023 : 46 admis sur 128 candidats au jury 42 de Ouagadougou

Thu, 15/06/2023 - 00:25

La proclamation des résultats du second tour du BEPC session 2023 a eu lieu ce mercredi 14 juin 2023.

Venus depuis 6h, les candidats du jury 42 de Ouagadougou attendent impatiemment la proclamation des résultats du second tour du BEPC au collège Notre Dame de l'Espérance du quartier Tampouy. Initialement prévue à 8h c'est autour de 10h47 que retentit le bruit de la sirène et, à l'aide d'un micro, l'un des membres du jury prononce la phrase qui fait accélérer le rythme cardiaque de tous les candidats : le fameux : « Candidats approchez ! ».

Assis de part et d'autre, candidats et accompagnants s'approchent pour la proclamation des résultats.

Le président du jury Abdoul Kadar Sanou, commence : « sous réserve d'un contrôle approfondi, les candidats dont les noms suivent sont déclarés définitivement admis au BEPC session de 2023 second tour ». Puis il commence à égrainer les différents noms.

Pendant la proclamation on pouvait entendre des cris de joie comme "Merci Jésus ! Merci Seigneur ! Allhamdoulilah, Yesss, Wend barka" ou des cris de découragement. Fabiola Kabré est une heureuse candidate qui a obtenu le BEPC à l'issue des épreuves de ce second tour. Elle pense qu'elle doit sa réussite à la concentration et à sa foi en Dieu.

Fabiola Kabré, candidate admise au BEPC

« Pour le BEPC, il faut se concentrer et aussi avoir la foi et tu mets tout entre les mains du Seigneur. Je suis admise et je suis très contente. Je remercie mes parents et tous mes enseignants », a laissé entendre Fabiola Kabré. I. Tiemtoré fait partie des candidats qui n'ont pas eu la chance d'être admis à ce second tour du BEPC 2023. Il arrive à peine à dissimuler sa déception et prend des résolutions pour mieux réussir l'examen l'année prochaine. « Je suis venu voir mes résultats et ça n'a pas marché. Je ne comprends pas où est-ce que ça n'a pas donné mais l'année prochaine je reviendrai avec plus de force je vais beaucoup miser en maths, PC et français », dit-il en larmes.

Selon le président du jury, Abdoul Kadar Sanou, pour le second tour, ils avaient 128 candidats et au finish ils se sont retrouvés avec 46 admis.

Le président du jury, Abdoul Kadar Sanou

« Les épreuves étaient relativement abordables pour des élèves qui sont assidus aux cours. Les épreuves étaient vraiment à leur portée. Nous avons eu des élèves qui ont obtenu 16 à 17 sur 20 de moyenne tandis que d'autres n'arrivent même pas à atteindre 4 de moyenne. La session s'est bien passée, on a eu un jury très dynamique avec des correcteurs réceptifs. Nous souhaitons que les années à venir, il y ait de petites améliorations par rapport au matériel reçu tardivement. Maintenant nous travaillons avec une application et au fur et à mesure, il faut se mettre à jour. Et durant toute la session, nous avons été confrontés à de petits soucis », a-t-il expliqué

Carine Daramkoum
Lefaso.net

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Mali : A quelques heures du référendum, le projet de nouvelle Constitution cristallise les divisions

Wed, 14/06/2023 - 17:42

Les Maliens sont attendus dans les urnes, ce dimanche 18 juin 2023, pour dire « oui » ou « non » au projet de nouvelle Constitution. La campagne référendaire a démarré le vendredi, 2 juin à minuit (au vendredi 16 juin 2023 à minuit) sur toute l'étendue du territoire national et dans la diaspora. A quelques jours du scrutin, les divisions autour de ce projet de loi fondamentale se cristallisent entre ceux qui sont favorables à son adoption et les citoyens maliens qui n'y sont pas favorables.

Ce sont 8 463 084 d'électeurs, répartis dans 24 416 bureaux de vote et 13 240 centres, qui sont attendus pour le référendum constitutionnel du dimanche, 18 juin 2023. Initialement prévu pour le 19 mars 2023, le référendum sur la nouvelle Constitution va être ramené à la date du 18 juin 2023 « pour se donner le temps d'installer sur le territoire, les représentations de l'organe de gestion des élections, et par la volonté de vulgariser le texte constitutionnel ».

En dépit de ce réaménagement, le projet de nouvelle Constitution ne divise pas moins des acteurs. En effet, tandis que certains mouvements politiques et civils ainsi que des personnes-ressources appellent à acter la nouvelle Constitution, 21 formations politiques et organisations de la société civile ont lancé, mardi, 13 juin à Bamako, un mouvement dénommé « Front contre le référendum », pour protester contre le projet de nouvelle Constitution.

« Ce mouvement vise à faire comprendre aux Maliens que la Constitution en vigueur et la charte de transition ont été violées. Il s'agit également de mobiliser le peuple contre le référendum en montrant à l'opinion que le projet de nouvelle Constitution n'est pas la solution et ne résout aucun problème du pays », convainc le porte-parole de ce nouveau Front.

Les responsables de cette mobilisation affirment également que « seul un président élu démocratiquement et les députés peuvent procéder à une révision de la Constitution » et disent marquer leur étonnement que « subitement, des hommes et des femmes qui ont juré sur la Constitution, de respecter les engagements internationaux et, après 8 mois du 2ème coup d'État, procèdent à la rédaction d'une nouvelle Constitution ».

La Ligue malienne des imams et érudits pour la Solidarité islamique au Mali (Limama) envisage, elle, d'organiser un « meeting géant » le vendredi, 16 juin 2023 pour inviter tous les musulmans patriotes à voter « contre » le projet de la nouvelle Constitution dans sa forme actuelle, selon l'agence d'information Anadolu, qui rappelle que la Limama proteste contre la « laïcité » et appelle à son remplacement par un « État multiconfessionnel ».

La Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l'Imam Mahmoud Dicko (Cmas) dit avoir formulé deux recours auprès du président de la Cour constitutionnelle et auprès du président de la Cour suprême pour demander l'annulation des décrets portant création, mission, organisation et fonctionnement de la Commission de rédaction de la nouvelle Constitution et création de la Commission de finalisation du projet de Constitution, de même que le décret portant convocation du collège électoral, ouverture et clôture de la campagne électorale.

Toujours selon ses détracteurs, le projet de nouvelle Constitution « concentre les pouvoirs aux mains de la présidence ».

Parmi les leaders qui appellent à dire « non », l'ancien Premier ministre et astrophysicien, Cheick Modibo Diarra. Candidat malheureux à la dernière présidentielle du Mali, Cheick Modibo Diarra fait partie des potentiels candidats à la présidentielle de fin de transition, prévue dans quelques mois. Bi-national, Cheick Modibo Diarra va devoir renoncer à sa qualité de citoyen américain, si le projet de nouvelle Constitution venait à être adopté et s'il tient à se présenter à la présentielle.

Pour leur part, les Maliens favorables à son adoption trouvent en la nouvelle Constitution, plusieurs innovations consacrant une « avancée majeure dans la construction du MALIKURA » (Mali nouveau : ndlr), car ancrée dans les valeurs sociétales du pays. « Voter OUI pour le projet de Constitution, c'est assurer les bases de la Refondation, c'est créer les conditions pour la réconciliation nationale, c'est répondre aux aspirations profondes des populations meurtries par des années de crises multiples et complexes », peut-on recenser des arguments développés en faveur du « oui ».

En attendant le résultat au soir du 18 juin 2023, chaque camp joue son va-tout dans les dernières heures de la campagne.

O.L.O.
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Digitalisation des postes : Les acteurs de l'Afrique de l'Ouest en formation à Ouagadougou

Wed, 14/06/2023 - 17:42

L'atelier régional de la Conférence des postes des États de l'Afrique de l'Ouest (CPEAO) s'est ouvert ce mercredi 14 juin 2023 à Ouagadougou. Durant 72 heures, les acteurs vont diriger leurs travaux autour du thème : « Formation sur l'élaboration de la stratégie de transformation numérique des postes dans l'espace CPEAO ». La cérémonie officielle d'ouverture s'est tenue sous la présidence de la ministre de la transition digitale, des postes et des communications électroniques, Dr Aminata Zerbo/Sabane.

Face à l'essor des technologies de l'information et de la communication, mais aussi du e-commerce, la Poste en Afrique de l'Ouest a tout intérêt à se réinventer si elle ne veut pas être dépassée à l'ère du numérique. Confrontée en effet, à une rude concurrence dans tous ses secteurs d'activités et à une exigence de plus en plus accrue de la clientèle, la Poste doit agir de manière perspicace pour améliorer constamment la qualité de ses produits.

C'est en vue de renforcer les compétences des acteurs, de diversifier l'offre de services à travers la création de produits modernes répondant aux attentes de la clientèle que se tient à Ouagadougou, l'atelier régional de la CPEAO.

Vue partielle des participants à l'atelier régional de la Conférence des postes des États de l'Afrique de l'Ouest à Ouagadougou

La ministre en charge de la transition digitale et des postes, Dr Aminata Zerbo/Sabane a indiqué que l'organisation de la formation sur la transformation numérique des postes revêt un intérêt certain. Car elle va permettre d'outiller les opérateurs postaux de la sous-région pour la mobilisation du potentiel du numérique au bénéfice de leur renouveau et de leurs performances.

Les innovations enregistrées au Burkina

Selon la ministre, le Burkina Faso prend petit à petit sa place dans le développement du e-commerce avec la mise en place d'un marché en ligne dénommé “Fasoranana”. À cela s'ajoute l'initiation de réformes pour contribuer à la livraison des produits issus du commerce en ligne.

« L'intégration du numérique est aujourd'hui une réalité dans les activités de tous les opérateurs postaux de notre pays pour fournir des services de plus grande qualité », Dr Aminata Zerbo/Sabane, ministre en charge de la transition digitale et des postes

Aussi, Dr Aminata Zerbo souligne qu'avec la dynamique de dématérialisation des procédures de l'administration publique, la Poste Burkina Faso est en passe de se constituer en intermédiaire entre l'administration et les citoyens pour la délivrance d'actes nécessaires à l'accomplissement de formalités diverses. Mais également, pour permettre aux populations d'accéder à ses services grâce à son réseau d'agences déployées sur tout le territoire national et qui serviront de maisons citoyennes à tous les Burkinabè.

Depuis le nouveau cycle, on peut relever, mentionne la ministre en charge des postes du Burkina Faso, que la CPEAO s'est engagée de façon déterminée dans la prise en charge des problématiques qui se posent à la sous-région dans le secteur des postes.

« Toutes ces actions doivent être menées de façon cohérente et concertée dans un cadre bien organisé », Kisito Traoré, président du comité national d'organisation du présent atelier régional de la CPEAO

Ce nouveau dynamisme que la nouvelle équipe a décidé d'insuffler à la l'organisation, poursuit-elle, est porteur d'espérance et permet d'appréhender les défis du moment avec lucidité, pragmatisme, détermination et courage.

Pour rappel, le programme d'activités 2023-2025 de la CPEAO est la ligne conductrice des ambitions pour le secteur postal dans l'espace CEDEAO. La mise en œuvre des activités contenues dans ledit programme commande l'accompagnement des États membres. Elle va permettre aussi une meilleure organisation de la participation de la sous-région aux différentes réunions, rencontres régionales et internationales à travers la formulation des positions communes et le renforcement des capacités des administrations postales nationales.

Hamed NANEMA
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Burkina/Culture : Les bénéficiaires de l'appel à projets de la région des Hauts-Bassins outillés pour une gestion efficiente

Wed, 14/06/2023 - 17:41

Le Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) organise du 14 au 16 juin 2023 à Bobo-Dioulasso, une formation des bénéficiaires de l'appel à projets de la région des Hauts-Bassins, sur « La gestion efficiente des projets et contrats de subvention ».

Cette formation fait suite à la cérémonie de remise symbolique des chèques aux bénéficiaires de l'appel à projets spécifiques à la région des Hauts-Bassins qui s'est tenue le mardi 13 juin 2023 à Bobo-Dioulasso.

En rappel sur 113 projets soumissionnés, ce sont 33 qui ont été retenus.
Cette formation porte sur une gestion efficace et efficiente des ressources financières qui seront mises à leur disposition d'où l'intérêt de cette session de formation dont l'objectif vise à renforcer leurs capacités en tant que promoteurs culturels et touristiques de la région des Hauts-Bassins.

L'atelier vise en outre à permettre aux participants d'avoir une bonne compréhension du processus de signature des contrats et de déblocage des ressources ; de s'approprier les rudiments nécessaires en matière de suivi de projets ; de comprendre la nécessité de la justification des dépenses et de savoir produire les pièces justificatives.

Vue des participants

Il vise également à leur permettre de pouvoir élaborer les différents rapports physiques et financiers ; de connaître les outils du FDCT en matière de communication et de visibilité.

Les modules qui seront présentés à cet effet sont entre autre les généralités sur les subventions et la gestion des projets à travers des conseils pratiques ; la gestion des contrats de subvention du FDCT ; la gestion comptable, financière et fiscale ; le suivi-évaluation axé sur les résultats…

Siaka Sanou, directeur régional de la culture, des arts et du tourisme des Hauts-Bassins

La directrice générale du Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) Fiohan Caryne Traoré/Beni a invité les bénéficiaires à participer activement aux échanges et surtout, à capitaliser les résultats qui en seront issus afin de pouvoir jouer pleinement leur rôle non seulement de promoteurs et professionnels culturels et touristiques mais aussi dans l'atteinte des objectifs du Programme d'appui aux industries créatives et à la gouvernance de la culture (PAIC GC). En effet, dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d'appui aux industries créatives et à la gouvernance de la culture (PAIC GC), le Fonds de développement culturel et touristique (FDCT), bénéficie d'une subvention directe destinée à « soutenir sa gestion, sa déconcentration et le financement des opérateurs culturels et touristiques ».

Fiohan Caryne Traoré/Beni, directrice générale du Fonds de développement culturel et touristique (FDCT)

Moussa Kafando, président de l'Association Africa United de Bobo-Dioulasso, participant a bénéficié de 9 600 000 FCFA pour son projet Cirque en scènes. Ce projet consiste à renforcer les capacités des acteurs des cirques en scènes. Il explique en ce sens que « le Burkina est un pays émergent en matière de cirque. L'objectif c'est de permettre aux acteurs des cirques en scènes d'apprendre les cultures et de pouvoir adapter l'interprétation. Cela va leur permettre d'ouvrir les portes de l'international pour leur permettre de s'auto-employer à l'international ». La présente formation est donc une bonne initiative selon Moussa Kafando car cela leur permettra en tant que bénéficiaires de mieux gérer leurs projets et d'éviter des erreurs à ne pas commettre.

Moussa Kafando, président de l'Association Africa United de Bobo-Dioulasso

Siaka Sanou, directeur régional de la culture, des arts et du tourisme des Hauts-Bassins indique par ailleurs que le secteur culturel est un secteur en souffrance en ce qui concerne les sources de financement. Ainsi, voir l'appel à projets spécifiques aux Hauts-Bassins lancé et voir 33 bénéficiaires de ce projet, est déjà une initiative salutaire qui permettra à son avis de soulager les acteurs dans la mesure où ça permettra à ces derniers de mener à bien leurs projets qu'ils auront muri et de booster la culture au niveau de la région des Hauts-Bassins et partant de tout le pays entier.

Un dispositif de suivi rapproché des projets retenus sera également mis en place.

Haoua Touré
Lefaso.net

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Projet de gouvernance inclusive pour la résilience (IGR) : Appel à candidatures pour la réalisation d'une étude diagnostique

Wed, 14/06/2023 - 17:30

TERMES DE RÉFÉRENCE POUR LA REALISATION D'UNE ÉTUDE DIAGNOSTIQUE SUR L'ENGAGEMENT CIVIQUE DES JEUNES DANS LA PROMOTION DES AFFAIRES PUBLIQUES LOCALES ET L'AUTONOMISATION ECONOMIQUE DANS LES REGIONS DES HAUT-BASSINS ET DES CASCADES AU COMPTE DU PROJET GOUVERNANCE INCLUSIVE POUR LA RESILIENCE (IGR)

I. INTRODUCTION

I.1. Contexte de projet

Le projet de gouvernance inclusive pour la résilience (IGR) du Burkina Faso, financé par l'Agence Américaine pour le Développement International (USAID), est un accord de coopération de cinq ans (2021-2026) conçu pour catalyser des solutions entre les structures gouvernementales, la société civile et les citoyens aux écarts persistants et criards entre les besoins des communautés et la capacité des acteurs de la gouvernance à y répondre. Creative Associates International et son sous-partenaire, Lutheran World Relief (LWR), travaillent en coopération avec les institutions gouvernementales burkinabè, les organisations de la société civile (OSC), le secteur privé et les citoyens à travers trois objectifs visant à apporter une solution durable à la vulnérabilité des systèmes de gouvernance à l'extrémisme violent dans les régions de l'Est, Centre-Nord, Nord, Sahel, Hauts-Bassins, Cascades, Centre-Sud et Centre-Ouest.

Objectif 1 : Le gouvernement du Burkina Faso, en particulier au niveau local, est en mesure de fournir de manière efficiente et efficace des services pour répondre aux besoins de sa communauté.

Objectif 2 : Les citoyens, les organisations et les groupes locaux et communautaires, ont la capacité de défendre leurs besoins et de communiquer de manière constructive avec les représentants du gouvernement
Objectif 3 : Les citoyens et l'État s'engagent régulièrement dans un dialogue productif

I.2. Contexte de l'étude

Le projet IGR vise à garantir l'inclusion sociale de tous les acteurs du système de gouvernance tout au long de la mise en œuvre du programme. Une étude genre et inclusion sociale a été conduite dans les 19 commune en 2022. De cette étude, il ressort une faible participation des jeunes, des femmes, des personnes handicapées dans les instances de prise de décision au niveau communal. Dans cette même lancée, l'étude FRAMe conduite en 2021 a révélé la méfiance entre les citoyens (en particulier les jeunes) et les gouvernants locaux. Ainsi, ces lacunes freinent une contribution civique efficace et responsable des jeunes dans la gestion des affaires publiques locales ; pourtant les jeunes par le poids démographique devraient être une force motrice pour le développement local. Cette vulnérabilité des jeunes constitue une porte d'entrée pour le recrutement de ces derniers dans les rangs des groupes armés terroristes. C'est pour combler ces lacunes que dans le cadre de l'expansion du projet dans les régions des Hauts- bassins et des Cascades, Le projet IGR a décidé d'aborder les vulnérabilités clées de la désillusion des jeunes avec les systèmes de gouvernance. Ainsi, CREATIVE conduira une étude spécifique jeunesse qui est une composante de GESI sous l'angle de l'inclusion sociale des jeunes. Il s'agira d'une étude diagnostique flash/soft qui se fera avec le soutien d'un consultant indépendant dans les nouvelles communes des régions des Hauts-bassins (communes de Bobo Dioulasso, Houndé, Péni et Toussiana) et des Cascades (communes de Banfora, Sindou, Douna) pour mieux identifier les besoins des jeunes dans deux composantes principales qui sont :
§ Participation civique des jeunes à la gestion des affaires publiques locales

§ Autonomisation économique / opportunités d'emploi pour les jeunes
En tant que deux composantes importantes du projet IGR, CREATIVE veut s'assurer que :

1) les jeunes puissent s'engager plus civiquement dans leurs communautés, en contribuant à une gouvernance représentative et réactive et qu'ils soient des citoyens informés et responsables.
2) qu'ils aient des options économiques au sein de leurs communautés qui freinent leur engagement avec des groupes radicaux.

Pour atteindre ces objectifs, le projet doit mieux comprendre l'état actuel de l'engagement civique des jeunes et des opportunités économiques disponibles au niveau communal (secteurs et villages rattachés) et, dans une moindre mesure, le niveau régional. Cette analyse devrait générer cette compréhension et proposer des solutions concrètes.

II. But, objectifs et questions de l'étude

II. 1. Objectif général de l'étude

Conduire une étude diagnostique pour analyser les besoins des jeunes filles et jeunes garçons dans la gouvernance locale en termes de promotion, d'engagement civique dans la gestion des affaires publiques locales et d'autonomisation économique/opportunités d'emplois.
II.2. Objectifs et questions de recherche
Quatre (04) objectifs spécifiques sont poursuivis par cette étude :
Réaliser un état des lieux de la participation civique des jeunes filles et garçons de 15 à 35 ans dans la gouvernance locale et l'existence d'opportunités d'emploi à leur endroit. Les questions à explorer sont entre autres :
· Quelles sont les perceptions des citoyens et des gouvernants locaux sur la participation civique des jeunes dans la gestion des affaires publiques locales ?
· Quelles sont les perceptions des jeunes eux-mêmes de leur participation civique dans la gestion des affaires publiques locale ?
· Quelles sont les causes de la méfiance entre les jeunes et les gouvernants locaux ?
· Que pensent les jeunes de leur niveau de participation dans la gestion des affaires publiques locales ?
· Ce niveau de participation est -il le même pour les jeunes garçons que pour les jeunes filles ?
· Qu'en est-il de la participation des jeunes Personnes Déplacées Internes et des jeunes personnes handicapées ? Existent-ils des mécanismes mis en place au niveau local pour favoriser la participation des jeunes dans la gestion des affaires publiques au niveau local, quels sont les gaps à combler ?
· Quels sont les obstacles au niveau politique, économique, socio-culturel qui freinent la participation des jeunes dans la gestion des affaires publiques locales ?
· Quelles sont les forces, faiblesses, opportunités et menaces de l'engagement des jeunes dans la gouvernance locale ? Quelles sont les opportunités d'emplois formels et informels qui existent pour les jeunes au niveau local ?
· Les jeunes filles/garçons ont – ils/elles les mêmes opportunités d'emploi ?
· Qu'en est -il des jeunes personnes déplacées internes et de Personnes handicapées ?
· Quelles sont les inégalités existantes entre les différentes catégories de jeunes (valides, handicapés, PDI) en termes d'autonomisation économiques ?
· Quelles sont les opportunités de formations professionnelles existantes au niveau local ?
· Quelles sont les compétences (entreprenariat, leadership, commercialisation, connaissance de TIC…) des jeunes pour la promotion de leur propre autonomisation économique ?

· Quels sont les obstacles à l'autonomisation et à la création d'emploi pour les jeunes au niveau local ?
· Quelles différences pour les garçons et les filles ?

2- Identifier les besoins des jeunes filles et garçons pour promouvoir leur participation civique dans la gestion des affaires publiques locales ?
· Quel est le niveau de connaissance de jeunes sur l'histoire de leur propre commune ?
· Quel est le niveau de connaissances des jeunes sur leurs droits et devoirs de participation civiques ?
· Quels sont les besoins des jeunes en termes, d'espace, de cadre de dialogue, de mécanisme de participation dans leur commune ?
· Quelles sont les propositions de solutions pour stimuler l'engagement des jeunes dans leur commune ?
Quelles recommandations/ actions réalistes que IGR peut-il renforcer dans le cours, moyen et long terme pour accroitre l'engagement et la participation civique des jeunes dans la gouvernance au niveau local ?

3-Faire une cartographie des opportunités d'emploi innovants existants et intéressants pour les jeunes filles et garçons au niveau local

· Quels sont les domaines/ secteurs clés d'activités classiques qui intéressent les jeunes filles et jeunes garçons ? (Il s'agira d'une base de données exhaustive).
· Quels sont les domaines qui emploient plus de jeunes ?
· Parmi ces secteurs, quels sont ceux qui constituent des niches et /ou de créneaux qui intéressent les jeunes au niveau local ?
· Quels sont les besoins de formation professionnelle pour les jeunes ?
· Quelles sont les centres ou écoles de formations professionnelles existants au niveau local ?
· Quelles sont les potentiels marchés existants dans les deux régions pour la commercialisation des produits ?
· Quel est le niveau d'accessibilité de ces marchés ?
· Quelles sont les contraintes d'accès au marché ? Quelles différences entre les filles et les garçons ? Comment IGR peut-il promouvoir l'autonomisation économique et les opportunités d'emplois innovants et durables au profit des jeunes ?

4- Proposer un plan d'action réaliste sur deux ans et demi (30 mois) pour promouvoir l'engagement et la participation civique des jeunes dans la gouvernance locale et les opportunités d'emploi à leur profit contenant :
· Proposition d'activités précises pour booster l'engagement et la participation civique des jeunes dans la gestion des affaires publiques au niveau local ;
· Proposition d'activités pour renforcer l'autonomisation économiques et les opportunités d'emplois pour les jeunes afin de réduire leur risque d'enrôlement par les groupes extrémistes ;
· Identification des stratégies pour garantir la durabilité des impacts des actions au-delà du projet.

III. RESULTATS ATTENDUS DE L'ETUDE
A la fin de cette étude, 4 résultats sont attendus sur la base des investigations sur le terrain, issues des questions subsidiaires ci-dessus :
1. Un état des lieux de la participation civique des jeunes filles et garçons de 15 à 35 ans dans la gouvernance locale et l'existence d'opportunités d'emploi a été réalisé ;
2- Les besoins des jeunes filles et garçons pour leur participation civique dans la gestion des affaires publiques locales ont été identifiés par les jeunes-mêmes et les autres acteurs ;

3-Une cartographie des opportunités d'emploi innovants existants /intéressants pour les jeunes filles et jeunes garçons au niveau local a été faite,

4- Une cartographie des organisations de jeunesse actives au niveau local et les activités menées par celles-ci est réalisée.

5- Un plan d'action de 30 mois (2 ans et demi) a été élaboré pour promouvoir l'engagement civique des jeunes filles et jeunes garçons dans la gouvernance locale et les opportunités d'emploi.

IV. COUVERTURE GEOGRAPHIQUE
L'étude jeunesse sera conduite dans les sept (07) communes des deux (02) nouvelles régions d'expansion du projet IGR qui sont la région des Haut-basins (commune de Bobo Dioulasso, Houndé, Péni et Toussiana) et des Cascades (communes de Banfora, Sindou, Douna).

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V. PUBLIC CIBLE
L'étude jeunesse ciblera entre autres, sans être exhaustif les autorités locales et administratives, les acteurs du secteur privé et les citoyens dans la zone cible au niveau communal (secteurs et villages rattachés) en grande partie et dans une moindre mesure certaines structures au niveau régional. Les organisations de la société civile seront également ciblées par cette étude :
§ Les autorités communales et administratives
§ Les services techniques communaux
§ Les Services Déconcentrés de l'Etat
§ Le secteur privé
§ Les organisations de société civile de jeunesse, les autres OSC et ONG évoluant dans le secteur jeunesse
§ Les citoyens en particulier les jeunes filles et garçons

VI. METHOLOGIE DE L'ETUDE
L'étude jeunesse utilisera une méthodologie mixte (qualitative et quantitative). Les détails de cette méthodologie attendue du consultant doivent inclure les aspects ci-dessous, sur lesquels les offres seront évaluées : Un aperçu du contexte de l'étude / énoncé du problème et preuve de la bonne connaissance des 2 régions d'intervention
Une proposition détaillée de la méthodologie de la conduite de l'étude : les techniques et outils de collecte des données, le mode de traitement et d'analyse des données ;
Un Plan d'échantillonnage avec taille d'échantillon pour chaque population cible pour type d'enquête ;
Un plan de mitigation des risques sécuritaires ;
Un plan d'atténuation des risques liés au COVID 19.
Une dotation en personnel/ équipe pour la mission
Des expériences passées d'études similaires
Un chronogramme et délais d'exécution

VII. DESCRIPTION DE LA CONSULTATION
Cette section se concentre sur les qualifications, les tâches et les livrables attendus du consultant par Creative.

VII. 1. Qualifications souhaitées du consultant/ de la consultante
Pour la réalisation de cette étude, nous envisageons de recruter un consultant national qui remplit entre autres les conditions décrites ci-dessous :
§ Diplôme de maîtrise requis : sciences sociales, sciences politiques, étude jeunesse, droits humains, gouvernance locale, entrepreneuriat, suivi évaluation et tous autres domaines pertinents ;
§ Avoir au moins 5 ans d'expérience dans la réalisation d'études similaires, y compris dans le domaine des sciences sociales, du monde universitaire et du développement ;
§ Avoir une expérience de terrain dans des zones où les problèmes de sécurité sont élevés et où les personnes déplacées sont présentes ;
§ Avoir une expérience avérée de la collecte de données qualitatives et quantitatives ;
§ Capacité avérée d'analyser les données et d'élaborer des rapports cohérents ;
§ Expérience avérée de travail avec les autorités locales, les OSC et les communautés au Burkina Faso ;
§ Solides compétences en gestion, communication et administration ;
§ Compétences exceptionnelles en matière de méthodologies de recherche et rédaction de rapports d'étude qualitatifs et quantitatifs ;
§ Expérience professionnelle antérieure au Burkina Faso et compréhension détaillée du contexte culturel, sécuritaire et sanitaire du pays ;
§ Familiarité avec les programmes financés par l'USAID sera d'un atout majeur ;
§ Maîtrise de la communication orale et écrite en français et (en anglais serait un atout) ;
§ Maitrise des langues locales des 2 régions serait un atout.
VII.2. Les Tâches du consultant/de la consultante
En collaboration avec l'équipe de IGR, et particulièrement avec la conseillère GESI le/la consultante retenu-e sera responsable entre autres des tâches identifiées ci-dessous.

1. Rencontrer l'équipe du projet IGR pour harmoniser la compréhension et discuter/préciser les livrables lors d'une rencontre de cadrage ;
2. Finaliser la proposition de recherche, y compris la revue de littérature et la méthodologie de recherche ;
3. Finaliser les instruments/plans d'échantillonnage de collecte de données ;
4. Développer et tester les outils de collecte des données ;
5. Recruter et former des enquêteurs et des superviseurs pour la collecte de données sur le terrain ;
6. Organiser la logistique pour le travail sur le terrain ;

7. Sensibiliser de la communauté pour l'enquête ;
8. Collecter de données sur le terrain ;
9. Gérer la sécurité des enquêteurs sur le terrain ;
10. Soumettre des rapports d'avancement de la collecte sur le terrain ;
11. Rédiger les rapports provisoires et le rapport final de l'étude ;
12. Faciliter l'atelier de restitution des résultats de l'étude dans les deux chefs lieu de région (Bobo Dioulasso et Banfora).

VII. 3. Livrable intermédiaires et finaux attendus
1. Une revue de littérature (analyse du cadre législatif, institutionnel et documents nationaux, les études antérieures sur la participation des jeunes dans la gouvernance locale et leur autonomisation économique au Burkina Faso)
2. Une méthodologie et un plan de collecte de données (y compris les outils) à approuver par IGR
3. Un état de lieux pertinent et contextuel des perceptions, forces, faiblesse, opportunités et menaces et obstacles à l'engagement responsables civiques des jeunes ainsi qu'une exploration des besoins des jeunes concernant les domaines/secteurs porteur d'emploi, des potentiels employeurs, les compétences en entreprenariat, en marketing, les obstacles, les besoins liés à leur autonomisation économique……
4. Un rapport d'étude et d'analyse clair et conci en français et/ou anglais de tous les résultats contenants :
§ Un résumé exécutif ;
§ Les résultats clés issus de l'analyse des données ;
§ Les principales recommandations concrètes et durables ; en guise de solution à approuver par IGR ;
§ Un plan d'action de deux ans et demi (30 mois) pour promouvoir une participation civique des jeunes à la gestion des affaires publiques locales et une autonomisation économique / opportunités d'emploi pour les jeunes ;
§ Les annexes.
VIII. Calendrier de mise en œuvre

La durée de cette étude est de 60 jours calendaires au maximum. Il est attendu du consultant une proposition de chronogramme détaillé pour cette mission.

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Projet jeunes leaders : Une initiative de promotion de jeunes entrepreneurs modèles au Burkina Faso

Wed, 14/06/2023 - 16:30

Fer de lance de la nation, les jeunes ont un important rôle à jouer dans le développement de leur pays. Pour y parvenir cependant, ils ont besoin de coaching et de formation en vue de relever les défis qui s'imposent à eux. C'est dans cette optique, que l'Institut général Tiémoko Marc Garango pour la gouvernance et le développement (IGD) et la Fondation Hirondelle ont initié le Projet jeunes leaders (PJL) au Burkina Faso. Ce, en vue de fournir les outils nécessaires aux jeunes. Cela, à travers des activités de renforcement de capacité pour qu'ils soient à mesure de contribuer par leurs actions à l'émergence du pays. C'est dans ce cadre qu'est organisée ce lundi 12 juin 2023, à Ouagadougou, une formation sur “Les médias et la liberté d'expression''. Le Projet jeunes leaders est financé par l'Union européenne pour une durée de trois ans.

Promotrice d'une entreprise évoluant dans le solaire, “Sahel service energy'', Aïcha Diabaté, prend part à la formation sur “Les médias et la liberté d'expression'' initiée par l'Institut général Tiémoko Marc Garango pour la gouvernance et le développement (IGD) dans la cadre de sa cinquième session. Pour elle, cette formation va lui permettre de booster la visibilité des activités de son entreprise en exploitant les réseaux sociaux mais aussi en passant par les médias traditionnels tels que la radio et la télé.

Aïcha Diabaté dit s'engager à sensibiliser les jeunes de la région du Sahel à emboiter ses pas. « Je m'engage à sensibiliser les jeunes du Sahel sur l'entrepreneuriat, en les invitant à se former et surtout à travailler pour éviter de se faire prendre par les filets du terrorisme », a-t-elle évoqué.

« Grâce aux sessions de formation du PJL, j'ai acquis suffisamment de bagages pour mener à bien mes activités et être un leader pour nos jeunes au Sahel », Aïcha Diabaté, technicienne en énergie solaire, promotrice de “Sahel service energy''

La satisfaction de Modeste Djiguemdé

Comme elle, Modeste Djiguemdé, juriste de formation et porteur du projet “Une personne, une assistance juridique” est l'un des quinze participants sélectionnés par le projet PJL. Selon Modeste Djiguemdé, la présente session est d'une importance capitale, en ce sens qu'il est appelé en tant que jeune leader à travailler avec les médias.
« Notre ignorance sur les médias peut nous conduire à en faire un usage qui peut être nuisible. Je suis très heureux de participer à cette formation qui vient à point nommé parce qu'elle entre dans le cadre de la sensibilisation sur le bon usage des médias », se réjouit-il.

Modeste Djiguemdé, juriste de formation et porteur du projet “Une personne, une assistance juridique” est de la région des Cascades, précisément de la localité de Banfora

Au cours du module qu'a dispensé le journaliste-écrivain Fulbert Sassou Attisso, les jeunes ont pris connaissance notamment de ce que signifie un média, les différents types de médias existants et les éléments clés d'une information juste et crédible. « On ne pas réagir sur la seule et unique source d'une information qu'on a reçue. Il faut toujours contrôler l'information en la recoupant », explique-t-il.
Pour M. Attisso, si ces jeunes veulent s'affirmer dans la vie, il leur est indispensable de comprendre la définition et le mode de fonctionnement des médias. Car les médias font partie intégrante de nos vies, souligne-t-il.

« La liberté d'expression est fondamentale, c'est une liberté sacrée en démocratie qui comporte celle de la presse et d'opinion », Fulbert Sassou Attisso, journaliste-écrivain

Le projet PJL vise à renforcer la démocratie et l'inclusion citoyenne des jeunes au Burkina Faso. Plus spécifiquement, PJL entend améliorer le leadership des jeunes dans la vie publique. Ce, à travers les activités de coaching et de formation organisées à leur profit dans divers domaines, notamment l'entrepreneuriat, la connaissance de l'État et la gouvernance démocratique. L'objectif est de rendre ces jeunes capables d'avoir un impact sur leur société.
Depuis novembre 2022, l'IGD et la Fondation Hirondelle mettent en œuvre le projet PJL.

« Cette session va être aussi ponctuée par une formation sur le droit et le management des associations […] », Wendlamita Marino Compaoré, coordonnateur du projet jeunes leaders

Les critères de sélection

Les jeunes sélectionnés par PJL sont recrutés selon une méthode compétitive et inclusive, basée notamment sur les critères suivants : avoir au minimum le niveau BEPC, savoir parler et écrire en français, être porteur d'un projet entrepreneurial, citoyen, culturel, sportif, associatif, etc.
Ces critères sont aussi conditionnés par l'âge ; il doit être compris entre 18 et 35 ans. La nationalité burkinabè est exigée et l'intéressé doit être disponible à participer aux ateliers de formation organisés pendant six mois en raison de quatorze jours par mois.

La formation sur “Les médias et la liberté d'expression'' fait partie de celles qui vont être dispensées dans le cadre de la 5e session du PJL. Elle se tient les 12 et 13 juin 2023

Chaque année, c'est une cohorte composée de quinze jeunes qui vont être sélectionnés selon une modalité compétitive. La sélection comporte le passage à des émissions radiophoniques au niveau régional et à une émission télé au niveau national. Sur 35 candidats présélectionnés, seuls 15 d'entre eux sont retenus pour poursuivre l'aventure.

Hamed NANEMA
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina Faso : La plateforme SYGRAF-ONASER voit le jour pour révolutionner le système de pesage

Wed, 14/06/2023 - 15:11

Le ministère en charge des transports, à travers l'Office national de sécurité routière (ONASER), a procédé à l'inauguration du logiciel SYGRAF-ONASER du côté de la station de pesage à basse vitesse de Nagreongo, le mardi 13 juin 2023. Ce joyau vient parachever l'autonomisation du système de pesage au Burkina Faso.

Dans le cadre de sa mission de contribution à l'amélioration des conditions d'exploitation du réseau routier, l'Office national de sécurité routière (ONASER) assure la mise en œuvre du règlement 14 à travers le contrôle de la charge des véhicules lourds de transport de marchandises.

Conformément donc à la volonté du président de la transition, de faire de la dématérialisation des procédures un vecteur pour l'amélioration des prestations et des performances de l'administration à l'endroit des usagers, une nouvelle initiative dénommée Système de gestion et de recouvrement des amendes forfaitaires de l'ONASER (SYNAGRAF-ONASER) a vu le jour à la station de pesage à basse vitesse de Nagreongo.

Cette plateforme web de gestion et de paiement des amendes vient avec un paquet d'avantages, à en croire le ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, Roland Somda, président de la présente cérémonie.

Vue du le dispositif interne de la station de pesage à basse vitesse de Nagréongo

« Le système devrait nous permettre d'atteindre l'objectif recherché, qui est de réduire voire éradiquer les mauvaises pratiques dans la chaîne de recouvrement des amendes et d'améliorer par la même occasion, la gouvernance de l'activité de pesage, et surtout décourager la pratique de la surcharge sur les routes du Burkina Faso.

De plus, SYGRAF-ONASER permettra à l'ONASER de disposer de données fiables sur les opérations de pesage qu'il pourra partager avec d'autres administrations publiques comme la direction générale des douanes », a relaté Roland Somda.

Pour ce qui est de l'utilisation de la plateforme SYGRAF-ONASER, Aboubacar Fofana, directeur des systèmes d'informations à l'ONASER, indique qu'elle se passe sur plusieurs niveaux. « Lorsque le véhicule va arriver, la première étape c'est de peser le véhicule. Une fois que le véhicule est pesé, les informations de la pesée sont enregistrées automatiquement. C'est à partir de cet instant que SYGRAF rentre en jeu, il va récupérer les informations de la pesée, faire un traitement et émettre ce qu'on appelle un ticket de verbalisation, c'est-à-dire faire un traitement pour voir si le véhicule pesé est en surcharge ou pas. Si le véhicule n'est pas en surcharge, on va tirer le volet de verbalisation et puis on va remettre au conducteur avec 0 franc à payer. S'il y a des amendes à payer, avec le volet de verbalisation il va se diriger vers le caissier qui aussi a une interface de la plateforme, le caissier sur la base du ticket de verbalisation va encaisser l'amende et va effectuer un paiement, et à l'issue du paiement un ticket de caisse sera remis au chauffeur », a étayé Aboubacar Fofana.

Les transporteurs, par la voix de Issoufou Maïga, président national de la faîtière et ligue des transporteurs routiers au Burkina, saluent la venue de cette plateforme qui viendra mettre fin à certaines pratiques illégales. Il invite donc ses collègues transporteurs à en faire bon usage et surtout à veiller au respect du code de la route.

En ce qui concerne cette phase pilote, il faut noter que le paiement s'effectue en espèces. D'autres moyens de paiement, en l'occurrence les cartes bancaires et les mobiles money, verront le jour très prochainement. Le logiciel SYGRAF-ONASER qui a vu le jour dans la commune de Nagreongo sera divulgué dans les autres localités du Burkina Faso, à écouter les premiers responsables.

Lefaso.net

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Offre d'emploi : L'Université Saint Thomas d'Aquin recrute un (e) Comptable, un (e) Caissier(ière) et un Agent de liaison

Wed, 14/06/2023 - 10:30

L'Université Saint Thomas d'Aquin (USTA) lance un appel à candidature pour le recrutement des profils suivants :

I- Un (e) Comptable

Intitulé du poste : Comptable

Qualifications :

Être titulaire d'une licence en comptabilité ;
Avoir une bonne connaissance de la comptabilité matière ;
Savoir se servir de l'outil informatique : bureautique, internet, …

Qualités personnelles : être de bonne moralité, avoir un esprit d'anticipation, avoir le sens de l'organisation, savoir travailler sous pression.

Expérience professionnelle : avoir une expérience dans le domaine de la logistique sera un atout

Être immédiatement disponible.
Conditions d'âge : Avoir un âge compris entre 25 et 37 ans.
Type de contrat : Contrat à Durée Déterminée (CDD).
Mode de recrutement : sélection sur dossier, test écrit et/ou oral.
Lieu d'affectation : Sâaba/Ouagadougou

II- Un (e) Caissier(ière)

Intitulé du poste : Caissier (ière)

Qualifications :

Être titulaire d'un Bac + 2 en comptabilité ;
Avoir une bonne expérience en gestion de la caisse ;
Savoir se servir de l'outil informatique : bureautique, internet, …

Qualités personnelles : être de bonne moralité, être honnête, être méticuleux dans son travail, savoir travailler sous pression
Expérience professionnelle : au moins 03 ans

Être immédiatement disponible

Conditions d'âge : Avoir un âge compris entre 25 et 37 ans
Type de contrat : Contrat à Durée Déterminée (CDD)
Mode de recrutement : sélection sur dossier, test écrit et/ou oral
Lieu d'affectation : Sâaba/Ouagadougou

III- Un Agent de liaison

Intitulé du poste : Agent de liaison

Qualifications :

Être titulaire d'un BEPC ;
Avoir au moins un permis moto ;
Avoir une bonne connaissance de la ville de Ouagadougou

Qualités personnelles : être de bonne moralité, avoir le sens de la confidentialité, savoir travailler sous pression

Expérience professionnelle : au moins 1 an d'expérience

Être immédiatement disponible

Conditions d'âge : Avoir un âge compris entre 25 et 35 ans
Type de contrat : Contrat à Durée Déterminée (CDD)
Mode de recrutement : sélection sur dossier, test écrit et/ou oral
Lieu d'affectation : Sâaba/Ouagadougou

Dossier de Candidature :

Un CV daté et signé
Une lettre de motivation datée et signée
Une copie légalisée du diplôme demandé
Des copies des attestations de travail
Une copie de la CNIB

Les dossiers de candidature seront reçus au Secrétariat du Rectorat au sein de l'Université Saint Thomas d'Aquin (USTA), sis à Sâaba, ou par courriel à l'adresse rectorat@usta.bf, au plus tard le 22 juin 2023.
Heures de dépôt : De 8h00 – 12h00 et de 14h00 – 16h00

Info line : 25407788

NB :

Seuls les candidats retenus après la présélection sur dossier seront contactés.

Les candidats sélectionnés seront invités à compléter leur dossier (casier judiciaire, copies légalisées des attestations de travail).

L'USTA se réserve le droit de ne donner aucune suite au présent avis de recrutement.

Categories: Afrique

International Rescue Committee (IRC) : Avis d'appel d'offre pour la fourniture de service de transfert monétaire (mobile Money)

Wed, 14/06/2023 - 10:30

INTERNATIONAL RESCUE COMMITTEE, INC.
Programme du Burkina

AVIS D'APPEL D'OFFRE

Reference : 02/SC/2023

L'international Rescue Committee (IRC) répond aux crises humanitaires dans le monde et aide les populations à survivre et à reconstruire leurs vies. Fondé en 1933 à la demande d'Albert Einstein, l'IRC offre des soins vitaux et une assistance qui change la vie des réfugiés forcés de fuir la guerre ou une catastrophe. IRC travaille aujourd'hui dans plus de 40 pays et 22 villes américaines, nous rétablissons la sécurité, la dignité et l'espoir de millions de personnes déracinées et qui luttent pour survivre.

Au Burkina Faso, IRC lance une réponse humanitaire et la première phase a ciblé la région du Sahel. Avec l'octroi de nouveaux projets, IRC a élargi ses zones d'interventions au Centre, au Nord, au Centre-Nord et dans la région du Sahel.

L'objet de cette invitation à soumissionner est de solliciter des propositions compétitives pour un contrat cadre pour la fourniture de service de transfert monétaire (mobile Money)

Le dossier d'appel d'offre peut être retiré gratuitement à partir du 15/06/2023 dans le bureau de IRC à :

Zone du Bois, Parcelle 07 (H), Lot 03 (02) Section ET Secteur 22 Ex 13, A 200 m de la clinique du Bois

Tel : 05 00 40 88, 06.09.88.89

AVIS IMPORTANT

1) Se munir d'une clé USB ou d'une adresse électronique pour le retrait des dossiers d'appels d'offre.

2) Aux heures ouvrables :
Du lundi au jeudi : 08h-17h 30 mn
Vendredi : 08h-13h00

3) La date limite de dépôt des offres est fixée au 30/06/2023 à 17 h 00 aux adresses ci-dessus.

NB : TOUTES LES OFFRES ARRIVÉES APRÈS L'HEURE LIMITE DE DEPOT NE SERONT PAS RECEPTIONNÉES.

Categories: Afrique

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