« J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi » (2 Timothée, 4, 7)
Les grandes familles KY, GOLANE et ZANTE à Tô, Toma, Ouagadougou, Abidjan, Bobo-Dioulasso, Dédougou, Niamey, Lomé et Houndé ;
Sa Majesté, Emile PARE Chef de Canton de Toma et la grande famille PARE à Toma, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso ;
La grande famille DRABO à Kassan, Toma, Ouagadougou et Bobo-Dioulasso ;
Les familles alliées KABRE, KABORE, BA, DAMIBA, KI, KY-ZERBO, BAMSAMDA à Bouaké, Ouagadougou, Koupèla, Bobo-Dioulasso, Bala ;
Monsieur KY Edmond, Administrateur des services financiers de classe exceptionnelle à la retraite et ses frères KY Lassina, KY Jean-Christophe, KY Marcel et KY Jean-Baptiste ;
Les enfants, KY Marie Lucie, épouse KABRE, Educatrice sociale à la retraite ; KY Blandine épouse KABORE, à la SONABEL ; KY Joséphine, au Groupe Scolaire Saint Augustin ; S.E. Mgr Prosper Bonaventure KY, Evêque de Dédougou ; KY Marie Isabelle épouse BA, à l'Organisation Internationale de la Francophonie ; KY Claude Edgar Lawassi, au PAM, KY Sylvie Lawalea épouse KI, à la MINUSMA ; KY Barbara Rosine Lawagon à l'UEMOA ;
KI Gaston, KI Romuald, KI Jean de Dieu, KY Paul Julien, KY Philippe, KI Sévérin, KI Serge, KI Jean Pierre, KY-ZERBO Monique, épouse PARE, leurs frères et sœurs, les petits enfants et les arrière-petits-fils,
Très touchés par les soutiens multiples et multiformes reçus lors du décès de leur épouse, sœur, mère, tante, belle-mère, grand-mère et arrière-grand-mère, KY Thérèse née DRABO, Institutrice Principale à la retraite le 28 mars 2022 et de son inhumation le 31 mars 2022, adressent leurs sincères remerciements à tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, leur ont manifesté leur amitié et leur proximité lors de cette douloureuse circonstance.
Ils remercient particulièrement
Son Eminence Philippe Cardinal OUEDRAOGO, Archevêque de Ouagadougou,
Son Excellence Mgr Michael F. CROTTY, Nonce Apostolique au Burkina,
Leurs Excellences les Evêques de la Conférence Episcopale Burkina-Niger,
Les Autorités administratives, civiles, militaires, paramilitaires et coutumières,
Les prêtres, religieux et religieuses,
La paroisse Saint Camille, les membres de la CCB Sainte Famille de Nazareth de la Zone du Bois/SOCOGIB, les ressortissants des diocèses de Nouna et de Dédougou, les délégations venues du diocèse de Dédougou et d'ailleurs, les membres des Equipes du Rosaire, les voisins du quartier, les collègues de service, les amis et connaissances et tout le personnel de la Polyclinique Internationale de Ouagadougou (Clinique du Cœur).
Que le Dieu de toute miséricorde et de toute bonté qui a vu tous vos bienfaits, même ceux qui sont restés dans le secret, vous les rende au-delà de vos attentes.
« Celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient reconnues comme des œuvres de Dieu » (Jn 3, 21).
Que par la miséricorde de Dieu, l'âme de Maman Thérèse DRABO, épouse KY repose en Paix.
La grande famille ZOUNGRANA à Nobré-pissy,
La grange famille ILBOUDO à yamtenga Ouagadougou
Les Familles alliées : TAPSOBA, ROUAMBA a Ouidi
Monsieur ZOUNGRANA Ablassé dit Goro à Kamboinssin, ses frères et sœurs les enfants : Ismaël, Anifatou, Rachid et Issouf
Ont la profonde douleur de vous faire part du décès de leur épouse, mère, fille, belle-sœur, tante, cousine Madame Zoungrana née Ilboudo Zénabou décès survenu le 25/03/2022 à l'hôpital Yalgado Ouédraogo suivi de l'inhumation le 26/03/2022 au Cimetière de Kamboinssin Ouagadougou et du DOUA le jeudi 31 Mars 2022 à son domicile.
Elles se gardent de citer des noms de peur d'en oublier et remercient du fond du cœur tous ceux et celles, de près ou de loin, qui leur ont apporté un soutien moral, spirituel, matériel et financier. Que Allah le tout puissant rende à chacun au centuple de ses biens faits
.
Que DIEU vous récompense.
« UNION DE PRIERE »
La coordination de la société civile de la ville de Beni appelle toute la population à vaquer librement à ses occupations et ne pas répondre positivement à l’appel à une série des journées ville morte à Beni.
Le Comité international de la Croix Rouge (CICR) a doté l’hôpital général de Beni d'un bâtiment pour la prise en charge des blessés par armes blanches et à feu lundi 4 avril.
A l'Ambassade, l'Ambassadeur de France au Burkina, Son Excellence Monsieur Luc HALLADE, la Représentante de l'UNICEF au Burkina Faso, Madame Sandra LATTOUF, et le Directeur de l'agence AFD de Ouagadougou, M. Gilles CHAUSSE ont signé ce lundi 04 Avril 2021 une convention de financement d'un montant de 1.500.000 euros soit près 984 millions de FCFA.
Cette subvention est destinée au renforcement urgent de la résilience des services publics d'eau potable dans les quartiers périphériques de la ville de Dori.
Depuis 2019, de nombreuses communes sont soumises à une arrivée importante de Personnes Déplacées Internes (PDI), qui fuient les conflits de la zone dite des « Trois frontières » à l'intersection du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Le nombre d'incidents violents a considérablement augmenté et a engendré une crise humanitaire sans précédent pour le Burkina Faso. Fin août 2021, on dénombre plus d'1,8 million de personnes déplacées, ce qui représente près de 9% de la population du pays. Dans la région du Sahel, épicentre de la crise, près de 580 00 personnes sont venues trouver refuge dans les principales agglomérations urbaines de la région. La commune de Dori est particulièrement impactée : 62 616 PDI ont été recensées, dont 14,378 femmes (23%) et 36,138 enfants (58%).
A Dori, les services d'approvisionnement en eau et d'assainissement sont mis à rude épreuve, on estime que la moitié de la population n'a pas accès à l'eau potable . Cette pression sur la ressource d'un bien vital pour la population exacerbe les tensions entre les populations, dans un contexte de montée des violences armées. Cette situation est également aggravée par une augmentation des pannes des infrastructures. Cette crise s'inscrit enfin dans un contexte hydrogéologique défavorable de rareté de la ressource en eau au Sahel accentué par l'impact du changement climatique.
Le projet prévoit de construire 10 nouveaux systèmes d'alimentation en eau potable simplifiés et 500 latrines familiales, et de donner accès à l'eau et à l'hygiène à 50 000 personnes déplacées dont 30 000 enfants dans les quartiers de Wendou, Nyarala et Petit Paris. L'accès à ces services de base en eau permettra de réduire les tensions entre les communautés et contribuera à renforcer leur résilience.
Pour Luc Hallade, Ambassadeur de France au Burkina Faso, « La France, via l'AFD, partenaire historique du secteur de l'eau et de l'assainissement, reste pleinement mobilisée aux côtés du Burkina Faso et singulièrement de la commune de Dori pour assurer la délivrance de ce service vital dans un environnement dégradé au profit des personnes déplacées internes et des communauté hôtes ».
« Sans accès à l'eau, les populations notamment les enfants, qui sont particulièrement vulnérables, risquent de tomber malade, de souffrir de malnutrition faute de pouvoir s'hydrater correctement et garder une bonne hygiène corporelle. L'éloignement des points met à risque les enfants, surtout les filles, en les exposant aux violences et agressions sexuelles sur le chemin de la collecte d'eau » a dit la Représentante de l'UNICEF, Sandra Lattouf. « C'est pourquoi ce projet qui sera mis en œuvre grâce au financement de l'AFD est essentiel pour la santé et la protection des familles et des enfants ».
A propos de l'Agence française de développement
Le groupe Agence française de développement (AFD) est un établissement public qui met en œuvre la politique de la France en matière de développement et de solidarité internationale. Climat, biodiversité, paix, éducation, urbanisme, santé, gouvernance… Nos équipes sont engagées dans plus de 4.000 projets à fort impact social et environnemental dans les Outre-mer français et 115 pays. Nous contribuons ainsi à l'engagement de la France et des Français en faveur des Objectifs de développement durable (ODD). En savoir plus : www.afd.fr
A propos de l'UNICEF
L'UNICEF travaille dans certains des endroits les plus inhospitaliers du monde pour atteindre les enfants les plus défavorisés. Dans plus de 190 pays et territoires, depuis 75 ans, nous travaillons pour chaque enfant, chaque jour, afin de construire un monde meilleur pour tous.
Pour en savoir plus sur l'UNICEF au Burkina Faso et son action, veuillez consulter le site : https://www.unicef.org/burkinafaso/
Twitter @UNICEF_Burkina | Facebook @UNICEF_Burkina Faso | Instagram @unicef_burkinafaso | Youtube UNICEF Burkina Faso
Contacts Presse
Pour l'AFD au Burkina
Mame Diarra THIAM / thiammd@afd.fr / +226 25 49 61 12
Banne IBRANGO (Ambassade de France / banne.ibrango@diplomatie.gouv.fr
Pour UNICEF
Hadrien Bonnaud, UNICEF Burkina Faso, hbonnaud@unicef.org, +226 66 93 31 32
La pénurie de carburant dans les stations-services dans la ville de Kinshasa a handicapé plusieurs usagers des routes ce lundi 4 avril. Nombreux n'ont pas pu se rendre à leurs lieux de service faute de transport alors que d'autres ont déploré la hausse des prix des moyens de transport.
La Direction générale des recettes de Kinshasa (DGRK), a appelé tous les assujettis à profiter du moratoire leur accordé par l’autorité urbaine afin de s’acquitter de l’impôt foncier. Le directeur général de cette régie financière, Fabien Kuluta, l’a fait savoir dimanche 3 avril, à la presse à Kinshasa.
Selon lui, cette échéance qui expire le 30 avril prochain est due à la demande des opérateurs économiques de la ville.
La population de Boende dans la province de la Tshuapa dénonce la persistance de l’insécurité dans la ville par des jeunes communément appelés kuluna, depuis le meurtre de l’ancien ministre provincial de la Jeunesse.
Les activités socio-économiques tournent au ralenti dans certains quartiers de la ville, à cause de cette insécurité. Ces jeunes blessent, ravissent les biens à leurs victimes.
Cet article, faisant suite à près de 120 jours d'observation depuis le 25 novembre 2021, voudrait faire part d'un nouveau phénomène de pollution massive de l'air à Saaba Commune rurale de la Région du Centre. C' est le premier d'une série de trois articles selon l'ordre suivant que nous proposons :
Article partie 1/3 : Présentation introductive des faits
Article partie 2/3 : Présentation détaillée des faits
Article partie 3/3 : Des conclusions de nos investigations
Voici ainsi décliné l'objet de cette modeste convocation du ban et de l'arrière-ban de notre opinion publique pour une adresse à l'attention de nos Dépositaires de l'Autorité Publique chacun en ce qui le concerne en matière.
Chapitre 2, article 5, Code de l'Environnement 2013 : « Toute personne a le droit à un environnement sain. A cette fin, elle peut porter plainte devant les autorités administratives ou judiciaires compétentes afin de faire cesser les nuisances générées par les activités qui troublent la tranquillité, portent atteinte à la sécurité ou à la salubrité publique. L'administration est tenue de répondre à sa requête. »
PRESENTATION INTRODUCTIVE DES FAITS
« La pollution de l'air, tueuse silencieuse » selon l'OMS. Oui, la pollution tue aussi dangereusement que les armes d'extermination massive . Mais la pollution, que 'est-ce que c'est ? L'espace nous faisant défaut, allons pour une définition « accélérée » et lapidaire.
Pollution=Polluants. Nous le répétons : pollution de l'air = présence de polluants dans l'air. Qu'est-ce qu'un polluant ? Les polluants sont des éléments de matière, chimiques ou physiques, qui provoquent des effets destructeurs sur les organes du corps humain par irritation, corrosion, et autres troubles. Leur taille (un polluant) va du millionième de mètre, le micromètre (cas des particules physiques appelées particules poussiéreuses) au milliardième de mètre, le nanomètre (cas des particules chimiques qui sont sous forme de molécules et sont appelées polluants chimiques).
Les polluants sont donc invisibles à l'œil nu, et dans beaucoup de cas sans manifestation aucune d'odeurs. Forces gens sont promptes à invoquer le terme de nuisance olfactive pour évoquer ou caractériser des situation de pollution. Rien de plus inexact, de faux, si ce n'est même fallacieux dans certains cas. II nous tarde, par ailleurs, de revenir sur ce dernier point en d'autres occasions.
Un polluant a pour « vocation » d'agresser, de blesser ou de tuer l'être humain selon des modalités simples mais aussi complexes. La pollution, ce n'est donc pas une affaire d'incommodation olfactive mais d'intoxication de l'être humain, autrement dit d'atteinte à l'intégrité physique interne (biologique) de l'être humain.
Par exemple, le monoxyde de carbone (CO : désignation chimique), gaz inodore, est un polluant chimique issu des combustions (brulures d'ordures, brulures de pneus, incendies, etc.). Ce polluant altère le fonctionnement des hémoglobines du sang en privant les cellules de l'oxygène dont ils ont besoin. Dans certains cas, une femme qui attend aura la surprise, d'explication à priori providentielle, de donner naissance à un enfant avec des malformations de mains, de bras selon les vénérables chercheurs en la matière : en cause une exposition chronique au monoxyde de carbone (CO).
De plus, cette pollution de l'air à très grande échelle ( près de 50km2 à 100km2 ) exposant une Commune rurale de plus de 250000 habitants n'est-elle pas irréfragablement une autre forme d'insécurité au même digne titre que le terrorisme ? Notre histoire contemporaine en regorge d'exemples : 4000 morts de bilan provisoire en cinq jours de pic de pollution par suite de stagnation dans l'atmosphère des fumées issues des chauffages domestiques des ménages (1952) ; en d'autres situations de pollution, des lots de PDI (Personnes Déplacés Internes).
A Saaba Commune Rurale, la vie de plusieurs centaines de familles a été, insidieusement, mises en danger intensément et fréquemment pendant près de 70 jours dès les 25-26nov2021 à fin Jan 2022. En nous permettant cette obligeance, « insidieusement » veut dire « dont les débuts bénins en apparence cachent une réelle gravité ».
Puis accalmie apparente. Enfin, à nos soupirs, nous disions-nous, « èrèrrr de gaoua ! » pour parler argot. Soudain, résurgence du 20 au 25 fév. 2022. Et depuis la nuit du 02 au 03 mars 2022 jusqu'en ces jours 28 mars 2022, reprise du phénomène de pollution de l'air, cette fois moins ostentatoirement que durant la période nov. 2021 à mi-janv. 2022. Qu'à cela ne tienne, mais toujours à des niveaux intenses. Notre cher phénomène homicidogène, après un « cessez-le-feu » apparent, revient à la charge, et toujours comme entre autres, très furtivement. Le « tueur invisible » , selon la littérature en matière de pollution de l'air, précisément le « tueur invisible de masse » de Saaba est de retour. Aux antipodes d'un spectacle Western de duel Django et Sabata !
D'où alors question toute légitime : quels sont ceux qui ont contraint, mortifèrement, une grande partie de la Commune de Saaba à respirer une odeur d'hydrocarbure mêlée d'odeur de brulure rappelant le « pop-corn » calciné durant 8 heures d'affilée en moyenne pendant près de 70 jours, du 25 nov. 2021 à fin jan 2022 ? Et qui plus est, continue d'exposer les résidents de Saaba (Nioko1, Baorgo, Wamtenga, etc.) Cette fois tantôt furtivement, tantôt ostentoirement, durant 01h à 02h de temps d'affilée depuis début mars 2022, préférentiellement la nuit 00h00 à 04h00 ? Eh oui, cette pollution d'extermination massive, après accalmie apparente, a repris, continue en ces moments 28 mars 2022, et reste loin de cesser aussi providentiellement que ça.
Conclusion
A nos Autorités Compétentes en la matière, nous lancons un cri de détresse pour que ce phénomène de pollution, qui n'est rien d'autre qu'une autre forme d'insécurité macabre, qui a repris depuis les nuits du 02 au 03 Mars 2022, ce jusqu'en ces jours 28 Mars 2022, puisse prendre fin définitivement. Déjà, il reste fort à parier que les personnes exposées, déjà pendant plus de 70 jours, ne finiront pas à court, moyen et long terme par une morbidité et une mortalité inexpliquée, qui plus est d'ailleurs, dans le bonheur de l'ignorance.
Sollicitant encore votre attention, rendez-vous pour la deuxième partie de cette série d'articles pour un exposé plus détaillé des faits concernant cette forme d'insécurité à grande échelle qui connaît une reprise sournoise depuis début Mars 2022 jusqu'en ces jours 28 Mars 2022.
Somwaoga Michael LeRoi
Résident Nioko1 (Saaba)
Email : akoutou@gmail.com
« habariyaamani.net », est le nom d’un nouveau media en ligne dans la ville de Kisangani (Tshopo) Il a été présenté vendredi le 1er avril lors d’un point de presse. Ce nouveau site web est une initiative de Lydie Makuru Asimwe, journaliste à la Radio Televivision nationale congolaise (R.T.N.C /Kisangani). Sa vocation est d’assurer la promotion de la paix, selon sa fondatrice
Lydie Makuru Asimwe MAKURU ASIMWE explique la ligne éditoriale du nouveau-né de la presse en ligne :
Dans la matinée de ce lundi 4 avril 2022, aux environs de 4h30, des hommes armés ont ôté la vie à deux personnes dont un policier et un pompiste dans une attaque au poste de péage près de Kora sur l'axe Kongoussi-Djibo, a confirmé une source locale jointe au téléphone par lefaso.net.
La même source précise que plusieurs hommes armés qui avaient encerclé le domicile de l'ex-maire ont entamé également des tirs nourris. Fort heureusement aucune perte en vie humaine n'a été enregistrée a ce niveau. Cependant, deux véhicules y ont été incendiés.
Lefaso.net
Crédit photo : Info du Bam en temps réel
Le Lions club international District 403 A3, a procédé le samedi 2 avril 2022 à la remise officielle de la charte du club au Lions club Bobo vision du Lions club international District 403 A3/Région 13.
Le Lions club Bobo vision, 60e club du District 403 A3 avec au total 22 membres et parrainé par le Lions club de Bobo Witara vient ainsi accroître le nombre et la capacité des bénévoles du Lions club international à offrir des services humanitaires à leurs communautés.
Crée en 1917, le Lions club international est une association dont le premier club du Burkina Faso est né à Bobo-Dioulasso en 1958.
Cette association occupe la première place dans les services humanitaires dans le monde au regard de l'importance des œuvres sociales qu'elle réalise chaque année et depuis sa création.
C'est donc pour souhaiter la bienvenue aux membres de Bobo vision dans cette prestigieuse association de bénévoles pour le développement qu'une soirée de remise officielle de la charte a été organisée.
Selon Monhamed Compaoré, gouverneur du District 403 A3, la charte est le document administratif venant des Etats-Unis et généralement demandé par un groupe parrain qui consacre la naissance d'un club Lions. « Donc nous avons, dit-il, remis cette charte à Bobo vision, un club qui a été approuvé le 8 mars 2022 sous le parrainage du Lions club de Bobo Witara avec le soutien de tous les Lions de la région 13 qui regroupe Bobo, Banfora et Dédougou qui se sont préparés pour que nous vivions une grande soirée mémorable de remise de charte. Ils ont donc à présent pour mission de se conduire en soldats de l'humanité ».
Le gouverneur Monhamed Compaoré souligne en ce sens que les membres de Bobo vision sont des soldats humanitaires qui ont décidé d'intervenir pour la protection de la vue, domaine qui a connu beaucoup d'interventions du Lions club international à travers la construction d'hôpitaux, soutiens de programmes spéciaux de l'ONU…
Cependant, il est à noter que malgré tous ces efforts, les déficiences visuelles continuent à faire des victimes dans la société et Bobo vision a pour sa part décidé de soutenir ces personnes afin qu'elles soient utiles à la société et puissent vivre de façon digne. Le gouverneur a invité les Lions de Bobo vision à respecter tous les serments du Lions à savoir : être un bon Lions, assidu, faire face de façon efficace à ses obligations financières…
Le président fondateur du club Bobo vision, Ousmane Ouédraogo, s'est pour sa part engagé à assumer la destinée du club Bobo vision. Il affirme en ce sens qu'il a été inspiré par le cas de Poko, cette jeune fille de 11 ans qui a eu des problèmes de vue depuis l'âge de 3 ans mais qui a été guérie grâce à l'engagement de leurs devanciers. « Nous sommes fiers d'appartenir à cette cause et dès cet instant, nous prenons l'engagement d'aider des milliers de personnes à se faire dépister (sensibilisation campagne de dépistage avec les mécènes) pour éviter les problèmes de vue. Notre engagement c'est de servir la cause, aider la communauté les moins démunis et faire profiter de notre solidarité », confie-t-il.
Pour le parrain Al Hassane Sienou, président de la Chambre de commerce et d'industrie de Bobo-Dioulasso, Bobo vision a pris une décision importante en posant un acte très noble. « Penser à autrui, aider l'autre, être sensible à la situation de son prochain sont à son sens le début de la manifestation de la personne humaine et c'est cela qui donne du sens à la condition humaine. Pour réussir votre mission, il vous faudra cultiver entre vous l'amitié sincère en gardant toujours dans votre esprit cette règle de conduite de votre association qui vous demande d'être prudents dans vos critiques et généreux dans vos louanges, construire et non détruire. Je souhaite vivement que Bobo vision soit une source d'amitié sincère et aussi une source de soulagement pour les nécessiteux de notre région », a-t-il conclu.
Haoua Touré
Lefaso.net
Pour Josias Kere ingénieur financier, la finance est le socle même du fonctionnement économique mondial. Passionné par son domaine, il nous invite à découvrir son métier et le parcours de formation à suivre pour étudier l'ingénierie financière.
Lire l'article ici : https://legrandfrere.bf/immersion-dans-le-monde-des-finances-avec-josias-kere-ingenieur-financier/
Le Cabinet Job Services and Tax (JOST) recrute pour le compte d'un projet basé à Ouagadougou, un (e) Comptable répondant au profil suivant :
Etre titulaire d'un diplôme Bac+3 en Comptabilité, Sciences et Techniques Comptables et Financières, Sciences de gestion ou dans un domaine pertinent pour le poste ;
Justifier d'une expérience avérée d'au moins cinq (05) ans en tant que Comptable dans la gestion financière, dont trois (03) ans dans la comptabilité analytique de projets de développement ;
Avoir de solides connaissances en analyse financière et rédactionnelle ;
Démontrer une excellente maîtrise de l'outil informatique (niveau avancé en Word, Excel, Powerpoint, Base de données, etc.) ;
Démontrer une excellente maîtrise du logiciel TomPro2 ;
Avoir une parfaite maîtrise du français parlé et écrit ;
Démontrer une grande capacité d'adaptation, de travail collaboratif et à distance ;
Etre apte à travailler en équipe, sous pression et dans un environnement multiculturel ;
Avoir un esprit d'analyse et de synthèse ;
Avoir le sens de la rigueur et du travail bien fait ;
Etre immédiatement disponible ;
Principales missions et responsabilités :
Le/la comptable du programme est chargé (e) d'assister la Gestionnaire Administrative et Financière dans ses missions de gestion administrative, logistique, financière et comptable, du Programme. Travaillant sous l'autorité de cette dernière, le/la comptable accomplit toutes tâches que lui confie la Gestionnaire Administrative et Financière.
De façon détaillée, le/la Comptable exécutera les tâches ci-après :
• Au titre de la gestion comptable
Tenir la comptabilité générale, budgétaire et analytique et participer à l'établissement des états financiers annuels ;
Assurer la liquidation des factures et suivre les comptes fournisseurs ;
Tenir à jour l'archivage des pièces comptables ;
Produire toute information comptable demandée par ses supérieurs ;
Participer à l'établissement des rapports de suivi financier trimestriel et d'activités.
• Au titre de la gestion du patrimoine
Réceptionner et effectuer le suivi des acquisitions ;
Effectuer le suivi des biens immobiliers et mobiliers mis à la disposition de l'UGP et des entités autres que l'UGP et faire des inventaires.
• En matière de gestion administrative
Assurer un bon archivage de tous les documents administratifs et financiers du Programme ;
Examiner les justificatifs liés aux missions effectuées par le personnel de l'UGP ;
Accomplir toute tâche connexe demandée par la GAF.
• En matière de gestion financière
Assister la GAF dans la préparation et le suivi mensuel des Demandes de Retrait de Fonds (DRF) ;
Assister la GAF dans l'analyse des rapports financiers transmis par les agences d'exécution ;
Assister la GAF dans l'analyse des demandes de réapprovisionnement transmises par les agences d'exécution.
• En matière de gestion budgétaire
Assister la GAF dans le suivi de l'exécution budgétaire globale à travers la matrice d'exécution budgétaire.
• Au titre de l'assistance aux porteurs
Suivre les avances de fonds aux porteurs de projets et autres tiers et s'assurer du retour des justifications dans les délais requis ;
Traiter les états de justification des fonds mis à la disposition des porteurs en vue de leur validation par la GAF et le Coordonnateur ;
Appuyer les agents comptables des porteurs afin de leur permettre de préparer les pièces justificatives en conformité avec le manuel de procédures.
Conditions :
Contrat à Durée Déterminée de 12 mois ;
Lieu d'affectation Ouagadougou, avec de fréquents déplacements dans les zones d'intervention du programme ;
Le dossier de candidature est composé des pièces ci-après :
Une lettre de motivation datée, signée et adressée au Gérant du cabinet ;
Un curriculum vitae détaillé sincère daté et signé, comprenant une liste d'au moins 3 personnes de référence ;
Les copies légalisées des diplômes et attestations/certificats de travail ;
Photocopie de la pièce d'identité (ou passeport) valide ;
Le dépôt des dossiers se fera uniquement par voie électronique à l'adresse info.bf@jobtaxservices.com, Tél : 25 47 24 96, et ce jusqu'au Jeudi 07 Avril 2022 à 16h30mns ;
Tout dossier reçu après cette échéance ne sera pas pris en compte dans le processus de recrutement.
N.B : - Un casier judiciaire sera demandé aux candidats présélectionnés ;
- Seuls les candidats présélectionnés seront contactés pour la suite de la procédure ;
- Les diplômes annoncés dans le CV ainsi que les expériences professionnelles déclarées pourront être vérifiés à l'issue de la sélection.
Tous les dossiers reçus restent la propriété du cabinet. Seuls les candidats présélectionnés seront contactés.
Le Burkina Faso est à la croisée des chemins, foi de plusieurs Burkinabè. Le pays renoue ainsi avec sa marche balbutiante, avec à l'actif, des lots de frustrations sur toute la ligne. Du premier président, Maurice Yaméogo, à Roch Kaboré, on observe que chacun est ressorti de la direction du pays avec une dose de frustrations.
Maurice Yaméogo, père de l'indépendance, est tombé par l'insurrection populaire, le 3 janvier 1966. Les conditions de son départ semblent porter un coup à l'aspect rayonnant de sa gestion qui aurait, selon de nombreux Burkinabè contemporains, pu être mis en exergue.
Le successeur, Aboubakar Sangoulé Lamizana, va également connaître toutes les difficultés dans la gestion du pouvoir, marquées notamment par des blocages dus à des crises entre ses plus proches collaborateurs. Finalement, le 25 novembre 1980, un coup d'État militaire est perpétré contre lui par le Comité militaire de redressement pour le progrès national (CMRPN).
Le colonel Saye Zerbo, ancien ministre des Affaires étrangères, devient le chef de l'État (tandis que le 3 janvier 1984, Aboubacar Sangoulé Lamizana est jugé par un Tribunal populaire de la Révolution ; on lui reproche sa gestion de 400 millions de francs CFA de Fonds spéciaux). Saye Zerbo sera aussi renversé le 7 novembre 1982 par Jean-Baptiste Ouédraogo, qui lui succède à la tête du Conseil de salut du peuple (CSP). Saye Zerbo est emprisonné et jugé après le coup d'État, en août 1983, du capitaine Thomas Sankara. Jean-Baptiste Ouédraogo, médecin militaire, ne durera au pouvoir que du 8 novembre 1982 au 4 août 1983. Il est renversé par le camp de son Premier ministre, Thomas Sankara, qui prend le pouvoir.
Le cycle des coups de force se poursuit par ces évènements dramatiques du 15 octobre 1987 au cours desquels, le président Thomas Sankara perd la vie. Blaise Compaoré qui lui succède est, à son tour, forcé de signer sa démission sous la pression populaire, le 31 octobre 2014.
Michel Kafando, président de la transition, subit un coup d'État en septembre 2015 avant d'être rétabli. Bien qu'ayant pacifiquement passé le témoin à son successeur Roch Kaboré, certains de ses proches ne cachent pas des éléments de frustrations de l'ancien président liées aux attitudes du pouvoir Kaboré à son égard (notamment en matière de traitements liés à sa qualité et à ses droits). Il en est de même pour l'éphémère président du Faso, Isaac Yacouba Zida, (1er au 21 novembre 2014), ‘'contraint'' par les successeurs à l'exil.
Le président Roch Kaboré n'aura pas, lui non plus, le temps d'achever son deuxième mandat constitutionnel, écourté en cette soirée de lundi 24 janvier 2022, soit un an, deux mois et deux jours, après avoir été réélu au premier tour par un score de 57, 74 %.
Comme on peut le constater, la frustration caractérise bien chacun ou proches et soutiens de tous les chefs d'État qui se sont, jusque-là, succédé à la tête de ce pays.
C'est la même réalité que vivent les organisations, politiques et civiles. Dès lors, il est difficile de faire avancer ce pays. Pourtant, il faut qu'il y ait une génération à la hauteur des responsabilités, pour mettre fin à ce cycle infernal. Il ne peut pas en être autrement.
C'est ce à quoi, inspirent certains passages de ce discours de baptême du Parti panafricain pour le salut (PPS), ce samedi 2 avril 2022. « Notre initiative est le tombeau de la haine contre Maurice Yaméogo, le tombeau de haine contre Sangoulé Lamizana, Saye Zerbo, Jean-Baptiste Ouédraogo, Thomas Sankara, Blaise Compaoré, Yacouba Isaac Zida, Michel Kafando, le tombeau de haine contre Roch Marc Christian Kaboré. (…). Voyez-vous, on a longuement vendu aux Burkinabè l'ivresse de l'affrontement, de la confrontation. Ce fut d'ailleurs le fonds de commerce de certains hommes politiques de ce pays. C'est donc le lieu pour moi d'appeler à un désarmement des cœurs, de solliciter l'indulgence des autorités actuelles pour un élargissement de tous ceux qui ont été privés de leur liberté à la faveur des événements récents qu'a connu notre pays », a déclaré Abdoulaye Mossé, président du PPS, une figure imprégnée de la vie politique burkinabè de ces trois dernières décennies.
Au-delà de tout accueil qui peut être réservé à ces propos, il n'en demeure pas moins qu'ils affichent un problème réel de la société burkinabè. Il touche le fond. Tant que certains b.a.-ba ne sont pas résolus, les politiques de développement ne seront que du cosmétique.
Michel Kafando, lui, disait d'ailleurs en 2016, dans une interview accordée aux confrères des éditions Le Pays : « Il faut absolument exorciser ce pays ». Il répondait ainsi à une question sur les conditions d'une réconciliation nationale : « La réconciliation est d'une impérieuse nécessité. Je dis partout où je passe, que nous devons travailler à la réconciliation nationale. Car voilà un pays qui a souffert du sectarisme, des injustices, un pays où des gens ont été spoliés, des assassinats ont été perpétrés. Vous avez même jusqu'à présent, des victimes dont on n'arrive pas à retrouver les sépultures. Donc, il faut absolument exorciser ce pays. Ce préalable est indispensable pour aller à la réconciliation ». Le ministre des affaires coutumières et religieuses devra plancher sur le sujet, afin que le pays puisse envisager la fin du cycle infernal et ainsi éviter de transmettre aux générations futures, les charges négatives.
Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net
Alors qu'ils sont accusés d'avoir lâché leur ex-camarade, Roch Kaboré, en résidence surveillée depuis le 24 janvier 2022, par la démission de l'ex-parti au pouvoir et pour la création de leur nouvelle organisation politique, l'ancien vice-président de l'Assemblée nationale, Abdoulaye Mossé, et ses co-démissionnaires du MPP ont envoyé une réplique à leurs détracteurs.
C'était à l'occasion du lancement de leur parti politique, le Parti panafricain pour le salut (PPS), ce samedi 2 avril 2022 au Palais des sports de Ouaga 2000.
« On nous fait à longueur de journée, un procès en loyauté et en reconnaissance mais je voudrais dire que le moment venu, le Président Roch Marc Christian Kaboré saura reconnaître ses véritables amis et l'histoire nous l'enseignera », a lancé le président du Parti panafricain pour le salut (PPS), Abdoulaye Mossé.
Considéré comme l'un des plus proches, voire homme de main de l'ancien président Roch Kaboré, Abdoulaye Mossé a expliqué que la création du PPS est l'aboutissement d'un processus entamé depuis leur entrée en politique. Devant ses partisans mobilisés pour cette assemblée générale constitutive du parti, il est brièvement revenu sur l'environnement de leur départ de l'ex-parti au pouvoir, à savoir l'exacerbation des contractions internes.
« L'acte que nous avons posé a été rendu possible grâce à l'engagement de tous, malgré les quolibets et les injures de nos contempteurs, donneurs de leçons d'un autre temps, parés de leurs habits de justiciers, ils ont déjà sorti le sabre, pour nous mettre sous le coup de leur fatwa politique. Du reste, nous ne nous faisions aucune illusion sur l'adversité que cela susciterait, mais notre détermination est ferme et entière, elle est nourrie par la sève de la détresse de notre peuple et l'espérance que nous impose le ditanyé, notre hymne national. Ces justiciers des temps modernes, prompts à la critique facile et incapables de s'engager pour proposer au peuple leur vision, ignorent tout de la politique et de ses exigences » , a renvoyé en mots voilés, le président du PPS.
Lefaso.net
Le bureau politique national du Nouveau temps pour la démocratie (NTD) a tenu, ce 2 avril 2022, une session extraordinaire. Première rencontre du parti depuis la chute du régime de Roch Kaboré, cette session élargie aux secrétaires généraux des sous-sections et sections provinciales, a servi de cadre pour faire une analyse de la situation socio-politique du pays et réfléchir aux nouvelles orientations devant guider la marche du parti.
A en croire le président national du NTD, Vincent Dabilgou, l'analyse de la situation actuelle du pays commande aux hommes politiques de taire leurs divergences pour se mettre aux côtés des forces de défense et de sécurité dans la lutte contre le terrorisme.
A travers une déclaration, Vincent Dabilgou a appelé l'ensemble de la classe politique à faire une trêve pour s'unir en vue d'en finir avec l'hydre terroriste, sans manquer d'encourager les nouvelles autorités dans leur lutte pour un retour à la paix et à la stabilité. Il a aussi plaidé pour la libération du président Roch Kaboré et le retour des exilés politiques.
En termes de perspectives, le NTD veut renforcer son assise. Pour ce faire, le parti compte proposer une nouvelle offre politique, avec une nouvelle vision qui va rassembler davantage les populations. Et à cet effet, le parti va travailler à devenir une nouvelle force politique qui va se distinguer à travers la qualité des hommes qui vont la composer. L'état-major du NTD entend aussi élargir les bases du parti à des leaders de différents domaines, capables de mobiliser du monde autour d'eux.
A la question de savoir si le NTD appartient toujours à l'ex-Alliance des partis et mouvements politiques de la majorité présidentielle (APMP), Vincent Dabilgou a laissé entendre que la question n'était pas à l'ordre du jour. « Parce que nous soutenons le président Roch Kaboré et qu'il n'est plus le président du Faso, nous ne voyons plus la nécessité de dire que nous appartenons à l'ex-APMP », a-t-il toutefois ajouté. Le parti compte d'ailleurs, après la libération de l'ex-président, le rencontrer pour lui faire part de sa nouvelle vision.
Armelle Ouédraogo/Yaméogo
Lefaso.net