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Eric Deroo : « Les politiques se servent des vertus militaires de la France... »

Blog Secret Défense - Fri, 04/12/2015 - 17:55
« ... pour faire oublier qu’ils ont été incapables d’éviter des attaques terroristes»

Dans l’Opinion : Hollande sur le Charles de Gaulle - où en est la « grande coalition » militaire ?

Blog Secret Défense - Fri, 04/12/2015 - 17:49
Le président de la République a effectué ce vendredi une visite surprise sur le porte-avions au large de la Syrie. Beaucoup de com’ pour faire oublier la timidité de la réaction militaire, notamment des Européens malgré les décisions allemandes et britanniques

Dans l’Opinion : les Danois disent non à plus d’Europe

Blog Secret Défense - Fri, 04/12/2015 - 17:43
Lors du référendum de jeudi, une majorité d’électeurs a repoussé l’idée de plus de coopération en matière policière et judiciaire.

La Grèce appelle l’Europe au secours

Bruxelles2 Blog - Fri, 04/12/2015 - 17:30

Déploiement d’officiers de Frontex en 2012 à la frontière grèco-turque (crédit : Frontex / Archives B2)

(B2) Il aura fallu un peu de temps et quelques articles de presse, toute comme la menace d’une sortie de Schengen (agité en sous-main par la Commission européenne par le biais de quelques fuites savamment organisées dans plusieurs quotidiens nationaux). Finalement Athènes a décidé de demander l’aide de l’Europe.

Le mécanisme de protection civile déclenché

La Grèce a activé aujourd’hui le mécanisme de protection civile de l’UE demandant un soutien matériel pour faire face à l’afflux des réfugiés et des demandeurs d’asile dans le pays. La grèce a besoin en toute urgence de tentes, de générateurs, de lits, d’équipements sanitaires et des trousses de premiers soins d’urgence. Cette aide est coordonnée par le Centre des interventions d’urgence de la Commission (CESU), en étroite liaison avec les autorités grecques et les autres Etats.

Un nouvelle opération à la frontière de la Macédoine

Athènes a également approuvé aujourd’hui le plan opérationnel (OpPlan) d’une nouvelle opération de l’Agence frontex, qui sera déployée à la frontière entre la Grèce et l’ancienne République yougoslave de Macédoine, où l’agence aidera avec l’enregistrement des migrants. Le déploiement d’agents supplémentaires débutera la semaine prochaine.

Un renfort de gardes-frontières en mer Egée

Enfin, la Grèce a déposé aujourd’hui une demande formelle de déploiement d’une équipe d’intervention rapide aux frontières (RABIT) pour fournir un renfort immédiat de garde-frontières dans les îles de la mer Égée. Frontex va maintenant traiter la demande comme une question de priorité.

Plus de 50.000 personnes passent en Grèce

Plus de 50.000 personnes ont cherché refuge en Grèce depuis le 1er novembre (en provenance essentiellement de la Turquie). Soit un rythme moyen de 1600 personnes par jour. Ce rythme – selon nos informations – a décru de façon notable depuis le sommet tenu avec la Turquie et l’octroi d’une facilité de 3 milliards d’euros. Ankara semble ainsi avoir décidé de contrôler un peu plus sa frontière et de mettre fin au laissez-aller des derniers mois. Une pratique assez régulière de la Turquie, semble-t-il si on en croit les diplomates européens.

L’article 222 du Traité déclenchable

On peut se demander vraiment dans les conditions auxquelles fait face la Grèce s’il n’y avait pas matière à déclencher la clause de solidarité de l’article 222 du Traité (1). Selon le texte, un État membre — affecté par une catastrophe, d’origine humaine, peut invoquer cette clause « s’il estime, après avoir exploité les possibilités offertes par les moyens et les instruments existants, tant au niveau national qu’à celui de l’Union, que la situation dépasse manifestement les capacités de réaction dont il dispose ». On se trouve manifestement dans cette hypothèse. La seule question est de savoir si la Grèce a « exploité » tous les instruments existants au niveau de l’Union européenne. Force est de reconnaître que non. La demande de déclenchement du mécanisme de protection civile, faite seulement aujourd’hui par Athènes, le prouve…

(NGV)

(1) Une clause envisagée par Paris après les attentats du 13 novembre, la France ayant finalement tranché pour une approche plus intergouvernementale et militaire avec l’article 42.7 (lire :  La France peut-elle déclencher une clause de solidarité de ses alliés ? Quel intérêt ?)

 

La frégate Augsburg va rejoindre le Charles-de-Gaulle. Les Allemands assurent le soutien

Bruxelles2 Blog - Fri, 04/12/2015 - 14:05

(B2) La frégate allemande Augsburg (F-213) va intégrer le groupe d’action navale créé autour du porte-avions Charles-de-Gaulle chargé des frappes en Syrie. La marine allemande vient de le confirmer. Le Bundestag — la chambre des députés allemands — a autorisé aujourd’hui (4 décembre) l’engagement de la Bundeswehr pour soutenir les actions de la France contre l’organisation de l’Etat islamique (Daech) en Syrie ou en Irak.

Une démarche de solidarité

Très clairement, les Allemands affichent, en effet, que cet engagement vient en soutien de la France « dans le cadre du devoir d’assistance entre les Etats membres de l’Union européenne en vertu de l’article 42.7 du traité UE » et de la résolution 2249 des Nations-Unies du 20 novembre qui enjoint à toutes les nations, « de prendre les mesures nécessaires » pour lutter contre Daech en Syrie et en Irak. Au niveau national, c’est l’article 24 (2) de la Loi fondamentale qui prévoit les règles d’un système de sécurité collective mutuelle qui est applicable.

Reconnaissance, ravitaillement, marine et satellites

L’engagement allemand comprend l’utilisation d’avions Tornado (sans effectuer de bombardements), mais équipés de systèmes de repérage RecceLite, de ravitailleurs en vol type Airbus A330 MRTT, pour ravitailler en pétrole les raids assurés par les Français (ou les autres avions de la coalition notamment Britanniques), ainsi qu’une frégate et un ravitailleur. En tout 1200 hommes : 150 pour le ravitaillement en vol, 400 à 500 pour la reconnaissance et la surveillance, 300 pour la protection en mer et 50 personnel supplémentaire de soutien.

Une démarche préparée étroitement entre les deux marines

« Peu de temps après les attentats de Paris je suis allé voir mon collègue français, l’amiral Bernard Rogel. Je suis certain que notre contribution est considérée en haute estime en France » raconte le vice-amiral Andreas Krause, l’Inspecteur en chef de la marine. Ce qui confirme officiellement les remarques d’un haut responsable allemand de la défense qui, en off, nous indiquait, dès le 17 novembre, que des discussions seraient entamées de façon intensive entre les différents niveaux franco-allemands, diplomatiques et militaires dans les jours prochains pour une décision dans les 15 jours. Les Allemands ont tenu parole ! (lire : La clause de défense mutuelle activée. Les alliés se mobilisent. Une première historique).

Un engagement délibéré

Les Allemands ne cachent pas l’objectif de cette opération « Il est extrêmement important que la Marine combatte du côté des Occidentaux contre la violence barbare des  groupes terroristes islamistes » assure ainsi le vice-amiral Krause. « Les attaques en Tunisie, Turquie, le Liban, contre la Russie et surtout à Paris ont montré que le Groupe terroriste de l’Etat islamique va bien au-delà de la zone actuellement contrôlée par lui dans les régions en Syrie et en Irak mais constitue aussi une menace mondiale pour la paix et la sécurité publique » indique le communiqué de la marine allemande. 

Auprès du Charles de Gaulle de la Méditerranée à la mer d’Arabie

La frégate Augsburg (F-213) se trouve aujourd’hui en Méditerranée centrale, engagée dans l’opération européenne contre les trafiquants en Méditerranée EUNAVFOR Med / Sophia mais va être remplacée, dans cette fonction, par  le chasseur de mines Weilheim qui a déjà intégré la force européenne il y a quelques jours. Le mandat donné à ce navire ne sera pas limité à la zone actuelle du porte-avions français. Il aura pour zone d’action « principalement la zone maritime de la Méditerranée orientale, du golfe Persique, de la mer Rouge et des mers environnantes ». Elle va donc rejoindre très rapidement, le Charles de Gaulle, dans « les tous prochains jours », dit-on à la marine allemande. Puis elle passera, par le canal de Suez, en mer d’Arabie, où « les avions français continueront leur engagement ».

Un navire ravitailleur

La marine allemande a l’habitude de l’accompagnement des portes-avions et est plutôt bien préparée à cette tâche. A plusieurs reprises, ses frégates ont assuré la protection des porte-avions américains, notamment dans le Golfe. Un navire de soutien et ravitaillement de la classe Bremen devrait également se joindre au Groupe d’action navale. Deux autres navires européens sont déjà engagés aux côtés du Charles-de-Gaulle, la frégate anti-aérienne britannique HMS Defendeur (D-36) et la frégate belge Leopold Ier.

Les satellites à la rescousse

L’Allemagne met également à disposition de la France son système de satellites SAR-Lupe. Il est complémentaire au système (français) de satellites Hélios, qui fournit des images (photographiques) optiques. SAR-Lupe permet, en effet, d’avoir « des images radar en trois dimensions de l’espace, totalement indépendantes de la lumière du jour et la météo ». Les deux systèmes « se complètent mutuellement pour former une image complète de la situation » affirme-t-on à Bonn, où se trouve la station de contrôle des cinq satellites SAR-Lupe déployés.

(NGV)

Lire aussi :

India to decommission submarine Sindhurakshak soon

Naval Technology - Fri, 04/12/2015 - 01:00
The Indian Navy has decided to dispose of the defunct submarine INS Sindhurakshak, following a feasibility study about its reuse.

Royal Australian Navy commissions HMAS Adelaide

Naval Technology - Fri, 04/12/2015 - 01:00
The Royal Australian Navy (RAN) has commissioned HMAS Adelaide, the second of two landing helicopter docks (LHDs), in Garden Island, Sydney.

US and Malaysian navies to conduct joint exercises

Naval Technology - Fri, 04/12/2015 - 01:00
The US and Malaysian navies have agreed to review and establish plans for joint training and exercises in 2016 and beyond.

US Navy accepts fourth MUOS communication satellite

Naval Technology - Fri, 04/12/2015 - 01:00
The US Navy has accepted Lockheed Martin's fourth Mobile User Objective System (MUOS) satellite after the recent completion of on-orbit testing.

700 migrants sauvés en Méditerranée

Bruxelles2 Blog - Thu, 03/12/2015 - 23:28

Un bateau en bois d’une quinzaine de mètres à peine, 286 personnes à bord récupérés par les équipes du Canarias (crédit : marine espagnole)

(B2) Plusieurs navires européens ont mené deux opérations de sauvetage permettant de sauver 700 migrants, près des côtes libyennes. L’alerte a été donnée, aux petites heures du matin, par le Centre de coordination de sauvetage maritime italien à Rome qui a demandé aux navires de l’Opération EUNAVFOR MED / Sophia d’intervenir pour 2 navires en difficulté à 25 milles nautiques au nord des côtes libyennes.

Deux navires et un hélicoptère à la rescousse

Deux navires — le Britannique HMS Enterprise et la frégate espagnole Canarias — ont été dépêchés tandis qu’un hélicoptère EH101 italien du navire amiral Garibaldi, se rendait également sur place pour localiser précisément le bateau. En quelques trois heures, les migrants ont été transbordés sur les deux navires d’EUNAVFOR Med. Direction : Lampedusa pour le HMS Enterprise et Cagliari pour la frégate Canaries. Les migrants venaient d’horizons divers, précise la marine espagnole : la Somalie, l’Erythrée, l’Ethiopie, le Maroc, la Libye, la Mauritanie, le Yémen et le Mali.

A la recherche des preuves

Selon l’habitude, une fois l’opération de secours effectuée, l’équipe de recueil du Canarias est monté à bord du bateau. Objectif : recueillir un maximum de preuves permettant de reconstituer le trajet du bateau, le modus operandi des passeurs et vérifier s’il n’y a pas trace d’un « client » précédent. La barge a été minée, la mèche allumée et elle a été explosée pour être détruite. « Son pont inférieur était pratiquement à demi submergé et constituait un danger pour la navigation » explique-t-on du côté espagnol. Explication habituelle, mais surtout, il s’agit en coulant les bateaux de « détruire le business model des passeurs en leur interdisant la réutilisation de ces navires ». Pour une fois, des images sont diffusées sur cette destruction. D’ordinaire, du moins au niveau européen, on se garde bien de mettre l’accent sur de telles images (anodines et plutôt courantes dans la lutte anti-piraterie).

6400 personnes secourues

Selon le dernier bilan, en 4 mois, EUNAVFOR MED a permis de récupérer 6400 migrants, sains et saufs, lors de 29 opérations de sauvetage. 48 bateaux ont été détruits. L’opération a aussi permis — le contre-amiral Credendino nous l’expliquait mardi dernier — d’arrêter 43 suspects de trafic d’êtres humains. Lire aussi : Il faut réfléchir à une mission de formation des gardes-côtes libyens (Credendino)

(NGV)

Nous sommes confrontés à des fascistes (Hilary Benn)

Bruxelles2 Blog - Thu, 03/12/2015 - 19:00

(B2) Le discours de Hilary Benn, le shadow ministre des Affaires étrangères du Labour, n’est pas passé inaperçu hier soir (2 décembre) à la Chambre des Communes. Durant presque 15 minutes, celui qui a été ministre du Développement puis de l’Environnement de Gordon Brown a surpris plus d’un chroniqueur par sa verve, la force de ses arguments à défendre l’engagement britannique en faveur d’une intervention en Syrie. Il vaut le coup d’être écouté.

Des êtres qui se croient supérieurs

« Nous sommes confrontés ici à des fascistes. Non seulement par leur brutalité calculée, mais leur conviction qu’ils sont supérieurs à chacun d’entre nous dans cette assemblée ce soir et tous les gens que nous représentons. Ils nous méprisent. Ils considèrent avec mépris nos valeurs. Ils considèrent avec mépris notre croyance en la tolérance et la décence. Ils considèrent avec mépris notre démocratie (…). Ce que nous savons des fascistes, c’est qu’ils ont besoin d’être vaincus » a-t-il asséné, faisant notamment référence à la guerre d’Espagne en 1936 avec l’engagement dans les brigades internationales ou l’engagement contre Hitler.
« Nous devons maintenant nous confronter à ce mal. Il est maintenant temps pour nous de faire notre part en Syrie. C’est pourquoi je demande à mes collègues de voter pour la motion ce soir » a-t-il conclu, avant de se rasseoir, sous les applaudissements nourris des Tories mais aussi au Labour. On ne peut pas dire que Jeremy Corbin, le leader du Labour était très ravi de ce discours très guerrier.

Hilary Benn est de ceux – avec Margaret Beckett – qui a symbolisé la bascule d’un bon quart du Labour en faveur de l’engagement militaire en Syrie proposé par David Cameron. Il ne faut pas nier non plus que l’engagement de François Hollande et du gouvernement socialiste français a achevé de convaincre nombre d’indécis au Labour, plutôt réticents il y a encore quelques jours à s’engager.

Rappelez-vous l’Irak

Dans l’autre camp, le discours d’Alex Salmond, le leader du SNP, les autonomistes écossais était aussi charpenté, frappé d’arguments qui illustrent bien la difficulté de cet engagement pour les Britanniques, mais aussi pour tous les Européens. « Qui croiera que se concentrer sur la ville de Raqqa ne fera pas de victimes civiles. C’est un non sens » « Remember the war in Iraq » a-t-il averti.

(NGV)

Sener Organises its First Foran Day in Singapore

Naval Technology - Thu, 03/12/2015 - 18:07
Sener technology and engineering group, a world reference in the marine field, organised its first Foran Day in Singapore with a great welcome of actors of shipbuilding industry in the region.

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