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Afrique

Burkina Faso : L'Union européenne exprime son engagement pour la stabilisation du pays au profit du peuple burkinabè

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 24/11/2021 - 18:39

La Délégation de l'Union européenne et les Chefs de Mission diplomatique des Etats membres de l'UE au Burkina Faso publient la déclaration suivante.

Le dimanche 14 novembre 2021, des hommes armés ont attaqué un poste de gendarmerie à Inata dans la province du Soum (région du Sahel). Le lundi 22 novembre, 9 gendarmes ont été tués dans une attaque à Foubé, province du Sanmatenga (région du Centre-Nord). Ces attaques ont coûté la vie à 62 personnes, selon les autorités, et fait de nombreux blessés et disparus.

La Délégation de l'Union européenne et les Chefs de Mission des Etats Membres de l'UE représentés au Burkina Faso déplorent profondément ces attaques contre les forces de défense et de sécurité (FDS). Ils expriment leurs plus sincères condoléances et leur entière solidarité aux familles des victimes, au gouvernement et à l'ensemble de la population burkinabè.

L'UE et ses Etats Membres renouvellent aux autorités burkinabè leur soutien indéfectible dans la lutte contre le terrorisme et leur engagement pour la stabilisation du pays au profit du peuple burkinabè.

Nous encourageons les partenaires burkinabè à faire tous les efforts nécessaires pour appeler à un consensus pacifique et à un retour à une vie sociale et politique apaisée.

L'Union européenne et ses Etats Membres restent pleinement engagés au Burkina Faso, avec la ferme volonté de poursuivre leur contribution pour renforcer l'Etat de droit, la sécurité, la stabilité, la cohésion sociale ainsi que le progrès économique et social que le peuple burkinabè mérite.

https://eeas.europa.eu/delegations/burkina-faso_fr

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Burkina : Le convoi militaire français est « régulier et habituel », assure Alpha Barry, ministre des Affaires étrangères

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 24/11/2021 - 18:39

A la suite de l'attaque de Inata ayant coûté la vie à une cinquantaine de militaires, une partie de la population du Burkina s'est dressée contre le passage d'un convoi militaire français dans le pays. Lors d'une conférence de presse animée ce mercredi 24 novembre 2021 à Ouagadougou, le ministre des affaires étrangères, Alpha Barry, a fourni des explications sur la présence du convoi et appelé les populations à la retenue.

Pour Alpha Barry, ministre des affaires étrangères, de la coopération, de l'intégration africaine et des Burkinabè de l'extérieur, ‘'Le convoi militaire français est toujours sur le territoire burkinabè. Nous travaillons à ce que ce convoi quitte notre pays. Nous demandons à la population de Kaya de faire confiance au gouvernement''.
Il confesse que ‘'Le Burkina Faso a très souvent sollicité l'intervention de la France lorsque le pays commande du matériel militaire et que ce matériel doit survoler l'espace aérien européen. La France a plusieurs fois usé de son poids afin que le matériel arrive à bon port sur notre territoire national''.

Le chef de la diplomatie burkinabè explique que la relation entre le Burkina Faso et la France est une relation d'amitié et de coopération. "La France est le 2e partenaire technique et financier. La coopération militaire entre les deux pays est très importante. Ce convoi est destiné aux forces françaises à Gao (Mali) en passant par le Niger. Tout ce qui passe ici, c'est avec l'accord des forces armées nationales. C'est un convoi militaire français régulier et habituel. Ce ne sont pas seulement les convois français qui passent sur le territoire burkinabè. Je voudrais demander aux populations de demeurer calme'', a-t-il lancé pour appeler le peuple à la retenue.

Il rappelle que le Burkina Faso n'est pas le seul pays dans la lutte contre l'hydre terroriste, mais tout le G5 Sahel. Il rassure en affirmant que ‘'Le G5 Sahel est très utile dans la lutte contre le terrorisme. Il intervient sur des espaces précis. Le G5 Sahel joue sa part dans cette lutte et les armées nationales font aussi leur part. Toutes les forces armées nationales sont utilisées car la menace est à un niveau très élevée''.

Il a évoqué ensuite que ‘'La lutte contre le terrorisme est une affaire de tous les Burkinabé, de notre armée nationale. Il ne faut pas qu'on se trompe d'ennemi car la France est toujours intervenue à nos côtés lorsque nous lui avons fait la demande''.
Rappelons que le ministre des affaires étrangères était pour la circonstance accompagnée de son collègue en charge de la communication, Ousséni Tamboura. Cette communication du gouvernement intervient à la suite du blocage d'un convoi militaire français à Kaya par la population.

Lefaso.net
Source : SIG

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Fasobaromètre du 24 novembre 2021

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 24/11/2021 - 18:38

Dr Halidou TINTO
Chercheur

Ce chercheur de l'Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS) du CNRST a reçu le " Prix du meilleur scientifique de l'année 2021" décerné par l'International Achievements Research Center (IARC) du Canada. La structure qui dit avoir reçu des dizaines de candidatures de plusieurs pays a salué la valeur et l'impact du travail de M. Tinto sur le monde moderne et pour le bien-être de l'humanité.

Gaston Bonheur Sawadogo
Journaliste

Journaliste et rédacteur en chef de l'Evénement, il est le grand gagnant du Prix africain du journalisme d'investigation Norbert Zongo (PAJI-NZ) 2021 décerné lors de la 9e édition du FILEP à Ouagadougou. Son œuvre a été récompensée du « Sebgo d'Or » parmi 47 autres reçues de plusieurs pays africains francophones et anglophones.

Sylvestre YAMEOGO
Auditeur interne à la SOFITEX

Il a été condamné le 15 novembre 2021 par le TGI de Bobo Dioulasso à 60 mois de prison dont 12 ferme et à payer la somme totale de 544 millions à la SOFITEX et au Trésor public. Il lui est reproché d'avoir vendu illégalement au détriment de la SOFITEX de Dédougou plusieurs milliers de tonnes d'intrants.

N'Golo Drissa Ouattara
Président du Conseil régional des Cascades

Il est mêlé à une sombre affaire d'achat de véhicule au profit du Conseil régional des Cascades. M. Ouattara, selon notre confrère Courrier confidentiel, serait passé par des subterfuges pour s'arroger le marché et empocher au passage un bénéfice de plus de 17 millions de nos francs. Affaire à suivre.
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Beni : l’insécurité et la fiscalité non adaptée paralysent l’entreprenariat des jeunes

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 24/11/2021 - 17:30


L’insécurité et une fiscalité non adaptée paralysent l’entreprenariat des jeunes de la ville de Beni au Nord-Kivu. Le Conseil urbain de la jeunesse a fait ce constat, mercredi 24 novembre, à l’occasion de la semaine mondiale d’entrepreneuriat. Pour cette structure, en dehors de ces deux causes, il y a aussi la forte imposition et la rareté des produits dans la ville. 

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Marche contre l'insécurité au Burkina : La « Coalition du 27 novembre » appelle ses « troupes » à la mobilisation à Bobo-Dioulasso

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 24/11/2021 - 17:25

La « Coalition du 27 novembre » a invité ses « troupes » à une forte mobilisation pour la marche du 27 novembre prochain à Bobo-Dioulasso. L'annonce a été faite ce mercredi 24 novembre 2021, au cours d'une conférence de presse. Cette coalition regroupe en son sein trois mouvements à savoir le mouvement patriotique burkinabè, le mouvement G33 et le mouvement populaire sauvons le Burkina Faso.

Selon les conférenciers du jour, cette rencontre avec les professionnels de médias avait pour objectif d'inviter les populations de la ville de Bobo-Dioulasso, à prendre conscience de la situation « chaotique » dont sont victimes les Burkinabè depuis plusieurs années déjà. Car, ils estiment que depuis l'avènement du pouvoir de Roch Kaboré, le pays vit ses périodes les plus sombres de son histoire.

« La situation très chaotique du pays est marquée par une sécurité en lambeau, une remise en cause des acquis des travailleurs, une insuffisance alimentaire, un pillage des ressources, etc. L'avenir s'avère sombre si rien de conséquent n'est proposé. Le Burkina n'a aucun avenir avec ces aventuristes politiques. Au plan sécuritaire c'est la catastrophe avec les nombreuses attaques terroristes qui endeuillent le pays », a déploré le porte-parole de la coalition, Moussa Konaté.

Le porte-parole de la coalition, Moussa Konaté

Face à cette dégradation de la situation sécuritaire du pays, les conférenciers restent toujours convaincus que des solutions peuvent encore être trouvées pour bouter le terrorisme loin de nos frontières. C'est pourquoi, refusent-ils de croiser les bras. Ainsi, ils appellent l'ensemble des Burkinabè à sortir massivement le 27 novembre prochain, dans une ambiance pacifique, pour, disent-ils, dénoncer l'insécurité grandissante qui endeuille les forces de défense et de sécurité. A travers cette marche du 27 novembre, la coalition entend demander la démission du président Roch Kaboré. A Bobo-Dioulasso, la coalition donne rendez-vous à ses militants le 27 novembre prochain à la place Tiéfo Amoro pour le rassemblement.

« Le peuple a besoin d'actions concrètes »

Pour les membres de cette coalition, la chose politique n'est pas une question d'amitié ni de copinage. « C'est pourquoi, il faudra mettre l'homme qu'il faut à la place qu'il faut. Si Roch Kaboré n'est pas la solution tant chantée par ses amis, le peuple burkinabè doit prendre ainsi ses responsabilités parce qu'avec ce régime, l'avenir du pays est incertain. Nous pensons que le président Roch la solution est notre problème actuellement. Si la libération de notre cher Faso doit passer par sa démission, disons-le haut et fort », ont-ils scandé.

Les conférenciers se disent être très préoccupés de la situation sécuritaire du pays. Au cours de cette rencontre avec les journalistes, ils n'ont pas manqué de faire des propositions dans le sens de lutter contre l'insécurité au Burkina Faso. Selon la coalition, il est plus que nécessaire d'installer des bases militaires au niveau des frontières du pays et de doter conséquemment les FDS de moyens matériels et logistiques, mais surtout en vivre.

Les participants à la conférence de presse de la « coalition du 27 novembre »

Sur le plan social, le porte-parole de la coalition, Moussa Konaté, n'est pas allé du dos de la cuillère pour dénoncer certains manquements, dont l'augmentation du prix des produits de premières nécessités qui sont hors de la portée du consommateur. Selon lui, la question foncière depuis l'avènement du pouvoir de Roch Kaboré et des sociétés immobilières est en passe de devenir un problème majeur après celui de la sécurité. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Sud-Kivu : transformation de la prison de Kabare en juridiction militaire, tous les 250 prisonniers transférés à Bukavu

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 24/11/2021 - 17:23


La prison centrale du territoire de Kabare au Sud-Kivu est vidée de sa population carcérale.  Tous les deux cent cinquante détenus de cette maison carcérale sont transférés, mercredi 24 novembre, à la prison centrale de Bukavu, pour accélérer les travaux de transformation de la prison de Kabare en une prison de juridiction militaire. 

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Mbandaka : 220 ménages bénéficieront du projet « Amélioration des conditions de vie des femmes rurales »

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 24/11/2021 - 17:10

L'ONG Diakonia a procédé mardi 24 novembre à Mbandaka au lancement du projet « Amélioration des conditions de vie des femmes rurales ». Financé par la Suède, ce projet d’appui logistique et de formation, cible 220 ménages dont 50 ménages autochtones, notamment dans 4 sites agricoles, dont deux dans la périphérie de la ville de Mbandaka et deux autres dans le territoire de Bikoro.


Selon la présidente provinciale de cette ONG, Justine Ndjoku, ce projet de 5 ans est à sa 2e phase. Il est reconduit puisque la première phase de 5 ans a été exécutée avec succès par l’organisation locale, CONAFED/Refed.

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Faire de l'égalité entre les femmes et les hommes une priorité

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 24/11/2021 - 17:00

Ceci est une tribune conjointe du Haut représentant de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, de la Commissaire en charge des partenariats internationaux, Jutta Urpilainen et de 24 ministres européens des Affaires étrangères et du Développement. Cela à l'occasion du premier anniversaire du Plan d'action III pour l'égalité des sexes de l'UE et de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes qui se tient ce 25 novembre.

Rarement dans le monde les droits des femmes et des filles n'auront été mis en cause de manière aussi préoccupante qu'en Afghanistan. L'UE a clairement indiqué que l'aide au développement qu'elle accordera à l'avenir sera subordonnée au respect des normes relatives aux droits de l'homme, y compris aux droits des femmes et des filles. L'UE continuera à soutenir les femmes et les filles partout dans le monde, en s'en tenant à nos valeurs et à nos convictions.

Les droits de l'homme, la liberté, la démocratie et l'égalité constituent des valeurs fondamentales qui font l'essence de l'Union européenne. Elles enrichissent nos sociétés et renforcent la résilience. L'égalité entre les femmes et les hommes est essentielle à la paix, à la sécurité, à la prospérité économique et au développement durable.

Œuvrer à tous les niveaux pour promouvoir et préserver les avancées en matière d'égalité entre les femmes et les hommes constitue dès lors une priorité politique et un objectif essentiel pour l'UE. Le troisième plan d'action de l'Union européenne sur l'égalité entre les hommes et les femmes et le nouveau budget de l'UE pour l'action extérieure offrent une feuille de route concernant l'action mondiale vers un monde où les hommes et les femmes sont égaux. Nous collaborons étroitement avec les partenaires multilatéraux, régionaux et bilatéraux, et notamment avec les organisations de la société civile, afin d'atteindre ces objectifs. Nous avons encore un long chemin à parcourir et il ne faut pas céder à l'autosatisfaction.

Dans de nombreux pays, la pandémie a exacerbé les inégalités en matière d'égalité hommes-femmes existant dans divers domaines : éducation, formation professionnelle, santé, sécurité, santé et droits en matière de sexualité et de procréation, et perspectives économiques. En outre, les mesures de confinement liées à la COVID-19 ont souvent entraîné une augmentation de la violence à caractère sexiste, et en particulier de la violence domestique.

Dans le même temps, une part importante de la charge domestique a pesé sur les femmes et les filles. Les travailleurs de l'économie informelle et ceux occupant des emplois peu qualifiés (dont une majorité de femmes), les migrants et les personnes appartenant à des minorités ont été davantage menacés et sont exposés à des formes de discrimination multiples et croisées.

En outre, les fermetures d'écoles ont exposé les filles à un risque accru d'exploitation sexuelle, de grossesse précoce, de travail des enfants et de mariage forcé. Les gestionnaires du Fonds Malala estiment que 20 millions de filles supplémentaires risquent d'abandonner l'école, lesquelles viendraient s'ajouter au nombre total de 150 millions de filles (soit l'équivalent d'un tiers de la population de l'UE) sans perspectives d'études.

Selon un récent rapport des Nations unies, en 2020, les dépenses militaires supplantaient encore les dépenses mondiales en matière de santé, même au cours d'une année dominée par la pandémie de coronavirus. Pour sortir durablement de la pandémie de COVID-19, nous devons redoubler d'efforts pour promouvoir l'égalité entre les femmes et les hommes.

L'heure est venue d'en faire davantage

Ce défi exige à présent une action mondiale, à l'heure où nous construisons l'avenir dans lequel nous souhaitons voir nos enfants et petits-enfants grandir dans un monde d'après-pandémie plus égalitaire, plus ouvert à la diversité et où l'égalité des chances est une réalité. Nous devons nous attaquer aux causes profondes de l'inégalité et des discriminations entre les sexes afin d'instaurer un changement durable.

L'Union européenne et ses États membres, ainsi que les institutions financières européennes, ont soutenu les femmes et les filles du monde entier pendant la pandémie. En tant qu'Équipe Europe, nous avons déjà mobilisé 46 milliards d'euros en faveur de plus de 130 pays partenaires, en accordant la priorité aux femmes et aux jeunes.

Ce soutien peut être illustré par trois exemples. Au Népal, nous avons aidé un million de filles et de garçons à poursuivre leur éducation grâce à un apprentissage par la radio. Au Togo, nous avons soutenu la création d'un système de revenu universel et la nomination de femmes à la tête de nouvelles municipalités. Au niveau mondial, l'initiative « Spotlight » de l'UE et des Nations unies a aidé 650 000 femmes et filles à prévenir ou à combattre les violences à leur encontre, et a offert une éducation à 880 000 hommes et garçons sur les thèmes de la masculinité positive, de la résolution non violente des conflits et de la parentalité.

Il n'en reste pas moins que nous devons en faire plus pour relever des défis de plus en plus importants. Telle est la finalité du troisième plan d'action sur l'égalité entre les hommes et les femmes. Ce plan promeut l'accession des femmes, des filles et des jeunes aux responsabilités et une participation significative à la vie politique, économique, sociale et culturelle, ainsi qu'à toutes les questions liées à la paix et à la sécurité.

Nous nous employons à remettre le développement humain sur les rails

Nous concrétisons en ce moment ce plan avec l'appui du nouvel instrument IVCDCI - Europe dans le monde, doté d'un budget de 79,5 milliards d'euros, qui appuiera l'action extérieure de l'UE au cours des sept prochaines années.

Le soutien à l'éducation, et en particulier à l'éducation des filles, occupera une place centrale. De la même manière que nous soutenons l'éducation dans les situations d'urgence, l'UE a collaboré avec les pays partenaires tout au long de la pandémie pour réduire autant que possible ses effets sur les enfants et pour favoriser un retour à l'école en toute sécurité.

Avec la « Team Europe », nous fournissons déjà plus de la moitié de l'aide mondiale en faveur de l'éducation. Nous allons encore augmenter ce concours financier, afin de promouvoir l'égalité entre les femmes et les hommes grâce à une éducation de qualité à tous les niveaux. L'engagement commun de 1,7 milliard d'euros en faveur du Partenariat mondial pour l'éducation que nous avons promis en juillet – afin de transformer l'éducation des filles et des garçons dans un maximum de 90 pays et territoires – s'inscrit dans le cadre de ce nouveau départ.

Nous multiplions nos efforts, qu'il s'agisse de soutenir l'éducation et les débouchés économiques des femmes et des filles ou d'améliorer leur accès aux services de santé en matière de sexualité et de procréation. D'ici à 2025, 85 % de l'ensemble des nouvelles actions extérieures de l'UE, dans tous les secteurs, contribueront à l'égalité entre les femmes et les hommes et à l'émancipation des femmes.

Nous finalisons cet effort en ce moment avec nos pays partenaires, sur la base d'une consultation étroite des organisations de la société civile, des défenseurs des droits des femmes et des jeunes.

Nous devons remettre le développement humain sur les rails et atteindre les objectifs de développement durable d'ici 2030, en veillant à ne laisser personne au bord de la route.

Il est essentiel que nous réussissions.

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École nationale de santé publique : L'universitarisation des offres de formation bientôt effective

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 24/11/2021 - 17:00

Le directeur général de l'École nationale de santé publique (ENSP), Émile Paré, a tenu ce mercredi 24 novembre 2021, une conférence de presse à Ouagadougou, au sein dudit établissement. Il s'agissait de porter à la connaissance de l'opinion publique, la future mutation de l'ENSP en Institut supérieur de formation en sciences de la santé.

Afin d'améliorer la qualité du système d'apprentissage et de formation, l'État a adopté le décret n°2021-0285 portant sur l'universitarisation des offres de formation dans les écoles et centres de formation professionnelle. Afin de se conformer à ce nouveau décret, l'École nationale de santé publique (ENSP) a ainsi entrepris depuis 2017, son processus d'universitarisation des offres d'études.

Ce processus consistait, dans un premier temps, à renforcer les capacités des enseignants permanents de l'école, à élever le niveau de recrutement au baccalauréat pour les infirmiers et sages-femmes, à relire les curricula de formation de toutes les filières et les mettre en forme depuis 2018, et à élever le niveau de recrutement du personnel administratif au master.
Quatre ans après, ces innovations réussies, l'ENSP est sur la voie d'achèvement de son processus d'universitarisation.

Une vue des participants à la conférence de presse

Ainsi, grâce à cette innovation, ce sont des agents de santé de niveau licence bien formés qui seront injectés dans le système de santé, « ce qui va accroître, j'en suis certain, la qualité de l'offre de soins au grand bonheur de nos populations laborieuses », affirme le Dr Paré.

Des difficultés entravant le processus

Bien que le processus d'universitarisation soit bientôt achevé, le directeur général de l'ENSP n'a pas manqué de relever nombre de difficultés ayant émaillé le processus. Il s'agit notamment de la formation des enseignants en master. En effet, Émile Paré a relevé que, sur 200 enseignants inscrits, seulement quatre avaient obtenu leur master. De surcroît, la réticence de certains médecins et pharmaciens à cautionner cette universitarisation (parce qu'ils estiment être les seuls à porter le titre de docteur) a également entravé cette innovation. Néanmoins, à en croire le Dr Paré, l'érection de l'école en institut supérieur sera bientôt effective.

Le directeur général de l'École nationale de santé publique (ENSP)

« Cette innovation des offres de formation permettra de s'engager dans le principe d'universitarisation de la science de la santé sous la direction du Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur (CAMES), de l'Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS) et de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) », conclut Émile Paré.

L'institut supérieur de formation en science de la santé (nom provisoire) sera bientôt effectif et accueillera des élèves et étudiants qui souhaitent se former dans les domaines de la santé. Ce sont au total 2 750 étudiants qui seront sur la ligne de départ pour la recherche de leur licence en science de la santé.

Nado Ariane Paré (Stagiaire)
Lefaso.net

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Fédération des coopératives d'électricité au Burkina (FESCOOPEL-B) : Les grands axes du plan d'actions et la vie de la faîtière en discussion avec les partenaires

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 24/11/2021 - 17:00

La Fédération des coopératives d'électricité (FESCOOPEL-B) a tenu, ce mercredi 24 novembre 2021 à Ouagadougou, une rencontre d'échanges, la première du genre depuis sa création en 2016. La cérémonie d'ouverture de cette rencontre a été présidée par le représentant du secrétaire général du ministère de l'Energie, Khalil Coulibaly, aux côtés du président de la Fédération des coopératives d'électricité, Harouna Sandwidi et de celle de l'Autorité de régulation du secteur de l'énergie, Mariam Nikiema.

Afin de réussir la mission qui lui a été confiée, la Fédération des coopératives d'électricité (FESCOOPEL-B) a fait de la concertation avec ses partenaires, un axe stratégique de son plan de développement depuis sa mise en place en 2016. C'est donc dans ce contexte qu'elle a organisé cette rencontre d'échanges, la première du genre, avec les partenaires stratégiques. Une rencontre permettant d'échanger sur la vie de la faîtière et des grands axes de son plan d'actions.

Acteurs et partenaires du secteur de l'électricité en milieu rural parlant de la vie de la faîtière et des grands axes du plan d'actions de la FESCOOPEL-B

Le représentant du secrétaire général du ministère de l'Énergie, Khalil Coulibaly, a salué l'initiative qui est une occasion pour les acteurs de discuter des défis à relever dans le secteur en matière d'électrification en milieu rural. Car vu ce que le secteur représente pour le développement du pays, le ministère ne peut qu'être à leurs côtés pour les accompagner afin qu'elles puissent répondre au défi énergétique qui se pose au Burkina, a-t-il précisé.

Khalil Coulibaly, représentant du secrétaire général du ministère de l'Énergie

Pour la présidente de l'Autorité de régulation du secteur de l'énergie, Mariam Nikièma, les coopératives d'électricité composant la FESCOOPEL-B sont des structures de production et de distribution d'énergie en milieu rural qui viennent en appui à la SONABEL parce qu'elle ne peut pas, à elle seule, couvrir toute la demande. Et en tant qu'acteur du domaine, dit-elle, sa structure a pour rôle de veiller au bon fonctionnement du secteur de l'électricité et à l'application des textes qui règlementent et qui organisent le secteur car, sans organisation, la place est laissée à un désordre qui s'avérera bien inefficace. C'est pourquoi l'ARRSE ne peut qu'accompagner et encourager toute rencontre qui aidera les coopératives à bien se structurer, assure la présidente.

Mariam Nikiema, présidente de l'autorité de régulation du secteur de l'énergie

Environ 300 coopératives d'électricité enregistrées au Burkina

La question d'électrification en milieu rural est une question qui mobilise de plus en plus, d'où la nécessité pour le président de la FESCOOPEL-B, Harouna Sandwidi, d'encadrer, de former et de sensibiliser les coopératives pour que les cahiers de charge soient bien respectés. Car, derrière ce travail, ce sont plus de 30 000 ménages connectés.

C'est un potentiel du développement qu'il faut accompagner, parce que, la FESCOOPEL seule ne peut pas relever ce défi. « C'est pourquoi, explique-t-il, les partenaires potentiels ont été invités à venir prendre connaissance des différents défis auxquels font face les coopératives et voir comment prospecter les pistes d'accompagnement possibles pour le bien des populations rurales ».

Harouna Sandwidi, président de la FESCOOPEL-B

Et selon ses dires, en matière d'électrification en milieu rural, les défis majeurs sont, entre autres, la nécessité de pouvoir s'adapter à l'économie du marché, une réorganisation passant par les regroupements à travers les entités homogènes et fiables et enfin la sensibilisation des populations sur l'importance des énergies renouvelables.

En sommes, notons qu'il est attendu à la fin de cette rencontre, une meilleure connaissance de la FESCOOPEL/B et de son plan d'actions, ainsi qu'un renforcement du partenariat entre la FESCOOPEL/B et ses partenaires.

YZ
Lefaso.net

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Burkina Faso : Le ministère de la Santé offre deux ambulances au ministère de la Sécurité

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 24/11/2021 - 17:00

Le ministère de la Santé a offert deux ambulances entièrement équipées au ministère de la Sécurité. La remise du don a eu lieu ce mercredi 24 novembre 2021, à Ouagadougou, en présence du ministre en charge de la santé et de celui de la sécurité.

La direction générale de la police nationale et le chef d'état-major général des armées ont reçu, chacun, une ambulance entièrement équipée ce matin de la part du ministre en charge de la santé, Pr. Charlemagne Ouédraogo. Cette remise de don a été faite en vue de renforcer les besoins en logistique roulante du ministère de la Sécurité.

« Il y a un certain nombre de besoins qui ont été exprimés par nos collègues médecins militaires. Et le ministère de la Santé, dans un élan de solidarité gouvernementale, a bien voulu voler au secours de nos forces armées pour le volet sanitaire. C'est ainsi que nous mettons à la disposition des forces de défense et de sécurité deux ambulances neuves, acquises grâce à l'accompagnement de la Banque africaine de développement », a-t-il laissé entendre.

« Ces deux ambulances permettront de renforcer les capacités du dispositif sanitaire militaire », selon le ministre en charge de la sécurité, Maxime Koné

Les bénéficiaires ont traduit toute leur reconnaissance au ministre en charge de la santé pour "sa réaction très rapide". Ces deux ambulances, selon le ministre de la sécurité, Maxime Koné, permettront de renforcer les capacités du dispositif sanitaire militaire.

« Plusieurs fois, des expressions de besoins ont été faites au niveau de la direction générale de la police nationale et au niveau de la gendarmerie nationale. Ces deux ambulances, vont venir renforcer nos structures de santé, ce qui va permettre de prendre en charge rapidement les blessés », a précisé le ministre de la sécurité, Maxime Koné.

Photo de famille

Le Pr. Charlemagne a également promis de prendre en compte un certain nombre de préoccupations exprimées au niveau des services de santé des forces de défense et de sécurité afin de renforcer leurs capacités. Ces préoccupations sont, entre autres, le besoin en dispositifs sanitaires, en dispositifs médicamenteux et en équipements biomédicaux.

« Pour ce qui concerne le reste, notamment les besoins en équipements qui ont été exprimés, nous allons les prendre en compte dans notre plan d'urgence pour les hôpitaux, plan d'urgence qui a été examiné en conseil de cabinet avec le Premier ministre en attendant son adoption sous forme de rapport en conseil des ministres ».
Les clés et papiers des deux ambulances ont été remis sur place aux différents bénéficiaires.

Pour mémoire, le besoin a été exprimé lors de la visite du président de l'Assemblée nationale, Allasane Bala Sakandé, aux militaires blessés hospitalisés au camp Sangoulé Lamizana puis à la gendarmerie de Paspanga, à Ouagadougou, le vendredi 19 novembre 2021.

Hanifa Koussoubé (Stagiaire)
Lefaso.net

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Cadre d'actions prioritaires « CAP 2025 », une boussole pour le collège des commissaires de l'UEMOA

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 24/11/2021 - 16:58

Le collège des nouveaux commissaires de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) ont communiqué aux journalistes des pays membres les grands axes stratégiques de leur mandat 2021-2025. L'annonce a été faite par visioconférence, ce mardi 23 novembre 2021 au siège de l'institution à Ouagadougou.

Nommé par Acte additionnel N°02/2021/ CCEG/UEMOA du 14 avril 2021 de la Conférence des chefs d'État et de gouvernement de l'Union, le collège des commissaires au nombre de huit (issus des huit pays que compte l'UEMOA : le Sénégal, le Benin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger et le Togo) a pris fonction le 10 mai 2021 pour présider aux destinées de la Commission de l'Union économique et monétaire ouest africaine durant la période 2021-2025. Se doter d'un instrument de planification et de pilotage de ses interventions phares durant son mandat a été sa première grande priorité. Pour planter le décor, le président du collège a décliné les objectifs et les visions du « CAP 2025. »

Objectifs et stratégiques

Pour transformer sa vision en réalité à l'horizon 2025, la commission se fixe trois objectifs stratégiques : accélérer la convergence économique et approfondir le marché commun, consolider les actions sectorielles structurantes pour un espace économique viable et renforcer la gouvernance et la performance organisationnelle.
A ce niveau, le président de la Commission de l'UEMOA, Abdoulaye Diouf, a fait savoir que « Ces objectifs et stratégies sont traduits en trois axes d'intervention, structurés autour de 23 actions phares, à forte valeur ajoutée, structurantes, susceptibles de produire des résultats concrets à l'horizon 2025 et destinées à faire de la Commission de l'UEMOA une institution moderne alignée sur les standards internationaux. »

Photo du collège des commissaires de l'UEMOA 2021-2025

Vision des commissaires de l'UEMOA

« À l'horizon 2025, la Commission est une institution moderne et performante dans ses relations avec les Etats membres, les populations et tous les acteurs de la vie économique et sociale », peut-on entendre des propos du président. En effet, a-t-il expliqué cette vision s'inscrit dans la dynamique d'une nouvelle impulsion pour approfondir le marché commun de l'UEMOA, assurer la convergence et la stabilité macroéconomique durable, prendre en compte les nouveaux défis, notamment l'économie numérique, le développement du secteur privé et le changement climatique. Puis, il ajoute : « Cette nouvelle impulsion s'étend également à la lutte contre la pauvreté, à l'emploi des jeunes, au renforcement du capital humain et aux autres questions sociales. »

Il a, de ce fait, soutenu que la rédaction d'un document cadre d'actions prioritaires pour la période 2021-2025 (CAP 2025) comme boussole s'est donc révélé à eux comme un impératif et un choix judicieux pour la Commission de l'UEMOA, qui évolue dans un environnement confronté à des défis majeurs : économique, sanitaire, sécuritaire.

Abdoulaye Diouf, président de la commission de l'UEMOA pour la période 2021-2025

La mise en œuvre du CAP 2025

L'atteinte de ces objectifs vise l'édification, en Afrique de l'Ouest, d'un espace économique harmonisé et intégré, au sein duquel est assurée une totale liberté de circulation des personnes, des capitaux, des biens, des services et des facteurs de production. La réalisation de cet objectif ultime, processus de long terme, nécessite des actions fortes, des efforts soutenus de la part des organes et institutions de l'Union ainsi que des États membres, a laissé entendre M. Diouf.

Pour finir, il a rappelé que la Commission, en tant qu'organe exécutif de l'Union, n'a cessé de jouer sa partition pour apporter des réponses appropriées aux attentes des populations.

Pour mémoire, le Collège des commissaires de l'UEMOA pour la période 2021-2025 est composé comme suit : Abdoulaye Diop du Sénégal, président de la commission de l'UEMOA ; Jonas Gbian du Togo ; Filga Michel Sawadogo du Burkina Faso ; Paul Koffi Koffi de la Côte d'Ivoire ; Mamadu Sérifo Jaquite de la Guinée-Bissau ; Lassiné Bouaré du Mali ; Mahamadou Gado du Niger et enfin Kako Nubukpo du Togo.

Dofinitta Augustin Khan
Léfaso.net

Les trois grands axes d'intervention des commissaires de l'UEMOA 2021-2025
Le « CAP 2025 » de la Commission de l'UEMOA pour la période 2021-2025, c'est une vision adossée à des objectifs stratégiques déclinés en trois (03) axes d'intervention que concrétiseront vingt- trois (23) actions phares en cohérence avec les dispositions clés du Traité modifié.
AXE 1 : approfondissement des bases de l'intégration économique
L'axe 1 composé de sept actions phares vise à renforcer la convergence des économies et à consolider le marché commun de sorte à inciter l'émergence réelle d'un secteur privé régional compétitif au profit des populations. Pour ce faire, la commission entend réaliser 7 actions phares à savoir : créer entre les États membres un marché commun basé sur la libre circulation des personnes, des biens, des services, des capitaux et le droit d'établissement des personnes exerçant une activité indépendante ou salariée, ainsi que sur un tarif extérieur commun et une politique commerciale commune.

AXE 2 : Amélioration de l'efficacité des interventions sectorielles (10 actions)
Afin d'accroître la consolidation sectorielle structurante pour un espace économique viable, la commission entend œuvrer sur 10 actions. Il s'agit, entre autres, de faire la promotion de l'agriculture durable, de renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle, de renforcer la résilience des populations face aux aléas et au changement climatique, d'opérationnaliser les mécanismes de promotion des entreprises et industries culturelles et créatives.

Axe 3 : Consolidation de la gouvernance institutionnelle (5 actions)
Pour assurer la réalisation effective cet axe, les 5 actions seront conduites par la mise en place et l'opérationnalisation des outils de pilotage stratégiques, la valorisation et le renforcement des compétences internes, le renforcement des capacités de mobilisation des partenariats et d'absorption des ressources extérieures etc.

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Procès Thomas Sankara : Blaise Compaoré a bénéficié du soutien de plusieurs chefs d'État, selon Ousseni Compaoré

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 24/11/2021 - 16:55

Au regard des accointances qu'avait le capitaine Blaise Compaoré avec plusieurs chefs d'État de la sous région et ayant eu vent de ce que quelque chose se tramait, les services de renseignements de l'époque (1987) ont mené des investigations et infiltré plusieurs pays.

Ils sont arrivés, selon le commandant de la gendarmerie à l'époque, Ousseni Compaoré, à la certitude que plusieurs chefs d'État soutenaient le coup de force de Blaise Compaoré, parce que voulant mettre fin à la révolution.

Le témoin ajoute que des informations faisaient aussi cas, de ce que le président ivoirien au moment des faits, Houphouet Boigny, a dit à Jean Claude Kamboulé (membre de la branche de l'opposition burkinabè en Cote d'ivoire qui voulait mettre fin à la révolution), de ne plus chercher à faire tomber la révolution car il avait trouvé quelqu'un pour le faire, en la personne de Blaise Compaoré.

Ce qui fait dire au témoin, qu'il n' y a aucun doute que le coup de force a été préparé avec minutie, contrairement à ce que prétendent certains accusés.

Me Olivier Badolo, avocat de la partie civile, a évoqué lors de ses questions au témoin Ousseni Compaoré, une pièce déclassifiée dans laquelle, celui-ci aurait durant sa détention au conseil de l'entente, fait des aveux sur un complot préparé par Thomas Sankara pour éliminer Blaise Compaoré, Lengani et bien d'autres. Et l'action était prévue de ce qu'on peut lire dans le document déclassifié, prévu pour le 15 octobre 1987 à 20h.

Mais le témoin est formel. Durant sa détention au conseil qui a duré environ 08 mois, il n'a jamais été entendu et n'a jamais fait ces déclarations." Je ne me reconnais pas dans ces propos et je suis même choqué", appuie-il.

Pour lui, ces supposés aveux ne sont que des mensonges, rapportés pour contribuer à justifier le coup de force perpétré qui a couté la vie au père de la révolution. Il a émis le souhait que les services de renseignements francais qui ont rédigé la note, puissent venir s'expliquer sur ces propos qui lui sont attribués.

Lefaso.net

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Procès « Thomas Sankara » : « Gilbert Diendéré n'est pas méchant », témoigne Ousséni Compaoré, ancien commandant de la gendarmerie

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 24/11/2021 - 16:50

« Gilbert Diendéré n'est pas méchant. Il est plutôt passif. Je ne crois pas qu'il soit capable de décider de tuer Thomas Sankara sans un mentor derrière. Gilbert Diendéré est un bon militaire. Il ne va pas désobéir à un ordre. Il peut exécuter un ordre », a déclaré Ousséni Compaoré, commandant de la gendarmerie sous la révolution. Il est témoin au procès sur l'assassinat de Thomas Sankara et ses compagnons.

Après les événements du 15 octobre 1987, Gilbert Diendéré, alors chef de corps adjoint du centre national d'entraînement commando (CNEC) a pris des mesures pour protéger le conseil de l'Entente. Il obéissait ainsi à un ordre direct du commandant Boukari Lingani qui lui demandait de sécuriser ses positions. Selon le parquet, cette mesure visait à parer toute attaque de l'Escadron de transport et d'intervention rapide(ETIR).

Selon le témoin Ousséni Compaoré, commandant de la gendarmerie au moment des faits, il s'agit d'une mesure tout à fait normale. « Tout chef de corps qui entend des tirs va organiser la défense de sa caserne avant de comprendre ce qui se passe. La gendarmerie a mis en place aussi la défense de sa caserne »

Au cours de son témoignage, Ousséni Compaoré a déclaré qu'aucun corps ne pouvait attaquer le conseil de l'Entente encore moins arrêter Blaise Compaoré.

Et l'ETIR ( L'Escadron de transport et d'intervention rapide) ? demande le président de la Chambre de jugement.

L'ÉTIR relevait de la première région militaire qui était dirigée par Blaise, répond le témoin.

Mais ils avaient des blindés, renvoie le juge.

Le tout n'est pas d'avoir des blindés. Pour faire une attaque du genre, il faut évaluer les forces de l'ennemi, soutient Ousséni Compaoré.

Selon lui, la gendarmerie nationale n'avait pas non plus les moyens d'attaquer le conseil. Comme anecdote, il a raconté que lors de la guerre entre le Mali et le Burkina, la gendarmerie n'a reçu qu'un canon 106 sans recul, lors de la distribution des armes. « C'est une arme qui ne sert à rien », a laissé entendre le témoin.

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Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Blaise Compaoré détenait l'essentiel du pouvoir sécuritaire, selon Ousseni Compaoré

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 24/11/2021 - 16:50

Commandant de la gendarmerie au moment des évènements du 15 octobre 1987, Ousseni Compaoré passe ce 24 novembre 2021 devant le tribunal militaire, en qualité de témoin. Nommé quelques temps après les évènements du 04 aout 1984, il a, après sa prise de fonction, essayé de faire le point des organes sécuritaires. C'est ainsi qu'il a pu constater qu'il y avait beaucoup d'organes sécuritaires. Cependant, l'organisation de ces différents organes de sécurité ne suivait pas la norme, selon le témoin.

"La rumeur qui disait que c'est Blaise Compaoré qui a fait le putsch et installé Sankara s'est amplifiée et a gangrèné l'organe politique. L'organisation des services de sécurité ne fonctionnait pas normalement. C'est Blaise qui avait l'essentiel et la réalité du pouvoir sécuritaire, parce qu'il était commandant du Centre national d'entraînement Commando (CNEC) et de la première région militaire".

Blaise Compaoré était donc celui qui avait les moyens de perpétrer un coup de force pour récupérer le pouvoir, car il commandait même le corps qui assurait la sécurité du président Sankara. C'est pourquoi, quelques jours avant les évènements du 15 octobre 1987, Ousseni Compaoré dit etre allé rencontrer Blasise Compaoré, pour lui demander de régler les tensions entre lui et Thomas Sankara par voie politique car si le sang coulait, personne n'en sortirait gagnant. Blaise Compaoré a semblé etre réceptif à sa démarche, mais les évènements dramatiques du 15 octobre 1987 sont tout de même arrivés.

Répondant à une question du parquet, qui voulait savoir s'il était possible d'arreter Sankara au lieu de le tuer, l'ancien ministre de la sécurité soutient qu'il était difficile d'imaginer quelqu'un aller arreter Thomas Sankara et le mettre en prison. La réaction populaire était inévitable. C'est pourquoi la seule issue pour prendre le pouvoir, était son élimination physique. Et cela, même le père de la révolution le savait puisqu'il disait que si Blaise Compaoré voulait faire un coup d'état c'était imparable.

" Il n'y a pas eu de surprise. Quand on regarde le déroulement des faits, il n'y a pas de doute que tout a été préparé. Tellement bien préparé qu'il n' y avait pas d'issue. La boucle était bouclée et l'appareil sécuritaire verrouillé. Le piège s'était refermé sur le président Sankara et sur tous ceux que l'on pensait proches de lui", a-t-il précisé.

Lefaso.net

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Procès Thomas Sankara : Pour Jean Pierre Palm, le témoin Victor Zongo ne dit pas la vérité

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 24/11/2021 - 16:50

Suspendue le lundi 22 novembre, l'audition du témoin Victor Zongo a repris ce mercredi 24 novembre 2021. Sous la révolution, il était membre des services de renseignement, affecté au contre-espionnage en tant que chef secrétaire.

Contrairement à la date du 16 octobre 1987 qu'il avait donné devant le juge d'instruction, le témoin a déclaré à la barre que Jean Pierre Palm a rencontré les agents du renseignement quelques jours après l'assassinat de Thomas Sankara.

A cette rencontre, Jean Pierre Palm aurait dit qu'il allait faire arrêter un gendarme du nom de Batako, qui serait en train d'échanger avec un journaliste à l'hôtel de l'indépendance. C'est alors que les agents de renseignement auraient pouffé de rire car le nommé Batako était en stage de six mois à Moscou, en Russie.

Appelé à la barre pour réagir sur cette question, Jean Pierre Palm dira que Batako était un de ses éléments alors qu'il commandait la compagnie de gendarmerie de Koudougou en 1979. Il a également déclaré que c'est lui qui a envoyé Batako au service de renseignement. « Il ne pouvait pas partir en stage sans me dire. Il ne m'a pas dit qu'il allait en stage », a laissé entendre Jean Pierre Palm.

Et le président de la Chambre de jugement de lui demander de se prononcer donc sur les propos du témoin. « C'est lui qui le dit. Il ne dit pas vrai », a répondu Jean Pierre Palm avant de rejoindre sa place dans le box des accusés.

LeFaso.net

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Procès Thomas Sankara : Chef de village, un témoin obtient l'autorisation de se retirer pour régler des affaires urgentes

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 24/11/2021 - 16:49

Au procès de l'assassinat de Thomas Sankara et de douze autres, tous les témoins, après leurs dépositions, doivent rester dans la salle d'audience pour suivre les débats.

A la fin de son audition, le témoin Victor Zongo, par ailleurs chef d'un village de la commune de Loumbila, a fait une requête au président de la Chambre de jugement, Urbain Méda.

Il a demandé l'autorisation de se retirer de la salle pour aller régler des affaires pressantes dans son village. « J'ai reçu plusieurs coups de fil. Il y a des problèmes qui m'attendent au village. Si je ne pars pas, ça va s'entasser et je ne vais pas pouvoir m'en sortir », a déclaré le témoin qui dit s'être absenté de son village depuis une semaine.

Il a également évoqué les problèmes de réseau qui se posent dans son village et qui rendent difficiles les appels téléphoniques.

Sa requête a été reçue favorablement par la Chambre de jugement qui lui a néanmoins demandé de rester à l'écoute. « Si on a besoin de vous, à la suite des débats, on vous fera signe », a signifié le juge Urbain Méda.

LeFaso.net

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Produit "CmaChance" : Les dés sont jetés

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 24/11/2021 - 16:48

Le 29e tirage au sort du produit "CmaChance" qui fait des heureux gagnants, a eu lieu mardi 23 novembre 2021, dans les locaux de l'agence centrale de la Banque of Africa-Burkina (BOA-Burkina), à Ouagadougou. A cette occasion, les lauréats du précédent tirage se sont vus remettre leurs chèques d'une valeur comprise entre un et deux millions de francs CFA, en présence des responsables de la BOA et de Sunu Assurances, un partenaire de la banque depuis plus de cinq ans.

« Devenez millionnaire ». C'est la promesse de "CmaChance", un produit de capitalisation conçu et mis en place par la BOA en partenariat avec SUNU Assurances depuis 2014. Il est exclusivement ouvert aux clients de la banque ayant au moins 18 ans. Avec "CmaChance", ces derniers ont la possibilité d'épargner sur une durée ferme de 15 années, à l'issue desquelles ils ont droit à leur capital qui est soit égal à un million de FCFA, deux millions de FCFA, quatre millions de FCFA ou six millions de FCFA, pour une prime mensuelle de 5 500 FCFA, 10 500 FCFA, 20 500 FCFA et 30 500 FCFA.

Le directeur technique de Sunu Assurances Vie, Boukary Sawadogo (à gauche) en train de remettre un chèque à un heureux gagnant

C'est ce qu'atteste le directeur technique de Sunu Assurances Vie, Boukary Sawadogo. Et pour entrer en possession du capital, deux possibilités s'offrent aux clients : le tirage au sort qui se tient chaque trois mois ou la fin de la cotisation. « Durant les 15 années, si vous êtes à jour de vos cotisations et que vous êtes tirés au sort, vous repartez de manière anticipée avec votre capital à condition que vous soyez à jour de vos cotisations et que le contrat soit toujours en portefeuille », a clarifié M. Sawadogo.

Afin de faire des heureux gagnants, il s'est tenu, ce mardi 23 novembre 2021, à l'agence centrale de la BOA, à Ouagadougou, le 29e tirage au sort du produit "CmaChance". Après vérification du nombre de boules contenues dans les urnes, 24 numéros ont été tirés. Les contrats dont les quatre chiffres du numéro de tirage se terminent par ces nombres sont des potentiels gagnants. Mais pour cela, il faut que leurs comptes soient à jour pour répartir avec une cagnotte.

Une vue des numéros tirés

En marge de cette cérémonie, les quatre gagnants du 28e tirage ou leurs représentants ont reçu leurs chèques des mains des responsables des deux institutions partenaires. Il s'agit de Ousséni Kombem, Nasse Ouédraogo, Abdoul Kouamé, et Zakaria Drabo. C'est toute heureuse que Pélagie Ouédraogo a, au nom de son mari, réceptionné le chèque d'une valeur de un million de F CFA. Une somme qui va sans nul doute contribuer à améliorer leur quotidien. « Aujourd'hui, on a eu un million. Je suis très contente », a lâché toute émue Mme Ouédraogo.

La responsable banque-assurances BOA-Burkina, Viviane Zoungrana (deuxime à partir de la droit)

A l'endroit des gagnants, les « géniteurs » du produit les encouragent à souscrire de nouveau. Tout en adressant ses remerciements à SUNU pour l'initiative et pour le partenariat fructueux qui existe entre les deux institutions, la responsable banque assurances BOA-Burkina, Viviane Zoungrana, a félicité les heureux gagnants du tirage écoulé. Elle a aussi profité de l'occasion pour faire la promotion du produit « CmaChance ». Mme Zoungrana a, en effet, invité les clients qui n'ont pas encore adhéré au produit à le faire. Car, dit-elle, avec la souscription, le client a la chance de devenir millionnaire avec la BOA.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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Réconciliation nationale : Les acteurs des Hauts-Bassins se concertent

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 24/11/2021 - 16:48

Le ministère de la Réconciliation nationale et de la cohésion sociale a initié, le mardi 23 novembre 2021 à Bobo-Dioulasso une conférence régionale pour les Hauts-Bassins sur le processus de réconciliation nationale.

Sous la modération du gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Antoine Atiou, trois éminents communicateurs ont animé cette conférence régionale sur le processus de réconciliation nationale : Monseigneur Paul Ouédraogo, Bernadette Dao et le Pr Salaka Sanou.

Il ressort de cette conférence que les besoins actuels de la réconciliation au Burkina peuvent être résumés en six points : les besoins de la réconciliation nés des problèmes politiques, les besoins de réconciliation nés des problèmes communautaires, les besoins de réconciliation nés des problèmes sécuritaires, les problèmes de réconciliation nés des crimes économiques et financiers, les besoins de réconciliation nés des frustrations individuelles et collectives et les besoins de réconciliation nés de la gouvernance de l'État et de la défiance.

Les participants

Selon Monseigneur Paul Ouédraogo, aborder le concept de réconciliation, signifie avant tout une remise en ordre. La meilleure image pour lui est un tissu déchiré qui est celui des relations qu'il faut recoudre. Cela peut être à son avis entre deux personnes, entre deux maisons, entre deux villages, entre deux ethnies ou avoir une dimension nationale. Mais il cite en exemple dans les processus de réconciliation, les mécanismes de la société où on a recours aux forgerons, griots,… lorsque la situation est vraiment difficile pour en arriver au pardon. Il a également cité en exemples les cas de l'Afrique du Sud avec l'apartheid et celui du Rwanda avec le génocide où ces deux peuples ont invité les victimes à ne pas se venger et invité les bourreaux à avouer leurs crimes avec comme garantie de ne pas les punir en appliquant par exemple de la peine de mort.

Antoine Atiou, gouverneur de la région des Hauts-Bassins

Pour cela, Monseigneur Paul Ouédraogo a invité les Burkinabè à accepter d'entrer dans le processus vérité-justice-réconciliation mais en ne posant pas ces trois termes en des étapes successives c'est-à-dire vérité, ensuite justice et enfin la réconciliation. Il propose plutôt d'avoir d'abord la réconciliation comme objectif car c'est elle qui permet d'éclairer la vérité et d'éclairer aussi la justice. Il estime que la réconciliation au Burkina est possible si les Burkinabè le veulent car, dit-il, « il n y a pas de bagarre sans réconciliation sinon l'humanité aurait disparu depuis longtemps. L'humanité a toujours connu des problèmes depuis qu'elle existe mais elle a toujours trouvé des mécanismes pour surmonter les problèmes pour que pardon et réconciliation permettent toujours au vivre ensemble de reprendre le dessus ».

Les conférenciers

Pour le gouverneur de la région des Haut-Bassins Antoine Atiou, la diversité des participants (acteurs politiques, associatifs, coutumiers religieux, forces de défense) permet de dire qu'il y a un besoin de réconciliation qui se manifeste au Burkina. Les interventions des uns et des autres ont montré, selon son constat, qu'il y a un besoin véritable que les Burkinabè se réconcilient d'abord avec eux-mêmes, avec la nation et aussi l'Etat. Cela dénote, à son avis du succès que le forum national prévu en janvier 2022 sur la réconciliation sera animé, car chacun dira ce qui lui tient à cœur pour qu'ensemble le passé puisse être conjuré et que le pays reparte sur de nouvelles bases.

Haoua Touré
Lefaso.net

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Entrepreneuriat digital : Les acteurs échangent pour une meilleure employabilité des jeunes et des femmes au Burkina

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 24/11/2021 - 16:48

Le PNUD (Programme des nations unies pour le développement) a procédé les 21 et 22 novembre 2021 à Bobo-Dioulasso, à des consultations avec les praticiens de l'écosystème du numérique sous le thème : ''Transformation digitale inclusive pour accélérer l'entrepreneuriat et l'employabilité des jeunes et des femmes au Burkina Faso". La cérémonie était placée sous le patronage du ministre de la jeunesse, Salifo Tiemtoré, le parrainage de Hadja Fatimata Ouattara/Sanon, ministre de l'économie numérique, et le co-parrainage du président de la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso.

Cet atelier s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet 2.0 du PNUD qui est une contribution à la digitalisation au Burkina Faso. Il s'agit de consultations des acteurs pour identifier des actions fortes et pertinentes à même de booster le niveau de digitalisation au Burkina Faso.

Les consultations ont aussi pour but de déterminer ce qui peut être mené comme actions, comme initiatives pour créer des emplois au profit des jeunes et des femmes, développer l'entrepreneuriat grâce au numérique.

Débuté le lundi 22 novembre 2021, il a été marqué par un panel avec pour principal thème ''Quels sont les défis et opportunités en matière d'emploi et d'entrepreneuriat des jeunes et des femmes pour une transformation digitale inclusive réussie au Burkina Faso ?"

Les participants

Au cours de ce panel, ont été présentés, entre autres, les chiffres clés sur l'entrepreneuriat et l'employabilité des jeunes et des femmes au Burkina Faso, l'état des lieux de la transformation digitale inclusive au Burkina Faso, les résultats du PNDES pour saisir les opportunités d'une transformation digitale inclusive au profit de l'employabilité et l'entrepreneuriat des jeunes et des femmes au Burkina Faso…
Des travaux de groupes ont suivi, avec des recommandations.

Jean Philippe Dakouré, secrétaire général du ministère de la Jeunesse

Selon Daouda Yahaya, chef de bureau PNUD de Bobo-Dioulasso, il s'agit d'une session d'échanges entre les praticiens et praticiennes de l'écosystème numérique pour leur permettre d'identifier les besoins et les priorités pour booster la transformation digitale, accélérer l'atteinte des progrès vers les ODD (Objectifs de développement durable). Il estime, en ce sens, que la transformation digitale inclusive représente une grande opportunité pour accélérer ce progrès vers les ODD.

Alimata Sangaré Galboni, première adjointe au maire de la commune de Dédougou

Comme le souligne Jean Philippe Dakouré, secrétaire général du ministère de la jeunesse, l'apparition de la pandémie du covid-19 a entraîné beaucoup de conséquences au plan économique et social avec une modification des habitudes tant au plan social qu'au plan professionnel. Ainsi, les réunions se font de plus en plus sur des plateformes qui n'étaient pas utilisées avant. C'est donc un accompagnement que le PNUD apporte au Burkina Faso pour renforcer son système digital. Cette digitalisation va induire de nouveaux types d'emplois et renforcer beaucoup d'autres. Cet atelier regroupant des participants venus des régions du Sud-ouest, de la Boucle du Mouhoun et du Centre devrait donc permettre de faire des propositions d'actions à mener dans le cadre du projet 2.0 pour permettre au ministère de la Jeunesse de booster les solutions numériques, de créer des emplois dans ce segment.

Photo de famille

Alimata Sangaré Galboni, première adjointe au maire de la commune de Dédougou, indique participer à ces consultations en tant qu'actrice de développement de sa commune pour apporter sa contribution à l'amélioration du système digital et à l'employabilité pour les jeunes et les femmes.

Haoua Touré
Lefaso.net

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