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Défense

Car carriers : 7.4 millions de véhicules produits en moins depuis le début de l'année

MeretMarine.com - Wed, 17/11/2021 - 00:13

L’assemblée générale du European Car Group est revenue sur la crise que subit l’industrie automobile. Des perturbations qui trouvent leur origine dans le prix des matières premières et le manque de semi-conducteurs. Les opérateurs logistiques doivent s’adapter à un marché en baisse. (Dans ce premier épisode nous traitons du marché automobile. Le second épisode concernera les objectifs de la profession liés à la décarbonation).

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Nouméa : le D’Entrecasteaux pas près de revenir en flotte

MeretMarine.com - Wed, 17/11/2021 - 00:13

Victime d’un incendie qui a ravagé une partie de sa passerelle dans la nuit du 14 au 15 juillet, alors qu’il était à quai à Nouméa, le bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) D’Entrecasteaux n’est toujours pas réparé. L’expertise technique, conduite par le Service de soutien de la flotte, s’est enfin achevée mais les discussions se poursuivent avec les industriels. « Les discussions sont en cours. Il est encore trop tôt pour se prononcer sur une fin de travaux.

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La collectivité de Corse refuse de payer l’indemnité à Corsica Ferries et attaque l’Etat

MeretMarine.com - Wed, 17/11/2021 - 00:13

La collectivité de Corse ne veut pas payer l’indemnité de 83.6 millions d’euros à Corsica Ferries. Le conseil exécutif de Corse n’a pas inscrit cette somme au budget supplémentaire pour 2021 qui sera présenté les 18 et 19 novembre à l’Assemblée de Corse. Le Conseil d’Etat avait pourtant validé le 29 septembre la condamnation de la collectivité de Corse à indemniser Corsica Ferries.

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Un nouveau chaland pour la desserte des îles Australes et Eparses

MeretMarine.com - Wed, 17/11/2021 - 00:13

Les îles australes et Eparses sont régulièrement desservies par le Marion Dufresne, propriété de l’administration des Terres Australes et Antarctiques Françaises, pour leurs besoins logistiques. Pour mémoire, ces districts sont situés dans les latitudes subantarctiques (Crozet, Kerguelen, Saint-Paul-et-Amsterdam) et autour de Madagascar (Tromelin, Europa, Glorieuses, Juan de Nova, Bassas de India). Toutes, sauf Bassas de India, abritent des bases à vocation scientifiques et de souveraineté.

 

(© TAAF)

 

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Renseigner n'est pas jouer

Le mamouth (Blog) - Tue, 16/11/2021 - 09:02

La France va entrer ce matin, sauf report, dans le club très fermé des pays détenant des capacités de

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Bubbo sur le CSG

Le mamouth (Blog) - Mon, 15/11/2021 - 07:18

L'armée de l'air et de l'espace met le paquet cette semaine pour assurer un lancement calme à un Véga

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Les Britanniques de la Minusma en opération près d’Ansongo au Mali

Bruxelles2 - Sat, 13/11/2021 - 15:33

(B2) Des soldats britanniques, appartenant à la mission de maintien de la paix des Nations Unies, ont saisi quelques armes appartenant à un groupe de l’EIGS lors d’une opération près d’Ansongo, au Mali.

Les militaires britanniques récupérant la moto laissée au milieu du gué (Crédit : MOD UK)

En patrouille

C’est le résultat d’une opération de 17 jours (Makara 2), menée en septembre par les soldats du Long Range Reconnaissance Group, le LRRG. Cette unité de reconnaissance est d’abord tombée sur trois membres présumés du groupe terroriste EIGS (l’État islamique dans le Grand Sahara). Ceux-ci qui ont « abandonné leurs équipements, tout en fuyant » précise un communiqué du MinDéf britannique début novembre.

Plusieurs motos, armes et équipements saisis

Un des trois hommes a été arrêté alors qu’il essayait de s’échapper sur une moto à travers un plan d’eau. Lors d’une fouille dans la zone, les Britanniques du Queen’s Dragoon Guards ont pu saisir « deux motos, un lance-roquette (RPG) avec des munitions, des radios et des vêtements de combat ». Quelques jours plus tard, des soldats du même régiment de la cavalerie britannique sont tombés sur deux autres hommes armés, les arrêtant après qu’ils tentaient de s’enfuir. Au bilan : « deux fusils AK47, des munitions, des radios et d’autres équipements militaires » saisis.

L’opération Makara 2 pour stabiliser la zone

Cette saisie ne tient pas tout à fait du hasard. L’opération Makara 2 de l’ONU a été montée après les attaques mortelles du mois d’août autour d’Ansongo, qui ont fait des dizaines de morts parmi les villageois, pour stabiliser la zone et rassurer la population locale. Le LRRG qui fournit à l’ONU « une capacité de reconnaissance spécialisée » au long cours, « en effectuant des patrouilles dans des zones reculées » avait aussi été déployée pour assister l’équipe des droits de l’homme des Nations Unies chargée d’enquêter sur cette tuerie.

Une approche robuste du maintien de la paix

Pour le lieutenant-colonel Will Meddings, chef de la task-force britannique, « la clé du succès consiste à déployer des patrouilles durant de longues périodes et rester sur place », pour recueillir informations, et renseignements, notamment en dialoguant avec la population. Cela permet d’avoir « une bonne image du fonctionnement des groupes djihadistes [et] de prendre ensuite des mesures contre eux ». Une « approche robuste » du maintien de la paix, nécessaire pour « protéger le peuple malien », selon lui.

(Nicolas Gros-Verheyde)

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Une équipe du génie britannique en soutien à la frontière polonaise

Bruxelles2 - Sat, 13/11/2021 - 09:13

(B2) Une petite équipe des forces armées britanniques va venir en soutien des Polonais sur la frontière avec la Biélorussie.

Cette petite équipe a un premier objectif : « explorer comment nous pouvons fournir un soutien technique pour faire face à la situation actuelle à la frontière biélorusse ». Cela suit un accord passé entre Londres et Varsovie. C’est aussi le témoignage d’« une longue histoire d’amitié » entre les deux pays « alliés de l’OTAN » commente le ministère britannique de la Défense via twitter vendredi (12 novembre).

Commentaire : cette aide peut sembler minimaliste et symbolique. Mais le symbole est important. Les Britanniques n’ont pas tout à fait oublié l’apport des militaires polonais dans la défense de Londres durant la Seconde guerre mondiale. Et avoir ne serait-ce que quelques militaires britanniques face aux garde-frontières et forces biélorusses démontre aussi que toute tentative d’entrisme biélorusse provoque une solidarité des Alliés.

(NGV)

NB : cette brève a été séparée de l’article mis à jour sur la mobilisation polonaise.

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A la frontière de la Biélorussie, la Pologne mobilise

Bruxelles2 - Fri, 12/11/2021 - 19:26
La frontière de Kuznica (Photo : Garde-frontières PL)

(B2) C’est une véritable bataille moderne qui se déroule dans les confins orientaux de l’Europe, entre Pologne et Biélorussie. Une réelle attaque hybride, au sens propre du terme

L’action se situe dans cette région de la Podlachie, le climat y est plutôt sauvage et rude, entre forêts et marécages. On se situe non loin de la forêt de Białowieża, une des dernières forêts « primaires » en Europe, déclarée patrimoine mondiale de l’humanité.

Une première depuis 1991

Pour la Pologne, cette situation est exceptionnelle. C’est « la première fois depuis 30 ans, que la sécurité à (ses) frontières est mise à rude épreuve » soulignait ainsi le premier ministre Mateusz Morawiecki devant la Diète mardi (9 novembre) (1). Et il ne s’agit pas d’immigration, mais d’une attaque en bonne et due forme, même si elle est hybride. « Nous sommes convaincus que les opérations à la frontière orientale de la Pologne font partie d’une opération plus large et coordonnée qui est d’un nouveau type de guerre, où les gens sont utilisés comme boucliers humains », dit le ministre de l’Intérieur, Mariusz Kamiński.

L’instigateur : le Kremlin

Pour les Polonais, il n’y a pas l’ombre d’un doute : « le principal décideur est à Moscou, au Kremlin. C’est Vladimir Poutine. Nous observons depuis longtemps des réunions tant au niveau politique qu’au niveau des services secrets des deux pays », lâche Mateusz Morawiecki. Une attaque planifiée : « depuis juin, nous savions qu’une décision politique avait été prise d’attaquer notre pays et les pays baltes en utilisant l’élément de la migration illégale. »

31.000 tentatives stoppées

Les Polonais disent avoir bloqué 31.000 tentatives de passage. Plusieurs centaines de personnes ont été arrêtées. 1800 personnes sont dans des centres de rétention. 300 d’entre elles ont décidé de retourner dans leur pays d’origine. 370 passeurs ont aussi été arrêtés. Le moment le plus critique est survenu en début de semaine, lundi, à Kuznica. Environ 1500 migrants ont tenté de franchir la frontière. Une tentative de passage en force.

Pas beaucoup d’aide de Bruxelles

Face à cela, la Pologne se sent un peu seule. « Jusqu’à présent, Bruxelles n’a pas fait grand-chose », critique le premier ministre. La Commission européenne, l’Union européenne, le Conseil « nous inondent de propositions de soutien ». Mais « c’est comme dans le ‘rapport de la ville assiégée’ — une oeuvre du poète Zbigniew Herbert : « ils envoient des sacs d’encouragement, de la graisse et de bons conseils. » 

Du financement et des sanctions

Or, ce que veut la Pologne, c’est du concret. Tout d’abord une « aide financière pour la construction du barrage » — le premier ministre en parle à tous ses interlocuteurs, la présidente de la Commission Ursula von der Leyen comme le président du Conseil européen Charles Michel. Deuxième cheval de bataille de Varsovie : des sanctions économiques fortes frappant au cœur la Biélorussie. « Les sanctions que nous avons aujourd’hui, c’est-à-dire augmenter le nombre de personnes qui ne seront pas autorisées à entrer dans l’Union européenne, convenons-en, ce n’est malheureusement pas une sanction terrible pour le régime de Loukachenko, il faut également d’autres sanctions économiques. » Enfin, la Pologne veut une action déterminée dans les pays d’origine « pour bloquer l’émigration au premier niveau ».

Frontex n’est pas utile

Sur une possible aide du corps européen des garde-frontières, dont le QG est pourtant à Varosvie, le gouvernement polonais n’en veut pas. Et Morawiecki le dit clairement. « Frontex, vous savez, c’est plutôt une agence d’échange de bonnes pratiques. Bien sûr, il ont quelques suggestions, etc. [Mais] ce service [Frontex] est léger, il est petit », raille-t-il. L’agence « n’aide pas beaucoup d’ailleurs lors de la grande crise à la frontière sud. […] Si on en avait 20.000 hommes en renfort, des soldats ou des officiers de Frontex qui viendraient, alors oui nous y penserions vraiment. Mais une telle situation n’existe pas du tout. »

L’armée mobilisée

Selon le ministère de la Défense, environ 13.000 soldats venant de quatre divisions servent actuellement, soit directement à la frontière, soit à l’arrière. Ils sont présents sur toute la longueur de la ligne frontière et soutiennent les gardes-frontières à presque tous les postes. Ils étaient 6000 il y a quelques semaines.

Génie, hélicos et défense territoriale

Outre les forces terrestres, la composante aéronautique est présente avec cinq hélicoptères. Ils sont appuyés par les soldats des troupes du génie chargés de construire et de réparer les dommages causés à la clôture. Les Forces de défense territoriale ont aussi été mobilisées en appui, depuis l’instauration de l’état d’urgence, dans la protection de la zone frontalière. À ceux-là, il faut ajouter les quelques milliers de garde-frontières et policiers déployés. Soit en tout plus de 15.000 hommes aux frontières.

(Nicolas Gros-Verheyde)

  1. La dernière fois c’était en effet en 1991, à la chute de l’URSS lorsque les unités spéciales du ministère soviétique de l’intérieur (les OMON) prennent d’assaut les postes frontières lituaniens.

Lire aussi : Une équipe du génie britannique en soutien à la frontière polonaise

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Un Suédois prend la tête de la task-force Takuba

Bruxelles2 - Thu, 11/11/2021 - 21:30

(B2) Depuis hier mercredi (10 novembre), le colonel Peter des forces spéciales suédoises a pris la tête de l’opération multinationale initiée par les Français dans la zone des Trois frontières au Sahel

Le Colonel Peter de dos avec le général de brigade Landicheff, lors de la passation du commandement (crédit : DICOD/EMA)

Une preuve de confiance

« Le fait que la Suède soit désormais autorisée à prendre la direction est une preuve claire que la confiance dans les forces spéciales suédoises, la force suédoise dans son ensemble et son personnel hautement compétent est élevée » indique le colonel Peter *, qui vient tout juste de rentrer à Ménaka, la base des militaires Takuba, après une tournée de la région avec son prédécesseur, le général de brigade français Philippe Landicheff. Histoire de bien passer le relais.

Une première pour les Français et les Suédois

Pour les Suédois, le Mali n’est pas tout à fait une découverte. La Suède participe à l’opération depuis près d’un an à Takuba, avec une force de réaction rapide équipée notamment d’un hélicoptère Black Hawk (Hkp-16 dans la dénomination suédoise). Mais c’est la première fois depuis le début de l’intervention française au Mali que les Français osent confier à un Européen le commandement d’une de leurs composantes d’intervention sur place. Les Suédois n’avaient jusqu’à présent qu’un poste d’adjoint.

Un certain intérêt européen

Une douzaine de nations participent aujourd’hui à la task-force Takuba, directement sur le terrain, ou au commandement. Mais d’autres pourraient la rejoindre. « Il existe un intérêt européen évident à contribuer à cette tâche importante », indique-t-on du côté suédois. La Suède assurera le commandement jusqu’au 1er mars prochain. Le contingent suédois devrait alors rentrer au pays.

(NGV)

* Un pseudonyme. La Suède mettant un point d’honneur à ne pas dévoiler l’identité de ses forces spéciales.

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Le 11 novembre

Le mamouth (Blog) - Wed, 10/11/2021 - 18:28

Quelques précisions par rapport à mon post de lundi : le cercueil du dernier Compagnon Hubert Germain

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PFUE. L’Europe, cet être si complexe. Quand le militaire français préfère l’OTAN

Bruxelles2 - Wed, 10/11/2021 - 09:30

(B2) À l’arrivée de la présidence française de l’Union européenne, la structure militaire française se (re)découvre une passion pour le drapeau bleu à étoiles. Sans un grand enthousiasme

(photo : DICOD/EMA)

Le lent effacement de la pensée européenne chez les militaires français

Depuis l’ouverture de ce blog, nous avons pu le constater : peu à peu, l’esprit européen qui était présent chez plusieurs hauts gradés (parfois avec critique) s’est effrité au fil du temps. Il a laissé le temps à une certaine indifférence, voire mépris à peine voilé

Plusieurs effets cumulatifs

Entre l’effet de souffle de la fin de présidence française de 2008 (sous Nicolas Sarkozy) particulièrement intense, le départ de toute une génération qui a vécu les premières opérations européennes, la réintégration quasi-simultanée de l’OTAN qui a façonné une autre génération d’officiers, et les opérations françaises au Sahel… il y a une série de raisons qui expliquent cette très faible passion pour la ‘chose’ européenne. C’est peu dire. Et en plus, elles signifient aussi une faible connaissance du monde européen. Les exceptions se comptent sur les doigts de la main. Même à l’IHEDN (cf. encadré) comme l’IRSEM — les deux centres névralgiques de la pensée militaire française — le tropisme européen a été un peu laissé de côté. Et la recherche recentrée sur d’autres terrains considérés comme plus stratégiques (le Grand Nord, l’Indo-Pacifique, la Russie, etc.).

Un certain mépris

Certes les mots sont là. Présidence française de l’Union européenne oblige et ordre du patron. Europe, Europe, Europe… Mais dès qu’on creuse un peu, surgit un mépris à peine avéré contre « cette machine bureaucratique », contre « ces Allemands incapables qui obéissent à leur parlement », et tous « les autres incapables de bouger le petit doigt sans l’aide des Américains… ou de la France », contre « cette Cour de justice qui affirme sa primauté dans la législation française » (lire : temps de travail, halte au feu). Suit bien souvent une déclaration énamourée sur les Britanniques, « les seuls capables ». Tout n’est pas totalement faux. Mais le propos est par trop caricatural.

L’enthousiasme très mesuré pour la PSDC

Le gouvernement français ne mise plus vraiment sur les opérations de la politique de sécurité et de défense commune (PSDC). Il n’y participe que du bout des lèvres. Quelques heures de vol d’avion et un navire de temps à autre dans l’opération EUNAVFOR Irini en Méditerranée. Une participation a minima dans la mission de formation EUTM Mozambique, etc. Paris préfère en fait les coalitions ad hoc.

La préférence pour les coalitions ad hoc

La task-force Takuba, regroupant des forces spéciales européennes au Mali, complément (ou voie de sortie) à l’opération Barkhane, en est le modèle. Mais ce n’est pas un exemple isolé. Le lancement de l’opération Emasoh (Agenor dans le langage français) de surveillance maritime dans le détroit d’Ormuz se fait également en coalition. Idem pour la présence dans le Golfe de Guinée, contre la piraterie maritime. Avec un bémol : un concept a été bâti de présences maritimes coordonnées, donnant une touche européenne à la coalition. Ce concept pourrait être étendu en 2022 (sous la présidence française de l’UE) à l’Océan indien ou l’Indo-Pacifique. Et il soutient une réflexion au sein de l’Union européenne sur la mise en œuvre de ce qu’on appelle l’article 44 du Traité (lire : Comment mener une action en coalition sous l’égide de l’Union européenne. La réflexion reprend sur l’article 44)

Une singulière méconnaissance

Sauf exception, ce lent éloignement de l’Europe entraîne des connaissances assez concrètes.

Une ignorance de la mécanique communautaire

L’évolution des institutions même est souvent sous-estimée. Le fonds défense et la facilité européenne pour la paix traduisent une certaine irruption de la machine communautaire classique dans la défense. La jurisprudence constante de la Cour (fidèle à ses habitudes) étend sa zone d’interprétation sur tous les pans communautaires (cf. sa jurisprudence sur la discipline dans les missions civiles de la PSDC). La doctrine de politique étrangère européenne qui s’affirme, malgré les difficultés et lentement. Tout cela est moins connu qu’il y quinze ans. Un paradoxe au moment où le communautaire déboule dans la défense.

L’évolution dans les États européens

Le lent effacement du tropisme interventionniste dans plusieurs pays — de la Belgique à la Pologne, en passant par le Royaume-Uni ou l’Allemagne — est réel. La réflexion sur les échecs des opérations passées (Iraq, Afghanistan, Libye…) est passée par là et a engendré une certaine méfiance ou prudence vis-à-vis de la tentation expéditionnaire française. La fragilité aussi de certaines coalitions et gouvernants au pouvoir est réelle (Merkel en Allemagne ou Orban en Hongrie constituant plutôt des exceptions). Difficile à saisir pour une France qui est le seul pays à avoir une verticale du pouvoir aussi affirmée — du président aux députés, en passant par le gouvernement et les départements.

Des nouveautés au niveau de la sécurité

La transformation de l’agence Frontex, en corps européen de garde-frontières et garde-côtes, avec un budget notable, le recrutement de plusieurs milliers de policiers et garde-frontières, fonctionnaires ou agents européens, armés, et dotés d’équipement, est souvent ignorée (sauf les plus proches de cette agence, les gendarmes notamment). À tort. On n’est pas dans la théorie. Mais dans la pratique. Cette agence connait certes plusieurs défauts (de jeunesse, dirait-on). Mais c’est un outil important de la construction de l’Europe de la sécurité. Et un modèle pour la future défense européenne.

Commentaire : Un réveil nécessaire

Bref… il serait temps de se réveiller, de réfléchir et doter l’armée française d’une réelle connaissance de ses collègues européens (atouts comme défauts). L’erreur serait de se croire infaillibles et invincibles, les meilleurs du monde (après les Américains). Et de suivre ainsi le chemin de l’armée britannique qui, éreintée par vingt années d’opérations extérieures intensives, a perdu en puissance et capacités et s’est détachée de sa propre population (et de son gouvernement) devenus beaucoup moins enthousiastes sur l’emploi de la force à l’étranger. L’Europe doit beaucoup à la France. Mais la France n’est pas grand chose sans l’Europe…

(Nicolas Gros-Verheyde)

IHEDN Europe : un raté monumental. La nomination par l'association des anciens de l'IHEDN d'un Britannique, Colin Cameron, est caractéristique de cette 'inculture'. La dernière plus grande bataille de cet ancien secrétaire général de l'UEO (l'Union pour l'Europe occidentale) a été au début des années 2010... pour pouvoir bénéficier de plusieurs dizaines de milliers d'euros supplémentaires (lire : UEO, quand le neveu vient au secours de l’oncle).

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LMG Marin conçoit le plus grand ferry zéro-émission pour Scandlines

MeretMarine.com - Tue, 09/11/2021 - 00:45

La société norvégienne LMG Marin conçoit le nouveau ferry de la compagnie germano-danoise Scandlines pour la liaison entre Puttgarden, en Allemagne et Rødby, au Danemark. Cette route est une des plus fréquentées en Europe avec 35.000 rotations par an. Basée sur une technologie hybride, cette nouvelle unité pourra fonctionner en mode 100% électrique pour des traversées à vitesse réduite (une heure de navigation) grâce au plus gros pack de batteries jamais installé sur un navire.

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Rouen accueille son plus grand porte-conteneurs

MeretMarine.com - Tue, 09/11/2021 - 00:45

Le terminal conteneurs de Grand Couronne, près de Rouen, a signé un record en accueillant le MSC Barcelona, navire de 270 mètres de long pour 40 de large et d’une capacité de 5550 EVP. Il s’agit du plus grand porte-conteneurs venu jusqu’ici dans le port normand. En provenance des Etats-Unis, le MSC Barcelona a remonté la Seine dans la soirée du samedi 6 novembre et est reparti hier. Durant cette escale, il a débarqué à Grand-Couronne pas moins de 1670 conteneurs vides, une denrée très rare en ce moment avec les tensions pesant sur le transport maritime.

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La premier paquebot chinois bientôt à l'eau

MeretMarine.com - Tue, 09/11/2021 - 00:45

Appartenant au groupe China State Shipbuilding Corporation (CSSC), le chantier Shanghai Waigaoqiao a achevé le 18 octobre l’assemblage du premier grand paquebot réalisé en Chine. Cela, moins d’un an après sa mise sur cale officielle, le 10 novembre 2020. Il reste cependant encore beaucoup de travail à réaliser à bord, le paquebot étant à cette date, selon le constructeur, achevé à 45%. Sa mise à l’eau est espérée en décembre pour une livraison programmée en septembre 2023.

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Kotug développe des pousseurs électriques

MeretMarine.com - Tue, 09/11/2021 - 00:45

La compagnie néerlandaise de remorquage Kotug se lance dans la propulsion électrique avec la technologie de Shift Clean Energy. Cette dernière a développé une technologie de batteries échangeables facturées à l'usage, baptisée PwrSwäp. Kotug compte désormais l'installer sur son concept de pousseur baptisé E-Pusher. Cette série, annoncée il y a quelques mois, va comporter trois modèles, entre 5.5 et 22 mètres, avec des tirants d'eau réduits (de 0.45 à 1.3 mètre soit, selon Kotug, 30% de moins qu'un pousseur classique).

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La Border Force britannique refuse de repousser les bateaux de migrants

MeretMarine.com - Tue, 09/11/2021 - 00:45

La Border Force, la police des frontières britannique, refuse de mettre en œuvre le plan de Priti Patel, secrétaire d’Etat à l’Intérieur, pour refouler les embarcations de migrants tentant de traverser la Manche, selon le Times. Elle redoute que cela conduise à la mort de davantage de migrants, alors que trois personnes sont décédées la semaine dernière en tentant la traversée.

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Le cargo nucléaire russe Sevmorput reprend du service sur le passage du Nord-Est

MeretMarine.com - Tue, 09/11/2021 - 00:45

Le cargo nucléaire russe Sevmorput a repris du service. Très suivi, notamment par l'association française Robin des Bois, ce navire brise-glace a appareillé il y a quelques jours de Saint-Pétersbourg en direction de Vladivostok par le passage du Nors-Est. Il transporte à son bord 1400 tonnes de matériel destinées à la centrale nucléaire qu'AtomStroyExport, filiale de Rosatom (son armateur), est actuellement en train de construire à Roopur, au Bangladesh.

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Installation de scrubbers secs sur le Piana au chantier Astilleros de Santander

MeretMarine.com - Tue, 09/11/2021 - 00:45

Le ferry Piana de La Méridionale a quitté Marseille, dimanche 7 novembre, pour se rendre en Espagne. Il doit subir un arrêt technique réglementaire aux chantiers Astilleros de Santander. Mais c’est aussi l’occasion d’installer un filtre à particules novateur sur l’ensemble des moteurs, comme programmé. Le navire a d'ailleurs embarqué à Marseille des éléments préconstruits (collecteurs et canons d’échappement).

 

(© LA MERIDIONALE)

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Un destroyer américain en escale à Toulon

MeretMarine.com - Tue, 09/11/2021 - 00:45

Cela faisait longtemps que cela n’était pas arrivé. Hier, un destroyer américain est entré en rade de Toulon pour une escale de plusieurs jours dans la base navale varoise. Il s’agit de l’USS The Sullivans, qui a participé à la première partie du déploiement du groupe aéronaval britannique, jusque dans la Pacifique, avant de revenir vers l’ouest. Il a retraversé l’océan Indien et est passé par la mer Rouge en octobre afin de gagner la Méditerranée.

 

@ JEAN-CLAUDE BELLONNE

@ JEAN-CLAUDE BELLONNE

@ JEAN-CLAUDE BELLONNE

@ FRANCIS JACQUOT

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