La population de Bugorhe en territoire de Kabare(Sud-Kivu) sera bientôt servie en eau potable dans les ménages. Un lot de plus de 520 tuyaux PVC a été fourni dimanche 3 avril à la demande du comité local de gestion de l’eau de Bugorhe.
Le député national Jean-Baptiste Kasekwa, déplore la situation sécuritaire et humanitaire qui prévaut à Rutshuru (Nord-Kivu). Il affirme que cette situation est préoccupante.
D'après lui, des centaines de familles sont éparpillées dans les localités plus ou moins sécurisées, alors que d’autres sont en refuge en Ouganda sans assistance des autorités.
L'arbitre international congolais Jean-Jacques Ndala Ngambo se trouve parmi les 8 arbitres Africains retenus par la Fédération international de football association (FIFA) pour officier les matches de la phase finale de la coupe du monde de football, qui va se dérouler au Qatar à partir du mois de novembre 2022.
L'ancien conseiller spécial en matière de sécurité du Président de la République, François Beya, a été transféré lundi 4 avril à la prison centrale de Makala dans la soirée.
Selon les sources proches de l’Agence nationale des renseignements (ANR), le dossier de François Beya sera transféré à l’Auditorat militaire qui pourra solliciter auprès de la Haute Cour militaire la fixation pour jugement.
Jean-Pierre Tshisekedi Kabasele, le nouveau directeur de la province éducationnelle Kongo-Central 2 a fixé l’opinion et surtout les parents le lundi 4 avril à Matadi (Kongo-Central) sur les frais à payer pour l’enseignement à distance.
Ces frais que d’aucuns considèrent comme une autre forme d’escroquerie, sont au centre d’une controverse dans le Kongo- Central.
Certaines personnes projetteraient même d’organiser des manifestations pour pousser les parents à ne pas se soumettre à cette obligation.
Le commissaire divisionnaire adjoint de la Police nationale congolaise (PNC) en charge des opérations et renseignements, Patience Mishid Yav, recommande à la population la population de Rutshuru à collaborer étroitement avec l’armée et la police.u
Le Tout Puissant Mazembe de la République démocratique du Congo a hérité de Pyramids d'Égypte en quarts de finale de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF). Le verdict est tombé après le tirage au sort effectué mardi 5 avril, au Caire en Egypte.
Dans ce communiqué de presse, le Rassemblement patriotique pour l'intégrité (RPI) exhorte les nouvelles autorités à permettre le retour de tous les exilés politiques et la libération de Roch Kaboré. Et ce, pour amorcer le processus de cohésion sociale et de réconciliation nationale.
COMMUNIQUE DE PRESSE
Sur convocation du camarade président du parti, il s'est tenu au siège national du parti à Ouagadougou, une assemblée générale extraordinaire le samedi 02 avril 2022 de 10 H à 13 H.
Cette rencontre a regroupé les membres du bureau du Conseil Exécutif National (CEN), les coordinateurs provinciaux, les coordinateurs des arrondissements, des secteurs et communes rurales de Ouagadougou et les membres des structures spécifiques.
L'Assemblée Générale (AG) extraordinaire a eu pour ordre du jour :
1) Situation socio politique et sécuritaire nationale
2) vie du parti
3) Divers
Au plan socio politique et sécuritaire, l'Assemblée Générale constate la dégradation continue de la situation sécuritaire dans notre pays et ce malgré les réajustements effectués et les efforts consentis.
L'Assemblée Générale note cependant que l'espoir est permis avec le discours du Président du Faso du 01/04/2022 qui a annoncé des mesures fortes pour que les populations sentent dès septembre prochain des résultats probants.
Conformément à sa déclaration du 25 novembre 2021 suite au drame de INATA, le RPI félicite le gouvernement pour la décision de rappel des militaires retraités et valides. Il réaffirme son appel à une union sacrée de tous les burkinabè de l'intérieur comme de l'extérieur pour la défense de notre intégrité territoriale.
Par ailleurs, l'Assemblée Générale salue la remise en route de l'administration publique et des institutions par les autorités de la transition.
Cependant pour amorcer le processus de la cohésion sociale et de la réconciliation nationale, le RPI demande aux nouvelles autorités de permettre le retour de tous les exilés politiques et la libération du Président Roch Marc Christian KABORE.
Sur la vie du parti, il a été fait à l'Assemblée Générale un exposé sur les différentes participations du parti aux rencontres avec les nouvelles autorités. Ensuite les participants ont fait le point de la vie du parti dans leur localité respective. Ils ont en commun insisté sur la redynamisation du parti et pour cela, ils recommandent au bureau exécutif de renforcer la présence et la part contributive du parti dans les échanges au niveau national.
Par ailleurs l'Assemblée Générale a retenu que le congrès ordinaire du parti se tienne dans les brefs délais. La date du congrès devant être précisée dès la fin du mois d'avril 2022.
En divers, l'Assemblée Générale a été informée de la situation particulière de certaines provinces à fort déficit sécuritaire. Elle marque sa solidarité avec les camarades de ces zones et les invite à la vigilance, à la sérénité et au soutien du processus de sécurisation du territoire.
Intégrité-Justice-Prospérité
Ouagadougou, le 02/04/2022
Dans ce communiqué en date du 5 avril 2022, le Procureur du Faso près le tribunal de grande instance de Tenkodogo informe que son parquet a ouvert une enquête après avoir été informé des incidents survenus dans la commune de Béguédo. Sur la cinquantaine de personnes recherchées, 31 ont pu être interpellées. Il indique par ailleurs que toute personne victime ou témoin des incidents peut se rendre spontanément au commissariat central de police de Tenkodogo pour se faire auditionner.
COMMUNIQUE DU PROCUREUR DU FASO PRES LE TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE TENKODOGO
Dans la nuit du 30 au 31 mars 2022, nous avons été informés de ce qu'un groupe, d'une cinquantaine de personnes se déplaçant à bord de motocyclettes, s'est adonné à des actes de violence, de vandalisme, de destruction et d'incendie de bars (maquis) dans la ville de Béguédo. Des premiers éléments d'informations recueillis, il ressort que les mêmes individus avaient proféré des menaces à l'encontre des tenanciers des maquis et bars suscités, en les sommant de les fermer dans un délai imparti.
A l'expiration de ce délai, les responsables des débits de boissons se sont exécutés mais cela n'a pas empêché ces personnes de passer à l'acte. Le bilan provisoire fait état de nombreux et d'importants dégâts matériels. Heureusement, aucune perte en vie humaine n'est à déplorer.
Une enquête a immédiatement été ouverte par mon parquet en vue d'élucider les faits et situer les responsabilités. A cet effet, instruction a été donnée à la police nationale de procéder à l'interpellation des personnes suspectées. Sur la cinquantaine de personnes recherchées, trente et une (31) ont pu être interpellées et l'enquête suit son cours. Toute personne victime ou témoin des incidents intervenus peut se rendre spontanément au commissariat central de police de la ville de Tenkodogo aux fins de se faire auditionner.
Tout en saluant le professionnalisme des Forces de Défense et de Sécurité qui ont conduit cette opération, le parquet de Tenkodogo tient à rassurer la population de son engagement ferme à faire respecter l'ordre et la loi. Il appelle par ailleurs au calme et invite la population à recourir aux autorités compétentes pour le règlement de leurs différends.
Tenkodogo, le 05 avril 2022
Le Procureur du Faso
O. Charles COULIDIATI
Environ 10 personnes sont mortes ou amputées de leurs organes en 2021, notamment dans les territoires d’Irumu et de Djugu. Les Organisations anti-mines de la province de l’Ituri ont établi ce bilan à Bunia le lundi 4 avril, à l’occasion de la Journée internationale de lutte anti-mines.
Le Premier ministre, Albert Ouédraogo a procédé ce mardi 5 avril 2022, à l'installation des membres de la Task-Force pour l'opérationnalisation de la Stratégie nationale de lutte contre le terrorisme (SNLCT). Composée des membres ayant participé à l'élaboration de la Stratégie nationale, cette Task-Force dispose de trois (03) semaines pour finaliser ladite Stratégie, assortie d'actions concrètes qui puissent permettre une prise en charge globale des questions sécuritaires au Burkina Faso. Pour le Chef du Gouvernement, cet organe devrait permettre à notre pays, d'amorcer un nouveau virage dans la lutte contre le terrorisme.
Impulser une nouvelle dynamique dans la lutte contre le terrorisme qui menace depuis 2015 les fondements de l'Etat burkinabè, tel est l'objectif assignée à cette Task-Force dont les membres ont été officiellement installés ce 5 avril 2022 par le Chef de l'Exécutif, Albert Ouédraogo. Composée de 19 membres, cette équipe pluridisciplinaire est composée d'éminentes personnalités issues des FDS et des civils spécialistes des questions sécuritaires ou ayant tous participé à l'élaboration de la Stratégie nationale de lutte contre le terrorisme en 2021.
Cet organe qui va travailler sous la supervision des ministres concernés, aura pour mission, d'achever le processus d'approbation du document provisoire qui, selon le Premier ministre, a « été élaboré dans un contexte de difficultés de la gouvernance qui n'a pas permis de l'opérationnaliser ».
Dès l'avènement du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR), les nouvelles autorités ont décidé de parachever cette stratégie. Ainsi, la mission confiée ce jour aux membres de la Task-Force est la finalisation du document, l'élaboration d'un plan d'action et d'une feuille de route de sa mise en œuvre, ainsi qu'une proposition de l'architecture d'une coordination nationale. Si dans le passé, l'accent était surtout mis sur l'option militaire dans la lutte contre le terrorisme, le Premier ministre reconnait que de nos jours, il faut adapter cette stratégie avec une « approche holistique permettant de prendre en compte toutes les dimensions et les réalités complexes de cette menace asymétrique, hybride, diffuse et transnationale ».
Cette nouvelle stratégie tant attendue par les autorités et les populations, devrait permettre en plus des actions militaires qui n'ont pas permis « de contrer l'avancée de la menace terroriste, d'y ajouter d'autres paramètres et non des moindres. C'est pourquoi dira le ministre d'Etat, ministre de la Défense et des Anciens Combattants, Aimé Barthélémy Simporé, la stratégie attendue sera globale, inclusive et participative.
En effet, afin de prendre en charge tous les aspects de la lutte contre le terrorisme, les différents acteurs seront consultés : « il faut s'attendre les mois à venir à ce qu'il y ait une grosse mobilisation nationale sur le thème de la prise en charge par notre société, de cette lutte contre le terrorisme pour accompagner ce que faisait déjà l'armée », a déclaré le ministre en charge de la défense. Cela permettrait à notre Nation « de trouver une nouvelle visibilité dans la lutte contre le terrorisme ».
La sécurité reste la priorité n°1 des autorités et des populations burkinabè. Et l'opérationnalisation le plus tôt possible de la Stratégie nationale est d'actualité. C'est pourquoi le Chef du Gouvernement a exhorté les membres de la Task-Force à « s'investir à fond pour la réussite de cette mission à l'issue de laquelle notre Nation fonde l'espoir de voir enfin poindre l'horizon de la paix et de la sécurité retrouvées ».
Le Colonel-major à la retraite, Théodore Naba Palé, est le coordonnateur de la Task-Force.
DCRP / Primature
La Sœur Suellen Tennyson de la Congrégation des Sœurs Marianites de Sainte croix a été enlevée dans la nuit du 4 au 5 avril 2022 par des hommes armés non identifiés, apprend-t-on dans un communiqué signé de Mgr Théophile Naré, évêque de Kaya.
Agée de 83 ans, la Sœur Suellen, de nationalité américaine, était en service à Yalgo à 110 kilomètres de Kaya depuis octobre 2014.
Le communiqué indique qu'elle a été emmenée vers une destination inconnue par ses ravisseurs, qui avant de partir ont vandalisé des salles et saboté le véhicule de la communauté.
En attendant qu'elle soit retrouvée, Mgr Théophile Naré invite à prier pour elle, pour ses consoeurs et pour les agents pastoraux et les fidèles de la paroisse de Yalgo.
Lefaso.net
Le Groupe inter-gouvernemental d'action contre le blanchiment d'argent en Afrique de l'Ouest (GIABA) a récemment publié son rapport sur la vulnérabilité du secteur des casinos et des jeux de hasard en Afrique de l'Ouest. Pour la réalisation de ce rapport, six pays étaient dans le viseur de cette institution. Il s'agit du Ghana, du Nigéria, du Sénégal, du Cap Vert, de la Côte d'Ivoire et du Bénin. Les informations récoltées dans ces différents Etats ont permis de saisir les risques et tendances de ce phénomène, afin de proposer des solutions à même de faire reculer, autant que faire se peut, le blanchiment de capitaux dans ce secteur.
Pour mieux connaître les risques de blanchiment de capitaux dans le secteur des casinos et des jeux de hasard et prendre en compte des mesures visant à les atténuer de façon considérable, le GIABA a publié en la matière son rapport courant 2021.
La réalisation de ce projet s'est faite en trois phases. D'abord, le GIABA a procédé « au recueil de documents écrits, notamment, l'exploration et l'analyse des rapports publics disponibles ». Ensuite, s'en sont suivis plusieurs « visites et 51 entretiens virtuels » avec les acteurs du domaine ainsi que les autorités. Enfin, l'équipe mobilisée pour la cause a finalisé le projet à travers la rédaction, les observations et les échanges avec les pays concernés.
A la lecture de ce rapport, il ressort que le secteur des casinos et des jeux de hasard qui connaît une ascension fulgurante et qui brasse beaucoup de revenus, constitue un nid favorable à la montée du phénomène. En effet, « la prévalence de l'argent liquide, l'existence de joueurs étrangers dans la région, le laxisme des contrôles en matière de Lutte contre le blanchiment de capitaux (LBC), … sont les causes principales des risques élevés de blanchiment de capitaux et de la recrudescence de la fraude dans ce secteur.
Ainsi, pour limiter les effets pervers du phénomène, le GIABA a soumis des recommandations allant dans le sens de ralentir le blanchiment de capitaux dans ce secteur. Au titre des recommandations le GIABA voudrait que « ce rapport soit diffusé à temps opportun afin de permettre aux exploitants de prendre conscience de leur vulnérabilité ».
Aussi, « la révision de la législation nationale en la matière, le contrôle des autorités, l'organisation d'une session de travail entre les comités de coordinations de la LBC dédiée au secteur des casinos et des jeux de hasards, la mise en œuvre de sanctions efficaces, proportionnées et dissuasives, … » constituent des pistes de solutions à explorer pour lutter efficacement contre le blanchiment de capitaux en Afrique de l'Ouest.
Erwan Compaoré (Stagiaire)
Lefaso.net
Madrid, 4 avril 2022 – Les représentants de l'Alliance et de ses partenaires se sont réunis à Madrid le 4 avril 2022, sous la présidence du Ministre espagnol des Affaires Etrangères, de l'Union européenne et de la Coopération, à l'occasion de la 3e Assemblée générale de l'Alliance Sahel. Fortement préoccupés par la dégradation de la situation politique et sécuritaire, l'exacerbation des crises et une situation alimentaire aggravée dans plusieurs pays du G5 Sahel, les membres se sont accordés sur les décisions permettant la continuité et le renforcement de leurs interventions au bénéfice des populations.
Dans son discours d'ouverture, le Ministre José Manuel Albares a rappelé l'importance de maintenir l'attention sur le Sahel « La coordination des principaux acteurs du développement est plus nécessaire que jamais. C'est le moment pour nous, partenaires, de renouveler notre engagement pour le développement et la stabilité du Sahel, au bénéfice des populations sahéliennes. Cette Assemblée Générale est une occasion précieuse à cet égard. »
Le Sahel est autant une terre d'opportunités que de défis. Bien que la région dispose d'abondantes ressources humaines, culturelles et naturelles, offrant un important potentiel de croissance et de développement, les défis profondément enracinés auxquels elle fait face affectent grandement la prospérité et la paix. De nombreuses zones dans les pays du G5 Sahel sont en proie à une montée des conflits et des tensions. Près de 2,5 millions de personnes ont fui leur foyer au cours de la dernière décennie. Environ 6.7 millions de personnes ont besoin d'assistance alimentaire en urgence, un chiffre qui pourrait atteindre 10.5 millions de personnes si des mesures ne sont pas prises très rapidement.
À cette situation déjà critique s'ajoute l'impact sans précédent de la guerre en Ukraine sur le marché mondial des céréales et des fertilisants pour l'approvisionnement des pays et l'assistance destinée aux populations souffrant d'insécurité alimentaire. Enfin, la pandémie de Covid-19 a amplifié les fragilités économiques, sanitaires et nutritionnelles auxquelles étaient déjà confrontées les populations.
« Face à cette situation, il faut comprendre que si nous, pays sahéliens, sommes responsables de l'avenir de nos Etats en tant que dirigeants, nous restons dépendants de l'environnement politique, économique et financier international, sur lequel nous avons peu de prise. Aussi, la situation sécuritaire dans nos pays, nous rappelle l'urgence du développement et notre responsabilité particulière en la matière » a interpellé Mahamat Hamid Koua, Président du Conseil des Ministres du G5 Sahel, dans son allocution d'ouverture.
Les membres de l'Alliance Sahel réaffirment leur volonté de rester pleinement engagés aux côtés des populations du G5 Sahel : depuis le lancement de l'Alliance en 2017, le nombre de projets qu'ils financent a triplé, tout comme les engagements financiers, passés de 7,3 à 23 milliards d'euros aujourd'hui.
La présence de l'Etat et la délivrance des services essentiels dans tous les territoires des pays du G5 Sahel, la restauration de la cohésion sociale et de la confiance des citoyens dans leurs institutions publiques, demeurent une priorité absolue. Les membres de l'Alliance se sont fortement mobilisés pour la mise en œuvre du Programme de Développement d'Urgence (PDU) du G5 Sahel, qui ciblent les régions fragiles frontalières et concourent pleinement à cet objectif. Le PDU a montré des impacts rapides et tangibles : 1 080 000 bénéficiaires ont d'ores et déjà eu un accès amélioré à l'eau ; 125 000 personnes ont bénéficié d'une assistance alimentaire ;
1 572 structures contribuant à la prévention des conflits et à la cohésion sociale ont été créées et 414 000 personnes ont été formées au dialogue, à la gestion et à la médiation des conflits. De nouvelles phases des projets financés sont d'ores et déjà en cours d'instruction ou d'exécution, permettant un quasi doublement (514 millions d'euros à ce jour) du montant initialement mobilisé par les membres de l'Alliance au bénéfice de ce programme.
Il n'y aura pas de paix et de stabilité au Sahel sans un changement profond et qualitatif des conditions de vie des Sahéliennes et des Sahéliens. Dans les prochains mois, l'Alliance Sahel poursuivra et renforcera ses efforts, de concert avec ses partenaires sahéliens, pour contribuer à ce changement. Elle pourra compter sur 3 nouveaux membres de plein exercice : le Canada, les Etats-Unis et la Suède. Ces nouvelles adhésions traduisent une représentativité accrue de l'Alliance et une intégration renforcée en son sein.
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RECOMMANDATIONS DES MEMBRES DE L'ALLIANCE SAHEL LORS DE LA 3ème ASSEMBLEE GENERALE :
• Maintenir et adapter le soutien au bénéfice des populations du G5 Sahel dans un contexte d'instabilité et d'insécurité croissantes, afin de ne pas voir compromis les gains qui ont pu être obtenus en termes de développement. Réitérer la nécessité de respecter les droits humains, les principes humanitaires et le droit international humanitaire, y inclus par les forces de défense et sécurité.
• Réitérer le soutien au G5 Sahel, partenaire privilégié pour la coopération au Sahel, tout en étant conscient des défis que traverse actuellement cette institution.
• Apporter une réponse coordonnée aux populations sahéliennes et à la hauteur des enjeux de la crise alimentaire majeure à laquelle font face les pays du G5 Sahel.
• Poursuivre les efforts dans les zones les plus fragiles tout en amplifiant les actions dans les zones de prévention, afin de s'attaquer aux causes profondes de l'instabilité et de limiter l'expansion des conflits et des crises.
• Renforcer le soutien collectif aux zones fragiles périphériques situées entre les pays du G5 Sahel et les Etats côtiers du Golfe de Guinée, dans une logique de prévention.
• Intensifier les appuis en faveur d'une insertion socio-économique renforcée et d'une participation accrue des jeunes et des femmes dans la vie politique.
• Renforcer les synergies avec l'Initiative de la Grande Muraille Verte face aux défis environnementaux et climatiques qui fragilisent les populations vulnérables au Sahel.
A propos de la 3ème Assemblée Générale de l'Alliance Sahel
La 3ème Assemblée Générale de l'Alliance Sahel, présidée par M. José Manuel Albares Bueno, Ministre espagnol des Affaires étrangères, de l'Union Européenne et de la Coopération s'est tenue à Madrid le 4 avril 2022 et a connu une participation de haut niveau de ses partenaires, avec la participation de M. Mahamat Hamid Koua, Ministre tchadien de l'Économie, de la Planification du Développement et de la Coopération internationale et Président en exercice du Conseil des Ministres du G5 Sahel, M. Hassoumi Massaoudou, Ministre d'État, Ministre nigérien des Affaires étrangères, de la Coopération, de l'Intégration Africaine et des Nigériens à l'Extérieur, M. Ousmane Mamoudou Kane, Ministre mauritanien des Affaires Économiques et de la Promotion des Secteurs Productifs, M. Eric Tiaré, Secrétaire exécutif du G5 Sahel, M. Maman Sidikou, Haut Représentant de l'Union Africaine pour le Sahel et le Mali et M. Djimé Adoum, Haut Représentant de la Coalition pour le Sahel. Pour les membres, ont participé à l'Assemblée Générale : M. Jean-Yves Le Drian, Ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères, Mme Jutta Urpilainen, Commissaire européenne pour les Partenariats Internationaux, Mme Louise Mushikiwabo, Secrétaire Générale de l'Organisation internationale de la Francophonie, Mme Pilar Cancela Rodríguez, Secrétaire d'État espagnole à la Coopération internationale, Mme. Marina Sereni, Vice-Ministre italienne des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Antoine Chevrier, Sous-Ministre adjoint de l'Afrique subsaharienne du Canada, M. Ousmane Diagana, Vice-Président du Groupe de la Banque mondiale pour l'Afrique de l'Ouest et Centrale, M. Abdoulaye Mar Dieye, Coordinateur spécial pour le développement au Sahel de l'Organisation des Nations Unies, Mme Emanuela Del Re, Représentante spéciale de l'Union européenne pour le Sahel, M. Georges Ternes, Ambassadeur et Envoyé spécial pour le Sahel du Luxembourg, M. Jun Shimmi, Ambassadeur en charge de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD), Mme Sari Rautio, Ambassadeur de Finlande en Espagne, M. Kenneth Thompson, Envoyé spécial pour le Sahel de l'Irlande, M. Kristian Edinger, Envoyé spécial pour le Sahel du Danemark, Mme Rigmor Elianne Koti, Représentante spéciale pour le Sahel de la Norvège, M. Moazzam Malik, Directeur Général pour l'Afrique du Bureau des Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement (FCDO) du Royaume-Uni, M. Rémy Rioux, Directeur général de l'Agence française de développement, Mme Birgitta Tazelaar, Directrice générale adjointe pour la Coopération internationale du Ministère néerlandais des Affaires étrangères, M. Christoph Rauh, Directeur Afrique du Ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement et Président du Comité de pilotage opérationnel de l'Alliance Sahel, Antón Leis Garcia Directeur de l'AECID, Mme Maria Shaw-Barragan, Directrice des Opérations en Afrique, Caraïbes et Pacifique de la Banque européenne d'investissement, M. Yero Baldeh, Directeur du Bureau de Coordination des Pays en Transition de la Banque Africaine de Développement, M. Fredrik Folkunger, Directeur et Chef adjoint du Département Afrique du Ministère suédois des Affaires étrangères, M. Claudio Tognola, Chef de la Division Afrique de l'Ouest du Département fédéral suisse des Affaires étrangères, Mme Hazel Onkelinx, Cheffe du département Sahel, Afrique du Nord et territoires palestiniens occupés du Service Public Fédéral belge des Affaires étrangères, Mme Maggie Janes-Lucas, Directrice régionale pour le Sahel du Tony Blair Institute for Global Change et M. Alejandro Álvarez de la Campa, Directeur du Service Conseil Afrique de la SFI.
Accéder à la déclaration de la 3ème Assemblée Générale de l'Alliance : Assemblée générale 2022 de l'Alliance Sahel (alliance-sahel.org)
Informations et contact : Aude Rossignol, chargée de communication, Unité de Coordination de l'Alliance Sahel, aude.rossignol@giz.de
Cet article, le 2eme d'une série de trois, est le fruit de près de 120 jours d'observation, sur un nouveau phénomène de pollution massive de l'air qui a commencé depuis le 25 nov. 2021 et continue jusqu'en ces jours 28 mars 2022, à Saaba Commune rurale dans la région du Centre. En rappel, l'ordre que nous avions proposé :
Article partie 1/3 : Présentation introductive des faits
Article partie 2/3 : Présentation détaillée des faits
Article partie 3/3 : Des conclusions de nos investigations
Voici ainsi annoncé l'objet de cet exposé à l'attention de tous et davantage à l'attention de nos Dépositaires de l'Autorité Publique chacun en ce qui le concerne en matière de droit à un cadre de vie et d'air sain conformément au Code de l'Environnement de 2013 (Chapitre 2, Article 5).
PRESENTATION DETAILLEE DES FAITS
« La pollution de l'air, tueuse silencieuse » selon l'OMS. Mais qu'est-ce que la pollution ? (Voir notre 1er article pour une définition approximative très utile).
A) Rappel et Enjeux
En rappel dans le 1er article, nous définissions la pollution de l'air comme étant égale à une présence de polluants : pollution=polluants. Ces polluants, qui sont des éléments de matière aux échelles microscopiques, ne sont pas visibles à l'œil nu et leur présence n'est pas forcément signalée par un roulement de tambours en signe de présence d'une odeur quelconque. Par exemple, dans ce cas de Saaba, les populations ont été exposées à des polluants physiques (matières poussiéreuses : rhinites, asthme, bronchites, etc.), à des polluants chimiques à travers les brulures de pneus et leurs odeurs (dioxyde de soufre, dioxyde d'azote, acides gazeux : problèmes pneumo de tous les noms possibles, cardio, aggravation des maladies chroniques, etc.).
Durant ces périodes de propagation et de stagnation des odeurs, les nourritures exposées sont contaminées, même les aliments dans les frigo !
Tenons-nous bien, toutes ces conséquences surviendront de manière insidieuse, soit immédiatement, soit 24 heures après, soit une année après, soit 10 ans après ; ceci à l'insu du malade lui-même et même des soignants du malade. N'est-ce pas pour cela que les spécialistes en matière de pollution parlent du « tueur invisible », « tueur silencieux » ? Ceci dit, passons à l'exposé succinct des faits.
Nos efforts d'investigations, sur près de 120 jours d'observation, ont commencé dès le 25 novembre 2021 : deux jours (25 et 26 nov. 2021) d'acharnement pour confirmer la gravité des faits. Confirmations dès lors faite, des Autorités furent saisies depuis le 27 nov. 2021.
B) Voici notre calendrier d'observation
Du 25 novembre 2021 à Fin Janvier 2022 : soit près 70 jours d'observation
Presque tous les jours de 19h00 -21h00 ( 25 nov. 2021 à fin jan 2022),
Presque tous les jours de 22h00 -23h00 ( 25 nov. 2021 à fin jan 2022 ),
Presque toutes les nuits de 00h00 – 04h00, soit durant 1h de temps, soit durant 2 heures de temps d'observation. Survie oblige : isolement des chambres, aération, ventilation, etc. (25 nov. 2021 à fin jan 2022 ).
Depuis début Mars jusqu'en ces moments 28 Mars 2022 :
Presque toutes les soirées de 20h00-23h00, 01h00-04h00 du matin .
C) De la caractérisation du phénomène de pollution observée
I) De la composition de cette pollution :
Une combinaison d'odeurs la plupart du temps comme suit,
Une odeur d'hydrocarbure qui n'est ni celle du pétrole, ni celle de l'essence, proche de celle du gas-oil mais plus « foncé » qu'une simple odeur de gas-oil (pour emprunter le langage des couleurs ),
Une forte odeur de brulure qui rappelle exactement une odeur de « Pop-corn » brulé ou cramé. Le « Pop-corn » , c'est ce maïs frit ou sauté qui fait partie de nos gourmandises (sens gastronomique) lors de nos cérémonies de réjouissance.
II) De la Fréquence de ce phénomène de pollution :
25 nov2021 à Fin Jan 2022 :
Soit dès la tombée de la nuit (obscurité) entre 19h00 et 21h00 (fréquemment),
Soit dès le début de la nuit (définition Code travail) : 22h00 à 23h59 (fréquemment),
Soit en pleine nuit : entre 00h00 et 4h00 du matin (ceci est la règle),
Soit prolongatoirement dans la matinée : 06h00 à 09h00 (rare).
Depuis début Mars 2022 : 20h00-23h00, 00h00-04h00, de manière imprévisible.
III) Des durées de ce phénomène de pollution
Des 25-26 nov. 2021 à fin Jan 2022 : 30 minutes à 2 heures de stagnation de ces odeurs.
Depuis début Mars 2022 : 30 minutes à 2 heures.
NB : Pour un envahissement de 30 minutes à 1 heure, on peut rester affairer à aérer et ventiler les chambres pendant 2 heures ou plus. Très souvent tard dans la nuit 00h00-04h00.
IV) De la portée géographique de ce phénomène de pollution : les polygones de pollution
(Après près de 120 jours d'observation depuis le 25 nov. 2021)
Notre ténacité dans la détermination et la caractérisation des faits nous ont conduit à faire pratiquement le tour du quartier Nioko1 dans un rayon de près d'1 km. Le constat est le même : la même combinaison d'odeurs est presqu'omniprésente. Ainsi voici les délimitations auxquelles nous sommes parvenues lors des phases successives de nos investigations. Ces zones pourraient être assimilé à des polygones, une figure géométrique à plusieurs cotés :
Les premiers résultats de nos efforts de délimitation de zone : ce polygone de pollution (zone), à peu près un triangle, comprenait les 3 points suivants : l'intersection « Alimentation God bless » - début du mur Gendarmerie de Saaba sur l'Avenue Cyrille Goungounga, Mur Sud Gabriel Taborin, Lycée Elisa ;
Notre deuxième résultat de délimitation : cette zone (à peu près un triangle ) comprend les points suivants : début de la Station OTAM de Saaba (bifurcation RN Fada – Avenue Cyrille Goungounga) vers Saaba ; début de l'autre nouveau goudron, du côté de la chaine des Collines, l'avenue Joseph Ouédraogo, à l'intersection avec la route en cours de bitumage (actuellement presque terminé) ; 200 m derrière la Salle de Mariage de la Commune de Saaba ;
Le troisième résultat de nos efforts de délimitation : (crédits : témoignage et contributions de résidents de Baorgo.) Cette zone (polygone irrégulier à 4 cotés) comprend la 2eme zone en plus d'une partie du quartier Baorgo vers la RN Koupéla-Fada, sur le témoignage d'habitants de Baorgo au même moment aux aguets sur l'origine de ce phénomène déconcertant de pollution de l'air. Ainsi, ce 3eme polygone de pollution comprend : tout ou une partie de Baorgo, début Avenue Joseph Ouédraogo au marché de Saaba, Fin avenue Joseph Ouédraogo, Bifurcation Station OTAM vers Saaba (RN Fada – Avenue Cyrille Goungounga) ;
Quatrième et dernier résultat : après ténacité sur ténacité, nous nous sommes rendus compte que la zone de pollution s'étend jusqu'à la fin du goudron Cyrille Goungounga (coté Nord-Est barrage de Saaba) ; de la fin de ce goudron, par la gauche, en empruntant la voie non bitumée et dépassant l'Ecole Zoodo, la pancarte de la Société Immobilière Soyaf site de Saaba, le Centre d'Eveil et d'éducation, jusqu'au-delà du Lycée Le Jourdain perdu dans la brousse en passant par le village Tangin-Yabdgo (si ma lecture est correcte).
NB : Toutes ces délimitations de la zone de pollution ont été confirmées par des constats directs, des démonstrations séance tenante, et par des témoignages indépendants à Nioko1, Baorgo, Wamtenga ( quartiers de la Commune de Saaba).
D) En conclusion
Alors qu'au début du phénomène, nous croyions avoir affaire à une source de pollution dans notre quartier Nioko1, il nous revient, après près de 120 jours d'observation, que c'est pratiquement la moitié, si ce n'est plus, de Saaba qui pourrait être concerné. Le polygone (zone) de pollution comprend : toute ou une partie de Baorgo, Fin Avenue Cyrille Goungounga du côté du Barrage de Saaba jusqu'au Lycée Le Jourdain perdu en pleine brousse, Début Avenue Joseph Ouédraogo à partir du marché de Saaba jusqu'à la fin de cette avenue, Début Station OTAM (bifurcation avec la RN Fada. En définitive, portée de la pollution, entre 50km2 et 100km2.
La Commune de Saaba est créditée d'une population de plus de 250 000 habitants. Notre phénomène de pollution, lui, a frappé, pendant près de 70 jours du 25nov 2021 à fin janv. 2022, intensément et fréquemment durant 8h en moyenne par jour, et continue , depuis début Mars 2022 jusqu'en ces jours 24 Mars 2022, de frapper intensément mais sporadiquement, près de la moitié de la Commune de Saaba, selon nos estimations rudimentaires, soit environ 100 000 résidents, si ce n'est plus.
Qui a bien pu exposer la Commune de Saaba, à une odeur d'hydrocarbures mêlée d'odeurs de « pop-corn », pendant plus 70 jours du 25 nov. 2021 à fin jan 2022, et qui continue de plus belle cette pollution depuis début Mars 2022 jusqu'en ces jours 24 Mars 2022 ? Rendez-vous au 3eme article qui portera sur les conclusions de nos investigations.
Somwaoga Michael LeRoi
Résident Nioko1 (Saaba)
Email : akoutou@gmail.com
L'ONG WaterAid a organisé un atelier d'information et de plaidoyer avec les délégations spéciales (préfets) de la région du Centre-sud sur la problématique de l'accès à l'eau potable, à l'hygiène et de l'assainissement en milieux scolaire, sanitaire et communautaire. C'était ce mardi 29 mars 2022, dans la commune de Nobéré.
Cette rencontre s'inscrit dans le cadre du projet de Promotion de l'hygiène et de l'assainissement dans les régions du Centre-sud, du Centre-nord et du Nord du Burkina Faso (PHA-3R). Depuis le démarrage des activités en 2019, ce sont les maires de ces collectivités qui ont travaillé en synergie avec l'ONG. Cependant, le changement de régime a donné naissance à de nouveaux dirigeants dans les communes .
Pour poursuivre sa mission, WaterAid a jugé nécessaire d'organiser une rencontre avec eux. Il a été question d'informer les nouvelles autorités locales sur le contexte et les défis du secteur de l'eau, de l'hygiène et de l'assainissement au Burkina Faso et dans la Région du Centre-Sud. Puis, de les engager sur la problématique de l'accès à l'eau potable, l'hygiène et l'assainissement y compris la gestion hygiénique des menstrues en milieu scolaire.
La rencontre a aussi permis de faire la présentation du projet PHA-3R aux préfets, chargés de l'exécution des affaires courantes dans les communes d'intervention et à leurs tutelles sur la stratégie et les approches de mise en œuvre du projet. De les informer sur leur rôle dans la mise en œuvre des projets d'eau, d'hygiène et d'assainissement pour faciliter leur engagement. Enfin, de présenter les résultats à date du projet dans la région du Centre-sud ainsi que les défis et les perspectives que les activités de clôture du projet aux participants.
La session a vu la participation des membres des délégations spéciales communales et régionales, les secrétaires généraux des communes d'intervention, des directeurs régionaux en charge de l'eau et l'assainissement, l'agriculture, l'environnement la santé, de l'éducation et des membres de l'association Wéog-la-Vim. Selon le coordonnateur du projet, Issaka Ouédraogo, ce partenariat avec les associations locales est indispensable pour la réussite des activités.
Il a expliqué que chaque région a ses spécificités. « Ces ONG locales parlent les langues. Il est plus facile pour elles de faire passer des messages. Il faut aussi renforcer l'expertise locale », a-t-il confié. Il a affirmé que 80% de la mise en œuvre du projet a été réalisé.
Pour le directeur pays de WaterAid, Éric Mamboué, le bilan est satisfaisant. Les grands objectifs du programme ont été atteints.
Car il a été constaté de manière significative, une amélioration du taux d'assainissement au niveau des régions cibles.
Il a rappelé que l'accès à l'eau potable, à l'hygiène et à l'assainissement est au cœur du développement. Il a demandé aux autorités d'en faire une priorité afin que les populations puissent mener une vie digne. « Nous avons besoin de plus d'actions et d'investissements pour mettre fin à la crise de l'eau, de l'hygiène et de l'assainissement de sorte que d'ici 2030, chaque Burkinabè y ait accès » a laissé entendre Éric Mamboué. Il a signifié qu'il s'agit de l'un des meilleurs projets de WaterAid au Burkina Faso.
A cette occasion, la gouverneure de la région du Centre-sud, Josiane Kabré/ Zoungrana a remercié WaterAid pour ses actions en faveur du bien-être des populations. Elle a insisté sur le fait que c'est également grâce à ce projet que sa région a quitté la dernière place pour occuper la deuxième au niveau national en matière d'accès à l'assainissement.
Le projet de promotion de l'hygiène et de l'assainissement dans les régions du Centre-sud, du Centre-nord et du Nord du Burkina Faso (PHA-3R) va durer cinq ans et s'achèvera en 2023. Il a couté environ 5, 572 milliards de FCA. Il a été financé à 95% par la coopération Suédoise. WaterAid et Eau Vive y ont contribué à 5%. Selon WaterAid , la région du Centre-sud a un taux d'accès en eau potable à 87,7% et de 23,9%, pour l'assainissement. Néanmoins il existe des disparités entre les communes.
Lefaso.net
Annoncé pour le 27 février 2022, c'est finalement le 10 mars que les travaux du pré-dialogue tchadien ont pu s'ouvrir à Doha, au Qatar. C'est un cadre en vue du Dialogue national inclusif (DNI) voulu par le président de la transition militaire, le général Mahamat Idriss Déby, qui assure la transition suite au décès de son père en avril 2021.
Les représentants du pouvoir tchadien de transition et 52 groupes politico-militaires (officiellement) sont rassemblés pour préparer la grande messe du dialogue national qui doit débuter le 10 mai 2022 à N'Djamena. Une réunion qui, visiblement, a du mal à trouver un consensus.
En effet, contre toute attente, le 13 mars, le Front pour l'alternance et la concorde au Tchad (FACT) a décidé de claquer la porte parce qu'il existerait des déséquilibres entourant ce pré-dialogue. Ce groupe rebelle, qui serait à l'origine de la mort du président Idriss Déby Itno en avril 2021, a souhaité que le Qatar, pays hôte de ce pré-dialogue, puisse « clarifier son rôle dans les pourparlers ». Cette situation a occasionné une pause.
Quelques jours après la reprise des travaux, c'est au tour d'un deuxième groupe rebelle d'annoncer son retrait des négociations de paix. Et pas de moindre. Il s'agit du Conseil de commandement militaire pour le salut de la République (CCMSR), un groupe très actif dans le Sud de la Libye et le Nord du Tchad. Ce groupe a décidé « à contrecœur » de « se retirer du pré-dialogue », évoquant notamment dans un communiqué le lundi 4 avril 2022, un « agenda caché de la junte militaire ».
« Nous n'avons pas à nous prononcer sur cette décision », a réagi auprès de l'AFP un membre de la délégation tchadienne joint au téléphone à Qatar, sous couvert de l'anonymat. Il faut noter que le CCMSR est né en 2016 d'une scission du FACT.
Désaccord
Selon RFI, le groupe politico-militaire accuse notamment le pouvoir tchadien d'avoir invité à Doha un grand nombre de faux opposants, qui sont en réalité des éléments du régime, dit-il, afin de noyer la voix des vrais groupes militaires et d'imposer un accord à leur avantage. Le mouvement accuse également les autorités de N'Djamena de violer la trêve sur le terrain durant cette période de pourparlers. Enfin, il lui reproche de refuser de clarifier sa position sur la non-participation des membres du gouvernement de transition aux prochaines élections.
« Ces différents points reflètent la fourberie » de la junte militaire, estime le CCMSR, qui accuse N'Djamena de chercher à les piéger. Le CCMSR indique donc avoir suspendu sa participation au pré-dialogue afin de demander des éclaircissements et des garanties.
Le dialogue national inclusif et la tenue d'une élection libre et transparente sont les deux principaux chantiers de la transition militaire qui va fêter, dans les jours à venir, ses douze mois de gestion. Les six mois restant permettront-ils à Mahamat Idriss Déby et ses quinze généraux (la junte militaire) de tenir promesse ? La durée de cette transition sera-t-elle prolongée ? Ce sont entre autres les interrogations de certains observateurs tchadiens.
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
Crédit photo DW