Revue de presse du lundi 18 juillet 2022.
C’est par un voyage spécial effectué le vendredi 15 juillet dernier qu’Adophe Muzito, ancien Premier ministre de la RDC et président national du parti Nouvel Elan, a solennellement frappé à la porte du Royaume de Belgique en vue de trouver une solution expresse à l’agression du Rwanda via le M23 qui sévit dans la partie Est de la RDC, renseigne La Prospérité.
La grande famille KY à Saran, Ouagadougou, Toma, Ouahigouya, Tougan, Sanakouy, Bobo-Dioulasso, Côte d'Ivoire, Mali et France ;
La grande famille POUYA et KABORE à Pouytenga et Ouagadougou ;
Les grandes familles PARE, SO, TOE, TONI à Saran, Bobo-Dioulasso et Ouagadougou ;
La grande famille KI à Lekoun, OULANE à To et Karambiri à Kassan ;
Les familles alliées et amies ;
La veuve Mme KY Noellie née POUYA ;
Les enfants Alima, Aida, Lyna, Aziz, les petit-enfants, neveux et nièces ;
Vous réitèrent leurs sincères remerciements et reconnaissances pour la compassion manifestée à leur égard lors du rappel à Dieu le 25 mai 2022 à Ouagadougou, suivi de l'inhumation le 26 mai 2022 au cimetière municipal de Gounghin, du Doua le 29 mai 2022 et de la cérémonie du 40ème jour à SARAN, de leur époux, père, frère, cousin, oncle et grand- père Monsieur Oumar Bakary KY précédemment cadre de l'ONATEL à la retraite.
Les remerciements vont particulièrement :
aux amis et connaissances des familles ;
aux voisins du quartier ;
aux amis de Paray-le-Monial en France ;
aux collègues et partenaires professionnels du défunt ;
aux collègues et partenaires professionnels de son épouse et de ses enfants ;
à la communauté musulmane du quartier ;
à la communauté chrétienne du quartier.
Les familles vous prient d'accepter leurs profondes excuses de ne pouvoir citer des noms de peur d'en oublier. Elles formulent ici le vœu que ALLAH le tout puissant rende à chacun le centuple de ses bienfaits.
Paix à son âme !
Une accalmie constatée tout le weekend du 15 au 17 juillet, à travers le territoire de Masisi (Nord-Kivu), donne un espoir pour un bon début, lundi 18 juillet de l’Examen d’Etat 2021-2022, espèrent plusieurs acteurs publics et civils locaux.
En effet, la semaine dernière, ce territoire a fait face à plusieurs incidents sécuritaires qui ont perturbé la quiétude des populations et même des candidats finalistes du secondaire.
La session ordinaire de l’Examen d’Etat démarre lundi 18 juillet sur toute l’étendue de la RDC. Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, Tony Mwaba, va donner le go de ces épreuves nationales à Kolwezi dans le Lualaba.
La deuxième phase de la formation à l’initiative personnelle des femmes micro-entrepreneures débute lundi 18 juillet à Kinshasa. Ce projet d’appui pour le développement de micros, petites et moyennes entreprises (PADMPME) initié par le gouvernement prendra en charge deux mille six cent douze micro-entrepreneures de la ville province de Kinshasa pour l’auto-financement.
Selon le chargé de formation au PADMPME, Raphaël Kakudi, la formation à l’initiative personnelle, est un apprentissage psychologique à l’entreprenariat, basé sur 3 piliers majeurs.
Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), ex-parti au pouvoir, a, samedi 16 juillet 2022 à Ouagadougou, tenu la première session de son Bureau politique national (BPN). Premier du genre après le coup d'Etat du 24 janvier 2022 par lequel il a perdu le pouvoir, le « parti du soleil levant » a fait son auto-critique, dans un contexte de frustrations et de questionnements nés de la perte précoce du pouvoir.
Le BPN a mobilisé de nombreux cadres du parti, membres de l'instance, venus des différentes localités du pays. Pour cette première rencontre de l'année 2022, qui a duré de 9h à peu avant 17h (16h40 mn), où il fallait s'attendre à des langages de vérité, les participants se sont effectivement « vidés », à en croire certaines réactions. A la sortie, l'ambiance est détendue et se vit dans la cour du Palais de la jeunesse et de la culture Jean-Pierre-Guingané.
« Il le fallait et ça a été bien. Beaucoup de choses sont maintenant derrière nous et on a tous intérêt à ce que tout aille (…). C'est vrai qu'on a faim maintenant, mais c'était utile », lâche, souriant, un membre du BPN.
C'est avec le même sourire et l'air taquin, que le président du parti, Bala Alassane Sakandé, est sorti avec quelques membres de sa direction politique pour s'adresser à la presse. « D'aucuns ont pronostiqué sur l'explosion du parti à l'issue de ce BPN. C'est normal, nous sommes en politique ; chacun a son idée, sa façon de voir les choses. Mais ce qui est important ici, c'est que nous puissions, au finish, regarder dans la même direction, faire en sorte que ce parti puisse rester à flot, prêter l'oreille à tous les militants pour les écouter et engager les batailles futures. (…). Nous ressortons satisfaits et ragaillardis après cette session. Ragaillardis par rapport à la cohésion, à l'unité et par rapport à ce que nous avons entendu comme suggestions, critiques constructives de la part de nos camarades. Cela nous permet de corriger les erreurs par rapport au rapport que nous avons présenté (rapport du Bureau exécutif national, ndlr) et qui a été adopté à l'unanimité, nonobstant quelques petits amendements. Nous pensons que nous avons le quitus du bureau politique national pour dérouler un certain nombre de tâches, qui nous ont été attribuées par la commission (une commission ad hoc mise en place après le coup d'Etat pour réfléchir sur la vie du parti et la situation nationale, ndlr) et entérinées aujourd'hui par le bureau politique national », a exprimé le président du MPP, Bala Alassane Sakandé.
Il a, par la même occasion, invité les militants du MPP à rester soudés avant d'annoncer, dans ce souhait, des rencontres, dans les jours à venir, avec les bases pour échanger sur la vie du parti.
Il a également confié que la session a pris la décision de donner davantage la parole aux militants, afin qu'ils puissent exprimer ce qu'ils ressentent et apporter leurs « critiques constructives ».
A l'ouverture de la session, le président Bala Alassane Sakandé a, à son nom et aux noms de ses prédécesseurs (Roch Kaboré, Feu Salifou Diallo, Simon Compaoré ; ndlr), demandé pardon à l'ensemble des militants pour les « erreurs » qu'ils ont pu constater dans la conduite du parti. Tout en relevant que certaines frustrations datent de depuis la création du parti, le président du MPP appelle les militants à regarder de l'avant, dans une même direction, et à œuvrer à éviter les erreurs du passé.
Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net
Le Cadre de réflexion et d'action pour le développement durable (CREDD) a animé une conférence de presse, le samedi 16 juillet 2022, pour donner sa lecture du procès du dossier Thomas Sankara et de la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso.
Face à la presse, les responsables du Cadre de réflexion et d'action pour le développement durable (CREDD) se sont félicités de la tenue du procès du dossier Thomas Sankara qui a livré son verdict. « C'est la fin de l'impunité (…). Au Burkina Faso, quel que soit votre rang social, si vous posez un acte, la justice va vous rattraper », a lancé le président du CREDD, Pato Dondassé.
Pour lui donc, les personnes condamnées par la justice doivent purger leur peine. « Blaise Compaoré doit aller à la MACO [Maison d'arrêt et de correction de Ouagadougou] ; c'est ça le droit. Le droit n'a pas été créé pour le plaisir de quelqu'un : c'est pour l'existence de notre nation, c'est pour les générations à venir. Si aujourd'hui, lui, il n'ira pas à la MACO après décision de justice, demain qui va aller ? Il doit aller en prison comme toute autre personne », a-t-il indiqué.
Ce sujet a permis aux conférenciers de faire une liaison avec la question de la réconciliation nationale qui a justifié le court séjour de l'ancien président Blaise Compaoré au Burkina Faso. « La réconciliation est un processus, un élan qu'on prend qui émane d'une volonté interne de la personne concernée. Ce qu'on voit dans ce scenario de réconciliation nationale est déjà faussé. Les milliards qu'on veut déverser n'aideront pas à la réconciliation. La réconciliation, c'est dans l'âme de l'individu, ce n'est pas ce qu'on voit en superficiel. Les gens peuvent prendre des milliards ; mais ce qu'ils ont dans leur cœur, s'ils n'ont pas décidé de l'effacer, ce n'est pas le milliard qui l'effacera », a affirmé le président du CREDD.
Pour le CREDD, les Burkinabè n'arriveront pas à mettre fin aux différends entre acteurs de la scène politique. En revanche, c'est un sursaut patriotique qui s'impose à tous les fils et filles de la nation. Le cas de l'Ukraine actuellement en guerre contre la Russie a été cité à titre d'exemple.
Pour lutter contre le terrorisme, le président du CREDD affirme qu'il faut lever les tabous pour trouver les vraies solutions à la crise, en se posant la question sur les sources de financement et d'approvisionnement des groupes terroristes. « C'est un gros arsenal qui alimente le terrorisme », sont convaincus les membres du CREDD.
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
Pour contribuer au retour de la paix au Burkina Faso, la Convention nationale pour le progrès (CNP) a tenu sa première convention, le dimanche 17 juillet 2022 au CENASA. Selon le parti dirigé par Zambendé Théodore Sawadogo, les Burkinabè doivent soutenir toute initiative visant à ramener la paix, la sécurité et la cohésion sociale au Burkina Faso.
Au regard du contexte sécuritaire délétère au Burkina Faso, nombreux sont les Burkinabè qui appellent au pardon et à la réconciliation. C'est dans cette lancée que la Convention nationale pour le progrès (CNP) a tenu sa première convention autour du thème « Transition politique et réconciliation nationale, quelle contribution de la CNP ? ». La rencontre a mobilisé de nombreux sympathisants du parti, des leaders coutumiers, des représentants de partis amis tels que le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), le Nouveau temps pour la démocratie (NTD), le Rassemblement patriotique pour l'intégrité (RPI).
Pour le président du parti, Zambendé Théodore Sawadogo, la situation nationale impose la tenue d'une telle convention car, dit-il, « une grande partie de notre territoire est en proie à l'hydre terroriste ; plus de deux millions de nos frères et sœurs ont abandonné leur patrimoine pour se retrouver dans des conditions de vulnérabilité, sans compter la cohésion sociale qui, elle aussi, est mise à mal. Cette situation interpelle nécessairement les forces vives du pays et en premier chef les partis et formations politiques dont l'objectif premier est d'œuvrer au bien-être des populations ».
Les réflexions menées à cette convention devraient permettre de déboucher sur des recommandations réalistes et réalisables, visant à permettre une bonne transition politique, porteuse de sécurité et de cohésion sociale pour des lendemains meilleurs.
Pour Espoir Lallogo, la représentante de la gent féminine du parti, toutes les couches sociales devraient mettre la main à la pâte pour œuvrer au retour de la paix. En tant que représentante des femmes du parti, elle a invité ses sœurs à ne ménager aucun effort « pour accompagner et soutenir toute initiative visant à ramener la paix, la sécurité et la cohésion sociale au Burkina Faso. »
Cependant, l'atteinte de cet objectif ne peut se faire sans que les Burkinabè ne développent certaines valeurs. Pour Joseph Ouédraogo, « les différences ethniques ne devraient pas, de quelque manière que ce soit, constituer une raison suffisante à notre désunion. Au contraire, c'est ce qui doit faire notre force. » Ainsi, il invite les Burkinabè à cultiver l'union, la solidarité, l'amour, le patriotisme, la tolérance, l'acceptation d'autrui, l'humilité, le pardon… pour espérer sortir de l'ornière.
Erwan Compaoré
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Les membres du Collectif des OSC des Hauts-Bassins sont persuadés que la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso passera nécessairement par la contribution de tous les Burkinabè d'ici et d'ailleurs. Selon eux, l'heure n'est plus à la division, mais à l'union sacrée des fils et filles du pays. C'est pourquoi, ils saluent le processus de réconciliation enclenché par le président Paul-Henri Damiba. Ils l'ont fait savoir au cours d'une conférence de presse tenue le samedi 16 juillet 2022, à Bobo-Dioulasso.
La série de conférences de presse des Organisations de la société civile (OSC) suit son cours à Bobo-Dioulasso. En effet, depuis quelques temps, des responsables d'OSC ou de mouvements associatifs ont décidé de donner de la voix pour dénoncer la situation sécuritaire du pays. Ainsi, de conférence en conférence, le contenu des messages reste toujours le même. Pour cette énième rencontre avec les journalistes, les conférenciers ne sont pas allés du dos de la cuillère pour dénoncer des pratiques « obscures » et inviter le peuple burkinabè à un changement de paradigme.
Cette rencontre avec les professionnels des médias se tient dans un contexte d'insécurité « très préoccupant ». Pour les membres du Collectif des OSC des Hauts-Bassins, l'heure n'est plus à la division face à l'ennemi. C'est pourquoi, ils dénoncent certaines actions dites souterraines, menées par des personnes dans le but, selon eux, de déstabiliser la transition dans son élan de retour à la sécurité.
Le porte-parole du collectif des OSC des Hauts-Bassins, Antoine Nikiéma, a fait savoir que les OSC qui se disent anti-français sont en réalité « des marionnettes de certains hommes politiques aux intérêts égoïstes ». Il estime que ces comportements sont de nature à saper le projet de réconciliation entamé par les autorités de la transition.
Il en veut pour preuve la non-participation du président Roch Kaboré à la rencontre de haut niveau des anciens chefs d'État pour le retour de la paix. « Le président Kaboré, comme à son habitude, s'est laissé manipuler par des militants de son parti sans le moindre fondement », a déploré Antoine Nikiéma, avant d'inviter les Burkinabè à un changement de comportement qui garantirait le vivre-ensemble.
Ainsi, les membres du collectif des OSC des Hauts-Bassins soutiennent vivement les actions entreprises par les autorités de la transition pour le retour de la sécurité et de la paix au Burkina. Ils invitent les autorités à plus d'actions sur le terrain. « C'est-à-dire, aller à la recherche des forces du mal jusqu'à leur dernier retranchement et non se laisser attaquer comme dans le passé », a expliqué le porte-parole des conférenciers. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Romuald Dofini
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Le Rassemblement patriotique pour l'intégrité (RPI) a tenu, le samedi 16 juillet 2022, son premier congrès ordinaire. Des moments d'introspection qui ont permis de faire le bilan des activités du parti depuis sa création en 2019. A l'issue de ce congrès, Raphaël Kouama a été élu président. Celui-ci compte faire du RPI une force politique majeure au Burkina Faso d'ici à 2024.
Porté sur les fonts baptismaux le 3 décembre 2019, le Rassemblement patriotique pour l'intégrité (RPI) a tenu, le samedi 16 juillet 2022 à Ouagadougou, son premier congrès ordinaire. « Améliorer l'ancrage du RPI dans un contexte sécuritaire national difficile », c'est le thème qui a été choisi par les congressistes. A l'issue du congrès, Raphaël Kouama a été désigné pour présider à la destinée du parti qui prône un nouveau modèle social avec l'intégrité comme centre de gravité.
Le nouveau dirigeant dit mesurer l'immensité de la tâche et compte placer son mandat sous le signe de l'affirmation de la force de proposition du RPI, l'ancrage du parti comme force politique majeure au Burkina Faso et la promotion des valeurs cardinales du RPI, à savoir le patriotisme, l'intégrité et la justice.
A ce sujet, il a annoncé que le parti est en pourparlers avec une dizaine de partis politiques amis pour des alliances ou des fusions. « Nous reconnaissons que leurs apports feront du RPI (…) un parti fort, de rupture et de changement positif », a-t-il déclaré. Si le comité exécutif national est la cheville ouvrière des activités du parti, M. Kouama a rappelé que ce sont les militants, les militantes et les populations qui en sont le socle. Par conséquent, il a exhorté le comité à ne pas les oublier.
Le nouveau président du RPI a terminé ses propos non sans se prononcer sur la question de la réconciliation nationale. « Le RPI souhaite la réconciliation des fils et filles de ce pays. Le RPI veut et appelle avec toutes ses forces à la réconciliation sincère », a-t-il lancé. A cet effet, il a invité les autorités à s'inspirer de l'expérience du Rwanda en matière de réconciliation. Pour ce faire, Raphaël Kouama a demandé le parrainage du président Paul Kagamé pour la réconciliation nationale au Burkina Faso.
De l'instauration du service militaire obligatoire
Deux recommandations ont été faites au cours de ce premier congrès ordinaire du RPI. Le premier est l'instauration du service militaire obligatoire au Burkina Faso dès l'âge de 18 ans. La seconde recommandation consiste à rendre obligatoire l'enseignement de l'éducation civique dans toutes les écoles publiques et privées du post-primaire.
Le président sortant, Inoussa Bilgo, a rappelé l'importance de ces assises statutaires du parti qu'il a dirigé pendant trois ans. Elles donnent, selon son entendement, l'opportunité aux militants et militantes de marquer leur solidarité envers toutes ces personnes déplacées et les forces de défense et de sécurité. Il a aussi salué la mobilisation « exceptionnelle » à l'occasion de ce congrès.
En rappel, le RPI a été créé le 3 décembre 2019. Le parti a pu s'imposer sur l'échiquier politique national pour avoir pu se classer septième sur quinze partis politiques présents à la dernière Assemblée nationale. A ce jour, selon les congressistes, les structures ou les embryons de structures sont présents dans une trentaine de provinces sur les 45 que compte le Burkina Faso.
Obissa Juste MIEN
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Maminata Traoré/Coulibaly, ministre de l'environnement, de l'énergie, de l'eau et de l'assainissement, a présidé, le samedi 16 juillet 2022, à Nobsin, dans la commune de Mogtédo, région du Plateau central, la cérémonie de fermeture officielle des sites d'orpaillage pendant la saison des pluies. Elle a appelé les artisans miniers au respect de la décision gouvernementale.
La saison hivernale s'installe progressivement au Burkina Faso. Cette période très attendue par les agriculteurs représente des moments de danger pour les acteurs de l'exploitation artisanale de l'or. Chaque année, des éboulements font des morts parmi les chercheurs de métal jaune qui sont souvent obligés de descendre à des centaines de mètres dans les entrailles de la terre à la recherche du filon.
Ces dernières années, un nouveau phénomène, le terrorisme, s'est invité dans l'activité des artisans et faisant également de nombreux morts. Selon Maminata Traoré/Coulibaly, ministre de l'environnement, de l'énergie, de l'eau et de l'assainissement, près de 500 personnes ont perdu la vie durant les cinq dernières années.
Soucieux de la sécurité des artisans miniers, le gouvernement a adopté en 2010, une loi interdisant l'exploitation artisanale de l'or pendant la saison hivernale. Pour donc mettre en œuvre cette prescription légale, Maminata Traoré/Coulibaly, ministre de l'environnement, de l'énergie, de l'eau et de l'assainissement, entourée de ses proches collaborateurs et en présence des représentants des artisans miniers dont le président de leur syndicat national, Mahamoudou Rabo, a procédé à la fermeture officielle des sites d'orpaillage au Burkina Faso durant la période des pluies.
« Nous avons constaté que les années passées, les gens attendaient qu'il y ait un incident avant de prendre les décisions. Mais cette année, le gouvernement veut anticiper pour éviter les éboulements et autres pertes en vies humaines sur les sites d'orpaillage pendant la saison des pluies », a-t-elle indiqué. Pour arriver à la cérémonie et afin d'avoir l'adhésion des acteurs à l'application de cette mesure, le gouvernement a organisé, durant le mois de juin, des concertations avec les acteurs dans les régions. Toutes ces rencontres se sont achevées avec la Journée de l'artisan minier qui s'est tenue les 14 et 15 juillet 2022 à Ouagadougou. « Après l'atelier, les artisans ont pris la pleine mesure des choses et aujourd'hui, nous avons procédé ensemble à la fermeture de la saison. Ce qui veut dire qu'il y a un engagement de la part du gouvernement et des artisans pour respecter et faire respecter la décision », s'est convaincue Maminata Traoré/Coulibaly.
Le respect de cette mesure est une autre paire de manches pour les autorités. En effet, certains acteurs seront tentés de braver la décision et de poursuivre leurs activités avec tous les risques que cela comporte. Conscient que cela peut arriver, l'Agence nationale d'encadrement des exploitations minières artisanales et semi-mécanisées (ANEEMAS) a déjà son planning d'activités de contrôle durant la période de fermeture de ces sites. « Nous allons engager, avec le ministère de tutelle, des suivis-contrôles sur le terrain. Nous avons planifié ces visites et nous pensons d'ici la reprise des activités, que nous aurons pu visiter entre 200 et 300 sites sur l'ensemble du territoire », rassure Jacob Ouédraogo, directeur général de l'ANEEMAS.
Le président du Syndicat national des artisans miniers du Burkina Faso a, pour sa part, affirmé l'engagement des acteurs à respecter la décision du gouvernement. Il a aussi demandé l'accompagnement du ministère de tutelle pour une meilleure organisation des sites par la désignation de responsables. « Nous sommes là pour exprimer notre soutien au gouvernement et à respecter la décision du gouvernement. Depuis plusieurs années, il est toujours question de la fermeture des sites d'orpaillage. Les gens ont l'impression que les artisans miniers ne mettent pas en œuvre cette décision du gouvernement. Cela est dû au fait que le secteur a besoin d'une meilleure organisation. Nous avons toujours demandé que l'Etat nous aide à avoir des responsables sur les différents sites. Là, en cas de non-respect d'une mesure, on interpelle directement le responsable du site concerné », a indiqué Mahamoudou Rabo.
Les acteurs du secteur de l'exploitation artisanale de l'or et le gouvernement, à travers ses structures, se sont engagés à travailler ensemble pour le respect, dans la paix, de la mesure gouvernementale qui suspend les activités d'orpaillage pendant les pluies.
Jacques Théodore Balima
Lefaso.net
Dans ce communiqué parvenu à notre rédaction, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) présente ses condoléances au peuple togolais suite à l'attaque terroriste qui a causé une vingtaine de morts dans la nuit du jeudi au vendredi 15 juillet 2022.
C'est avec une grande consternation et le cœur meurtri que nous apprenons que le pays frère du Togo a été la cible d'une attaque terroriste meurtrière, faisant au moins une vingtaine de morts. L'attaque a été perpétrée par des hommes armés, semble t-il, venues du Burkina Faso.
Nous présentons nos condoléances émues et les plus attristées au Président Faure Gnassingbé EYADEMA, à l'ensemble du peuple togolais et aux parents des victimes. Nous souhaitons un prompte rétablissement aux blessés de cette attaque barbare.
C'est le lieu pour nous de réitérer notre appel aux pays frères côtiers d'accompagner le Burkina Faso, le Mali et le Niger dans leurs lutte contre le terrorisme. C'est également une invite à la CEDEAO et à la communauté internationale de donner un appui conséquent aux pays en lutte contre les barbares d'une autre époque. avec une synergie d'action, nous viendront à bout du terrorisme
Mes condoléances renouvelées au Président Faure et au peuple togolais.
Démocratie-Progrès-Justice
Ouagadougou le 16 juillet 2022
Pour la direction politique nationale
Le Président du parti
Président du bureau politique national
Le Camarade Eddie KOMBOIGO
La population de Kinshasa devrait porter les masques pendant la saison sèche, a recommandé dimanche 17 juillet, le directeur de l’Ecole doctorale de télédétection du climat de l’Université pédagogique nationale (UPN), Pr Albert Kabasele. Dans une interview accordée à Radio Okapi, il indique que la qualité de l’air est polluée par des nanoparticules fines, en cette période.
Les prix des fruits ont baissé depuis une semaine dans la ville de Bunia dans la province de l’Ituri. Un ananas qui se vendait à deux mille (1 USD) voire trois mille francs congolais (1,5 USD) se négocie aujourd’hui à mille Francs (0,5 USD). D’autres fruits très prisés par la population, tels que les prunes, la pastèque, le maracuja ou encore les oranges ont aussi baissé de prix.
Le prix du transport interurbain a augmenté depuis une semaine dans la ville de Butembo dans le Nord-Kivu. Une course moto, principal moyen de transport en commun, est passé de à mille cinq cents francs congolais (0,75 USD), voire deux mille cinq cents francs congolais (1, 25 USD), alors qu’elle se négociait entre cinq cents et mille francs congolais (0, 25 USd, ou 0,5 USD).
Selon les motocyclistes, cette hausse du prix de la course est consécutive à celle du prix du litre de carburant.
Le parti politique Nouvel Elan de l’ancien Premier ministre Adolphe Muzito n’acceptera pas qu’un candidat ou un programme lui soit imposé dans la perspective des élections de 2023. Son porte-parole, Albert Mukulubundu, l’a affirmé dimanche 17 juillet lors d’une interview accordée à Radio Okapi.
Il dit réagir « aux propos tenus par un homme politique », sans le citer, qui en rapport avec la présidentielle et des législatives de 2023.
Des passagers d'un car de transport en commun malien et d'autres usagers de la route ont été victimes d'un braquage ce samedi 16 juillet 2022 sur l'axe Bobo-Dioulasso - Orodara.
Selon notre confrère Oméga radio qui rapporte l'information, les passagers ont été ligotés, chicotés puis dépouillés de leurs biens. Certains ont même été blessés par balles, selon le témoin joint par radio Oméga.
Il explique que c'est aux environs de 17h que les braqueurs ont fait irruption non loin de Bié un village situé à une quinzaine de kilomètres de Orodara intimant l'ordre aux passants de s'arrêter avant de les dépouiller de tous leurs biens.
Après leur forfait, les bandits auraient pris la direction de Bobo-Dioulasso.
Lefaso.net
Source : radio Oméga
L’ONG Médecins sans frontières (MSF) a inauguré samedi 16 Juillet une nouvelle maternité pour les femmes enceintes de Mushunguti en territoire de Kalehe (Sud-Kivu). Cette œuvre vient répondre aux besoins des communautés locales et elle respecte les standards des soins et d’hygiène.
Le ministre des Transports, voies de communication et désenclavement Chérubin Okende et son homologue Sud-Africain Fikile Mbalula ont visité samedi 16 juillet à Mbuji-Mayi, l’aéroport de Bipemba.