(B2) Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, était devant le Parlement européen ce mercredi (8 juillet), pour informer sur la situation grecque, ainsi que le président du Conseil européen, Donald Tusk et le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker qui ‘débrifaient’ les députés européens sur
Pour réécouter les interventions principales :
Regardez le fil video (streaming) en direct du Parlement européen :
crédit : Pilote A400M Uk
(B2) De son petit nom, il s’appelle ZM403…. C’est le troisième A400M, le nouvel avion de transport militaire d’Airbus, à arborer la cocarde de la Royal Air Force (RAF). Et il a rejoint « la maison », se posant dans la nuit de dimanche à lundi (6 juillet), sur la base de Brize Norton, dans l’Oxfordshire après un vol de 2 h 1/2 en provenance de l’Espagne, où l’appareil européen est assemblé.
Avant la pause des vols en mai / juin, du à l’accident de Séville (lire : Crash d’un A400M à Séville), les deux premiers Atlas A400M britanniques ont déjà réalisé plus de 405 heures de vol » précise la RAF. Et le premier avion – le « Ville de Bristol» – a effectué « sa première mission opérationnelle à Chypre en mars ».
L’aéronef participera « d’abord à des opérations de basse intensité » mais « une fois toutes les exigences du Royaume-Uni acquises, il pourra assurer le parachutage et le ravitaillement en haute altitude, du largage de haute précision et disposera de capacités avancées d’auto-défense ».
NB : Le Royaume-Uni a passé commande de 22 appareils A400M pour un coût global de participation au programme de 2,75 milliards de Livres.
(NGV)
(B2) Interpol a émis, selon le site Migrant Report, un avertissement aux pays opérant dans la Méditerranée d’être sur le qui-vive sur une tentative des militants de l’organisation de l’Etat islamique (ISIL) en Libye d’effectuer une sorte d’opération en mer au cours des prochains jours.
C’est une crainte réelle des différents services qui travaillent sur la Méditerranée aujourd’hui, surtout depuis que l’Etat islamique a pris certaines villes du rivage comme Syrte, selon les informations recueillies par B2. Il serait relativement facile d’équiper un navire lesté d’explosifs et de le diriger soit vers un navire marchand (tanker, méthanier, etc.) qui croise au large, soit vers un navire militaire. L’exemple du destroyer américain USS Cole, atteint par une embarcation piégée le 12 octobre 2000 dans le port d’Aden, est dans tous les esprits.
NB : Même si l’effet en termes militaires pourrait ne pas être très important, l’effet économique ou politique pourrait être redoutable. L’attaque sur un navire marchand aurait pour effet immédiat de limiter le passage des navires et d’augmenter de façon drastique le coût des assurances.
(NGV)
(crédit : Elysée)
(B2) A l’Elysée, ce soir, Angela Merkel et François Hollande se sont retrouvés pour une soirée de travail. Au menu : réunion + diner. Objectif : afficher un message à peu près commun en public. Et affiner en privé les différentes positions pour éviter la répétition des réunions précédentes où le clan des « durs » l’a emporté face. Car l’essentiel pour le couple franco-allemand est là : réduire ses différences, pour réduire le champ des extrêmes en Europe.
Les discours des deux leaders sont très proches avec quelques nuances cependant si on les lit de près.
1. « Nous prenons acte du résultat et nous respectons le vote des Grecs, parce que l’Europe, c’est la démocratie. « (Fr. Hollande) « Nous respectons cette décision. Le référendum, c’est le vote d’un pays démocratique et souverain et nous devons maintenant vivre avec cette décision. » (A. Merkel)
1bis. « Nous avons aussi entendu le message de tous les partis démocratiques grecs qui se sont réunis aujourd’hui et qui ont réaffirmé ensemble, leur volonté que leur pays reste dans la zone euro. « (Fr. Hollande)
2. « La porte est ouverte aux discussions » (Fr. Hollande / A. Merkel)
3. « En même temps, les conditions préalables pour rentrer dans de nouvelles négociations sur un programme concret du mécanisme européen de stabilité, ne sont pas encore réunies. » (A. Merkel)
4. « Il revient maintenant au gouvernement d’Alexis TSIPRAS de faire des propositions sérieuses, crédibles pour que cette volonté de rester dans la zone euro puisse se traduire avec un programme qui donne de la durée. » (Fr. Hollande). « Des propositions tout à fait précises du Premier ministre grec, un programme qui permettra également à la Grèce de retrouver la prospérité. » (A. Merkel)
5. « Il n’y a plus beaucoup de temps et il y a urgence ; urgence pour la Grèce, urgence pour l’Europe » (Fr. Hollande). « Il est urgent d’avoir ce type de proposition pour que nous puissions trouver une sortie de la situation telle qu’elle se présente aujourd’hui. » (A. Merkel).
6. Le rôle du Sommet est primordial. « Il reviendra aux chefs d’Etat et de gouvernement de définir une position à partir des propositions qui seront faites par la Grèce. C’est une question aussi de visibilité, de crédibilité et je dirais même de dignité.» (Fr. Hollande) « Nous allons voir également quelle sera la réaction des 18 autres pays, ça aussi, c’est la démocratie, nous avons une souveraineté partagée, nous sommes 18 à avoir la même monnaie, donc tout le monde doit être responsable et faire preuve de solidarité. » (A. Merkel)
7. « L’Europe est face à cette responsabilité. L’Europe n’est pas simplement une construction économique, monétaire, financière. L’Europe, c’est un ensemble fondé sur des valeurs, des principes, sur une conception ; une conception du monde, pas simplement de notre continent, une conception fondée sur la liberté, sur l’ouverture, aussi sur le respect. (Fr. Hollande)
8. « Dans cette Europe, il y a place pour la solidarité ; la solidarité est partout en Europe et elle doit l’être encore davantage ; mais il y a aussi la responsabilité. C’est cet équilibre entre responsabilité et solidarité qui doit être notre ligne de conduite pour les jours qui viennent. (Fr. Hollande) La solidarité, nous avons déjà fait preuve de beaucoup de solidarité avec la Grèce et la dernière proposition qui a été faite était très généreuse ; et d’autre part, l’Europe ne peut qu’être cohérente et rester unie aujourd’hui dans une époque où les défis en matière de terrorisme ou encore de réfugiés, est d’autant plus importante, il faut que chaque pays assume également sa propre responsabilité.(A. Merkel)
Commentaire : Le sort de la Grèce dans la zone euro mentionné à plusieurs reprises par le président Hollande n’est pas expressément mentionné par Angela Merkel. Au contraire, celle-ci a commis une phrase étrange : « nous sommes 18 à avoir la même monnaie » (un lapsus ou est-ce une erreur du transcript transmis par l’Elysée),
(NGV)