La direction régionale de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a organisé ce mardi 17 janvier 2023 à Tenkodogo, un séminaire régional d'information et de sensibilisation des partenaires sociaux du Centre-est sur leurs droits et devoirs conformément à la loi portant sécurité sociale.
Selon le président de la délégation spéciale de la commune de Tenkodogo, Bérenger Sami Poda, par ailleurs président de la session, l'objectif de cette rencontre est d'outiller de façon pratique les participants sur les dispositions de la loi sur la sécurité sociale régissant le monde du travail dans tous les domaines d'activités.
Pour le directeur régional de la CNSS de Fada N'Gourma, Moussa Démé, cet atelier s'inscrit dans le cadre du programme d'activités de la caisse. Il vise à faire connaître aux partenaires sociaux leurs droits mais aussi leurs devoirs pour mieux les accomplir. Des exposés portant sur l'historique et les prestations de services de la CNSS ont été présentés aux participants.
La CNSS est un « établissement public de prévoyance sociale. Elle est régie par la loi n°016-2006/AN du 16 mai 2006 portant création de la catégorie d'établissements publics de prévoyance sociale. Elle concerne les travailleurs et assimilés du secteur privé mais aussi du secteur public ne bénéficiant pas du régime de la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO).
BSE
Revue de presse du mercredi 18 janvier 2023
Les journaux parus mercredi 18 janvier à Kinshasa comment abondamment le remue-ménage opéré par Félix Tshisekedi dans son cabinet ainsi que la situation sécuritaire dans l’est de la RDC.
Depuis quatre jours, ce mercredi 18 janvier, les FARDC et les M23 ne se sont pas affrontés sur toutes les lignes de front dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu), informent plusieurs sources locales.
L'accalmie est observée notamment dans les groupements Tongo et Bishusha, dans la chefferie de Bwito et sur l’axe Kiwanja-Nyamilima, dans le groupement de Binza.
12 JANVIER 2022-12 JANVIER 2023
« Je suis la résurrection et la vie, celui qui croit
En moi, s'il meurt vivra » (Jan 11, 25)
Cela fait un (1) an qu'il a plu à notre seigneur de Rappeler auprès de lui son fils bien-aimé
NEBIE ROGER EUGENE
En ce douloureux anniversaire
Les grandes familles :
NEBIE, GUE, TIAO, NEYA, NEZIEN, TIENIN IDO, NAGALO, NAGALO, TIONON, YAGO, POUNI, TIODIE et Léo
Les familles alliées : COUILIBALY, DAGANO, TRAORE, BAMBA, DIALLO, OUEDRAOGO.
M. NEBIE BELI BERNARD et famille à Ouagadougou réitèrent leurs sincères remerciements à toutes celles et tous ceux qui leur ont apporté affection et compassion lors de ce douloureux évènement.
Que le seigneur le leur rende au centuple.
Sa Majesté le NAABA SARMA de Sampema,
Les grandes familles OUARE, DIABO, SORE à Sampema et Bourma ;
Les familles alliées YABRE, BOUSSIM, NIAONE, OUEDRAOGO, GOUBA, très touchés par les nombreuses marques de compassion, de réconfort, de solidarité et de soutien lors du rappel à Dieu, le 03 janvier 2023 au CSPS de Balkui, suivi de l'inhumation le 4 janvier 2023 à Sampema, de leur bien-aimé fils, frère, époux, père,
OUARE Daouda,
réitèrent leurs sincères remerciements à tous ceux et à toutes celles qui, de loin ou de près, leur ont apporté leurs soutiens multiformes lors de cette douloureuse épreuve. Ils s'excusent de ne citer de nom de peur d'en oublier.
Qu'Allah rende à chacun le centuple de ses bienfaits !
Union de prières
Le maire de Goma interdit la marche pacifique prévue ce mercredi 18 janvier dans la ville par le collectif des mouvements citoyens et autres groupes de pression au Nord-Kivu contre le déploiement des troupes sud-soudaines et de la Force de la Communauté d'Afrique de l'Est « EAC ».
Dans un communiqué officiel publié mardi, le maire de Goma, commissaire supérieur principal François Kabeya Makossa, rappelle à la population que toutes manifestations publiques durant la période de l’état de siège ne sont pas autorisées.
Seize personnes ont trouvé la mort en trois jours à la suite des incursions de la CODECO, au village Djupalang’u, territoire de Mahagi (Ituri).
Les derniers cas remontent au lundi dernier, où cinq personnes sont mortes et trois autres blessées par balles.
Plus de 5000 militants du parti politique Congo Espoir ont été sensibilisés, mardi 17 janvier, sur l’enrôlement des électeurs, à Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental).
Cette activité est organisée une semaine avant que la CENI débute les opérations d’enregistrement des électeurs dans l’aire opérationnelle B.
Une messe d’action de grâce a été dite, mardi 17 janvier, à la cathédrale Notre-Dame du Très saint Rosaire à Kisangani (Tshopo) en marge du 62e anniversaire de l’assassinat du tout premier Premier ministre du Congo indépendant, Patrice-Emery Lumumba.
Dans son homélie, l’abbé Maximilien Lobanga a loué les qualités morales de l’illustre disparu.
« Tous les Congolais devraient imiter son courage, sa sagesse, son amour envers le pays », a-t-il souligné.
« Les promesses non tenues passent rarement devant le tribunal de la morale et encore moins devant celui de la raison ». Une de ses fausses promesses est celle de la reprise du trafic ferroviaire. En avril 2022 le Premier ministre, Choguel Maiga avait annoncé en grande pompe la reprise du trafic ferroviaire entre Bamako et Kayes avant la fin de décembre 2022.
Trois mois plus tard, soit le 13 juillet 2022, le ministre des Transports, Mme Dembélé, Madina Sissoko donnait le coup d’envoi de la « reprise du trafic », histoire de dire aux Maliens que la promesse sera bien tenue. A cet effet, quelques wagons ont quitté Bamako et regagné tard la nuit Kayes « avec toutes les peines du monde », selon des témoins.
Très content d’avoir réussit ce voyage test, sur les réseaux sociaux, des soutiens du PM avaient annoncé l’acquisition très prochaine de nouvelles locomotives en provenance de la Russie. Eh bien, c’était de la poudre aux perlimpinpins ! Une stratégie de rouler davantage les populations qui ont cru au PM dans la farine.
Presque le même scenario au département des Transports où se dit « qu’une communication sur la relance du chemin de fer est en cours d’élaboration ». Trop de saupoudrage entre la Primature et le ministère des Transports.
Que le train n’ait pas sifflé à nouveau à la date indiquée n’a nullement surpris les maliens avertis.
De l’autre côté de la frontière, les Sénégalais ont commencé à voyager à bord de leur train sans tambour ni trompette.
Pour finir, nous pouvons dire sans risque de se tromper que l’espoir suscité par le PM est en train de s’estomper à petit feu.
Cheick Sissoko
Arc en ciel
Cela fait plus de deux ans que la Côte d’Ivoire, en violation des principes de la CEDEAO, a fermé ses frontières terrestres avec plusieurs de ses voisins dont le Mali. Cette fermeture est intervenue selon les autorités ivoiriennes « pour limiter la propagation du coronavirus ». Malgré la situation d’accalmie de la Covid et au moment où les autres frontières de la sous-région sont ouvertes, la Côte d’Ivoire n’a toujours pas daigné rouvrir ses frontières terrestres avec le Mali. Excepté le transport des marchandises, celui des personnes inter-Etats et les voitures personnelles sont à l’arrêt depuis 2020. Autrement dit, les compagnies de transports des deux pays ne sont plus autorisées à franchir les frontières respectives.
Pour passer d’une frontière à une autre, les cars de voyages déposent les passagers dans les villages frontaliers (Zégoua, pour le Mali et Pogo pour la Côte d’Ivoire). Pour rallier un point A à un point B, c’est la croix et la bannière. Les passagers empruntent les motos-taxis avec tout le risque que cela peut comporter pour enfin se présenter aux fameux contrôles mesquins.
Cette situation n’est pas sans conséquence pour les compagnies, pour les passagers et pour les agents en charge du contrôle des pièces. Un délinquant recherché dans un pays peut bien facilement traverser la frontière sur une moto que lorsque le contrôle se fait à la descente du car.
Pour les passagers, transporter les bagages (valises et autres) sur une moto n’est pas chose aisée. Pour la compagnie de transport, la situation engendre une perte énorme en termes de recettes.
Dans son discours prononcé à l’accueil des 46 militaires ivoiriens précédemment détenus au Mali, le Président Alassane Dramane Ouattara a fait mention de la normalisation des relations entre son pays et le Mali. « Bien évidemment, maintenant que cette crise est derrière nous, nous pourrons reprendre des relations normales avec le pays frère qu’est le Mali, qui a besoin de nous et dont nous avons besoin également », a déclaré ADO. Il faut dire que la reprise des relations passe également par la réouverture des frontières afin que les compagnies de transport et les voitures personnelles puissent passer comme c’était le cas. Et, cela ne sera que le respect des dispositions de la CEDEAO qui imposent la libre circulation des personnes et des biens.
Tout laisse croire que si la Cote d’Ivoire ouvre ses frontières, le Mali se fera autant « Si la Cote d’Ivoire rouvre ses frontières et que le Mali ferme cela n’aura pas d’impact », a laissé entendre un convoyeur.
Hamidou B. Touré
Arc en ciel
Celui rapporté par un avocat est renversant, souligne le journal. Il s’est déroulé en 2005 devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. Il concernait un jeune homme qui avait l’habitude de comparaître pour le même chef : détention et usage de chanvre indien.
Appelé à la barre, le mis en cause reçoit un savon du juge, d’après l’avocat, qui cite le magistrat : « Qu’est-ce qui t’empêche d’arrêter de fumer du chanvre indien ?» Réponse du prévenu : « Monsieur le juge, vous ne savez pas décidément pas ce qui se passe dans ce pays. Au Sénégal, tout le monde fume du chanvre indien».
Le juge marque son étonnement : « Ah bon ? ». Le jeune drogué embraye et, sans sourciller, balance : « Même vous, vous fumez du chanvre indien », poursuit le journal.
Le président de l’audience manque de s’étrangler, d’après le récit de l’avocat. «Ah bon ?», tonne-t-il avant d’inviter le procureur à prononcer ses réquisitions. Le chef du parquet demande un an ferme. Une peine doublée par le juge outré.
Oumou Touré
ARC EN CIEL
Depuis des années, plusieurs quartiers de la Commune IV du district de Bamako était en proie à un approvisionnement correct et durable en eau potable. Cette situation impactait énormément sur le quotidien des populations, qui en manque d’eau potable, était obligée de faire la corvée d’eau, selon plusieurs témoignages recueillis dans plusieurs familles de Sébénicoro.
Face à ce problème d’eau, les autorités de la transition ont été sensibles au cri de cœur des populations concernées. Conformément aux instructions du chef de l’Etat, souligne le ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau, il a été décidé de construire une station compacte à Kalanbanbougou, sur les berges du fleuve Niger. Le ministre Traoré, s’est réjoui de la réalisation de l’ouvrage par une entreprise malienne sous la supervision du personnel de la SOMAGEP-SA, lequel personnel a réalisé les travaux de pose de la conduite PEHD DE500 sur une longueur de 2 695 ml.
A en croire le ministre, la réalisation des travaux a été moins couteux que s’ils devraient exécutés un nouveau projet. Et de se feliciter « L’économie faite permettra la construction d’autres stations dans d’autres localités », dit-il.
Terrain gracieusement offert
Pour que cette station compacte voit le jour, il a fallu l’implication de la mairie de la Commune IV, de la chefferie, des notabilités, des personnes de bonnes volontés, bref de toutes les sensibilités de Kalabanbougou. Le premier responsable du département de l’Eau n’a pas manqué de remercier chaleureusement la population de Kalabanbougou qui a offert gracieusement le terrain sur lequel la station a été construite. « Sur d’autres sites, les gens nous rendaient la tâche difficile, ici à Kalanbanbougou, la population s’est appropriée du projet en nous mettant à disposition un terrain », s’est félicité le ministre.
Ravitaillement correcte
Le Directeur général de la Somagep-SA, Dr Dramane Coulibaly, a laissé entendre que la réalisation du projet a permis de renforcer la production d’eau de 12 000 m3/jour et d’améliorer la desserte en eau pour 11 508 abonnés, soit environ 115 080 habitants de la commune IV.Le ministre et sa suite ne se sont pas limités au lancement officiel de la station compacte, la délégation s’est rendue dans plusieurs familles, histoire de constater de visu l’impact des travaux dans le ravitaillement correct en eau potable.
Il ressort que des cinq familles visitées, l’eau coule à flot dans la plus part des robinets. « Depuis quelques jours, nous n’avons plus de problème d’eau. Si l’eau venait à compte-goutte dans le robinet et nous mettons plus de temps, aujourd’hui le débit est normal. Je ne peux que remercier la Somagep et les autorités du pays pour nous avoir soulagé », s’est félicitée Mme Koné Salimata Keita, habitante de Sibiribougou.
Pour Mme Diakité, Binta Traoré, « On se réveillait en pleine nuit pour pouvoir remplir un à deux seaux d’eaux. A force de les envoyer chercher de l’eau dans les coins de ravitaillement, nos aides ménagères ne restaient pas longtemps. Dieu merci, c’est devenu un mauvais souvenir. Je n’ai plus de problème d’eau. Avec un quart de tour, j’ai de l’eau ».
Pour les familles où le débit de l’eau est encore faible, le DG Coulibaly rassure que les équipes sont en train de travailler pour équilibrer le réseau. Puisqu’actuellement, le volume réel d’eau produite est de 9 000 m3/jour qui, progressivement atteindra la capacité nominale, soit 12 000 m3/jour.
Coulibaly a profité de l’occasion pour annoncer que des dispositions sont en cours et dans les brefs délais pour soulager les populations de la Commune I du problème d’eau.
A.S.
Arc en ciel
Le Kremlin a juré lundi de “brûler” les chars que les Occidentaux, notamment Londres et Varsovie, comptent livrer à l’Ukraine. “Ces chars brûlent et brûleront”, a dit Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe, dans son briefing téléphonique quotidien à la presse.
Le responsable a estimé une fois encore que les Occidentaux utilisent l’Ukraine “pour atteindre des objectifs anti-russes” et que le Kremlin restait déterminé à atteindre “les objectifs de l’opération militaire spéciale”, euphémisme des autorités russes pour décrire l’offensive contre leur voisin. Motivées et fortes d’une aide militaire et financière croissante, les forces ukrainiennes ont repoussé l’armée russe en lui infligeant au printemps dernier et à l’automne des revers cinglants.
Mais Kiev dit avoir besoin de chars lourds, de blindés légers, de systèmes de missiles longue portée et de défenses antiaériennes pour vaincre définitivement l’armée russe et reprendre la totalité des territoires que Moscou occupe dans l’Est et le Sud de l’Ukraine. Samedi, Londres a annoncé la livraison à Kiev de blindés Challenger 2, ce qui constituera la première livraison de chars lourds de fabrication occidentale à l’Ukraine.
Source: https://www.7sur7.be/
Bés Bi note que les « transports (sont) en transe » au Sénégal après la hausse du prix du carburant et la prise de vingt-deux mesures par l’État pour renforcer la sécurité routière. Après un conclave tenu samedi, les transporteurs ont « décrété » une « grève illimitée » et « envisagent » d’augmenter le prix des tickets pour les passagers. Toutefois, met en garde dans le journal le ministre des Transports Mansour Faye, « toute hausse unilatérale serait une infraction ».
Le Quotidien souligne que l’Etat, qui veut la « régulation du secteur » des transports, se retrouve « dans un gros bouchon ». Malgré « des concessions sur la vétusté des véhicules », des transporteurs ont fait l’« annonce d’une grève illimitée » pour fustiger les 22 mesures du gouvernement pendant que ce dernier « dit niet » à toute hausse des tarifs des cars et bus de transport en commun.
Sud Quotidien observe que le « bras de fer » continue entre l’Etat et les acteurs du transport qui « décrètent la grève générale dès demain, à minuit ». Selon le journal, ils n’ont pas été dissuadés par le « rétropédalage » du ministre Mansour Faye sur la mesure d’interdiction des porte-bagages et des sièges supplémentaires appelés « Versailles » dans les véhicules de transport en commun.
Le Soleil s’entretient avec le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye. Il affirme que « le président (Macky Sall) réceptionnera 300 tracteurs le 30 janvier ». Dans la même politique, « 83 milliards de FCFA (seront) mobilisés sur trois ans pour l’acquisition de matériel agricole ». « Ce matériel sera composé de 700 tracteurs équipés, 50 moissonneuses-batteuses, 100 magasins de stockage, 20 entrepôts frigorifiques et 70 motoculteurs », a-t-il expliqué avant d’ajouter que Dakar sera la « capitale de la souveraineté alimentaire du 25 au 27 janvier 2023 ».
Le quotidien national se fait également l’écho de l’« entrée en matière réussie pour les Lions locaux » dans le Championnat d’Afrique des nations (Chan), une compétition de la Confédération africaine de football (Caf) réservée aux joueurs évoluant dans les championnats de leur pays et organisée cette année en Algérie. Le Sénégal a battu samedi la Côte d’Ivoire, en match d’ouverture de son groupe, par un but à zéro.
« Le Sénégal comme en 2009 et 2011 ! », s’exclame le quotidien sportif Stades qui magnifie la performance de Lamine Camara, pensionnaire de Génération Foot et « l’homme à tout faire » de cette sélection. Cependant, Pape Thiaw, sélectionneur de l’équipe nationale locale, précise dans Walf Quotidien que, même si « le Sénégal lance idéalement son Chan », « rien n’est encore joué ».
ODL/ac/APA
APA – Dakar (Sénégal) Par Oumar Dembélé
La radio poursuit : « selon la sous-direction de la nutrition, environs 40 milliards FCFA sont prévus pour minimiser les effets de la malnutrition en 2023 ». L’atelier a été organisé par la sous-direction nationale de la nutrition.
Koutiala :
Plus de 1500 victimes d’accidents enregistrées
La protection civile de Koutiala a enregistré 1.570 victimes dont 855 blessés, 49 morts, 02 portées disparues en 715 sorties. Ces chiffres sont consignés dans le rapport annuel 2022 de la structure, écrit Studio Tamani. La source ajoute que les accidents de la voie publique occupent la première place avec 456 sorties, 982 victimes dont 767 blessés et 15 morts. Ils sont suivis par les inondations avec 438 victimes, des secours à victimes, des attaques terroristes avec 03 sorties, 23 victimes, 07 blessés, 14 morts et 02 portées disparues. La tranche d’âge la plus touchée est de moins de 15 ans, ajoute le rapport.
Rassemblées par
Billal Diall
Arc en ciel
Gao ville, Gossi, Dora, Intahaka, ou encore le Niger. Voilà où se dirige la population d’Intillit après les menaces de l’EIGS. » Nous avons tout laissé derrière nous : nos animaux, nos magasins remplis de céréales, nos bagages et des ustensiles de cuisine » regrette ce chef de famille qui s’est réfugié à Gao.
Les populations se déplacent massivement à bord de véhicules, de charrettes, de tricycle, et à dos d’ânes, de chameau et parfois même à pied, témoignent d’autres habitants.
Selon un élu local aucun dispositif n’a été, pour le moment, mis en place pour sécuriser la commune d’Intellit. Cependant il affirme que les habitants qui se sont déplacés à Gao ont reçu la visite du sous-préfet. Un membre de l’autorité intérimaire de la région de Gao indique que des correspondances ont été adressées aux autorités régionales, aux organisations humanitaires et aux partenaires financiers afin que ceux-ci puissent venir en aide aux déplacés.
La demande d’assistance des autorités locales
Mardi 10 janvier, les terroristes de l’EIGS ont donné 4 jours à la population d’Intillit de quitter le village. L’EIGS les accuse de collaborer avec son rival le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans. De sources locales, les terroristes sont revenus emporter tout le bétail du village.
L’autorité intérimaire de la région de Gao confirme l’arrivée massive de ces déplacés d’Intillit dans la ville. Algateck Ag Waha membre de l’autorité intérimaire de Gao dit craindre des risques sanitaires de cette situation. Il lance un appel au gouvernement et aux partenaires de venir en aide à ces déplacés.
Studio Tamani