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DSIT Solutions-Underwater Port Security and Sonar Systems

Naval Technology - Thu, 15/10/2015 - 17:07
For the past two decades DSIT Solutions has been developing and applying state-of-the-art technology to create advanced sonar systems and C&C applications for defense, commercial, energy and homeland...

Frappes françaises en Syrie : «La légitime défense ne peut pas être invoquée»

Blog Secret Défense - Thu, 15/10/2015 - 15:57
Le point de vue d'un expert, Philippe Lagrange, professeur de droit international à l'université de Poitiers.

Frappes françaises en Syrie : «La légitime défense ne peut pas être invoquée»

Blog Secret Défense - Thu, 15/10/2015 - 15:57
Le point de vue d'un expert, Philippe Lagrange, professeur de droit international à l'université de Poitiers.

Global Defence Technology: Issue 56

Naval Technology - Thu, 15/10/2015 - 15:02
In this issue: Why exercise Jade Helm caused controversy in the US, a look inside the BFBS, decision time for the US Air Force’s long-range strike bomber, extending drone range with hydrogen fuel cells, the US Navy’s NIFC-CA capacity rolls out, and m…

Brexit. Le Britannique est-il nécessaire à l’Europe de la défense ?

Bruxelles2 Blog - Thu, 15/10/2015 - 09:49

David Cameron au Conseil de l’UE en mars 2014 (crédit : Conseil de l’UE – archives B2)

(B2) David Cameron sera aujourd’hui à Bruxelles, au Sommet pour évoquer le futur référendum sur l’adhésion du Royaume à l’Union européenne. L’hypothèse d’un Brexit — le départ du Royaume-Uni de l’UE — n’est plus de pure théorie. Elle pose toute une série de questions, notamment pour la politique de sécurité et de défense de l’Union européenne (PSDC). Le départ britannique serait-il une perte pour l’Europe de la Défense ? La question est sensible. La réponse est claire. Contrairement à ce que certains disent, le départ britannique serait pour la PSDC indolore.

Comme au rugby…

Malgré l’existence de certaines capacités au plan national, l’apport britannique à la PSDC en termes capacitaires est, aujourd’hui, nul ou proche du nul. Et l’Union européenne survivra très facilement à un départ. Les apports de nations comme la Lettonie, l’Irlande, l’Autriche ou le Luxembourg — qu’on ne peut pas qualifier de grande nation de défense —, sont plus importants et utiles pour les opérations militaires européennes que l’apport britannique ! C’est dur à dire, à assumer pour nos amis britanniques. Mais c’est la triste réalité. Sans vouloir raviver de douloureux souvenirs à nos amis anglais, c’est un peu comme au rugby….

L’apport britannique en unités … proche de 0

Durant l’opération EUNAVFOR Atalanta contre la piraterie, Londres n’a mis à disposition qu’un navire depuis 2008. Et ce pendant quelques mois à peine seulement. Soit à peine plus que les … Ukrainiens ! Pendant ce temps, les Luxembourgeois mettaient à disposition deux avions de patrouille maritime durant plusieurs années ! Ce n’est pas une question de moyens. C’est une volonté politique. Le Royaume-Uni préférait mettre ses navires à disposition de l’OTAN ou des Américains. Dans nombre des autres opérations militaires des dernières années, d’ailleurs, la présence britannique a souvent été réduite à 2 ou 3 officiers. C’était le cas pour EUFOR Tchad, EUFOR RCA… Même pour l’opération de stabilisation en Bosnie-Herzégovine (EUFOR Althea) à laquelle tient, comme à la prunelle de ses yeux, le gouvernement britannique, l’apport n’est pas plus important. Idem pour la mission de formation de l’armée somalienne (EUTM Somalie), pourtant décrit comme une « priorité » par le ministre britannique chargé des questions européennes David Lidington comme une « top foreign policy priority » ! Il est ainsi loin le temps de l’opération Artémis au Congo (2003), où la contribution outre-Manche était significative. La seule exception récente est la participation à l’opération Sophia (ex EUNAVFOR Med), où Londres contribue avec un navire.

La contribution britannique facilement remplaçable

En matière financière également, un départ britannique serait aisément supportable. Tout simplement car les coûts supportés en commun sont très faibles. Selon le mécanisme Athena, qui répartit à hauteur du PiB les charges entre tous les Etats membres, la contribution britannique se monte à 15,6%. Les montants totaux étant assez faibles, la contribution l’est également. Dans une opération maritime de type EUNAVFOR Med ou de formation de type EUTM Somalia, la part britannique du budget commun se monte environ à 2 millions d’euros. Dans le budget de l’Agence européenne de défense, la contribution britannique est d’environ 5 millions d’euros. Autant dire que cette contribution est facilement répartissable sur les autres membres.

Un pouvoir politique bloquant

L’apport politique britannique à la PSDC consiste généralement à bloquer les évolutions : veto au QG militaire de l’Union européenne ou à toute augmentation du budget de l’agence européenne de défense (qui tourne actuellement autour de 30 millions d’euros), veto à l’extension des coûts communs (précisons que le Royaume-Uni n’est pas le seul réticent, les Allemands ne sont pas très très chauds non plus), blocage et retardement de l’opération contre la piraterie qu’elle commandera ensuite (EUNAVFOR Atalanta), rabotage continuel des ambitions posées en matière de PSDC, d’industrie de la défense, etc.

Le « poil à gratter de l’UE »

Le seul apport positif à l’Europe de la Défense qu’on peut trouver à la position britannique est son côté « poil à gratter », son pragmatisme, sa manière de mettre sur la table des questions qui dérangent et que n’osent pas poser les autres nations. Le côté « ronchon » du Royaume-Uni en matière de PSDC permet souvent à d’autres Etats membres de ne pas afficher leur opposition. C’est pratique. De plus, une participation, même symbolique de militaires britanniques, a un côté rassurant pour nombre d’Etats membres. Tout simplement car ils considèrent l’armée britannique comme leur matrice commune et … aussi comme un contrepoids utile aux autres grands pays comme la France ou l’Allemagne. Le départ britannique mettrait ainsi chacun au pied du mur, sans pouvoir s’abriter derrière Londres : veulent-ils construire ensemble une Europe de la Défense ou non ?

Welcome aux contributions extérieures

Un départ du Royaume-Uni n’empêcherait pas qu’il puisse continuer à contribuer de manière extérieure, aux opérations militaires européennes, comme le font aujourd’hui nombre de pays tiers, de la Géorgie à la Colombie, en passant par la Suisse, la Norvège, la Serbie ou les Etats-Unis… Il n’empêchera sa participation aux différents programmes de l’Agence euroépenne de défense – pour peu qu’il signe un accord (comme l’ont déjà fait la Norvège ou la Suisse). Il n’empêchera pas les coopérations bi ou multilatérales de prospérer (ou de lambiner…). La participation britannique au programme A400M Atlas ou à d’autres programmes industriels, ne se déroulant pas dans le cadre formel de l’Union européenne, pourra perdurer. L’armée britannique pourrait même — si elle le souhaite — être associée aux différents exercices politico-militaires de l’UE comme le sont d’autres pays de l’OTAN. Et, surtout, le Royaume restera une puissance militaire (moyenne), membre de l’OTAN. Car, autant dans l’Union européenne, Londres joue un rôle de ralentisseur, autant il joue dans l’Alliance atlantique, un rôle actif et utile, voir progressiste.

(Nicolas Gros-Verheyde)

Lire aussi sur B2 Pro, notre analyse (sur la discussion au Sommet sur le référendum britannique) : Messieurs les Anglais, tirez les premiers !

Un constat qui n’est pas le même pour la politique étrangère

Ce constat ne vaut qu’en matière de PSDC. Si on dresse le même constat pour la politique étrangère de l’UE (la PESC), le constat serait totalement différent. Le départ britannique serait sans aucun doute une réelle perte. Le rôle historique, sa place dans le Commonwealth, en Afrique ou en Asie, son lien qui reste privilégié avec les Etats-Unis (même s’il s’est un peu effacé), le poids de sa diplomatie, son positionnement fort vis-à-vis de la Russie, etc. sont un apport incontestable. Sans oublier un fait important : l’Union perd un siège au Conseil de sécurité de l’ONU où Londres exerce sinon une influence prépondérante, du moins un rôle notable (au moins aussi important que le siège français). On l’a vu lors de la négociation d’une résolution contre les trafiquants en haute mer au large de la Libye, où le Royaume-Uni a tenu « la plume » du texte adopté…

Royal Navy's HMS Diamond returns to sea after maintenance

Naval Technology - Thu, 15/10/2015 - 01:00
The UK Royal Navy's third Type 45 destroyer HMS Diamond has returned to sea after completing 15 months of renovations by BAE Systems.

HMAS Hobart construction costs overrun by $870m, says AWD Alliance

Naval Technology - Thu, 15/10/2015 - 01:00
The construction cost of the Royal Australian Navy's (RAN) first vessel in the $8bn air warfare destroyer (AWD) programme has crossed the estimates by $870m, the consortium contracted for the project has stated.

GD Nassco begins construction of US Navy's second ESB ship

Naval Technology - Thu, 15/10/2015 - 01:00
General Dynamics Nassco has started construction on the US Navy's second expeditionary base mobile (ESB) ship.

Nammo to deliver CPR ammunition to US Marine Corps

Naval Technology - Thu, 15/10/2015 - 01:00
Norwegian aerospace and defence group Nammo has received a contract from the US Army Single Manager for Conventional Ammunition (SMCA) to provide shoulder-launched multipurpose assault weapon (SMAW) common practice rocket (CPR) ammunition to the US M…

Romania buy 12 F-16AM/BM aircraft from Portugal

CSDP Blog - Thu, 15/10/2015 - 00:00

In October 2013, Romania bought 12 second-hand F-16AM/BM aircraft from Portugal to replace part of its fleet of Russian built MiG-21 Lancer fighter aircraft. Romania was rumored to have paid about 638 million EUR with 120 million EUR for the acquisition of the planes. The contract also included modifications and upgrades performed by Lockheed Martin; additional engines; logistics support; and the training of 9 Romanian pilots and 69 maintenance technicians.

Romania is currently working on modernizing the Fetesti 86 military base which will be host to Romania’s first F-16s. Those are scheduled to arrive in 2016. The base must meet NATO standards by then.

Tag: RomaniaF-16

EU-Turkey joint action plan

EEAS News - Thu, 15/10/2015 - 00:00

New Cost-Effective, Single Operator Helicopter Handling System for Smaller Ships Introduced by Curtiss-Wright

Naval Technology - Wed, 14/10/2015 - 16:29
Curtiss-Wright Corporation (NYSE: CW) today announced that its defence solutions division will introduce a new, low-cost, single operator shipboard helicopter handling system (HHS) designed specifically to address the size and weight limits of smalle…

Pourquoi lève-t-on les sanctions sur les Biélorusses ?

Bruxelles2 Blog - Wed, 14/10/2015 - 15:07

(B2) Cela ne fait plus l’ombre d’un doute aujourd’hui. Et le secrétaire d’Etat français aux Affaires européennes, Harlem Désir, a confirmé à Luxembourg, ce que tout le monde n’osait dire. « Il y a un accord pour suspendre les sanctions » frappant les Biélorusses, pour une durée de 4 mois. Cette levée survient pour plusieurs raisons, bonnes ou mauvaises.

La conjoncture…

Tout d’abord, les élections certes n’ont pas été super démocratiques. Quand un président est élu à 83% des voix et où le second fait de la figuration à 4% des voix, on a comme un soupçon d’échec démocratique. Mais elles n’ont pas été suivies d’une politique de répression, comme fin 2010. Elles surviennent « dans un climat apaisé » justifie Harlem Désir. Ensuite, la raison qui motivait ces sanctions a disparu. Les prisonniers politiques ont été libérés par le gouvernement Loukachenko, les derniers au mois d’août. Ce n’est pas un détail. Car le dispositif des sanctions ne peut en l’état perdurer. Un dispositif de sanctions déjà mis à mal. Depuis plusieurs mois, les tribunaux européens ont, très régulièrement, invalidé les sanctions frappant des Biélorusses, les estimant non prouvées. Et une vingtaine de personnes ont déjà été, discrètement, retirées de la liste noire de l’UE durant l’été, pour des raisons similaires (lire : La liste noire « Belarus » allégée de 24 noms).

… et la politique

A ces raisons, plus ou moins fondées juridiquement, s’ajoutent des considérations beaucoup plus politiques. La Biélorussie a joué un rôle, qu’on considère positif, à Bruxelles comme à Paris et à Berlin, dans la crise ukrainienne. En montrant une certaine équidistance entre Russes et Ukrainiens, avec qui Loukachenko entretient de bons rapports, en offrant sa capitale comme lieu de négociation qui a préludé aux deux accords de Minsk, la Biélorussie a tiré assez habilement son épingle du jeu. Minsk essaie également de ne pas dépendre totalement de Moscou et de se rapprocher de l’Union européenne, tout en gardant son lien privilégié avec la Russie. A cet égard, cela constitue un test de la nouvelle politique de voisinage oriental de l’UE, moins « agressive » à l’égard de Moscou, et plus réaliste. Terminée, la politique « idéaliste » mise en place fin 2013, où par la signature d’accords étroits, l’Europe entendait apporter la démocratie et l’économie de marchés aux pays les plus proches de la Russie. Du coup, le pouvoir largement autocratique de Loukachenko et la réduction à quasi-zéro de son opposition.

La découverte de la Realpolitik, un tournant par rapport à 2013

L’Europe, qu’on a souvent taxée de bisounours de la politique internationale, pratique ainsi une certaine RealPolitik, assez froide, un peu éloignée sans doute de la proclamation des valeurs démocratiques, mais sans doute plus concrète vis-à-vis de ses propres moyens. La Biélorussie représente ainsi à l’Est ce que l’Egypte représente au Sud : un subtil compromis entre la défense nécessaire des valeurs et la tout aussi nécessaire recherche de pôles de stabilité dans le voisinage. Le pari fait à Bruxelles est que, pas à pas, la politique de la main tendue, pourrait produire au final, plus d’effet que la grande politique d’accords d’association avec le voisinage oriental conclue en novembre 2013 qui a débouché davantage sur le chaos que sur la stabilité (cf. Ukraine ou Moldavie), tant au plan politique qu’au plan économique.

(Nicolas Gros-Verheyde)

Plus de détails lire sur B2 Pro :

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