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B2 Le Quotidien de l'Europe géopolitique. Actualité. Dossiers. Réflexions. Reportages
Updated: 5 hours 46 min ago

Tous les investissements, nous les ferons en coopération (Steven Vandeput)

Sat, 25/11/2017 - 16:45
(B2 à Rukla) Présent à Rukla pour saluer le contingent logistique belge qui apporte son soutien à la présence renforcée avancée de l'OTAN, le ministre belge de la Défense, Steven Vandeput (N-VA) a accordé à B2 un entretien, au sortir d'une réunion avec son homologue lituanien. Le ministre a tenu à préciser l'importance de cette […]

Protection civile. Le système actuel est dépassé. La Commission propose d’aller de l’avant

Fri, 24/11/2017 - 20:32
(B2) Agir plus vite et de façon plus intense, c'est en ce sens la proposition qu'a faite la Commission européenne, jeudi (23 novembre), pour renforcer le dispositif européen de réaction aux catastrophes. Le système actuel est dépassé « Notre système actuel de solidarité en cas de catastrophe naturelle, basé sur l'assistance volontaire, est un peu […]

Carnet (24.11.2017). PESCO (obstacle juridique, nombre). Rafale F-16 (question institutionnelle, date limite). France-Pologne (Macron-Sydlo). Belgique-Luxembourg (coopération). Rafale/F-16 (contraintes, agenda). UE-Kosovo (orage). Birmanie-Bangladesh ...

Fri, 24/11/2017 - 17:30
(B2) Parus récemment : Un Portugais va prendre la tête d’EUTM RCA La « playlist » de la PESCO. En avant-première EULEX Kosovo proteste contre la mise en cause de ses juges L’Europe peut-elle continuer à financer les garde-côtes libyens? s’interrogent les députés PS (blog) Pour European business summit, la seule industrie européenne c’est « made USA » Le […]

Un Portugais va prendre la tête d’EUTM RCA

Fri, 24/11/2017 - 16:32
(B2 - exclusif) A partir du 11 janvier prochain (2018), ce sera un général portugais qui dirigera la mission européenne de formation des forces armées centrafricaines (EUTM RCA). Le général Hermínio Teodoro Maio est bien connu à Bruxelles puisqu'il a siégé au comité militaire de l'UE. Il sera à Bangui durant toute une année, les forces […]

La « playlist » de la PESCO. En avant-première

Fri, 24/11/2017 - 12:32
(B2 - exclusif) Le processus de mise en place de la coopération structurée permanente s'accélère. Une première liste d'une vingtaine de projets a été établie. La liste finale pourrait être établie, lundi (27 novembre) lors d'une nouvelle séance, cette fois au niveau des directeurs adjoints de la politique de défense des différents pays concernés. Ce […]

EULEX Kosovo proteste contre la mise en cause de ses juges

Thu, 23/11/2017 - 21:05
(B2) La prise de parole directe d'un chef de mission de la PSDC est pour le moins rare. Et le ton employé peu anodin. La chef de mission EULEX, Alexandra Papadopoulou, a tenu à réagir, mercredi (22 novembre), de façon assez vive, en réponse à une émission diffusée par la radio télévision du Kosovo RTK […]

L’Europe peut-elle continuer à financer les garde-côtes libyens? s’interrogent les députés PS

Thu, 23/11/2017 - 14:30
(B2) La publication par CNN d'un reportage sur les ventes de migrants comme esclaves en Libye a semé le trouble parmi les Européens. Ce sujet, longtemps resté tabou, commence à susciter des débats, dans certains rangs du Parlement européen. Quid des relations entre l'Europe et la Libye, et notamment, du financement de la formation des […]

Pour European business summit, la seule industrie européenne c’est « made USA »

Thu, 23/11/2017 - 10:55

Annonce pour le « defence summit » avec le vice-président de Raytheon en guest star (crédit : EBS)

(B2) Après être restée dans les limbes, la défense européenne devient aujourd’hui très « tendance ». Etre à Bruxelles et ne pas s’y intéresser est un peu « has been ». Et certains s’encourent donc aujourd’hui de s’y intéresser ou le feignent. Témoin la réunion organisée à Bruxelles le 4 décembre par European Business Summit intitulée ni plus ni plus moins « European Defence Industry Summit » pour discuter « des tendances actuelles en matière de sécurité et du futur de l’industrie européenne de défense ».

Des Européens invités pour la galerie

Une séance qui sera ouverte – c’est normal – par trois des personnalités les plus impliquées dans ce projet, Federica Mogherini, la Haute représentante de l’UE, et Jorge Domecq, le directeur de l’agence européenne de défense, Elzbieta Bienkowska, la commissaire en charge de l’Industrie. Cela c’est pour la galerie… Pour les choses sérieuses, les organisateurs ont préféré les confier à des « gens sérieux », avec le soutien de l’ATA, l’association du traité atlantique.

… et les Américains trustent la parole pour les choses sérieuses

Autrement dit trois industriels américains — Raytheon, UTC et Bell — seront là non seulement pour financer l’évènement (sponsors) mais seront bien présents aux trois tables rondes (respectivement Chris Lombardi, Rudy Priem et Michael Thacker). Pour parler à cette conférence, il faut payer… Aucun industriel européen, bien entendu, n’a été invité à s’exprimer… (1). Pas assez sérieux sans doute ou pas assez riches ?

Quelques sous-ministres ou conseillers de pays très « US friendly » (Bulgarie, Lituanie, Suède…) sont là pour donner un vernis institutionnel à la chose… Aucun représentant des pays de l’Ouest, les plus impliqués dans le noyau industriel européen n’a bien sûr été invité (2). Normal… Cela permet d’éviter toute contradiction.

Et, pour animer le tout, trois journalistes, réputés de médias américain ou britannique (The Times, Financial Times, Wall street journal). Ce sont eux qui connaissent le mieux les affaires européennes (enfin surtout financières pour les deux derniers). Normal…

Influencer la politique européenne

Quant à l’objectif de la conférence, il reste confus. Mais de façon sous-jacente le message est très clair. La défense européenne est quelque chose de sérieux, trop sérieux pour que s’en occupent les Européens tout seuls, laissez les Américains le gérer ou vous équiper… Et n’oubliez pas : collect money and … buy american. Un évènement organisé, et financé, qui n’a en fait qu’un seul objectif : influencer et diviser les Européens. On est très loin de l’objectif affiché et recherché aujourd’hui qui est la construction, ensemble, d’un modèle industriel européen et son renforcement (3).

(Nicolas Gros-Verheyde)

(1) Contrairement à l’évènement organisé chaque année – la conférence annuelle de l’Agence européenne de défense qui tient ses promesses de réunir le gratin de l’industrie européenne de défense. Le « European business summit » a clairement l’ambition de « concurrencer » cet évènement organisé, juste quelques jours plus tôt (ce 23 novembre).

(2) Mis à part le ministre belge Didier Reynders, qui clôture l’évènement, mais vient plutôt en local de l’étape qu’en intervenant véritable.

(3) Entendons-nous les États-unis sont un modèle intéressant en matière de défense. Et cela mérite toute une attention politique, académique, médiatique. C’est un véritable modèle performant : avec son fonds de soutien et de formation, son tissu industriel développé, ses règles d’exportation assez rigides comme ses règles permettant de limiter l’export de technologies et… sa claire préférence commerciale (ultra protectionniste et très peu libre échangiste). Que sous prétexte d’Europe, on refourgue le concept « America first », est pour le moins détonnant et proche de l’illusion mensongère.

Le refus d’entrée au Parlement européen des nationalistes russes justifié

Thu, 23/11/2017 - 07:36
(B2) Le Parlement européen doit-il être un lieu de débat pour des protagonistes internationaux ? Le tribunal de l'UE a tranché : c'est Non. En rejetant, lundi (20 novembre), les recours de deux responsables politiques russes — Andrei Petrov et Fedor Biryukov, membres du parti russe Rodina, – ainsi que de Alexander Sotnichenko — un […]

Radko Mladic reconnu coupable de génocide et de violation des lois de la guerre

Wed, 22/11/2017 - 22:15
(B2) Les faits remontent à plus de 20 ans. Mais celui qu'on avait surnommé le Boucher des Balkans est désormais bel et bien condamné à une peine d’emprisonnement à vie pour les crimes commis par les forces serbes pendant le conflit en Bosnie‑Herzégovine entre 1992 et 1995. La Chambre de première instance (1) du Tribunal pénal […]

Revue stratégique 2017. La France adapte sa position de défense dans un angle plus européen

Wed, 22/11/2017 - 06:01
(B2) La "Revue stratégique" française, rédigée sous l'autorité du député européen Arnaud Danjean (1), vise à fixer le niveau de « l'ambition » de la France en matière de défense, en donnant un tableau des menaces actuelles et attendues, et fixant le cap des investissements. Les principales orientations à retenir... Cette revue demandée par le […]

Carnet (22.11.2017). Pesco (Irlande, bug, projets). EULEX Kosovo (Cops). JAI-PSDC (échanges). EUAM Ukraine et EUBAM Libya (budget). EUFOR Althea et EUNAVFOR Atalanta (résolution). Golfe de Guinée. COPS (agenda). Présidence bulgare (calendrier). Libye ...

Tue, 21/11/2017 - 16:00
(B2) Parus récemment : Le gouverneur de Sébastopol inscrit sur la liste noire de l’UE Sécurité et défense. Des conclusions plus politiques qu’opérationnelles Cybersécurité. Les 28 prennent position (blog) La Pologne peut-elle faire partie du noyau dur de la défense européenne Immigration. Des accords de retour pas toujours opérationnels. La Commission veut accélérer (blog) Six […]

Le gouverneur de Sébastropol inscrit sur la liste noire de l’UE

Tue, 21/11/2017 - 11:05
(B2) L'Union européenne a ajouté, mardi (21 novembre) un nom à sa liste noire de personnes interdites de voyager dans l'UE et dont les avoirs sont gelés en raison de la situation en Ukraine : Dmitry Vladimirovich Ovsyannikov, le gouverneur de Sébastopol. La décision adoptée en point A du Conseil lundi (20 novembre) est devenue […]

Sécurité et défense. Des conclusions plus politiques qu’opérationnelles

Mon, 20/11/2017 - 22:45
(B2) Lors de leur réunion semestrielle commune, lundi (13 novembre) les ministres des Affaires étrangères et de la Défense ont souligné, « les progrès significatifs accomplis dans le renforcement de la sécurité et de la défense », détaillant projet par projet (PESCO, Fonds européen de défense, CARD, etc.) les principaux enjeux. Un exercice particulièrement ardu […]

Cybersécurité. Les 28 prennent position

Mon, 20/11/2017 - 12:09
(B2) Le Conseil des ministres de l'UE adopte aujourd'hui des conclusions assez longues (18 pages) sur la cybersécurité et la résilience consistant notamment à endosser les propositions de la Commission européenne sur le paquet Cybersécurité présenté en septembre (1). Télécharger les conclusions en Français (+ correctif) / English (+ correctif) (1) Lire : La cybersécurité, […]

La Pologne peut-elle faire partie du noyau dur de la défense européenne

Mon, 20/11/2017 - 11:00

Jaroslaw Kaczynski à Cracovie le 11 novembre (crédit : PiS)

(B2) La Pologne s’est raccrochée à la dernière minute à la Coopération structurée permanente. On pourrait s’en réjouir tant l’absence de Varsovie de la plupart des projets européens était troublante. Mais cette adhésion ne s’est pas faite sans réserves ni déclaration anti européenne. Ce qui pose un sacré problème.

Des réserves

Tout d’abord, on peut remarquer que la Pologne a tenu à ajouter une déclaration à la mise en place de la Coopération structurée permanente. C’est le seul pays à avoir fait cette démarche officielle. Même si la valeur juridique de ce document peut être discutée, sa valeur politique est incontestable. Elle apparait contradictoire avec toutes les déclarations faites autour de cette coopération indiquant que les 20 engagements forment un tout qui ne peut être séparé et ne peuvent faire l’objet de réserves. Ce qui pose un problème de forme.

Une volonté de blocage sous-jacente

Sur le fond, la lettre apparait assez anodine se contentant d’accentuer certains principes, même si certains termes sont ambigüs. Cette ambiguité a été levée par les déclarations du ministre de la Défense polonais. Antoni Macierewicz va plus loin que le contenu même de la déclaration entendant conditionner le soutien polonais à l’absence de « structures parallèles entre l’UE et l’OTAN » (lire La Pologne pose trois conditions, écrites, à son adhésion à la PESCO). Des déclarations faites uniquement en polonais, mais qu’on a toutes les raisons de prendre au sérieux car c’est ce ministre qui siégera au sein de la PESCO. On peut donc lui faire confiance qu’il n’aura pas pour ambition de développer la Coopération européenne mais au contraire de la freiner et de la limiter.

Une absence de dynamique européenne

Au plan industriel et opérationnel, la Pologne est aujourd’hui absente de tous les grands projets européens de défense. C’est étonnant pour un pays de cette taille. Elle ne participe pas à EATC, la commandement du transport aérien. Elle ne participe quasiment à aucune des « grandes » opérations et missions militaires (Méditerranée, EUTM en Afrique, anti-piraterie), alors qu’elle affirme avoir « une des armées les plus puissantes d’Europe ». Elle ne participe à aucun des projets structurants de la défense européenne (A400M, NH90, drones males, ravitailleurs…) et donne quasi systématiquement une préférence aux équipements américains qu’aux équipements européens. Elle s’est retirée de l’Eurocorps (lire : La Pologne claque la porte de l’Eurocorps, par rancoeur politicienne). Etc.

Un problème de taille : d’ordre politique

S’ajoute à cela une attitude générale d’ordre politique, historique, philosophique

La saillie antisémite de Kaczyński

Lors d’un discours prononcé le jour de l’indépendance à Cracovie, le 11 novembre, Jaroslaw Kaczynski, le leader du PiS (droit et justice) — le parti au pouvoir — et son autorité légitime, a fait une sortie particulièrement dure pour réclamer, à nouveau, des réparations de guerre aux Allemands, s’appuyant sur une argumentation pour le moins étonnante…

« Les Français ont été indemnisés, les Juifs ont été indemnisés, de nombreux autres pays l’ont été pour ce dont ils ont souffert durant la Seconde Guerre mondiale. Pas les Polonais » « Ce n’est pas seulement une question matérielle. Il en va de notre statut, de notre honneur. » – Jaroslaw Kaczyński

C’est une ritournelle bien connue actuellement en Pologne qui ne cesse de vouloir faire une nouvelle lecture de l’histoire, dans un esprit revanchard. Mais cette déclaration, outre son inexactitude historique (1), constitue une sortie de route flagrante et qui n’est pas anodine. Elle est proprement inacceptable venant d’un dirigeant européen. On flatte, ici, non seulement la fibre patriotique ou nationale, mais on flirte plus carrément avec la tradition antisémite la plus noire de l’histoire, semblant considérer comme étrangers les juifs polonais (trois millions environ ont péri durant la seconde guerre). Le soir même d’une marche à Varsovie qui a vu refleurir quelques slogans néonazis, quand des dirigeants de groupuscules extrémistes européens comme l’Italien Roberto Fiore sont invités dans des meetings à Wroclaw, cela n’est pas tout à faire anodin.

Et cela est d’autant moins anodin, que cette déclaration du leader du PiS n’a bien sûr donné lieu, à ma connaissance, à aucune condamnation officielle (difficile de condamner une autorité comme J. Kaczynski).

Une revendication qui n’a pas d’excuse conjoncturelle

Remettre le couvert sur les réparations de guerre parait pour le moins inapproprié aujourd’hui, d’autant que rien dans l’actualité politique ou économique nationale ne le justifie. La Pologne jouit d’une économie en bonne santé, n’est soumis à aucun plan drastique de réforme (2). Elle a sa place pleine et entière dans les institutions européennes (très bien représentée dans les structures et directions des institutions européennes). Elle n’est victime d’aucun ostracisme, même si elle n’affiche pas l’intention de poursuivre de politique plus intégrée (l’Euro notamment). (3)

Une volonté de revanche

Semer l’esprit de revanche, afficher des slogans franchement antisémites sont-ils de l’essence européenne ? On peut s’interroger. L’Union européenne a justement été créée avec un seul objectif : mettre sous le couvert toutes les prétentions nationales pour travailler ensemble (le marché commun ou l’Euro ne sont que des avatars de cet objectif politique). Reprendre le combat sur cette question très sensible est aussi dangereuse. Tout pays européen pourrait être enclin à réclamer aujourd’hui à ses voisins des réparations et dommages de guerre (4).

Une absence d’engagement démocratique

Certes aucun des engagements signés dans la PESCO ne fait mention d’un quelconque respect de certaines valeurs (démocratie, droits de l’Homme, relations). Mais celui-ci est intrinsèque aux différents principes inscrits dans le Traité au préambule et notament au principe qui fonde la politique étrangère (et de défense) de l’UE : « la politique étrangère et de sécurité commune [est] fondée sur un développement de la solidarité politique mutuelle des États membres ».

Une question fondamentale

Un gouvernement dont un des principaux dirigeants fait une telle déclaration peut-il faire partie d’un noyau dur de défense européenne ? La question mérite d’être posée clairement et d’avoir une réponse. Il ne faut pas faire l’autruche. Accepter la candidature de Varsovie, aujourd’hui, dans la Coopération structurée permanente apparait à la fois contraire à l’esprit et à la lettre du Traité et même de cette coopération européenne.

Attention à un précédent

Les autorités qui doivent évaluer les candidatures des pays membres à la PESCO doivent donc considérer tous les éléments en cause (politique, idéologique, technique, juridique, opérationnel, capacitaire). La réponse à ces différents prismes d’analyse produit à chaque fois la même conséquence : la candidature de la Pologne doit être « suspendue », en attendant qu’elle éclaircisse à la fois sa stratégie politique en matière de réparation de guerre, et les conditions qu’elle pose au développement de la défense européenne.

(Nicolas Gros-Verheyde)

(1) D’une certaine façon, la Pologne a été « indemnisée » par l’octroi d’une partie de territoire faisant partie de l’Allemagne auparavant. On pourra jauger s’il s’agit d’une juste compensation de l’annexion d’une partie de son territoire par l’URSS ou non. Mais c’est un des plus importants mouvements territoriaux de l’après guerre.

(2) Ce débat des réparations avait ressurgi en Grèce, mais de façon plus conjoncturelle, liée aux pressions que faisait peser Berlin pour mettre en place des réformes structurelles économiques plus fortes à Athènes. La situation polonaise n’est aucunement comparable.

(3) La seule procédure en cours concerne l’état de droit en Pologne et la réforme de justice. Mais chaque pays est tour à tour l’objet de procédures en manquement.

(4) La république tchèque par exemple pour les territoires conquis par la Pologne en 1938 à la faveur de l’invasion allemande ou la Lituanie après 1945, etc

Immigration. Des accords de retour pas toujours opérationnels. La Commission veut accélérer

Mon, 20/11/2017 - 06:00
(B2) Même si la Commission européenne veut en faire une priorité, le renvoi dans leurs pays d’origine des migrants en situation illégale est loin d’être efficace, à lire la lettre qu'a adressée l'exécutif européen à Claude Moraes, le président de la commission des Libertés publiques du Parlement. Cette question sera à l'agenda des députés de […]

Six pirates arrêtés dans le bassin somalien

Sun, 19/11/2017 - 21:40

Arrestation des six pirates présumés qui étaient à bord d’un petit baleinier, par l’équipe d’abordage du Virginio Fasan (crédit : EUNAVFOR Atalanta)

(B2) Six personnes, suspectées de piraterie, qui étaient à bord d’un baleinier, servant de navire-mère, et d’un skiff, ont été arrêtées après l’attaque contre un porte-conteneurs de 52.000 tonnes et un bateau de pêche, les 17 et 18 novembre dans le sud du bassin somalien, a pu apprendre B2 selon un communiqué de l’opération européenne anti-piraterie déployée dans l’Océan indien (EUNAVFOR Atalanta).

Tirs au RPG

Les pirates étaient passés à l’attaque, tirant au RPG, contre les navires. La présence d’une équipe de sécurité à bord du porte-conteneurs et la mise à l’abri de l’équipage ont permis des pertes humaines du côté des marins. Un avion de surveillance maritime espagnol a pris l’air pour repéré les lieux. Ils ont été alors appréhendés par l’équipe des Marines italiens embarqués à bord l’ITS Virginio Fasan (F-591), après que leurs canots aient été localisés par l’hélicoptère de bord SH-90 du Fasan.

Processus juridique en cours

« Le processus juridique est commencé — a indiqué l’opération européenne – afin que les pirates présumés soient transférés à une autorité compétente pour être poursuivi en justice ».

Un rappel à la prudence

Le QG de l’opération  a lancé un appel à la prudence à tous les marins présents dans le secteur, pour qu’ils s’enregistrent lors de leur passage dans le Golfe d’Aden et l’Océan indien dans le MSCHOA, et continuent d’appliquer les bonnes pratiques, inscrites dans le BMP4.

Première arrestation depuis des mois

C’est la première fois depuis plus de deux ans que des pirates sont ainsi arrêtés par une équipe européenne. La dernière arrestation dans le secteur avait été faite par la marine chinoise au printemps (lire : Trois pirates arrêtés par la marine chinoise transférés au Puntland).

(Nicolas Gros-Verheyde)

Dernier incident grave au large du Yemen

Le dernier incident recensé dans la zone était au large du Yemen, le 24 octobre, aux petites heures de la matinée, à environ 37 nautiques au sud est de l’île de Socotra. Des pirates armés à bord de deux skiffs se sont approchés, ont tiré un dhow de pêche. Un marin a été tué et trois autres blessés. L’intervention d’un navire militaire a mis fin à l’attaque, les militaires répliquant aux tirs des pirates. Ils sont ensuite venus en aide aux pêcheurs, prodiguant des soins aux blessés, et procédant un contrôle des dommages subis par le navire. Celui-ci a pu poursuivre son voyage.

Lire aussi : Une tentative d’attaque par des pirates échoue dans le Golfe d’Aden

 

Une tentative d’attaque par des pirates échoue dans le Golfe d’Aden

Sun, 19/11/2017 - 21:20

(BRUXELLES2) Le 15 novembre, un destroyer du 27e groupe d’escorte de la marine chinoise a dispersé un certain nombre de navires de pirates présumés qui poursuivaient deux porte-conteneurs, selon la télévision chinoise CCT. Vers 16 h 30 heure locale, alors que le Haikou escortait un groupe de navires, enregistrés à Hong Kong et en Italie, vers le golfe d’Aden, trois bateaux se déplaçant à grande vitesse ont été détectées à 5,1 milles marins d’avance. Grâce aux capteurs photoélectriques, le destroyer a pu constater que la flotte importune était composée de trois skiffs remorqués l’un à l’autre contenant chacun cinq personnes. Le navire chinois a immédiatement accéléré pour intercepter les skiffs qui ont immédiatement fait demi-tour et se sont enfuis à grande vitesse. En septembre, le navire ravitailleur chinois Qinghaihu avait mis en fuite un canot avec neuf pirates qui avaient pris pour cible un porte-conteneurs britannique et un cargo maltais dans le Golfe.

Les principes de la coopération structurée permanente inscrits dans les conclusions

Sat, 18/11/2017 - 15:41
(B2) Les conclusions adoptées par le Conseil le 13 novembre rappellent à la fois les principes de la Coopération structurée permanente (PESCO) mais aussi le calendrier à suivre. Un engagement plus contraignant. La coopération structurée permanente « comprend une liste d'engagements plus contraignants » pour les États « en matière d'investissements de défense, de développement […]

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