L'expression fait hurler (et pas de rire) quelques acteurs de la dissuasion nucléaire, mais l'expression est
Plus d'infos »Après l’arrêt du contrat de sous-marins par l’Australie, Naval Group se remet à flot, notamment avec le gain d’un marché de frégates pour la Grèce. Le P-DG Pierre Éric Pommellet trace trois axes de rebond : la France, l’export et l’innovation. Une interview réalisée par la rédaction du Télégramme.
Vous étiez ce jeudi à Lorient pour la mise sur cale de la première frégate de défense et d’intervention (FDI) pour la Marine nationale. Quel sens donnez-vous au franchissement de ce jalon ?
Dans une note à l’ensemble des marins et employés du groupe LDA, Edouard Louis-Dreyfus a annoncé un changement de gouvernance au 1er janvier prochain. Le directeur général actuel Gildas Maire va être remplacé par Kamil Beffa, actuel directeur général adjoint. Gildas Maire va quitter ses fonctions opérationnelles et le directoire mais restera au sein de l’entreprise en tant que conseiller du président « sur les activités stratégiques et patrimoniales » du groupe. Antoine d’Anjou, actuel directeur financier, devient directeur général adjoint.
Presque 27 mois après la cérémonie de découpe de sa première tôle, la tête de série du programme des cinq futures frégates de défense et d’intervention (FDI) de la Marine nationale a été mise sur cale hier à Lorient. Le bâtiment, qui sera nommé Amiral Ronarc ‘h, voit ainsi son assemblage débuter dans la forme de construction couverte du chantier morbihannais de Naval Group.
La convention collective de l’industrie nautique s’applique désormais à toutes les entreprises du secteur, après la publication d’un arrêté du ministère du Travail.
La nouvelle convention collective de l’industrie et des services nautiques a été étendue à l’ensemble des entreprises du secteur, après la publication d’un arrêté du ministère du Travail au Journal officiel, le 4 décembre. Cette convention a été signée par toutes les organisations syndicales.
Siemens Gamesa s’est félicité de la mise en service du Rem Energy, un CSV (Construction Support Vessel) hybride prêt à fonctionner à l’hydrogène. Ce navire est affrété pour quatre ans à l’armateur norvégien Rem Offshore pour réaliser des opérations de maintenance sur les parcs éoliens allemands de Global Tech I et Trianel Windpark Borkum I en mer du Nord. Son port d'attache est Bremerhaven, en Allemagne.
Armateurs, syndicats de marins et employeurs maritimes ont annoncé, jeudi 16 décembre, le lancement d’un programme, le Crew Enhanced Quarantine International Program (#CrewEQUIP) pour former un réseau approuvé de lieux d’installation en quarantaine pour favoriser les relèves d’équipage. Une initiative pour permettre aux marins de rejoindre en sécurité leurs navires, alors que les gouvernements ferment les frontières avec l’apparition du variant Omicron.
Le premier concept de croisières zéro-émission vient d’être lancé par la société norvégienne Northern Xplorer. Derrière ce projet, basé sur de la propulsion électrique mais également une toute nouvelle manière d’envisager la croisière de luxe et les escales, il y a Rolf Sandvik. Ancien commandant de paquebots, il s’est fait une réputation de pionnier en matière de nouvelles technologies vertes.
Emmanuel Macron recevra, ce vendredi, les présidents des Régions Bretagne (Loïg Chesnais-Girard), Hauts-de-France et Normandie. Les présidents des comités de pêche seront aussi présents. Objectif : évoquer le Brexit et la situation préoccupante des pêcheurs.
Le trafic conventionnel connaît ces derniers mois un regain. En conservant une activité dédiée à cette filière, Haropa Port garde sa diversité. Dans ce premier épisode de notre série sur les trafics des marchandises conventionnelles, nous nous attacherons à analyser l’évolution des trafics de colis lourds. Un article de la rédaction de Ports et Corridors
À partir du 1er janvier 2022, la tenue du registre des hypothèques maritimes sera transférée de la douane vers les greffes de tribunaux de commerce.
Cette mission sera répartie entre 33 greffes de tribunaux de commerce, en fonction du port d’attache des navires. Rien ne change pour ces hypothèques. Celles valides seront intégrées au registre et les inscriptions pourront être consultées auprès des greffes compétents.
Premier homme à atteindre le pôle Nord en solitaire, Jean-Louis Étienne a vécu de nombreuses expéditions. Mais la mer a toujours été au cœur de son quotidien. Aujourd’hui, il partage son amour de l’océan dans un livre qui mêle récit d’aventure, autobiographie et réflexions scientifiques : Explorateur d’océans, paru aux éditions Paulsen, en octobre 2021.
La découverte de la mer
(B2) La task force Takuba se développe. De nouveaux pays vont intégrer le dispositif en 2022. Ils renforceront les moyens militaires déjà présents au Sahel.
(photo : EMA / DICOD)Une lente adhésion européenne
Même si à l’état-major français on adore les chiffres de progression fantastiques, 6 pays en avril 2021, 8 deux mois plus tard et 10 en décembre 2021, voire 13 en 2022, on doit aborder cette réalité de manière un peu moins romantique.
Petit décompte
Dans les six d’avril, il faut en fait retirer la France (!) et la Belgique (deux ou trois officiers à l’état-major ne font pas un engagement). Et les deux supplémentaires de juin (Pays-Bas, Portugal) sont aussi à l’état-major. On est donc toujours à quatre pays engagés sur le terrain ! Mais la Hongrie et le Danemark ont promis d’arriver bientôt : plutôt 2022 que 2021 pour les Hongrois comme pour le Danois ! Cela fera six.
Des Lituaniens et des Roumains bientôt
Deux autres pays sont dans les startings blocks. La Roumanie a déjà donné son accord politique il y a quelques mois. La Lituanie vient tout juste de terminer son processus de validation politique. La Diète a validé le texte sur les opérations 2022-2023. Le ministre lituanien des Affaires étrangères Gabrielus Landsbergis l’a confirmé jeudi (16 décembre) en soirée. Il autorise l’engagement jusqu’à 30 soldats, durant trois mois, et un avion de transport (basé au Niger).
D’autres arrivées à venir
Les discussions continuent toujours avec la Grèce (qui avait déjà promis en son temps, mais tarde à concrétiser), la Pologne (ce qui serait nouveau) et la Slovaquie (idem). Un sujet évoqué par la ministre française avec son homologue slovaque Jaroslav Naď lors de sa visite à Paris. Et inclus dans la conversation bilatérale qu’ont eu le président Emmanuel Macron et le premier ministre slovaque Eduard Heger, en marge de la rencontre des Visegrad à Budapest ; ce n’était pas tout à fait fortuit, selon nous. À l’EMA, on préfère donc rester prudent, échaudé par quelques annonces fracassantes, qui ont parfois mis beaucoup de temps à se concrétiser ou des remaniements gouvernementaux qui ont obligé à revoir les beaux plans bâtis avec labeur. « Tant qu’ils ne sont pas engagés concrètement… »
Les yeux de Chimène de Paris vers l’Outre-Manche
Quant aux Britanniques, Paris continue d’espérer. Londres a déployé des militaires chargés du renseignement (le Long-Range Reconnaissance Task Group) sous le drapeau des casques bleus de la MINUSMA et fournit aussi des hélicoptères Chinook aux deux opérations (Barkhane et Minusma). Leur engagement au sein de Takuba pourrait être « une option » susurre-t-on à Paris.
Un démarrage en mode diesel
Mais c’est un fait. Après un démarrage poussif — un diplomate d’un pays européen engagé parlait d’un retard d’environ un an sur le programme — la liste des pays engagés s’allonge lentement, mais sûrement. L’état-major des armées peut donc se réjouir. « Il y a un véritable phénomène d’entraînement des partenaires européens, qui y voient quelque chose d’intéressant et de novateur. »
L’européanisation de la mission
Et avec un commandement assuré sur place par un général suédois, la ministre des Armées Florence Parly peut à juste titre parler d’une « européanisation » de l’action militaire au Sahel. Un point fondamental pour la Rue Saint-Dominique, siège du ministère français des Armées. Car « dans la perspective de l’évolution du dispositif militaire au Sahel, Takuba doit jouer un rôle croissant et nous permettre de fournir de plus en plus un soutien crédible aux Maliens ».
Gros point d’interrogation à l’horizon fin 2022 – 2023
Reste à espérer que tous ceux qui sont engagés aujourd’hui resteront jusqu’au bout de l’année 2022. Et là, c’est un point d’interrogation. Il y a un fait : les Suédois pourraient plier en grande partie bagage à la fin du premier trimestre 2022 (sauf prolongation décidée ultérieurement). Et l’arrivée d’Allemands ou d’Espagnols semble toujours improbable. Quant à la situation dans le pays, elle reste très instable : la possible arrivée des privés russes de Wagner au Mali, comme un troisième coup d’État militaire, pourrait changer la donne. L’option travaillée très sérieusement à Paris comme dans les pays participants à Takuba est donc de déplacer le nœud névralgique des opérations plutôt vers le Niger. Pays plus acceptable pour nombre de pays…
(Helen Chachaty & Nicolas Gros-Verheyde)
Lire aussi :
Papier mis à jour le 16.12 19h30 sur la validation par la Diète lituanienne
Cet article La task-force Takuba prend de l’épaisseur lentement. Un à un les pays européens rejoignent la coalition anti-terroriste (v2) est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe géopolitique.
(B2) C’est une bataille sournoise qui se déroule aux confins orientaux de l’Union européenne. Entre Bruxelles et Moscou, « l’Ouest » et « le nouvel Est », se déroule une bagarre qu’on peut qualifier de violette. Ni rouge, comme la guerre, ni bleue, couleur de la guerre froide. Plutôt un entre les deux subtil.
Véhicules Buk russes équipés de missiles aériens en manœuvre (Archives B2 – Photo : armée russe)Dans la ligne de mire du Kremlin
L’Union européenne ennemi à abattre, l’OTAN adversaire de cœur
Dans la ligne de mire du Kremlin, malgré les mots, ce n’est pas tant l’Alliance atlantique qui est l’ennemi. Celle-ci fait plutôt figure d’adversaire utile, mais pas trop menaçant. La vraie menace, c’est l’Union européenne. Elle et sa volonté, douce, de raccrocher les six pays du pourtour russe (Biélorussie, Ukraine, Moldavie, Géorgie, Arménie et Azerbaïdjan) à sa sphère démocratique libérale et de libre échange. Une Union européenne, avec un air malicieux, que Moscou exècre et redoute. Car elle opère, malgré tout, une sacré force de séduction.
Le Partenariat oriental : entre Europe et Russie ?
Cette stratégie européenne avec les pays du Partenariat entend être une sorte de sas, quasi-permanent, entre l’adhésion à l’Union européenne et l’état de pays tiers. Il s’agit d’arrimer le plus solidement possible ces pays au marché européen en leur donnant différents avantages (commerciaux, économiques, visas, etc.), sans leur accorder le sacro-saint statut de membre à part entière de l’Union européenne.
Un passage en douceur à un monde libéral
Une sorte de passage en douceur du marché soviétique, à un marché libéral régulé plus européen. Une sorte de partenariat qui fonctionne, au regard des chiffres du commerce extérieur de l’Ukraine par exemple. La part de marché de l’ensemble des pays de l’Union en Ukraine a progressé de cinq points, entre la révolution de Maidan et aujourd’hui : de 35% de 2013 à plus de 40% en 2020, selon le Trésor Français.
La hantise de Moscou
Pour la Russie, c’est ce qu’il faut éviter à tout prix, qu’un pays bascule totalement côté européen, se voir éjectée des marchés et du commerce, ramener ses entreprises à une influence infime et son poids politique se réduire peu à peu. Un vrai cauchemar. Car il ouvrirait aussi la porte à une adhésion de ces pays à l’Alliance atlantique. Et pour éviter cela, tous les moyens sont bons.
Les différentes techniques russes d’entretien de la tension
Pour maintenir constante la pression sur ces territoires qu’elle entend bien à un moment, sinon reconquérir, du moins neutraliser, la Russie utilise toute une palette d’outils stratégiques et politiques, de façon concurrente ou successive.
La technique du territoire rebelle
En Moldavie (avec la Transnistrie), en Géorgie (Abkhazie, Ossétie du Sud), en Ukraine (Crimée, Est de l’Ukraine), des parties notables des territoires ont été arrachées à l’autorité de ces pays, pour passer dans une autonomie sous orbite russe, voire carrément intégrées dans le territoire russe. Le cas extrême étant la Crimée, envahie en 2014 et aujourd’hui entièrement intégrée à la Russie. Question stratégique oblige, ces territoires procurent un avantage très net à Moscou. Au niveau militaire, ils lui permettent de stationner des troupes et d’attiser des tensions. Au point de vue politique, ils empêchent l’adhésion à l’OTAN : un pays devant assurer le contrôle intégral de son territoire pour adhérer à l’alliance atlantique.
Des forces de maintien de la paix
Dans plusieurs territoires, la Russie a obtenu de pouvoir stationner des troupes militaires, sous couvert de forces de maintien de la paix. En Arménie, la présence russe a été renforcée par la dernière défaite face à l’Azerbaïdjan au Haut Karabagh. Et en Azerbaïdjan, à la faveur de ce conflit, les troupes russes assurent le maintien de la paix. Idem sur le territoire moldave de Transnistrie arraché à la Moldavie.
La technique des accords militaires
Voire, la Russie a passé plusieurs accords militaires : avec l’Arménie, avec l’Abkhazie (province autonome de Géorgie). Quant à la Biélorussie, qui avait réussi jusqu’à présent à tenir une position assez indépendante, le maintien de Loukashenko au pouvoir et la politique européenne l’obligent à se rapprocher de la Russie, Moscou espérant à terme une union plus étroite, voire une fusion-absorption.
L’incursion politique et médiatique
Dans plusieurs de ces pays, Moscou soutient directement ou indirectement des forces politiques qui lui sont plus favorables. Au besoin, il s’ingère dans les campagnes électorales nationales par la diffusion de fausses informations relayées par les médias classiques ou sur les réseaux sociaux. La bonne vieille propagande a été modernisée sous forme de fake news, de trolls etc. Les médias russophones qui bénéficient d’un fort soutien financier sont souvent plus modernes, plus populaires que les médias locaux.
Le durcissement du régime
Pour imposer sa politique, c’est une phase ultime possible : le passage d’un régime démocratique à un régime plus autoritaire, avec chasse aux opposants politiques et privation des libertés. C’est le modèle qui s’est imposé en Biélorussie, avec l’aide des services russes de force. Au besoin en poussant la provocation aussi loin que possible (tel le détournement d’un avion de Ryanair avec à son bord un opposant politique bélarusse) pour éviter toute tentation de retour en arrière. Le décrochage de la Biélorussie du Partenariat oriental est un succès pour Moscou. Sera-t-il durable ?
L’immigration provoquée
C’est la dernière tactique mise en œuvre : Importer des migrants de pays tiers, via charters aériens ou terrestres, en leur facilitant le transit dans le territoire national pour les projeter sur la frontière du voisin occidental. Elle ne date certes pas d’aujourd’hui et de l’action hybride menée par les Biélorusses contre la Pologne et les pays Baltes. Elle a été utilisée auparavant par les Russes pour faire pression sur la Finlande, en amenant par voie de bus des migrants, dans le Grand Nord.
Des conflits gelés qui peuvent se rouvrir
Les conflits sont dit ‘gelés’ pour l’instant en Moldavie, Géorgie et en Crimée. Mais le conflit reste ouvert dans l’Est de l’Ukraine et l’expérience du Haut Karabagh à l’automne 2020 montre qu’un conflit dit gelé peut se réchauffer rapidement et se transformer en guerre. En particulier, notons que depuis l’intervention en Géorgie en 2008, quand un conflit se calme d’un côté, il se ravive de l’autre. Et, même gelés, les tensions permettent d’alimenter une certaine fièvre.
La stratégie de l’allumage des signaux
De ces différentes présences, qui ont chacune une dynamique propre, Moscou joue pour assurer une tension permanente. Tension alternative, parfois basse, parfois haute, qui permet de maintenir sous pression l’ensemble de la zone et oblige l’adversaire à exercer une vigilance continue et s’adapter en permanence. Elle place les alliés de l’OTAN dans un dangereux numéro d’équilibriste : ils doivent maintenir une présence, mais pas trop au risque d’apparaitre comme le fauteur de troubles. Ils doivent rassurer les pays de la zone, mais ne pas s’engager trop… car ils n’ont ni la volonté ni les moyens. Aucun allié de l’Atlantique n’a envie de mourir pour le Donbass ou l’Abkhazie. La réalité est connue. Une sorte de guerre d’usure de l’adversaire sur plusieurs années ou dizaines d’années est ainsi bel et bien entamée entre l’Occident, Europe et USA, et la Russie.
(Nicolas Gros-Verheyde)
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Face aux contraintes sanitaires, gardez le lien avec vos clients quoi qu’il arrive !
La crise sanitaire liée à la Covid-19 a profondément modifié nos interactions professionnelles. Salons digitaux, réunions à distance, rendez-vous commerciaux par visioconférence… Ces pratiques s’ancrent dans la durée, avec le bouleversement des meetings professionnels et l’essor du télétravail. Comment disposer d’une solution qui soit exploitable en présentiel comme à distance, partout, pour tous ? Déployez votre showroom virtuel, un espace d’exposition en 3D personnalisé !
Après trois semaines d’arrêt technique à Dunkerque, l’ex-Calais Seaways, devenu Isle of Innisfree, a débuté hier ses rotations entre Calais et Douvres aux couleurs d’Irish Ferries. De première traversées en mode fret, avant d’accueillir à partir de ce jeudi des passagers.
La marine américaine a annoncé, lundi 13 décembre, qu’elle testait un nouveau drone de surveillance à voile (Saildrone Explorer USV) dans le golfe d’Aqaba, dans le cadre de l’exercice Digital Horizon. Il a été lancé depuis la base navale jordanienne d’Aqaba d’où ce type de drone doit opérer. L'engin mesure 7 mètres de long, pour 4.87 de haut. Il dépend du vent pour sa propulsion, tandis que ses capteurs pour surveiller son environnement sont alimentés par des panneaux photovoltaïques.
Une pilotine de l’administration maritime suédoise (SMA) a été convertie pour fonctionner au méthanol dans le cadre du consortium Fastwater (pour FAST Track to Clean and Carbon-Neutral WATERborne Transport through Gradual Introduction of Methanol Fuel). Il s’agit d’une première pour ce type de navire. Remise à l'eau le 14 décembre, la pilotine 120 SE de la station SMA d’Oxelösund mesure 14.4 mètres de long, pour 4.6 de large et fonctionne avec un seul moteur MD 97 alimenté au méthanol, dont la puissance atteint 415 kW à 2100 tr/min.
La section de coque du futur Jacques Chevallier de la Marine nationale réalisée en Italie par Fincantieri est finalement arrivée hier, à Saint-Nazaire. Elle a immédiatement été installée dans la forme B, où les Chantiers de l’Atlantique vont assurer l’assemblage du premier des quatre nouveaux bâtiments ravitailleurs de forces (BRF). Réalisée en sous-traitance par le chantier Fincantieri de Castellammare di Stabia, près de Naples, cette section flottante mesure de 73.8 mètres de long pour une largeur de 27.6 mètres, une hauteur de 20.6 mètres et un poids d’environ 3000 tonnes.
En 2020, un plateau d’étude franco-allemand avait été installé dans les locaux de Thales à Vélizy, en région parisienne. Cela, dans le cadre du projet MAWS (Maritime Airborne Warfare System) de renouvellement des capacités de patrouille maritime de la Marine nationale et de la Bundeswehr.