(B2) Cent militaires supplémentaires de la 6e Brigade de chasseurs (Jägerbrigade) ont été mis en alerte pour faire face à la situation des réfugiés dans le Tyrol. 1650 soldats sont déjà déployés dans tout le pays en appui de la police, pour des missions d’assistance aux réfugiés et de sécurité, précise-t-on à Vienne. Ce qui témoigne de la gravité de la situation.
(crédit : ministère roumain de la Défense)
(B2) Deux avions C-27J Spartan de la force aérienne roumaine, équipé « médicale, ont assuré dans la nuit de vendredi à samedi (7 novembre), deux missions de transport sanitaire pour évacuer des patients blessés dans l’incendie de la boite de nuit «Colectiv». 9 d’entre eux ont été évacués vers Rotterdam (Pays-Bas), dont 6 sous assistance respiratoire, et 8 patients vers Bruxelles (Belgique), dont 3 sous assistance respiratoire. Des missions exécutées à la demande du ministère des situations d’urgence du ministère de l’Intérieur, précise-t-on à la Défense roumaine.
(crédit : Marine belge)
(B2) 258 migrants d’un bateau de trafiquants en détresse à mi chemin entre l’est de la Mer Méditerranée et l’Italie ont été récupérés jeudi (5 novembre) par la frégate belge Leopold Ier (F-930) qui participe à la mission européenne en Méditerranée (EUNAVFOR MED / Sophia).
Deux jours de pistage
Un sauvetage qui ne tient pas seulement de l’impromptu ou de l’intervention sur appel de détresse. « Depuis deux jours, le F930 LEOPOLD I suivait à distance un bateau soupçonné d’être utilisé par des trafiquants d’êtres humains, faisant route vers l’Italie depuis l’est de la Mer Méditerranée » raconte l’état-major de la marine belge. La frégate a utilisé tous ses moyens — radars, caméras infra-rouges, et autres senseurs à longue portée… — « pour maintenir son invisibilité afin d’éviter une fuite possible des passeurs et récolter un maximum d’information avant d’intervenir ».
…. jusqu’à l’intervention
Aux premières lueurs du jour, « alors que ce bateau paraissait s’être immobilisé, l’hélicoptère de bord envoyé en reconnaissance confirma un grand nombre de personnes à son bord, une panne et des signes de détresse. Le bateau de pêche n’était en effet plus manœuvrable. » C’est alors que l’opération de sauvetage a commencé et les 258 personnes — dont 4 femmes et 196 mineurs — transbordées sur le navire. Les migrants ont été « fouillés, recensés, nourris et installés » sur le pont du navire, puis débarqués, vendredi (6 novembre), dans le port italien d’Augusta, qui est un des ports d’attache des navires de l’opération EUNAVFOR MED / Sophia.
… et 4 suspects arrêtés
La surveillance à distance, les questionnaires des autres passagers, comme l’inspection de l’embarcation a permis d’identifier 4 suspects. Trois d’entre eux ont été remises aux autorités italiennes et arrêtées à leur arrivée au port d’Augusta. La quatrième personne suspecte, probablement mineure, a été libérée mais « reste sous surveillance ». Quant à l’embarcation inoccupée, elle a été détruite car elle « présentait un danger pour la navigation ».
(NGV)