Dominion Energy a attribué plusieurs gros contrats pour la construction du parc éolien offshore Coastal Virginia Offshore Wind (CVOW) de 2.6 GW. Avec 176 éoliennes Siemens Gamesa et trois sous-stations, il s’agit du plus grand projet éolien offshore en cours de développement aux Etats-Unis. Il représente un investissement de 9.8 milliards de dollars (8.5 milliards d’euros).
Très attendu, le renouvellement des moyens portuaires de la Marine nationale en Polynésie et en Nouvelle-Calédonie devient réalité. Il commence avec le remplacement les vieux PS 4 basés à Tahiti et Nouméa par de nouveaux remorqueurs-pousseurs du type RP 10, construits en métropole. Chargées sur un cargo au Havre à la fin de l’été, les deux unités destinées à la base navale de Papeete, La Gygis et Le Noddi, sont arrivées à destination le 13 octobre et ont été mis à l'eau le 25 après ré-assemblage de leur timenrie sur la coque. Ces RP 10 vont remplacer les PS 4 n° 19, 20 et 21.
Ils planchent sur le ferry du futur. Le cabinet d’architecte vannetais VPLP (Van Peteghem Lauriot-Prévost), la société marseillaise Alwena, expert en bateau de transport et l’entreprise MerConcept fondée par François Gabart ont uni leurs compétences pour élaborer un projet de ferry à foils d’une capacité d’environ 200 passagers. « On y réfléchit depuis 2019, explique Vincent Lauriot-Prévost.
Avec son design futuriste, la maquette de NepTech qui sillonnait le bassin du parc expo pendant le dernier salon Seanergy, à Nantes, n’est pas passée inaperçue. Ce démonstrateur à l’échelle 1/7e d’une navette à passagers de 18 mètres préfigure la gamme de navires électriques (avant de passer à l’hydrogène) que veut commercialiser la start-up aixoise.
(B2) Chers lecteurs, chères lectrices, B2 va franchir dans quelques semaines une nouvelle étape, marquée par une nouvelle dénomination : « Le quotidien de l’Europe géopolitique« .
En Méditerranée (© NGV / Archives B2)Cette terminologie mesure le temps parcouru à tous niveaux depuis… 2008. Ce qui n’était « qu’un blog » est devenu un média à part entière, reconnu « d’information politique et générale » (IPG) par le ministère (français) de la Culture. L’Europe, aussi, a affiché sa volonté d’embrasser tous les thèmes de la géopolitique et de se hisser au rang des acteurs mondiaux.
Le libre accès reste un choix délibéré. Malgré la tendance générale qui entend réserver l’information au payant, nous avons voulu garder ce blog vivant et une partie de nos articles en libre accès. Et nous en sommes fiers ! Certes, cela nous oblige à être sur deux fronts à la fois. Mais nous avons fait ce choix parce qu’il nous paraît primordial de faire connaître au plus grand nombre l’actualité de l’Europe géopolitique.
Une volonté d’informer sur l’Europe. En dépit de l’ampleur des enjeux, la politique étrangère du continent reste plutôt méconnue des citoyens, et peu lisible. C’est pourquoi il nous importe de faire de l’information, de façon professionnelle, mais de façon indépendante, sans publicité ni subvention, autour d’un triptyque : précision, impertinence et pédagogie. B2 est ainsi un des seuls médias européens à produire ses propres analyses comme à se rendre en reportage sur le terrain, de façon auto-financée le plus souvent.
Aujourd’hui, nous faisons appel à vous pour nous accompagner vers ce nouveau cap
Deux projets en 2021-2022
Nous avons deux projets pour cette période charnière 2021-2022 en matière de défense européenne. Période où la France assurera (une nouvelle fois) la présidence de l’Union européenne.
Du renfort. Cette PFUE (comme on l’appelle dans le jargon) promet d’être intense surtout dans nos domaines clés que sont la défense, la sécurité, la souveraineté. Et des crises, imprévues ou prévisibles, pourraient bien être au rendez-vous. Nous devons nous renforcer. Un grand saut pour B2 : de trois journalistes, nous voulons passer à cinq. Ce qui nous permettra à la fois d’assurer un flux continu d’actualité, des analyses faites maison, quelques éditos décapants et une série de reportages sur le terrain.
Du reportage et de l’analyse. Nous souhaitons continuer d’aller faire notre métier de journaliste : regarder de nos propres yeux, et témoigner. En 2021-2022, trois-quatre sujets sont dans nos têtes :
En complément, nous continuerons de faire des reportages d’un jour comme ceux déjà publiés : 24h chez Airbus Defence & Space, 24h chez Arianespace.
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La société Sea Vorian, créée par un pool d’investisseurs mené par Jean-Luc Biache et François-Xavier de Cointet, acquiert 100% de Seafin, leader de la distribution et la fabrication de produits de haute technologie pour l’économie bleue, auprès de son fondateur Claude Pacheco, des fonds Atalaya et Financière de Brienne 2 gérés par Ace Capital Partners et du fond SFLD.
L'Ordre de la Libération a permis au grand public de rendre un dernier hommage au dernier
Plus d'infos »Organisée à partir de 1921, la gendarmerie mobile a largement contribué à la régulation de l’emploi de la force publique. Toutefois, son histoire demeure mal connue. Dans la bibliographie, comme dans les médias, elle est souvent masquée par des références aux « forces de police » ou aux seuls CRS.
D'où la tenue, les 17 et 18 novembre, d'un colloque organisé par la Société Nationale Histoire et Patrimoine de la Gendarmerie, la Société des Amis du Musée de la Gendarmerie, le Service Historique de la Défense et Sorbonne Université. Il aura lieu au Service historique de la Défense, au château de Vincennes (Pavillon de la Reine).
Ce colloque veut éclairer le destin d’une force militaire particulière, ses missions civiles et militaires, en France et à l’étranger, la formation, l’équipement et l’encadrement de ses membres, leurs modes d’action au regard de l’évolution de la réglementation du maintien de l’ordre, leur vécu et leurs affects dans les casernes et lors des interventions, leurs épreuves et leur mémoire des événements.
Ce colloque présentera notamment la genèse de l’institution, son rôle pendant la Seconde Guerre mondiale et pendant la Guerre d’Indochine et la Guerre d’Algérie, ainsi que ses interventions lors de certaines opérations jusqu’à la fin des années 1970. Une table ronde sur les enjeux et les pratiques du maintien de l’ordre aujourd’hui réunira les généraux Jean-Régis Véchambre (président de la SNHPG-SAMG) et Pierre Casaubieilh (commandant les écoles de la gendarmerie), Olivier Christen (directeur des Affaires criminelles et des Grâces, ministère de la Justice), Éric Jalon (préfet de l’Essonne) et le commissaire divisionnaire Olivier Bagousse (chef de la délégation parisienne des CRS).
Le programme est à consulter ici.
Renseignements – histoire.gendarmerie@snhpg.org et jnoel.luc@gmail.com
C’est un ouvrage de plus de 620 pages, une encyclopédie détaillant les submersibles, construits ou projetés à travers la planète, depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Récemment paru aux éditions Des auteurs et des livres, « La véritable histoire des bateaux sous-marins, de 1945 à nos jours » est l’œuvre d’un passionné, Eric Genevelle, qui a pendant des années recherché et réuni des informations sur les bateaux noirs. « Je ne suis pas du tout un sous-marinier, mais un passionné de sous-marins », explique l’auteur à Mer et Marine.
Les 800 rescapés à bord du Sea Eye 4 ont pu débarquer à Trapani, en Sicile, après plusieurs jours passés sur ce navire de 53 mètres de l'ONG allemande éponyme. Ils avaient été recueillis lors de plusieurs sauvetage successifs dont le dernier, mercredi, qui a vu l'accueil de 400 personnes naufragées d'une embarcation en bois. Ils ont ensuite attendu pendant près de 5 jours qu'un port sûr soit désigné. Le bateau venait d'être ravitaillé quand le port de Trapani lui a finalement été ouvert. Les rescapés ont été orientés vers des bateaux dédiés pour une quarantaine.
Comme prévu, le paquebot géant Wonder of the Seas a quitté les Chantiers de l’Atlantique dans l’après-midi du vendredi 5 novembre, marqué par une belle météo qui a permis à de nombreuses personnes d’assister à un très beau spectacle.
Le Wonder of the Seas quittant Saint-Nazaire (© : BERNARD BIGER - CHANTIERS DE L'ATLANTIQUE)
Commandé début 2020 à la société finlandaise Konecranes, le nouveau portique des Chantiers de l’Atlantique a rejoint Saint-Nazaire. Ses deux jambes ont été transportées par le cargo finlandais Meri, qui avait quitté le port polonais de Gdansk le 27 octobre, alors que la poutre a été convoyée sur la barge Osprey Intrepid, tractée par le remorqueur néerlandais Waterman.
C'est une première en Europe. L'armement Genavir, filiale d'Ifremer, a remporté l'appel d'offres pour la gestion et l'exploitation du Belgica, le tout nouveau navire océanographique belge, a appris Mer et Marine. Actuellement en finition dans les chantiers Freire à Vigo, il mesure 70 mètres de long pour 16 mètres de large et est basé sur un design original UT 884WP de Rolls-Royce (devenu Kongsberg).
La justice britannique s‘est rangée vendredi 5 novembre à la thèse de l’accident de pêche pour expliquer le naufrage du chalutier breton Bugaled-Breizh, qui a fait cinq morts en 2004, écartant la thèse du sous-marin défendue par les familles des victimes. Cinq ans après le non-lieu définitif prononcé en France, les proches des victimes espéraient que les trois semaines d‘audiences tenues en octobre à la Haute Cour de Londres permettraient de faire apparaître de nouveaux éléments susceptibles de relancer l’enquête.
La cérémonie de découpe de la première tôle du nouveau navire de croisière de la compagnie américaine Regent Seven Seas Cruises s’est déroulée le 2 novembre au chantier Fincantieri d’Ancône, en Italie. Nommé Seven Seas Grandeur, il entrera en service en novembre 2023 et sera exploité pour sa saison inaugurale entre les Caraïbes et la Méditerranée.
Ce petit paquebot de luxe de 224 mètres de long et 55.254 GT de jauge comptera 375 suites, toutes dotées d’un balcon, pour une capacité de 750 passagers, servis par environ 540 membres d’équipage.
Ce sera le premier navire d’avitaillement en gaz naturel liquéfié (GNL) positionné dans un port français. Construit par le chantier Hudong Zhonghua de Shanghai, où il a été baptisé le 26 octobre, le Gas Vitality a quitté la Chine le 1er novembre pour débuter son périple jusqu’au port de Marseille-Fos, où il devrait arriver en décembre.
Le renouvellement des moyens nautiques des douaniers français aux Antilles se poursuit avec l’arrivée prévue cette semaine d’une nouvelle vedette garde-côtes à Saint-Martin. Construite par le chantier Ocea des Sables d’Olonne, la DF 38 Sualouiga a été embarquée le 25 octobre, dans le port de Saint-Nazaire, par le cargo Herbeira, qui a appareillé le soir même pour Saint-Martin, où il est attendu à partir de ce lundi 8 novembre.
Arrivé fin septembre à Boulogne-sur-Mer, le Jeanne Barret a rejoint le spliway du port le 4 novembre pour être mis au sec dans le cadre de sa conversion en patrouilleur des affaires maritimes (PAM). Un chantier confié à Socarenam.
Il y a quelques semaines, nous vous emmenions à bord de la Lorraine, ultime frégate multi-missions (FREMM) construite par le chantier Naval Group de Lorient. A quelques centaines de mètres, sur l’autre rive du Scorff, la génération suivante est déjà en train de voir le jour. C’est là que nous nous rendons aujourd’hui.
(B2) Un minibus transportant des militaires britanniques a été pris pour cible par les militaires estoniens qui opèrent avec les forces françaises de Barkhane, sur la base de Gao. B2 en a eu confirmation
Soldat estonien dans l’opération Barkhane (Photo : DICOD/EMA – Archives B2)Un véhicule non identifié à temps
Les militaires estoniens qui assurent la garde de la base française de Barkhane n’avaient — semble-t-il — pas été prévenus de l’arrivée de ce véhicule où se trouvaient des équipages de la Royal Air Force qui devaient rejoindre des hélicoptères Chinook stationnés sur le tarmac de la base. Selon la procédure, un « véhicule non identifié » est suspect. Les militaires ont donc tiré dessus pour le stopper. Heureusement l’incident n’a pas fait de blessés de part ou d’autre.
Les procédures modifiées pour éviter toute répétition
Il y a bien eu « un incident au Mali en août, au cours duquel les troupes estoniennes qui tenaient un poste de contrôle ont ouvert le feu sur un véhicule non identifié » a confirmé à B2 le captain (commandant) Taavi Karotamm, chef de la section des affaires publiques des forces de défense estoniennes. « Toutes les procédures ont été correctement suivies par les troupes estoniennes. Après l’incident, une enquête a été menée. Sur la base des résultats de l’enquête, les règles du camp ont été ajustées pour éviter des situations similaires à l’avenir. »
(Nicolas Gros-Verheyde)
NB : les deux bases de l’ONU et l’opération Barkhane sont co localisées sur le même site.
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