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Libye : l’invitation du Premier ministre El-Serraj aux Européens remise en cause ?

Bruxelles2 Blog - Tue, 31/05/2016 - 13:30

(BRUXELLES2) Contrairement aux apparences, il n’y a pas vraiment de consensus au sein du Conseil présidentiel libyen, sur les questions de sécurité (armée, police, comme garde-côtes). B2 en a eu confirmation directement auprès d’un des deux membres du Conseil présidentiel libyen, opposants à la politique de Fayez El-Sarraj, sur ce point. Omar al-Aswad, qui représente Zintan au sein du Conseil présidentiel. Un langage qui tranche et qui est intéressant.

  • Al-Aswad n’est pas n’importe qui. Après la chute de Kadhafi, il a fait partie du gouvernement de transition, dirigé par le Premier ministre Abdel Rahim al-Kib, comme ministre de l’Intérieur. Sous Kadhafi, il avait été chargé en 2007-2008 de la lutte anti-corruption, ciblant une centaine de membres et personnalités du régime d’alors (dont Ahmed Miltig, aujourd’hui… vice-président du Conseil présidentiel…d’où quelques rancunes tenaces de part et d’autre). Au sein du Conseil présidentiel, il représente la ville de Zintan, même s’il entend « représenter tous les Libyens ». Zintan, c’est cette ville à l’ouest de Tripoli, dans le Djebel de Nefoussa, qui a pris une part active dans la chute de Kadhafi (Lire : Les rebelles à Tripoli, le plus dur commence ?) et est surtout opposée à la milice de Misrata. Elle en a été « expulsée » de Tripoli après la bataille de l’aéroport en 2014. Et, d’une certaine façon, elle est l’alliée à l’ouest du général Haftar, présent à l’est du pays.

Les principes fondamentaux de sécurité pas respectés

Al-Aswad estime que certains « principes fondamentaux » ne sont pas respectés, que les décisions sur la sécurité et l’armée libyenne ne vont pas dans le bon sens et que la lettre de El-Sarraj demandant l’aide de l’Union européenne pour former les garde-côtes et les forces de sécurité est nulle. « Cette demande n’est pas valable. Car il n’y a pas eu de consensus. L’article 3 de l’accord présidentiel prévoit que toute demande d’accord doit être faite de manière consensuelle. C’est cela le mot important. »

Réorganiser le commandement avant de former

Sur le fond il affirme ne pas « avoir d’hostilité de principe » à recourir à l’aide de l’Union européenne, si « nous en avons besoin de manière précise et ponctuelle ». Mais avant de mettre en place une formation, il faut réorganiser le corps de garde-côtes qui est partie intégrante de la marine libyenne, victime des bombardements des alliés en 2011. C’est « une force importante pour le pays. On a des hommes et du matériel. (…) Je ne vois aucun problème pour les entrainer et les équiper (avec les Européens). Ils ont surtout besoin d’un commandement véritable (…). Or, il n’y a pas actuellement de volonté au sein du gouvernement pour les faire travailler ensemble. » Autre sujet de préoccupation pour notre interlocuteur : « faire le bon choix des hommes. Il ne faut pas exclure ceux qui ont travaillé et travaillent encore dans ce corps. » Sa crainte c’est de voir certains hommes des milices intégrer ce corps, alors que les ex garde-côtes restent « à la maison ».

La frontière sud, tout aussi voire plus importante que la côte

La stratégie européenne de se concentrer sur la côte est aussi criticable. « On a une très longue côte, c’est vrai. Mais on a surtout 5000 km de frontières dans le désert, au sud et au sud ouest, avec cinq pays limitrophes. Cette frontière-là doit être sécurisée. Je l’ai dit à Federica Mogherini le 8 janvier à Tunis, lors d’une réunion entre le Conseil présidentiel et les ambassadeurs de l’UE. Sinon cela ne sert à rien. C’est comme essayer de faire le ménage dans une chambre alors que l’eau continue d’arriver. Il faut d’abord fermer le tuyau… » Une frontière sud par où passent non seulement migrants clandestins mais aussi armes, bagages, argent, etc. Une frontière qui inquiète grandement les pays du Sahel, et la France exposée en première ligne au Mali, au Niger et au Tchad.

(Nicolas Gros-Verheyde)

Lire interview complète : Armée, police, garde-côtes… pourquoi je refuse la politique de El-Sarraj (Omar al-Aswad)

MAN Diesel & Turbo to power Thai Navy’s new offshore patrol vessel

Naval Technology - Tue, 31/05/2016 - 01:00
MAN Diesel & Turbo has been chosen by the Royal Thai Navy (RTN) to power its newest BAE Systems-designed River-class offshore patrol vessel (OPV).

Singapore Navy’s first littoral mission vessel Independence joins fleet

Naval Technology - Tue, 31/05/2016 - 01:00
The Republic of Singapore Navy's (RSN) first littoral mission vessel (LMV), Independence, has joined its fleet at Tuas Naval Base after successful completion of its sea trials.

Lockheed to build guidance and control systems for US Navy’s MK 48 torpedoes

Naval Technology - Tue, 31/05/2016 - 01:00
Lockheed Martin has been awarded a $425m contract by the US Navy to build and deliver fully integrated guidance and control systems for its MK 48 Mod 7 torpedoes.

Une fausse image de Tusk à la une d’un magazine polonais

Bruxelles2 Blog - Mon, 30/05/2016 - 06:45

la photo détournée

(B2) L’image colle comme un gant avec le titre choisi par W Sieci pour illustrer la photo de Donald Tusk : « Il ne reviendra plus. Il a choisi le luxe de l’Union (européenne) ». Mais apparemment il s’agit plutôt d’un photomontage, peu digne du journalisme.

Un blogger Jozef Moneta (nom prédestiné !) a découvert le pot aux roses en détectant une photo semblable chez Getty. Un homme regarde à la fenêtre, dans un avion d’affaires, et verre de champagne à la main droite, avec en arrière plan la cabine de pilotage. A une différence près : celui-là est barbu, là où l’autre photo montre le président du Conseil européen. Elle s’inscrit d’ailleurs dans une série destinée à illustrer l’aviation d’affaires comme un lieu de luxe et de détente (voir une autre photo ici ou ici).

Ou comment donner utiliser des procédés plutôt douteux au service d’une attaque personnelle plutôt d’un mauvais goût.

Abkhazie-Georgie. Les discussions reprennent à Gali

Bruxelles2 Blog - Sat, 28/05/2016 - 21:49

(BRUXELLES2) Une réunion extraordinaire du mécanisme de réponse et de prévention des incidents (IPRM) s’est tenue vendredi (27 mai) à Gali. C’est la première réunion de ce mécanisme de réponse depuis 4 ans. L’essentiel de la réunion était consacrée à l’incident mortel de Khurcha il y a une semaine (Lire : Tensions en Géorgie. Un mort sur la ligne de démarcation avec l’Abkhazie). La discussion a eu lieu « dans une atmosphère constructive et engagée » souligne le chef de la mission des observateurs européens, Kęstutis Jankauskas (EUMM Georgia). Chacun a convenu « d’étudier davantage cet incident tragique ». Il est notamment question de davantage partager les informations à travers la Hotline. Une nouvelle réunion du mécanisme IPRM à Gali est d’ores-et-déjà prévue lieu le 6 juillet prochain.

(NGV)

EUFOR soutient la destruction de munitions et armes obsolètes en Bosnie-Herzégovine

Bruxelles2 Blog - Sat, 28/05/2016 - 14:10

(Crédit: EUFOR ALTHEA)

(BRUXELLES2) En Bosnie-Herzégovine, la destruction de munitions et armes obsolètes est désormais une des priorités de l’opération européenne militaire EUFOR Althea. Un exercice délicat mais essentiel pour la sécurité du pays. Le général autrichien, Friedrich Schrotter, qui commande l’opération, s’est rendu au camp de Doboj ce jeudi 19 mai, pour visiter l’unité militaire qui réalise ces destructions. Visite instructive. 

Une menace pour la sécurité publique 

La Bosnie-Herzégovine a encore une quantité importante de munitions militaires instables. D’autant qu’une « grande partie a été mal stockée et mal entretenue », explique-t-on à EUFOR. Ces munitions pourraient causer « des problèmes de sécurité publique », et sont un « risque potentiel » en matière de sécurité, en plus d’être un « fardeau financier et administratif » pour le pays. 

Une destruction menée avec le soutien technique d’EUFOR 

La gestion et le contrôle des dépôts d’armes, et les inspections d’armes restent de la responsabilité des autorités compétentes de Bosnie-Herzégovine et mis en oeuvre par les forces armées du pays. Mais elles le font avec le soutien de l’opération Althea. Les Européens apportent des conseils techniques pour gérer les stocks excessifs existants de munitions et d’armes. EUFOR cherche également à veiller à ce qu’un processus sûr soit maintenu en permanence. « La destruction des munitions exige, non seulement une bonne orientation pour l’élimination efficace, il faut aussi un plan réaliste – dirigé et géré par les forces armées de Bosnie-Herzégovine » assure le chef de l’opération.

(Crédit: EUFOR Althea)

Le programme EXPLOSER, financé par l’UE

Financé par l’Union européenne (UE) et mis en œuvre par le programme des Nations unies pour le développement, le programme « Exploser » soutient l’équipe du TROM, l’unité militaire en charge de la destruction. Au programme, plusieurs activités : la destruction des munitions présentant un risque élevé et des systèmes d’armes complexes ; le soutien aux forces armées de Bosnie-Herzégovine dans la « réduction des stocks de munitions militaires à des quantités gérables » ; la formation des officiers supérieurs ; et la modernisation des infrastructures pour améliorer les conditions de gestion et de sécurité des armes et des dépôts de stockage de munitions.

(LH)

706 migrants sauvés par la Reina Sofia

Bruxelles2 Blog - Fri, 27/05/2016 - 19:52

Un rescapé embrasse ses sauveteurs à l’arrivée sur le Reina Sofia (crédit : Eunavfor Med / Marine espagnole)

(B2) 706 ‪‎migrants‬ ont été sauvés en pleine mer jeudi (26 mai) par les navires de Frontex (opération Triton), et les garde-côtes italiens.

Ils sont tous « en sécurité à bord de la frégate Reina Sofia » indique le QG d’EUNAVFOR Med à Rome.

La frégate de la marine espagnole venait tout juste de rejoindre l’opération maritime européenne en Méditerranée (opération Sophia) depuis seulement deux jours !

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