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Défense

La MINUSMA cible de plusieurs attaques en quelques jours

Bruxelles2 - Mon, 06/12/2021 - 17:58

(B2) Plusieurs camps de la MINUSMA ont été ciblés par des attaques ces derniers jours. Un convoi a également été attaqué, occasionnant des dégâts humains.

Un convoi visé par des tirs

Le 3 décembre, un convoi de la MINUSMA ralliant Kidal à Gao a été attaqué « par des éléments non-identifiés », a indiqué la mission sur son compte Twitter. Un contractuel civil a été tué, un autre évacué.

Trois camps attaqués en trois jours

Le 4 décembre en début d’après-midi, une attaque au mortier a touché le camp des Casques bleus de Kidal – sans faire de dégâts. Le même jour, une attaque a également visé le camp d’Ansongo, au nord de Gao. Le lendemain, 5 décembre, c’est camp Castor, situé à Gao, qui a été visé par des tirs de mortiers. Le 6 décembre, c’est la base multinationale de Ménaka qui a essuyé des tirs de roquette, indique le ministère suédois de la Défense.

(Helen Chachaty)

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Une attaque à la roquette sur la PFOD de Gao

Le mamouth (Blog) - Mon, 06/12/2021 - 16:04

Une attaque à la roquette de nuit : le scénario qu'ont connu les occupants de la PFOD de Gao, dans la nuit

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Deux produits français combat proven, superstars aux EAU

Le mamouth (Blog) - Fri, 03/12/2021 - 17:23

Le Rafale et le Caracal sont les deux vedettes du jour. Leurs constructeurs, qui ont fait le job technique,

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La présidence française de l’UE démarre dans un mois. Le calendrier

Bruxelles2 - Tue, 30/11/2021 - 07:59
(Photo DR)

(B2) Cela fait quatorze ans que la France n’a pas eu la présidence de l’Union européenne. La dernière remonte à 2008. La prochaine présidence n’est pas attendue avant 2035 ! C’est dire l’importance de l’évènement, la ‘PFUE’ en bon jargon bruxellois.

La présidence des Conseils

Pour être exact, la France va assurer la présidence du Conseil de l’Union européenne (et non pas de toutes les institutions, comme la Commission européenne ou le Parlement européen). Ou plutôt de certains Conseils. Car les Conseils des ministres des Affaires étrangères, de la Défense ou du Développement continuent d’être présidés par le Haut représentant de l’UE, l’Espagnol Josep Borrell (et non par Jean-Yves le Drian ou Florence Parly). L’Eurogroupe reste, lui, présidé par l’Irlandais Paschal Donohoe. Et le Conseil européen, l’instance suprême qui réunit les Chefs d’État et de gouvernement deux ou trois fois par semestre, par le Belge Charles Michel.

Une certaine co-présidence

En pratique, la présidence tournante arrive à faire passer ses priorités. « Surtout si c’est la France », comme me l’a confié une source interne. Cela sera d’autant plus facile que ces trois personnalités sont assez proches, soit idéologiquement, soit personnellement de leurs homologues français. Charles Michel fait partie de la même génération de dirigeants libéraux qu’Emmanuel Macron. Josep Borrell et Jean-Yves Le Drian appartiennent à une autre génération, plus social-démocrate, mais ils s’estiment et se connaissent personnellement depuis des dizaines d’années. On peut donc parler d’une co-présidence.

Une proximité à la Commission européenne

La présidente, l’Allemande Ursula von der Leyen, entretient des relations directes avec l’Élysée. Tandis que le commissaire français Thierry Breton agit en tandem très étroit avec le gouvernement français. Retournant tous les week-ends à Paris, non seulement il fait le tour des plateaux radios ou télévisions françaises, mais il rencontre le plus régulièrement possible tous ses interlocuteurs français. Il était encore ce week-end (27-28 novembre) à Rennes aux côtés de J.-Y. Le Drian pour visiter la cyberdefence factory. Une excuse plus qu’une nécessité. Son poids au sein du Berlaymont (le bâtiment de la Commission européenne à Bruxelles) s’est renforcé au fil de la crise du Covid-19. Au point que même s’il n’en a pas le titre, on peut dire qu’il est un des vice-présidents de l’institution.

La vraie présidence

La présidence des Conseils des ministres n’est que la version immergée de l’iceberg. Le vrai travail au niveau européen se situe en amont, dans les près de 150 groupes et comités qui préparent les réunions, des plus discrets (comme le fameux SCIFA qui s’occupe de questions d’asile et d’immigration), au plus célèbre et médiatisé, le comité des représentants permanents. Ce Coreper (dans l’appellation commune) regroupe en effet les chefs des missions des 27 États membres présentes à Bruxelles. Un club assez select d’ambassadeurs. Son instance maîtresse est le Coreper 2 qui s’occupe des matières ‘régaliennes’ (affaires étrangères, justice et affaires intérieures, économie et euro). Tandis que le Coreper 1 (qui regroupe les représentants permanents adjoints) a en charge les affaires « réelles », celles qui concernent la vie « intérieure » de l’Union européenne (Agriculture, Pêche, Culture, Éducation, Espace, Environnement, Energie, Transport etc.).

(Nicolas Gros-Verheyde)

Le calendrier

L’agenda officiel ne devrait être dévoilé qu’au moment du dernier Conseil européen de l’année, les 16-17 décembre. Pour nos lecteurs, le voici en avant-première. Toutes les dates synthétisées par B2.

Le calendrier des Conseils sous la PFUETélécharger

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Serval ou Barkhane, il faut choisir (ou pas)

Le mamouth (Blog) - Mon, 29/11/2021 - 20:29

Alors que l'opération française au Sahel va sans doute changer de nom, deux livres effectuent chacun un

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Le général commandant la mission de l’UE en Bosnie dérape. Peut-il rester en poste ?

Bruxelles2 - Mon, 29/11/2021 - 14:02

(B2) Il y a comme un problème à la direction de l’opération européenne de stabilisation en Bosnie-Herzégovine. Le général commandant EUFOR Althea, un Autrichien, a pris position de manière étrange sur la situation politique dans le pays.

Pas de menace militaire

Dans une interview au quotidien autrichien Der Standard donnée début novembre, le commandant de la force EUFOR Althea à Sarajevo, le général autrichien Alexander Platzer, a livré sa propre analyse du terrain. Au plan militaire, il ne voit « fondamentalement aucune menace militaire classique » face aux velléités séparatistes de Milorad Dodik et de la Republika Srpska. Mais il est presque d’accord aussi avec le dirigeant serbe sur le plan politique. « L’armée commune n’est pas ancrée dans l’accord de paix de Dayton. À l’époque du traité de Dayton, nous avions trois armées basées sur l’ethnie. L’armée commune a alors été créée sur la base d’une volonté nationale », ajoute-t-il. La seule réserve pour lui est d’ordre technique : « cela n’a aucun sens d’un point de vue structurel ».

Une proximité avec les thèses de Dodik

Un point de vue qui détonne dans le panorama explosif de la Bosnie-Herzégovine aujourd’hui. Certes l’armée commune n’est pas formellement reconnue dans l’accord de Dayton. Mais elle est inscrite dans les décisions postérieures. De plus, elle constitue un élément intrinsèque de la stabilisation en Bosnie-Herzégovine. Cette position intervient pour le moins en contrepoint de la position européenne et ressemble étrangement à épouser les thèses du dirigeant serbe de Bosnie, Dodik, qui a qualifié ses récentes annonces de « retour à l’Accord de Dayton original ».

Un retour à un passé dangereux

Si les projets annoncés étaient mis à exécution, « les militaires résidant en Republika Srpska se retireraient des forces armées de la Bosnie-Herzégovine, les installations des forces armées situées sur le territoire de l’entité passeraient sous le contrôle de la Republika Srpska et l’armée de la Republika Srpska serait rétablie, manifestement en y intégrant le personnel issu des forces armées de la Bosnie-Herzégovine. Une telle mesure nous ramènerait quinze ans en arrière dans le seul domaine de la réforme de la défense, et encore plus loin dans le passé pour ce qui est du renforcement de la confiance et de la sécurité », dénonce le haut représentant de la communauté internationale, l’Allemand Christian Schmidt.

Une sécession qui ne dit pas son nom

Celui-ci critique d’ailleurs violemment à la fois la volonté des Serbes de Bosnie, comme leur phraséologie de retour à l’accord de Dayton Original. C’est un « terme inadapté sur le plan politique et fondé sur des interprétations erronées » de la Constitution de la Bosnie-Herzégovine. « Cette politique vise [en fait] à défaire nombre des réformes mises en œuvre de haute lutte au cours des 26 dernières années, en vue non pas de respecter strictement la lettre de l’Accord-cadre général pour la paix, mais de revenir à la situation qui prévalait sur le terrain avant la mise en œuvre de l’Accord de paix de Dayton. » En bref, « M. Dodik cherche à obtenir que la Republika Srpska s’affranchisse de l’ordre constitutionnel établi en vertu de l’annexe 4 de l’Accord-cadre général et cesse de participer à la mise en œuvre du volet civil de l’Accord prévue à l’annexe 10. Il s’agit là d’une sécession qui ne dit pas son nom », écrit le haut représentant dans son dernier rapport publié fin octobre.

(Nicolas Gros-Verheyde)

Commentaire : plus qu’une erreur, une faute !

On ne peut qu’être étonné (le mot est faible) par ce type de propos, dans la bouche d’un militaire à la tête d’une opération de stabilisation, qui agit dans un cadre mixte (OTAN-UE), dans un des pays les plus fragiles et sensibles du continent européen. On est à la limite du dérapage incontrôlé.

Est-ce un tournant de la doctrine européenne ? Nous avons posé la question. Non, nous a-t-on assuré du côté européen. L’Union européenne reste attachée aux structures communes de la Bosnie-Herzégovine. Du côté de l’OTAN, c’est encore plus clair : il faut « soutenir fermement les structures étatiques unies et les forces armées multiethniques du pays ». Le secrétaire général de l’OTAN l’a rappelé vendredi (25 novembre) en prélude à la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Alliance à Riga.

Est-ce un avis personnel ? Ici, le général Platzer semble avoir édicté un commentaire, davantage personnel et très politique. Les thèses qu’il défend sont très proches de celles défendues par le groupe I&D (Identité et démocratie) au Parlement européen. Peu étonnant. Le caractère militant du général auprès du mouvement d’extrême-droite FPÖ est de notoriété publique. Tant qu’il ne déborde pas dans la sphère professionnelle et militaire, cela ne devrait pas poser de problème. Là on peut se poser vraiment la question. Un simple militaire qui profèrerait de telles opinions pourrait-il rester en poste ? Pas sûr. Quand il s’agit d’un commandant de force de l’UE (et de l’OTAN), il y a un fait : un clair manquement à la ligne politique.

La sanction devrait être immédiate et exemplaire. Pour reprendre la célèbre phrase de Jean-Pierre Chevènement, quand il a décide de quitter le gouvernement en 1983 : « Un ministre de la défense, cela ferme sa gueule ou ça démissionne ».

(NGV)

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Nouvelle approche amicale par les marins allemands du Bonn

Bruxelles2 - Sat, 27/11/2021 - 14:45

(B2) L’équipe de visite (Einsatzgruppenversorger) du navire de soutien allemand Bonn engagé dans l’opération de l’Union européenne de contrôle de l’embargo sur les armes et le pétrole au large de la Libye a effectué une approche amicale sur un cargo Grandway Star, battant pavillon du Panama, en route pour la Libye (Misrata selon nos informations).

L’équipe de visite du Bonn descend sur le cargo (photo : Bundeswehr im Einsatz)

C’est la vingtième approche (friendly approach) réalisée par les équipes spécialisées allemandes embarquées à bord du Bonn signale le QG de l’opération européenne basé à Rome.

(NGV)

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Attaque à la voiture piégée à Mogadiscio

Bruxelles2 - Fri, 26/11/2021 - 21:38

(B2) Une voiture bourrée d’explosifs (VBIED) a explosé jeudi matin (25.11) à Mogadiscio visant un convoi escorté par une « société de sécurité privée ». Une énorme explosion entendue dans toute la ville.

Les secours arrivés sur place ont évacué au moins 23 personnes (Photo Aamin Ambulance)

Une dizaine de morts

L’attentat s’est produit lorsque le convoi passait devant l’ancien palais présidentiel d’Abdiqasim, à proximité de l’école Mucasir dans le district de Hodan. Il a fait au moins 10 morts et 20 blessées, rapporte le site Horn Observer. « Au moins huit personnes ont été tuées et 23 autres blessées dont 13 étudiants », rapportent des responsables de la sécurité citées par les agences AFP, Reuters et la Deutsche Welle.

Une énorme explosion

L’explosion a été si forte qu’elle a été entendue à plusieurs centaines de mètres à la ronde. Et un long panache de fumée s’élevant visible de toute la ville. Les murs de l’école voisine de Mucassar comme de l’hôpital Osman se sont effondrés. « Il y a environ une tentative d’attaque par jour à Mogadiscio » commente le colonel Hans Granlund, chef adjoint de l’EUTM Somalia, la mission de l’Union européenne de formation de l’armée somalienne. Mais « cette charge explosive était la plus importante depuis longtemps ».

Qui était visé ?

L’attentat a été revendiqué par le groupe islamiste des Al-Shabab. L’organisation terroriste a indiqué, selon Maareg, avoir visé un convoi parti de la base Général Gordon* (la base de formation de l’armée somalienne) vers le camp militaire de Halane (où se trouvent les troupes de l’AMISOM) à Mogadiscio. Mais la force de l’Union africaine en Somalie a démenti qu’il s’agissait d’un de ses convois.

Un convoi d’une société privée

« Il n’y avait aucun convoi de l’AMISOM sur les lieux de l’attaque ou dans ses environs au moment de l’explosion, et aucun matériel ou personnel de l’AMISOM n’a été touché par l’explosion contrairement à ce que Al-Shabaab l’a faussement affirmé » indique un communiqué. « Les premiers rapports indiquent que l’explosion visait une société de sécurité privée. » Au moins quatre gardes de sécurité auraient été blessés, selon d’autres sources.

Aucune victime parmi les EUTM

Aucune victime du côté de l’EUTM n’est à déplorer, rapportent les Forces armées suédoises, présentes en Somalie dans le cadre de EUTM Somalia (avec 9 personnes). NB : le camp international où se trouve la mission est situé à environ 5 km de l’incident. « Il se peut qu’Al-Shabab intensifie maintenant ses attaques avant les prochaines élections — craint le colonel suédois Hans Granlund, mais il est trop tôt pour le dire avec certitude ».

(Nicolas Gros-Verheyde, avec Agnès Faure)

Télécharger le communiqué suédois

  1. Du nom de ce membre de la Delta Force tué en octobre 1993 lors de la bataille de Mogadiscio

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France-Croatia: Enhanced Cooperation

CSDP blog - Fri, 26/11/2021 - 19:33

Croatia's purchase of Rafales aircraft appears to be a hallmark of an important new geopolitical alliance. The strengthened Franco-Croatian cooperation has 6 pillars and is organized by three-year projects

1.) The first pillar deals with strengthening political cooperation and partnership at bilateral and European level.
2.) The second pillar deals with enhanced dialogue and a privileged relationship with South-Eastern Europe.
3.) The third part is devoted to joint cooperation in the environment and international organizations, France's support for Croatia's path to Schengen, the euro zone, the OECD.
4.) The fourth pillar concerns the strengthening of military cooperation, which provides an opportunity to make better use of the funds available within the EU to strengthen military capabilities and the military industry.
5.) The fifth pillar concerns the strategic partnership linked to the strengthening of economic, cultural, scientific and university cooperation.
6.) The sixth part concerns administrative cooperation.

Tag: FranceCroatieRafale

Rencontre DGGN-CEMAT

Le mamouth (Blog) - Wed, 24/11/2021 - 15:11

Le général Christian Rodriguez a reçu ce matin le général Pierre Schill pour évoquer les dossiers

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Hippocampe a 12 ans

Le mamouth (Blog) - Wed, 24/11/2021 - 10:55

Le forum Hippocampe recevait hier le CEMM pour les 12 ans d'existence. Créé en 2009 par Vincent

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Stock d'armes mis à jour : un CCH du 35e RI entendu

Le mamouth (Blog) - Tue, 23/11/2021 - 19:35

La justice entend depuis ce weekend un caporal-chef du 35e RI, âgé de 25 ans, et un autre homme : les

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La Première Guerre mondiale dans le Pacifique, un conflit oublié mais à ne pas méconnaître

Lignes de défense - Tue, 23/11/2021 - 10:06

Quand éclate la Grande Guerre, les combats embrasent toute l'Europe; l'Afrique où l'Allemagne dispose de plusieurs colonies dont la Namibie, n'est pas épargnée. Plusieurs ouvrages ont d'ailleurs traité de ces combats. J'ai récemment signalé un livre que Sylvain Roussillon consacre aux aventure impérialistes allemandes: L'épopée coloniale allemande.

Ce qui est beaucoup moins connu, ce sont les combats qui ont eu lieu dans le Pacifique où Berlin contrôlait des poussières d'empire.

Très vite, le Royaume-Uni, l'Australie, le Japon et la France ont attaqué les territoires allemands dans le Pacifique (Nouvelle Guinée, Micronésie etc) et en Chine.

Dans un livre riche, documenté et rigoureux, qui s'ouvre sur l'état des lieux stratégique de 1914, Maxime Reynaud détaille les opérations terrestres et aéronavales, qui culminent avec la destruction de la flotte de l'amiral von Spee. 

Si les combats à proprement parler sont d'une ampleur largement inférieure aux hécatombes d'Europe, les enjeux sous-jacents ont, eux, un impact capital sur l'avenir du XXe siècle. D'où le titre du dernier chapitre: "quand 1914 prépare 1941".

Avant tout récit militaire, cette histoire de la Première Guerre mondiale dans le Pacifique est donc aussi politique. En dépeçant l'Empire allemand du Pacifique à son avantage, le Japon se positionne comme principale puissance régionale dès 1914 et acquiert à peu de frais des bases stratégiques qui lui permettront de prendre de vitesse toutes les armées alliées dans la région lors de sa grande offensive de 1941-1942.

La Première Guerre mondiale dans le Pacifique. De la colonisation à Pearl Harbor, de Maxime Reynaud (publié chez Passés Composés, 23€)

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Comment "agir et protéger ensemble dans la 3e dimension"?

Lignes de défense - Tue, 23/11/2021 - 08:50

Le colloque de l’armée de l’Air et de l’Espace "Agir et protéger ensemble dans la 3e dimension" aura lieu le mercredi 1er décembre 2021 de 14h à 19h à l’amphithéâtre Foch de l’École militaire. Organisé par le Centre d'études stratégiques aérospatiales, il sera ouvert par le général de division Franck Barrera, chef du cabinet militaire du Premier ministre.

Autour de trois tables rondes, il abordera :
- L’action de l’état dans l’air au service de la protection des citoyens français
- L’armée de l’Air et de l’Espace au service de la sécurité globale dans un cadre européen
- L’armée de l’Air et de l’Espace au combat en 2030

Il sera clôturé par le général Mille, chef d’état-major de l’AAE.

Le colloque de l’AAE en détails:
1ère table ronde pour faire le point sur les missions de l’État dans l’espace aérien, essentielles mais souvent méconnues. Dans quelle mesure faut-il renforcer les règles de circulation dans l’espace aérien national et la coordination des acteurs ? Quels sont les enjeux de diversification du trafic dans la perspective des grands évènements à venir (PFUE, coupe du monde de Rugby 2023, JO 2024).
2e table ronde : les perspectives de renforcement de l’action de l’UE dans le domaine aérien, au service de la sécurité du territoire et des citoyens européens, mais aussi de la sécurité globale. Quelle liberté d’action pour les forces européennes dans les différents espaces aériens ? Quels sont les projets de renforcement des armées partenaires de l’UE dans le domaine aérien ? Quelles réponses apporter aux stratégies hybrides et à la diversification et libéralisation du trafic aérien européen ?
3e table ronde : les besoins de renforcement capacitaire de l’AAE à moyen terme permettant de préserver notre supériorité opérationnelle jusqu’à l’arrivée du SCAF, notamment les besoins non couverts par la LPM actuelle. Quels sont les enjeux de renforcement de l’autonomie stratégique européenne dans les futurs programmes capacitaires de haut du spectre ?

Accessible aux personnes sourdes et malentendantes, le colloque sera rediffusé à l’issue sur la chaine youtube de l’AAE.

Contact et renseignements : cesa-ray-jeun.contact.fct@intradef.gouv.fr

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Des Belges dans Takuba au second semestre 2022. Peut-être

Bruxelles2 - Tue, 23/11/2021 - 07:40

(B2) La Belgique a inscrit dans son plan d’opération 2022 un possible déploiement dans le cadre de la task-force d’initiative française au Mali. Tout n’est pas encore tout à fait réglé

Le slide du plan d’opérations 2022 montré aux députés (flux : chambre – photo : B2)

De quelques officiers d’état-major

La Belgique ne se contenterait plus ainsi d’envoyer quelques officiers de liaison au QG de la task-force Takuba — ils sont trois actuellement, qui seront prolongés —, mais passerait à un déploiement plus actif. Le ministère belge de la Défense envisage ainsi le déploiement d’un sous groupement tactique interarmées (CATSG dans la dénomination belge ou Combined Arms Tactical Sub-Group), au 2e semestre 2022.

Un déploiement graduel en fonction de la situation

Cette force serait « déployée de façon graduelle, évoluant en fonction de différents paramètres, notamment l’évolution politique et sécuritaire sur place », précise le capitaine de frégate Kristof Van Belleghem, devant les députés de la commission Défense du parlement belge, mercredi (17 novembre). Audition à laquelle a assisté B2. L’effectif serait compris entre 165 personnels (à la mi-2022) et 255 personnels (fin 2022, moment où serait atteint la pleine capacité de déploiement).

Protection de force et accompagnement des forces spéciales

Missions attribuées à cette force : premièrement, la protection de la base de déploiement et des convois logistiques ; deuxièmement, l’appui en seconde ligne aux forces spéciales et leurs partenaires maliens, troisièmement, une (possible) contribution à l’entrainement des forces d’intervention maliennes à partir de la base belge. Le détachement belge comprendrait (bien évidemment) des véhicules blindés.

Une évaluation encore nécessaire

Précision importante : l’analyse de ce déploiement est encore « en cours » par la Défense et devra être présentée « pour débat » aux parlementaires prochainement, prévient le directeur des opérations au cabinet de la ministre. C’est la question du soutien médical et logistique qui doit notamment être bien étudiée apparemment. Outre le soutien national, des « synergies sont actuellement recherchées avec des partenaires » précise Van Belleghem. La possible insertion de spécialistes médicaux dans l’hôpital de Rôle 2 français à Gao est ainsi envisagée.

Un engagement risqué au plan politique

Ces précisions ne sont pas de pure forme. Les précédents projets se sont cassés le nez sur des difficultés politiques comme techniques. Tout d’abord le manque de soutien dans la majorité pour un tel déploiement était patent jusqu’alors (lire : Une compagnie belge dans l’opération Barkhane. Un accord politique encore nécessaire). Il y avait aussi des questions de disponibilités (lire : Pourquoi la Belgique et les Pays-Bas entrent dans Takuba si timidement ?) (1). Ce qui avait contraint la ministre Dedonder à jeter le gant l’année dernière, non sans remous (lire : Les Belges n’iront pas dans Barkhane en 2021. Et pour 2022 on verra !). La ministre Dedonder y va, cette fois, à pas comptés, tentant de démontrer aux parlementaires que les Belges ne sont pas tout seuls dans cette opération. « Une dizaine de pays y participent ».

(Nicolas Gros-Verheyde)

  1. La composante médicale militaire belge a été réduite de façon drastique ces dernières années au point que pour certaines opérations, les militaires belges sont obligés de recourir au privé, voire de « faire du stop » auprès de leurs alliés en cas d’évacuation.

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Comment les gendarmes veulent consolider l'innovation

Le mamouth (Blog) - Tue, 23/11/2021 - 07:37

La direction générale de la gendarmerie organise ce 23 novembre des rencontres B to B face à 150 de

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Damen livre un patrouilleur aux garde-côtes jamaïcains

MeretMarine.com - Tue, 23/11/2021 - 00:01

Le groupe néerlandais Damen a annoncé hier avoir livré un patrouilleur du type Stan Patrol 4207 commandé par la Jamaïque pour son service de garde-côtes. Le bâtiment de 42 mètres, construit par le chantier Damen de Song Cam, au Vietnam, a été convoyé jusqu’à Kingston par le cargo BBC Congo. Ce dernier l’avait embarqué en juin dernier dans le port d’Haïphong.

 

(© DAMEN)

 

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Sous-marins australiens : Canberra, Washington et Londres signent un accord

MeretMarine.com - Tue, 23/11/2021 - 00:01

Un peu plus de deux mois après l’annonce de l’alliance AUKUS ayant entrainé l’abandon du programme des sous-marins avec la France, l’Australie a officiellement signé hier un accord avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni pour permettre l’échange d’informations sensibles concernant la propulsion nucléaire. Un accord qui doit permettre, selon le ministre australien de la Défense, Peter Dutton, d’aider Canberra à mener à bien l’étude de 18 mois annoncée en septembre en vue de préparer l’acquisition de sous-marins nucléaires d’attaque.

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Toulon accueille le Seven Seas Splendor

MeretMarine.com - Tue, 23/11/2021 - 00:01

Le port de Toulon a accueilli lundi 22 novembre le paquebot de luxe Seven Seas Splendor. Livré en janvier 2020 par le chantier Fincantieri d’Ancône, en Italie, le navire réalisait sa première escale dans la rade varoise. L’occasion, comme le veut la tradition, d’une petite cérémonie à bord, autour de la capitaine Serena Melani, qui a accueilli les représentants du port et de la CCI et fut pour mémoire, il y a bientôt deux ans, le premier officier féminin à prendre le commandement d'un paquebot neuf.  

 

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Naufrage en Méditerranée : plus de 75 noyés

MeretMarine.com - Tue, 23/11/2021 - 00:01

Plus de 75 migrants se sont noyés en Méditerranée dans un naufrage, selon l’Organisation internationale des migrations (OIM). Leur embarcation a fait naufrage mercredi 17 novembre, après être partie de Libye, selon les 15 survivants. Ces derniers ont été secourus par des pêcheurs locaux qui les ont ramenés à Zouara, près de la frontière tunisienne. Seuls six corps ont été retrouvés.

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