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Georges Szekeres, de l’antinazisme aux geôles soviétiques

HU-LALA (Hongrie) - Wed, 07/06/2017 - 15:18
Vera Varsa-Szekeres est partie sur les traces du passé de son défunt époux, Szekeres György, Georges Szekeres en français. Une biographie a été publiée en 2016 aux éditions L’Harmattan sous le titre explicite « Salamandre. Une vie confrontée à la Gestapo française et à la police politique hongroise ». Elle était l’invité de « Francia Hangja » samedi 20 mai.

La jeune Vera Varsa a croisé la route d’un homme extraordinaire en 1960 à Budapest : Georges Szekeres, tout à la fois né en Autriche-Hongrie, engagé volontaire en 1940 aux côtés de l’armée française contre la Wehrmacht allemande, résistant de la première heure décoré de la plus haute distinction après la guerre, victime des procès stalinien en Hongrie et emprisonné pendant quatre années dans les prisons soviétiques, et directeur de publication dans l’une des plus grandes maisons d’éditions de Hongrie.

Salamandre : Une vie confrontée à la Gestapo française et à la police politique hongroise, de Vera Varsa-Szekeres, Traduit du hongrois par Paul Remetean et Thierry Loisel, publié aux éditions L’Harmattan en 2016.

Réécoutez notre émission « Francia Hangja » du samedi 20 mai. Pour rappel, « Francia Hangja » est la seule émission francophone de la bande FM en Hongrie, un samedi sur deux à 16h30 sur Tilos Rádió ! 

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« Jeune, au revoir ! »

HU-LALA (Hongrie) - Wed, 07/06/2017 - 06:06

"Gyere haza, fiatal!"[1]Ce titre prend le contre-pied du titre d’une campagne officielle pour faire revenir en Hongrie les jeunes partis s’installer à l’étranger. Ce titre était "Jeune, reviens chez toi !" (Gyere haza,fiatal!). jQuery("#footnote_plugin_tooltip_2391_1").tooltip({ tip: "#footnote_plugin_tooltip_text_2391_1", tipClass: "footnote_tooltip", effect: "fade", fadeOutSpeed: 100, predelay: 400, position: "top right", relative: true, offset: [10, 10] }); Selon l'éditorialiste du journal quotidien de droite Magyar Nemzet, la campagne du gouvernement pour faire revenir en Hongrie les jeunes Hongrois expatriés a peu de chances de succès...

Article de György Pápay publié le . . .

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Notes   [ + ]

1. ↑ Ce titre prend le contre-pied du titre d’une campagne officielle pour faire revenir en Hongrie les jeunes partis s’installer à l’étranger. Ce titre était "Jeune, reviens chez toi !" (Gyere haza,fiatal!). function footnote_expand_reference_container() { jQuery("#footnote_references_container").show(); jQuery("#footnote_reference_container_collapse_button").text("-"); } function footnote_collapse_reference_container() { jQuery("#footnote_references_container").hide(); jQuery("#footnote_reference_container_collapse_button").text("+"); } function footnote_expand_collapse_reference_container() { if (jQuery("#footnote_references_container").is(":hidden")) { footnote_expand_reference_container(); } else { footnote_collapse_reference_container(); } } function footnote_moveToAnchor(p_str_TargetID) { footnote_expand_reference_container(); var l_obj_Target = jQuery("#" + p_str_TargetID); if(l_obj_Target.length) { jQuery('html, body').animate({ scrollTop: l_obj_Target.offset().top - window.innerHeight/2 }, 1000); } }
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Viktor Orbán, George Soros et les « traîtres à la patrie »

HU-LALA (Hongrie) - Tue, 06/06/2017 - 10:00

Celui qui estime que la Hongrie est devenu un État-mafia serait devenu un "traître à sa patrie". Dans le cadre de son affrontement avec le milliardaire philanthrope George Soros, voici en tout cas le nouveau mot d'ordre du Premier ministre Viktor Orbán contre sa propre société civile.


Tribune publiée le 3 juin 2017 dans Népszava sous le titre "Retour au XIXe . . .

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Manifestations étudiantes anti-corruption à Bratislava, Košice et Prague

HU-LALA (Hongrie) - Mon, 05/06/2017 - 19:42

Ce lundi 5 juin, quelques milliers d'étudiants ont organisé une "marche contre la corruption" en simultané à Bratislava et Košice, les deux grandes villes de Slovaquie. Leurs compatriotes établis à Prague - la capitale tchèque - ont manifesté au même moment devant l'ambassade slovaque.
Rendez-vous était donné à 17h par Dávid Straka et Karolína Farská, deux lycéens déjà à l'initiative de la première "grande marche contre la corruption" organisée le 18 avril à Bratislava. Cette . . .

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Le ton monte entre Viktor Orbán et George Soros

HU-LALA (Hongrie) - Mon, 05/06/2017 - 13:17

Les rapports entre George Soros et Viktor Orbán se sont encore envenimés ces derniers jours, le premier accusant le second d'avoir bâti un "état mafieux" en Hongrie . . .

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Hongrie : Tesco doit augmenter les salaires au lieu d’augmenter ses marges

HU-LALA (Hongrie) - Mon, 05/06/2017 - 11:02

Les salariés de Tesco seraient prêts à se mettre en grève pour réclamer une augmentation de salaires. Rarissimes en Hongrie, les mouvements sociaux pourraient s'intensifier dans le pays. Près de 30 ans après la fin du communisme, les syndicats semblent enfin relever la tête.


Tribune publiée le 2 juin 2017 dans Kettős Mérce sous le titre "Itt az . . .

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La Gay Pride de Varsovie parade sans le soutien de la Plateforme civique

HU-LALA (Hongrie) - Sun, 04/06/2017 - 14:41

La "Marche pour l'Égalité" en faveur des droits des homosexuels a attiré une foule importante samedi après-midi dans les rues de la capitale polonaise. Une ombre majeure au tableau toutefois : l’absence de soutien du principal parti d'opposition, la Plateforme civique (PO).
La 17e Parada Równości (Marche pour l'Égalité) organisée ce samedi est la seconde manifestation en faveur des personnes LGBT organisée à Varsovie depuis que le parti Droit et Justice (PiS) a repris le pouvoir à l'automne 2015. Comme lors de la dernière édition, les médias du . . .

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Accord de Paris : Viktor Orbán se déclare “sous le choc” de la décision américaine

HU-LALA (Hongrie) - Fri, 02/06/2017 - 14:03

"Je suis sous le choc". C'est par ces mots que le Premier ministre hongrois a commenté ce matin la décision du président américain Donald Trump de sortir les Etats-Unis de l'Accord de Paris sur le Climat.
"Je suis sous le choc". Le Premier ministre conservateur Viktor Orbán a exprimé sa déception ce matin suite à l'annonce du président Donald Trump de sortir les Etats-Unis de l'Accord de Paris sur le Climat. Sur les ondes de Kossuth Rádió, le chef de l'exécutif a

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La fumée a fini par déserter les cafés pragois

HU-LALA (Hongrie) - Fri, 02/06/2017 - 12:05
Le 31 mai dernier, la Tchéquie a rejoint les rangs des nations civilisées, interdisant à son tour la cigarette dans les restaurants, les cafés et les bistrots. Pourquoi est-ce que j’introduis mon texte par cette petite envolée lyrique ? Parce que, depuis des décennies, je souffrais comme un Tchèque lors de mes sorties dans les bars pragois. Cigarette vs. moi-même

Amateur de bière, je ne supporte pas la fumée de cigarette. Elle le savait (je parle de la cigarette) et me prenait pour cible. Quand j’étais assis avec un copain fumeur à une table de café et qu’il en allumait une, sans une once d’hésitation, la fumée prenait la direction de mon nez. Croyant que le vent allait dans ce sens-là, nous échangions nos places ; aussitôt, la fumée se tournait de 180 degrés pour offrir à mon poumon toute la dose de matières toxiques.

Là, je parlais d’un ami fumeur, à priori prêt à faire des concessions. Toute discussion était exclue avec un fumeur étranger. Assis à la table d’à côté, il en allumait une pile au moment où le serveur m’apportait un plat. J’avais beau lui lancer des regards mauvais, il s’en foutait. Selon mon expérience, quand un fumeur allume sa clope, le monde cesse d’exister pour lui et il n’y a plus qu’Elle et Lui.

La loi anti-tabac favorisant le tabac

Vous comprenez donc que j’ai suivi avec beaucoup d’intérêt le débat public sur une possible interdiction de la cigarette dans les cafés tchèques, qui a commencé il y a une bonne vingtaine d’années. L’opinion y étant largement favorable, le parlement se prononçait à répétition sur ce sujet. Manque de bol ! Jamais les partisans du ban n’ont réussi à rassembler une majorité en faveur de ce projet de loi.

C’est le moment de faire une petite digression en précisant que la société Philip Morris a une fabrique près de Prague et que ses hommes fréquentaient les députés pendant ces périodes-là…

Ainsi, la dernière “loi anti-tabac” votée en 2009 a ordonné aux cafetiers de mettre une plaque sur leur mur extérieur, à un endroit visible. Ils avaient le choix entre les deux, l’une correspondant à un “établissement fumeur”, l’autre à un “établissement non fumeur”. Curieuse loi ; comme si un client n’obtenait pas cette information à moindres frais, en aspirant l’air depuis l’entrée ou, le cas échéant, en regardant s’il y a des cendriers sur les tables ou pas.

L’Invitation pour Monsieur Sobotka

L’actuelle coalition de centre-gauche avait inscrit une authentique loi anti-tabac dans son programme mais, au bout d’un débat interminable, elle a été rejetée par les députés, une fois de plus. C’est à ce moment-là que le premier ministre social-démocrate Bohuslav Sobotka a mis les pieds dans le plat, rappelant sa majorité à l’ordre.

Les députés ont été tenus à reprendre leur vote et – miracle ! – cette fois-ci, le oui a emporté. Par ailleurs, c’était probablement la dernière loi importante que cette coalition a réussi à faire passer, avant les élections législatives d’octobre.

Merci, Monsieur Sobotka ! Je n’ai jamais fait la cour à un politicien, pourtant : Voulez-vous que je vous invite à boire un pot, lors de mon prochain passage à Prague ?

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L’adhésion à l’UE “vitale” pour la Hongrie

HU-LALA (Hongrie) - Fri, 02/06/2017 - 09:46

L'adhésion à l'Union européenne est "vitale" pour la Hongrie, a affirmé le président du parlement hongrois, László Kövér

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A Budapest, les sans-abri sans solution

HU-LALA (Hongrie) - Thu, 01/06/2017 - 20:32
Depuis le coup-de-vis sécuritaire amorcé en 2011 dans le quartier de Józsefváros, la criminalisation des sans-domicile fixe s’est étendu dans toute la ville de Budapest, sans véritable harmonisation des pratiques coercitives entre les localités. Cet article a été publié sur la page Facebook du Budapest Kultur Lab, sur laquelle vous pouvez retrouver toutes les productions des étudiants du master 1 de l’Institut de journalisme de Bordeaux-Aquitaine (IJBA), en immersion à Budapest du 8 au 16 mai 2017.

Blaha Lujza tér à Budapest est à la croisée des mondes. Erzsébetváros et Józsefváros, les 7e et 8e arrondissements. Métro et rue. Voyageurs et clients des cafés. Enseignes bancaires et sans domiciles fixes. Vendredi 12 mai 2017, le ciel est gris. En silence, les deux mondes se croisent et s’ignorent.

Seule exception : deux juristes, attablés avec quelques sans-domiciles fixes. La table est noire et rouge, aux couleurs de “A Város Mindekié” (AVM – littéralement “La ville est à tous”), le groupe informel de juristes et d’urbanistes bénévoles qui milite contre la criminalisation des sans-abris à Budapest – et notamment dans Józsefváros, où le maire Fidesz, Máté Kocsis a pris en 2011 des mesures visant directement démunis et sans abris.

Harcèlement de rue

András a vécu 10 ans dans les rues de Budapest “parfois dans Józsefváros, parfois ailleurs”. Aujourd’hui, il s’en est sorti, et vit dans une chambre d’hôtel qu’il partage avec 11 compagnons, reçoit une aide sociale de 28.000 forint par mois (environ 90€), vend des journaux dans les rues et donne son sang à Vienne “parce que c’est plus rentable qu’ici”. Lorsqu’il parle, les yeux clairs de l’ancien conducteur de ferry sur le Danube sont tournés vers le large. Ses mots, eux, nous y invitent. Des galères, il “en a connu” lorsqu’il était à la rue, mais “beaucoup moins que mes amis aujourd’hui, qui sont littéralement harcelés à Józsefváros”.

András s’est sorti de la rue, après 10 ans d’une vie de sans-abri.

Face à la menace qui pèse sur les sans-abri, des voix s’élèvent. Zsuzsi Pósfai est diplômée de Sciences-Po Paris en stratégie territoriale et urbanisme, et milite avec AVM pour les droits des sans abris depuis la création du groupe en 2009. Et son constat est sans appel : “Pour le dire simplement, la maire de Józsefváros est hostile aux sans-abris. Leur objectif est simple : harceler les gens qui sont dans la rue”.

“L’objectif du maire de Józsefváros est simple : harceler les gens qui sont dans la rue”
(Zsuzsi Pósfai)

Les moyens ne manquent pas : contrôles d’identité aléatoires, réveil des sans-abris en pleine nuit, interdiction de fouiller dans les poubelles, licence obligatoire pour les musiciens de rue… Peine encourue ? 150.000 forints (environ 500 euros). Et, en cas de récidive, une peine passible de 60 jours d’emprisonnement. D’abord appliqué en 2011 dans le quartier de Józsefváros, la constitution hongroise est amendée en 2013, rendant la loi constitutionnelle et applicable dans toutes les localités de Hongrie.

Criminalisation à géométrie variable

Pourtant, la réalité est plus complexe. Et les sanctions plus aléatoires, car souvent inapplicable, notamment en ce qui concerne l’interdiction de fouiller dans les poubelles. Ludovic Lepeltier-Kutasi, doctorant en géographie et spécialisé sur les questions de de ségrégations urbaines et d’inégalités sociales, notamment dans le quartier de Józsefváros, explique que : “plus la loi est dure et inapplicable dans les faits, plus la marge d’interprétation est grande. L’insécurité est permanente et la conséquence elle, est simple : à Józsefváros, les sans-abris sont à la merci des forces de l’ordre”.

“Les sans-abris sont à la merci des forces de l’ordre” (Ludovic Lepeltier-Kutasi, géographe)

Si Máté Kocsis a ouvert la voie à la criminalisation des sans-domicile fixe à Józsefváros en 2011, c’est parce sa localité, à l’instar de toutes les localités de Hongrie, est une commune de plein droit ; le rôle d’István Tarlós, maire de Budapest, est ainsi réduit à une fonction représentative, symbolique. Cette omnipotence des localités mène, selon Ludovic Lepeltier- Kutasi, “à une situation où chaque arrondissement résonne à son échelle et instaure des dispositifs à son échelle. En conséquence, chaque localité, sans concertation, est dans une logique d’expulsion des sans-abris”.

Un état qui s’efface, et renvoie les localités à leurs responsabilités en matière d’exclusion sociale. Lá réside la source du problème : “Chacun se revoie la balle, et il n’y a pas de vision d’ensemble en terme de gestion des sans-abris”, appuie le jeune chercheur en études urbaines.

“C’est la politique initiée à Józsefváros, puis constitutionnalisée, qui nous a poussé à partir” (Jutza, sans-abri)

Résultat : bien que les places de Blaha Jujza et János Pál pápa, à Józsefváros, soient encore un espace où se réunissent les SDF, leur nombre a significativement baissé. Ils sont même “poussés hors de l’espace public par les forces de l’ordre”, comme l’explique Zsuzsi.

Jutza vit dans une cabane en bois avec son mari, dans la forêt autour de Budapest

Certains SDF vont même plus loin, contraints de sortir de Budapest. Jutza est SDF depuis 17 ans. Elle habite actuellement dans la forêt avec son mari, et l’affirme : “Aujourd’hui, nous connaissons des gens à AVM qui habitent des hangars désaffectés, des wagons de train … C’est la politique initiée à Józsefváros, puis constitutionnalisée, qui nous a poussé à partir…”. La logique d’exclusion des minorités visibles et des SDF, théorisée par George Simmel en 1908, retrouve avec la politique de Máté Kocsis une place de choix dans l’actualité hongroise.

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On érige des statues pour Horthy, le Pétain hongrois

HU-LALA (Hongrie) - Thu, 01/06/2017 - 17:01

Une statue de Miklós Horthy a été érigée en Hongrie centrale récemment et une autre verra le jour mi-juin dans le nord de Budapest

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La Pologne commence à ficher les étrangers vivant sur son territoire

HU-LALA (Hongrie) - Thu, 01/06/2017 - 13:05

Pour des raisons de "lutte contre le terrorisme", le ministre polonais de la Défense nationale a demandé au voïvode de Poméranie occidentale de lui transmettre des informations sur les étrangers vivant dans sa région. Il semble que cet acte soit le début d’un recensement général de la population étrangère en Pologne.
Antoni Macierewicz, a appelé ces derniers jours le préfet de région de la Poméranie occidentale, Krzysztof Kozłowski, à récolter les informations concernant les personnes étrangères habitant dans la voïvodie. Le ministre de la D

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Les ambulanciers hongrois se battent pour de meilleurs salaires

HU-LALA (Hongrie) - Thu, 01/06/2017 - 10:39

Les augmentations de salaires promises ont été renvoyées aux calandes grecques. Deux cents ambulanciers ont protesté mercredi à Budapest

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La Hongrie au chevet des Chrétiens d’Orient

HU-LALA (Hongrie) - Wed, 31/05/2017 - 16:49

Les Chrétiens persécutés au Moyen-Orient font l'objet de toutes les attentions de Budapest qui multiplie les gestes à leur encontre

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Sur la place du Parlement, on construit le passé glorieux de Budapest

HU-LALA (Hongrie) - Wed, 31/05/2017 - 14:01
L’un des immeubles emblématiques du Budapest des années 1970 n’est plus. Sur les gravats de l’ancien siège du MTESz sur la place du Parlement, le gouvernement hongrois entend faire construire un immeuble dans le plus pur style néo-classique.

Depuis le début des années 1990, s’il y a bien une constante de l’urbanisme hongrois, c’est celle d’effacer méticuleusement toute trace de l’architecture socialiste du paysage. S’il sera probablement impossible de raser les cités de grands ensembles construits en banlieue de Budapest, les pouvoirs publics concentrent leur attention sur des périmètres plus modestes et à forte charge symbolique. C’est ce qui explique en grande partie le sort réservé à l’un des immeubles les plus représentatifs de l’architecture moderne des années 1970 : le siège du MTESz construit en 1972 au sud de la place du Parlement (Kossuth Lajos tér).

Fier porte-étendard du patrimoine “moderne” budapestois pour les uns, “verrue soviétique” pour les autres, le siège du MTESz avait été en fait construit dans un style “brutaliste”, mouvement architectural apparu en Europe de l’Ouest au début des années 1950. Apprécié dans un contexte de reconstruction après la Seconde Guerre mondiale, notamment au Royaume-Uni, il a été tardivement assimilé à l’architecture socialiste en raison d’une forte popularité en Europe centrale et dans les Balkans. Le siège du MTESz reprenait assez scrupuleusement ses principes fondateurs : usage irraisonné du béton, répétition mécanique des ouvertures sur toute la façade, accentuation de la verticalité des lignes, absence d’ornement.

Le siège du MTESz en 2016. Crédit : Index.hu

Sa construction en 1972 avait été motivée par la présence d’un terrain vague sur son emplacement, réservé à l’origine pour la construction de deux immeubles de rapport dans le prolongement du groupe néoclassique à l’angle de Kossuth Lajos tér et de Vértanúk tere (là où se situe la statue d’Imre Nagy sur un pont en métal). Imaginé par Dezső Hütl au début des années 1920, l’ensemble devait même obéir à une stricte symétrie. Mais l’éclatement de la Seconde Guerre mondiale empêcha le projet de l’architecte d’aller à son terme. L’érection du bâtiment moderne imaginé par Béla Pintér accompagna en fait la construction de la ligne 2 du métro de Budapest dont la station “Kossuth Lajos tér” avait été positionnée sous ses fondations. Son nom, “siège du MTESz” dérivait très simplement de l’acronyme de l’Alliance des sociétés scientifiques et techniques (Műszaki és Természettudományi Egyesületek Szövetsége, MTSz) qui y occupait ses locaux.

Dessin annoté du projet de Dezső Hütl. “Nem épült meg” signifie “Partie non construite”. Crédit : Válasz.hu Comparaison des projets de Dezső Hütl et de Béla Pintér.

Comme le rappelle Válasz.hu, l’édifice commença à sérieusement se dégrader durant les années 1990 et son statut semi public/semi privatisé n’aida pas à son entretien. Acquis par le Parlement hongrois dans le cadre du “programme Steindl”, le gouvernement envisagea dans un premier temps de le remettre en état et de confier à des architectes  le soin de réinventer sa façade en harmonie avec les autres immeubles de la place. Dans la foulée de la rénovation totale de Kossuth Lajos tér, un concours d’architecture avait même été lancé à l’été 2015, au terme duquel avaient émergé des propositions assez inventives et audacieuses.

Une des propositions retenues lors du concours d’architecte : celle de Géza Kendik. Une des propositions retenues lors du concours d’architecte : celle d’Ádám Vesztergom.

Or durant la phase de diagnostic des travaux l’année dernière, de gros dégâts de corrosion avaient été constatés au niveau des fondations, ce qui motiva le gouvernement à prendre la décision de raser entièrement le bâtiment. Entamé il y a un peu moins d’un an, le chantier de démolition s’est achevé au début de ce printemps et c’est un certain flou qui régnait depuis sur la décision finale de l’exécutif. Dans un article paru le 16 mai dernier sur Válasz.hu, l’on apprend qu’aucune des propositions du concours d’architecture ne devrait finalement se concrétiser et que le gouvernement envisagerait très sérieusement le parachèvement du projet néo-classique imaginé il y a près d’un siècle.

Si elle était confirmée, cette décision marquerait une inflexion remarquable dans la politique patrimoniale poursuivie par le Premier ministre Viktor Orbán. Jusqu’à présent, celle-ci s’était caractérisée la réinterprétation de l’architecture historique hongroise dans une geste très contemporaine (nouveau théâtre national) et plus récemment par la reconstruction d’édifices détruits ou mal rénovés après la Seconde guerre mondiale (palais de Budavár, écuries royales, théâtre du château, musée des transports). L’opération qui règne autour de l’ancien siège du MTESz consisterait ni plus ni moins à achever les projets d’un architecte de façon posthume, avec tous les problèmes éthiques et philosophiques que cela soulève.

Si l’on peut saluer l’initiative de “restaurer” la beauté de Budapest sans doute ternie par des décennies d’inertie, la méthode retenue par le gouvernement pose néanmoins question. L’absence de publicité dans la prise de décision est d’autant plus problématique que les choix techniques retenus pour la maîtrise d’ouvrage sont très fortement discutables d’un point de vue de la conservation historique. Le développement du façadisme ainsi que les reconstructions sur des structures en béton ne respectent pas l’usage des techniques de construction traditionnelles pourtant promues par la Convention pour la sauvegarde du patrimoine architectural de l’Europe. Par ailleurs, le passage en force permanent autour de ces grands investissements publics interpelle sur la faiblesse du contre-pouvoir administratif face à l’omnipotence gouvernementale. Considéré comme le bien commun d’une société, le patrimoine historique souffre de ces coups de menton autoritaires alors qu’il devrait avoir pour objet la recherche à tout prix d’un consensus au sein du corps social.

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“Nous ne fermerons pas”, a affirmé le recteur de l’Université d’Europe centrale

HU-LALA (Hongrie) - Tue, 30/05/2017 - 16:12
Lors d’une conférence suivie par de nombreux médias et retransmise en direct sur internet ce mardi en début d’après-midi, le recteur canadien de l’Université d’Europe centrale, Michael Ignatieff, a affirmé que la CEU ouvrira ses portes à la rentrée prochaine.

Nous sommes chez nous à Budapest, nous restons ici“, a notamment déclaré M. Ignatieff, levant ainsi l’incertitude autour de la rentrée de l’année scolaire 2017-18. Lors de cette conférence de presse, il a réitéré ses accusations contre le gouvernement hongrois selon lesquelles ce dernier a mené une “attaque calculée et préméditée” contre l’Université.

Le gouvernement américain a adressé plusieurs fin de non-recevoir aux demandes répétées de la partie hongroise pour des négociations bilatérales. La semaine dernière, le Département d’Etat américain a renouvelé sa demande de retrait de l’amendement sur l’enseignement supérieur mettant en péril l’avenir de la CEU en lui imposant – entre autres – d’ouvrir un campus là où elle est enregistrée, dans l’Etat de New York. Toutefois, l’Etat de New York a finalement accepté de négocier avec les autorités hongroises.

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À un an des élections législatives, cartographie de l’archipel politique hongrois

HU-LALA (Hongrie) - Tue, 30/05/2017 - 11:39

En Hongrie, les élections législatives du printemps 2018 se dérouleront dans un contexte vraisemblablement tendu. Après deux mandats à la tête du pays, le Premier ministre sortant Viktor Orbán voit grandir en face de lui une opposition de plus en plus déterminée, mais toujours affaiblie par son morcellement. L'occasion de faire une cartographie de la situation.

L'hégémonie de la Droite
La vie politique hongroise est largement dominée depuis 2010 par le Fidesz, représenté ici comme une vaste terre étendue et à priori homogène : l'île de

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Discussion téléphonique entre Robert Fico et Emmanuel Macron

HU-LALA (Hongrie) - Tue, 30/05/2017 - 11:01

Le Président de la République française Emmanuel Macron et le Premier ministre slovaque Robert Fico ont eu un entretien téléphonique dans lequel ont été évoquées la question migratoire, l'Europe de la défense ainsi que la politique de voisinage russe.
Robert Fico a indiqué ce lundi à la presse slovaque avoir eu un entretien téléphonique avec le nouveau chef d'État français peu après sa victoire début mai. "On sent que le nouveau président a beaucoup d'idées qui pourraient enrichir le dialogue autour de l

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Hongrie : les principaux partis d’opposition ont leurs candidats pour 2018

HU-LALA (Hongrie) - Mon, 29/05/2017 - 17:04

Les élections législatives se dérouleront dans moins d'un an en Hongrie. Viktor Orbán sera défié par László Botka et Gábor Vona

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